REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON

Paix-Travail-Patrie Peace – Work- Fatherland

************ ************
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPERIEUR *** *** *** ***
*** *** *** *** THE UNIVERSITY OF DOUALA
UNIVERSITE DE DOUALA *** *** *** ***
*** *** *** *** NATIONAL HIGHER
ECOLE NATIONAL SUPERIEUR POLYTECHNIQUE SHOOL OF
POLYTECHNIQUE DE DOUALA DOUALA
*** *** *** *** *** ***

THEME : REPRISE EN SOUS ŒUVRE DU

BATIMENT ATELIER DE L’IUT DE
DOUALA
Stage effectué du 22 juillet 2022 au 19 Septembre 2022

Rédigé par :

DOUMBE MBAPPE MANIKE AURELIEN ONDA

MATRICULE :21G00673
ENCADREUR PROFESSIONNEL

Mr AYISSI Désiré

ANNEE ACADEMIQUE: 2021-2022

REPRISE EN SOUS ŒUVRE DU BATIMENT ATELIER DE L’IUT DE DOUALA

DEDICACE

A TOUTE
MA
FAMILLE

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REPRISE EN SOUS ŒUVRE DU BATIMENT ATELIER DE L’IUT DE DOUALA

REMERCIEMENTS
La collection des informations de la rédaction du présent document a été possible grâce à la
collaboration de certaines personnes à qui j’exprime ma profonde gratitude à savoir :

DIEU Tout-puissant pour toute Sa protection et Sa grâce durant tout mon stage ;

Mr le Délégué Régionale des Domaines, du Cadastre et des Affaires Foncières pour

m’avoir donné accès au lieu du stage ;

Mr ANJO Chef Service régional du Cadastre grâce à qui j’ai pu obtenir ce stage ;

Mon encadreur académique Mr AYISSI Désiré Chef Service régional du patrimoine

pour son suivi et ses multiples conseils ;
Tous les Cadres du Service régional du patrimoine pour leur encadrement ;
Ma famille pour leurs conseils ainsi que leur soutien inconditionnel, à la fois moral et
économique ;
Mlle ONANENA NDEME Marie Thérèse pour son soutien moral et son réconfort ;
Tout ceux qui de près ou de loin ont participé à la rédaction de ce rapport.

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 REPRISE EN SOUS ŒUVRE DU BATIMENT ATELIER DE L’IUT DE DOUALA

SOMMAIRE

DEDICACE…………………………………………………………………………………... 1

REMERCIEMENTS………………………………………………………………………….. 2

SOMMAIRE………………………………………………………………………………….. 3

LISTE DES ABREVIATIONS………………………………………………………………. 4

LISTE DES FIGURES……………………………………………………………………….. 5

RESUME………………………………………………………………………………………6

INTRODUCTION GENERALE………………………………………………………………7

CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA DELEGATION REGIONALE DU MINDCAF ET

DEROULEMENT DU STAGE……………………………………………………………… 8

I. PRESENTATION GENERALE, MISSIONS ET ORGANIGRAMME………………… 8

II. DEROULEMENT DU STAGE…………………………………………………………... 8

CHAPITRE II : GENERALITE SUR LA RERISE EN SOUS ŒUVRE ET

REALISATION…………………………………………………………………………...… 12
I. GENERALITE SUR LA REPRISE EN SOUS ŒUVRE…………………………… 12

A. LES CAUSES D’UNE REPRISE EN SOUS ŒUVRE………………………...……..… 12

1. LES CAUSES NATURELLES…………………………………….……………….. 12
2. LES CAUSES STRUCTURELLES………………………………………………… 13
3. LES CAUSES ACCIDENTELLES…………………………………………………. 13
B. JUSTIFICATIFS D’UNE NECESSITE DE LA REPRISE ET SOUS ŒUVRE……….. 13

1. Les microfissures……………………………………………………………………. 13
2. Les fissures fines……………………………………………………………………. 14
3. Les grosses fissures et les lézardes………………………………………………….. 15
C. LES DIFFERENTS TYPES DE TRAVAUX DE REPRISE EN SOUS
ŒUVRE…………………………………………………………………………………. 16

1. Les travaux de consolidation du terrain en sous œuvre…………………………… 16

2. Amélioration des fondations existantes…………………………………………… 17
3. Exécution des nouvelles fondations……………………………………………….. 18

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REPRISE EN SOUS ŒUVRE DU BATIMENT ATELIER DE L’IUT DE DOUALA

D. INVESTIGATION PREALABLES ET DIAGNOSTIC AVANT LA

REPRISE EN SOUS ŒUVRE………………………………………………………… 21
II. TECHNIQUE DE REALISATION D’UNE REPRISE EN SOUS ŒUVRE ET ETAT
DES LIEUX…………………………………………………………………….…… 21

