Les Principes Utilisés Pour Toute Étude Dynamique
Les Principes Utilisés Pour Toute Étude Dynamique
2
*
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æ@@æ
Le cours de dynamique a pour objectif de lier les mouvements des corps (les effets), les
actions qui provoquent ces mouvements (/es causes ou efforts) et les notions de masse ou
d'inertie (la matière). La modélisation des actions mécaniques et des mouvements de
solides est supposée acquise par les étudiants.
Sur des mécanismes, comme la pompe à arbre creux (cf. le texte de TD), t est possible
d'expliquer en quoi l'étude des phénomènes dynamiques est incontournable pour aborder
certains problèmes spécifiques de conception ou de fonctionnement :
Masses excentrées en
lnertie des pièces rotation autour de I'axe
en mouvements balourd
variables
Efforts variables
Masses déformables en appliqués (ressort,
mouvement : risques pression)
d'" affolement > du
ressort,...
Puisque la finalité de ce cours est de définir les lois qui régissent le comportement
dynamique des pièces d'un mécanisme et que les pièces 3D peuvent être de formes
quelconques plus ou moins complexes, il s'ensuit à priori quc lcs calculs risquent d'être
compliqués.
Néanmoins, en mécanique, on peut admettre I'idée simple que les principes physiques
(ou comportemenr) des matériaux ne sont pas très différents lorsqu'ils sont étudiés sur la totalité
ou sur une fraction seulement du système. Les actions de pesanteur, par exemple, agissent
de façon diffuse dans la matière selon le même principe dans chaque partie d'un corps. Une
ciemi-pièce subit ies aciions cie pesanieur cie ia même iaçorr que ia pièce coinpiète (ci'aiiieurs,
dans le vide les deux corps chuteraient à Ia même vitesse).
Remaroue : ce genre de raisonnement, s'il paraît assez naturel ou intuitif, doit être vérifié expérimentalement
I pour être validé. On montrera qu'il fonctionne bien lorsqu'il fait intervenir des grandeurs extensives (c'est-
I aair" qui s'ajautent torsqu'an ajoute de Ia massd.Une fois les lois établies pour des corps de forme complexe ou
I
des mouvements variés, ettes doivent être vatidées par t'expérience.
A la limite, le système peut être observé à deux échelles @escription globate et locale) : on
partage la matière d'une pièce en volumes beaucoup plus petits. A condition que la matière
puisse être considérée comme continue à ces deux échelles, les principes de la Mécaniquc
devraient s'appliquer de la même manière, seules les écritures doivent être adaptées 1en
mathématiques, cêsf la continuité qui confère de bonnes propriétés aux opérateurs de calculs). Le
comportement à l'échelle globale de la structure n'est que le comportement local " filtré ou
moyenné " au travers de la matière et de la forme de la pièce.
Ainsi, I'arbre-moteur I de la pompe, de forme complexe et réalisé en plusieurs pièces,
peut-il être considéré comme un assemblage continu d'éléments de volume plus petits
appelés éléments de voiume éiémentaires. Lorsqu'on aciopie une cjescripiion géométrique
des points du corps, en faisant référence à des coordonnées cartésiennes x, y eI z mesurées
dans un repère orthonormé, il est naturel de décomposer le corps en petits cubes de côtés
dx, dy el dz ç" d ", comme division, indique qu'il s'agit de fractions d'une des longueurs x, y ou z du corps).
Les principes de mécaniques resteront donc vrais à ces deux échelles voisines, il s'agit
simplement d'adapter les notations. Ainsi, au niveau local, une relation vectoriel simple régit
le mouvement 1dÉ=dm i1tWn1 '. relation entre le mouvement d'un point ou son accélération d t'action
mécanique dF supportée et ta masse dfl. On montrera alors qu'au niveau global du mécanisme, le
mouvement de I'arbre par rapport au carter de pompe sera régit par la notion de torseur
dynamique ou quantité d'accélération, c'est-à-dire par les notions de résultantes et de
Cours-dyn-EPU-M33-I0.ttoc 4 D'Mertz
moments des actions mécaniques. Le passage de la description locale à la description
globale se fera, de façon très naturelle et simple, en généralisant la notion de somme par la
notion d'intégrales de masse @our tes grandeurs extensives, qui s'ajoutent lorsqu'on ajoute de ta
matière, comme pair exemple tes quantités d'accétération : produit Om i1fWnl). Dans cette approche, la
notion de masse sera aussi naturellement complétée ou remplacée par celle d'inertie @atrice
d'inertie)dans pour les pièces rigides.
Si cette formulation peut sembler dans un premier temps plus complexe, on montrera
que les calculs explicites d'intégrales gommes correspondant aux ajouts de matière)sont souvent
inutiles à condition d'avoir un bon sens pratique et une bonne connaissance de la
mécanique. On verra en particulier qu'utiliser la notion de centre de gravité et introduire la
propriété de rigidité d'un solide permettent de simplifier considérablement les écritures @ans
le cas d'un corps rigide, le champ des vifesses à des propriéfés très particulières et ne dépend que de deux
vecteurs : le vecteur rotation du solide et Ie vecteur vitesse d'un des points quelconques du solide).
