Automatisation D'un Atelier de Production de Yaourt Dessert Au Niveau de La Laiterie SOUMMAM
Automatisation D'un Atelier de Production de Yaourt Dessert Au Niveau de La Laiterie SOUMMAM
Faculté de Technologie
Département de Génie Electrique
Thème
Membres de jury :
Mr SABI. M
Mme ZITOUNI. S
Chacun d’eux. Que Dieu lui procure bonne santé et longue vie.
A mon père, mes frères et ma sœur et son marie que j’aime qui
A mes camarades et à mon binôme ainsi que tous ceux qui ont.
OUZIRI. A
Dédicaces
Ma grand-mère ZAHRA
Idris. B
Liste des figures
Conclusion ………………………………………………………………………….……...19
Introduction …………………………………………………………………………….…20
Conclusion …………………………………………………………………………………41
Introduction …………………………………………………………………………….…42
Conclusion …………………………………………………………………………..……..65
Introduction …………………………………………………………………………….…66
Conclusion ………………………………………………………………………………....80
Introduction générale
Durant notre stage et avec l’aide du service maintenance SOUMMAM, nous avons
effectué l’étude d’automatisation d’un atelier de production du yaourt dessert. Cette opération
consiste à automatiser l’ensemble des fonctions à base d’un automate programmable API et
de générer son programme et la supervision avec le SIMATIC TIA PORTAL.
1
Chapitre I
PRESENTATION DE L’ATELIER
CHAPITRE I PRESENTATION DE L’ATELIER
La laiterie Soummam est une unité de production récente d'un capital de 1.500.00.000
de dinars, qui a vu le jour en 1993 au centre d'Akbou de la willaya de Bejaïa. Son parcours
résumé en plusieurs étapes qui sont comme suite:
1993: création de la société avec trois machines d'une capacité totale de 80 000 pots par jour.
2000: délocalisation de l'unité vers la zone d'activité Taharachet 06200 RN 26. Acquisition de
nouveaux équipements modernes qui permis de faire passer la production de 300 000 à 600
000 pots par jours et d'employer135 personnes
2001: acquisition de nouveaux équipements pour hisser la production 1 000 000 pots par jour
avec 184 salariés.
2004:au mois de mars la capacité de production passe à 3 200 000 pots par jour, après la mise
en service d'équipements nouveaux pour le yaourt base; avec 383 employés.
2006: sa capacité de production est passée à 3 500 000 pots par jour avec la production du
yaourt à boire.
2007 : plus de 500 employés, et elle fonctionne 24/24 heures et 7/7 jours, avec trois équipes
de production :
2
CHAPITRE I PRESENTATION DE L’ATELIER
2009 : la capacité de production passée à 3 800 000 pots par jour, après la mise en service
d'équipement nouveaux avec un personnelle plus de 650 agents.
3
CHAPITRE I PRESENTATION DE L’ATELIER
DIRECTION GENERALE
SECRETARIA DE DIRECTION
RECHERCHE ET DEVELOPEMENT AMELIORATION CONTINUE SYS MANAGMENT QUALITE CONTROLE DE GESTION HYGIENE ET SECURITE
TRAITEMENT DES EAUX UNITE PRODUCTION 1 UNITE DE PRODUCTION 2 METHODE MAINTENANCE AUTOMATISME
La S.A.R.L laiterie Soummam met sur le marché les différents produits repartis dans
le tableau ci-dessous.
Produits
Yaourt Yaourt Lait Crème Fromage Yaourt à Lait Compote
étuvé Brassé Gélifié Dessert Frais boire fermenté
Aromatisé Crémeux Au Subtile Ail et fines Yago Lben Pomme
chocolat Caramel Herbes
Nature Aromatisé Caramel Subtile Nature raib
chocolat
Minceur Aux fruits Flan Mousse Nature
caramel chocolat
Aux Fruits Céréale liégeois Sucré
Acti+ Au aromatisé
fruit
Acti+
aromatisé
Les produits finis Soummam ainsi que les matières et l’eau processus sont soumis à
des contrôles sévères et rigoureux tout au long du processus de fabrication assuré par le
personnel du laboratoire qui est reparti en trois services :
5
CHAPITRE I PRESENTATION DE L’ATELIER
I.6.1. Réintroduction :
Cette opération consiste à amener une quantité définie d’eau dans les cuves de
réintroduction à partir des réservoirs d’eau. Cette eau est à une température de 10°C. Le
contrôle du volume se fait par un débitmètre volumique.
6
CHAPITRE I PRESENTATION DE L’ATELIER
I.6.1.2. Poudrage
Cette étape est à but d’ajouter dans la cuve les différents ingrédients de la recette : lait
en poudre, gélifiants, chocolat ou caramel selon les produits, sucre…etc. Cette fonction ne
peut être effectuée qu’après avoir atteint un volume minimal d’eau. L’ajout de ces ingrédients
se fait manuellement par des agents dans une station de poudrage à l’aide d’un incorporateur
de poudre (polymel) qui est relié au circuit de réintroduction. Le type de produit ainsi que les
quantités sont spécifiées par l’opérateur.
Le produit soutiré après la réintroduction doit être échauffé à une température entre
65° et 75°C pour l’élimination des micro-organismes indésirable pour l’homme, et cela par
une intersection avec un circuit d’eau échauffée par la vapeur, c’est à cette intersection qu’il
y’aura l’échange thermique entre produit et eau chaude. Cette étape est indispensable avant
l’envoi du produit à la stérilisation vus la difficulté de ramener d’une manière directe la
température du produit d’environ 15°C à 140°C lors de la stérilisation, ce qui engendre des
risques de contamination du produit, et aussi afin d’économiser de l’énergie durant la
stérilisation.
I.6.2. Homogénéisation
I.6.3. Stérilisation
Les produits laitiers contiennent des bactéries qui résistent à des températures élevées
grâce à leurs coques résistantes. La température suffisante pour l’élimination de ces micro-
organismes est de 140°C, c’est l’objectif de faire passer le produit par la partie de stérilisation.
7
CHAPITRE I PRESENTATION DE L’ATELIER
La stérilisation du produit est basé sur des échanges thermiques entre produit est l’eau
suivant un séquencement comme suit :
Le produit qui est échauffé à 65°C, reçoit de la chaleur par un croisement et contact
avec circuit d’eau chaude, ce qui permet d’atteindre les 140°C dans un intervalle de temps très
petit. C’est dans cette étape qu’on aura un produit entièrement stérilisé.