A. ETAT DES LIEUX…………………………………………………………..….…… 21

1. RECENSEMENT OU LA RECHERCHE DES CAUSES…..……… 22
2. MOTIVATION DE LA REPRISE EN SOUS ŒUVRE…..……….... 22
3. CHOIX DE LA METHODE OU TYPE DE REPRISE EN SOUS
ŒUVRE………………………………………………………..……………. 22
B. ETAPES D’EXECUTION OU DE REALISATION PROPREMENT DIT DES
TRAVAUX DE REPRISE EN SOUS ŒUVRE……………………….……………. 23
1. Étaiement de la structure…………………………………………………………….. 23
2. Décapage des revêtements et le dallage du sol……………………………………… 23
3. Fouilles……………………………………………………………………………… 24
4. Ferraillage des semelles filantes, de la longrine de redressement…………………... 25
5. Coffrage et coulage des semelles filantes et des autres éléments…………………… 26
6. Remblais…………………………………………………………………………….. 27
CHAPITRE III : REMARQUES ET SUGGESTIONS……………………………………. 28

I. LES CONNAISSANCES ACQUISES………………………………………… 28

II. LES REMARQUES……………………………………………………………. 28
III. SUGGESTIONS……………………………………………………………….. 28

CONCLUSION……………………………………………………………………………… 29

BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………………………… 30

TABLE DES MATIERES………………………………………………………………… 31

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REPRISE EN SOUS ŒUVRE DU BATIMENT ATELIER DE L’IUT DE DOUALA

LISTE DES ABREVIATIONS

MINDCAF : Ministère des Domaines du Cadastre et des Affaires Foncières

IUT : Institut Universitaire de Technologie

RSO : Reprise en Sous Œuvre

DAO : Dossier d’Appel d’Offre

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LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Microfissure verticale

Figure 2 : Microfissure horizontale

Figure 3 : Fissure moustache

Figure 4 : Témoin de fissure en plâtre

Figure 5 : Témoin de fissure en Taquet
Figure 6 : Fissures traversantes

Figure 7 : Fissure en escalier

Figure 8 : Elargissement des semelles cas d'un bon sol

Figure 9 : Elargissement des semelles cas d'un mauvais sol

Figure 10 : Reprise en sous œuvre par puits alterné

Figure 11 : Reprise en sous œuvre par tranchées blindées

Figure 12 : Reprises-en sous œuvre par micropieux

Figure 13 : Reprise en sous œuvre par pieux

Figure 14 : Exécution de la fouille manuelle

Figure 15 : Coffrages des joues des semelles filantes

Figure 16 : coulage des semelles filantes

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RESUME

Désireux de compléter la solide formation reçue dans les différents enseignements du

Génie Civil et de s’imprégner dans les milieux professionnels, L’Ecole Nationale Supérieure
Polytechnique de Douala (ENSPD) mets à la disposition de ses étudiants une période de deux
mois pour aller auprès des sages et experts mieux appréhender le Génie Civil. C’est allant dans
cet optique que La Délégation Régionale des Domaines du Cadastre et des Affaires
Foncières du Littoral nous a donné l’opportunité de faire partir de son effectif. Après une brève
présentation de cette structure, nous vous partagerons nos expériences dans le service dont nous
avons eu la chance de passer. Arrivé au sein de la Délégation Régionale du MINDCAF, au
moment où elle faisait la maitrise d’œuvre pour la réhabilitation du bâtiment atelier de l’iut de
Douala, nous avons pu intégrer l’équipe de réalisation. Les travaux en cours, que nous avons
trouvé et participé activement à leurs réalisations nous ont permis de porter la rédaction de notre
rapport sur le thème : REPRISES EN SOUS ŒUVRE DU BATIMENT ATELIER DE
L’IUT DE DOUALA.

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INTRODUCTION GENERALE
Nous constatons avec le commun du mortel que le génie civil peut se définir comme
étant la conception et la réalisation des ouvrages reposant sur le sol. Les ingénieurs en génie
civil s’occupent de la conception, la réalisation, la réhabilitation et même la rénovation des
infrastructures tout en assurant la sécurité du public et la protection de l’environnement. Très
variées, leurs réalisations se répartissent principalement dans cinq grands domaines
d’intervention : structures, géotechnique, hydraulique, transport, et environnement.
L’indice de développement ou de croissance d’un pays étant son niveau d’infrastructure, le
génie civil apparait donc comme un secteur incontournable pour la matérialisation irréfutable
du développement d’un pays. L’ouvrage sur le sol où il est implanté doit résister durant sa
construction et tout au long de sa vie aux diverses sollicitations (le poids propre de l’ouvrage,
les charges d’exploitations, les charges climatique, les catastrophes naturelles…etc.) cependant
compte tenu du fait qu’un ouvrage à l’occurrence un immeuble peut à un moment de son
exploitation ou de son utilisation changer de destination (mode d’exploitation), connaitre des
modifications entrainant l’augmentation des niveaux d’étages et par conséquent les charges ;ou
encore connaitre une dégradation consistante et nuisible de sa fondation à cause de l’érosion
par exemple ;les ingénieurs ont prévus et établis le renforcements de ces fondations reconnus
sous le label « reprise en sous œuvre ».

Le bâtiment atelier de l’IUT de Douala qui a retenu notre attention fait l’objet de notre
rapport présentant plusieurs défaillances notamment :

 Des fissures verticales tout le long du mur ;

 Ses semelles situées à des profondeurs variables entrainant le tassement différentiel ;

Autant de facteurs et bien d’autre qui ont nécessités la réalisation des travaux de reprise
en sous œuvre.

Tout au long de ce travail, nous parlerons tour à tour :

 De la présentation de notre lieu du stage et du déroulement du stage ;

 Des travaux de reprise en sous œuvre ;
 Du bilan du stage et des suggestions.