Au final, ce type de modélisation n'a d'intérêt que parce que les lois élémentaires de la
dynamique @elles introduites à |échile tocale) peuvent être identifiées simplement à l'échelle
ordinaire de la mécanique sur des corps 3D particuliers mais représentatifs de l'élément de
vOlume @orps dits " ponctuels " ou équivalent à des corps 1D).
A noter aussi que les idées, ou I'approche, qui viennent d'être présentées pour le calcul
analytique des corps 3D, président aussi à la conception de codes de calculs en CAO
(sotidworks, Catia,...): le logiciel décompose en effet les corps en éléments plus petits sur
lesquels il vérifie I'application des principes de la mécanique (en particulier la conservation de
l'énergie-puissance ou les principes de la dynamique).
effisvsTEifE iTATER!çL
2.1. Le corps (( ponctuel >
L'Histoire de la Mécanique révèle que pour dégager les principes de la Mécanique, les
scientifiques se sont d'abord intéressés à deux types d'études :
Diamètre d
a Celle des mouvements des planètes S
autour de la terre @vant même de considérer
leur mouvement autour du soleil),
i T
Lune
L
a Celle de la chute libre de corps simples
(des billes) dans le champ de pesanteur de la terre ou celle des mouvements de
pendules composés de billes suspendues à un lil (voir les travaux de GatiÉe).
A l'échelle d'observation, ces corps simples sont de tailles petites (d) devant les distances
parcourues ou devant les distances qui les séparenl ( avec Lrrd), aussi peuvent-ils être
assimilés à des points de matière. La mécanique du point matériel est ainsi I'une des
premières théories modélisée et étudiée expérimentalement.
Etant simple ftoire simptiste), cette théorie ne peut conduire qu'à des résultats partiels : elle
ne permet d'établir que la relation entre les actions mécaniques et le mouvement du
centre des corps ponctuels. Pour le mouvement d'une planète du système solaire, cela
signifie que I'on ne peut pas prendre en compte le mouvement de rotation propre d'une
planète autour de son centre.
Terre
directions connues i, ! et 2 qui forment une base
orthonormée directe b=(i,t,Z) (tes 3 directions pointent
"..
, ..Gnn
par exemple vers 3 étoiles " fixes " Iointaines connues). \',,
I pointe vers une
. Ces diverses quantités doivent rester " fixes " étoile " fixe "
Ce corps de référence doit être théoriquement indéformable (so!!dplgûp!!). Or dans I'univers, rien
n'est rigoureusement indéformable : les étoiles bougent toutes les unes par rapport aux autres dans le
temps, il n'y a pas de centre de I'univers puisqu'on ne connaît pas ses limites, tout corps se
déforme,...Pour les calculs, il suffit néanmoins que pendant toute la durée de l'étude, ce corps de
référence ne subisse aucune déformation ou alors qu'on les ignore tout simplement dans Ia théorie.
Le corps ponctuel devient alors un point matériel qui peut être délini de la laçon
suivante :
.ll représente une certaine position dans I'espace notée M(*,y,r) (ou tout simptement M)
caractérisée par le vecteur position
.ll définit, autour de cette position de I'espace, un volume de matière de taille négligée ou
ignorée @<<L), mais afiecié cj'une masse rroiée irr. La irtasse rl
nlesui'e ia quaiitité de
matière qui compose le corps ponctuel. Elle s'exprime en kilogramrrtes (kg).
Au paragraphe 3.1, on verra que, bien qu'elle nous soit devenue familière, la notion de
repère @u de sotide de référenee) pose d'autres problèmes en dynamique @uidoit introduire la notion
de repères dits galiléens).
On passera aussi sous silence le fait que l'utilisation de la notion de masse n'est évidente
que par un choix judicieux du système international d'unités qui permet de confondre les
notions de masse d'inertie ftée au fait qu'un solide à tendance à s'opposer à tout changement de
mouvement)et la notion de masse de gravité (quipermet de modéliser les actions de pesanteur).
Enfin, on peut aussi rappeler qu'en mécanique classique @ite Newtonienne), le temps est
absolu et s'écoule de façon identique et uniforme pour tous les observateurs. La notion de
repère de référence et de temps absolu constitue un référentiel.
Y1
dz
dy
2
dX
21
r Position M(x,y,z)
. Masse élémentaire dm
i1 . Volume élémentaire dV
Dans la suite du cours de Mécanique, un point matériel M d'un système (L) sera noté
" M,(E) " ou quelquefois " Me (E) ".
Le volume dV est élémentaire car il est d'un ordre de grandeur inférieur aux dimensions
de la struCture étudiéê @n note dV te votume élémentaire, le terme u d , servant à préciser qu'it s'agit
d'une division du volume totalV).
Pour un béton, le volume élémentaire a une taille d'environ 1Ocm de côté, seule façon de
considérer que les variables (masse volumique, ...,) puissent varier comme des fonctions
continues d'un élément au suivanl @n volume de 10 cm de côté, contient aléatoirement suffisamment de
gravier, de sable, de ciment, d'eau et d'air pour qu'on puisse ne pas le distinguer du voisin et considérer par
exemple que sa masse volumique est la mêqt1trt
1 ocm
dx=1 0cm
On note donc que le passage, avec I'hypothèse d'homogénéité, de la formule (a) à (b) pour
le milieu continu 3D correspond donc par analogie à la règle de factorisation @u distlbutiofl de
I'addition par rapport à la multiplication appliqué à (D)={Mr,Mz} .La même propriété existe donc
pour I'addition et pour I'lntégrale sur un système (E) quelconque.
