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I.

Mesurer la durée du travail

1- Quelle est la durée légale du travail ?

La durée légale du travail est de 35 heures par semaine. Soit 151,67 heures
mensuelles (35 heures × 52 semaines/12 mois).

2 - Cette durée est-elle applicable à l’entreprise E&S ?

En observant l’annexe 2, nous pouvons voir que l’entreprise dépend bien de la


durée légale de 35 heures. Dans certains secteurs comme l’hôtellerie par
exemple, une durée de travail supérieures est appliqué pour compenser les temps
d’inaction.

3 - Le planning transmis à Mme Bueno respecte-t-il la législation du travail ?


Pourquoi ?

Le planning de Mme Bueno est constitué comme suit:

– Mardi : 9 heures
– Mercredi : 9 heures
– Jeudi : 11 heures
– Vendredi : 10 heures
– Samedi : 10 heures

Soit un total de 49 heures.

Le planning ne respect pas la legislation car le nombre total d’heure par semaine
ne peut pas excéder 48 heures, de plus il est interdit de travailler plus de 10h par
jour (jeudi dans le planning)

II. Décompter les heures supplémentaire

4 - Combien d’heures supplémentaires a-t-elle e ectuées la 3e semaine ?

Maria a réalisée 39 heures de travail lors de la 3ème semaine. Elle a donc


e ectuée 4 heures supplémentaire (39 heures - 35 heures).

5 - Aurait-elle pu refuser d’e ectuer ces heures supplémentaires ?

Les heures supplémentaires peuvent être imposées par l’employeur. Donc elle
n’aurait pas pu les refuser.
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6 - Comment seront décomptées les heures supplémentaires de la dernière
semaine ?

Les heures supplémentaires de la dernière semaine semaine seront décomptés sur


le mois de juillet car elle est à cheval sur 2 mois di érent.

7- Combien d’heures supplémentaires lui seront décomptées sur le mois de juin ?

FAIRE TABLEAU

8 - Mme Isidori pourra-t-elle e ectuer autant d’heures supplémentaires chaque


mois de l’année ? Quelle est la limite pour l’entreprise E&S ?

Il y a une limite légale annuelle d’heures supplémentaires que l’on appel le


contingent et il est de 220 heures.
L’entreprise E&S l’utilise une convention collective lui permettant de limiter ce
quotas d’heures supplémentaire. Chez eux, la limite est de 200 heures annuels.

Si maria e ectue le même nombre d’heures supplémentaires chaque mois, elle


sera à plus de 250 heures. Elle ne peut donc pas e ectuer autant d’heures
supplémentaires chaque mois.

III. Calculer les compensations aux heures supplémentaires

9 - Calculez le taux horaire de Mme Isidori pour le mois.

Salaire de base + prime de rendement = 1 840 + 190 = 2 030, soit un taux horaire
de 13,38 € (pour 151,67 heures mensuelles).
Seuls les éléments de salaire en rapport direct avec le travail sont à prendre en
compte, ainsi que les avantages en nature. Les indemnités et primes qui ne sont
pas liées à la nature du travail sont à exclure (prime d’ancienneté, prime de n
d’année, participation, intéressement…).

10 - À quelle majoration a-t-elle droit selon la convention collective ?


Cette majoration di ère-t-elle de la règle générale en la matière ?

L’article 10 de a convention collective prévoit une augmentation du taux horaire


de 25 % pour les 8 premières heures supplémentaires sur une semaine (de la 36e
à la 43e) et une augmentation de 50 % pour celles e ectuées au-delà de la 43e
heure.
Ces majorations sont celles prévues par la loi. Une convention collective peut
prévoir un taux de majoration qui ne peut être inférieur à 10 %.

11 - Un accord d’entreprise aurait-il pu prévoir un autre niveau de majoration ?

Un accord d’entreprise peut déroger à une convention collective et prévoir des


taux de majoration inférieurs à celle-ci, dans la limite de 10 % et ce, depuis la loi
du 8 août 2016.
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12 - Calculez le montant qui s’ajoutera à son salaire de base.

