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Atomistique SMPC Chapitre IV 2020-2021

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CHAPITRE IV

LA CLASSIFICATION
PÉRIODIQUE DES
ÉLÉMENTS
Au milieu du 19ème siècle, la première
classification périodique des éléments
chimiques a été établie par Mendeleïev.

Le chimiste russe
Dmitri Ivanovitch
MENDELEIEV
(1834-1907)
I- Historique

Les 66 éléments connus à cette époque y étaient rangés par


ordre de masse atomique croissante, dans un tableau formé de
lignes et de colonnes de telle sorte que les éléments présentant
des analogies se trouvent dans la même colonne.

Un élément est défini par son numéro atomique et non par sa


masse atomique qui peut varier (isotopes)

Actuellement, le tableau périodique des éléments


chimiques, issue de celui proposée par Mendeleïev, est
construit à partir du numéro atomique croissant
des divers éléments.
Ce classement des atomes, dans l’ordre croissant de leur numéro
atomique, décrit la configuration des particules et des électrons
qui les composent. L’hydrogène est l’élément le plus léger;
son numéro atomique est égal à 1.

Les scientifiques n'ont cessé de faire évoluer cette table depuis


sa publication au XIXe siècle. Elle comprend 118 cases pour
autant d’éléments, connus ou inconnus. Jusqu’à janvier 2016,
plusieurs cases étaient demeurées vides dans la 7ème ligne,
celles des éléments les plus lourds, 113, 115, 117 et 118, dits
«superlourds».

L’élément 113 a été observé par une équipe de chercheurs


japonais de l’Institut de Recherche du Riken. Les trois autres
éléments sont le fruit de travaux de scientifiques de l’Institut de
recherche nucléaire de Dubna en Russie et des laboratoires de
Lawrence Livermore et d’Oak Ridge aux Etats-Unis.
Numéro atomique Masse molaire
atomique relative

18 39,948

Ar
Argon
Symbole

Nom de l’élément
II-Tableau périodique actuel
II-1- Groupes et périodes :

118 éléments.
90 de ces éléments ( de Z=1 à Z=92, sauf Z=43 et Z=61)
existent dans la nature, les autres ont été préparés
artificiellement par des réactions nucléaires.

Ce tableau est formé de:


-18 colonnes ou groupes chimiques
ou familles chimiques

-7 lignes horizontales appelées périodes.


Dans une colonne, les éléments ont :

-le même nombre d’électrons sur la couche de valence


-des propriétés physiques et chimiques voisines

Chaque colonne constitue une famille ou un


groupe chimique

Exemple : éléments de la première colonne

H(Z=1) : 1s1
Li(Z=3) 1s2 2s1
Na(Z=11) 1s2 2s2 2p6 3s1
K(Z=19): 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s1
Chaque ligne horizontale ou période commence par
un élément ayant 1 électron sur l’orbitale s

et se termine par un élément à structure périphérique


saturée

 1ère période (n=1)


H(Z=1) : 1s1 He(Z=2) :1s2

 2ème période (n=2)


Li(Z=3) :1s2 2s1 , Be(Z=4) :1s2 2s2 , ……… Ne(Z=10) 1s2 2s22p6

 3ème période (n=3)


Na(Z=11) :1s2 2s22p6 3s1, ……………….. Ar(Z=18) 1s2 2s22p6 3s23p6
II-2- Blocs :
Il y’a 4 blocs au niveau du tableau périodique

a – Bloc ″s″
b – Bloc ″p″
a – Bloc s ″d″
a – Bloc s ″f″
Structure du Tableau 4 Blocs : s, p, d et f
En termes de périodes, groupes et sous-groupes

s
p
d
f
a – Bloc ″s″
bloc s
ns1 ns2 2 colonnes ; remplissage de la sous-couche s
Caractéristiques du bloc ″s″ : 2 groupes
2 colonnes ; remplissage de la sous-couche s
(1 case quantique, 2 e- au maximum)

1ère colonne → Groupe IA : famille des alcalins


Regroupe les éléments dont la configuration électronique externe
est du type : ns1 (1 e- de valence)
Ex : Li(Z=3) 1s2 2s1 ; Na(Z=11) 1s2 2s2 2p6 3s1
2ème colonne → Groupe IIA : famille des alcalino-terreux
correspond aux éléments ayant comme configuration électronique
externe : ns2 (2 électrons de valence)
Ex : Be(Z=4) 1s2 2s2 ; Mg(Z=12) 1s2 2s2 2p6 3s2

