Technologie de Meunerie
Technologie de Meunerie
Sommaire
Titre Page
Introduction générale 01
Chapitre 3 : La panification 22
Références bibliographiques 57
Introduction générale
Introduction
Le blé constitue la première ressource en alimentation humaine. Un tiers de la
population mondiale dépend principalement de sa culture.
Deux espèces de blé sont concernées par les productions actuelles :
1.a. L'enveloppe
C'est la pellicule cellulosique qui protège le grain pendant sa formation dans l'épi, au
cours de sa conservation et aussi pendant la levée, dans le sol, en limitant l'entrée des
moisissures et des bactéries. Toutefois le péricarpe n'est pas étanche et permet le
passage de l'air et de l'eau (Lepatre, 1988).
L’enveloppe représente environ 12 à 14% du poids du grain de blé. Elle est formée :
du péricarpe riche en fibres cellulosiques et sels minéraux.
d'une assise protéique ou couche à aleurone qui représente la première
assise constitutive de l'albumen, riche en protéines, lipides, pentosanes,
hémicellulose et minéraux (JEANTET et al., 2007).
Les glucides
Les glucides contenus dans les céréales sont essentiellement de nature
macromoléculaire
Ils se retrouvent surtout dans les issues de mouture. Le son contient en moyenne 20 %
de cellulose, 35 % d’hémicellulose et 5 % de lignine.
Les protides
Elles jouent un rôle important, tant du point de vue alimentaire que pour les différentes
technologies de transformation des céréales ; les 3/4 se trouvent dans l'endosperme, le
1/4qui reste se trouve dans l'embryon et les couches périphériques.
Les protides des céréales sont essentiellement composés de protéines (8 à 12 %). Les
principales sont :
des protéines de réserves insolubles (les plus abondantes) : gliadines et
les gluténines. Ces protéines constituent le gluten qui confère au blé ses
propriétés panifiables.
des protéines solubles (présentes en petite quantité) : albumines et
globulines ; ils ont un rôle très important dans la rétention gazeuse et le volume
du pain (Bar, 1995).
Les lipides
Ils sont peu abondants dans les grains sont fortement concentrés dans le germe. Leur
teneur se situe autour de 2%. Ces lipides sont riches en Acides gras insaturés (A.linoléique
63%, A.linolinique 4%, A.oléique 15%).
Les vitamines
Ce sont des composés chimiques complexes, surtout concentrés dans le péricarpe et le
germe à des teneurs très faibles. Par rapport aux autres constituants. Les grains de blé
contiennent surtout des vitamines du groupe B ( B1: 0.38UI; B2: 0.25UI); PP5 UI et la vit
E traces (Godon, 1998) .
Matières minérales
Ils représentent 1,5 à 2 % de la masse totale du grain de blé. Leur répartition entre les
différentes parties du grain est inégale dont l’amande qui représente entre 80 à 85 % de
la masse totale du grain ne contient que 25 % de matières minérales totales alors que le
germe (3 % du grain) concentre 10 % des matières minérales totales.
Le blé dur est une source significative en magnésium (Mg), manganèse (Mn), Fe, Zn,
cuivre (Cu) et molybdène (Mo). Il est également une source significative en sélénium
bio-disponible (Se) à moins qu’il soit développé dans des sols pauvre en Se. La teneur du
grain de blé dur en sodium est faible (0,01-0,05mg/g). Considérant que les
concentrations typiques des autres macroéléments sont 3,8-5,5 mg/g de potassium (K),
1,8-5,2 de phosphore (P), 1,0-1,5 mg/g de Mg, et 0,32-0,47mg/g de calcium (Ca) (MERMUT
et al., 1996 ; FICCO et al., 2009 ; SPIEGEL et al., 2009)
Les enzymes
Ce sont aussi des substances complexes présentes en quantité négligeable mais dont le
rôle est très important : ils sont responsables des transformations que subissent les
autres substances (hydrolyse de l'amidon et des protéines, destruction des sucres
simples et des acides aminés).
En technologie des céréales les enzymes les plus importants sont-elles qui provoquent
la dégradation des protéines (protéases), des lipides (lipase), d'amidon (amylases) et
des pigments (lipoxygénases).
2.c. L’eau
Les grains sont naturellement peu hydratés, leur teneur en eau varie avec le taux
d’humidité de l’air. L’équilibre se situe entre 13 et 18 %.
Du point de vue chimique et physique, son action solvant favorise les réactions
enzymatiques et les attaques microbiennes lorsque sa teneur dans le grain dépasse le
seuil d’équilibre.
Les flavones sont des composés de la chlorophylle ; ils ont une couleur orange ;
elles appartiennent à des différents groupements chimiques.
Godon, 1989, souligne que le blé constitue une source de glucides qui représentent 80 à
90 % de la matière sèche dont l’amidon est la majore partie avec 67.2 à 68.4 grammes
pour cent de la matière sèche.
