Cours GologieGnrale DR - Kada F
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Houria Kada
Ferhat Abbas University of Setif
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Polycopié pédagogique
Titre
Géologie Générale
Polycopié pédagogique
Titre
Géologie Générale
Cours destinés aux étudiants de
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AVANT- PROPOS
RÉSUMÉ --------------------------------------------------------------------------------------- 1
INTRODUCTION
1. Objets de la géologie ------------------------------------------------------------ 2
2. La Terre dans l’Univers et dans le système solaire ---------------------- 2
Ce polycopié n’est qu’une modeste contribution pour mettre à la portée des étudiants
un document de spécialité rédigé conformément au programme national enseigné. Il est
structuré en cinq (05) chapitres plus une partie des travaux pratiques (TP).
RÉSUMÉ
La partie des travaux pratiques présentera en premier lieu la carte géologique et ses
principales composantes escortée par quelques exercices des différentes structures :
tabulaires, monoclinales, faillées et plissées.
Ensuite, une étude macroscopique de quelques minéraux : calcite, gypse, talc, pyrite,
sphalérite, galène…etc, l’identification des types de roches et de faire ainsi la différence entre
minéral, roche et fossile qui discerneront le jour.
1
Cours
INTRODUCTION
1. Objets de la Géologie :
1.1. Définition du terme « Géologie » :
[Du grec gê : terre, et logos : discours, parole]. Science comprenant l’étude des parties de la
Terre directement accessibles à l’observation, et l’élaboration des hypothèses qui permettent
de reconstituer leur histoire et d’expliquer leur agencement. La Géologie est une science qui
a pour objet d’étudier les parties superficielles de la Terre pour expliquer la disposition et y
lire celle de la planète et de la vie qui s’y développée [23].
2
Les planètes : une planète est un corps céleste orbitant autour du soleil ou d’une autre
étoile de l’Univers et possédant une masse suffisante pour que sa gravité la maintient dans
un équilibre hydrostatique, c’est-à-dire sous une forme presque sphérique. Certaines
définitions étendent celle-ci aux objets libres de masse planétaire.
Les nébuleuses : une nébuleuse (du latin nebula, nuage) désigne, en astronomie, un
objet céleste composé de gaz raréfié, ionisé, et/ou de poussières interstellaires. Avant les
années 1920, le terme désignait tout objet du ciel d’aspect diffus.
Les supernovas : une supernova est l’ensemble des phénomènes conséquents à
l’explosion d’une étoile, qui s’accompagne d’une augmentation brève mais fantastiquement
grande de sa luminosité. Vue depuis la Terre, une supernova apparait donc souvent comme
une étoile nouvelle, alors qu’elle correspond en réalité à la disparition d’une étoile.
Les supernovas sont des évènements rares à l’échelle humaine : leur taux est estimé à environ
un à trois par siècle dans notre Voie Lactée.
Les pulsars, les trous noirs, les quasars, les poussières interstellaires,…etc. parmi
tous ces objets, les étoiles représentent la quasi-totalité de la masse visible de l’Univers, mais
90% du contenu de l’Univers est encore sous forme inconnue, appelée matière noire ou
matière sombre.
Dans l’Univers, les distances entre les objets sont tellement grandes que l’unité de mesure
utilisée sur Terre (le Km) n’est plus pratique.
L’unité de distance utilisée pour exprimer les distances à l’intérieur du système solaire est
l’unité astronomique (UA). C’est la distance moyenne entre la Terre et le Soleil qui
représente approximativement 150 millions de km (149 597 870 Km pour être plus précise).
Ainsi, la distance entre la planète la plus proche du soleil (Mercure) est de 0.38 UA. Celle
entre la planète la plus lointaine (Neptune) et le soleil est de 30 UA. Les limites du système
solaire sont situées à plus de 10.000 UA.
Pour aller plus loin, on utilise l’année lumière (al) : c’est une unité de longueur qui correspond
à la distance parcourue en un an par la lumière dans le vide, soit 9.461.1012 km. Ainsi,
l’étoile la plus proche du soleil, Proxima du centaure, est située à 4,22 al de nous. Notre
galaxie, « la voie lactée » mesure plus de 100.000 al de diamètre, et la galaxie la plus proche
de nous, appelée galaxie d’Andromède, est située à plus de 2.000.000 d’al. Les objets les plus
lointains de notre Univers sont situés à plus de 13 Milliards d’al, ce qui correspond aux
dimensions de notre Univers.
2.2. Quel est l’âge de l’Univers ?
La réponse à cette question dépend du modèle cosmologique utilisé pour décrire l’histoire de
l’Univers :
Pour les partisans de la théorie du « Big Bang » (théorie considérée comme officielle
par la majorité des scientifiques), l’Univers a environ 15 milliards d’années, cet âge
correspond à l’âge des plus vielles étoiles observées dans l’Univers ;
Pour d’autres cosmologistes (comme l’éminent Fred Hoyle), qui rejettent l’idée d’un
commencement de l’Univers (idée trop séduisante pour les esprits Religieux), l’Univers a un
âge infini puisqu’il a toujours existé.