On vérifie donc bien que lorsque la primitive d'une fonction est connue (ici, primitive de la
fonctionconstantep,les tailles de dx, dy et dz n'interviennent pas dans le calcul qui reste le même
pour un acier ou un béton, du moment que la fonction p soit continue.
Ce type de démonstration, par analoqie, même s'il laut parfois s'en méfier, sera
important par la suite pour permettre de bien comprendre la mise en place du formalisme
dans le cas général de systèmes complexes 3D.
Co u rs P U - M 3 3 - I 0. doc 8 D.Mertz
-dyn -E
Le choix de Ia description utilisée pour effectuer le repérage d'un
point matérid du solide aura une incidence directe sur la forme de
l'éEment de volume et sur le type de théorie qui sera développée.
Ainsi en Rdm, les milieux poutres étudiés sont caractérisés par une
longueur très grande devant les dimensions transversales. De loin ", la
"
poutre est donc essentiellement perçue comme une ligne ftgne moyenne).
Pour repérer un point matériel de cette ligne, il suffit donc de se
donner une coordonnée ('abscisse curvitigne s dans le cas d'un mitieu curviligne)
Pour reconstituer le volume du système matériel, il suffit alors de
définir la section droite de la poutre, perpendiculaire en chaque point à la
ligne moyenne, et de la déplacer le long de celle-ci en faisant varier son
abscrsse s.
Naturellement, par cette description, les éléments de volumes
élémentaires seront alors constitués de " tranches " de poutre Tablier
d'épaisseur ds et de section égale à la section droite. du pont
L'utilisation de ce formalisme conduit naturellement à I'adaptation
des écritures de la Rdm pour modéliser les efforts intérieurs (brseurs des
efforts de cohésion qui s'appliquent su une face du volume élémentaire, modélisation
adaptée de la notion de déformation, application des principes de la dynamique,...).
On appelle centre de gravité d'un solide (E) la position du barycentre G de tous les
points matériels P de (E) affectés de leur masse dm. Pour un système matériel continu,
sa position est définie par la relation ôG--L l'fpeOm où m,r,= IIIOr est la ' t€l',È1rr Mr€(r)
masse de (E).
i?
On décom ensuite le solide en lormes simples dont on connaît la position des centres de Gr, Gr'
LN L? (S, )
L3
L
tu
+ Lorsque l'on recherche la position du centre de gravité d'un système matériel (I), il est
intéressant d'analyser les svmétries matérielles de ce système @ymétries à Ia fois
géométriques et de répartition des masses - pour un corps homogène, ces deux symétries coincident).
Si le système (E) possède par exemple un axe ou un plan de symétrie matéridl4 le
centre de gravité du système se situe forcément sur cet élément de symétrie.
+ Toutes /es remarques faites dans ce paragraphe montrent trois approches
différentes du même problème :
S L'étude du système matériel le plus élémentaire possible, constitué de deux points matériels
seulement, permet de comprendre le modèle et d'envisager sa généralisation (par la méthode
ci'anaiogie).
b La généralisation, du cas élémentaire précédent, att milieu continu en remplaçant l'additbn
par une somme sur un nombre indénombrable d'éléments de volume. On utilise alors Ia notion
d'intégrales (somme de Rieman I,quiconduit aux équations anatytiques du probtème 3D.
III
N'l€(E)
C o ur s _clytt P U - M 3 3 - I 0. do c 10 D.Mertz.
-E
2.4. Svstème à mas se conservative
En mécanique classique, on suppose que la quantité de matière qui compose le système
reste constante au cours de l'étude. Son volume V ou sa forme sont par contre susceptibles
de varier. On parle de système à masse conservative :
Un système matériel (E) est dit à masse conservative si et seulement si, quel que
soit le sous-ensemble (e) du système matériel (E), quelle que soit la date t, la
masse ffi1ey du système matériel (e) est constante.
'hJ{F,' __L
t(r) J{r,[#].,
dm
Dans I'exe rcice 2, on a travaillé sur la f onction vectorielle .. position " î1n, t; = 06
déf inie,
à une date t, en un point courant P de (x). Les propriétés qui ont été obtenues restent
valables pour le calcul de l'intégrale de n'importe quelle autre fonction vectorielle you scataire)
f1e,t; fonction de la position P d'un point et de la date t. On peut donc énoncer la propriété
générale suivante valable en Mécanique classique :
[*[ltt,,.')].=11l[P],,'
+ Dans la suite du cours, la fonction i,( P,t) sera généralement remplacée par le vecteur position ou le
vecteur vitesse.
+ Pour un système à une masse constante, le lait de pouvoir intervertir I'opération de dérivation et celle
d'intégration conduit, dans le cours de dynamique, à des calculs plus simples des variations @u dérivées)
d'ttne intégrale de masse.
g.
ll nous reste maintenant à atteindre I'objectif du cours de dvnamique : établir les relations
mathématiques (ou /o/t entre ces actions mécaniques et les mouvements qu'ils provoquent
sur des mécanismes ou ensembles de solides 3D.
