Apologie de Disciple(Ngom Pathé LO) dans le champ de la philosophie.
NGOM PATHE LO (Disciple) : Etudiant en Administration,
Economique et Sociale.(AES)
Mail :
[email protected]Tel : 78 506 82 23
Ville : Thiès
Commune : Pout
Introduction
La philosophie peut-être définit comme étant un ensemble de connaissances ou la recherche de la
totalité de la connaissance dans la mesure du possible pour une vie plus ou moins complete . elle m’a
permi d’avoir un apperçu sur la vie politique par la présence de Platon. D’être prudent dans les
affaires qui m’a était transmis par Descartes , de comprendre les limites de la raison que j’ai appris
de Kant, de saisir les démarches de l’Etat que Bakounine m’a expliqué, de cultiver la modestie et
d’être simple de Socrate,et de suivre Jacqueline Russ pour avoir des idées sur la naissance de la
philosophie .
Platon m’a appris la politique :
La philosophie politique de Platon est l'ensemble des thèses soutenues par le philosophe
athénien dans ses œuvres . Trois de ses livres traitent explicitement et principalement de
politique : La République, Le Politique, et Les Lois. Pour Monique Dixsaut, le premier
ouvrage « s'attache à une réforme de la culture et trace le plan d'une constitution modèle »,
tandis que Les Lois « sont destinées à fonder une cité de second rang dont elles déterminent
la législation et les institutions ». Le Politique, enfin, traite de la science nécessaire au bon
politique.
La philosophie politique de Platon est marquée par un postulat pessimiste sur la nature
humaine. Contrairement à son disciple Aristote, Platon soutient que « tout homme est pour
tout homme un ennemi et en est un pour lui-même. Aussi le rôle de la politique consiste pour
lui à créer l'unité et assurer l'harmonie dans la Cité, à travers, notamment, la vertu et
l'éducation.
Descartes m’a appris à être prudent dans les affaires :
Descartes forme le projet de tout comprendre par lui-même et invente pour cela une
méthode : le doute systématique. Sa règle était :« Ne recevoir jamais aucune chose pour
vraie que je ne la connusse évidemment être telle ». c’est-à-dire,d’éviter soigneusement la
précipitation et la prévention, et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui
se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit, que je n’eusse aucune
occasion de le mettre en doute.
Kant m’a aidé à comprendre les limites du pouvoir de la raison :
La grande trouvaille de Kant consiste à sans cesse affirmer que d’un concept on ne peut tirer ni la
connaissance, ni la certitude d’aucun existant : le « logique » n’enveloppe aucune « réalité » ! La non
contradiction d’un raisonnement ou d’un concept n’indique rien quant à la réalité « possible » du
conçu. Le possible, par conséquent, loin d’être ce qui est pensable sans contradiction, devient
immanent à l’expérience et se définit par les conditions de celle-ci, non par celles de nos pensées.
Si la raison désigne en nous l’élan qui nous porte au-delà du donné, au-delà des faits, vers les
questions qui touchent au sens des choses et de notre condition, elle est donc apte à enfourcher des
chimères mais aussi à se discipliner elle même. S’il en est ainsi c’est donc qu’elle est la liberté ; ne
répétons pas que s’il fallait un guide extérieur nous serions d’éternels mineurs.
Concluons ce point en rappelant que la foi en la lumière de la raison propre à l’esprit des Lumières a
consisté à imaginer que les magnifiques succès de la « science nouvelle » permettaient d’envisager la
disparition de la superstition, du fanatisme et de l’oppression. Kant, lui, restreint l’empire de la raison
puisqu’en matière théorique, sa fonction est seulement négative : c’est une fonction de discipline et de
critique.
Bakounine m’a aidé à mieux saisir la démarche de l’Etat :
Loin de permettre l'épanouissement de l'individu, l'État s'analyse selon Bakounine comme
« La somme des négations des libertés individuelles de tous ses membres ». Il illustre une
forme de concession réciproque impliquant que chacun renonce à une part de ses libertés
individuelles, au nom « du salut public ou de l'intérêt commun de tous ». Or, cette
renonciation est critiquée comme funeste par l'auteur, en ce que la liberté est un concept
indivisible : elle exclut par définition tout morcellement, sans quoi elle n'existe plus.