2.3. Comment s’est formé l’Univers ?
3
Selon la théorie du Big Bang, l’Univers est né à partir d’une énorme explosion. Avant
cette explosion initiale, l’Univers se trouvait dans une situation que la physique actuelle ne
peut pas expliquer. Au moment de l’explosion (moment où le temps commence), l’Univers est
infiniment petit (plus petit qu’un point), infiniment chaud (plusieurs milliards de degrés) et
infiniment dense. Une fois l’explosion produite, l’Univers s’étend rapidement et devient petit
à petit moins chaud et moins dense. Dans la lutte acharnée entre les particules de matière et
d’antimatière, ce sont les premières qui l’emportent et qui vont donner naissance aux galaxies,
aux planètes et aux êtres vivants.
Les scientifiques estiment aujourd’hui que l’Univers est en expansion avec la forme
d’un ballon de football de 15 milliards d’années- lumière de diamètre. Plus on remonte dans
le temps, plus l’Univers est jeune, et plus il y a d’évènements violents (naissance d’étoiles,
collisions de galaxies, etc…).
La théorie du système ouvert, qui considère que les étoiles, qui ont une durée de vie
limitée, vont former des trous noirs ; ces trous noirs deviendront de plus en plus nombreux, et
finiront par englober toute la matière restante ; dans ce cas, l’expansion de l’Univers
continuera sans fin.
La théorie du système fermé, qui considère que l’expansion de l’Univers va ralentir,
car elle s’oppose à la loi de la gravitation ; l’expansion de l’Univers ne serait donc pas
infinie ; l’Univers s’immobilisera et se contractera dans un volume si petit que cela
déclenchera un nouveau « Big Bang », pour recréer ensuite un nouvel Univers avec une
nouvelle expansion.
Une planète est un corps en orbite autour du soleil, suffisamment massif pour avoir une
forme sphérique. On connait huit planètes : mercure, Vénus, Terre, Mars, Jupiter, Saturne,
Uranus et Neptune depuis le reclassement de pluton en planète naine en Août 2006).
Les planètes du système solaire sont divisées en deux catégories selon leurs compositions,
leurs tailles et leurs distances au soleil :
4
Les planètes telluriques ou rocheuses :
Mercure, Vénus, terre et Mars sont des planètes composées essentiellement de roches. Elles
sont proches du soleil et sont de petites tailles. La terre, avec un diamètre de 12756 Km, est la
plus grosse planète tellurique.
Les planètes géantes ou gazeuses :
Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Ce sont des planètes composées essentiellement de gaz,
(Hydrogène et Hélium). Elles sont éloignées du Soleil et sont de grandes tailles.
Les principales caractéristiques des planètes du système solaire sont résumées dans le
tableau 1.
Une planète naine est un corps en orbite autour du soleil, bien que suffisamment massif pour
avoir une forme sphérique, n’a pas fait place nette dans son voisinage. En septembre 2008,
cinq corps étaient officiellement désignés de la sorte : Cérès, Pluton, Éris, Makémaké et
Hauméa.
La différence entre une planète et une planète naine c’est que cette dernière partage son orbite
avec d’autres petits corps contrairement aux planètes. La différence entre les planètes naines
et les petits corps réside dans la forme de ces objets. Les planètes naines possèdent une forme
sphérique tandis que les petits corps du système solaire ont une forme quelconque.
Le tableau 2 résume les principales caractéristiques des planètes naines du Système solaire.
5
Tous les autres objets en orbite directe autour du soleil sont classés comme petits corps
du système solaire. Les météorites et les comètes sont des petits corps du système solaire.
En résumé :
La Terre appartient au système solaire. Le système solaire fait partie de la galaxie « Voie
Lactée ». La voie Lactée existe dans le groupe local de Galaxies.
6
Chapitre 1| La Tectonique des plaques
7
Noyau (17%) : Le noyau terrestre constitue le cœur de notre planète, puisqu’il se situe
en son centre. Il débute sous la discontinuité de Gutenberg, à 2900 Km de profondeur, et se
divise en deux parties :
Le noyau externe (densité de 10), se compose de 80 à 85% de fer, le reste étant
constitué d’éléments plus légers qui restent à déterminer en détail. On estime cependant qu’il
devrait au moins y avoir du soufre et du silicium, en plus de 5% de nickel (qui est, lui, plus
dense que le fer).
Pour sa part, le noyau interne (densité de 12, Figure 1) est solide. Il se compose de
80% de fer et de 20% de nickel. En 2013, sa température a une nouvelle fois été estimée par
des méthodes expérimentales. Elle devrait se situer entre 3800 °C et 5500 °C. La discontinuité
de Lehmann est la discontinuité qui sépare les deux parties du noyau.
