CHAPITRE 3 POÉSIE : LES XVIIE
ET XVIIIE SIÈCLES
Course contents
Table des matières
1 ACCUEIL DE LA SÉQUENCE ..........................................................................................................................3
1.1 PRÉSENTATION DU CHAPITRE.......................................................................................................................3
2 SÉANCE 1 : L’ŒIL, CE « MIROIR DE L’ÂME » ...............................................................................................4
2.1 ANALYSE DU POÈME « ANATOMIE DE L’ŒIL » ................................................................................................4
3 SÉANCE 2 : L’ART DU BLASON … UN TOPOS DE LA LITTÉRATURE............................................................7
3.1 LE BLASON ................................................................................................................................................7
3.2 TESTEZ VOS CONNAISSANCES SUR LE GENRE DU BLASON .................................................................................8
4 SÉANCE 3 : POUR ALLER PLUS LOIN… ........................................................................................................8
4.1 UN PREMIER EXEMPLE DE BLASON ...............................................................................................................8
4.2 UN SECOND EXEMPLE DE BLASON ................................................................................................................9
5 SYNTHÈSE DE LA SÉQUENCE .....................................................................................................................10
5.1 BILAN DU CHAPITRE 3...............................................................................................................................10
6 GLOSSAIRE...................................................................................................................................................10
7 DOCUMENTATION........................................................................................................................................11
8 RESSOURCES...............................................................................................................................................11
1 Accueil de la séquence
1.1 Présentation du chapitre
1.1.1 Objectifs de la séquence
Nous parvenons maintenant à la dernière étape de notre promenade à travers la poésie amoureuse du
Moyen-Âge au XVIIIe siècle.
Le XVIIe siècle est dominé par l’éloquence chère aux Classiques. La raison et la clarté sont les maîtres-
mots. L’idéal est celui de l’Honnête Homme.
En parallèle, le XVIIe siècle est marqué par l’exubérance et le foisonnement du Baroque, caractérisé par le
mélange des tonalités, par le renouvellement des styles.
Le sonnet reste la forme privilégiée en poésie.
Nous allons étudier une forme précise de poème : le blason…l’art de décrire une personne à travers un
détail, une partie de son corps.
1.1.2 Sommaire
Séance 1 - L’œil, ce « miroir de l’âme » : analyse du poème de Marbeuf « Anatomie de l’œil ».
3 CNED- Chapitre 3 poésie : les XVIIe et XVIIIe siècles
Séance 2 - Le Blason, un topos de la littérature.
Séance 3 - Pour aller plus loin.
1.1.3 Temps de travail indicatif : 3 heures 30 minutes
2 Séance 1 : L’œil, ce « miroir de l’âme »
2.1 Analyse du poème « Anatomie de l’œil »
2.1.1 Première approche du texte
Lisez plusieurs fois et à haute voix ce poème (n’hésitez pas à vous enregistrer en ce début de séance ; vous
pourrez refaire un enregistrement en fin de séance pour voir les progrès accomplis !).
Anatomie de l’œil
L'oeil est dans un château que ceignent les frontières
De ce petit vallon clos de deux boulevards,
Il a pour pont-levis les mouvantes paupières,
Le cil pour garde-corps, les sourcils pour remparts.
Il comprend trois humeurs, l'aqueuse, la vitrée,
Et celle de cristal qui nage entre les deux,
Mais ce corps délicat ne peut souffrir l'entrée
A cela que nature a fait de nébuleux.
Six tuniques tenant notre oeil en consistance
L'empêchent de glisser parmi ses mouvements,
Et les tendons poreux apportent la substance
Qui le garde, et nourrit tous ses compartiments.
Quatre muscles sont droits, et deux autres obliques,
Communicant à l'oeil sa prompte agilité,
Mais par la liaison qui joint les nerfs optiques,
Il est ferme toujours dans sa mobilité.
Bref l'oeil mesurant tout d'une même mesure,
A soi-même inconnu, connaît tout l'univers,
Et conçoit dans l'enclos de sa ronde figure
Le rond et le carré, le droit et le travers.
