Fonctionnement d’un agrosystème (pages 150 et 151)
Le doc.1 fournit une vision complète d’un agrosystème de production végétale.
On a volontairement séparé les facteurs non anthropiques (lumière solaire,
dioxyde de carbone, etc.) des facteurs anthropiques regroupes dans le cadre ≪
intervention humaine ≫ (fertilisation, semis, etc.). Sur le côté droit de la figure,
on rappelle la destination finale de la biomasse produite par l’agriculture : la
consommation sous différentes formes. Les exportations sont représentées en haut
tandis que les restitutions (ce qui reste dans la parcelle) sont représentées en bas
de la figure. Le chiffrage des différents flux permet de réaliser des bilans de
matière et le calcul d’un rendement écologique.
Le doc. 2 fournit les éléments pour un agrosystème d’élevage (avec l’exemple
d’une vache laitière sur prairie) tout en précisant (doc. 3) que les élevages existent
sous des formes plus ou moins intensives. Les chiffres fournis dans le document
2 permet-il encore de faire des calculs de rendement écologique par rapport a
l’énergie solaire reçue sur une parcelle.
Les doc. 4 et 5, volontairement choisi dans le même pays, le Brésil, montre deux
situations extrêmes d’agriculture :
–– une culture intensive de soja dont on devine qu’elle est en monoculture et hyper
mécanisée, le texte nous précisant qu’elle est également consommatrice de
pesticides et réalise en partie sur les surfaces libérées par la destruction de la forêt
amazonienne. Les récoltes étant principalement destinées à l’exportation
(alimentation du bétail en Europe en particulier)
–– une culture vivrière de légumes, fortement manuelle dans lesquels on observe
de nombreuses plantes associées. Il est probable que les rendements agricoles y
soit faibles, toutefois compte tenu de ses faibles couts cette agriculture est rentable
et nourrit l’essentiel de la population du pays
Unité 3 : Les doc. 1 à 4 traitent de l’exemple du comte. Un fromage sous
appellation d’origine, fruit d’une tradition locale, qui est a la fois dépendant
des conditions de l’environnement, des choix, de la culture et de l’expertise
des agriculteurs et des fromagers. Les doc. 5 à 7 permettent d’élargir le propos
sur l’importance de l’environnement, des choix exerçaient par les professionnels
a des gros agrosystèmes très diversifie (culture d’artichauts dans le Finistère,
élevages de poulets des Landes, élevages de moules de bouchot dans la baie du
Mont-Saint-
Michel).
Unité 4 : Les doc. 1 a 3 traitent des liens entre l’utilisation des pesticides et les
problèmes de santé, à la fois dans les populations particulièrement exposées
(agriculteurs et employés agricoles) (doc. 1 et 2) mais aussi dans la population
générale avec l’exemple du chlordecone (doc. 3). On constate, que compte tenu
de la faible capacité de dégradation de cet insecticide, l’exposition de la
population générale de Guadeloupe est très importante malgré son interdiction.
Les doc. 4 a 7 traitent d’autres effets secondaires (externalités négatives)
consécutifs aux pratiques agricoles a haut rendement : excès d’azote dans les
sols susceptibles de générer des pollutions (doc. 4 et 5), effet du travail du sol sur
les populations de lombrics (doc. 6) et effet d’une catégorie d’insecticides, les
neonicotinoides, sur le retour a la ruche des abeilles (doc. 7).