8
Le Tableau 3 synthétise la structure interne de la Terre.
Caractéristiques
La tectonique des plaques caractérise l’ensemble des mouvements des plaques plus ou moins
rigides constituant la lithosphère terrestre, (elles sont dites tectoniques ou lithosphériques).
Elle trahit en surface les mouvements de convection ayant cours dans le manteau terrestre
[18], [23].
Le concept de tectonique des plaques, (ou initialement de dérive des continents) a pour la
première fois été défini en 1912 par Alfred Wegener, à partie de considérations d’ordre
cartographique, structural, paléontologique et paléo climatique. Cependant, il n’a été accepté
de tous que plusieurs décennies plus tard, après sa vérification par diverses observations dans
les années 1960 [7], [9], [20].
La lithosphère terrestre se compose de 12 plaques majeures, (Figure 2), qui se déplacent de
1 à 8cm/an, (selon les plaques considérées) à la suite des mouvements convectifs qui existent
dans le manteau. Elles sont donc les principales actrices de la tectonique des plaques [14].
9
4. Mouvement entre les plaques : on distingue trois (03) sortes de limites entre les
plaques [7], [14], [20] :
4.1. Les mouvements de divergence : Écartement des plaques lithosphériques,
(Figure 3)
Les zones de divergence s’observent là où deux plaques tectoniques s’éloignent l’une de
l’autre. Elles font l’objet d’un volcanisme intense. Les zones de divergence, (écartement)
correspondent aux dorsales médio-océaniques. Ces « chaines de montagnes » sous- marines
présentent, dans leur axe, une vallée profonde : le rift.
Lors des éruptions volcaniques sous-marines, le magma jaillit du rift refroidit pour donner des
basaltes en coussin, (pillow lava). L’observation du Plancher océanique montre que celui-ci
est essentiellement constitué par des basaltes recouverts par des sédiments.
4.2. Les mouvements de convergence : Rapprochement des plaques lithosphériques
Les zones de convergence se situent au niveau des fosses océaniques et dans les chaines de
montagnes (Figure 4). On distingue :
4.2.1 Entre une plaque continentale et une autre océanique : Subduction
Au niveau des fosses océaniques, la partie océanique d’une plaque rencontre la partie
continentale d’une autre plaque. La lithosphère océanique plus dense et moins épaisse va
passer sous la lithosphère continentale et s’enfoncer dans la lithosphère. On appelle ce
phénomène : la subduction. Ses conséquences sont :
10
induit à terme une fusion partielle à sa base, à l’origine de nombreuses intrusions granitiques. Les Alpes et l’Himalaya sont des exemples de
chaines de collision.
Figure 3. Les mouvements de divergence [USGS Web site]. Figure 4. Les mouvements de divergence [USGS Figure 5. La faille transformante [USGS Web
Web site]. site].
11
5. Répartition des séismes et des volcans :
5.1. Les séismes [3] :
5.1.1 Définition :
Un séisme ou un tremblement de terre se traduit en surface par des vibrations du sol. Il provient
de la fracturation des roches en profondeur. Cette fracturation est due à une grande
accumulation d’énergie qui se libère, en créant ou en faisant rejouer des failles, au moment où
le seuil de rupture mécanique des roches est atteint [23].
La croute terrestre est constituée de plusieurs grandes plaques qui évoluent les unes par rapport
aux autres : certaines s’écartent, d’autres convergent, et d’autre coulissent. Environ 90% des
séismes sont localisés au voisinage des limites de ces plaques, (Figure 7).
12
IX Les maisons s'écroulent. Les canalisations souterraines sont cassées.
X Destruction des ponts et des digues. Les rails de chemin de fer sont tordus.
XI Les constructions les plus solides sont détruites. Grands éboulements.
XII Les villes sont rasées. Bouleversements importants de la topographie. Fissures visibles
à la surface.
Selon (Raoult et Foucault, 2010), un volcan est un ensemble géologique terrestre, sous-marin
ou extra-terrestre qui résulte de la montée d’un magma puis de l’éruption d’une partie de ce
magma. La figure 7 montre leur répartition sur Terre. Le magma provient de la fusion partielle
du manteau et exceptionnellement de la croute terrestre. L’éruption peut se manifester, de
manière plus ou moins combinée, par des émissions de lave, par des émanations ou des
explosions de gaz (Figure 6).
Lave fluide
Projection à hauteur faible
Peu de gaz
13
Figure 6. Les composantes d’un volcan [23]
14
Figure 7. Répartition des séismes et des volcans à la surface de la Terre [18]
6. Les failles :
Une faille est une cassure de la croute terrestre qui s’accompagne d’un déplacement des deux
compartiments ainsi crées. Sa mesure relative correspond au « rejet » (Figure 8). L’apparition
de failles trahit l’existence de contraints tectoniques en un lieu donné, qui sont une
conséquence directe de la tectonique des plaques [23].
