NOM & Prénom : ....................................................... Lycée « Martyrs ZENACHE » – 1000 lgts.
(Bejaia)
Classe : 1ème A.S / S.T. ...... – Groupe : ....... Année scolaire : 2021 / 2022
Devoir du 2e trimestre
matière : Français
Texte :
Assia DJEBAR, gardienne de la langue française.
Dans votre livre « Le blanc de l’Algérie », il y a beaucoup de références à la langue. Quel est
le rôle de chaque langue dans un monde marqué par une telle fragmentation des nations ?
Je suis née en Algérie, en 1937 c’était une colonie française. Mon père était professeur de français. C’était un
Algérien, il parlait arabe à la maison, tout en étant professeur. Au début, nous vivions dans un petit village
perdu dans les montagnes. Nous apprenions, parlions et écrivions français à l’école mais à la maison,
comme ma mère parlait arabe, nous parlions arabe.
Qu’est-il arrivé à la langue arabe en Algérie après la libération ?
En Algérie, ils ont enseigné l’arabe, mais tout en continuant à apprendre le français. Pourquoi ? parce
qu’après tout, le gouvernement s’est rendu compte que l’arabe oral était une langue vernaculaire, utilisée
dans les cafés et dans la rue. L’arabe littéraire était une langue qu’on pouvait utiliser pour communiquer
avec d’autres nations arabes, tandis que le français était une langue pour le reste du monde.
Mais le gouvernement, après l’indépendance, aurait pu choisir n’importe quelle deuxième
langue à enseigner en Algérie. Pourquoi le français ?
Parce que le français était la langue qui avait été enseignée dans les écoles et les gens y étaient habitués.
Comme mon père par exemple, il parlait en arabe avec ses amis mais il achetait des journaux français.
La langue de Molière, est-elle la seule langue avec laquelle vous écrivez ?
Oh, oui ! Mon arabe est bien plus primitif, basique. À mon époque, il y avait encore une certaine élite mu-
sulmane, mais dont les membres envoyaient leurs enfants dans des écoles françaises pour qu’ils deviennent
médecins ou professeurs. Aujourd’hui, les écoles commencent à enseigner l’arabe populaire en plus de
l’arabe littéraire, le fossé entre les deux est donc en train de s’amenuiser.
D. ANDELMAN et Ch. PUDLOWSKI, 8 février 2012,
WORLD POLICY Journal
Questions :
I. Compréhension de l’écrit : (14 pts.)
1. Le texte que vous venez de lire est : (soulignez la bonne réponse, puis justifiez-la)
a. une pièce théâtrale b. une interview c. un conte (0,5 pt.)
Justification :.......................................................................................................................................... (01 pt.)
2. Relevez, dans le texte, quatre (04) mots appartenant au champ lexical de « langue ». (02 pts.)
................................................................................................................................................................................
3. Dégagez du texte une interrogation totale et une interrogation partielle : (02 pts.)
Interrogation totale .....................................................................................................................................
Interrogation partielle ................................................................................................................................
4. Répondez par vrai ou faux. Si l’information est fausse, relevez, dans le texte, la bonne réponse.
a. Le père de Assia Djebar ne parlait qu’en français. .......... (01 pt.)
............................................................................................................................................................................
b. Le français est enseigné après l’indépendance. .......... (01 pt.)
............................................................................................................................................................................
c. La deuxième langue enseignée en Algérie, après l’indépendance, est l’anglais. .......... (01 pt.)
............................................................................................................................................................................
d. Assia Djebar maitrise parfaitement l’arabe. .......... (01 pt.)
............................................................................................................................................................................
5. D’après Assia Djebar, pourquoi les Algériens riches choisissaient d’étudier en français ? (01 pt.)
............................................................................................................................................................................
6. Dites à qui renvoient les pronoms soulignés dans le texte. (1,5 pt.)
. nous ......................................... . on ......................................... . il .........................................
7. Réécrivez l’énoncé ci-dessous au discours indirect.
Assia Djebar a dit : « Je suis née en Algérie, en 1937 c’était une colonie française. » (02 pts.)
............................................................................................................................................................................
II. Production écrite : (06 pts.)
Complétez le texte ci-dessous par les phrases suivantes afin qu’il soit cohérent :
Liberté - Qu’est-ce qui vous inspire - Ma femme et ma meilleure amie –
Toute la journée, et la nuit – Pourquoi écrivez-vous - Si vous n’étiez pas écrivain
Alors que son dernier roman, «Le voleur d’ombres» devrait figurer au top des meilleures ventes tout l'été,
Marc Levy nous confie ses secrets.
Journaliste : A quelle heure écrivez-vous ?
M. LEVY : .......................................................................................
Journaliste : ..................................................................................?
M. LEVY : Les gens, les petites choses de la vie, la musique.
Journaliste : Qui est votre premier lecteur ?
M. LEVY : .......................................................................................
Journaliste : ...................................................................................?
M. LEVY : C’est devenu un besoin, un plaisir.
Journaliste : ...................................................................................?
M. LEVY : Je ne l’ai pas toujours été, j’espère avant tout être le père de mes enfants, le mari de ma femme
et l’ami de mes amis.
Journaliste : Quel est votre mot préféré ?
M. LEVY : ........................................................................................
Journaliste : L’endroit parfait pour écrire ?
M. LEVY : A mon bureau, j’imagine.
Paris Match, 09/07/2010