La découverte des lois, ou leur identification, sera d'abord rappelée dans le cas de corps
simples ponctuels. Leur généralisation aux corps 3D sera ensuite faite en suivant la
)A*^-^L-^ l,+^Ll:^ l^^^ l^^ ^^.^^'^^h^^ ^.AaAAan+a
UEll lctl t/l lti tilcltJllti tlcll lù lttù Pcl'I d.Vl aVl lçù Pl svsLlçl lLo.
Les difficultés expérimentales de mesure de l'espace et du temps sont une des raisons
qui ont poussé à étudier en priorité le mouvement de corps de formes simples assimilables à
des points et des actions simples (ta pesanteurl. Les premières expériences ont donc été
réalisées sur les mouvements de billes en chute libre, de billes sur des plans inclinés, de
projectiles, de pendules simples ou sur les mouvements relatifs des planètes du système
solaire. Seule la position du centre du corps était étudiée par rapport que constitue la terre.
Galilée (1s64-1642), par son étude des
mouvements de billes sur des plans inclinés
ou en chute libre, a ainsi contribué avant
Newton (1642-1727) à formuler le principe
d'inertie (cf. ci-après). Pourtant les moyens de
l'époque étaient bien limités. Pour la mesure
le temps, à part des horloges à
eau
(ctepsydres) pêu pratiques d'emploi et
peu
précises, les moyens manquaient. Galilée a
donc utilisé des clochettes qu'il cherchait à
disposer sur le parcours des billes de sorte
qu'elles tintaient à
intervalles de temps
réguliers (la cadence était estimée à t'oreillQ. Une
Cottrs-dyn-EPU-M33-l0.doc 1
mesure de l'écartement des clochettes permettait alors de vérifier que la distance parcourue
par la bille augmentait comme le carré de I'intervalle de temps (mouvement uniformément
aaussi été le premier avérilié, contre I'intuition courante, que des corps de
accéléré). Galilée
masses différentes tombaient en chute libre à la même vitesse @eut-être à partir du sommet de ta
tour de Pise ?). Galilée a inititié la méthode expérimentale dans les sciences mécaniques.
Huyghens (1629-1695), par la théorie du pendule et la définition de la force centrifuge, a été
le premier vrai représentant de I'esprit scientifique moderne. Newton a affiné la vérification
expérimentale de ces phénomènes par la mesure de chutes de billes dans des tubes à vide
et a été un des premiers à proposer le formalisme encore utilisé aujourd'hui.
On a ainsi pu dégager, après de longs tâtonnements, les trois principes suivants
clairement énoncés par Newton et validés par I'expérience dans le cadre de la Mécanique
classique (Newtonienne) :
R
Soit un corps (E) ponctuel placé au point M et de masse m. Soit e4tix le
0 M
glisseur résultant de toutes les actions mécaniques que lui applique son
environnement. ll exisle alors un repère Rs dit galiléen tel que, si on note i:(M,X/Rg)
son accélération mesurée par rapport à ce repère, on peut écrire :
Les mouvements sont des quantités relatives et les accélérations doivent donc être
mesurées par rapport à un repère d'observation particulier choisi. La description des actions
mécaniques, par contre est une notion absolue qui ne fait référence à aucun repère
particulier. Comme ces deux grandeurs sont liées par la seconde loi de Newton au travers de
la masse qui est aussi une grandeur absolue, la pure logique oblige la 2ndu loi de Newton de
postuler I'existence d'un référentiel particulier /dif qaliréen) dans lequel ce principe est
vrai. Par définition, le repère galiléen est donc celui dans lequel les principes de la
Cours_clyn-EPU-M33-l0.doc 13 D.Mertz
dynamiqUe Se vérifienl (cette définition peut paraître vague, mais elle suffira dans la pratique comme on va
le voir dans les paragraphes suivants).
Dans les siècles passés, la terre a incarné le repère naturel privilégié d'observation pour
les savants. Dans leur environnement immédiat, elle représentait pour eux la notion de
stabilité dans le temps. Toutes les premières mesures expérimentales relatives aux
mouvements ont donc été faites naturellement par rapport à la terre (utilisée comme repère
gatitéen). Ce n'est que dans un second temps, en appliquant les principes à diverses études
qui ont mis en défaut la nature galiléenne du repère terrestre, que la notion de repère
galiléen s'est aff inée @f. le paragraphe 3.1.2).
ces deux corps ponctuels. Ces deux actions sont forcément des glisseurs directement
opposes
I
).
R,u2'u1
,, =-Ér. ,,
'1''2 = les résultantes sont opposées
t\/ILZ-
11
É r,,r,
Ér,,,,
Mr
oP
C ottr s n
-dy -E
P U - M 3 3 - I 0. d oc l4 D.Mertz
support). Le moment en P définit en effet la position de cette ligne d'action par rapport au
point P qui sert de référence @f. annexe 2).
S On verra que sans ce principe, l'écriture du principe fondamentat de la dynamique
dans le cas du corps 3D serait impossible. Le principe des actions réciproques permet
en effet de montrer que les efforts intérieurs à un système n'interviennent pas dans
l'écriture des conditions de mouvements ou d'équilibre @f tes paragraphes 3.2.1 et 9.2.2).