15
6.1. Les types de failles [23]:
Remarque :
7. Les plis :
Un pli est une déformation résultant de la flexion ou de la torsion de roches. On peut y avoir
une ondulation vers le bas sous forme d’un convexe : anticlinal, et d’un concave : synclinal où
le cœur de ces couches est la couche la plus récente par rapport aux autres de part et d’autre
[23].
7.1. Les éléments d’un pli, (Figure 11) :
Un pli possède généralement une charnière qui est sa région de courbure maximale, et des
flancs qui sont les parties situées entre les charnières. L’axe de pli est la ligne passant par le
milieu de sa charnière [23], [18].
17
7.2. Les différentes sortes de plis, (Figure 12) :
Selon l’inclinaison des flancs et de la surface axiale, on distingue [23]:
Pli droit : surface axiale verticale
Pli déjeté : surface axiale inclinée, et pendage des flancs en sens opposé
Pli déversé : surface axiale inclinée et pendage des flancs, tous trois dans le même sens
Pli couché : généralement pris dans le sens de pli déjeté
18
Chapitre 2| Minéralogie et Cristallographie
2. Un minéral :
Est un solide naturel, homogène, inorganique, limité par des surfaces habituellement
planes faisant entre elles des angles bien définis, (Cristal), de composition chimique bien
définie, qui résulte de processus cosmologiques ou géologiques [11], [12].
Il existe toutefois des exceptions à cette définition :
Tous les minéraux ne sont pas solides. Le mercure (Hg) est le seul exemple de minéral
liquide à température ambiante.
Tous les minéraux ne sont pas inorganiques. Il existe une classe de minéraux
organiques regroupant certaines espèces comme l’ambre notamment.
Tous les minéraux ne sont pas cristallins. L’opale est un exemple bien connu de
minéral amorphe.
Tous les minéraux ne résultent pas de processus cosmologique ou géologique. Aussi
les biominéraux sont formés grâce à l’intervention de bactéries ou d’organismes vivants. La
whewellite et la struvite par exemple, sont des minéraux constitutifs des calculs rénaux.
Le terme minéral ne doit pas être confondu avec le terme minerai, qui désigne en
général un assemblage de minéraux ayant une teneur en métal exploitable.
Parmi les 5000 espèces minérales actuellement connues [11], une sélection a été
établie en se basant sur des propriétés physiques et chimiques caractéristiques des minéraux.
19
5. Propriétés des minéraux :
20
Un axe de symétrie (A): est une ligne qu’une rotation du cristal autour de cette ligne,
d’un angle défini, amène une superposition complète avec la figure primitive.
Si la rotation est de :
180° L’axe est dit d’ordre ̅
120° L’axe est dit d’ordre ̅
90° L’axe est dit d’ordre ̅
60° L’axe est dit d’ordre ̅
360° L’axe est dit d’ordre ̅
Un centre de symétrie (C) : existe quand toute ligne passant par ce point qui atteint le
contour du polyèdre en deux points situés à l’égale distance de ce centre.
Remarque :
Les éléments de symétrie d’ordre inférieur : sont les éléments A2, M et C
Les éléments de symétrie d’ordre supérieur : sont les éléments A3, A4 et A6
3A4 4A3
Cubique a=b=c α=β=ɣ=90° 6A2 3M
6M’ C
A6 3A’2
α=β= 90° 3A’’2 M
Hexagonal a=bǂc
ɣ=60° 3M’
3M’’ C
A4 2A’2
2A’’2
Quadratique a=bǂc α=β=ɣ=90° 2M’
2M’’ M
C
A3 3A’2
Rhomboédrique a=b=c α=βǂɣǂ90°
3M’ C
21
A2 A’2
Orthorhombique aǂbǂc α=β=ɣ=90° A’’2 M
M’ M’’ C
α=β=90°
Monoclinique aǂbǂc A2 M C
ɣǂ90°
Triclinique
aǂbǂc αǂβǂɣǂ90° C
Remarque :
Le système cubique est celui qui possède plus d’un élément d’ordre supérieur
Les systèmes hexagonal, rhomboédrique et quadratique, sont ceux qui possèdent un seul
élément d’ordre supérieur
Les systèmes orthorhombique, monoclinique et triclinique sont ceux qui ne possèdent aucun
élément d’ordre supérieur.
22
9 Corindon - 1000
10 diamant - 140000
Le toucher qui est bien entendu associé à la dureté, est une notion plus subjective. On parlera
de toucher : onctueux, doux, dur ou rêche.
5.4 La densité :
On entend par densité, le poids d’un minéral par rapport au poids du même volume d’eau.