Rmq Sous-groupe A : contient les éléments dont la couche externe est de type ns np
bloc s
ns1 Groupe IA ns2 Groupe IIA
ns1 ns2
Famille : Alcalins Famille : Alcalino-terreux
b – Bloc ″p″
6 colonnes ; remplissage de la sous-couche p
bloc p
(ns2np1) .……… (ns2np6)
Caractéristiques du bloc ″p″ : 6 groupes
6 colonnes ; remplissage de la sous-couche p
(3 cases quantiques, 6 e- au maximum)

Colonne 13 : famille du bore; type ns2 np1; 3 électrons de valence


d’où le n° du groupe IIIA. Ex : B(Z=5) 1s2 2s2 2p1
Colonne 14 : famille du carbone; type ns2 np2; 4 e- de valence
d’où le n° du groupe IVA. Ex : C(Z=6) 1s2 2s2 2p2
Colonne 15 : famille de l’azote; type ns2np3; 5 e- de valence
d’où le n° du groupe VA.
Colonne 16 : famille des chalcogènes ; type ns2 np4; 6 e- de valence
d’où le n° du groupe VIA.
Colonne 17: famille des halogènes; type ns2 np5; 7 e- de valence
d’où le n° du groupe VIIA. Ex : F(Z=9) 1s2 2s2 2p5
Colonne 18 : famille des gaz rares ; type ns2 np6; 8 e- de valence
d’où le n° du groupe VIIIA. Ex : N(Z=10) 1s2 2s2 2p6
c – Bloc ″d″
Bloc d (les métaux de transition)
(n-1)dx ns2
Donner la structure électronique des éléments Sc(Z=21) et Fe(Z=26)
Sc(Z=21) : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d1 d’après la règle de Klechkowski
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d1 4s2 d’après la diposition spatiale
Ou encore
[Ar] 3d1 4s2
Groupe IIIB
[e- de cœur] 3e- de valence
Fe(Z=26) :
1s2 2s22p6 3s2 3p6 4s2 3d6 d’après la règle Klechkowsky
Groupe VIIIB
1s2 2s22p6 3s2 3p6 3d6 4s2 d’après la disposition spatiale
[Ar] 3d6 4s2
Avant son remplissage, le niveau de l’orbitale 4s est légèrement inférieur
à celui des orbitales atomiques 3d, mais après son remplissage, ce
niveau 4s devient supérieur au niveau 3d. Il y’aura donc :
- inversion des sous-couches (4s) et (3d )
- un reclassement des orbitales atomiques selon ″ l’aspect spatial ″
Caractéristiques du bloc ″d″ : 10 groupes
10 colonnes ; remplissage de la sous-couche d
(5 cases quantiques, 10 e- au maximum)
 Le groupe IIIB de structure externe (n-1)d1 ns2
 Le groupe IVB de structure externe (n-1)d2 ns2
 Le groupe VB de structure externe (n-1)d3 ns2
 Le groupe VIB de structure externe (n-1)d5 ns1
 Le groupe VIIB de structure externe (n-1)d5 ns2

 Le groupe VIIIB de structure externe (n-1)d6 ns2


 Le groupe VIIIB de structure externe (n-1)d7 ns2
 Le groupe VIIIB de structure externe (n-1)d8 ns2
 Le groupe IB de structure externe (n-1)d10 ns1
 Le groupe IIB de structure externe (n-1)d10 ns2
Caractéristiques du bloc ″d″ : 10 groupes

10 colonnes ; remplissage de la sous-couche d


(5 cases quantiques, 10 e- au maximum)

L’ensemble des colonnes ou groupes du bloc d


constitue la famille des métaux de transition.

