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Electricité Bâtiment Et Industrielle 1.1

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COURS D’ELECTRICITE BÂTIMENT ET INDUSTRIELLE

OBJECTIFS DU COURS
Général
❖ Faire découvrir aux étudiants les normes utilisées et appareillages utilisés dans
les installations électriques et les câblages classiques effectués dans les
installations électriques domestiques et industrielles.
Spécifiques
❖ Différentier les vocabulaires de l'installation électrique.
❖ Énumérer les différentes sources et les différents récepteurs.
❖ Réaliser les câblages classiques des installations électriques domestiques et
industrielles.

Chapitre 1 : NORMALISATION ET REPERAGE D'UNE INSTALLATION


ELECTRIQUE
OBJECTIFS
Général
❖ Familiariser les étudiants avec les éléments de base d'une installation électriques
domestiques et industrielles.
Spécifiques
❖ Différentier les vocabulaires de l'installation électrique.
❖ Énumérer les différentes sources et les différents récepteurs.
1.1. Introduction
Une installation électrique est un ensemble cohérent de circuits électriques,
d'appareillages électriques. Elle peut se situer dans un bâtiment ou un ensemble de
bâtiments à usage d'habitation, industriel, commercial, ou de bureaux.
❖ L'étude de l'installation électrique se fait par un architecte et/ou un bureau d'étude
en techniques spéciales et/ou l'entreprise d'électricité.
❖ La réalisation de l'installation électrique se fait par une entreprise d'électricité ou
un électricien.
Mais avant de commencer les différents montages existant dans une installation
domestique, il faut tout d'abord commencer par une initiation aux schémas électriques,
les différentes normes et le repérage des différents éléments constituant un schéma
électrique.
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1.2. Définitions
1.2.1. Schéma électrique
Il représente conventionnellement à l’aide de symboles graphiques, les différentes
parties d’un réseau, d’une installation ou d’un équipement qui sont reliées et connectées
fonctionnellement.
Un schéma électrique a pour but :
❖ d’expliquer le fonctionnellement de l’équipement (il peut être accompagné de
tableaux et de diagramme),
❖ de fournir les bases d’établissement des schémas de réalisation,
❖ et de faciliter les essais et la maintenance.
1.2.2. Un diagramme
Le diagramme aide à la compréhension d’un schéma en donnant des informations
complémentaires. Il facilite l’analyse d’actions successives en précisant, la valeur des
intervalles de temps.
1.3. CLASSIFICATION DES SCHEMAS
Les schémas électriques peuvent être classés selon le but envisagé ou selon le mode
représentation.
1.3.1. Classification selon le but envisagé
▪ Les schémas explicatifs
Ils facilitent la compréhension et l’étude d’une installation.
▪ Les diagrammes
❖ Le diagramme de séquence pour comprendre étape par étape le
fonctionnement du système.
❖ Le diagramme temporel pour avoir une idée sur l’évolution temporelle
▪ Les schémas de connexion
Ils guident la réalisation et la vérification des connexions d’une installation ou d’un
équipement.
▪ Les schémas de dispositions
Pour montrer l’emplacement des différents éléments d’une installation.

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1.3.2. Classification selon le mode de représentation
Le mode de représentation fait intervenir le nombre d’éléments de même nature
représenté par un seul symbole et la disposition relative des symboles correspondants
aux différents éléments d’un même appareil.
Principaux modes de représentation
On distingue, par les principaux modes :
▪ La représentation multifilaire ou chaque élément d’appareil, chaque appareil ou
groupe d’appareil est représenté par un symbole distinct, chaque conducteur fait
l’objet d’un symbole de liaison particulier (un trait). Cette représentation exige
parfois un travail important ;
▪ La représentation simplifiée permettant de simplifier la tâche du dessinateur. On
peut utiliser :
o La représentation unifilaire, où un trait unique représente l’ensemble des
conducteurs d’une même canalisation
o La représentation par faisceau, où un trait unique représente l’ensemble
de plusieurs conducteurs, quand la représentation multifilaire de ceux-ci
exigerait, sur le schéma, le tracé de nombreux traits parallèles voisins sur
une assez grande longueur. Une légende définit, si besoin est, la
composition du faisceau
o La représentation mixte, qui combine une représentation multifilaire pour
certaines parties et une représentation unifilaire ou tracée par faisceau
pour d’autres parties.
▪ Représentation architecturale