La densité d’un minéral dépend de sa composition chimique et de sa structure. Les densités
moyennes des minéraux sont comprises entre 2.4 et 2.9. Au-dessus d’une densité de 2.9, on
parle de minéraux lourds, (Zircon, Grenat, Rutile, Spinelle) [18].
À noter :
Il n’y a pas de relation entre la dureté et la densité d’un minéral.
Exemple : le Diamant a une densité de 3,52 et la dureté de 10 ; tandis que l’Or, de
dureté 2,75 a une densité de 19,33.
23
clivage, toujours en accord avec la symétrie du cristal et avec la disposition des atomes. Ce
sont les plans de liaison plus faible du réseau [23].
En minéralogie, la classification du clivage en divers degrés n’est pas toujours utilisée de
manière uniforme. Dans la suite, on adoptera les degrés suivants : très parfait, parfait,
imparfait, aucun.
L’exemple le plus parfait du clivage est donné pour les micas, (muscovite) qui se débitent
facilement en paillettes.
5.8 Éclat :
Certains minéraux ont un éclat métallique dû à un fort pouvoir réflecteur et sont opaques en
lame mince, (c’est le cas des métaux natifs, sulfure ou oxydes métalliques qui sont observés
en réflexion au microscope métallographique). D’autre, au contraire, ont un faible pouvoir
réflecteur et un éclat pierreux, (tel l’éclat gras du quartz), on les observe en lame mince pour
transparence à l’aide d’un microscope pétrographique.
On parle d’éclat vitreux, résineux, soyeux, nacré, adamantin, gras, cireux ou métallique. Ce
dernier n’existe que pour les minéraux opaques [24] (Tableau 8).
5.9 La couleur :
La couleur d’un minéral dépend de sa composition chimique et de sa structure cristalline. Très
peu de minéraux ont une couleur constante et caractéristique. En effet, la présence
d’impuretés ou d’inclusions, même en faible proportion, peuvent donner une autre teinte à un
minéral de même composition chimique. La couleur ne constitue pas un critère de
reconnaissance des minéraux, sauf pour des rares minéraux comme : Malachite verte, Azurite
bleue, le Cinabre rouge, le Soufre jaune [23].
24
La couleur du trait sur porcelaine, souvent appelé simplement (trait), est un moyen plus
significatif que la couleur pour la reconnaissance des minéraux. En effet la couleur du trait
reproduit fidèlement la couleur propre d’une espèce minérale, qui est unique et indépendante
de variétés de coloration [23].
En pratique, pour obtenir le trait, il faut frotter un angle de porcelaine de l’échantillon sur une
tablette de porcelaine dépolie. Pour les minéraux plus durs que la porcelaine, (dureté de Mohs
> 6), il faut broyer un morceau dans un mortier puis l’étendre en l’écrasant sur la tablette de
porcelaine.
Quand le frottement d’un minéral ne produit pas de trait, on dit qu’il a un trait incolore ou
blanc, (Tableau 9, [24]).
5.11 La transparence :
Cette propriété est la faculté d’un milieu à laisser passer la lumière. Il existe des minéraux :
transparents, translucides, (qui laissent passer une lumière affaiblie) et des minéraux opaques
[11], [12].
25
Très peu d'éléments se présentent à l'état natif, (pur), sous forme de minéraux dans l'écorce
terrestre et ceux que l'on trouve y sont toujours en petite quantité. Une centaine d'espèces et
variétés d'apparence hétéroclite déclinée en trois (03) sous- classes : les métaux, semi
métaux et les non métaux (Tableau 10). Il faut noter que certains éléments ont joué un rôle
tout particulier au cours des siècles dans l'évolution des civilisations.
Métaux
Semi métaux
Or Au
Antimoine Sb
Argent Ag
Arsenic As
Cuivre Cu
Bismuth Bi
Platine Pt
Non métaux
Plomb Pb
Diamant C
Fer Fe
Graphite C
Mercure Hg
Soufre S
Cinabre HgS
Galène PbS
Marcassite FeS2
Orpiment As2S2
26
Pyrite FeS2
Réalgar AsS
Sphalérite ZnS
Stibine Sb2S3
27
À noter :
Le quartz est un oxyde qui trouve mieux sa place dans les silicates, comme
tectosilicates.