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REPRISE EN SOUS ŒUVRE DU BATIMENT ATELIER DE L’IUT DE DOUALA

CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA
DELEGATION REGIONALE DU MINDCAF ET
DEROULEMENT DU STAGE

I. PRESENTATION GENERALE, MISSIONS ET

ORGANIGRAMME

D’après le Décret n° 2012/390 du 18 septembre 2012 portant organisation du Ministère des

Domaines, du Cadastre et des Affaires Foncières, la Délégation Régionale des Domaines, du
Cadastre et des Affaires Foncières est placée sous l’autorité d’un Délégué Régional et est
chargée :

De la coordination des activités des services au niveau régional et départemental,

De la préparation des projets du budget, des programmes d’actions, ainsi que la mise en
œuvre des opérations retenues ;
Du contrôle technique des projets exécutés dans la Région et relevant du Ministère ;
Du contrôle de l’exécution des programmes d’actions des Délégations Départementales;
De la gestion des ressources humaines, financières et matérielles.

Elle comprend :

 Le Service Régional des Domaines ;

 Le Service Régional des Affaires foncières ;

 Le Service Régional du Patrimoine de l’Etat ;

 Le Service Régional du Cadastre ;
 Le Service Régional des Recettes ;
 Le Service Régional des Affaires Juridiques ;
 Le Service Administratif et Financier ;
 Le Bureau du Courrier.

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Durant notre période de stage, nous avons été affecté au Service Régional du Patrimoine de
l’Etat. Celle-ci est placé sous l’autorité d’un Chef de Service et est chargé :
 Du contrôle du respect des prescriptions techniques d’utilisation des bâtiments publics
et des propriétés administratives ;
 Du contrôle de l’application des règles de sécurité dans les bâtiments publics et les
propriétés administratives ;
 Du suivi de la gestion et du contrôle des locations administratives ;

 De l’entretien et de la réforme du patrimoine mobilier et immobilier de l’Etat ;

 De l’acquisition des biens meubles pour le compte des administrations, en liaison avec
le service régional des domaines ;
 De l’organisation et de la gestion du fichier informatique des édifices publics et des
propriétés administratives ;
 De la programmation, du suivi et du contrôle des travaux d’entretien et de réhabilitation
des bâtiments publics et des propriétés administratives, ainsi que du visa technique des
devis et décomptes des travaux y afférents ;
 De la tenue d’un fichier des édifices publics et des locations administratives ;
 Du suivi de l’entretien du parc automobile civil de l’Etat dans la Région ;
 De la gestion, du contrôle et de la conservation du parc automobile civil de l’Etat ;
 De la maintenance du parc automobile de l’Etat ;
 De l’expertise des véhicules administratifs et du suivi du contentieux y relatif, en liaison
avec la Division des Affaires Juridiques ;
 De l’instruction des dossiers de réforme des meubles de l’Etat, des Collectivités
Territoriales Décentralisées et des établissements publics en liaison avec le Centre
Régional de la Comptabilité Matières.

II. DEROULEMENT DU STAGE

Notre stage s’est déroulé durant une période de deux mois allant du 22 Juillet au 19 Septembre
2022. Les détails de notre séjour au sein du Service Régionale du Patrimoine de l’Etat seront
révélés dans le tableau ci-dessous.

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Période Activités

Du 25 au 29  Arrivée à la Délégation Régionale ;

juillet 2022  Prise de contact avec le Chef Service et les Cadres du
Service Régionale du Patrimoine ;
 Visite des différents projets en cours.

Du 01 Aout au  Descente sur le chantier de l’IUT de Douala à Ndogbong ;

05 Aout 2022  Prise de contact avec le personnel du chantier ;
 Apport et manutention des profilés métalliques ;
 Etayage de la superstructure du bâtiment.

Du 08 Aout au  Décapage partiel du dallage ;

12 Aout 2022  Evacuation des callasses.

Du 15 au 19  Fouille manuel
Aout 2022

Du 22 au 26  Pompage des eaux souterraines ;

Aout 2022  Assainissement des fonds de fouille ;
 Pose du matériau drainant ;
 Nivellement ;
 Installation du poste de ferraillage.

Du 29 Aout au  Ferraillage et pose des semelles filantes et longrine de redressement ;

02 Septembre  Ferraillage et pose des contres forts et poteaux ;
2022  Coffrage et coulage des éléments ferraillés.

Du 05  Remblaiement des fouilles ;

septembre au 09  Dallage des parties décapées ;
Septembre 2022  Coffrages et coulages des regards.

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Du 12 au 16  Etalage, mise à niveau et compactage de la pouzzolane au sol

septembre 2022 du parking;
 Assainissement ;
 Ferraillage du parking ;
 Fabrique des cales à béton ;
 Pose des cales à béton ;
 Coulage des trainés à intervalle régulier ;
 Dallage général du parking.