Seules les actions extérieures interviennent et les actions intérieures, même si elles
existent, s'annulent 2 à 2 (heureusement, sinon comment imaginer un modèle dans lequel les
actions entre chaque molécule de matière devraient être prises en compte).
Galilée avait déjà formulé la 1è'" loi de Newton, çs ,, principe,, qui pourrait sembler être
une conséquence de la seconde loi de Newton écrit dans un cas particulier d'un système
isolé dans I'espace. En réalité, c'est cette 1è" loi qui permet de postuler I'existencé de la
notion de repère galiléen. Ce sont surtout les seconde et troisième lois qui seront utiles pour
la formulation des principes de la dynamique dans le cas de corps 3D.
A partir de I'ensemble de ces principes de Newton, on peut donc affiner la notion de
repère galiléen. C'est en particulier la non-unicité du repère galiléen, ou I'existence d'une
classe de repères galiléens, qui permet dans la pratique de résoudre les problèmes de
mécanique ftndifféremment que l'on soit sur Terre ou sur Mars).
Maintenant que I'existence d'une classe entière de repères galiléens est établie, il reste à
trouver un candidat possible pour résoudre concrètement un problème de dynamique. On ne
connaît dans la pratique que des repères approximativement, localement et momentanément
galiléens adaptés à une classe donnée de problèmes à résoudre.
Exemples:
* Un repère fixe par rapport à la terre permet de
résoudre tous les problèmes qui se situent à
l'échelle de la terre et qui ne sont ni trop " lents,
"
ni " trop rapides, pour une étude dynamique
"
(problèmes traités en bureau d'études).
x Le repère qéocentrique: défini par le centre de
gravité de la terre et trois directions fixes par
" "
rapport aux étoiles lointaines gphères des " fixes ").
ll convient pour l'étude de mouvement de corps
restant au voisinage de la terre gatettites), pout
des expériences de longues durées @endute de
Foucault au Panthéon - cf. ci-contre) Ou pOUf deS
mouvements très rapides @tude de gyroscopes).
x Le repère héliocentrique ou de Copernic : défini
par le centre de gravité de notre système solaire
et trois directions fixes par rapport à des étoiles
lointaines (quasars). ll convient pour l'étude des
mouvements interplanétaires de
fusées à
I'intérieur de notre système solaire. C'est celui-ci
utilisé actuellement pour tous les besoins
spatiaux actuels.
Cours_dyn_EPU-M33-I0.doc 15 D.Mertz
En général, pour les problèmes que nous aurons à résoudre en mécanique appliquée ou
technologie, le repère " historique fixe par rapport à la terre constitue une bonne
"
approximation de repère galiléen. Avec un tel repère, les résultats, donnés par la théorie
que nous allons développer et dans le cadre des études courantes, sont en effet en accord
avec ce qui est observé dans la nature.
F'
os
constante (on dit que te mouvement du repère R peut être ys
considéré comme équivalent, ou tangent, à une translation
rectiligne uniforme si on l'étudb sur une période de temps
suffisamment courte).
o La recherche d'un référentiel " de plus en plus galiléen ", c'est-à-dire dans lequel les
écarts par rapport aux lois de Newton sont de plus en plus faibles, n'a pas vraiment
de sens. D'Ltne part, parce que tout bouge par rapport à tout dans I'univers dont on
ne connaît même pas les limite. D'autres part, parce qu'à l'échdb de I'univers, il
faudrait prendre en compte les effets relativistes: l'évolution de la théorie de la
retativité a en effet montré que les lois de Newton n'étaient que des approximations.
Un système matériel continu [L] quelconque est modélisé comme un ensemble de points
matériels. Chacun des points matériels de [L] constitue un sous-système qui doit vérifier le
principe fondamental de la dynamique (PFD) énoncé précédemment'
C o urs n P U - M 3 3 - I 0. do c t6 D.Mertz
-dy -E
3.2.1. Cas de la résultante des actions mécaniques
On reconnaît dans le terme de gauche la résultante générale des actions mécaniques qui
agissent de I'extérieur de [L] sur [E]. Elle est notée Êtrr.
Le terme de droite s'appelle la résultante dvnamique du mouvement galiléen de [X].
Elle est notée Éotvnn)=ffji1v,vnn)dm .
SeuleslesactionsmécaniqueS@ausystème[E]interviennentdoncdans
le théorème de la résultante.
On sait, d'autre part, qu'une action mécanique n'est entièrement définie que si, en plus de
sa résultante Érrr,on connaît son moment résultant trlln,Vf; en un point A donné
quelconque choisi comme référence (ct. I'annexe 2, en ce qui concerne la notion de somme ou de
résuttante de moments). Recherchons la condition que doit vérifier ce moment.
dM(ot,,)* dM
(A,Lt2)
* dMln,vry* dM(n,rn)
LY_---J
Noté dtù =d
(A,r/E) car ces deux actions
ctrl r\.1_ft
tLt-\ L. 1l
L a
cnnl
ùvr rt rÂninr^^r rôê
r vwrl/r vYwve
vient: dM '^'
(f(M''r/Rn) dm) + AM, n (f(M,x/Rn) dm)
1n,itr;=AM'
On généralise cette formule au cas d'un système matériel [X] en <( sommant,, sur
I'ensemble des particules matérielles M qui constituent le système. On obtient donc une
écriture intésrate
' #ldM1o,r,rt=ff1ÂMni1|,r/Rn)dm
3.3. Conclusions
3.3.1. Actions mécaniques intérieures et extérieures
La modélisation précédente montre que, pour une étude dynamique, il faut distinguer
deux types d'actions mécaniques :
* Les actions mécaniques extérieures à un système
* Les actions mécaniques intérieures, exercées entre deux parties du même
système [E] .
