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Cercle Mai 2024

Le document contient des informations sur la communion et la préparation nécessaire pour recevoir ce sacrement. Il explique également la signification de la Pentecôte et les fruits de l'Esprit Saint.

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CERCLE

15/05/2024

 Le commentaire de l’Évangile : St Jean 17,11b-19

Le Seigneur Jésus prie le Père et demande que ses disciples


soient fidèles et unifiés dans leur travail et leur croyance et
qu’ils se consacrent à l’œuvre qu’il leur laisse.

Nous devons avoir confiance en Dieu et être très unis à lui à


travers nos normes (prière, Ste messe, chapelet, la lecture et
nos moyens de formation) et notre apostolat (plan apostolique
quotidien). Nous devons persévérer dans la prière, l’apostolat,
toujours commencer et recommencer. La récompense se
trouve au bout de l’effort, le Seigneur nous aime pour toujours.

Demandons à notre Maman du ciel, la Très Sainte Vierge Marie


de nous aider à ne jamais arrêter de lutter pour correspondre à
la volonté de son Fils Jésus-Christ.

 La Norme : La communion

Recevoir la communion, ou l'Eucharistie, c'est recevoir le Christ


lui-même, le Fils du Dieu vivant, qui est sous les espèces
sacramentelles.

Dans le Saint Sacrement de l'Eucharistie sont "véritablement,


réellement et substantiellement contenus le Corps et le Sang
ainsi que l'âme et la divinité de notre Seigneur Jésus-Christ, et
donc le Christ tout entier".

Cette présence est appelée " réelle ", le Christ, Dieu et homme,
devient totalement présent dans notre âme lorsque nous
communions.

1
C'est pourquoi, pour recevoir le Christ dans la communion
eucharistique, il est nécessaire d'être baptisé et d'être en état
de grâce. Si l'on est conscient d'avoir péché mortellement,
c'est-à-dire d'avoir offensé Dieu dans un domaine grave, avec
un avertissement complet, on ne doit pas s'approcher de
l'Eucharistie sans demander pardon et sans avoir reçu
auparavant l'absolution dans le sacrement de la pénitence.

Le Seigneur nous adresse une invitation pressante à le recevoir


dans le sacrement de l'Eucharistie : "En vérité, en vérité, je
vous le dis, si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme
et ne buvez pas son sang, vous n'avez pas la vie en vous" (Jn
6,53). La communion accroît notre union avec le Christ.
Recevoir l'Eucharistie en communion donne comme fruit
principal l'union intime avec le Christ Jésus. Ce que la
nourriture matérielle produit dans notre vie corporelle, la
communion l'accomplit de manière admirable dans notre vie
spirituelle. La communion avec la chair du Christ ressuscité
préserve, augmente et renouvelle la vie de grâce reçue au
baptême. Cette croissance de la vie chrétienne a besoin d'être
nourrie par la communion eucharistique, le pain de notre
pèlerinage, jusqu'au moment de la mort, où il nous est donné
comme viatique.

De plus, la communion nous sépare du péché. Le Corps du


Christ que nous recevons dans la communion est "donné pour
nous", et le Sang que nous buvons est "versé pour beaucoup
pour la rémission des péchés". De même que la nourriture
corporelle sert à rétablir la perte des forces, de même
l'Eucharistie fortifie la charité qui, dans la vie quotidienne, tend
à s'affaiblir ; et cette charité vivifiée efface les péchés véniels.
En se donnant à nous, le Christ ravive notre amour et nous
permet de rompre nos liens désordonnés avec les créatures et
de nous enraciner en lui.