En vue de stockage du produit stérilisé, une partie de refroidissement est conçue pour
le refroidir jusqu’à 10°C, cette opération est réalisé par un échange thermique entre le produit
et l’eau glacée.
8
CHAPITRE I PRESENTATION DE L’ATELIER
permet de gagner de l’énergie et du temps en deux fois puisque elle augmente la température
du produit en voie de stérilisation et réduit celle qui est en voie d refroidissement au même
temps et avec aucune énergie fournie.
Les échanges thermiques cités en dessus sont réalisés avec un échangeur à plaques
métalliques.
9
CHAPITRE I PRESENTATION DE L’ATELIER
10
CHAPITRE I PRESENTATION DE L’ATELIER
Dans ce qui suit, nous allons présenter les différents composants de l’installation.
11
CHAPITRE I PRESENTATION DE L’ATELIER
I.9.1. Vannes
Une vanne est un dispositif qui sert à arrêter ou modifier le débit d’un fluide liquide ou
gazeux, en milieu libre ou en milieu fermé. Ci-après, les différents types de vannes :
Vanne fermée par manque d’air, En cas de coupure d’alimentation, la vanne se ferme.
Vanne ouverte par manque d’air, En cas de coupure d’alimentation, la vanne s’ouvre [3]
C’est une vanne tout ou rien qui est constituées de deux clapets, elle permet de faire
circuler de liquides dans deux circuits différents et aussi de les mixer en cas de besoin.
12
CHAPITRE I PRESENTATION DE L’ATELIER
3. Vannes de régulation
Un capteur de mesure.
Un transmetteur souvent intégré au capteur.
Un régulateur.
Un actionneur.
13
CHAPITRE I PRESENTATION DE L’ATELIER
Une vanne de régulation est utilisée comme organe de réglage dans différentes boucles
de régulation [5]
Régulation de débit
Régulation de niveau
14
CHAPITRE I PRESENTATION DE L’ATELIER
Régulation de pression
La cuve est sous pression Po (air comprimé par exemple). Po est la grandeur à régler.
La grandeur réglable est le débit d’alimentation. Les perturbations proviennent de
l’utilisation.
15
CHAPITRE I PRESENTATION DE L’ATELIER
Les pompes centrifuges sont des machines rotatives qui pompent un liquide en le
forçant au travers d’une roue à aube appelée impulseur. C’est le type de pompes industrielles
le plus commun. Par l’effet de la rotation de l’impulseur, le fluide pompé et aspiré axialement
dans la pompe puis accéléré radialement et enfin refoulé tangentiellement.
I.9.3.1. Le débitmètre
Le débit est l’une des grandeurs de processus les plus fréquemment mesurées dans
l’industrie. L’eau, le gaz naturel, la vapeur, le pétrole, les produits chimiques, les eaux usées
ne sont que quelques un des produits mesurés quotidiennement.
16
CHAPITRE I PRESENTATION DE L’ATELIER
Principe électromagnétique
Selon la loi d’induction de Faraday, une tension est induite dans un conducteur se
déplaçant dans un champ magnétique, appliqué au principe de mesure électromagnétique,
c’est le liquide traversant le capteur qui correspond au conducteur. La tension induite,
proportionnelle à la vitesse de passage est transmise à l’amplificateur par deux électrodes de
mesure. Le champ magnétique est engendré par un courant continu alterné [6].
Système de mesure
Les capteurs inductifs se servent de l’interaction d’objets métalliques avec leur champ
électromagnétique. Des courants de Foucault sont ainsi créés et provoquent une baisse
d’énergie dans le circuit oscillant : ceci a pour conséquence la réduction de l’amplitude des
oscillations. Cette modification est détectée par le capteur. Le champ magnétique émis à partir
de la surface active du capteur est généré par la bobine du circuit oscillant. Il en résulte une
variation de la fréquence de l’oscillateur qui est transformée en une tension ou un courant
électrique. [7]
17
CHAPITRE I PRESENTATION DE L’ATELIER
La lame vibrante est un détecteur de niveau pour liquide contenu dans des cuves de
stockage et dans des réservoirs. Ce capteur peut fonctionner dans un environnement de
température de -40 °C allant jusqu’à 150 °C. Il est également employé là où les autres
principes de mesure risquent d’échouer en raison de la viscosité du liquide, de turbulences, de
courants et des bulles d’air [9].
Principe de fonctionnement
La PT100 est une sonde de température régulièrement utilisée dans l’industrie pour la
mesure de température. Pt représente le mot platine qui est le matériel principal de la sonde.
100 détermine la valeur ohmique de la sonde à 0° degré centigrade. La Pt100 est donc une
résistance qui vaut 100 ohms à une température ambiante de zéro degré centigrade. La
résistance de la sonde s’élève en fonction de l’augmentation de la température ambiante. [10]
18
CHAPITRE I PRESENTATION DE L’ATELIER
Conclusion
19
CHAPITRE I PRESENTATION DE L’ATELIER
20
Chapitre II
GENERALITES SUR LES API
CHAPITRE II GENERALITES SUR LES API
Introduction
II.1.1. Définition
Un système de production est dit automatisé lorsqu’il peut gérer de manière autonome
un cycle de travail préétabli qui se décompose en séquences et/ou en étapes. [11]
Accroitre la productivité du système et cela par un gain de valeur ajouté sous forme
d’une meilleure compétitivité.
Amélioration de la flexibilité de production.
Adaptation à des environnements hostiles pour l’homme.
Améliorer et maintenir la qualité du produit.
Augmentation de la sécurité
Économiser les matières premières et l’énergie.
S’adapter à des contextes particuliers.
Adaptation à des tâches physiques ou intellectuelle pénible pour l’homme.
20
CHAPITRE II GENERALITES SUR LES API
Les systèmes automatisés, utilisés dans le secteur industriel, possèdent une structure
de base identique. Ils sont constitués de plusieurs parties plus ou moins complexes reliées
entre elles :
1. La partie opérative : c’est la partie visible du système. Elle comporte les ´éléments du
procédé, c’est à dire :
des pré-actionneurs (distributeurs, contacteurs) qui reçoivent des ordres de la partie
commande.