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CHAPITRE II : GENERALITE SUR LA RERISE

EN SOUS ŒUVRE ET REALISATION
Les constructions en génie civil sont réalisées pour avoir une certaine durée de vie assez
élevé, généralement 70 à 100 ans pour la plupart des bâtiments de résidence. Mais seulement
pour atteindre cette espérance de vie, plusieurs paramètres sont pris en comptes lors du
dimensionnement des éléments porteurs de la structure. Ces paramètres sont parfois présents à
l’immédiat ou soient sont prévisionnels. Ainsi dit, il incombe à cet effet de la responsabilité
de l’ingénieur de prendre en compte ces derniers en fonction de la situation géographique de
l’espace à bâtir, de la mitoyenneté et surtout de la proximité du terrain par rapport à la route
ou d’autres infrastructures importantes. Faute de ce manque de prise en compte et d’une
éventuelle modification de la structure mécanique du sol ou d’une surcharge supplémentaire
sur le bâtiment, il est primordial de recourir à une reprise en sous œuvre pour apporter des
modifications nécessaires aux fondations. Cette technique fera l’objet de ce chapitre et nous
l’étudierons de fond en comble pour en sortir le meilleur.

I. GENERALITE SUR LA REPRISE EN SOUS ŒUVRE

La reprise en sous œuvre est toute modification effectuer sur la fondation d’une construction
existante sans affecter sa super structure. Il a pour rôle d’assurer un bâtiment dont sa stabilité
est compromise.

A. LES CAUSES D’UNE REPRISE EN SOUS ŒUVRE

La reprise en sous œuvre d’une maison ou d’un bâtiment peut être nécessaire dans plusieurs
cas. De ce fait pour mieux orienter nos choix en ce qui concerne la solution à adapter, nous
avons trouvé judicieux de présenter ces causes en différentes catégories.

1. LES CAUSES NATURELLES

 Inondation et glissement de terrain ;
 Retrait et gonflement des sols argileux ;
 Conséquence de l’exploitation des carrières (vides, sols décompressé…)
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REPRISE EN SOUS ŒUVRE DU BATIMENT ATELIER DE L’IUT DE DOUALA

2. LES CAUSES STRUCTURELLES

 Changement d’utilisation (augmentation des charges, modification des éléments
porteurs) ;
 Mauvais dimensionnement des semelles/fondations existantes ;
 Fatigue de la structure sous l’effet du cycle retrait gonflement.

3. LES CAUSES ACCIDENTELLES

 Fuite de réseau d’évacuation ou mauvais drainage des eaux ;
 Décompression et/ou mouvement de terrain consécutif à des travaux de terrassement
avoisinant (fondations avoisinantes plus profondes).

B. JUSTIFICATIFS D’UNE NECESSITE DE LA REPRISE ET SOUS ŒUVRE

Après avoir énuméré les différentes causes d’une RSO (reprise en sous œuvre) nous sommes
en droit de se demander qu’elles sont les manifestations de ces causes sur le bâtiment
notamment en ce qui concerne la défaillance des semelles.

En effet lorsque les semelles d’un bâtiment sont fragilisées ou deviennent défaillantes il se
matérialise sur le bâtiment des fissures plus ou moins larges qui peuvent informer de l’ampleur
des dégâts existant sur le bâtiment. Dépendant de la largeur croissante de la fissure nous
sommes en mesure de reconnaitre celles qui ne sont qu’esthétique de celles qui sont dangereuses
et compromettent la solidité du bâtiment. Ainsi les différents types de fissures sont :

1. Les microfissures
Ce sont des fissures étroites, filiforme de moins de 0.2mm de large. Elles ne concernent
que la face superficielle de l’enduit on parle ; de faïençage caractérisé par :

 Les microfissures horizontales ou verticales.

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Figure 1 : Microfissure verticale Figure 2 : Microfissure horizontale

 Les microfissures de retrait ;

2. Les fissures fines

Elles sont entre 0.2 et 2mm de large. Elles peuvent que concerner l’épaisseur de
l’enduit ou concerner également la maçonnerie. Leurs emplacements déterminent
souvent la cause de leur apparition.

Figure 3 : Fissure moustache

 Fissures en moustache;
 Fissures verticales aux angles du bâtiment ;
 Fissures horizontales à hauteur du plancher.

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NB : Il est important de vérifier leur stabilité dans le temps. Selon sa cause, une
fissure peut évoluer vers une fissure plus importante.

Figure 4: Témoin de fissure en plâtre Figure 5 : Témoin de fissure en

taquet

3. Les grosses fissures et les lézardes

Une grosse fissure fait plus de 2mm de large. Quand elle atteint 2 ou 3cm, on
parle alors de lézarde. Elles sont les conséquences d’une instabilité du terrain
(phénomène de retrait gonflement de certains sols argileux par exemple) ou des
mouvements des fondations ou des matériaux (fissures structurelles).
 Fissures traversantes : Elles traversent le mur de part et d’autre ;

Figure 6 : Fissures traversantes

 Fissures en escalier : Elles suivent les joints des parpaings, brique ou pierres qui
composent le mur.

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Elles doivent être examinées avec soin par un professionnel. Car c’est la stabilité même du
bâtiment qui est mise en cause et parfois rapidement. Elles nécessitent la pose de témoins qui
vont permettre de mesurer leur évolution.