L'Eucharistie nous préserve du péché mortel futur. Plus nous


participons à la vie du Christ et plus nous progressons dans
son amitié, plus il nous devient difficile de rompre avec lui par

2
un péché mortel. L'Eucharistie n'est pas ordonnée au pardon
des péchés mortels. C'est le propre du sacrement de la
réconciliation. Le propre de l'Eucharistie est d'être le sacrement
de ceux qui sont en pleine communion avec l'Église, c'est-à-dire
de ceux qui sont dans la grâce de Dieu. Catéchisme de l'Église
catholique, 1391- 1395

Pour répondre à cette invitation, nous devons nous préparer à


ce grand et saint moment. Saint Paul nous exhorte à un
examen de conscience : " Quiconque mange le pain ou boit la
coupe du Seigneur indignement se rendra coupable du Corps
et du Sang du Seigneur. Que chacun s'examine, puis qu'il
mange du pain et boive de la coupe. Car celui qui mange et boit
sans discerner le Corps mange et boit son propre châtiment" (1
Co 11, 27-29). Toute personne consciente d'un péché grave
doit recevoir le sacrement de la réconciliation avant de
communier.

Face à la grandeur de ce sacrement, le fidèle ne peut que


répéter humblement et avec une foi ardente les paroles du
Centurion (cf. Mt 8,8) : "Seigneur, je ne suis pas digne que tu
entres dans ma maison, mais une seule parole de ta part suffira
à me guérir".

Pour se préparer correctement à recevoir ce sacrement, les


fidèles doivent observer le jeûne prescrit par l'Église, qui les
oblige à s'abstenir de toute nourriture et de toute boisson
pendant au moins une heure avant la Sainte Communion, à
l'exception de l'eau et des médicaments. L'attitude corporelle
(gestes, vêtements) montre le respect, la solennité, la joie de ce
moment où le Christ devient notre hôte. Catéchisme de l'Église
catholique, 1384- 1389

Quand convient-il de communier ?

3
L'Église recommande vivement aux fidèles de recevoir la Sainte
Communion lorsqu'ils participent à la célébration de
l'Eucharistie et leur impose l'obligation de le faire au moins une
fois par an.

L'Église oblige les baptisés à participer à la Sainte Messe les


dimanches et jours de fête et à recevoir l'Eucharistie au moins
une fois par an, si possible au temps de Pâques, préparée par
le sacrement de la Réconciliation. Mais l'Église recommande
vivement aux fidèles de recevoir la Sainte Eucharistie les
dimanches et jours de fête, voire plus fréquemment, voire tous
les jours.

Que faut-il faire après avoir communié ?

Après la communion, il est conseillé de consacrer quelques


minutes à rendre grâce à Jésus pour sa présence réelle dans
nos âmes. C'est un geste de respect et d'amour. Chaque
personne trouvera un moyen de remercier personnellement
Dieu pour la possibilité de le recevoir.

Textes de Saint Josémaria pour méditer


L'Esprit Saint ne guide pas collectivement les âmes, mais, à
chacune, il insuffle ces résolutions, ces inspirations et ces actes
d'amour qui vont l'aider à saisir et à accomplir la volonté du
Père. Cependant je pense que la trame de notre dialogue avec
le Christ, dans l'action de grâces après la Messe, peut consister
bien souvent à considérer que le Seigneur est, pour nous, Roi,
Médecin, Maître et Ami. Quand le Christ passe, 92

La causerie : la Pentecôte

« De même que le Père m'a envoyé, moi aussi je vous


envoie… Recevez l'Esprit Saint » (Jn 20, 21.22), nous dit
Jésus. L'effusion qui a eu lieu le soir de la Résurrection se