Les céréales aident à couvrir non seulement les besoins en glucides mais également en
fibres et en protéines végétales, en minéraux et en micronutriments.
Les lipides des céréales sont peu abondants mais extrêmement intéressants du faite de
leur forte teneur en acides gras polyinsaturés (acide linoléique et linolénique) .
Concernant les éléments minéraux, ils sont présents dans le grain en faible quantité. Les
principaux sont : le potassium, le manganèse, le cuivre, souvent associés à des sels
(phosphates, chlorures ou sulfates) (Spiegel et al., 2009).
Quant aux facteurs vitaminiques, les grains de blé renferment une quantité importante
de vitamines B1, B2 et la vitamine E.
Ensuite, le blé est transmis vers les silos de stockage par le biais des transporteurs et
des élévateurs à godets.
I.4.3. Prés-nettoyage
Cette phase est essentielle pour un meilleur stockage des produits en optimisant
l'utilisation des cellules, une réduction des poussières en suspension ainsi que des
risques d’explosion et enfin une meilleure hygiène. Elle garantit en outre une protection
des machines et des engins de manutention (chaînes, élévateurs, etc.)
I.4.4.Nettoyage
Le nettoyage fait appel à plusieurs méthodes, basées sur les propriétés physiques et
aérodynamiques de la graine de blé (GODON , 1998).
Ce traitement sera complété par le repos des grains dans des boisseaux et par une
humidification supplémentaire, suivie d’un court repos (24 à 48h), avant le broyage.
Certains facteurs jouent un rôle très important dans le conditionnement tels que
L’humidité initiale (14 à 15%)
La vitrosité
Le type de blé
Le temps de repos
Cette quantité d’eau à ajouter au blé est en fonction de la nature du blé, l’humidité
initiale ainsi que l’humidité de la semoule désirée.
a/ Premier mouillage
Le blé issu du nettoyage à sec possède une humidité initiale (Hi), passe par le premier
mouilleur intensif où il reçoit 2/3 de l’eau qu’il faut ajouter, puis il est déchargé dans une
cellule de repos.
b/ Temps de repos
c/ Deuxième mouillage
Le blé extrait de la cellule du premier repos passe par le deuxième mouilleur intensif, où
on ajoute le dernier 1/3 de la quantité d’eau qu’il faut incorporer au blé.
Après le deuxième mouillage le blé est déchargé dans une deuxième cellule de repos.
Après conditionnement, le blé est transporté vers une brosse verticale, ou on élimine
les enveloppes lâches et les impuretés adhérant au grain. A vrai dire, le blé est soumis à
une aspiration pour éliminer les impuretés et les poussières. Puis il est pesé dans une
balance et dirigé par gravité dans une vis sans fin, équipée d’un aimant pour l’élimination
des objets métalliques. Cette vis mène le blé vers le broyeur N° 1 (B1).
I.4.7. La mouture
b- Blutage: Après le passage au moulin, la farine passe dans un blutoir, ceci afin
d’obtenir le type de farine souhaité. Le blutage se base sur le principe de
tamisage. En effet, les parti - cules provenant de l’amande sont très fines alors
que celles de l’enveloppe sont assez grossières. Cette opération de tamisage se
réalise dans des tamis superposés qui consiste a séparé selon leur grosseur les
divers produits après passage de la mouture. Les produits les plus gros retourne
au premier broyeur (Grogna, 2016)
c- Sassage: Par cette opération les semoules sont classées par grosseur et par degré
de pureté. Le produit passe par une série de tamis incliné et par une aspiration
d'air pour séparer les différentes particules selon la grosseur.
- En sac de 50 ou 25 kg
- En sac de 1 kg pour l’utilisation domestique.
La farine panifiable
Introduction
Généralement, il est considéré qu’une céréale est panifiable, c’est-à-dire que sa farine
est transformable en pain, lorsqu’elle contient du Gluten. Ce dernier confère à la pâte,
d'une part, une structure relativement imperméable au gaz carbonique produit par la
fermentation et, d'autre part, de l’élasticité permettant la confection de produits à pâte
levée. Le gluten est l’ensemble des protéines insolubles des céréales (80 à 90% des
protéines totales). Les principales céréales panifiables sont le froment, l’épeautre et le
seigle. Parmi celles-ci, le froment contient plus de gluten et est ainsi majoritairement
utilisé pour fabriquer du pain (GROGNA, 2016).
II.1. Définition
La farine, sous forme qualitatif, correspond au produit résultant de la mouture exclusive
de l’amande du grain de blé nettoyé et industriellement propre, étant entendu que la
qualité du blé mis en œuvre est basée sur les normes du blé sain, loyal et marchand.