Figure 7 : Fissure en escalier

C. LES DIFFERENTS TYPES DE TRAVAUX DE REPRISE EN SOUS

ŒUVRE
On distingue plusieurs types de travaux de reprise en sous œuvre parmi lesquels on a :

 Les travaux de consolidation du terrain en sous œuvre ;

 Amélioration des fondations existantes ;
 Exécutions des nouvelles fondations

1. Les travaux de consolidation du terrain en sous œuvre

On peut être amené à consolider un terrain lorsqu’il y’a affaissement du sol causé par :

 La dessiccation du sous-sol du sol due à la sécheresse ;

 Le décompactage du terrain causé par les fuites de canalisation ou de réseaux ;
 L’augmentation des charges appliquées aux fondations ;
 Le décompactage en proximité du bâtiment ;
 Les modifications des pressions interstitielles ;
 L’évolution du degré de saturation du sous-sol (humidité du sous-sol) ;
 Les vibrations superficielles ou profondes.

Consolider le sol d’assise des fondations permet de renforcer la zone soumise aux charges de
la structure. Cette mesure intervient directement à l’origine du problème, en évitant tout
problème ultérieur. Le principe consiste à injecter dans les sols des fondations de la résine

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REPRISE EN SOUS ŒUVRE DU BATIMENT ATELIER DE L’IUT DE DOUALA

expansive pour augmenter les caractéristiques techniques du sol ou reconstituer le sol avec
l’apport de nouveau matériaux dans celui-ci, par exemple le compactage de la pouzzolane qui
est un matériau drainant par excellence.

2. Amélioration des fondations existantes

On peut être amené à améliorer les fondations existantes dans les cas suivants :

- Mauvaise conception originaire ;

- Altération au cours du temps ;
- Fondation correcte à l’origine mais qui doit supporter de nouvelles charges ou
surcharges.

Dans le cas de la reprise en sous œuvre par l’amélioration des fondations existantes on opère
ou on procède par l’élargissement des semelles lorsqu’il s’agit d’un bon sol ou mieux à la mise
en place des puits lorsqu’il s’agit d’un mauvais sol.

Figure 8 : Elargissement des semelles cas d'un bon sol

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REPRISE EN SOUS ŒUVRE DU BATIMENT ATELIER DE L’IUT DE DOUALA

Figure 9 : Elargissement des semelles cas d'un mauvais sol

3. Exécution des nouvelles fondations

Ces travaux consistent à la réalisation d’un point d’appuis vers le bas lorsqu’on est obligé
d’excaver dans les alentours immédiats de la semelle, on parle de la RSO par report des charges
en profondeur. Ils sont de plusieurs types à savoir :

 RSO par puits alternés

Cette méthode est requise pour les terrains à superficie faible. Pour commencer, on procède par
une excavation à parois verticale puis à un étaiement de la fouille pour repérer les fondations
du bâtiment. Par la suite, on creuse les puits jusqu’à la profondeur adéquate aux normes de
sécurité. Enfin, on bétonne les puits. A noter que cette méthode n’est pas recommandée lorsqu’il
y’a présence de nappe phréatique dans le sol, au risque d’éboulement.

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REPRISE EN SOUS ŒUVRE DU BATIMENT ATELIER DE L’IUT DE DOUALA

Figure 10 : Reprise en sous œuvre par puits alterné

 RSO par tranchées blindées

Cette technique requiert un terrassement manuel. Pour cette méthode la fouille ne se fait
pas de manière linéaire mais alternée. Pour ce faire, on creuse des tranchées de 30 à 50 cm de
profondeur. Cette technique est courante dans les constructions en milieu urbain.

Figure 11 : Reprise en sous œuvre par tranchées blindées

 RSO par micropieux

Il s’agit d’une technique qui vise à reporter les charges en profondeur en se servant de
micropieux (diamètre inférieur à 250 mm). Ces derniers sont ensuite armés de tubes métalliques
puis fixés au terrain par un coulis de ciment. Si le mortier est injecté par pression, trois types de
micropieux peuvent être utilisés à savoir injection gravitaire (type II), l’injection globale

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REPRISE EN SOUS ŒUVRE DU BATIMENT ATELIER DE L’IUT DE DOUALA

unitaire de coulis de ciment (type III) et l’injection répétitive et sélective (type IV).

Figure 12 : Reprises-en sous œuvre par micropieux

 RSO par pieux

Il s’agit d’une technique consistant à créer une longrine repris par des consoles en tête des pieux.
Les tubes sont formés par des pièces de 1,5 m de long qui sont assemblés entre eux au cours de
la descente.

Figure 13 : Reprise en sous œuvre par pieux

 RSO par pieux méga

Elle se base sur la même technique que les micropieux mais le diamètre des pieux se situe
entre 20 à 45 cm, c’est de cette technique que la reprise en sous œuvre tire son nom.

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D. INVESTIGATION PREALABLES ET DIAGNOSTIC AVANT LA

REPRISE EN SOUS ŒUVRE
Vu la diversité des techniques de reprise en sous-œuvre, il faut effectuer quelques études
préalables pour choisir la bonne technique. Alors nous allons énumérés en quelque tiret les
différentes études à mener sur le terrain.

 Diagnostic de l’environnement géotechnique et hydraulique

 Evaluation du sol de la variation de la nappe
 Evolution probable de l’environnement géotechnique ; constructions mitoyennes,
drainages, plantations.
 Connaissance des fondations et des structures existantes
 Relation fondations-structures
 Reconnaissance des fondations et des avoisinants
 Evaluation des charges et des surcharges
 Vérification des paramètres de l’ouvrage méthode in-situ
 Environnement du chantier
 Installation de chantier : autorisation d’accessibilité, sécurisation des ouvrages
avoisinants
 Travaux complémentaires : présence de nappe.

