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Guide Malette Habiletés Sociales

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MALLETTE DES HABILETES SOCIALES

LE GUIDE

Elaborée par :

Maryline GOUGEON
Baptiste PANNIER
Marie-Laure PELTIER
Projet soutenu par l’Agence Régionale de la Santé Normandie
Merci à tous pour votre enthousiasme et votre
engagement !
Bonne séance !

Septembre 2021 – APEI de la Région Dieppoise


SOMMAIRE

I. Les habiletés sociales ou compétences psychosociales ...... 4


A. De quoi parle-t-on ?........................................................... 4
B. Quelles sont-elles ?............................................................ 5
C. Quel intérêt pour notre public ?........................................ 8
II. La mallette des habiletés sociales................................... 10
A. L’origine du projet ........................................................... 10
B. L’élaboration.................................................................... 11
III. Présentation de la mallette ............................................ 12
A. Les prérequis essentiels avant de commencer................ 13
B. Les fiches outils................................................................ 15
C. Pochettes « Emotions en images » et « Roues des
émotions » : outils transversaux ............................................. 18
D. Par où commencer ? Dans quel ordre proposer les
activités ? ................................................................................. 19
IV. Quelques précisions ....................................................... 20
A. Mise en place des groupes et posture de l’animateur .... 20
B. Modifications des fiches .................................................. 21
C. Contacts ........................................................................... 22
I. Les habiletés sociales ou compétences
psychosociales
A. De quoi parle-t-on ?1
Les habiletés sociales sont des compétences ou comportements
que les enfants acquièrent par apprentissage. Quelques fois, cet
apprentissage n’est pas fourni explicitement par l’adulte, c’est-à-
dire que les enfants observent, comprennent intuitivement ou
imitent naturellement des comportements sociaux pour s’adapter
à tel ou tel contexte, sans que les adultes leur expliquent ce qu’il
faut faire (ex : regarder quelqu’un qui me regarde, sourire à
quelqu’un qui me sourit…). A d’autres moments, les adultes
doivent fournir un apprentissage explicite : c’est ce que l’on
observe, par exemple, quand les parents enseignent les règles de
politesse aux enfants. Le fait de dire « bonjour », « au revoir »,
« s’il te plait », « merci » est un comportement qui ne vient pas
naturellement aux enfants. Il faut les leur apprendre. Enfin, pour
d’autres enfants présentant des troubles émotionnels ou
neurodéveloppementaux (TSA, handicap intellectuel…), un
apprentissage explicite sera parfois nécessaire, même pour les
comportements sociaux les plus basiques (imitations, regards…).

Une habileté sociale est donc une compétence qui met en jeu la
relation à l’autre et qui est apprise de manière plus ou moins
explicite. Pour qu’elle soit « sociale », cette habileté doit
nécessairement être « renforcée » par l’environnement humain,
c’est-à-dire qu’elle donnera souvent lieu à des conséquences

1
Paragraphe tiré du livre 100 idées pour enseigner les habiletés sociales,
Dr Mehdi Liratni, éditions Tom Pousse, 2020

4
4
agréables de la part d’autrui (ex : sourires sociaux, rires,
félicitations, encouragements, contacts physique…).

Les compétences psychosociales, définition de l’Organisation


Mondiale de la Santé (1993) : « Capacité d’une personne à
répondre avec efficacité aux exigences et aux épreuves de la vie
quotidienne ». « C’est la capacité d’une personne à maintenir un
état de bien-être subjectif qui lui permet d’adopter un
comportement approprié et positif à l’occasion d’interactions avec
les autres, sa culture et son environnement ».
Les habiletés sociales sont comme une « liste » de comportements
transmise d’une génération à une autre. Il est important de noter
l’aspect culturel, puisque cette « liste » peut varier selon la culture
(occidentale, orientale…), mais aussi selon les habitudes
familiales, locales, régionales… Ainsi, les comportements sociaux
sont amenés à changer en fonction de chaque contexte.