(Chene, 2001)
II.4.1. Glucides
a- Sucres simple : Du point de vu pondéral ce sont des composés mineurs mais leur
importance technologique est grande car ce sont des sucres fermentescibles et
assimilables par les microorganismes : glucose, fructose, saccharose, maltose.
(J.Pylere, 1988)
b- L’amidon : Il représente 60 à 65℅ du poids du grain, c’est un polymère du glucose.
Cet amidon (par proportions moyennes chez le blé d’après Michel-Roussel- 1998 est
constitué de : - Amylose (chaines non ramifiées 23℅). - Amylo-dextrines (chaines
ramifiées 77℅).
II.4.2. Protéines
b- Gliadines et gluténines
*Les gliadines : Les gliadines se caractérisent par une forte teneur en acide glutamique
et en proline, en revanche leur teneur en acides aminés et faible.
* Les gluténines : C’est la fraction protéique présentée dans le résidu d’extraction des
farines de blé par des solvants tel que l’éthanol et acide acétique dilués. Les protéines
de blé, comme d’autres céréales ont une teneur trop faible en acides aminés
indispensables et en particulier en lysine, les teneurs les plus courantes sont de l’ordre
de 3 grammes de lysine pour 16 grammes d’azote qui correspond à environ 100 grammes
protéines ( Aribi, 2016).
II.4.5. Les vitamines : sont des substances indispensables à l’organisme, et la farine est
un produit qui contient une quantité non négligeable, mais ces substances sont fragiles
à la chaleur donc en partie détruite à la cuisson.
II.4.6. Les enzymes : Les enzymes sont présents dans la farine et d’autres sont
additionnées :
a- α amylase : C’est une enzyme qui coupe les chaines glucidiques au hasard, et induise
une libération des dextrines et une chute rapide de la viscosité de la pâte.
b- β amylase : La farine est riche en β amylases, qui attaque les extrémités d’une chaîne
glucidique, en détachant le maltose, provoquant l’abaissement progressif de la
viscosité du milieu.
c- c- Lypoxygénase : Est une enzyme qui oxyde les lipides, elle oxyde les acides gras
insaturés libres non estérifiés qui correspondent aux acides gras essentielles.
(Branlard, 1996).
D’après le taux de cendre et le taux d’extraction, on peut classer la farine sous six types.
Les propriétés plastiques constituent l’un des aspects les plus importants de la valeur
boulangère. Cependant, il y a deux ou trois facteurs qui sont directement reliées aux
propriétés plastiques d’une pâte.
La tolérance est représentée par les facultés qu’à une pâte de ne pas souffrir d’un léger
défaut, au contraire de supporter un petit excès de fermentation, sans que finalement
la qualité du produit s’en ressente .la souplesse qui en découle se traduit par une plus
grande régularité et une meilleure qualité (Aribi, 2016).
- Les blés à force ont un coefficient P très élevé et une valeur L relativement faible.
- La surface totale calculée W (travail de déformation effectué avant rupture) donne
l’indication de la force de la farine.
- W130 à 180 ergs et P/L≥ 0.5 et G=20 à 23cm3 (farine convient à la panification (bonne
force boulangère).
W180 à 250 ergs et P/L blé améliorant
W > 250 ergs Blé de force
W 80 0 130 ergs blé pour la biscuiterie.
LA PANIFICATION
Introduction
Le mot pain est réservé au produit résultant de la cuisson de la pâte obtenue par
pétrissage d’un mélange de la farine de blé destiné à la panification et correspondant à
un type officiellement défini, d’eau potable, de sel de cuisine et d’un agent de
fermentation.
III.1- La panification
La panification est l'ensemble des opérations qui permettent d'obtenir du pain à partir
de farine, d'eau, de sel et de levure ou de levain
Pour faire du pain... du bon pain, le boulanger doit connaître les caractéristiques des
matières premières qu'il utilise, mais aussi les différentes techniques de pétrissages et
de fermentation (DOBRASZCZYK et al., 2003)
100 grammes de pain fournissent à l’organisme 257 kilocalories, soit environ 9% des
besoins caloriques journaliers moyens (Aribi, 2016).
III.3. Ingrédients
La farine, L'eau, Les agents de fermentation (la levure, le levain), Le sel , Les additifs
autorisés en panification française (farine de fève, farine de soja, malt, amylases
fongiques, gluten, acide ascorbique)
III.3.a. La farine
La farine est l’élément de base et contient toutes les qualités qui feront du pain un bon
aliment, une farine panifiable est une farine qui peut servir à la panification du pain. C’est
le gluten qu’elle contient qui la rend panifiable en rendant la pâte à pain une fois pétrie
élastique et « étanche à l’air ». Ainsi, grâce au gluten contenu dans la farine, le gaz
carbonique dégagé par les levures du levain va rester emprisonné dans la pâte et va
donc permettre la levée du pain (GROGNA, 2016).