Dates Heures supplémentaires Heures à 25 % Heures à 50 %

1er - 7 juin 10 8 2

8 - 14 juin 0 0 0

15 - 21 juin 4 4 0

22 - 28 juin 11 8 3

TOTAUX 20 5

Heures supplémentaires à 25 % : 20 × 13,38 € × 1,25 = 334,50 €


Heures supplémentaires à 50 % : 5 × 13,38 € × 1,5 = 100,35 €
Soit un total de 434,85 €.

13 - D’après la loi, le paiement des heures supplémentaires peut-il être remplacé


par un repos compensateur ? Est-ce possible pour Mme Isidori ?

Le remplacement de la compensation nancière par un repos compensateur de


remplacement (RCR) est uniquement possible s’il est prévu par un accord collectif.
La convention collective de l’esthétique prévoit cette possibilité : d’un commun
accord entre l’employeur et le salarié, il peut y avoir un remplacement total ou
partiel du paiement des heures supplémentaires et des majorations par un repos.
Ce repos sera de 125 % des heures e ectuées de la 36e à la 43e heure, puis de
150 % du temps e ectué au-delà de la 43e heure.

14 - Calculez le nombre d’heures de repos auquel elle pourrait avoir droit.

Heures supplémentaires à 125 % : 20 × 1,25 = 25 heures


Heures supplémentaires à 50 % : 5 × 13,38 € × 1,5 = 100,35 €
Soit 434,85 €

15 - En quoi ce repos est-il di érent de la contrepartie obligatoire en repos ?

L’attribution de la contrepartie obligatoire en repos (COR) s’e ectue en cas de


dépassement du contingent annuel d’heures supplémentaires. Elle est obligatoire.
Le RCR quant à lui, est facultatif (il faut un accord collectif et une entente entre
employeur et salariés).
Le calcul de la COR dépend du nombre de salariés dans
l’entreprise : 50 % des heures supplémentaires pour les entreprises jusqu’à 20
salariés, 100 % pour les entreprises de plus de 20 salariés.

16 - Calculez la contrepartie obligatoire en repos de Mme Isidori si elle e ectue


230 heures dans l’année.
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Le contingent annuel d’heures supplémentaires est xé par la convention
collective à 200 heures. Il y a donc 30 heures de dépassement (20 salariés).
La COR est de : 30 × 50 % = 15 heures.

17 - Comment Mme Isidori sera-t-elle informée des heures de repos auxquelles


elle peut prétendre ?

Mme Isidori sera informé par les documents concernés en annexe du bulletin de
paie.

IV. Décompter et compenser les heures complémentaires

18 - Un salarié à temps partiel peut-il réaliser des heures au-delà de la durée


prévue dans son contrat ?

Ces heures sont appelées « heures complémentaires ». Elles sont possibles que si
elles sont prévues dans le contrat. L’employeur doit prévoir une limite qui ne peut
être supérieure à 10 % du temps de travail du salarié (une convention
collective peut porter la limite à un tiers). Les heures complémentaires ne peuvent
en aucun cas amener le salarié à atteindre la durée légale de 35h.

19 - M. El Ouafa aurait-il pu refuser d’e ectuer ces heures ?

Le salarié à le droit d refuser d’e ectuer des heures complémentaires sauf si elles
sont prévues dans son contrat.
Le contrat de Mr El Ouafa prévoit 2 heures d’heures complémentaires par
semaine. Il ne peut donc pas les refuser mais si elles vont au delà de 2 heures par
semaine, alors, il pourra les refuser.

20 - Sachant que le taux horaire de M. El Ouafa est de 13,25 €, calculez le montant


qu’il va percevoir pour ses heures complémentaires du mois de juin N

4 × 13,25 € × 1,1 = 58,30 €.


Il percevra 58,30 € pour les heures complémentaires de juin.

21 - Peut-il demander à remplacer la majoration du taux horaire par un repos


compensateur ?

Les heures complémentaires ne peuvent pas être remplacées par un repos


compensateur
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