Si toutes ces études sont réalisées dans les normes, il est évident que la reprise en sous-œuvre
se déroule dans les bonnes conditions.

II. TECHNIQUE DE REALISATION D’UNE REPRISE EN SOUS

ŒUVRE ET ETAT DES LIEUX
Dans le cas de notre bâtiment nous allons énumérés les causes qui ont conduits à l’exécution
d’une reprise en sous œuvre. Apres investigation faite au préalable vous justifier le choix de la
méthode de reprise en sous œuvre adopté et enfin décrire brièvement et de façon succincte le
procédé et technique de réalisation de la reprise en sous œuvre.

A. ETAT DES LIEUX

Le bâtiment soumis notre étude est situé à NDOGBONG dans l’arrondissement de DOUALA Vème. Il
est composé du Rez de chaussée et d’un Etage d’une forme rectangulaire sur une emprise de
(67,9*10,63) m répartis comme suit :

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REPRISE EN SOUS ŒUVRE DU BATIMENT ATELIER DE L’IUT DE DOUALA

 RDC
- Une salle soudure ;
- Deux bureaux ;
- Quatre salles de cours ;
- Un laboratoire de mécanique des fluides ;
- Deux espaces de stockage des machines ;
- Un Atelier d’hydraulique ;
- Un espace toilette ;
- Une véranda.
 ETAGE
- Une salle soudure ;
- Huit bureaux ;
- Neuf salles de cours ;
- Un espace toilette.

Au vue de l’utilisation de ce bâtiment, plusieurs modifications ont été observé au fil du temps. De
façon graduelle les travaux ont porté tour à tour sur :

 Le recensement ou la recherche des causes ;

 Motivation de la reprise en sous œuvre ;
 Choix de la méthode ou type de reprise en sous œuvre.

1. RECENSEMENT OU LA RECHERCHE DES CAUSES

- Erreurs dans la conception ou au cours de la construction de l’ouvrage,
- Ecarts entre les caractéristiques géotechniques réelles et celles prises en compte,
- Evolution de ces dernières par altération dans le temps du terrain de fondation,
- Modification des sollicitations extérieures,
- Changement dans les conditions d’exploitation,
- Modification de l’environnement,
- Altération du béton placé dans un milieu agressif.

2. MOTIVATION DE LA REPRISE EN SOUS ŒUVRE

Sur les différentes façades et certains intérieurs du bâtiment, on constatait de larges
fissures verticales allant de 2mm jusqu’à 2cm qui ne cessaient d’évoluer au fil du temps ; preuve
d’une certaine défaillance des semelles.

3. CHOIX DE LA METHODE OU TYPE DE REPRISE EN

SOUS ŒUVRE
Après avoir établir les causes liées à l’apparition des fissures qui existent sur le bâtiment
et après avoir fait des investigations préalables à savoir entre autre : une évaluation du sol de la
variation de la nappe, une reconnaissance des fondations et des avoisinants, la connaissance de
REDIGE PAR DOUMBE MBAPPE MANIKE AURELIEN O 24
REPRISE EN SOUS ŒUVRE DU BATIMENT ATELIER DE L’IUT DE DOUALA

la relation structure fondation, une évaluation des charges et des surcharges…nous avons optés
pour la méthode d’amélioration des fondations existantes.

B.ETAPES D’EXECUTION OU DE REALISATION

PROPREMENT DIT DES TRAVAUX DE REPRISE EN SOUS
ŒUVRE
Les travaux de réalisation de la reprise en sous œuvre dans le cas de notre chantier s’est
effectué de façon graduelle par :

 Un étaiement de la structure ;
 Un décapage des revêtements et du dallage consolidé du sol ;
 Une fouille ;
 Ferraillages des semelles filantes, de la longrine de redressement, des amorces de
poteaux et des jambes de force ;
 Coffrage et coulage des semelles filantes et des autres éléments ;
 Le remblai.

1. Étaiement de la structure
Lors d’une opération de reprise en sous-œuvre il est primordial de bien étayer le
bâtiment afin d’assurer la sécurité du travailleur et garantir provisoirement la stabilité du
bâtiment. Dans le cas de nos travaux on a utilisé les profilés métalliques en I et en U. Ceux en
U étaient soudés deux à deux de façon à avoir un rectangle formé par les deux. Ils allaient du
dallage qui était fait en béton armé jusqu’en dessous des poutres, espacés successivement d’une
distance de 5m entre deux étaies sur une longueur de 50m.

2. Décapage des revêtements et le dallage du sol

Cette opération s’est effectuée sur une surface de 1.6x50 m à l’aide d’un marteau
piqueur pour casser la paroi solide du dallage consolidé, des pelles bêche et pelles rondes pour
déporter les casses, de la massette et du poinçon pour des endroits très proches de l’ancienne
semelle ainsi qu’une brouette pour transporter les casses vers l’extérieure.

3. Fouilles
La fouille est une opération qui consiste à excaver les terres pour les travaux de
construction. Dans nos travaux, on a effectué les fouilles sur une surface de 1.60x50 m allant à

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une profondeur de 1.70m elle s’est fait avec des matériels tel que : la pelle bêche et ronde, la
pioche, la brouette.