Le pouvoir fermentatif d'une farine peut être défini comme étant la quantité des sucres
simples (oses) que cette dernière peut apporter à la levure durant la fermentation. Cette
production de sucres simples a lieu grâce à l'amylolyse .
Amyloses
α amylases β amylases Maltase
Amidon Dextrines MALTOSE GLUCOSE
III.3.b. L'eau
En aérobiose
En anaérobiose
Levain : est une culture de ferments naturels, réalisé sur un mélange de farine et d'eau.
Ces ferments ou levures sont présents dans la farine mais en quantité très insuffisante.
La préparation d'un levain consiste donc à leur assurer une multiplication de manière à
ce que ce dernier soit capable d'ensemencer à lui seul une pâte à pain.
L'incorporation du levain dans la pâte varie de 100 à 500 gr/kg de farine suivant
le goût recherché (JONGEN et al., 2003).
III.3.d. Sel
Il est conseillé d’utiliser en panification du sel fin étant donné que le sel gros se dissout
mal lors du pétrissage. L'incorporation du sel dans la pâte à pain est en moyenne
de 20gr / kg de farine. Il a plusieurs rôles à savoir ;
Il assure une production plus uniforme du gaz carbonique et ainsi une plus belle
structure de la mie.
Il fixe l'eau au sein de la pâte et ainsi limite les effets de croûtage des pâtons.
Farine de fève
Action
Farine de soja
Action
Malt
La farine de malt est obtenue par mouture de grains d'orge ou de blé germé simplement
écrasé. Son incorporation se fait en meunerie comme en boulangerie à hauteur de 0.3%
du poids de farine
Action
Le malt sert ainsi à améliorer les qualités fermentatives des farines qui sont
pauvres en sucres, à compenser une insuffisance amylasique et à favoriser la
coloration de la croûte à la cuisson.
Amylases fongiques
Action
Gluten
Le dosage du gluten se situe entre 0,5 et 2% du poids de farine suivant le type de produit
fabriqué et la qualité des blés employés pour la mouture.
Action
Acide ascorbique
Action
Le pain est le résultat de la cuisson d’une pâte pétrie et fermentée. Les trois étapes
essentielles de la panification sont respectivement : le pétrissage de la farine, eau,
levure, sel, sucre, gras, et d’autres ingrédients, la fermentation, et la cuisson
(DOBRASZCZYK et al., 2003).
III.4.1. Pétrissage
III.4.2. Le pointage
Plus un pointage est long, plus la pâte aura de force et plus les arômes se développeront.
de la consistance de la pâte
de la température de la pâte
de la quantité de levure
de la qualité de la farine
Rôle du pointage
Il permet d'obtenir une mie alvéolée régulièrement, tout en lui conférant une
texture plus agréable
III.4.3. Division
III.4.4. Boulage
Il consiste à arrondir ou à compresser une pièce de pâte dans le but d’enlever les
grandes poches d’air
III.4.5. Détente
Elle doit permettre aux pâtons de se détendre après la division, ceci afin de faciliter
l'allongement au façonnage et pour éviter tout déchirement de la pâte.
III.4.6. Façonnage
C'est la mise en forme du pâton. Quand il est réalisé manuellement, le boulanger peut
contrôler la force des pâtons. Toutefois c'est un peu plus lent qu'en machine.
Le façonnage mécanique est quant à lui plus rapide mais a cet inconvénient d'avoir
tendance à déchirer les pâtes. Il se réalise en trois étapes :
- Dans un 1er temps et durant 1h00 environ, les levures transforment les sucres
simples préexistants dans la farine. Dans ce même temps, les amylases commencent à
hydrolyser l'amidon produisant ainsi du maltose.
- Dans un 2ème temps, les levures poursuivent leur action grâce au maltose
provenant de l'amylolyse (DELCOUR et HOSENEY, 2010).
Ultime étape dans la fabrication du pain, elle n'en n'est pas moins importante. Le
boulanger doit veiller à ce que le four soit à la bonne température (environ 250 °C) au
moment où les pâtons sont suffisamment levés.
Sous l'action de la chaleur, les alvéoles de CO2 se dilatent rapidement durant les 5
premières minutes environ et la pâte se développe, les cellules de levure sont
détruites. C'est alors que commence à se former peu à peu la croûte du pain.
La caramélisation de sucre par la réaction de Maillard confère à la croûte sa saveur
aromatique.
La buée ; c’est de la vapeur d'eau introduite dans le four avant l'enfournement des
pâtons. Elle joue un rôle essentiel lors de la cuisson :
III.4.10. Ressuage
Sitôt sorti du four, le pain et très fragile et cassant, le pain est alors placé en panier de
manière à ce que le CO2 et la vapeur d'eau puissent s'échapper correctement. Si
l'aération du pain n'est pas convenable à ce moment, la migration de l'eau contenue
dans le pain s'arrêtera au niveau de la croûte et rendra celle-ci molle. C'est alors que l'on
dit que le pain ressue.