21
CHAPITRE II GENERALITES SUR LES API
des actionneurs (vérins, moteurs, vannes) qui ont pour rôle d’exécuter ces ordres. Ils
transforment l’énergie pneumatique (air comprimé), hydraulique (huile sous pression)
ou ´électrique en énergie mécanique.
des capteurs qui informent la partie commande de l'exécution du travail.Par exemple,
on va trouver des capteurs m´mécaniques, pneumatiques, ´électriques ou magnétiques
montés sur les vérins. Le rôle des capteurs (ou détecteurs) est donc de contrôler,
mesurer, surveiller et informer la PC sur l’évolution du système.
2. La partie commande : ce secteur de l’automatisme gère selon une suite logique le
déroulement ordonné des opérations à réaliser. Il reçoit des informations en provenance
des capteurs de la Partie Opérative, et les restitue vers cette même Partie opérative en
direction des pré-actionneurs et actionneurs. L’outil de description de la partie commande
s’appelle le Graphe Fonctionnel de Commande Étape / Transition (GRAFCET).
3. La partie relation : sa complexité d´dépend de l’importance du système. Elle regroupe
les différentes commandes nécessaires au bon fonctionnement du procédé, c’est à dire
marche/arrêt, arrêt d’urgence, marche automatique, etc... L’outil de description s’appelle
le Guide d’Étude des Modes de Marches et d’Arrêts (GEMMA). Les outils graphiques,
que sont le GRAFCET et le GEMMA, sont utilisés par les automaticiens et les
techniciens de maintenance.
II.2.1. Définition
II.2.2. Historique
22
CHAPITRE II GENERALITES SUR LES API
Il intègre le processeur, l’alimentation, les entrées et les sorties. Selon les modèles et
les fabricants, il pourra réaliser certaines fonctions supplémentaires (comptage rapide, E/S
analogique …) et recevoir des extensions en nombre limités. Ces automates, de
fonctionnement simple, sont généralement destinés à la commande de petits automatismes. De
type modulaire, le processeur, l’alimentation et les interfaces E/S résident dans des unités
séparées (modules) et sont fixées sur un ou plusieurs racks contenant le « fond de panier ».
Ces automates sont intégrés dans les automatismes complexes, capacité de traitement et
flexibilité sont nécessaires. [14]
23
CHAPITRE II GENERALITES SUR LES API
De manière générale, un API est structuré autour de plusieurs éléments de base que
sont l’unité de traitement, la mémoire, l’unité d’alimentation, les interfaces d’entrées-sorties,
l’interface de communication et le périphérique de programmation.
24
CHAPITRE II GENERALITES SUR LES API
4. La mémoire contient le programme qui définit les actions de commande effectuée par le
microprocesseur. Elle contient également les données qui proviennent des entrée en vue de
leur traitement, ainsi que celles des sorties.
6. L’interface de communication est utilisée pour recevoir et transmettre des données sur
des réseaux de communication qui relient l’API à d’autres API distants. Elle est impliquée
dans des opérations telles que la vérification d’un périphérique, l’acquisition de données, la
synchronisation entres des applications et la gestion de la connexion. [12]
25
CHAPITRE II GENERALITES SUR LES API
Acquisition des entrées : dans cette étape, l’automate programmable recopie dans
une zone mémoire spécifique l’état de toutes ses entrées. C’est à partir de cette recopie
qu’il travaillera par la suite.
Traitement du programme : à partir de l’état d’entrées mémorisé, l’automate
programmable exécute le programme qui a été écrit. Il réalise des différents
traitements prévus et prépare, dans une zone mémoire spécifique, l’état des différentes
sorties.
Affectation des sorties : le traitement étant achevé, l’automate va recopie sur ses
sorties physiques les états qui ont été déterminées et mémorisées précédemment.
26
CHAPITRE II GENERALITES SUR LES API
Pondant la phase de traitement, le changement d’état d’une entrée ne sera pas pris en
compte avant le prochain cycle. Si ce changement d’état est d’une durée inférieure au temps
de cycle, l’automate ne le prendra jamais en compte. Ce fonctionnement est particulièrement
préjudiciable dans le cas de signaux émis à fréquence élevée.
Pour pallier cet inconvénient, certains automates disposent de cartes d’entrées rapides
qui utilisent des interruptions du processeur : ce sont des entrées spéciales capables
d’interrompre le déroulement du programme normal pour déclencher instantanément un autre
programme adapté. [15]
1. Tout ou rien (TOR) : l’information ne peut prendre que deux états (vrai/faux, 0 ou 1).
C’est le type d’information délivrée par un détecteur, un bouton poussoir …
2. Analogique : l’information est continue et peut prendre une valeur comprise dans une
plage bien déterminer. Le type d’informations délivrées par un capteur (de pression de
température).
3. Numérique : L’information est contenue dans des mots codés sous forme binaire ou bien
hexadécimale. C’est le type d’information délivrée par un ordinateur ou un module intelligent.
Pour ce qui est de la mémoire pour les données et les variables internes, certains
fournisseurs ne font pas la différence. [16]
27
CHAPITRE II GENERALITES SUR LES API
Les API s’adressent à des applications que l’on trouve dans la plupart des secteurs
industriels. Ci-dessus, quelques exemples de ces domaines
Métallurgie et sidérurgie
Mécanique et automobile
industries chimiques
industries pétrolières
Industries agricole et alimentaires
transport et manutention. [17]
Chaque automate possède son propre langage. Mais par contre, les constructeurs
proposent tous une interface logicielle répondant à la norme CEI1 1131-3. Cette norme définit
cinq langages de programmation utilisables, qui sont :
Nombre d’entrés /sortie : le nombre de cartes peut avoir une incidence sur le nombre
de racks dès que le nombre d’entrées/sorties nécessaires devient élevé.
28
CHAPITRE II GENERALITES SUR LES API
On peut composer l’automate S7-300 en fonction de nos besoins à partir d’un vaste
éventail de modules.
La gamme des modules comprend :
Des CPU de différents niveaux de performances.
Des modules de signaux pour des entrée/sortie TOR et analogique.
Des modules de fonction pour différentes fonctions technologiques.
Des processus de communication (CP) pour les taches de communication.
Des modules d’alimentation pour le raccordement du S7-300 sur le secteur 120/230v.
Des coupleurs pour configurer un automate sur plusieurs profiles-support.
Tous les modules du S7-300 sont montés sous un boitier procurant un degré de protection
IP.