Toutefois ce flambeau qui conduit notre vie
De l'obscur de ce corps emprunte sa clarté.
Nous serons donc ce corps, vous serez l'oeil, Marie,
Qui prenez de l'impur votre pure beauté.
Extrait du Recueil des vers (1628), Marbeuf
Pierre de Marbeuf est un poète baroque. Il publie son Recueil de vers en 1628, recueil essentiellement
composé de sonnets évoquant de façon spirituelle la nature, l’amour.
Dans ce poème, structuré en six quatrains écrits en alexandrins et en rimes croisées, composé en 1617, à
l’occasion d’un concours de poésie, il célèbre l’œil dont il détaille l ’anatomie à la manière d’un scientifique,
d’un amant et d’un poète.
Nous nous demanderons ce que célèbre réellement le poète à travers ce blason de l’œil.
Nous procéderons pour cela à une étude linéaire du poème.
4 CNED- Chapitre 3 poésie : les XVIIe et XVIIIe siècles
2.1.2 Activité 1 : Analyse linéaire du premier quatrain
2.1.2.1 Activité
Ce poème est écrit en alexandrins. L’alexandrin est un vers long qui permet de développer des images.
Ce premier quatrain est l’occasion pour le poète de montrer l’œil comme une forteresse, ce qui lui confère
un caractère impénétrable et met sa préciosité en avant.
Relevez au brouillon les occurrences de la métaphore filée du château dans ce quatrain ; passez ensuite à
la page suivante pour voir la correction.
2.1.2.2 Correction
Voici les occurrences de la métaphore filée du château dans ce quatrain :
Château (vers 1)
Pont-levis (vers 3)
Garde-corps (vers 4)
Remparts (vers 4)
2.1.3 Activité 2 : Analyse linéaire du premier quatrain
Exercice 1 - Corrigé à la page 12
Surlignez en rouge les occurrences du champ lexical du château pour vous rendre compte de
leur place.
Les occurrences du champ lexical du château
L'oeil est dans un château / que ceignent les frontières/
De ce petit vallon clos de deux boulevards,
Il a pour pont-levis/ les mouvantes paupières,
Le cil pour garde-corps/, les sourcils pour remparts/.
Aide pour le surlignage
2.1.4 Activité 3 : Analyse des trois quatrains suivants
5 CNED- Chapitre 3 poésie : les XVIIe et XVIIIe siècles
Observez le champ lexical du domaine médical dans ces trois quatrains.
Il comprend trois humeurs, l'aqueuse, la vitrée,
Et celle de cristal qui nage entre les deux,
Mais ce corps délicat ne peut souffrir l'entrée
A cela que nature a fait de nébuleux.
Six tuniques tenant notre oeil en consistance
L'empêchent de glisser parmi ses mouvements,
Et les tendons poreux apportent la substance
Qui le garde, et nourrit tous ses compartiments.
Quatre muscles sont droits, et deux autres obliques,
Communicant à l'oeil sa prompte agilité,
Mais par la liaison qui joint les nerfs optiques,
Il est ferme toujours dans sa mobilité.
Exercice 2 - Corrigé à la page 12
Quelle conclusion pouvez-vous en tirer ?
Réfléchissez au brouillon en deux lignes à ce que vous pouvez en conclure. Efforcez-vous à
rédiger des phrases bien construites : c’est très important pour vous entraîner à la rédaction
d’un devoir long.
2.1.5 Activité 4 : Analyse des deux derniers quatrains
Le dernier mouvement du poème est mis en évidence par l’emploi de l’adverbe Bref en début d’alexandrin.
À partir de ce moment, le poète adopte un langage plus métaphorique. Marbeuf fait alors référence à la
puissance de l’oeil qui « connaît tout l’univers », qui dépasse toute règle de la physique puisqu’il « conçoit
dans sa ronde figure/ Le rond et le carré, le droit et le travers ». Il a un pouvoir décuplé, il « connaît tout
l’univers ».