Pâtes alimentaires
Introduction
Définition On entend par pâtes alimentaires les préparations obtenues par le pétrissage
sans fermentation des semoules ou farines de blé, et de l’eau dans les proportions
moyennes de 34 parties de semoules ou farines pour 6 à 10 parties d’eau. Le pétrissage
est effectué soit à froid, soit à chaud, avec ou sans adjonction d’autres substances
autorisées par les lois destinées à modifier soit la composition, soit le goût, soit l’aspect.
En Algérie et en France, seul pouvant porter la dénomination de pâtes alimentaires, les
produits prêts à l’emploi culinaire, préparés par pétrissage, sans fermentation, de
semoule de blé dur additionnée d’eau potable et soumise à des traitements physiques
appropriés tels que : tréfilage, laminage, et séchage leurs donnant l’aspect consacré par
les usagés (Vierling, 2003).
- Pâtes pressée : comporte deux types les pates long et les pates coupée.
- Pâtes laminées : Ces pates passent entre deux cylindres de la minoire qu’il
introduise en feuille large et mince, en suite elles sont coupées selon la forme
désirée par estompage.
Selon la composition : On trouve les pates spéciaux ; Pâte aux tomates, Pâte aux
œufs, Pâte au lait, Pâte au gluten
IV.4.1. Hydratation
IV.4.2. Malaxage
Après avoir hydraté notre produit, il est ensuite malaxé pendant environ 15 min à l’aide
d’un malaxeur afin de bien incorporer l’eau dans le produit (semoule) de manière à
obtenir des grumeaux de différents tailles toute en laissant au niveau de la presse un
vide permettant de réduire l’oxydation des pigments caroténoïdes donnant aux pâtes
une mauvaise couleur et d’autre part empêcher la formation de bulles d’air qui
dégradent la qualité des pâtes (pâte de texture collante) (Smith et Hui, 2004).
IV.4.3. Extrusion
Après le malaxage de la semoule, le mélange obtenu est extrudé et passe à travers une
matrice qui permet d’exercer une pression sur le produit induisant l’élévation de la
température et la formation d’un réseau de gluten dans la pâte ce qui la rend élastique
et translucide et afin d’éviter la dénaturation de se réseaux gluténique en cas d’une
grande élévation de température la matrice est munie d’un système de refroidissement
à circulation d’eau (Smith et Hui, 2004).
IV.4.4. Séchage
Une fois les pâtes formées, elles sont transportées dans une chambre de séchage
permettant aux pâtes de bien séchées grâce aux procédés de température élevée
pendant environ 12h d’où ce séchage permet d’améliorer la qualité organoleptique et
de réduire les contaminations bactériennes mais d’autre part il réduit la valeur
nutritionnelle des pâtes qui se traduit par un déficit en lysine (HUI, 2008).
IV.5.1. Pour les pâtes courtes : pétrir la pâte, la former à travers une filière, la couper
et la sécher par passage dans un trabatto pour le pré-séchage suivi d'un séchoir à
tapis ou rotatif.
IV.5.2. Pour les pâtes longues : (coudes, coquilles, coquillettes) pétrir la pâte, former le
spaghetti à travers une filière, étendre chaque brin à cheval sur des cannes
horizontales qui sont mises en séchoir.
Les choix technologiques sont liés aux produits finis et à la taille de l'unité.
oxydative ainsi que les dommages pouvant subvenir lors de la livraison ou stockage (Karel
et al., 2000).
Coloration : Les défauts de la couleur peut apparaitre dans le cas des grains
germé ; des grains riche en caroténoïdes, en cas d’un séchage rapides ou bien
un mauvais malaxage.
Piqûres : Il existe trois sortes de piqures : les blanches qui sont le résultat d’une
hydratation insuffisante lors de la pastification ; les brunes, qui témoignent
d’une contamination des semoules par des particules de son ; et les noires, qui
proviennent généralement des blés ergotés ou mouchetés non éliminés lors de
la mouture (Feillet, 2000).
Gerçures : Ce sont des brisures (fêlures) qui apparaissent dans les pâtes sèches
suite à un mauvais séchage.
Introduction
Le mot « fruit » a deux définitions, selon qu’on l’utilise dans le contexte de la cuisine ou
dans celui de la science botanique. Du point de vue de la botanique, le fruit est le résultat
de la transformation de l’ovaire après la fécondation des ovules, dont le rôle est de
protéger les graines (F.O.D, 2014).
De nombreux fruits botaniques ne sont pas comestibles et peuvent même être toxiques.
Du point de vue culinaire, le terme « fruit » désigne la partie des plantes qui est à la fois
comestible, de gout agréable, généralement consommé crue et apte à faire partie de
plats sucrés et de desserts, comme le sont les fraises, les pêches ou les prunes.