Remarque :
Sous-groupe B : contient les éléments chimiques dont la
sous-couche d est en cours de remplissage
Exception du Chrome : 24Cr

[Ar] (selon Klechkowsky)

1s2 2s22p6 3s23p6 3d4 4s2


(orientation spatiale)
Exception du Cuivre : 29Cu

[Ar]
(selon Klechkowsky)

1s2 2s22p6 3s23p6 3d9 4s2


(orientation spatiale)
d – Bloc ″f″
bloc s bloc p
ns1 ns2 (ns2np1) .……… (ns2np6)

Bloc d (les métaux de transition)


(n-1)dx ns2

bloc f
Lanthanides
Actinides
Caractéristiques du bloc ″f″ : 14 groupes
Remplissage de la sous-couche f
(7 cases quantiques, 14 e- au maximum) :
 Quatorze colonnes
 (n-2)fx (n-1)d10 ns2 (n6) (1  x  14)

Deux familles:
 Leslanthanides:
Ce sont les éléments 4f qui suivent le Lanthane (57La) :
4f14f14
 Lesactinides :
Ce sont les éléments 5f qui suivent l’Actinium (89Ac) :
5f15f14
III- Périodicité des propriétés des éléments dans le
tableau périodique
III-1- Rayon atomique
Dans une colonne, chaque élément possède une couche de plus
que celui se trouvant au-dessus.
le rayon atomique augmente du haut vers le bas.
Dans une période le nombre de couches est constant, mais Z (ou
Z*) augmente régulièrement.
Si Z* augmente, Fe augmente et le rayon diminue de la
gauche vers la droite
n=cste ; Z augmente Z * e2
Fe  
Période n=1 4 0 r 2
n
Z rat
Période n=7
III-2- Rayon ionique : A+, A-

Pour les cation A+ : le départ d’un électron externe diminue


l’effet d’écran sur ceux qui restent. Ils sont donc plus attirés par
le noyau.
La force d’attraction (Fe) augmente et le rayon diminue.

r A+ < rA
Pour les anions A- : c’est l’effet inverse qui se produit :
l’ajout d’un ou plusieurs e- augmente l’effet d’écran.
La force d’attraction (Fe) diminue et le rayon augmente

r A- > rA
Conclusion r A+ < rA < rA-
Cas du rayon des espèces isoélectroniques
Pour des espèces chimiques: atome ou ions ayant la même structure
électronique (isoélectroniques)

le rayon diminue lorsque Z augmente.


Exemple : 16S2- ; 18Ar et 19 K+

S2- (Z=16; 18 e-) : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6


Ar (Z=18; 18 e-) : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6
K+ (Z=19; 18 e-) : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6
Les espèces 16S2- ; 18Ar et 19K+ ont le même nombre d’électrons
(18 é-) et sont donc isoélectroniques. Leurs rayons sont liés
par la relation :
r(19K+ ) < r(18Ar ) < r(16S2-)
III-3- Energie d’ionisation : I
C’est l’énergie fournie à un atome A pour lui
arracher un électron.
A → A+ + e- I1 : énergie de 1ère ionisation
I1 = EA+ - EA
Période n=1 Li → Li+ + e-
Li + → Li2+ + e-
I1 Li2+ → Li3+ + e-

Période n=7 I1 varie dans le sens


contraire du rayon
Les énergies d’ionisation
sont toujours positives car il rLi > rLi+ > rLi2+
faut fournir de l’énergie
pour arracher l’électron.  I1 < I2 < I3
III-3- Energie d’ionisation : I
Les métaux alcalins
* possèdent les énergies d’ionisation les plus basses.
* perdent facilement leur seul électron de valence pour
acquérir la structure stable du gaz rare le plus proche

Ex: Li(Z=3) : 1s2 2s1 Li perdra facilement son e- de valence


pour acquérir la structure de l’helium (1s2)
Na(Z=11) : 1s2 2s2 2p6 3s1 ; Na perdra facilement son e- de
valence pour acquérir la structure du néon (1s2 2s2 2p6 )
Les gaz inertes possèdent les énergies d’ionisation les plus
élevées. Ils ont donc une structure électronique très stable

Ex: Ar(Z=18) : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 ; l’argon perdra très
difficilement un de ses e- de valence car il a une structure très stable
Calculer l’énergie de l’atome de Lithium Li(Z=3) et celle
des ions Li+ et Li2+ainsi que les énergies de 1ère et 2ème
ionisation.