Seules les premières interviennent directement dans l'écriture du principe fondamental de
la dynamique.
Cette distinction amène donc déjà de premières informations concernant la méthodologie
à mettre en place pour résoudre dans la pratique les problèmes. Préalablement à l'écriture
des équations, on devra :
* lsoler par la pensée le système matériel [E] étudié auquel on veut appliquer le
principe fondamental de la dynamique.
* Faire le bilan de toutes les actions mécaniques extérieures appliquées à [E].
* Modéliser ces actions extérieures en définissant la forme générale du torseur
d'action mécanique associé @réciser en quel point est connu ou modélisé le torseur et dans
quelle base).
* Calculer la résultante de ces actions et le moment résultant en un point que I'on
choisira pour simplifier les calculs et que I'on précisera.
Cours_dyn_EPU-M33-I0.doc 19 D.Mertz
3.3.2. Torseur dvnamique
fio1vnn)
On note D (x/Rs) I'ensemble de ces deux vecteurs.
A ô(A,r/Rs)
A
D
(r/Rs)
est appelé torseur dvnamique. au point A. du mouvement qaliléen du
A
système matériel [E]: ll a les propriétés des torseurs car :
vAetB, 5( B,E/Rg)=6(A,r/Rn)+Êo,r/Rn)
^ÂE
Ce torseur est aussi appelé torseur des quantités d'accélération du mouvement
galiléen du système matériel [E].
ll existe au moins un repère galiléen Rn et une chronologie galiléenne, tels que, pour
tout système matériel [X,] et en un point de référence A donné quelconque choisi, ie
torseur dynamique D
1r/Rn)
est égal au torseur des actions mécaniques
A
,Ê'r=r1r[(c,E/Rs)
,o
v {, } _J" q ..-ftreo.résuttante
^' lrlr)J4-l"tvnn)Jo-l fnOo.moment : lrlt(RJ,lr)=61R,rlnn)
U
que oo, *
ft,,,,1=ror {;::: Jniï':tî[J':ffiii',,ÀÊ
. La réciproque est fausse : en effet, E Éfrr=ô et M(R,tlr)=ô, lâloid te principe
fondamental de la dynamique indique que :
Ce qui indique que le centre de gravité de (L) est fixe dans Rs, @ n'oblige pas chaque
point M à être fixe dans Rn pe corps peut par exemple se déformer en maintenant son centre de
gravité fixe), il n'y a donc pas forcément équilibre.
. Le calcul de la résultante dynamique est aisé et ne nécessite plus de calcul
d'intégfales de volume, seule l'accélération du centre de gravité est utile. Afin de
simplifier encore les écritures du PFD, pour déterminer le moment dynamique, il reste à
développer une technique de calcul qui n'utilise plus le formalisme du calcul intégral.
C'est l'objet du cours de cinétiqu e @ar t'introduction de Ia notion d'opérateur d'inertie).
4-TORSEURCNfflQUE
Dans le
Paragraphe précédent, on a vu que pour pouvoir appliquer le principe
Fondamental de la dynamique, il faut savoir calculer le torseur dynamique. Ce travail est
souvent compliqué par le fait qu'il faille calculer le vecteur moment dynamique qui s'exprime
sous la forme d'une intéqrale faisant intervenir le champ d'accélération.
Dans ce chapitre nous allons montrer deux simplifications majeures pour ce calcul :
. La première, valable pour un système matériel (E) quelconque, qui permet de calculer
le torseur dynamique à partir d'une intégrale de volume du champ des vitesses, ce qui
est déjà plus simple qu'à partir du champ des accélérations. On introduit alors la notion
de moment cinétique (ou torseur cinétique)
o La seconde valable uniquement dans le cas du solide indéformable (S) et qui permet
de se débarrasser complètement du calcul d'intégrale. On introduit alors la notion
d'inertie (ou d'opérateur d'inertie).
d(Rc(r/Rs))
Si on note Êc1r/ns;=m,r, V{c'rlnn1 on a alors Ro(vng)
dt
La résultante dynamique peut donc se calculer comme la dérivée galiléenne par rapport
au temps d'un vecteur É.lyngygui ne dépend que du champ des vecteurs vitesse du
d(ô(A,E/Rs)) fJJÂM"Vtvt,E/Rn)dm
VA,
dt
R
s
=#{@*Fle] o'
[eq+ru] _, *,
t_
dv(M,E/Rs)
ll otÂMr
III ll --dr nV(M,E/Rn) + m
I
=
dt
IL
I
N/kX IR
ls
dv(M,E/Rs)
JIJ|91pl JIJ
^v1r,r/Rn)dm+ tMe dt
dm (1)
IVKDL X
'RN
= f(M,E/Rg)
C o ur s n P U - M 3 3 - I 0. d o c 22 D.Mertz
-dy -E
Or où O est un
[+]*,{n@q*]*,{+]-,{+1*n=0,','/Rs)-v(A/Rs)
s
référence choisi pour le calcul des moments. ll n'est donc pas forcément choisi lié au
solide (S).