4
répète le jour de Pentecôte, renforcée par d'extraordinaires
manifestations extérieures. Le soir de Pâques, Jésus apparaît
aux Apôtres et souffle sur eux son Esprit (cf. Jn 20, 22) ; le
matin de la Pentecôte, l'effusion se produit de façon
retentissante, ils reçoivent une énergie telle qu'elle les pousse à
annoncer en différentes langues l'évènement de la Résurrection
du Christ : « Tous furent remplis d'Esprit Saint : ils se mirent à
parler en d'autres langues » (Ac 2, 4). Avec eux se trouvait
Marie, la Mère de Jésus, la première disciple, et ici Mère de
l'Église naissante. De sa paix, de son sourire, de sa
maternité, elle accompagnait la joie de la jeune Épouse,
l'Église de Jésus.
La Parole de Dieu, spécialement celle d'aujourd'hui, nous dit
que l'Esprit agit, dans les personnes et dans les communautés
qui en sont remplies, il les rend capables de recipere
Deum, “capax Dei", disent les Pères de l'Église. Et que fait
l'Esprit Saint par cette nouvelle capacité qu'il nous donne ? Il
conduit dans la vérité tout entière (Jn 16, 13), renouvelle la face
de la terre (Ps 103) et donne ses fruits (Ga 5, 22-23). Il
conduit, il renouvelle et il fructifie.
Dans l'Évangile, Jésus promet à ses disciples que, lorsqu'il sera
retourné au Père, il enverra l'Esprit Saint qui les « conduira
dans la vérité tout entière » (Jn 16, 13). Il l'appelle vraiment «
Esprit de vérité » et il leur explique que son action sera celle de
les introduire toujours plus dans la compréhension de ce que
Lui, le Messie, a dit et a fait, en particulier de sa mort et
résurrection. Aux Apôtres, incapables de supporter le scandale
de la passion de leur Maître, l'Esprit donnera une nouvelle clé
de lecture pour les introduire dans la vérité et dans la beauté de
l'événement du salut. Ces hommes, d'abord effrayés et
bloqués, enfermés dans le Cénacle pour éviter les
répercussions du vendredi saint, n'auront plus honte d'être
5
disciples du Christ, ils ne craindront plus devant les tribunaux
humains. Grâce à l'Esprit Saint dont ils sont remplis, ils
comprennent « la vérité tout entière », c'est-à-dire que la mort
de Jésus n'est pas sa défaite, mais l'expression extrême de
l'amour de Dieu ; amour qui, dans la Résurrection, vainc la mort
et exalte Jésus comme le Vivant, le Seigneur, le Rédempteur
de l'homme, le Seigneur de l'histoire et du monde. Et cette
réalité, dont ils sont témoins, devient la Bonne Nouvelle à
annoncer à tous.
Mais cela n'est possible que si Adam – l'homme formé de la
terre – à son tour se laisse renouveler par l'Esprit Saint, s'il se
laisse remodeler par le Père sur le modèle du Christ, nouvel
Adam. Alors oui, renouvelés par l'Esprit, nous pouvons vivre la
liberté des fils, en harmonie avec tout le créé, et nous pouvons
reconnaître en chaque créature un reflet de la gloire du
Créateur, comme l'affirme un autre psaume : « Ô Seigneur
notre Dieu, qu'il est grand ton nom par toute la terre ! » (8,
2.10). Il conduit, il renouvelle et donne, il donne du fruit.
Dans la Lettre aux Galates, saint Paul veut montrer quel est le
“fruit" qui se manifeste dans la vie de ceux qui marchent selon
l'Esprit (cf. 5, 22). D'un côté, il y a la « chair » avec le cortège
de ses vices que l'Apôtre énumère, et qui sont les œuvres de
l'homme égoïste, fermé à l'action de la grâce de Dieu. Au
contraire, dans l'homme qui par la foi, laisse l'Esprit de Dieu
faire irruption en lui, fleurissent les dons divins, résumés en
neuf vertus joyeuses que Paul appelle « fruits de l'Esprit
»( amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur
et maîtrise de soi). De là l'appel, répété en ouverture et en
conclusion, comme un programme de vie : « Marchez sous la
conduite de l'Esprit Saint » (Ga 5, 16.25).

Le monde a besoin d'hommes et de femmes qui ne soient pas


fermés, mais remplis d'Esprit Saint. La fermeture à l'Esprit Saint
6
est non seulement manque de liberté, mais aussi péché. Il y a
tant de manières de se fermer à l'Esprit Saint : dans
l'égoïsme de son propre avantage, dans le légalisme rigide
– comme l'attitude des docteurs de la Loi que Jésus
appelle hypocrites –, dans le manque de mémoire pour ce
que Jésus a enseigné, dans le fait de vivre la vie chrétienne
non comme service mais comme intérêt personnel, et ainsi
de suite. Au contraire, le monde a besoin du courage, de
l'espérance, de la foi et de la persévérance des disciples du
Christ. Le monde a besoin des fruits, des dons de l'Esprit Saint,
comme énumère saint Paul : « amour, joie, paix, patience,
bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi » (Ga 5,
22).