Figure 14 : Exécution de la fouille manuelle

4. Ferraillage des semelles filantes, de la longrine de redressement,

a) Des amorces des poteaux et des jambes de force
Les aciers étant livrés en barre de 12.00m chacune, le découpage à l’aide de la meule se fait en
fonction de la dimension de chaque élément. Nous avons façonné des armatures de la semelle
en deux nappes faites en acier de HA12 (haute adhérence de diamètre 12mm) de maillage 15
cm de côté sur chaque nappe, étalé sur une surface de 1.20x5m2 avec des crochets formant un
angle de 45°.

Ensuite nous avons ferraillé les amorces des poteaux qui sont quant à elles façonnées en
armatures longitudinales de 6HA12, ayant une longueur de scellement de 40Ø12 soit 48cm et
en armatures transversales en forme d’étrier de section espacé de 20cm et fait en acier Ø6
(diamètre 6mm).

Et puis nous avons engagé le ferraillage de la longrine de redressement en armatures

longitudinale HA10, HA12 et HA14 encadré par des étriers en aciers Ø6 espacé de 15cm. Elle
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a pour rôle de relier une semelle supportant un poteau excentré à une autre semelle afin
d’équilibrer le moment d’excentricité.

Et enfin le ferraillage des jambes de force en armatures longitudinales de 4HA12 avec

des armatures transversales en forme d’étrier en acier Ø6, espacé de 25cm. Ils ont pour rôle de
lutter contre le moment renversant de la semelle car le poteau est excentré à la semelle.

Ce ferraillage assemblé de la semelle filante, de l’amorce du poteau, de la longrine de

redressement et des jambes de force s’est fait à partir des files d’attaches et de la tenaille pour
ligaturer les aciers.

5. Coffrage et coulage des semelles filantes et des autres éléments

Le coffrage est une enceinte provisoire (en bois, en acier ou en plastique) destinée à
contenir un matériau de construction utile pour maintenir ce matériau en place, en attendant sa
prise puis son durcissement.

Une fois le ferraillage de la semelle, de l’amorce des poteaux, de la longrine de

redressement et des jambes de force effectué, nous avons procédé au coffrage de notre semelle
en utilisant un coffrage traditionnel ou coffrage en bois. Ce choix est guidé par des raisons
économiques et des facilitées d’exécution.

Figure 15 : Coffrages des joues des semelles filantes

Une fois le coffrage de la semelle achevé, nous avons procédé au coulage du béton dosé
à 350kg/m 3 par la formulation de DREUX GORISSE. En fait cette formulation consiste à

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doser un sac de ciment avec 2.5 brouettes de matériaux soit 1 brouette de sable et 1.5 brouettes
de gravier. Le béton lors du coulage a été bien vibré par une aiguille vibrante pour permettre

Figure 16 : coulage des semelles filantes

une bonne cohésion entre les différents matériaux qui constituent le béton, favoriser la
compacité ; améliorer l’étanchéité et pour qu’au décoffrage on ait une paroi lisse.

Partant de la réalisation des poteaux ;une fois le coffrage et le décoffrage des semelles et de la
longrine de redressement effectués, nous avons ferraillé les poteaux en faisant des
recouvrements de 0.6x40Ø12 soit 30cm en 4HA12 et 2HA10 et comprenant des armatures
transversales fait en étriers avec des aciers Ø6 puis on a coffré les deux joues des poteaux et les
coulés avec un béton dosé à 350kg/m3 en faux plein pour qu’ils reprennent les charges de la
structure haute pour les transmettre aux nouvelles semelles.

6. Remblais
Le remblai est une opération qui consiste à apporter les terres dans la fouille pour créer
une plateforme ou combler les cavités.

Dans le cadre de notre chantier, il a été fait manuellement au moyen des pelles et des
brouettes ensuite grâce au compacteur mécanique nous avons compacté le sol avant d’effectuer
le dallage sur la surface qui avait été excavée en début de travaux.

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CHAPITRE III : REMARQUES ET

SUGGESTIONS

I. LES CONNAISSANCES ACQUISES

- Savoir monter un Dossier d’Appel d’Offre (DAO),

- Comment s’effectue le suivi et le contrôle des travaux d’entretien et de réhabilitation
des bâtiments publics et des propriétés administratives,

- L’interprétation de certains facteurs nocifs à la stabilité d’un bâtiment (fissure, corrosion

du fer) ;
- La réalisation d’un étayage de haute envergure ; d’une longrine de redressement, de
large et longue semelle et des jambes de force ;
- L’aptitude à suivre un projet ;
- La différence entre la théorie et la pratique.