On a enfin :
s
_^
- t,
= V(n/RJ,.. [r,r,V{c,vnny]
avec G centre de gravité de (x)
Finalement, on peut écrire :
d(ô(A,E/Rs))
V A référence choisie, at
dt
* t(r) V ( v tr
]_,
Pour simplifier les calculs, il est souvent possible de choisir un point de référence
A fixe dans Rn ou de choisir le centre de vité G écrire les moments. La
La quantité J. | =lotn,rldrl
-J i Ê.1r,r"1
est appelée torseur cinétique. au point A" du
lurvnnif o f n
mouvement oaliléen du système matériel [L]. ll a les propriétés des torseurs car :
VA et B, 6(B,E/Rn)=6(A,l/Rg)+R.('ns)^AB
ll est facile de voir que le moment cinétique vérifie cette propriété de changement de
point. La démonstration est la même que celle faite pour le moment dynamique dans
l'exercice 5.
Ce torseur est aussi appelé torseur des quantités de mouvements, au point A, du
mouvement galiléen du système matériel [E]. Le torseur dynamique " dérive " de ce torseur
cinétique.
!t.
-.a(srn)
fu,r,-,L={ v(B,s/R) et on a alors, vtv€(S),V(M,S/R)=f1g,S/R)+Ôisn)^Bl\/
B
On en déduit donc
vA, ô(A,s/Rs)= jjjÂM,^.V1n,stn;om +
Jff
ÂMn (ô,r,*,nÀMlt
( .._ ) _
+ ffJ nrr,r"(ô1r,*1^ÂM!,
1#ry., J
^vrn,sny
=mÂGnV(A,S/R) .,#l*"hts,*t^Nhr d'après ta définition du centre
Le théorème du moment dynamique s'écrira alors, dans les cas simples @ertie
constante et rotation autour d'un axe fixe, passant par A, dans le repère galiléen) :
dô(A,s/Rs) d
VA fixe dans R^, M(A,ext/S)=8(A,Si
v dr
\
de la " rotation " du solide.
l(o,r) E3-+ E3
'
û - t(o,r)(r)=Jjff"fu"nnlr @ point courant
p, ou M, est un point u muet,)
"rOori.f
référence A. Pour Ie calcul du moment cinétique, cet opérateur est appliqué au vecteur
rotation du solide.
En mathématiques, une fonction linéaire est une fonction qui possède les deux
o: *.Y) f(Û ) + f (Û)
propriétés suivantes ,{Y,o' l(o :
Iva, vÛ, f(au)=af(u)
,
En effet, V û=ai+by +cZ exprimé dans une base b=(*,!,2) donnée, on a d'après
les propriétés de linéarité : f(û)=f(sx+b!+cZ)=411i)+bf(y)+cf(Z). Pour une fonction
linéaire, la connaissance des images f(i), f(i) et f(Z) de chacun des 3 vecteurs de base
J ilj a+
vl
I arrffii vvr
4 9urrr!
Ànnn à nclnrrlar I'irnana f/ii\ rla n'imnnrfa nrral rraniat tr tl
rv q vqlvvrvr
^,
Cette écriture, ou ce calcul, peut se mettre sous la forme d'un tableau [F] appelé
f(x).i f(i) i t(2) a
matrice de la fonction linéaire f : f(Û)=[f]Û = f(x).y f(i).i r(2).v b
f(i).2 r(y).2 f (2).2 c
X X X comPosant sur Z
(A$tt
Calculons les composantes de la matrice dans la base b. Posons pour cela que
ÀF= x *+y!+22 (A noter que x, y elzsont alors Ies coordonnées de P mesurées à
partir de la rélérence A) :
,l:
t:
bl v b
-xy
-xz
Inû' *r2h'
Pe(S)
ll vient donc (*) = _
t,
( A,S) JII xy dm
Pe(S)
b _
JIJ xz dm
Pe(S)
avec sur la diagonale, les moments d'inertie et en dehors de la diagonale, les produits
enA: d'inertie en A :
[= IJI yz dm
O= Çz*rz\* -----) moment autour de (A,*) Pe(S
iJJ
Pe(S)
E=
JII xz dm
iIJ Qz*1az\m -----| moment aurouroe (A,y) Pe(S)
'= Pe(S) r= ffJ'xy om
C= III [z*yz!m -] momentautourde (A,Z) Pe(S)
Pe(S)
9 Hors de ta diagonate t D=
IJJ
yz dm contient y et z ef se trouve à
Pe(S)
l'inetrsection des lignes y et colonne z @u I'intersection des lignes z et colonne y)
VA r xe dans Rn , ô(A,s/Rs)=[,o,r,10,.,-,,{_t_i
.;),^r,l:Ïji:l],
S Et dans le cas particulier où le calcul se fait au centre de gravité G de (S)
A'_F'_E o x(S/Rn)
o',=li
Â/G S/ --g' --lo -
r;(G,S)r-1Slnn) -F' B'-D' oy1>/nn)
.^,^ .