Si nous examinons-le de plus près. Que représente-t-il ? La somme des négations des
libertés individuelles de tous ses membres ; ou bien celle des sacrifices, que tous ses
membres font, en renonçant à une portion de leur liberté au profit du bien commun,comme
disait Rousseau. Donc là où commence l'État, la liberté individuelle cesse et « vice versa ».
On répondra que l'État, représentant du salut public ou de l'intérêt commun de tous, ne
retranche une partie de la liberté de chacun que pour lui en assurer tout le reste.
Mais ce reste c'est la sécurité, si vous voulez, ce n'est jamais la liberté. La liberté est
indivisible : on ne peut en retrancher une partie sans la tuer tout entière. Cette petite partie
que vous retranchez, c'est l'essence même de ma liberté, c'est le tout. Par un mouvement
naturel, nécessaire et irrésistible, toute ma liberté se concentre précisément dans la partie, si
petite qu'elle soit, que vous en retranchez. C'est l'histoire de la femme de Barbe-Bleue, qui
eut un palais à sa disposition avec la liberté pleine et entière de pénétrer partout, de voir et
de toucher tout, excepté une mauvaise petite chambre, que la volonté souveraine de son
terrible mari lui avait défendu d'ouvrir sous peine de mort.
Socrate m’a rendu beaucoup plus simple et modeste :
Selon la description de Platon, Socrate est devenu célèbre après avoir « changé
de direction et examiné les paroles du dieu », c’est-à-dire après avoir mis à
l’épreuve l’oracle selon lequel il n’existe aucun homme plus sage que lui. Une
telle description soulève plus d’une question. En effet, quelle direction Socrate
avait-il adoptée avant de tester l’oracle de Delphes ? Qu’avait-il donc fait pour
inciter Chéréphon à s’enquérir auprès de l’oracle s’il existait un homme plus sage
que lui ? Sans aucun doute, avant même de consulter l’oracle, Chéréphon devait
être convaincu du caractère extraordinaire de Socrate. Toutefois, selon le
témoignage de Socrate dans atteint la grande notoriété que nous lui
connaissons. Le témoignage contenu l’Apologie, ce n’est qu’après avoir été mis
au fait des paroles de l’oracle qu’il a enfin dans l’Apologie apparaît donc comme
contradictoire. Je propose une solution à ce casse-tête en distinguant trois
moments dans la vie philosophique de Socrate. Tout d’abord, durant sa vie,
Socrate tient des conversations qui, à défaut de le rendre célèbre, donnent à
Chéréphon un motif suffisant pour consulter l’oracle de Delphes. Je distingue
ensuite deux étapes ultérieures, caractérisées par des actions différentes de la
vie de Socrate : la période durant laquelle Socrate essaie de résoudre l’énigme et
celle durant laquelle il l’a résolue.Toujours,il avait la certitude qu’il ne savait rien
du tout. Cest pourquoi d’ailleurs,par sa modestie et simple personne,il disait
toujours : « Je sais que je ne sais rien. »
Jacqueline Russ m’a invité au baptême philosophique :
Jacqueline Russ disait que « je commence à philosopher quand je
romps le cercle des évidences établies et la chaine du quotidien » Recevoir le baptème
philosophique, c'est décider de repartir à zéro. C’est-à-dire la philosophie, dit-on couramment,
ne s'enseigne pas : c'est d'abord une exigence sprirituelle, un mouvement de l'esprit qui questionne
et s'interroge devant le spectacle du monde et de toutes les autres pensées .D’où on nous parle :de
la philosophie et science, la philosiophie et la religion, la philosophie et le mythe , la philosophie et
l’homme du sens commun …
Conclusion :
La philosophie est une vie merveilleuse,une route lumineuse sans fin,un chemin qui me
montre toujours que je ne sais rien . Une arène qui me forme à mieux regarder pour mieux
voir de la connaissance et de nouvelles connaissances avec l’usage de la raison. Ohh !! Les
amoureux et amoureuses de la sagesse René Descartes n’avait pas tor lorsqu’il
disait: «C'est proprement avoir les yeux fermés sans tâcher jamais de les ouvrir que de vivre sans
philosopher. » Vivre (au sens large) sans philosopher nous prive t-elle pas l'usage de l'une de
nos facultés dont nous disposons,la raison ?
Le Disciple