Ils permettent d’établir des liaisons homme/machine qui sont effectués à interfaces de
communication :
29
CHAPITRE II GENERALITES SUR LES API
Point à point.
Profibus.
Industriel Ethernet.
Lorsque l’on lance TIA Portal, l’environnement de travail se décompose en deux types
de vue
La vue du portail : elle est axée sur les tâches à exécuter et sa prise en main est très rapide.
La vue du projet : elle comporte une arborescence avec les différents éléments du projet. Les
éditeurs requis s’ouvrent en fonction des tâches à réaliser. Données, paramètres et éditeurs
peuvent être visualisés dans une seule et même vue.
II.4.1.1.Vue du portail
Chaque portail permet de traiter une catégorie de tâche (actions). La fenêtre affiche la
liste des actions pouvant être réalisées pour la tâche sélectionnée.
30
CHAPITRE II GENERALITES SUR LES API
31
CHAPITRE II GENERALITES SUR LES API
Les onglets de sélection de tâches : ont un contenu qui varie en fonction de l’objet
sélectionné (configuration matérielle, bibliothèques des composants, bloc de programme,
instructions de programmation).
32
CHAPITRE II GENERALITES SUR LES API
Pour créer un projet dans la vue du portail, il faut sélectionner l’action « Créer un
projet ».
Une fois que ces informations sont entrées, il suffit de cliquer sur le bouton « créer ».
Une fois votre projet crée, on peut configurer la station de travail. La première étape
consiste à définir le matériel existant. Pour cela, on peut passer par la vue du projet et cliquer
sur « ajouter un appareil» dans le navigateur du projet.
La liste des éléments que l’on peut ajouter apparait (API, HMI, système PC). On
commencera par faire le choix de notre CPU pour ensuite venir ajouter les modules
33
CHAPITRE II GENERALITES SUR LES API
Lorsque l’on sélectionne un élément à insérer dans le projet, une description est
proposée dans l’onglet information.
34
CHAPITRE II GENERALITES SUR LES API
Dans la fenêtre de travail, on doit s’assurer d’être dans l’onglet « Vue des appareils »
et de sélectionner l’appareil voulu.
On sélectionne la CPU puis à l’aide des deux petites flèches (voir figure), on fait
apparaitre l’onglet « Vue d’ensemble des appareils » Les adresses des entrées et sorties
apparaisse. Vous pouvez les modifier en entrant une nouvelle valeur dans la case
correspondante.
35
CHAPITRE II GENERALITES SUR LES API
Une fois la CPU déterminée, on peut définir le mémento de cadence. Pour cela, on
sélectionne la CPU dans la fenêtre « Vue des appareils »et l’onglet « propriété »dans la
fenêtre d’inspection. Dans le menu « Général », choisir l’option « Mémento de cadence »,
cocher la case « Mémento de cadence »et choisir l’octet du mémento de cadence que l’on va
utiliser.
36
CHAPITRE II GENERALITES SUR LES API
Toujours dans les propriétés de la CPU, il est possible de définir son adresse Ethernet.
Un double clic sur le connecteur Ethernet de la station fait apparaitre la fenêtre d’inspection
permettant de définir ses propriétés.
Pour établir une liaison entre la CPU et la console de programmation, il faut affecter aux deux
appareils des adresses appartenant au même réseau.
37
CHAPITRE II GENERALITES SUR LES API
Une autre solution pour compiler est de faire un clic droit sur l’API dans la fenêtre du
projet et de choisir l’option « Compiler puis Configuration matérielle ».
38
CHAPITRE II GENERALITES SUR LES API
Pour une première connexion ou pour charger l’adresse IP désirée dans la CPU, il est
plus facile de choisir le mode de connexion MPI et de relier le PC à la CPU via le «PC
Adapter ».
Une fois la configuration terminée, on peut charger le tout dans l’appareil. Des
avertissements / confirmations peuvent être demandés lors de cette opération. Si des erreurs
sont détectées, elles seront visibles via cette fenêtre. Le programme ne pourra pas être chargé
tant que les erreurs persistent.
39
CHAPITRE II GENERALITES SUR LES API
Dans TIA Portal, toutes les variables globales (entrées, sorties, mémentos,..) possède
une adresse symbolique et une adresse absolue.
Le lien entre les adresses symbolique et absolue se fait dans la table des variables
API. Lors de la programmation, on peut choisir d’afficher les adresses absolues, symboliques
ou encore les deux simultanément.
C’est dans la table des variables API que l’on va pouvoir déclarer toutes les variables
et les constantes utilisées le programme. Lorsque l’on définit une variable API, il faut définir :
40
CHAPITRE II GENERALITES SUR LES API
Conclusion
41
Chapitre III
ANNALYSE FONCTIONNELLE
CHAPITRE III ANNALYSE FONCTIONNELLE
Introduction
42
CHAPITRE III ANNALYSE FONCTIONNELLE
Vannes TOR U23 (10 vannes) : cette vanne à une particularité par rapport à la
vanne U22, cette particularité réside dans la troisième sortie pour la mise à l’égout, ce
qui veux dire qu’à l’ouverture elle laisse passer le liquide dans un sens de circuit et à
la fermeture elle bloque ce passage mais un circuit de mise à l’égout est ouvert.
généralement utilisées dans la protection des circuits en cas de fuite dans les vannes
U22.
43
CHAPITRE III ANNALYSE FONCTIONNELLE
44
CHAPITRE III ANNALYSE FONCTIONNELLE
45
CHAPITRE III ANNALYSE FONCTIONNELLE
46
CHAPITRE III ANNALYSE FONCTIONNELLE
Le processus de l’atelier de réintroduction yaourt dessert est composé de huit (8) fonctions
essentielles :
AG Agitateur
V Vanne
VH Clapet haut chambre de fuite
VL Clapet bas chambre de fuite
P Pompe
M Moteur
HV vanne manuelle
VO Voyant lumineux
Actionneurs analogiques
VM Vanne modulante
SC Variateur de vitesse
47
CHAPITRE III ANNALYSE FONCTIONNELLE
FS Seuil débit
ZS Détecteur de proximité
LSH Niveau haut
LSL Niveau bas
LH Seuil niveau haut
LL Seuil niveau bas
BT bouton
TT Mesure température
FT Mesure débit
Format : N XX YYYY SS
1 : numéro automate
V : type vanne
1501 : appartenance à la cuve 1501
01 : rang de l’élément
48
CHAPITRE III ANNALYSE FONCTIONNELLE
III.6.1. Paramètres
Cette fonction est lancée par l’opérateur à partir du poste de supervision, après avoir fixé les
différents paramètres (selon la quantité de la recette demandée).