28
Sidérite FeC03
Smithsonite ZnCO3
Ankérite CaFe(CO3)2
Dolomite CaMg(CO3)2
Aragonite CaCO3
Cerusite PbCO3
Strontianite SrCO3
Aurichalcite (Zn,Cu)5(CO3)2(OH)6
Azurite Cu3(CO3)2(OH)2
Malachite Cu2CO3(OH)2
Hydrozincite Zn5(CO3)2(OH2)
Phosgénite Pb2CO3Cl2
29
Tableau.17 Exemple des Phosphates
Minéral Composition chimique
Amblygonite (Li,Na)AlPO4(F,OH)
Apatite Ca5(F,Cl,OH)(PO4)3
Autunite Ca(NO2)2(PO4)2.10H2O
Brasilianite NaAl2,(PO4)2(OH)4
Lazulite (Mg,Fe)Al2[(PO4)(OH)]2
Monazite (Ce,La,Y,Th)PO4
Pseudomalachite Cu5(PO4)2(OH)4
Pyromorphite Pb5(PO4)3Cl
Torbernite Cu(UO2)2(PO4)2.10H2O
Turquoise CuAl6[(PO4)4(OH8)].4H2O
Variscite Al(PO4).2H2O
Vivianite Fe2+3(PO4)2.8H2O
Wawellite Al2[(PO4)2(OH,F)3].5H2O
30
Nésosilicates:
175 espèces et variétés qui sont formées de noyaux de tétraèdres [SiO4] reliés par des cations
(Figure 14), il y a parfois des ions oxygène [12]. Le tableau 18 donne un exemple de
quelques Nésosilicates.
Sorosilicates :
122 espèces et variétés composées de groupements tétraèdres [SiO4] en paires attachées par
un sommet oxygène (Figure 14) [12]. Le tableau 19 donne un exemple de quelques
Sorosilicates.
31
Vésuvianite (Ca, Na)19(A,Mg,Fe)13[(SiO4)10(Si2O7)4(OH,F,O)10]
Zoïsite (Tanzanite) Ca2Al3 [(Si2O7)(SiO4)O(OH)]
Cyclosilicates :
Composés de 94 espèces plus quelques variétés, dans cette sous- classe les tétraèdres
essentiels sont reliés en anneaux, chaque tétraèdre partage deux sommets oxygène avec deux
voisins (Figure 14) [12]. Le tableau 20 donne un exemple de quelques Cyclosilicates.
Inosilicates :
Légèrement supérieures à deux cents, ces espèces et variétés sont formées par des chaînes,
(Figure 17d), ou rubans de tétraèdres, [SiO3] (Figure 14) [12].
Pyroxènes :XY [SiO3]2 avec X = Na, Ca et Y = Mg, Fe, Al. Ici dans les chaînes, les
tétraèdres sont liés par deux sommets voisins.
32
Amphiboles : (W, X, Y)7-8[(Si,Al)4O11]2(OH)2 avec W = Ca, Na, X = Mg, Fe et Z
= Fe, Ti et Al (hexacoordonné). Ici les rubans sont constitués de deux chaînes simples
solidarisées par la mise en commun d'ions oxygène. Le tableau 21 donne un exemple de
quelques inosilicates.
Phyllosilicates :
Comprennent environ 180 espèces et variétés, parmi lesquelles, deux groupes très importants
les micas et les argiles. La structure est formée de rubans de tétraèdres [SiO3] à deux
directions, (Figure 14). Ce qui donne des structures en feuillets, à clivage. On aboutit à des
33
structures en feuillets, d'où un bon clivage basal [12]. Le tableau 22 donne un exemple de
quelques phyllosilicates.
Tableau 22. Exemple des Phyllosilicates [12].
Minéral Composition chimique
Apophyllite K,Ca4[(Si4O10)2(F,OH)].8H2O
Biotite K(Mg,Fe)3(OH,F)2(Si3AlO10)
Cavansite Ca(VO)(Si4O10).4H2O
Clinochlore (Mg,Al)6(OH)8[(Si,Al)4O10]
Chrysocolle (Cu,Al)2H2[Si2O5](OH)4.nH2O
Kaolin Mg3[(OH)2Si4O10]
Lépidolite K(Li,Al)3(F,OH)2(Si,Al)4O10]
Muscovite KAlVI2[(OH,F)2(AlIVSi3O10)
Phlogopite K(Mg,Fe)3(F,OH)2Si3AlO10]
Préhnite Ca2Al[(Si,Al)4O10|(OH)2]
Talc [Mg3(OH)2](Si4O10)
Tectosilicates :
Moins de 120 espèces et variétés, importante sous-classe qui comporte les grands groupes des
feldspaths et feldspathoïdes, le quartz, les scapolites et les zéolites. Les tétraèdres [SiO4] sont
liés par leurs sommets pour former un réseau à trois dimensions, (formule structurale SiO2)
[12] (Figure 14). Le tableau 23 donne un exemple de quelques tectosilicates.