Le don (les dons de l’Esprit Saint : sagesse, intelligence,


science, conseil, force, piété, crainte de Dieu (qui n’est pas
la peur mais une adoration amoureuse) de l'Esprit Saint a été
accordé en abondance à l'Église et à chacun de nous, pour que
nous puissions vivre avec une foi authentique et une charité
active, pour que nous puissions répandre les germes de la
réconciliation et de la paix. Fortifiés par l'Esprit – qui conduit,
nous conduit dans la vérité, qui nous renouvelle, nous et toute
la terre, et qui nous donne les fruits – fortifiés par l'Esprit et par
ses multiples dons, devenons capables de lutter sans
compromissions contre le péché et de lutter sans
compromissions contre la corruption, qui s'étend toujours plus
dans le monde de jour en jour, et de nous dévouer avec une
persévérance patiente aux œuvres de la justice et de la paix.

 la consécration à l’Esprit Saint

Méditation 2 n°216
7
Notre Père a composé lui-même cette prière de consécration à
l’Esprit Saint en 1971 (elle a été dite le 30 mai 1971), que tous
les Centres de l’Opus Dei font désormais tous les ans, le jour
de la Pentecôte.
Le Père a voulu cette Consécration à l’Esprit Saint pour que
nous soyons toujours un instrument fidèle au service de
l’Église. Notre fondateur était peiné de voir que le Paraclet était
si peu connu et fréquenté par la majeure partie des chrétiens ;
c’est pourquoi il l’appelait le Grand Inconnu, et il faisait en sorte
de développer, dans les âmes qu’il formait, une piété doctrinale
et tendre pour la Troisième personne de la Sainte Trinité.
On y demandait les dons d’intelligence, de sagesse, de
science, de conseil, de crainte, et celui de force « qui nous
rende fermes dans la foi, constants dans la lutte et
persévérants avec fidélité dans l’Œuvre de Dieu ».
Et pour finir, le don de piété, « qui nous donne le sens de
notre filiation divine, la conscience joyeuse et surnaturelle
d’être enfants de Dieu et, en Jésus-Christ, frères de tous
les hommes ».
Le peuple de Dieu et ses pasteurs, dont la situation lui tirait des
larmes, n’étaient pas oubliés : « Nous te prions d’assister
toujours ton Église, en particulier, le Souverain Pontife afin
qu’il nous guide par sa parole et par son exemple, et
qu’avec le troupeau qui lui a été confié, il obtienne la vie
éternelle ; pour que les bons pasteurs ne manquent jamais,
et pour que nous tous, les fidèles, te servant avec la
sainteté de notre vie et l’intégrité de notre foi, nous
parvenions à la gloire céleste. »
Pour la cérémonie de la Consécration que l’on renouvelle tous
les ans dans les centres de l’Œuvre, le Père composa un texte
qu’il présenta à don Alvaro pour toute remarque éventuelle. On
ajouta ainsi une référence au fondateur, pour mettre en
évidence la fidélité que ses enfants devraient toujours lui vouer.

8
Le Père aurait voulu passer inaperçu et c’est en son humilité
qu’il demanda à don Alvaro de lire ce passage-là :
« Conserve toujours dans ton Œuvre les dons spirituels
que tu lui as octroyés afin que, selon ta très aimable
volonté, indissolublement unis à notre Père, au Père et à
tous nos frères, cor unum et anima una, nous soyons
saints et un ferment efficace de sainteté parmi tous les
hommes. Fais que nous soyons toujours fidèles à l’esprit
que tu as confié à notre Fondateur et que nous sachions le
conserver et le transmettre en toute sa divine intégrité
». (PR vol. XVII, Documenta) Vol. II, Opus Dei (Consécrations,
p.)
Pour bien nous y préparer, nous devons ranimer en nous les
vertus théologales : la foi, l’espérance, la charité afin que le
paraclet prenne plus intensément possession de notre âme.
Les invocations que notre fondateur a recueillies dans la
formule de consécration ; nous aident à nous adresser avec
confiance à chacune des trois personnes divines, présentes
dans notre âme en état de grâce, qui nous écoutent et
attendent notre prière.

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