Une fois cette fonction est lancée, elle est réalisée suivant le séquencement suivant, dont le
grafcet est donné sur la figure.III.4
49
CHAPITRE III ANNALYSE FONCTIONNELLE
Autorisation de poudrage dans la station de poudrage après l’atteinte d’un niveau minimale
pour poudrage, et cela par un signal d’un voyant lumineux.
Ouvrir la vanne de pied de cuve 1V150101 et 1V150102 d’une manière à avoir une
circulation d’eau en boucle fermée passant par le polymel pour le mélanger avec la poudre.
Arrêt de l’envoi d’eau une fois la quantité nécessaire à la recette est atteinte.
Attente d’un signal de fin poudrage à l’aide de bouton de la station de poudrage.
Attendre 10 secondes comme temps de réhydratation
Fermeture de la vanne de pied de cuve
Pousse à l’eau pour pousser le produit resté dans le circuit vers la cuve
Rinçage vers l’égout
o Ouverture des vannes 1V160010 et 1V160011 pour l’envoi d’eau et durant la pousse à l’eau
o Ouverture de la vanne 1V160005 pour purge
o Ordre de démarrage de la pompe 1P160001 pour l’envoi vers la station de poudrage
o Ordre de démarrage de la pompe 1P160002 pour une reprise vers les cuves
o Ordre de démarrage de l’agitateur 1AG150101 selon une consigne d’agitation paramétrée
o Ouverture de la vanne 1V160002 pour le remplissage de la cuve et fermeture de la vanne
1V160005
o Ouverture des vannes 1V150101 et 1V150102
o Fermeture des vannes d’envoi d’eau 1V160010 et 1V160011 une fois que la quantité d’eau
est atteinte.
o Fermeture des vanne 1V150101 et 1V150102 au début de la pousse à l’eau
o Fermeture de la vanne 1V160002
o Ouverture de la vanne 1V160005 pour le rinçage
o Arrêt des pompes 1P160001 et 1P160002 et fermeture des vannes de circuit à la fin de la
fonction.
Sur la figure ci-dessous, nous donnons le grafcet du point de vue commande du séquenceur.
50
CHAPITRE III ANNALYSE FONCTIONNELLE
0
Dde_marche and poud_1501_ec
T #3s
2 MP 1P160001, 1P160002
Cpt_Ft160001=vol_purge
OV 1V160002
3 FV 1V160005
1AG150101
Cpt_ft_160001>=vol_min_poud
OV 1V150101 ,1V150102
4 Voyant_poud ON
Cpt_ft_160001=vol_eau
5 FV 1V160011, 1V160010
1BT160001
Réhydratation
6 Voyant_poud OFF
T#10s
FV 1V150101, 1V150102
7
T#3S
8 OV 1V160011, 1V160010
Cpt_Ft160001>= Vol_pousse_poud
OV 1V160005
9 FV 1V160002
T#3S
FV 1V160010 ,1V160011
10
Cpt_Ft160001>= Vol_rinçage_poud
FV 1V160005
11
AP 1P160001, 1P160002
1AG150101
51
CHAPITRE III ANNALYSE FONCTIONNELLE
Le lancement de cette fonction est soumis à des conditions initiales qu’on présente comme
suit :
Pas de défaut ou forçage sur les actionneurs utilisés : 1V160011, 1V160010, 1V150101,
1V150102, 1V160002, 1V160005, 1P160001, 1P160002, 1AG150101.
Pas de fonction en conflit :
NEP cuve 1C1501
NEP ligne de poudrage
Soutirage cuve 1C1501
Poudrage cuve 1C1502
Cuve 1C1501 propre
Ligne de poudrage propre
Cette fonction consiste à soutirer la cuve 1C1501 vers le réchauffeur 1801. Cette fonction
est lancée par l’opérateur à partir du poste de supervision
Une fois cette fonction est lancée, elle est réalisée suivant le séquencement suivant, dont le
grafcet est donnée sur la figure III.5
52
CHAPITRE III ANNALYSE FONCTIONNELLE
0
Dde_marche and sout_1501_ec
1 OV 1V150101, 1V150103, 1V180101
T#3s
2 MP 1P170001,1V180101
Cpt_Ft170001=Vol_amorçage_sout
3 OV 1V180103
FV 1V180101
1LSL150101
4 FV 1V150101, 1V150103
OV 1V170001, 1V170002
Cpt_Ft170001=Vol_pousse_sout
Cpt_Ft170001=Vol_rinçage_sout
6 FV 1V180101
AP 1P170001, 1P180101
53
CHAPITRE III ANNALYSE FONCTIONNELLE
Le lancement de cette fonction est soumis à des conditions initiales qu’on présente comme
suit :
Pas de défaut ou forçage sur les actionneurs utilisés : 1V150101, 1V150103, 1V180101,
1V180103, 1V170001, 1V170002, 1VM180101, 1P180101, 1P170001
Pas de fonction en conflit :
NEP stérilisateur 03
NEP cuve 1C1501
Poudrage Cuve 1C1501
ligne de soutirage propre
Cuve non vide
Cette fonction est pour but de nettoyer la cuve 1C1501 par la ligne NEP 3. Elle est lancée
par l’opérateur à partir du poste de supervision.
Le NEP de la cuve est réalisé à partir d’un séquencement programmé sur un automate
diffèrent appartenant à la station NEP mais en communication avec l’API de l’atelier pour la
commande des déférents actionneurs.
Le séquencement de cette fonction est comme suit, dont le grafcet est donné sur la
figure.III.6
54
CHAPITRE III ANNALYSE FONCTIONNELLE
0
Dde_marche and NEP_1501_ec
OV 1V150106, 1V150101, 1V150104, 1V150105, 1V160001
1 Battement clapets 1VH150102, 1VH150103
MP 1P15100
1AG150101
"COM_APINEP_API1".Fin_lavage
FV 1V150106, 1V150105
2
AP 1P5100
1AG150101
T#5s
3 FV 1V150101, 1V150104
0
Figure III.6 : Grafcet de la fonction NEP 1C1501
Le lancement de cette fonction est soumis à des conditions initiales qu’on présente comme
suit :
Pas de forçage ou défaut sur les actionneurs utilisés : 1V150106, 1V160001, 1V150101,
1V150104, 1V150105, 1V150102, 1V150103, 1P15100, 1AG150101
Pas de fonctions en conflit :
Poudrage cuve 1C1501
Soutirage cuve 1C1501
Cuve 1C1501 vide
Ligne NEP 3 disponible
Pas de défaut de communication avec API NEP
55
CHAPITRE III ANNALYSE FONCTIONNELLE
Cette fonction est lancée par l’opérateur à partir du poste de supervision, après avoir fixé les
différents paramètres (selon la quantité de la recette demandée).