B. Quelles sont-elles ?2

2
Pour aller plus loin : www.cartablecps.org/page-12-0-0.html

5
Nous avons choisi le classement des habiletés sociales en cinq
couples de compétences.

1. Savoir résoudre des problèmes : Être capable de trouver


des solutions, savoir poser un problème ou le reconnaitre
et faire des hypothèses sur les effets des solutions permet
de diminuer le stress et la fatigue, et de mieux envisager
les situations complexes.
Savoir prendre des décisions : Être capable de saisir les
enjeux liés à l’évaluation des conséquences de nos choix
pour soi et pour les autres permet un sentiment de
meilleur contrôle sur sa vie, un meilleur sentiment
d’efficacité personnelle, une estime de soi positive.

2. Avoir une pensée créative : Être capable de flexibilité dans


nos modalités de réponse face à l’adversité et d’innover
dans les réponses choisies permet d’envisager toutes les
solutions possibles, d’assumer de nouvelles prises de
position, de mesurer les potentielles conséquences.
Avoir une pensée critique : Être capable de prendre de la
distance par rapport aux facteurs qui influencent notre
attitude et nos comportements (pressions des pairs,
influences des médias, etc.) permet de développer son
autonomie et sa liberté, de construire ses propres
raisonnements.

3. Savoir communiquer efficacement : Être capable de


s’exprimer de façon appropriée à la culture et à la
situation à laquelle nous sommes confrontés permet de

6
transmettre ses opinions, valeurs, désirs, etc., d’apporter
aide et conseil si nécessaire, de défendre un point de vue
et d’argumenter.
Être habile dans ses relations interpersonnelles : Être
capable d’être à l’aise avec les gens quels qu’ils soient
permet d’avoir des relations amicales sereines, d’avoir des
relations familiales solides, de clore une relation de façon
constructive.

4. Avoir conscience de soi : Être capable d’avoir une bonne


connaissance de soi, de son caractère, de ses atouts et
faiblesses, de ses désirs et de ce que l’on déteste permet
de bien communiquer avec les autres, de développer de
l’empathie pour les autres, de mieux identifier son état de
stress.
Avoir de l’empathie pour les autres : Être capable
d’écouter, d’imaginer et de comprendre ce que les autres
ressentent ou ce dont ils ont besoin, y compris dans des
situations qui ne nous sont pas familières permet
d’améliorer les relations sociales, de comprendre et
d’accepter les autres.

5. Savoir gérer son stress : Être capable de reconnaitre l’état


de stress et les sources de celui-ci permet un sentiment de
meilleur contrôle sur sa vie, de prendre des mesures pour
réduire le stress, d’identifier les stratégies de coping
efficace.
Savoir gérer ses émotions : Être capable de reconnaitre
ses propres émotions et celles des autres et de maitriser
l’impact de celles-ci sur nos comportements permet de
répondre aux émotions de façon efficace, d’adapter son

7
comportement à autrui, de permettre à l’autre de
s’adapter également.

Vous trouverez les compétences psychosociales illustrées en vidéo


ici : https://www.youtube.com/watch?v=L76E8JEdlAM

C. Quel intérêt pour notre public ?


Le développement et le maintien du lien social,
l’autodétermination et l’inclusion reposent notamment sur la
capacité des personnes que nous accompagnons à s’adapter et à
interagir avec leur environnement.

Lorsqu’on cherche par exemple à entrer en contact avec


quelqu’un, à créer des liens d’amitié, à faire des compromis, à
formuler une demande, à résoudre un conflit, ou à s’affirmer, cela
nécessite ses compétences spécifiques : les habiletés sociales.

Ces capacités permettent de répondre à une situation sociale de


manière adaptée et sont indispensables pour l’établissement et le
maintien de relations sociales harmonieuses.