Tableau 23. Exemple des Tectosilicates [12]
Minéral Composition chimique
Famille de la silice
Quartz- Calcédoine SiO2
Tridymite
Cristobalite
Opale SiO2.nH2O
Famille des feldspaths
Orthose K(Al,Si3O8)
Microcline
Albite NaAlSi3O8
Oligoclase Na,Ca[AlSi3O8]
34
Andésine
Labradorite
Bytownite
Anorthite CaAlSi3O8
Feldspathoïdes
Néphéline (Na,K)[AlSiO4]
Leucite K[AlSi2O6]
Série des scapolites
Marialite Na8(Si3AlO8)6(Cl2,CO3,SO4)
Méionite Ca8(Si3AlO8)6(Cl2,CO3,SO4)
35
Chapitre 3| Pétrographie
36
4.1.1.2 Les propriétés du magma :
Prédominance des magmas andésitiques n’est observés que dans les provinces
volcaniques constituant « la ceinture du feu » du pacifique [18] ;
Globalement, les magmas basaltiques sont essentiels dans le domaine océanique où ils
forment le plancher des océans et le substratum de plusieurs îles [18] ;
Sur les continents, il existe de très vastes régions, notamment les zones orogéniques
récentes, où l’emportent les épanchements de type andésitique et rhyolitique [18].
37
4.1.2.1 Mode de mise en place (Tableau 25) :
Ceux qui atteignent la surface de la lithosphère donnent naissance aux roches
volcaniques aériennes ou sous-marines ;
Ceux qui se cristallisent à l’intérieur de la lithosphère forment les roches
plutoniques.
SYÉNITE
GRANITE SYÉNITE IJOLITE
NEPHELINIQUE
rhyolite trachyte (avec néphéline)
phonolite
Néphélinite
ROCHES MONZOGRANITE ESSEXITE
MAGMATIQUES rhyolite latitique MONZONITE Téphrite
GRANODIORITE trachyandésite (sans olivine)
rhyodacite
DIORITE QUARTZIQUE DIORITE
MISSOURITE
dacite andésite THERALITE
(avec leucite)
GABBRO QUARTZIQUE GABBRO Basanite
leucitite
basalte tholéiitique basalte (avec olivine)
38
Généralement, roche riche en SiO2 est clair et une roche pauvre en SiO2 est sombre (Tableau
26).
Les roches acides : SiO2 > 66%
Les roches intermédiaires : 52%>SiO2>66%
Les roches basiques : 45%>SiO2>52%
Les roches ultrabasiques : SiO2<45%
Tableau 26. La comparaison des compositions chimiques des granites et des basaltes [2]
Granite Basalte
Pauvre en SiO2
Riche en SiO2
On distingue :
Aspect qualitatif : Les roches magmatiques présentent des minéraux très variés. On
prend en compte :
Minéraux cardinaux : quartz, feldspaths et feldspathoïdes
Minéraux essentiels : les éléments ferromagnésiens en général
Minéraux accessoires : tel que l’apatite, zircon, (en petite quantité)
Minéraux accidentels : tel que grenat, corindon…
À noter :
39
Les péridotites, amphibolites et pyroxénites sont des roches plutoniques formées
entièrement des minéraux colorés.
Les andésites, (roches volcaniques) et les diorites (roches plutoniques) sont de
composition minéralogique et chimique intermédiaire contenant des proportions à peu près
égales de minéraux clairs et de minéraux colorés.
4.1.2.4 3 Texture :
Texture porphyroïde
Texture aphanitique
Texture hyaline ou vitreuse
Texture orbiculaire
Texture graphique
Texture ophitique
Texture grenue et microgrenue
40
Par définition et selon le dictionnaire de la géologie [23], le métamorphisme est le
réajustement physico-chimique des éléments, qui entraîne une variation parfois importante de
leur composition minéralogique, (cristallisation de nouveaux minéraux dits néoformés), et de
leurs aspects, (acquisition de textures et structures particulières).
Selon la nature de la roche du départ, on distingue :
Le para-métamorphisme : roche sédimentaire qui est métamorphisée.
L’ortho-métamorphisme : roche magmatique qui est métamorphisée.
Le poly-métamorphisme : roche métamorphique qui est métamorphisée.
41
De ce qui précède, on distingue que les facteurs du métamorphisme sont [18] :
Les roches issues du métamorphisme sont très variées dans leur aspect et dans leur
composition minéralogique. Leur nomenclature est compliquée, car elle utilise des termes
dont certains décrivent la texture, d’autres la composition minéralogique, d’autre encore, les
conditions même du métamorphisme.
42
4.2.4.2 Termes désignant la texture [17] :
Bien que désignant une texture, ces termes ont aussi une valeur génétique, car les roches
qu’ils décrivent correspondent à des conditions de métamorphisme particulière. En voici
quelques-uns :
Cornéennes, roche à grain fin d’aspect corné, sans schistosité marquée, caractérisant le
métamorphisme de contact.
Phyllade : roche à schistosité marquée, à grain fin non visible à l’œil nu. Ce sont des
roches de faible métamorphisme.
Schiste : roche à grain fin à moyen, à schistosité marquée, renfermant de nombreux
minéraux lamellaires orientés parallèlement les uns aux autres. Le quartz montre une tendance
à se séparer des autres minéraux et à se disposer en lits fins. Ce sont des roches de
métamorphisme moyen. Les minéraux types sont le quartz, la muscovite et la biotite.