Figure 1 –

▪ Rôle et emploi

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Elle renseigne sur les emplacements approximatifs des différents éléments de
l’installation (appareils d’utilisation et appareils qui les commandent, dépendance entre
ces appareils). Elle représente l’architecture d’un local ou d’un ensemble de locaux et
est établi par l’architecte ou l’entrepreneur d’après les indications fournies par le client.
En général, elle ne porte pas de tracés des canalisations.

▪ Représentation développée

Figure 2 –

▪ Rôle et emploi
Elle facilite la compréhension du fonctionnement des installations électriques, mais ne
tient pas compte de la disposition réelle des éléments. Les circuits sont figurés en ligne
droite facilitant les conditions de dépendance électrique. Les symboles relatifs aux
différents éléments d’un même appareil (ou d’une installation) sont disposés de façon à
pouvoir reconstituer rapidement l’appareil.

▪ Représentation multifilaire

Figure 3 –

▪ Rôle et Emploi
Les appareils et canalisation occupent leur place respective. Cette représentation permet
de voir rapidement les liaisons électriques entres les différents éléments de l’installation.

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Chaque conducteur de polarité ou de phase différente est représenté par un trait. Elle
indique la répartition des circuits, la constitution des canalisations et éventuellement,
leur mode de pose. Elle tient compte de la disposition réelle du matériel (appareillage et
canalisation).

▪ Représentation unifilaire

(a)

(b)
Figure 4 –

▪ Rôle et Emploi
Elle indique la répartition des circuits, la constitution des canalisations et,
éventuellement, leur mode de pose.
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Elle tient compte de la disposition réelle du matériel (appareillage, canalisation).
1.4. Structure d'une installation électrique
Une installation électrique se compose principalement de trois parties :
• les sources d’énergies
• le contrôle et la commande
• les récepteurs

1.5. Normalisation des installations électriques


C’est l’ensemble des règles techniques qui permettent de standardiser l’appareillage
électrique, sa représentation et son branchement. Les normes électriques sont publiées
par des organismes officiels :

A l’échelle internationale :
▪ C.E.I : Commission Électrotechnique Internationale : créée en 1906
prépare les normes applicables à l'électricité et à l'électronique.
▪ CENELEC : Comité Européen de la Normalisation ELECtrotechnique crée en
1973 au niveau européen a pour rôle de supprimer les entraves techniques
aux échanges européens pour aboutir à des prescriptions nationales
identiques entre les pays.
▪ Les bureaux de normalisation française : Il existe deux bureaux de
normalisation :
▪ C.E.F : Le Comité Électrotechnique Français : qui a été crée en 1907. Ce
comité participe aux études de la commission électrotechnique
internationale.
▪ U.T.E : a été crée en 1947. Elle prépare les projets de normes en vue de leur
présentation aux procédures d'enregistrement et d'homologation.
1.5.1. Les normes françaises (NF)
• Les normes homologuées
Les textes établis par l’UTE sont des données de référence que l’on appelle norme.
Toutes les normes homologuées qui ont fait l’objet d’un arrêt ministériel seront
obligatoirement des références dans les marchés publics et sont publiés au journal
officiel.

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• Classification des normes françaises
La référence des normes françaises comprend trois lettres et cinq chiffres comme
l’indique la figure suivante :

Figure 5 – Référence d’une norme française


NF : Normes Françaises
C : Classe C : C’est une lettre indiquant le domaine traité par la norme. « C » désigne
l’ELECTRICITE.
0 : Groupe 0 : c’est le groupe des généralités. Il existe dix groupes de 0 à 9.
1.5.2. Norme NFC15-100
Norme de mise en œuvre des installation électriques BT (<1200 V), particulièrement
axées sur les protections contre les contacts directs et indirects, les brûlures, les
incendies et les explosions.
1.5.3. Indice de protection IPxx
La norme NFC 20-010 analyse la protection des équipements électriques et des locaux
selon l’influence des phénomènes externes. Elle définit le degré de protection minimum
qui assure la sécurité d’une installation électrique ou d’un appareil. Un équipement
normalisé doit comporter son degré de protection qui se présente comme suit :

Exemple :
IP 00 : Pas de protection contre les liquides
Pas de protection contre les solides

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Les différents indices de protection sont groupés dans les tableaux suivants :

Figure 6 – Les différents codes IP

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1.5.3. Indice de protection IKxx
Il est caractérisé par un nombre correspondant au degré de protection contre les chocs
mécaniques externes. Le code est indiqué par un nombre allant de 00 à 10. Chaque
nombre correspond à une certaine énergie de choc.
Tableau 1 – Les différents codes IK

1.6. Symboles
Chaque équipement électrique est désigné par un symbole qui le représente dans un
schéma.
Les symboles sont standardisés par les organismes de normalisation.
Symboles d’un appareil de coupure
Un appareil de coupure permet d’ouvrir ou fermer les circuits électriques. Cet appareil
doit avoir un contact qui se déplace :

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Figure 7 – Symboles de contacts
Remarque :
• Un contact à fermeture est ouvert au repos
• Un contact à ouverture est fermé au repos
1.7. Repérage des schémas électriques
Pour faciliter la réalisation, les modifications et la maintenance des installations et des
équipements électriques, les bornes de raccordement et les conducteurs doivent être
repérés identiquement sur les schémas et sur l’installation.
1.7.1. Repérage des conducteurs
Le repérage des conducteurs se récapitule par les tableaux suivants :

Tableau 2 – Repérage des conducteurs

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Les bornes des appareils tels que les bobines, les résistances, les impédances sont
marquées par des repères alphanumériques comme l'indique le tableau 3 tel qu’on
affecte des numéros impairs à l’entrée et des numéros pairs à la sortie.
Tableau 3 – Repérage des bornes

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1.7.2. Repérage des contacts
On distingue deux modes de repérage des contacts pour les schémas de montage
industriel :
▪ Repérage des circuits de commande
▪ Repérage des circuits de puissance
❖ Les circuits de commande
Les bornes de contacts des circuits de commande sont repérées par deux nombres de
deux chiffres ; tels que les nombres impairs désignent les entrées des contacts et les
nombres pairs désignent les sorties des contacts, notant que le nombre est composé de
deux chiffres.
• Le chiffre d’unité précise la fonction

Tableau 4 – Repérage de la fonction

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• Le chiffre des dizaines indique le numéro d’ordre de chaque contact

Exemple :

Figure 8 – Repérage des contacts auxiliaires


(a) Contact fermé au repos
(b) Contact ouvert au repos
(c) Contact temporisé fermé au repos
(d) Contact temporisé ouvert au repos
(e) Contact d’un relais thermique fermé au repos
(f) Contact d’un relais thermique ouvert au repos
❖ Les circuits de puissance
Les bornes des contacts des circuits de puissance sont repérées par un seul chiffre. Les
entrées prennent des chiffres impairs et les sorties prennent des chiffres pairs.
Exemple :

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Figure 9 – Repérage des contacts principaux
1.7.3. Repérage des éléments
Les repères d’identification sont des ensembles comprenant des signes distinctifs (=, +,
-, :) et des indications alphanumériques permettant d’identifier les éléments d’un
schéma.
L’emplacement de chaque identification se décompose en quatre blocs d’information
répétés par des signes distincts.

Figure 10 – Repère d’identification


▪ La subdivision : Bloc 1, symbole =
La subdivision permet d’effectuer la relation entre les différents éléments dispersés en
précisant leurs emplacements.
Exemple : Laboratoire pneumatique N°1 (voir figure 10.a) désigné par : =LP1
▪ L’emplacement : Bloc 2, Symbole +
Il se compose de deux parties :
• La première partie représentée par un seul chiffre précisant le sous-ensemble
(voir figure 10b).
• La deuxième partie représentée par une lettre désignant la ligne sur laquelle
est positionnée le symbole de l'élément à repérer (voir figure 10c), et un

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chiffre définissant la colonne sur laquelle est positionnée le même symbole
(voir figure 10d).
Exemple : Sous ensemble 4, ligne D, colonne 3, désigné par : +4D3
▪ L'identification de la fonction : Bloc 3, Symbole -
Ce Bloc comprend trois parties :
• Partie A : Cette partie est désignée par une lettre qui définit la nomination
de l'élément à repérer (voir Tableau 4)
Exemple : K : contacteur
• Partie B : Elle est désignée par un numéro de l'élément concerné.
Exemple : K1 : contacteur N°1
• Partie C : désignée par une lettre qui indique la fonction concernée
Exemple : K : contacteur principale N°1 désigné par : -KM1
• Les bornes : Bloc 4, Symbole :
Toutes les bornes doivent être repérés par des lettres ou des chiffres.
Exemple : A1 est la borne d'entrée du relais du contacteur principale K1M désignée par
: A1.

Figure 11 – Repérage des éléments

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Le repère est le suivant :

On lit la borne A1 du relais du contacteur principal N°1 situé au croisement de la ligne


D et la colonne 3 du tiroir N°4 de l’armoire du laboratoire pneumatique N°1.
1.8. Repérage des conducteurs de raccordement
Le repérage des conducteurs très utile pour un dépannage ou modification de
l’installation électrique. Il existe plusieurs façons de repérage des conducteurs. Les plus
répandus sont :
• Le repérage indépendant
Chaque conducteur porte un numéro indépendant du bornier. Il est a noté que ce type de
repérage doit être détaillé sur un tableau annexe qui est disponible lors d’une
intervention.

Figure 12 – Repérage indépendant


• Le repérage dépendant
Chaque conducteur possède le même numéro que celui de la borne.

Figure 13 – Repérage dépendant


• Le repérage composé

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Chaque conducteur porte à son extrémité l’identification de son emplacement et celui
de l’autre bout du conducteur.

Figure 14 – Repérage composé


1.9. Repérage des équipements électriques
Le tableau 5 comporte les lettres définissant le matériel électrique selon les normes
NFC63-031 et NFC 63-034
Tableau 5 – Classements des lettres utilisés dans les schémas développés

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1.10. Symboles électriques
1.10.1. Symboles électriques élémentaires
La représentation graphique conventionnelle d’un circuit électrique ou de l’installation
dont il fait partie, se fait à l’aide de schémas qui montrent les relations existantes entre
différentes parties du circuit ou de l’installation.
Un schéma comporte :
▪ des symboles, qui représentent les composants du circuit ;
▪ des traits, qui représentent des connexions électriques entre les composants ;
▪ des repères, qui permettent d’identifier des bornes, des appareils ou organes
d’appareils.
On appelle symbole tout signe figuratif conventionnel visant à représenter de façon
simple mais précise un élément, un système ou une caractéristique particulière.
Les symboles sont destinés à :
▪ identifier un appareil, une machine ou un réseau ;
▪ faciliter le décodage et la compréhension des représentations graphiques ;
▪ informer un utilisateur sur les caractéristiques ou sur les performances d’un
réseau, d’un dispositif ou d’une machine.
Les symboles d’identification des circuits ne sont jamais employés isolément. Ils
s’inscrivent à côté d’autres symboles d’appareils, de machines ou de lignes pour préciser
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la nature d’un courant, le mode de connexion d’un enroulement ou le genre d’un système
de distribution :
1.10.2. Types de symboles électriques
Il existe deux grandes catégories de symboles électriques :
• Les premiers, simplifiés, sont utilisés pour un schéma développé ou multifilaire.
• Les seconds sont employés pour un schéma architectural ou unifilaire.
À noter que les architectes emploient parfois des symboles « maison » qui leur sont
propres. Dans tous les cas, il existe des symboles pour les conducteurs (neutre, phase),
pour les prises, les interrupteurs, les disjoncteurs, etc.
1.10.3. Tableaux des principaux symboles électriques
La norme NFC 15-100 a définit ses symboles normalisés comme indiqué dans le tableau
ci-dessous :

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❖ Nature des courants et polarités

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❖ Modes de connexion des enroulements
Ces symboles sont utilisés pour indiquer le mode de connexion des enroulements
polyphasés des machines ou des appareils. Leur forme s’inspire de celle des diagrammes
vectoriels de tension obtenus avec les modes de connexion qui leur correspondent. Outre
le symbole, certains modes sont caractérisés par une lettre repère.

❖ Système de distribution
Ces symboles sont destinés à indiquer le genre d’un système de distribution, en
particulier dans le cas de lignes électriques, ils sont formés :
▪ Pour les systèmes à courant alternatif : par le symbole général avec indication, à
gauche, du nombre de phases et éventuellement du conducteur neutre, à droite,
de la fréquence et de la tension.
▪ Pour les systèmes à courant continu : par le symbole général avec indication, à
gauche, du nombre de conducteurs et éventuellement du conducteur d’équilibre
ou compensateur, à droite, de la tension.
Le tableau suivant représente respectivement :
• un système monophasé 50 Hz, 127 V (a) ;
• un système triphasé avec neutre 50 Hz, 380 V (b) ;
• un système à courant continu trois conducteurs dont un conducteur neutre, 220 V
(entre chaque conducteur extrême et le neutre : 110 V) (c).

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Les symboles de variabilité présentent deux types de variabilité (figure 41) selon
que la grandeur variable dépend :
• d’un dispositif extérieur : il s’agit alors de variabilité extrinsèque, par exemple,
une résistance réglée par un régulateur ;
• des propriétés du dispositif : la variabilité est dite intrinsèque, par exemple,
résistance variant en fonction de la température ou de l’éclairement.

Les symboles pour circuits électriques représentent, en principe, les conducteurs


de connexion qui sont indiqués par un trait (figure 42). Lorsqu’il s’agit de l’ensemble
des conducteurs d’une même canalisation, deux modes de représentation sont possibles
:
• mode multifilaire : chacun des conducteurs est représenté par un trait ;

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• mode unifilaire : la canalisation est représentée par un seul trait barré par un ou
plusieurs traits obliques.

Parmi les symboles généraux utilisés dans les réseaux on peut citer aussi les symboles
pour :
• Bornes et connexions

• Organes électriques

• Organes électromécaniques

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• Organes mécaniques

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• Contacts
Leur conception permet :

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➢ de disposer d’une seule forme de symbole applicable dans toutes les
techniques ;
➢ de compléter le symbole de base au moyen de symboles distinctifs afin de
représenter les différents types de dispositifs de connexion.

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• Appareillages mécaniques de connexion

• Fusibles

• Fiches, prises et connecteurs

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• Signalisation sonore (a) et appareils d’éclairage (b)

a)

b)

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Chapitre 2 : Lecture de plans architecturaux, conception et établissement des
schémas des installations domestiques et industrielles

Objectif général
A la fin de ce chapitre, l’apprenant doit être capable de câbler des installations
électriques domestiques et industrielles à partir des plans architecturaux et des cahiers
de charges.
Objectifs spécifiques
❖ Distinguer les différents éléments des plans architecturaux d’électricité.
❖ Concevoir des schémas des installations électriques domestiques à partir des
plans architecturaux d’électricité et des cahiers de charges.
❖ Apprendre les règles de base pour le câblage des installations électriques
domestiques et industrielles.
2.1. Installations électriques domestiques
2.1.1. Les schémas électriques normalisés
On distingue 4 types de schémas :

▪ Schéma développé
C’est le schéma qui permet de comprendre facilement le fonctionnement d’une
installation électrique. Il ne tient pas compte d l’emplacement de l’appareillage. C’est le
schéma utilisé pour l’étude et la conception. Tous les éléments sont disposés selon une
ligne droite entre 2 fils d’alimentation.

▪ Schéma architectural

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C’est le schéma conçu par un architecte, il positionne les appareils dans l’espace et
indique les liaisons entre les points de commande (interrupteur) et l’appareil commandé
(lampe) par des pointillés.

▪ Schéma unifilaire
C’est le schéma qui permet de connaitre l’emplacement des canalisations électriques. Il
indique le nombre de conducteurs dans chaque conduit. Pour le réaliser, il faut faire
référence au schéma d’implantation
Il utilise les mêmes symboles que le schéma d’implantation.

▪ Schéma multifilaire
C’est le schéma qui représente tous les conducteurs électriques et qui s’appuie sur le
schéma unifilaire pour l’emplacement des canalisations électriques et de l’appareillage.
Il utilise les symboles du schéma développé et son repérage équipotentiel.
Ce schéma devient illisible dans le cadre d’installations complexes.

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2.1.2. Les principaux montages des installations électriques domestiques
2.1.2.1. Montage prise de courant

▪ Généralités
Les prises de courant 2P + T doivent être disposées judicieusement dans l’habitation
afin de pouvoir alimenter les différents appareils électriques fixes ou mobiles.

A. Symbole

▪ Prises domestiques
• Le conducteur de terre est obligatoire sur toutes les prises de courant
• Les prises de courant 10 / 16A doivent être équipées d’un obturateur
appelé éclips.
Ce système permet une sécurité accrue notamment au niveau de la protection des enfants
(ouverture des éclips seulement lors de l’introduction d’une fiche).

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Protection des personnes :
Toutes les prises de courant doivent être protégées par un dispositif différentiel 30
mA.
Règle de pose :
A l’intérieur d’un local, la hauteur des prises de courant est réglementée :
Prise 10 / 16 A ou 20 A : 5 cm du sol ou 25 cm dans les salles d’eau.
Prise 32 A : 12 cm du sol.

▪ Caractéristiques
❖ Tension d’emploi : 250 V, 400 V, 500 V, etc.
❖ Calibre : 10 / 16 A, 20 A, 32 A, etc.
❖ Nombre de broches : Bipolaire + terre (2P+T), tripolaire (3P+T).
▪ Plan architectural
Exemple : Chambre comportant 2 prises de courant bipolaires avec terre (2P + T)

▪ Schéma développé
Les 2 prises de courant sont alimentées par le même circuit. La protection des personnes
est assurée par interrupteur différentiel et la protection des matériels par disjoncteurs
magnétothermiques.

▪ Schéma unifilaire

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▪ Schéma multifilaire

2.1.2.2. Montage « simple allumage »

▪ Généralités
Le montage simple allumage permet la commande d’un ou plusieurs points lumineux
simultanément à partir d’un seul endroit.

▪ Symbole

▪ Plan architectural

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▪ Schéma développé
Le point lumineux central et la prise de courant commandée font partie du même circuit
La protection des personnes est assurée par interrupteur différentielle et la protection
des matériels par disjoncteurs magnétothermique.
L’interrupteur simple allumage SA1 commande la lampe L1 alors que SA2 commande
la prise de courant.

2.1.2.3. Montage « double allumage »

▪ Généralités
Il s’agit de deux montages simples allumage. Lkjes deux interrupteurs étant dans le
même boitier, ils sont donc commandés simultanément ou séparément.

▪ Symbole

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▪ Plan architectural

Un point lumineux en applique et un lustre comportant deux lampes commandées


séparément depuis le même boîtier

▪ Schéma développé
La protection des personnes est assurée par interrupteur différentielle et la protection
des matériels par disjoncteurs magnéto-thermique.

2.1.2.4. Montage « va-et-vient »

▪ Généralités
Le montage va et vient permet la commande d’une lampe ou d’un circuit lumineux à
partir de 2 endroits distincts.

A. Symbole

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▪ Plan architectural

Deux lampes d’un couloir commandé par deux commutateurs différents.

▪ Schéma développé
La protection des personnes est assurée par interrupteur différentielle et la protection
des matériels par disjoncteurs magnéto-thermique.

2.1.2.5. Montage « cage d’escalier »


▪ Généralités
Le montage « cage d’escalier permet de commander un point lumineux à partir de plus
de deux endroits. C’est un montage qui revient plus coûteux que le montage télérupteur
à partir d’un certain nombre de points de commande.
▪ Appareils utilisés
Deux commutateurs va-et-vient complétés par des permutateurs.
▪ Schéma développé

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2.1.2.6. Montage « télérupteur »

▪ Généralités
Le montage télérupteur permet la commande d’une lampe ou d’un circuit lumineux à
partir de plusieurs endroits distincts. (Couloirs, etc.)

▪ Constitution du télérupteur
Le télérupteur est constitué :
• D’une bobine ;
• D’un mécanisme cyclique ;
• D’un ou plusieurs contacts.

▪ Fonctionnement
Lorsque la bobine est alimentée (par l’appui sur un bouton-poussoir par exemple), elle
crée une force électromagnétique qui actionne le mécanisme chargé :
• de fermer les contacts s’ils étaient auparavant ouverts ;
• ou d’ouvrir les contacts s’ils étaient auparavant fermés.
▪ Symbole

▪ Plan architectural
Deux lampes d’un couloir commandées par trois boutons poussoirs différents

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▪ Schéma développé
▪ Circuits de puissance et de commande en 230V
Le montage standard le plus utilisé dans les installations domestiques de part son faible
coût.

▪ Circuit de commande en TBT 5 (très basse tension : 24V)


Montage plus onéreux, mais assure complètement la sécurité des personnes contre les
risques électriques (contact indirects).

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▪ Chronogramme de fonctionnement
Au départ les lampes L1 et L2 sont éteintes.

2.1.2.7. Montage « minuterie »

▪ Généralités

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Ce type d’appareil permet comme le télérupteur d’allumer un circuit lumineux à partir
de plusieurs endroits distincts et de faire des économies d’énergie, les lampes ne restant
pas allumées inutilement.
Le temps d’éclairement des lampes est prédéfini par l’utilisateur.
Exemples d’utilisation : cave d’immeuble, cages d’escalier, éclairages extérieurs.

▪ Symboles :

▪ Plan architectural

▪ Principe de fonctionnement
Permet l’allumage d’un point lumineux pendant un temps prédéfini, le temps
d’éclairement pourra être réinitialisé par une action sur un des boutons poussoirs.

▪ Montage minuterie avec effet

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▪ Montage minuterie sans effet

2.2. Installations électriques industrielles


2.2.1. Moteur asynchrone triphasé
2.2.1.1. Généralités

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2.2.1.2. Constitution du moteur asynchrone triphasé

Figure : Vue éclatée d’un moteur asynchrone triphasé

2.2.1.2.
Principe de fonctionnement du moteur asynchrone triphasé

2.2.1.3. Avantages et inconvénients du moteur asynchrone triphasé

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2.2.2. Structure d’une installation industrielle

2.2.2.1. Partie électrique d’une installation industrielle


Elle comprend deux circuits :
▪ Le circuit de puissance, composé des éléments assurant l’alimentation, la
protection et la liaison jusqu’au récepteur,
▪ Le circuit de commande, composé des éléments de protection et de commande
d’éléments de la partie puissance.

2.2.2.2. Structure du circuit de puissance d’une installation industrielle

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380/660 V

Plaque à bornes du moteur

Moteur 380/660 V
Réseau 380 V 3 ~

Page 46 of 59
2.2.3. Schémas industriels
2.2.3.1. Circuit de puissance

2.2.3.2. Schéma du circuit de commande


❖ Commande par commutateur à deux positions

Page 47 of 59
❖ Commande par bouton poussoir
▪ Marche par-à-coup

▪ Auto-alimentation
✓ Priorité à l’arrêt

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✓ Priorité à la marche

2.2.3.3. Signalisation

Page 49 of 59
2.2.3.4. Commande multiposte

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2.2.3.5. Le relayage

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L’installation comprend une ou plusieurs séquences de fonctionnement. Exemple :
machine industrielle, coffre-fort (câblage atelier).
2.2.3.6. Inversion du sens de rotation d’un moteur électrique triphasé
❖ Rappel

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Pour faire fonctionner un moteur électrique triphasé dans un seul sens, il suffit
d’alimenter le moteur par un schéma conventionnel avec un réseau triphasé,
l’alimentation devant arriver sur les bornes U1, V1, W1 du moteur.
❖ Inversion du sens de rotation du moteur
Pour inverser le sens de rotation d’un moteur électrique triphasé, il suffit simplement
que deux des trois phases du moteur soient permutées.
Dans de nombreux montages industriels, les moteurs (très souvent triphasés) doivent
tourner dans les deux sens pour le bon fonctionnement de la machine.
Schématiquement, nous serons obligés d’utiliser deux contacteurs :
• le premier alimentera le moteur dans l’ordre normal des phases ;
• le deuxième alimentera le moteur en ayant modifié la position de deux des phases.
Le schéma de puissance correspondant à la mise en service d’un moteur triphasé pouvant
tourner dans les deux sens est le suivant :
❖ Circuit de puissance

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❖ Circuit de commande

Les contacts à ouverture KM1 et KM2 placés respectivement sur l’alimentation des
bobines des contacteurs KM2 et KM1 s’appellent « Verrouillage électrique ».
Dans le circuit de commande d’un montage avec inversion de sens de rotation, on trouve
systématiquement des verrouillages électriques. Ces verrouillages sont obligatoires quel
que soit le schéma d’inverseur.
2.2.3.7. Démarrage étoile/triangle des moteurs asynchrones
❖ Généralités
Le moteur asynchrone triphasé développe un fort couple au démarrage qui consomme 5
à 10 fois son courant nominal. Cela crée des chutes de tensions en lignes pouvant
empêcher le démarrage du moteur et un échauffement anormal des conducteurs.
❖ But
Il existe différentes solutions pour réduire cette intensité du courant au démarrage, les
unes sont électromécaniques et les autres électroniques.
❖ Conditions à remplir
Le couplage en triangle doit correspondre à la tension du réseau. Le démarrage doit se
faire en deux temps :
• Premier temps : couplage des enroulements en étoile et mise sous tension.
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• Deuxième temps : suppression du couplage en étoile immédiatement suivi du
couplage en triangle.
Ce procédé ne peut s’appliquer qu’aux moteurs dont toutes les extrémités d’enroulement
sont sorties sur la plaque à bornes et dont le couplage en triangle correspond à la tension
du réseau.

❖ Analyse du fonctionnement

❖ Principe
• 1er temps :

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• 2e temps :

❖ Circuit de puissance

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❖ Circuit de commande

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Chapitre 3 : Câblage des différents circuits des différents schémas électriques
3.1. Règles de base pour le câblage des circuits électriques après édition des
schémas à partir d’un plan architectural ou d’un cahier de charges
3.1.1. Établissement de la liste du matériel
3.1.2. Identification de chacun des composants du matériel à câbler
3.1.3. Vérification du bon état de fonctionnement de chacun des composants du
matériel
3.2. Câblage des circuits des installations électriques domestiques
3.2.1. Montage simple allumage avec prise de courant et sonnerie commandée par
un bouton poussoir
3.2.2. Montage double allumage
3.2.3. Montage va-et-vient
3.2.4. Montage cage d’escalier
3.2.5. Montage télérupteur
3.2.6. Montage minuterie
3.3. Câblage des circuits des installations électriques industrielles
3.3.1. Montage pour démarrage direct d’un moteur asynchrone triphasé avec
signalisation et un sens de marche à partir d’un poste de commande
3.3.2. Montage pour démarrage direct d’un moteur asynchrone triphasé avec un
sens de marche à partir de plusieurs postes de commande
3.3.3. Montage pour démarrage direct d’un moteur asynchrone triphasé avec
signalisation et deux sens de marche à partir d’un poste de commande
3.3.4. Montage pour démarrage direct d’un moteur asynchrone triphasé avec deux
sens de marche à partir de plusieurs postes de commande
3.3.5. Montage pour démarrage étoile/triangle d’un moteur asynchrone triphasé
avec un sens de marche à partir d’un poste de commande

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