Dans le dernier quatrain, le poète fait de l’œil un « flambeau qui conduit notre vie ». Le lien qui existe entre
l’œil et l’esprit prend tout son sens. En effet, depuis l’Antiquité les philosophes ont fait de l’œil « le miroir
de l’âme » parce que l’œil traduit nos sentiments, nos émotions; il ne peut pas mentir.
La synecdoque est évidente à l’avant dernier vers lorsque le poète évoque le prénom de la femme aimée,
« Marie », mis en relief en fin de vers « Vous serez l’œil, Marie » par cette apposition. Il s’agit bien, au-delà
de la description technique et scientifique de l’œil, du portrait de la femme aimée qui, au même titre que
l’œil, « connait tout l’univers », a le pouvoir de créer un «Nous », de transformer « l’impur » en pur.
Exercice 3 - Corrigé à la page 12
Sélectionnez les termes qui conviennent pour compléter le texte suivant qui servira de
conclusion à cette première séance.
6 CNED- Chapitre 3 poésie : les XVIIe et XVIIIe siècles
Le poème de Marbeuf, écrit en rimes ................................... (1) est un blason. C’est-à-dire que le poète
décrit une partie du corps de la femme aimée pour faire son portrait.
Ici, Marbeuf décrit son œil parce que ................................... (2) il est le miroir de l’âme. Ainsi, décrire l’œil
c’est décrire la personne dans son moi le plus intime et personnel, en toute sincérité.
Le poète construit donc son poème sous forme de ................................... (3) décrivant ainsi la partie de son
corps la plus noble, ses yeux, pour la décrire entièrement.
Marbeuf fait donc, de cette façon ................................... (4) de la femme aimée et à travers elle de l’Amour
en général.
Solutions proposées:
1: Sélectionner, embrassées, croisées, plates
2: Sélectionner, depuis l’Antiquité, au XVIe siècle
3: Sélectionner, métaphore, synecdoque
4: Sélectionner, l’éloge, la description
3 Séance 2 : L’art du Blason … un topos de la littérature
3.1 Le blason
Blason de la ville de Saint Lo
Le blason est à la base un drapeau, un fanion plus précisément. Ce dernier est un symbole, il représente
une famille, une ville, une région. Chaque couleur, chaque dessin a une signification. Cela permettait aux
chevaliers d’être reconnus sous leurs armures. Parfois même, ils mettaient sur leur blason un symbole
que seuls eux et leurs bien-aimées reconnaissaient.
7 CNED- Chapitre 3 poésie : les XVIIe et XVIIIe siècles
À partir du XVIème siècle, le blason est transposé en poésie : c’est un poème à la mode, une mode lancée
par Clément Marot en 1535 avec son poème coquin « Le Beau tétin », sous forme de blason décrivant la
femme à travers son téton, son sein. Il écrira même le blason du « Laid Tétin » qui annonce le genre du
contre-blason qui propose une description satirique et moqueuse.
Le blason est un poème évocateur qui est très puissant puisque la seule description d’une partie du corps
ou du visage laisse augurer de l’ensemble de la personne. Décrire une partie pour le tout permet de faire
voyager métaphoriquement le lecteur et de jouer avec la puissance évocatrice des mots.
Le Blason est un art qui séduit et qui traverse les siècles. De nombreux poètes écrivent des blasons encore
de nos jours.
3.2 Testez vos connaissances sur le genre du blason
Exercice 4 - Corrigé à la page 13
Indiquez, pour chaque proposition, si elle est vraie ou fausse :
VRAI FAUX
Les blasons servaient à la base pour identifier les chevaliers
sous leur armure. ○ ○
Clément Marot a composé un blason sur le sein de la femme. ○ ○
Le Blason est un genre de poème uniquement composé au XVIe
siècle. ○ ○
Le Blason consiste à décrire une seule partie du corps pour en
fait décrire la personne entière. ○ ○
Le Blason est de fait une forme réductrice, poème dans lequel
on ne peut pas tout dire puisqu’une seule partie du corps est ○ ○
évoquée.
On peut encore écrire des blasons de nos jours. ○ ○
4 Séance 3 : Pour aller plus loin…
4.1 Un premier exemple de blason
Lisez ces deux poèmes pour approfondir votre connaissance de l’art du Blason. D'abord celui de Baudelaire
sur cette page, consacré à la chevelure, et ensuite celui d'Eluard sur les yeux, page suivante.
Entrainez-vous à les lire à voix haute, en portant une attention particulière à la tonalité, aux types de
phrases.
La chevelure
Ô toison, moutonnant jusque sur l'encolure !
Ô boucles ! Ô parfum chargé de nonchaloir !
Extase ! Pour peupler ce soir l'alcôve obscure
Des souvenirs dormant dans cette chevelure,
8 CNED- Chapitre 3 poésie : les XVIIe et XVIIIe siècles
Je la veux agiter dans l'air comme un mouchoir !
La langoureuse Asie et la brûlante Afrique,
Tout un monde lointain, absent, presque défunt,
Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique !
Comme d'autres esprits voguent sur la musique,
Le mien, ô mon amour ! nage sur ton parfum.
J'irai là-bas où l'arbre et l'homme, pleins de sève,
Se pâment longuement sous l'ardeur des climats ;
Fortes tresses, soyez la houle qui m'enlève !
Tu contiens, mer d'ébène, un éblouissant rêve
De voiles, de rameurs, de flammes et de mâts :
Un port retentissant où mon âme peut boire
A grands flots le parfum, le son et la couleur ;
Où les vaisseaux, glissant dans l'or et dans la moire,
Ouvrent leurs vastes bras pour embrasser la gloire
D'un ciel pur où frémit l'éternelle chaleur.
Je plongerai ma tête amoureuse d'ivresse
Dans ce noir océan où l'autre est enfermé ;
Et mon esprit subtil que le roulis caresse
Saura vous retrouver, ô féconde paresse,
Infinis bercements du loisir embaumé !
Cheveux bleus, pavillon de ténèbres tendues,
Vous me rendez l'azur du ciel immense et rond ;
Sur les bords duvetés de vos mèches tordues
Je m'enivre ardemment des senteurs confondues
De l'huile de coco, du musc et du goudron.
Longtemps ! toujours ! ma main dans ta crinière lourde
Sèmera le rubis, la perle et le saphir,
Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde !
N'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde
Où je hume à longs traits le vin du souvenir ?
Charles BAUDELAIRE, Les Fleurs du Mal (1821 – 1867)
4.2 Un second exemple de blason
« La courbe de tes yeux » de Paul Eluard
La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j’ai vécu
C’est que tes yeux ne m’ont pas toujours vu.
Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources des couleurs,
Parfums éclos d’une couvée d’aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
9 CNED- Chapitre 3 poésie : les XVIIe et XVIIIe siècles
Comme le jour dépend de l’innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et tout mon sang coule dans leurs regards.
Paul Eluard, Capitale de la douleur, 1926
Nous achevons ici notre voyage dans l’art du blason.
Eluard est un poète surréaliste du XXe siècle. Il compose lui-aussi un poème d’amour pour la femme aimée
en la décrivant uniquement à travers ses yeux.
Ces deux poèmes sont des hymnes à la femme aimée et à l’Amour en général. Les cheveux sont, chez
Baudelaire, évoqués de façon sensuelle, physique et métaphorique. Chez Eluard, c’est à nouveau l’œil qui
est mis à l’honneur pour son lien direct avec le cœur et l’esprit. Le poète rend un vibrant hommage à Gala, sa
muse, son Amour.
5 Synthèse de la séquence
5.1 Bilan du chapitre 3
5.1.1 Ce qu'il faut retenir
Le Blason est une forme de poème sensuel, parfois érotique, qui permet de brosser un portrait intimiste et
élogieux de la femme aimée. C’est un topos de la littérature régulièrement utilisé par les poètes depuis le
XVIe siècle jusqu’à nos jours pour rendre hommage de façon très personnelle à la femme aimée.