 Li → Li+ + e- I1 :énergie de 1ère ionisation


I1 = ELi+ - Eli

 Li+ → Li2+ + e- I2 :énergie de 2ème ionisation


I2 = ELi2+ - ELi+

Pour calculer l’énergie totale de chaque élément, il faut


d’abord déterminer la charge nucléaire effective et l’énergie
d’un électron i considéré pour chaque groupe de Slater.
3Li (Z=3 , 3e-) : (1s2) (2s1) ; ELi= 2E1s +E2s
avec Ei=(Z*/n*) 2 ×(-13.6) eV I2 >> I1
Z*1s = Z – (s1s1s) = 3-(0,3) = 2,7 ; E1s=-99,144 eV
Z*2s = Z – (2s1s2s)= 3-2(0,85)=1,3 ; E2s=-5,746 eV 1ère ionisation
E Li = 2(-99,144) - 5,746 = - 204,034 eV Li → Li+ + e-
I1 = ELi+ - ELi
3Li
+(Z=3,
2e-) : 1s2 ; ELi+= 2E1s I1 = 5.746 eV
Z*1s = Z – (s1s1s) = 3-(0,3) = 2,7
ELi+= 2[(2,7/1) 2×-13,6]
ELi+= - 198.288 eV
2ème ionisation
Li+ → Li2+ + e-
2+ (Z=3
, 1e-) : 1s1 ; ELi2+= E1s I2 = ELi2+ - ELi+
3Li
Z*1s = Z = 3 ; 1 seul électron, il n’y a plus I2 = 75,888 eV
d’effet d’écran ; ELi2+= (3/1) 2×-13,6
 ELi2+ = -122,4 eV

* Li a 1 e- de valence, il peut s’ioniser facilement  Li+  [He]


** Li+ est un ion stable, il faut une plus grande énergie pour
le faire passer à l’état Li2+ d’où la grande valeur de I2
Question :

Quel est l’ordre de départ des


électrons en cas d’ionisation ?
Ordre de départ des électrons en cas d’ionisation
 Pour les éléments du bloc s , les électrons s partent en premier.
Exemple : Mg(Z=12 ; 12 e-) 1s2 2s2 2p6 3s2
Mg+(Z=12 ; 11e- ) 1s2 2s2 2p6 3s1
Mg2+(Z=12 ; 10e- ) 1s2 2s2 2p6

Pour les éléments du bloc p, les électrons p partent en premier.


Exemple : P (Z=15 ; 15 e-) 1s2 2s2 2p6 3s2 3p3
P+ (Z=15 ; 14 e-) 1s2 2s2 2p6 3s2 3p2
P2+(Z=15 ; 13 e-) 1s2 2s2 2p6 3s2 3p1

Pour les éléments du bloc d [(n-1)dx ns2], les électrons ns


partent en premier avant les électrons (n-1)d.
Exemple : Fe(Z=26 ; 26 e-) 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d6 4s2
en cas d’ionisation ce sont les e- (4s) qui partent avant les e- (3d).
Fe+ (Z=26 ; 25 e-) 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d6 4s1
Fe2+ (Z=26 ; 24 e-) 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d6
Exemple : Page:44

Donner la structure électronique du zinc Zn (Z=30).


Calculer la charge effective de l’un des électrons 4s et celle
de l’un des électrons 3d. Lequel de ces deux électrons part
en premier en cas d'ionisation?Justifier

1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10


d’après la règle de Klechkowski
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2 ≡ [Ar] 3d10 4s2
d’après la disposition spatiale

Rappel : Pour calculer les charges nucléaires effectives (Z*),


on considère toujours la disposition spatiale:

1s2 2s22p6 3s23p6 3d10 4s2 ≡ [Ar] 3d10 4s2


Zn : (1s2) (2s2 2p6) (3s2 3p6) (3d10 ) (4s2) disposition spatiale

Z*4s = Z – (1s4s4s +10s3d4s +8s3s,3p4s + 8s2s,2p4s + 2s1s4s)


=> Z*4s = 30 - (0,35+ 10 × 0,85 + 8 × 0,85 + 8×1 + 2×1) = 4,35

Z*3d = Z – (9s3d3d + 8s3s,3p3d + 8s2s,2p3d + 2s1s3d)


=> Z*3d = 30 – (9 × 0,35 + 8 × 1 + 8×1 + 2×1) = 8,85

Z*4s< Z*3d
 Les électrons sur l’orbitale 4s subissent un effet d’écran
plus important que les électrons de l’orbitale 3d.
 La force qui les retient est donc plus faible que celle des
électrons de l’orbitale 3d.