Nous observons que les personnes que nous accompagnons


présentent des difficultés pour s’inclure dans la société, pour
connaitre les codes sociaux et s’adapter aux règles des différents
milieux dans lesquels elles évoluent. Les personnes peuvent avoir
besoin d’accompagnement pour oser demander de l’aide, pour
créer des liens amicaux durables, pour identifier et gérer leurs
émotions, pour gérer un désaccord et un conflit, pour oser dire
non, pour se méfier des mauvaises intentions d’autrui, pour
exprimer son point de vue sans vexer les autres, pour s’exprimer
de façon respectueuse et polie, etc. D’autant plus si ces personnes
participent peu aux activités sportives et de loisirs, elles ont donc
moins d’opportunités d’exercer leurs compétences relationnelles.

8
Il peut être en effet compliqué pour elles de comprendre les
subtilités du langage corporel ou verbal, d’identifier correctement
leurs émotions et celles des autres, ainsi que les attentes et les
intentions d’autrui. L’adaptation et la compréhension de la
situation sociale peuvent donc être altérées, ce qui peut avoir pour
conséquence le rejet et l’incompréhension de la part de leurs
pairs.

Il a été montré que des difficultés en habiletés sociales est source


d’une plus faible qualité de vie et peut apporter des troubles du
comportement.

Le développement de compétences relationnelles de bonne


qualité est un facteur puissant d’une vie plus agréable et
épanouissante.

Pour les personnes que nous accompagnons, il est nécessaire de


rendre explicites les codes sociaux qu’elles n’ont pas pu apprendre
de manière implicite, en leur expliquant au quotidien, et en leur
proposant un entraînement aux habiletés sociales.

Cet entrainement soutient l’acquisition de compétences


spécifiques et leur généralisation dans la vie quotidienne.

Il s’agit donc de donner à la personne « les clefs de compréhension


d’un monde organisé selon des codes sociaux qui lui échappent
souvent »3.

Une amélioration des habiletés sociales laisse donc envisager des


retombées positives sur l’environnement de la personne, que ce

3
Baghdadli A., Brisot-Dubois J.. Entraînement aux habiletés sociales
appliqué à l’autisme. Paris : Masson, 2011 .
soit dans sa communication mais également pour encourager des
relations adaptées et harmonieuses avec les autres.

II. La mallette des habiletés sociales


A. L’origine du projet
Dans le cadre du projet Défi Santé Active, projet transversal pour
la prévention et la promotion de la Santé, le travail sur les
compétences psychosociales a été identifié comme un levier
incontournable. L’idée étant d’amener les personnes accueillies à
prendre soin d’elles-mêmes et mobiliser ces compétences pour
changer des habitudes et adopter une bonne hygiène de vie. Pour
donner suite au dépôt d’un dossier de subvention, l’ARS a financé
les interventions de l’ONM4 afin de sensibiliser5 les équipes à ce
concept et nous soutenir dans la mise en place de ce projet. Nous
tenons à remercier chaleureusement Zoé ROCLIN et Franck
DRANGUET pour leur collaboration et interventions auprès des
équipes de l’APEI.

Le développement des habiletés sociales est travaillé au quotidien


par les éducateurs qui rappellent les règles de vie et de vivre
ensemble chaque fois que la personne accueillie montre un
comportement inadapté. Ils sont aussi souvent amenés à
médiatiser des conflits, en amenant chacun à réfléchir à ce que
l’autre a pu ressentir pour donner suite au comportement
manifesté, à se mettre à sa place et imaginer ce qu’il aurait pu
ressentir si quelqu’un agissait de la même façon avec lui. Les

4
ONM : Œuvre Normande des mères www.onm.fr
5
Le support de sensibilisation de l’ONM est disponible sur demande,
pour les éducateurs de l’APEI.

10
éducateurs ont alors en tête d‘apporter une compréhension
réciproque entre les deux personnes et favoriser ainsi la résolution
du conflit. Les psychologues interviennent également dans la
médiatisation de certains conflits amicaux ou de couples pour
favoriser un échange apaisé et une compréhension mutuelle.