On considère que sont des légumes les produits consommés en plats salés ; hors
d’œuvre ; plats d’accompagnement des aliments protéiques et salades.
Les légumes apportent vitamines ; sels minéraux, amidon, fibres et eau. La plupart de
légumes sont saisonniers mais avec les échanges internationaux et les procédés de
conservations efficaces, il est possible de trouver des légumes frais et variés toute
l’année (F.O.D, 2014).
Les légumes peuvent être classés selon la partie de la plante qui est consommée. Il existe
plusieurs catégories, il y a :
• Tiges : cèleri, chou-rave, tige d’asperge, etc (Burden & Wills, 1992).
Selon la saveur ; Les fruits et les légumes apportent une multitude de saveurs aux
papilles gustatives. Toutefois, ils ont tous un gout différent. Il est donc possible de les
classifier selon les quatre saveurs de base, soit les saveurs sucrées, salée, amère et acide.
Pratiquement tous les fruits se classent dans la catégorie « sucrée », par exemple les
pommes, les framboises, les fraises, les pêches et les poires.
Il est plutôt rare de trouver des fruits ou des légumes salés à l’état naturel. Souvent,
c’est à la suite de procédés de transformation d’aliments qu’on ajoute du sel aux fruits
et aux légumes afin d’augmenter leur durée de conservation (comme dans le cas, par
exemple, des légumes en conserve). L’olive est un fruit amer et cette saveur est certes
l’une des moins appréciées. D’autres fruits et légumes, comme le cèleri, l’asperge, le
pamplemousse, la roquette et la chicorée, ont un gout légèrement amer. D’autres
encore, comme le citron, la lime, la grenade et la tomate, sont plutôt acides. Finalement,
les fruits et les légumes peuvent contenir plus d’une seule saveur, même si l’une d’entre
elles prend parfois le dessus sur une autre. Par exemple, la tomate a un gout à la fois
sucré et acide (F.O.D, 2014).
Les fruits et les légumes sont réputés « bons pour la santé ». En effet, ils contiennent
une multitude de vitamines et minéraux, mais aussi de glucides et de fibres, ainsi qu’une
quantité importante d’eau. Certains sont aussi riches en antioxydants et peuvent avoir
des effets bénéfiques dans le cas de certaines maladies chroniques (les maladies
cardiovasculaires, par exemple). De plus, ils sont en général faibles en gras et peu
caloriques. Pour toutes ces raisons, les fruits et les légumes font partie intégrante d’une
saine alimentation (Guy et al., 2002).
V.5.1. Glucides complexes : Les racines, les tubercules et les bulbes sont plus riches en
glucides que les tiges, les fruits et les fleurs. Les glucides complexes, comme l’amidon,
contiennent plusieurs sucres simples dans la même molécule. L’amidon sert de réserve
énergétique à la plante. C’est aussi un glucide essentiel pour la consommation humaine.
En effet, l’amidon est constitué de plusieurs unités de glucose qui, lui, est le principal
carburant dont les cellules humaines peuvent extraire de l’énergie. Vu la structure plus
complexe de l’amidon, sa digestion par les humains demande un travail plus long et plus
ardu. Les légumes qui contiennent de l’amidon en bonne quantité sont la pomme de
terre, la patate douce (ou sucrée), les petits pois et le maïs (Lepatre, 1988).
V.5.3. Fibres : Contrairement à ce que la majorité des gens croient, la plupart des fruits
et légumes constituent une grande source de fibres solubles et insolubles qui facilitent
notamment le transit intestinal. Comme les vitamines et les minéraux, les fibres se
retrouvent surtout dans la pelure des fruits et des légumes, et il est donc important de
consommer cette partie de l’aliment si possible (Tirilly et Bourgeois, 1999).
V.5.4. Matière grasse : La majorité des fruits et des légumes sont pauvres en matières
grasses (moins d’un gramme par portion de 125 ml (1 /2 tasse). Font exception l’olive et
l’avocat. Cela dit, les gras contenus dans les olives et les avocats sont des acides gras
mono-insaturés, c’est-à-dire que ce ne sont pas des gras dommageables pour la santé ;
au contraire, ils sont bénéfiques pour la santé cardiovasculaire (Lepatre, 1988).
V.6.1. Physiologie des légumes : Les végétaux verts en cours de croissance utilisent
l’énergie que leur fournit la lumière solaire captée par leur feuille pour fabriquer des
sucres en combinant les gaz carboniques de l’air avec l’eau qu’ils puisent dans le sol par
leur racine : c’est la photosynthèse.
La plante emmagasine les sucres tels quels, ou bien elle les combine en chaînes longues
pour former de l’amidon. Les sucres et amidons (hydrates de carbones) sont
emmagasinés dans diverses parties de la plante et utilisés par la suite pour fournir de
l’énergie nécessaire à la poursuite de la croissance et à la reproduction (Guy et al., 2002 ;
Lepatre, 1988).