Une fois cette fonction est lancée, elle est réalisée suivant le séquencement suivant, dont le
grafcet est donné sur la figure.III.7
o Ouverture des vannes 1V160010 et 1V160011 pour l’envoi d’eau et durant la pousse à l’eau
o Ouverture de la vanne 1V160005 pour purge
o Ordre de démarrage de la pompe 1P160001 pour l’envoi vers la station de poudrage
o Ordre de démarrage de la pompe 1P160002 pour une reprise vers les cuves
o Ordre de démarrage de l’agitateur 1AG150202 selon une consigne d’agitation paramétrée
o Ouverture de la vanne 1V160003 pour le remplissage de la cuve, et fermeture de la vanne
1V160005
o Ouverture des vannes 1V150201 et 1V150202
56
CHAPITRE III ANNALYSE FONCTIONNELLE
o Fermeture des vannes d’envoi d’eau 1V160010 et 1V160011 une fois que la quantité d’eau
est atteinte.
o Fermeture des vanne 1V150201 et 1V150202 au début de la pousse à l’eau
o Fermeture de la vanne 1V160003
o Ouverture de la vanne 1V160005 pour le rinçage
o Arrêt des pompes 1P160001 et 1P160002 et fermeture des vannes de circuit à la fin de la
fonction.
0
Dde_marche and poud_1501_ec
OV 1V160011, 1V160010, 1V160005
1
T #3s
2 MP 1P160001, 1P160002
Cpt_Ft160001=vol_purge
OV 1V160003
3 FV 1V160005
1AG150202
Cpt_ft_160001>=vol_min_poud
4 OV 1V150201 ,1V150202
Voyant_poud ON
Cpt_ft_160001=vol_eau
5 FV 1V160011, 1V160010
1BT160001
Réhydratation
6 Voyant_poud OFF
T#10s
7 FV 1V150201, 1V150202
T#3S
8 OV 1V160011, 1V160010
Cpt_Ft160001>= Vol_pousse_poud
OV 1V160005
9
FV 1V160003
T#3S
57
CHAPITRE III ANNALYSE FONCTIONNELLE
10 FV 1V160010 ,1V160011
Cpt_Ft160001>= Vol_rinçage_poud
FV 1V160005
11 AP 1P160001, 1P160002
1AG150202
Le lancement de cette fonction est soumis à des conditions initiales qu’on présente comme
suit :
Pas de défaut ou forçage sur les actionneurs utilisés : 1V160011, 1V160010, 1V150201,
1V150202, 1V160003, 1V160005, 1P160001, 1P160002, 1AG150202.
Pas de fonction en conflit :
NEP cuve 1C1502
NEP ligne de poudrage
Soutirage cuve 1C1502
Poudrage cuve 1C1501
Cuve 1C1502 propre
Ligne de poudrage propre
Cette fonction consiste à soutirer la cuve 1C1502 vers le réchauffeur 1801. Cette fonction
est lancée par l’operateur à partir du poste de supervision
Une fois cette fonction est lancée, elle est réalisée suivant le séquencement suivant, dont le
grafcet est donné sur la figure.III.8
58
CHAPITRE III ANNALYSE FONCTIONNELLE
0
Dde_marche and sout_1501_ec
MP 1P170001,1V180101
2
Cpt_Ft170001=Vol_amorçage_sout
OV 1V180103
3
FV 1V180101
1LSL150101
FV 1V150101, 1V150103
4 OV 1V170001, 1V170002
Cpt_Ft170001=Vol_pousse_sout
5 FV 1V180101, 1V170001, 1V170002
Cpt_Ft170001=Vol_rinçage_sout
6 FV 1V180101
AP 1P170001, 1P180101
0
59
CHAPITRE III ANNALYSE FONCTIONNELLE
Le lancement de cette fonction est soumis à des conditions initiales qu’on présente comme
suit :
Pas de défaut ou forçage sur les actionneurs utilisés : 1V150201, 1V150203, 1V180101,
1V180103, 1V170001, 1V170002, 1VM180101, 1P180101, 1P170001
Pas de fonction en conflit :
NEP stérilisateur 03
NEP cuve 1C1502
Poudrage Cuve 1C1502
ligne de soutirage propre
Cuve non vide
Cette fonction est pour but de nettoyer la cuve 1C1502 par la ligne NEP 3. Elle est lancée
par l’opérateur à partir du poste de supervision.
Le NEP de la cuve est réalisé à partir d’un séquencement programmé sur un automate
diffèrent appartenant à la station NEP mais en communication avec l’API de l’atelier pour la
commande des déférents actionneurs.
Le séquencement de cette fonction est comme suit, dont le grafcet est donné sur la
figure.III.9
60
CHAPITRE III ANNALYSE FONCTIONNELLE
0
Figure III.9 : Grafcet de la fonction NEP 1C1502
Le lancement de cette fonction est soumis à des conditions initiales qu’on présente comme
suit :
Pas de forçage ou défaut sur les actionneurs utilisés : 1V150206, 1V160004, 1V150201,
1V150204, 1V150205, 1V150202, 1V150203, 1P15100, 1AG150202
Pas de fonctions en conflit :
Poudrage cuve 1C1501
Soutirage cuve 1C1501
Cuve 1C1501 vide
Ligne NEP 3 disponible
Pas de défaut de communication avec API NEP
61
CHAPITRE III ANNALYSE FONCTIONNELLE
Le NEP de la ligne poudrage est réalisé à partir d’un séquencement programmé sur un
automate diffèrent appartenant à la station NEP mais en communication avec l’API de l’atelier pour
la commande des déférents actionneurs.