5.1.2 Vocabulaire
Blason
Métaphore
Synecdoque
5.1.3 Pour approfondir
Recherchez des tableaux représentants des descriptions de femmes sous forme de blason en peinture.
6 Glossaire
Fanion
Petit drapeau souvent triangulaire employé comme insigne.
Synecdoque
Figure de style qui permet de décrire une partie pour le tout. L’exemple le plus célèbre est le vers de
Victor Hugo « Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,/ Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur. »
10 CNED- Chapitre 3 poésie : les XVIIe et XVIIIe siècles
Les « voiles » représente le bateau en entier.
Topos
Mot latin qui signifie « lieu commun » en littérature.
7 Documentation
Aide au surlignage
8 Ressources
Clément Marot
Clément Marot : (1496-1544) Poète officiel de la cour de François Ier.
11 CNED- Chapitre 3 poésie : les XVIIe et XVIIIe siècles
Solutions
Exercice 1 - Page 5
Surlignez en rouge les occurrences du champ lexical du château pour vous rendre compte de
leur place.
Les occurrences du champ lexical du château
L'oeil est dans un château / que ceignent les frontières/
De ce petit vallon clos de deux boulevards,
Il a pour pont-levis/ les mouvantes paupières,
Le cil pour garde-corps/, les sourcils pour remparts/.
Réponse correcte
Bravo ! C’est très bien.
Exercice 2 - Page 6
Quelle conclusion pouvez-vous en tirer ?
Réfléchissez au brouillon en deux lignes à ce que vous pouvez en conclure. Efforcez-vous à
rédiger des phrases bien construites : c’est très important pour vous entraîner à la rédaction
d’un devoir long.
Proposition d’une correction :
Il est vrai que les premiers quatrains sont surprenants : Marbeuf fait de la poésie à partir de termes
scientifiques, voire médicaux. Il arrive ainsi non seulement à faire de la poésie à partir d’un sujet
surprenant mais aussi à éveiller notre curiosité.
Le poète, paradoxalement, décrit l’œil de la femme aimé de façon technique et scientifique.
Exercice 3 - Page 6
Sélectionnez les termes qui conviennent pour compléter le texte suivant qui servira de
conclusion à cette première séance.
Le poème de Marbeuf, écrit en rimes croisées (1) est un blason. C’est-à-dire que le poète décrit une partie
du corps de la femme aimée pour faire son portrait.
Ici, Marbeuf décrit son œil parce que depuis l’Antiquité (2) il est le miroir de l’âme. Ainsi, décrire l’œil c’est
décrire la personne dans son moi le plus intime et personnel, en toute sincérité.
Le poète construit donc son poème sous forme de synecdoque (3) décrivant ainsi la partie de son corps la
plus noble, ses yeux, pour la décrire entièrement.
Marbeuf fait donc, de cette façon l’éloge (4) de la femme aimée et à travers elle de l’Amour en général.
12 CNED- Chapitre 3 poésie : les XVIIe et XVIIIe siècles
Réponse correcte
Bravo ! Vous avez bien compris le sens des deux derniers quatrains.
Exercice 4 - Page 8
Indiquez, pour chaque proposition, si elle est vraie ou fausse :
VRAI FAUX
Les blasons servaient à la base pour identifier les chevaliers
sous leur armure. ● ○
Clément Marot a composé un blason sur le sein de la femme. ● ○
Le Blason est un genre de poème uniquement composé au XVIe
siècle. ○ ●
Le Blason consiste à décrire une seule partie du corps pour en
fait décrire la personne entière. ● ○
Le Blason est de fait une forme réductrice, poème dans lequel
on ne peut pas tout dire puisqu’une seule partie du corps est ○ ●
évoquée.
On peut encore écrire des blasons de nos jours. ● ○
Réponse correcte
Bravo, vous avez bien compris ce qu’est un blason.
13 CNED- Chapitre 3 poésie : les XVIIe et XVIIIe siècles