V.6.2. Détériorations physiologiques : après récolte Après cueillette, les processus vitaux
des produits frais se poursuivent, ils subissent un processus de vieillissement
rapidement suivi de décomposition. Le taux de pertes augmente sous l’effet de la
température élevée, la faible humidité atmosphérique, les lésions physiques et
contaminations. L’ensemble du métabolisme, entraîne des changements de coloration
de la peau, un ramollissement dû à la dégradation des composés pectiques insolubles
en produits solubles. Les principaux processus sont ; la respiration et la transpiration.
V.6.2.1. Respiration : C'est le processus par lequel les plantes absorbent de l’oxygène et
rejettent du gaz carbonique. L’oxygène de l’air décompose les hydrates de carbone
(substrats de réserve) de la plante en gaz carbonique et en eau, cette réaction produit
de l’énergie sous forme de dégagement de chaleur. La carotte dégage beaucoup plus
de chaleur que les fruits et légumes « feuilles », et elle est très sensible au flétrissement.
Le tubercule de pomme de terre, perd de l’eau par transpiration sous forme de vapeur
dès qu’il est extrait de la terre, il tend à se flétrir et perdre du poids, l’intensité
respiratoire croit avec la température (Bimbenet et al., 2002).
V.6.2.2. Transpiration ou perte d’eau : La plupart des produits frais récoltés contiennent
65 à 95 % d’eau. Elle est absorbée dans le sol sous forme liquide par les racines, passe
dans les tiges et se dégage sous forme de vapeur d’eau, par les parties aériennes (des
feuilles). Ce passage de l’eau s’appelle « courant de transpiration ». Il maintient la teneur
en eau élevée de la plante et la pression ainsi créée contribue à la soutenir. Les produits
frais continuent à perdre de l’eau après récolte (lors de la transpiration) ce qui entraîne
une rétraction et une diminution de poids. Les légumes racines sont très sensibles aux
pertes d’eau, ils doivent être débarrassés de leurs feuilles. Leur sensibilité dépend aussi
du stade de récolte ; plus ils sont récoltés précocement, plus ils sont sensibles au
flétrissement (carotte : très sensible et courgette : sensible) (Bimbenet et al., 2002).
Les fruits sont très fragiles, ils doivent être manipulés avec précaution. La température
de stockage se situe entre +6 °C et +8 °C, sauf pour les bananes et les ananas qui doivent
être conservés dans un local frais et aéré à une température de +15 °C maximum. Il faut
retirer tous les fruits tachés ou abîmés.
Pour la fabrication des conserves de fruits ou de légumes, les procédés suivants sont
admis :
a. Cuisson
b. Surgélation.
c. Conserve des fruits à taux d'humidité élevé et de fruits à taux d'humidité
intermédiaire
d. Séchage.
e. Fermentation.
La plupart des fruits sont lavés et essuyés. Insister pour les agrumes qui sont souvent
traités avec un produit chimique (exemple : diphényle). D’autres fruits sont épluchés et
quelquefois citronnés pour éviter leur oxydation (exemple : banane, poire, pomme,
avocat…).
Les noix, noisettes, sont décortiquées avant d’être parfois mondées. Equeuter les
fraises après les avoir lavées afin qu’elles ne se gorgent pas d’eau. Les agrumes sont
pelés à vif et levés en cellules ; les zestes soigneusement débarrassés de la partie Il ne
faut jamais utiliser la peau des fruits traités par un procédé chimique.
Les fruits et les légumes contenant des caroténoïdes (couleur orange) sont relativement
résistants à la chaleur. Cependant, une trop longue cuisson peut ternir leur couleur. Une
cuisson courte ne fait pas que préserver la couleur, elle conserve aussi vitamines et
saveurs.
Les fruits et les légumes contenant des flavones (couleur blanche) devraient être cuits
pendant une courte durée (à la vapeur, par exemple) pour conserver leur couleur, leur
saveur et les nutriments qu’ils renferment. Une trop longue cuisson transformera leurs
pigments blancs en une couleur jaunâtre ou grise.
Les fruits et les légumes contenant des anthocyanines (couleur rouge-bleu) doivent être
cuits en peu de temps. Ce pigment étant hydrosoluble, une longue cuisson dans l’eau
entrainera une perte de couleur. Il est donc aussi recommandé de n’utiliser que très peu
d’eau (Albagnane et al., 2002).
Les fruits et les légumes contenant de la chlorophylle (couleur verte) doivent être
soumis à la chaleur le moins longtemps possible. Ils seront donc tendres, mais encore
croquants. Une cuisson à la vapeur est à privilégier puisque la cuisson est courte, ce qui
permet de conserver les nutriments et de ne pas briser la structure du fruit ou du légume
(Board, 1989).