d(6(A,x/Rs))
v A, 6(A,E/R
dt
* m,r,V{nlRs)^V(c,E/Rs)
l_
s
d(ô(c,D/Rs))
v A, ô(G
dt
]. s
dm2=66
dml=flPp
Z
Si (A,i,t), de normale (A,Z), est plan de symétrie matérielle, alors le % solide (S1)
est le symétrique du 7z solide (Sz) par rapport au plan (A,i,!) :
à (S1),
Pr (xr,yr,z1)e
correspond, P2(x2=y1,yz=yt,zz=-zùe(Sz),
de masse dm gymétrie) de masse dm
A _FO
_FBO La direction (A,2) normale au plan de symétrie
et on a donc :
A,S) matérielle (A,X,t) est dite axe principal d'inertie de la
0 0c (A,b) matrice (ta colonne correspond à la direction 2 n'a
ltO,rll
qu'une composante non nulle sur la ligne corresponaant a 21
A,S)
OB Dans cette base, la matrice est diagonale et les 3 axes (A, i) ,
!
Comme les directions et Z, perpendiculaires à (s) A
l'axe de symétrie, jouent le même rôle, on en déduit z
que : B= (x2+y2)dm=c
lll(S)
Pe
tx2+z2lor= IIJ
Pe(S)
400 v
ùotl ta malnce
t: { UDU
l!1n,s1
1 008 (A,b)
A,S) lo A ol
[oo^) (A,b)
z
Cette étude sur les symétries, montre que, si I'on veut simplifier au maximum les
écritures des équations, lorsqu'on choisit le paramétrage d'un problème, on a intérêt à
utiliser des systèmes d'axes qui prennent en compte les symétries matérielles des
pièces.
[,o,., 0 B0 I
I
I
I
I
I
I
I
{ 0 0B (G,b)
(s) G
m( +Rfl,.) .ta
avec A
2
mL2 m( 2 )
et L v
12 4 X
(éventuellement obtenu par associativité à partir du cas du cylindre plein -cf. annexe3)
[,o,r, 080 I
I
I
008 (G,b)
I
(s) G
Rayon R
400
[,o 080 (s)
008 (G,b)
mR2 mL2 X L
avec A=2 et B=
12 v
I
J
Pour la plaque cvlindrique d'axe (G,*) ;
Le rayon R est très supérieur à la longueur z
L du cylindre et dans ce cas (L..R),
I'expression du cylindre plein donne :
Rayon
FI
400
080 L<<R
[,u,r, (s)
008 (A,b)
X
mR2 mR2
avec A=L et B=4 v
z
Rint= R
mR2
qv9u Â-mD2
,l-ttil
I
nl
gt a-_
2
A0 0 (s)
{ 004 (G,b)
400 H v
a=gf-rz+rzl et c=frlr?*e2l
L
e
Co ur s _dyn P U - M 3 3 - I 0. do c 32 D.Mertz
-E
I
i ATTENTION : Toutes les matrices données ici le sont au centre de gravité G du
solide (S) et pour une base b donnée. Si dans les applications, les directions venaient à
changer, il faudrait adapter les écritures.
Les calculs d'opérateurs d'inertie sont toujours plus simples au centre de gravité G du
solides. Néanmoins, dans certains cas on peut avoir besoin de la matrice d'inertie en un
point A donné différents de G (voir rcs ro1.
On utilise alors le
A noter que cette formule est simple à retenir: la matrice que I'on ajoute à la matrice
I ltc,slJ pour obtenir I lto,slJ est identique à la matrice d'inertie, calculée en A, pour un corps
ponctuel de masse m et placé au point G ldans ce cas, puisque te corps se réduit à un unique point,
on supprime tes
iJI dans ta matrice puisqu'on ne < somme ,
plus que sur un seul point qui est te point G)
Pe(S)
Exemple d'application
Calculons, en Oz, la matrice d'inertie de la partie
Yz cylindrique (S) de I'arbre de centre de gravité G et
excentrée d'une distance e par rapport à I'axe
Z2 (o2'*2).
D'après le formulaire, on a déjà en G :
mR2 o
2 mL2 mR2 0
[,o,r, o 1T+--r- 0
mLZ mR2
00
X2 12' 4
(G,b)
q_Partie cylindrique (S)
ayon R et de longueur L
aa
C o ur s _dyn _E P U - M 3 3 - I 0. doc -t-1 D.Mertz
Ce théorème est utilisé avec la règle d'associativité pour calculer la matrice d'inertie
d'une pièce complexe réalisée à partir de la combinaison de formes simples (cylindre creux,
sphère,...,1. Voir, en TD, I'application sur I'arbre creux de la pompe, ainsi que I'annexe 3.
La a;1711.:, z. If:+:1et :4rt\41t tt{. est simple, elle vient du fait que lorsqu'on ajoute des masses,
les opérateurs d'inertie s'ajoutent aussi (ce sont des intégrales catcutées sur les masses) |
alors I ria,sy J=
f[ ',o,.-,1 (toutes les matrices d'inertie sont exprimées au même point A pour la somme)
(Voir l'utilisation de cette propriété cn anncxc 3 pour détcrmincr la matrioo d'inortio d'un tube à partir de la
matrice d'inertie d'un cylindre plein)