Au sein de l’APEI, des groupes d’habiletés sociales existent déjà


dans plusieurs établissements et services. Ces temps sont
appréciés des personnes accompagnées comme des
professionnels qui constatent les bénéfices de ce travail. Cette
mallette apporte des outils différents, supplémentaires,
complémentaires à ceux déjà existants, pour que chaque
éducateur puisse s’en saisir rapidement et facilement afin de
proposer des groupes d’habiletés sociales auprès du public qu’il
accompagne. Ainsi, même les éducateurs qui n’ont jamais proposé
d’entraînement aux habiletés sociales, pourront « piocher » dans
cette mallette une fiche constituant une séance, et se laisser
guider.

Il est important de noter que chaque professionnel travaille au


quotidien sur les habiletés sociales (favoriser le respect des règles,
favoriser une bonne communication et de bonnes relations entre
pairs, aider à se mettre à la place de l'autre pour mieux
comprendre ses réactions, etc.).

B. L’élaboration
Le projet a débuté fin 2019 et est co-construit par Maryline
GOUGEON (neuropsychologue plateforme territoriale de services
et de répit), Baptiste PANNIER (psychologue IME et SESSAD) et
Marie-Laure PELTIER (psychologue ESAT et Ateliers de Jour). L’un
des axes de notre projet associatif est de développer et maintenir
le lien social. Dans ce contexte, l’élaboration et la construction
d’outils adaptés pour travailler les habiletés sociales étaient
fondamentales.

Cette mallette vous permettra d’enrichir vos pratiques et moyens


d’action, de permettre à chaque éducateur de proposer des
séances pour travailler les habiletés sociales, en étant guidé et en
s’appuyant sur des jeux ou exercices adaptés à son public.

En effet, les fiches que vous trouverez dans cette mallette ont
toutes été adaptées6 en fonction des capacités et difficultés des
personnes accompagnées. N’hésitez pas à nous faire parvenir vos
remarques ou suggestions afin de perfectionner ces activités
(contacts à la fin de ce livret).

III. Présentation de la mallette


La mallette est composée de :

- 15 fiches outils que nous avons librement adaptées du


Cartable des Compétences Psychosociales,

- 1 Livre « Améliorer les habiletés sociales, Ateliers


pour enfants TSA et TED ». Il propose plus de cent
ateliers, aux consignes détaillées et imagées, sous
forme de jeux. Cet ouvrage se trouve dans l’une des
deux mallettes de l’IME,

- 2 boites « Potes et despotes ». Ce sont des fiches


de saynètes pour des jeux de rôle, afin de parler du
respect, des violences et des différences. Une boite se

6
Ces outils sont inspirés et librement adaptés du Cartable des
Compétences Psychosociales IREPS Pays de la Loire

12
trouve dans l’une des mallettes de l’IME et l’autre, dans l’une des
mallettes de l’ESAT.

Toutes ces activités peuvent être utilisées à votre convenance


selon les besoins identifiés.

A. Les prérequis essentiels avant de


commencer
Avant de proposer aux personnes accompagnées des groupes
pour travailler les habiletés sociales, il est primordial de s’assurer
de ces prérequis :

- La personne a un système de communication fonctionnel


compris des autres membres du groupe : la personne doit
pouvoir se faire comprendre de ses pairs quel que soit le
système de communication utilisé (oral, signes, images…).
Si la personne rencontre des difficultés à articuler,
l’animateur peut reformuler pour rendre les propos
compréhensibles par tous.
- La personne parvient à suivre des consignes simples : la
personne doit pouvoir comprendre les instructions
données par l’animateur du jeu, ainsi que la
communication non verbale (pointage, oui/non de la tête,
geste « viens » avec la main…).
- La personne sait imiter : l’imitation est une compétence
essentielle aux interactions sociales. Elle favorise
l’apprentissage de diverses compétences et est source de
communication non verbale. Cependant, si les capacités
d’imitation ne sont pas acquises, ce point peut faire partie
des objectifs des séances d’habiletés sociales.

13
- La personne tolère ses pairs : la personne doit être à l’aise
avec l’animateur de la séance ainsi qu’avec les autres
participants du groupe.

Une fois les prérequis identifiés et éventuellement travaillés,


les groupes d’habiletés sociales peuvent se mettre en place.

Certaines fiches de la mallette vous semblent peut-être trop


complexes pour votre groupe ?

Si cela est le cas (notamment pour les enfants), n’hésitez pas


à proposer des exercices présents dans le livre « Améliorer les
habiletés sociales – Ateliers pour enfants TSA et autres TED ».
Le livre présente des activités simples, illustrées, telles que :
travailler les émotions, l’écoute, la coopération, le regard …

14
B. Les fiches outils

Permet de voir
rapidement le thème de
l’activité

Le matériel nécessaire est


fourni dans chaque
mallette.

Attention S’il n’y a plus


d’exemplaire à
photocopier pour la
séance (ex : les grilles
pour « trouve quelqu’un
qui »), rdv sur le lien
indiqué ci-dessous.

15
Des consignes claires vous
sont données, ainsi que les
questions à poser en fin de
séances (prise de
conscience). L’ouverture
vers la vie de tous les jours
est essentielle
(généralisation)

16
Vous retrouverez l’intégralité de la mallette en version numérique
à cette adresse :

https://mallettehabiletessocialesapeidieppe.webador.fr/

Ou en scannant le QR code ci-dessous :

Chaque fiche a été pensée pour être rapidement compréhensible,


afin que l’activité soit réalisable et mise en place rapidement. Si
malgré notre travail, vous trouvez des points d’amélioration à
apporter, n’hésitez pas à nous contacter (contacts en fin de livret).

A noter : Sur les fiches, vous êtes appelés « animateur », et les


personnes accompagnées sont des « participants ». Ceci dans un
souci que chaque professionnel et chaque public puisse
s’identifier aux rôles définis dans les fiches.

Merci de bien vouloir veiller à remettre tout le matériel en place


en fin de séance, et de s’assurer que la mallette soit complète afin
que vos collègues la retrouvent dans les meilleures conditions
pour de futures séances.
C. Pochettes « Emotions en images » et
« Roues des émotions » : outils transversaux
Vous trouverez dans la mallette une pochette « Emotions en
images » contenant des photos de personnes exprimant des
émotions primaires (joie, colère, peur, tristesse, surprise) à des
niveaux d’intensité différents. Ainsi que d’autres émotions telles
que l’inquiétude ou le stress. Vous êtes bien entendu invités à
trouver d’autres images ou photos pour compléter cette pochette.
Il serait intéressant d’effectuer cette recherche avec le groupe de
participants. Ces photos peuvent vous permettre d’illustrer des
émotions, servir de support pour les participants, favoriser la
participation, pallier des difficultés verbales etc. Elles peuvent être
utilisées en transversal sur toutes les activités proposées dans la
mallette.

De la même façon, la pochette « Roues des émotions » est un outil


transversal à toutes les fiches, même s’il est utilisé
préférentiellement pour la fiche « La roue des émotions ». Vous
pouvez évidemment créer d’autres roues. Si vous souhaitez garder
la même conception graphique, contactez Maryline GOUGEON
(voir le chapitre « IV, C. Contacts » page 22).

18
D. Par où commencer ? Dans quel ordre
proposer les activités ?

Chaque animateur peut choisir l’outil avec lequel il est le plus à


l’aise (par exemple « Potes et Despotes » si l’animateur préfère la
modalité des jeux de rôles. Le choix dépend également des
capacités des personnes (par exemple, pour de jeunes enfants
pour lesquels appréhender les bases sont nécessaires, le livre «
Améliorer les habiletés sociales » sera un bon début). Les fiches
outils permettent quant à elles d’apprendre à connaitre les
compétences psychosociales, tout en les expérimentant, ce qui
amène à une réflexion et une généralisation.

Afin de savoir par quelle fiche outil commencer, des étapes vous
sont suggérées en première page du classeur dans la mallette.

Dans tous les cas, il est important de rester attentif au projet


personnalisé de la personne, qui vous permettra de connaitre les
compétences à travailler ou à acquérir. Les objectifs des séances
d’habiletés sociales peuvent être individuels ou collectifs en
fonction de ce que vous souhaitez travailler avec les personnes, et
leurs besoins. Par exemple, si vous souhaitez travailler sur
l’expression et la gestion des émotions, mais que la personne ne
connait pas le vocabulaire lié aux émotions, il sera nécessaire de
proposer les fiches « roues des émotions » et « émotions en
mime » avant les fiches « je me sens quand » et « Et si on se parlait
autrement ».

19
IV. Quelques précisions
A. Mise en place des groupes et posture de
l’animateur
Le nombre de participants recommandé pour chaque activité est
indiqué sur les fiches outils.

Cependant, vous pouvez choisir les participants en fonction de


l’habileté à travailler, soit pour que tout le groupe travaille une
habileté qu’il doit développer, soit en favorisant la pair-aidance et
inviter des participants qui ont des niveaux différents concernant
l’habileté travaillée lors de la séance. Nous vous invitons à garder
autant que possible le même groupe au fil des séances, et si
possible, que chacune des personnes que vous accompagnez
puisse bénéficier de groupe d’habileté sociale.

En fonction de votre public, vous pouvez déterminer avec lui en


début de séance les « règles » ou « principes de fonctionnement »
(vous pouvez trouver un autre terme) qui prévaudront lors de
chaque atelier. Par exemple « il n’y a pas de question bête », « on
s’écoute », « on attend que l’autre ait finit de parler pour
répondre » etc.

Il est important de toujours pointer le positif et de le valoriser.

L’animateur joue avec les participants lorsque cela est possible.

Vous pouvez proposer au groupe d’évaluer leur satisfaction à la fin


de la séance. Cela permet de les faire verbaliser, d’émettre une
opinion ou un ressenti. Elle symbolise la fin de la séance. Vous
pouvez également (ou à la place), proposez aux participants

20
d’indiquer comment ils se sentent en début de séance et en fin de
séance. Pour ce faire, vous trouverez des outils dans la pochette
« Comment je me sens ? et Evaluation fin de séance ». D’autres
modèles sont disponibles sur la version numérique de la mallette
(Voir chapitre III B. Les fiches). Exemple : la météo des émotions,
déterminer avec le groupe ce que veut dire pour eux la tornade ou
l’éclair. Vous pouvez trouver d’autres supports.

B. Modifications des fiches


Les fiches ne sont pas immuables, elles peuvent être modifiées,
davantage adaptées en fonction de votre public, selon leurs
possibilités et les vôtres. Si vous souhaitez modifier une des fiches,
merci de bien vouloir en parler à un des trois psychologues
référents de ce projet, dont vous trouverez les contacts dans le
paragraphe ci-dessous.

Nous avons besoin de vos retours pour améliorer les fiches outils,
pour les perfectionner et les adapter au plus près des besoins des
personnes accompagnées.

S’il vous manque un élément, une fiche outil etc., vous trouverez
la mallette en version numérique à l’adresse indiquée dans le
chapitre III, B les fiches outils, de ce guide page 17. Pour rappel, le
livre « Améliorer les habiletés sociales, Ateliers pour enfants TSA
et autres TED » se trouve dans une des mallettes de l’IME, et les
boites « Potes et Despotes » se trouvent dans une mallette de
l’IME et une mallette de l’ESAT.
C. Contacts
Pour toute question, remarque, suggestion, ou autre demande :

Maryline GOUGEON, neuropsychologue (plateforme de services


et de répit du territoire dieppois), intervient sur les établissements
et services de l’APEI et sur des situations plateforme,
[email protected]

Baptiste PANNIER, psychologue (IME Le château blanc et SESSAD


Diapason), [email protected]

Marie-Laure PELTIER, psychologue (ESAT Les ateliers d’Etran et


Ateliers de Jour Ravelin et Parc Guy Weber, APEI), marie-
[email protected]

22
Notes

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Un grand merci à Marine PEGARD pour son investissement et
son aide précieuse pour la mise en page de ce document.

© APEI de la Région Dieppoise

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