Pour une conservation par le froid il faut passer par les étapes suivantes :
La composition de l’atmosphère ambiante : est contrôlée pour éviter les excès de CO2
qui provoque le brunissement et la fermentation (carottes) ainsi que l’excès d’éthylène
qui accélère la maturation des fruits (pommes) (Burden et Will, 1992).
Avant la commercialisation des fruits non murs entreposées par réfrigération, ces
derniers subissent une maturation complémentaire artificielle dans une atmosphère
riche en O2 et enrichie en éthylène à température ≥ 10°c (Vierling , 2003) .
Le lavage : se fait de deux façons : soit par aspersion, soit par trempage
Université TAHRI Mohamed- Béchar
Technologie des fruits et des légumes 51
Le pelage : est nécessaire pour les légumes racine ; car la pelure n’est pas vraiment
comestible.
b/ Blanchiment
d/ Jutage: La plupart des légumes sont additionnés d'un liquide de recouvrement qui a
plusieurs rôles:
Une fois bien étiquetées, les boîtes sont stockées et acheminées vers les marchés
d’alimentation (Guy et al., 2002).
Figure 14 : Diagramme des étapes de préparation d’une conserve des légumes par
appertisation (Booklet, 2009)
Les légumes et les fruits congelés sont légèrement transformés (non bouillis) et
rapidement surgelés afin de conserver autant que possible les propriétés originales. Ils
décongèlent rapidement et sont parfaits pour le contrôle des portions.
Pour les légumes, les produits de première qualité sont préférés. Les légumes courants
sont les haricots verts, les pois, le maïs (sucré), le brocoli, le chou-fleur et les épinards,
ainsi que leurs mélanges. Les pommes de terre congelées sans pré-ébullition font
également partie de cette catégorie. Les pommes de terre congelées pour les frites, etc.
sont exclues. Les fruits congelés courants sont tous les fruits rouges (généralement
entiers), les pommes (tranches ou en cubes), les abricots / les pêches (en moitiés ou en
tranches) (Booklet, 2009).
V.7.8. Conserve des fruits à taux d'humidité élevé et de fruits à taux d'humidité
intermédiaire
Pour obtenir des fruits à taux d'humidité élevé et de fruits à taux d'humidité
intermédiaire, après la phase d’équilibration de la méthode d’infusion sèche, on sépare
le jus des fruits qui sont partiellement déshydratés.
Les taux d’humidité finaux sont très variables selon les fruits. Ils varient habituellement
de 15 à 50 pour cent d’eau par rapport au poids et de 0,65 à 0,90 aw . Ces produits sont
stables sans réfrigération ni traitement thermique pendant un an et peuvent être
consommés «tels quels» sans réhydratation. Sinon, leur propre jus sucré peut être
stocké sans réfrigération pendant 3 à 8 mois selon le type de fruits. Il peut être utilisé
comme sirop de table de qualité supérieure ou pour la production de parfums naturels
(Bimbenet, 2002).
Pour réduire l’aw à la valeur désirée, on dissout une quantité suffisante d’humectant
(c’est-à-dire de sucre) dans de l’eau (infusion humide) ou on l’ajoute aux fruits (infusion
sèche).
Le séchage simple s’applique aux légumes et fruits non sucrés. Associé au fumage, on
l’utilise aussi pour la viande et le poisson. L’agent de séchage est l’air, généralement
chauffé par le soleil ou parfois par un feu de bois. Cette technologie traditionnelle est la
base sur laquelle le CEAS (Centre Ecologique Albert Schweitzer) aide depuis huit ans les
paysans et paysannes à s’approprier les techniques1 complémentaires nécessaires au
séchage des fruits sucrés. Le sucre dilué est un facteur de fermentation et de pourriture
des fruits frais, mais une fois concentré par le séchage, il devient un facteur de
conservation : un milieu contenant plus de 40 % de sucre ne peut plus fermenter et un
fruit sec contient jusqu’à 80 % de sucre ( F.O.A., 2010).
• l’énergie thermique (ni trop, ni trop peu) qui provoque l’évaporation de l’eau.
a capacité de l’air environnant à absorber la vapeur d’eau dégagée par le produit (d’où
la difficulté d'assurer un bon séchage en saison humide car l’air est déjà saturé);
• la vitesse idéale de l’air au niveau du produit de manière à accélérer l’entraînement de
la vapeur d’eau : il faut sécher rapidement pour éviter le pourrissement du produit mais
pas trop vite pour éviter la formation d’une croûte ;
• les caractéristiques du produit frais : on ne sèche pas un poisson gras comme on sèche
un fruit ou un légume ;
• la qualité du produit frais à sécher en amont (approvisionnement, tri, prétraitements)
puis du produit séché en aval (conditionnement, stockage, chaîne de distribution)
(F.A.O, 2010).
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