Le séquencement de cette fonction est comme suit, dont le grafcet est donné sur la
figure.III.10
62
CHAPITRE III ANNALYSE FONCTIONNELLE
0
Dde_marche and NEP_1501_ec
OV 1V160008, 1V160009, 1V160006, 1V160007
1 Battement vannes 1V160010 ,1V160005
Battement clapets 1VL150202, 1VL150102, 1VH160002, 1VH160003
MP 1P15100, 1P160001, 1P160002
"COM_APINEP_API1".Fin_lavage
FV circuit
2 Arrêt pompes
0
Figure III.10 : Grafcet de la fonction NEP de la ligne de poudrage
Le lancement de cette fonction est soumis à des conditions initiales qu’on présente comme
suit :
Pas de forçage ou défaut sur les actionneurs utilisés : 1V160008, 1V160009, 1V160006,
1V160007, 1V160010, 1V160005, 1V150202, 1V150102, 1V160002, 1V160003, 1P15100,
1P160001, 1P160002
Pas de fonctions en conflit :
Poudrage cuve 1C1501
Poudrage cuve1C1502
Ligne NEP 3 disponible
Pas de défaut de communication avec API NEP
Le nettoyage de la ligne de poudrage se fait à partir de la ligne NEP n°6. Elle est lancée par
l’opérateur à partir du poste de supervision.
63
CHAPITRE III ANNALYSE FONCTIONNELLE
Le NEP de la ligne soutirage est réalisé à partir d’un séquencement programmé sur un
automate diffèrent appartenant à la station NEP mais en communication avec l’API de l’atelier pour
la commande des déférents actionneurs.
Le séquencement de cette fonction est comme suit, dont le grafcet est donné sur la
figure.III.11
2 FV circuit
Arrêt pompe 1P170001
0
Figure III.11 : Grafcet de la fonction NEP de la ligne de poudrage
64
CHAPITRE III ANNALYSE FONCTIONNELLE
Le lancement de cette fonction est soumis à des conditions initiales qu’on présente comme
suit :
Pas de forçage ou défaut sur les actionneurs utilisés : 1V170003, 1V170004, 1V170005,
1V170002, 1V150103, 1V150203, 1V180101, 1V180103, 1V180102, 1P170001.
Pas de fonctions en conflit :
Soutirage cuve 1C1501
Soutirage cuve1C1502
Ligne NEP 6 disponible
Pas de défaut de communication avec API NEP
Conclusion
L’analyse fonctionnelle élaborée dans ce chapitre nous donne l’aspect et le fonctionnement
détaillé de l’atelier de réintroduction de yaourt dessert, ce qui ne facilitera la tâche d’élaboration du
programme et la supervision.
65
CHAPITRE III ANNALYSE FONCTIONNELLE
66
CHAPITRE III ANNALYSE FONCTIONNELLE
67
Chapitre IV
PROGRAMMATION ET SUPERVISION
CHAPITRE IV PROGRAMMATION ET SUPERVISION
Introduction
Dans ce chapitre nous allons expliquer les différentes étapes qu’on a suivi pour réaliser notre
projet de programmation de l’atelier de réintroduction de yaourt dessert sur SIMATIC TIA
PORTAL et une supervision du processus.
Le programme est réalisé à l’aide du logiciel SIMATIC TIA PORTAL avec le langage de
programmation SCL.
Après avoir créé un projet, on a procédé à une configuration matérielle suivant les étapes
déjà vu dans le chapitre II comme suit :
Choix du contrôleur SIMATIC S7-300 avec la CPU 315-2 PN/DP et une alimentation
externe PS 307_5A
Périphérique décentralisé IM 151-1 standard connecté à l’aide d’un réseau profibus avec la
CPU et quatre modules d’entrés analogiques 2AI x I 2WIRE ST, trois modules de sorties
analogiques 2AO x I ST, deux modules d’entrés digitales 8DI x DC24V, un module de sorties
analogiques 8DO x DC24V et un module d’alimentation PM-E DC24V.
Une AS-interface 155-6 PN ST connecté à l’aide d’un réseau Ethernet avec la CPU et un
module de communication CM AS-i Master ST associé.
66
CHAPITRE IV PROGRAMMATION ET SUPERVISION
Ces blocs sont créés pour stocker les différentes données à utiliser dans la programmation.
[DB1] Vannes_TOR_DB : stocke les différentes Données liées aux vannes tout ou rien
[DB2] Pompes_DB : stocke les différentes données liées aux pompes
[DB3] Fonctions_DB : pour les données liées aux états des fonctions du processus
[DB4] Régulation : stocke les différentes données liées à la régulation
[DB5] COM_APINEP_API1 : stocke les différentes données liées à la communication entre
API NEP et API1
[DB7] Etat_1C1501 : stocke les différentes données liées à l’état de la cuve 1C1501
[DB8] Etat_1C1502 : stocke les différentes données liées à l’état de la cuve 1C1502
[DB9] Etat_ligne_Sout : stocke les différentes données liées à l’état de la ligne soutirage
[DB10] Etat_ligne_poud : stocke les différentes données liées à l’état de la ligne poudrage
[DB11] Paramètre: C’est un DB pour les paramètres du processus
[DB12] Analogique : stocke les différentes données liées aux valeurs analogiques
[DB13] IN_TOR_STANDARD : pour les images des entrées digitales
[DB20] supervision : pour des données utilisées dans la supervision
67
CHAPITRE IV PROGRAMMATION ET SUPERVISION
Pour la création des tables des variables API on a procédé comme suit :
Navigateur projet Appareils S7-300 [CPU 315-2 PN/DP] variables API puis sélectionner
insérer une nouvelle table de variables.
Les variables qu’on a utilisés sont reparties sur quatre tables différentes :
68
CHAPITRE IV PROGRAMMATION ET SUPERVISION
Pour une bonne structure du programme, on a divisé ce dernier en petites parties illustrées
en bloc fonctionnels (FB) et fonction (FC).ces parties sont exécutées on leurs faisant appel dans un
bloc d’organisation (OB)
Ce bloc est créé automatiquement après la configuration matérielle, c’est une interface entre
la CPU et le programme utilisateur. La CPU exécute les instructions est les blocs qui sont appelés
par le bloc OB1.
L’objectif de la création du bloc CYC_INT2 [OB32] est d’appeler les blocs de régulations et
les mises à l’échelle des variables analogiques, pour son exécution cyclique. Le calcul des valeurs
dans les blocs de régulation n’est effectué que s’ils sont exécutés dans un intervalle de temps
régulier.
1) Régulation de température
Navigateur projet Appareils S7-300 [CPU 315-2 PN/DP] objets technologiques puis en
clique sur ajouter nouvel objets, on choisit «CONT_C » dans fonctions de base PID.
69
CHAPITRE IV PROGRAMMATION ET SUPERVISION
2) Régulation de débit
La figure suivante nous montre le bloque de régulation de température utilisé pour régler la
vitesse de la pompe 1P170001
70
CHAPITRE IV PROGRAMMATION ET SUPERVISION
Pour le traitement ultérieur des valeurs analogiques numérisé, il est souvent nécessaire de
calculer la grandeur de processus réelle au lieu des incréments avec la fonction SCALE. Dans le cas
contraire, c’est-à-dire pour fournir des valeurs analogiques normalisées, il est souvent nécessaire de
convertir la valeur analogique calculée par le programme utilisateur dans la plage de valeurs du
module de sorties analogiques de -27648 à +27648 incréments est cela à l’aide de la fonction
UNSCALE. [19]
Dans notre programme les valeurs mises à l’échelle sont les suivantes :
71
CHAPITRE IV PROGRAMMATION ET SUPERVISION
1) Blocs fonctionnels
Les blocs fonctionnels suivants sont créés pour programmer le séquencement des différentes
fonctions du processus avec le langage SCL :
72
CHAPITRE IV PROGRAMMATION ET SUPERVISION
2) Fonctions (FC)
[FC1] calcul volume : cette fonction est pour but de calculer les différents volumes utilisé
dans le processus.
[FC2] lec_IN_TOR : cette fonction est créée pour la lecture des entrées TOR
[FC3] Posterieur : cette fonction contient le programme de la commande des pompes,
agitateurs et vannes.
[FC4] calcul_def_vanne : pour les défauts des vannes du processus
[FC5] clcul_def_pompes : pour les défauts des pompes du processus
[FC6] lancement_fonctions : cette fonction génère le programme de lancement des fonctions
du processus
[FC7] MAJ_ANALOGIQUE : cette fonction est pour but de mise ajour des entrées/sorties
analogique.
[FC8] fonct_etat : contient le programme qui génère l’état de l’installation de l’atelier
73
CHAPITRE IV PROGRAMMATION ET SUPERVISION
74
CHAPITRE IV PROGRAMMATION ET SUPERVISION
Sur la fenêtre du PLCSIM on coche la case RUN pour permettre le démarrage du cycle
d’exécution. On force l’état des entries en sélectionnant le bit correspondant dans la fenêtre des
variables.
75
CHAPITRE IV PROGRAMMATION ET SUPERVISION
La supervision qu’on a proposé pour notre projet est basée sur des différentes figures qui
donnent la main à l’opérateur de lancer les différentes fonctions du processus et d’ajuster les
paramètres ainsi de visualisé l’évolution processus.
1) Vue du processus
Cette vue comporte l’ensemble de l’atelier de préparation de yaourt dessert, elle permet à
l’opérateur de :
76
CHAPITRE IV PROGRAMMATION ET SUPERVISION
77
CHAPITRE IV PROGRAMMATION ET SUPERVISION
Cette vue est créer pour donner à l’opérateur la possibilité de forcer un actionneur à un mode
manuel
78
CHAPITRE IV PROGRAMMATION ET SUPERVISION
Cette vue est créer pour la conduite des fonctions de poudrage et soutirage des cuves
79
CHAPITRE IV PROGRAMMATION ET SUPERVISION
Pour les différentes fonctions du processus on a créé des vues pour permettre à l’opérateur le
lancement, l’arrêt, la suspension et l’acquittement d’une fonction ainsi de voir l’état de l’installation
avant le lancement.
Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté les procédures suivies pour l’élaboration du
programme de l’atelier de préparation de yaourt dessert et un IHM pour le contrôle du processus.
Les vues de l’IHM nous donnent une grande flexibilité de commande et de contrôle vu
qu’elles permettent à l’opérateur de gérer le fonctionnement et de visualiser tous les détails du
processus.
80
Conclusion générale
Conclusion générale
Le présent travail et le stage pratique que nous avons effectué au sein de la laiterie
SOMMAM, nous ont permis d’améliorer nos connaissances pratiques et théoriques acquises
durant notre cursus universitaire.
En premier lieu nous avons fait une étude du fonctionnement manuel déjà existant au
sein de l’entreprise, avec l’aide de l’opérateur responsable de cet atelier, pour enfin concevoir
une solution au problème posé.
Nous avons réalisé notre programme avec le SIMATIC TIA PORTAL. Pour la
simulation du programme, nous avons opté pour le S7 PLCSIM vu les différentes possibilités
de test et visualisation qu’il offre.
Nous avons élaboré des vues sur une IHM pour une surveillance plus fiable de notre
système, ce qui nous permet de faciliter la tâche pour le technicien opérateur.
Enfin, nous souhaitons que ce présent travail soit utile à toutes personnes intéressées
par ce domaine.
81
Références bibliographiques
Liste bibliographique
[6] Catalogue Porline Promag 50W, 53W, ENDRESS et HAUSSER. Edition 2002.
[7] http://meteosat.pessac.free.fr/Cd_elect/www.acnantes.fr/peda/disc/sti/echange/tsa/chaine_
information/capteurs/capteur/index.htm
[8] Georges ASCH, « Les capteurs en instrumentation industriel », 7em édition, 2010
[9] Catalogue automatisation de process, ENDRESS et HAUSSER. Edition 2010.
[12] Wiliam bolton, Les automates programmables industriels, Edition DUNOD, 2010
[17] Gilles Michel, Claude Laurgeau, Bernard Espiau, Les automates programmables
industriels, 1979, DUNOD
[18] Centre de technologie avancée, Maintenance de système automatisé industriel.
Pour la réalisation de ce travail, nous avons effectués notre stage au sein de l’entreprise
dessert.
L’objectif de cette automatisation et de remplacer l’operateur humain par une commande avec un
Le programme et la supervision ont été réalisés sous le logiciel SIMATIC TIA PORTAL.
Abstract
To carry out this work, we did our internship within the company SOUMMAM maintenance
The objectif of this automation is to replace the human operator with a PLC control and implement
The program and supervision have been carried out under the SIMATIC TIA PORTAL software.