II. LES REMARQUES

 NEGATIVES
- Le service Régional du Patrimoine a très peu de Cadre spécialisé dans le domaine du
Génie Civil,
- La lenteur dans certaine procédure administrative,
- Non-respect des heures de travail.
 POSITIVES
- Accueil chaleureux des usagers dans le service,
- Bonne harmonie entre les différents Cadres du Service,
- Bon suivi dans travaux

III. SUGGESTIONS
- Augmentation des spécialistes du Génie Civil dans le service

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CONCLUSION

Parvenu au bout de cette rédaction dont le thème porte sur :<< La reprise en sous œuvre du
bâtiment Atelier de l’IUT de Douala >> Il a été question pour nous dans un premier temps,
de présenter de façon méthodique la reprise en sous œuvre dans sa généralité. Raison pour
laquelle les causes ont étés recensées en catégories ceci dans le but d’orienter avec aisance le
choix sur le type de travaux de reprise en sous œuvre ; mais avant, il fallait tout d’abord
présentés les motivations d’une éventuelle reprise en sous œuvre, cet ainsi que les fissures ont
apparues pour certaines d’entre elles comme l’expression de façon singulière, de la
défaillance de l’infrastructure d’un ouvrage. Cependant, pour ressortir le caractère dual de
notre apprentissage, c’est-à-dire joindre la pratique à la théorique, nous avons dans un
deuxième temps décrit de façon succincte le procédé et technique de réalisation effectuer sur
les travaux de reprise en sous œuvre. C’est ainsi que nous avons transporté cet apprentissage
reçu dans le présent document dans le but non seulement de répondre au canevas du
cheminement de notre formation, mais aussi de prouver que nous sommes prêts à entrer dans
le monde socio-professionnel avec quelque chose à proposer à la société. Au terme de ce
travail il en ressort qu’il est plus bénéfique d’envisager d’entreprendre une augmentation du
niveau d’étage que de recourir à la construction d’un bâtiment sur un nouveau terrain compte
tenu du prix exorbitent du terrain à nos jours.

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BIBLIOGRAPHIE

 www.m.m-habitat.fr
 https://maconnerie.bild.fr
 Google
 Décret n° 2012/390 du 18 septembre 2012

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TABLE DES MATIERES

DEDICACE………………………………………………………………………………... 1

REMERCIEMENTS…..………………………………………………………………….. 2

SOMMAIRE……………………………………………………………………………….. 3

LISTE DES ABREVIATIONS……………………………………………………………. 4

LISTE DES FIGURES…………………………………………………………………….. 5

RESUME…………………………….………………………………………………………6

INTRODUCTION GENERALE……………………………………………………………7

CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA DELEGATION REGIONALE DU

MINDCAF ET DEROULEMENT DU STAGE ………………………………………… 8

I. PRESENTATION GENERALE, MISSIONS ET ORGANIGRAMME………… 8

II. DEROULEMENT DU STAGE……………………………………………………... 8

CHAPITRE II : GENERALITE SUR LA RERISE EN SOUS ŒUVRE ET

REALISATION………………………………………………………………………...… 12

I. GENERALITE SUR LA REPRISE EN SOUS ŒUVRE……………………… 12

A. LES CAUSES D’UNE REPRISE EN SOUS ŒUVRE……………...……..… 12
1. LES CAUSES NATURELLES………………………………….……………….. 12
2. LES CAUSES STRUCTURELLES……………………………………………… 13
3. LES CAUSES ACCIDENTELLES………………………………………………. 13
B. JUSTIFICATIFS D’UNE NECESSITE DE LA REPRISE ET SOUS
ŒUVRE…………………………………………………………………………………………... 13
1. Les microfissures………………………………………………………………. 13
2. Les fissures fines…………………………………………………………………. 14
3. Les grosses fissures et les lézardes…………………………………….. 15
C. LES DIFFERENTS TYPES DE TRAVAUX DE REPRISE EN SOUS
ŒUVRE……………………………………………………………………………………. 16
4. Les travaux de consolidation du terrain en sous œuvre………………………… 16
5. Amélioration des fondations existantes…………………………………………… 17
6. Exécution des nouvelles fondations……………………………………………….. 18

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D. INVESTIGATION PREALABLES ET DIAGNOSTIC AVANT LA

REPRISE EN SOUS ŒUVRE…………………………………...……………… 21
III. TECHNIQUE DE REALISATION D’UNE REPRISE EN SOUS ŒUVRE ET
ETAT DES LIEUX………………………………………………………….…… 21

A. ETAT DES LIEUX…………………………………………………..….…… 21

1. RECENSEMENT OU LA RECHERCHE DES CAUSES……… 22
2. MOTIVATION DE LA REPRISE EN SOUS ŒUVRE….…….... 22
3. CHOIX DE LA METHODE OU TYPE DE REPRISE EN SOUS
ŒUVRE……………………………………...………………..……………. 22
B. ETAPES D’EXECUTION OU DE REALISATION PROPREMENT DIT DES
TRAVAUX DE REPRISE EN SOUS ŒUVRE……………….……………. 23
1. Étaiement de la structure…………………………………….. 23
2. Décapage des revêtements et le dallage du sol……………… 23
3. Fouilles………………………………………………………… 24
4. Ferraillage des semelles filantes, de la longrine de
redressement………………………………………………….. 25
5. Coffrage et coulage des semelles filantes et des autres
éléments………………………………………………….……… 26
6. Remblais……………………………………………………….. 27
CHAPITRE III : REMARQUES ET SUGGESTIONS…………………………………. 28

I. LES CONNAISSANCES ACQUISES……………………………………… 28

II. LES REMARQUES…………………………………………………………. 28
III. SUGGESTIONS…………………………………………………………….. 28

CONCLUSION…………………………………………………………………………… 29

BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………………………… 30

TABLE DES MATIERES………………………………………………………………… 31

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