Gneiss : roche massive granulaire à schistosité marquée, dans laquelle des lits de
minéraux lamellaires de teints sombres, (biotite, hornblende) alternent avec des lits constitués
de minéraux de teintes claire (quartz, feldspaths). Les gneiss sont l’aboutissement d’un
métamorphisme très intense.
À noter [23] :
43
La schistosité décrit une famille de plans subparallèles et régulièrement espacés selon
lesquels certaines roches se débitent (ou se clivent) facilement en feuillets plus ou moins
épais.
La foliation (du latin folium, feuille) est une structuration en plans distincts des
roches métamorphiques. Il y a le plus souvent une différenciation pétrographique nette,
aboutissant à l'alternance de feuillets de composition minéralogique différente, (feuillets
clairs et foncés).
Ce sont des roches exogènes, c’est dire formées à la surface de la Terre et qui représentent 5%
en volume de la croûte terrestre et en couvrent 75% de la surface [23].
Les sédiments sont les débris formés par des processus de l’érosion qui attaquent et détruisent
les terres émergées. Au sens large, cela comprend aussi les sédiments formés par des
processus chimiques et biologiques à partir du matériel en solution dans les lacs et les océans.
ALTÉRATION TRANSPORTSÉDIMENTATIONDIAGENÈSE
4.2.2.1. Altération
44
Le rôle du gel à travers les fissures ou les pores, (Cryoclastie) n’est pas à négliger non
plus ;
La circulation d’eau dans les pores et les fissures.
Altération chimique : les minéraux en déséquilibre avec les conditions
atmosphériques sont facilement attaqués, exemple, les minéraux de haute température,
exemple les feldspaths, attaqués par les eaux de pluies et transformés en minéraux des argiles,
(Phyllosilicates) pour former les boues.
Altération biochimique : des végétaux se nourrissent en puisant directement dans les
minéraux de roches.
D’autres agents d’altération tels que : O2 (Oxydation), CO2 ; Les acides organiques
végétaux et animaux, (oursins, mollusques et éponges).
4.2.2.2. Transport :
Les agents du transport sont le vent, l’eau et la glace.
4.2.2.3. Sédimentation :
Tout le matériel transporté s’accumule dans un bassin sédimentaire sous forme des couches
successives dont la composition, la taille des particules, la couleur…etc varient dans le
temps, (stratification).
4.2.2.4. Diagenèse :
Ensemble des processus chimiques et mécaniques qui affectent un dépôt sédimentaire après sa
formation, (déshydratation, enfouissement, compaction, dissolution, recristallisation,
néoformation, cimentation).
45
La stratification : les roches sédimentaires sont presque toutes litées et souvent
poreuses.
Contenu fossilifère : présence de substance ou d’objets liés au mode vivant, (parties
dures d’animaux, empreintes de plantes, perforation, traces de broutage ou de locomotion).
46
Chapitre 4| Notions de Géologie historique et stratigraphie
1. Rappels [1] :
La stratigraphie est la science qui étudie la succession des dépôts sédimentaires organisés en
strates. Elle a une relation étroite avec la paléontologie, qui s’intéresse à l’étude des êtres
fossiles, (animaux, végétaux et micro-organismes).
Une strate est une couche de sédiments accumulés pendant une phase continue.
L’étude des roches, y compris les roches sédimentaires permet, de reconstituer leur histoire
dans le temps.
47
Les nappes alluviales les plus récentes peuvent être déposées après l’encaissant de la
vallée et être plus basses que les alluvions antérieures, (néanmoins, les alluvions récentes ne
sont pas recouvertes par les plus anciennes).
Les dépôts deltaïques ne se déposent pas horizontalement, mais en sédimentation
oblique.
Les sédimentations bio-construites ne sont pas obligatoirement horizontales, (un récif
corallien n’est pas horizontal par exemple).
1 2
2. http://christian.nicollet.free.fr/page/divers/ObjetsGeol.html
48
5. Lacune [23] :
(Du latin lacuna : manque). Dans une série sédimentaire, absence des dépôts correspondant à
un certain laps de temps. Ce phénomène peut s’expliquer par (Figure 17) :
Une interruption de la sédimentation sur le fond sous-marin, (par exemple si les
courants de fond empêchent les particules d’y demeurer) ;
Par une érosion de ce fond : régression marine, (par des courants assez puissants, ou
par des glissements de matériel encore boueux) ;
L’échelle des temps géologiques est subdivisée en plusieurs unités (Tableau 28):
49
Tableau 28. Les unités chrono-stratigraphiques et les unités géochronologiques [1], [21]
UNITÉS
UNITÉS GÉOCHRONOLOGIQUES
CHRONOSTRATIGRAPHIQUES
ÉONOTHