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08 Mars - Devoir - Les Poules Débarquent en Ville

La tendance d'élever des poules en ville gagne du terrain en France. De nombreux citadins achètent des poules et des abris pour avoir des œufs frais, par souci écologique ou pour le plaisir. Cet élevage se développe principalement autour de Paris et sur Internet.

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La tendance d'élever des poules en ville gagne du terrain en France. De nombreux citadins achètent des poules et des abris pour avoir des œufs frais, par souci écologique ou pour le plaisir. Cet élevage se développe principalement autour de Paris et sur Internet.

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Les poules débarquent en ville

Elever un gallinacé sur son balcon permet de disposer d'oeufs frais et sains toute l'année.

L’élevage de gallinacé en ville gagne du terrain. AFP/SAID KHATIB

Claire est une Parisienne qui a bien de la chance. Non contente d'habiter un rez-de-chaussée avec cour
privative et jardin derrière la butte Montmartre, la jeune femme a le privilège, chaque matin, de pouvoir
récolter un oeuf frais au saut du lit. Car depuis six mois, elle est l'heureuse propriétaire d'une poule
naine. "J'avais envie d'un retour à la nature, explique-t-elle. Et puis cela me rappelle mon enfance." Ses
voisins n'ont pas tiqué. Au contraire. "Leurs enfants sont ravis de nous rendre visite !", se réjouit-elle.

Avec sa poule en plein Paris, Claire passe encore pour une originale. Mais pour combien de temps ?
L'élevage de gallinacés en ville gagne du terrain. Les jardineries Truffaut ont vendu plus de 20 000 poussins
et poules pondeuses ou d'ornement à des particuliers en 2011. "L'activité basse-cour a augmenté de plus de
50 % cette année", précise Pierre-Alain Oudart, chef de produit. "Elle connaît un grand succès dans tous nos
magasins en zone périurbaine." Cela se confirme à Toulouse, Aubagne et Amiens, mais également autour de
la capitale, d'Herblay (95) aux abords du Stade de France, à Saint-Denis (93).

En deux ans d'existence, l'entreprise alsacienne Eco-poules a écoulé suffisamment de poulaillers en kit pour
abriter 30 000 gallinacés : "Nous nous attendions à toucher des milieux plus ruraux", observe Stanislas de
Beaumont, son fondateur. "Mais c'est en ceinture parisienne que nous avons le plus de clients. Et 80 % de
nos ventes se réalisent sur Internet."

De fait, sur le Web, on voit fleurir les échanges d'accros de la crête, soucieux d'offrir un habitat cosy à
Poupoule (200 euros pièce en moyenne). Et les fabricants d'abris rivalisent d'idées pour se distinguer sur un
marché concurrentiel où dominent les produits à bas coût importés d'Asie. L'argument économique ne
semble pas prioritaire : produire des oeufs moins cher sur son balcon qu'en batterie relèverait de l'exploit. En
général, écologie et retour au naturel sont mis en avant.

MÊME LES CRÉATIFS S'Y METTENT

Ainsi, Eco-poules vante ses structures en bois local et renouvelable et promeut l'appétit féroce des bêtes à
plumes pour les restes de cuisine. "Une poule peut consommer jusqu'à 200 kg par an de déchets organiques.
Or, la loi Grenelle 1 va imposer de les recycler à 45 % en 2015", n'hésite pas à avancer Stanislas de
Beaumont. Les fientes, elles, peuvent même enrichir l'engrais du potager...

D'autres, malins, parient aussi sur le design, comme Pousse Créative, la jeune société qui a fourni à Claire le
petit habitat esthétique et éco-conçu où niche son gallinacé. Une cabane dont on peut choisir la couleur, avec
un espace grillagé pour s'ébattre, une jardinière sur le toit où planter fleurs et aromatiques pour l'aspect
campagne en ville, et dont l'entretien est facilité par un tiroir amovible. "Un peu de litière, un nettoyage par
semaine et il n'y a pas d'odeurs", assure Claire.

Même les créatifs s'y mettent. En novembre, à Nantes, le projet de prospective urbaine baptisé Les
Ekovores, imaginé par deux designers industriels autour de la production alimentaire locale, a placé un
poulailler détonnant place Graslin...

Crainte de la malbouffe, rejet des élevages industriels, souci pédagogique ou simple compagnie : ce qui
pousse jeunes parents et retraités à craquer pour la cocotte n'est guère différent en France et aux Etats-Unis,
où la tendance est née.

Contre toute attente, New York, Seattle, Chicago et Los Angeles ont été pionnières dans l'autorisation des
poules en ville, et le mouvement s'étend. A Montréal, un Collectif en aménagement paysager et en
agriculture urbaine durable (CRAPAUD) a lancé en 2010 une pétition pour lever l'interdiction de l'élevage
citadin... En France, certains règlements municipaux ou de copropriété peuvent poser leur veto. Mais, de
manière générale, les poules en petit nombre sont considérées comme des animaux domestiques, au même
titre que les hamsters.

Michel Audureau, grand connaisseur et auteur de Et si j'élevais une poule, à paraître aux éditions Terre
Vivante en janvier 2012, conseille toutefois de bannir le coq et ses tonitruants réveils (la poule n'en a pas
besoin pour pondre). Puis de veiller au bien-être animal. "Une poule a besoin de picorer, il lui faut de la
terre et un minimum de surface. Difficile donc de l'installer sur un balcon, d'autant qu'elles sont sensibles
au froid." Les amateurs d'oeufs choisiront une poule rousse ou une marans et, pour des coques bien dures,
lui serviront des céréales. Quand on veille au grain, Poupoule le rend bien !

Répondez aux questions

1. Le sujet de ce texte est:

a. L'amour des citadins pour les poules

b. L'invasion des villes par les poules

c. La nouvelle tendance d'élever des poules en ville

d. Les règles à observer pour élever des poules

2. En dehors de Paris, dans quelles villes observe-t-on ce phénomène ?

...............................................................................................................

3. Qui sont les acheteurs de poules et d'abris?

................................................................................................................

4. Comment s'effectuent plus de trois quart des ventes?

5. Quels sont les arguments des fabricants d'abris pour les vendre ? Cochez la (les) réponse(s) possible(s).

a. Avoir des œufs moins chers

b. Le retour à la nature

c. Recycler les déchets organiques

d. Faire des engrais avec les fientes

6. Relevez deux mots qui caractérisent des abris.

7. Quelles sont les raisons données par les acheteurs ? Relevez les mots du texte.

8. Où cette tendance est-elle née ?

9. Quels sont les conseils donnés pour réussir cet élevage?

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