Donc en cas d’ionisation, les e- (4s) partent avant les e-(3d)

Zn2+ : (1s2) (2s2 2p6) (3s2 3p6) (3d10 )


RÉCAPITULATIF : Périodicité des propriétés des
éléments dans le tableau périodique
Rayon atomique Energie d’ionisation
Dans une colonne, le rayon C’est l’énergie fournie à un
atomique augmente du haut atome A pour lui arracher
vers le bas.
un électron. A → A+ + e-
Dans une période, de I1 : énergie de 1ère ionisation
gauche vers la droite,
I1 = EA+ - EA
Z* ; Fe  rat
Les énergies d’ionisation
n=cste ; Z augmente sont toujours positives

Période n=1
n
Z rat I1
Période n=7
III-4- Affinité électronique : (A E)
C’est l’énergie libérée lorsqu’on fixe un électron à
un atome à l’état gazeux
A(g) + 1e-  A-(g)
Une affinité électronique correspond à une plus
grande stabilité de l’anion A-
Cas des halogènes : A- possède la structure du gaz
inerte le plus proche. Ils présentent les affinités
électroniques les plus élevées.
Exemple : Cl (Z=17, 17 e-) : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p5
Cl- (Z=17,18 e-) : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6
Cl- possède la structure électronique du gaz inerte qui
suit dans le tableau : Ar Affinité = ‫انجذاب‬
III-5- Electronégativité : E N : notée c
C’est la tendance d’un atome à attirer ou à prendre les
électrons de la liaison

Soit la molécule AB
+d -d
A-------->>>B
atome moins atome plus
électronégatif électronégatif
c
+d -d
Exemple : H-------->>>F

Rmq * L’électronégativité varie comme l’énergie d’ionisation Ei


* Grande électronégativité = grande énergie d’ionisation
L’échelle de Pauling permet de calculer
l’électronégativité d’un atome.
 Soit la réaction :
A-A + B-B  2 A-B

L’enthalpie de dissociation:
DHAB =1/2(DHAA + DHBB) + DAB

DAB : énergie de liaison supplémentaire tel que :


DAB = 96,39.103(cA - cB)2 (en joules /mole)
cA et cB étant les électronégativités respectives des atomes A et B

L’atome le plus électronégatif est le fluor


cF =4 (valeur fixée arbitrairement)
III-6- Métaux et non métaux

Dans le tableau périodique, les éléments chimiques


peuvent être classés selon leur aspect métallique.
Ainsi, peut- on distinguer :

Les métaux

Les non-métaux

Les semi-métaux
Les métaux : sur la gauche et au centre du tableau
 Ils sont tous solides à température ambiante (sauf le mercure)
 Ils conduisent le courant électrique

 Ils donnent des ions positifs.


 Les actinides et les lanthanides sont aussi des métaux
Les non-métaux: sur la droite du tableau périodique
(sauf la colonne 18 des gaz rares).
 Certains sont solides (soufre, iode et phosphore).
D’autres sont gazeux (N2,Cl2). Br2 seul liquide
 Tous sont isolants et forment des ions négatifs.

Les semi métaux: frontière: métaux /non métaux


La règle de Sanderson
Un élément est un métal si le nombre d’électrons sur la couche n la
plus grande est inférieur ou égal au numéro de la période dans
laquelle il se trouve. Deux exceptions : H et Ge

Exemple 1 : Li (Z=3) : 1s2 2s1


Le lithium possède 1 e- de valence et appartient à la 2ème période (n=2)

Le nombre d’électrons de valence étant inférieur au numéro


de la période (n=2), le lithium est donc un métal.

Exemple 2 : C(Z=6) : 1s2 2s2 2p2


Le carbone possède 4 e- de valence et appartient à la 2ème période (n=2)

Le nombre d’électrons de valence étant supérieur au numéro


de la période (n=2), le carbone est donc un non métal.
Exemple 3 : Cl (Z=17) : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p5

Le chlore possède 7 électrons de valence et appartient à la 3ème période


(n=3)

Le nombre d’électrons de valence étant supérieur au numéro


de la période (n=3), le chlore est donc un non métal.

Exemple 4 : Mn (Z=25) : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d5 4s2

le manganèse possède 7 électrons de valence et il appartient au


métaux de transition

le nombre d’électrons sur la couche n la plus grande ( n=4)


est égal à 2 électrons (4s2), il est inferieur au numéro de la
période, le manganèse est donc un métal

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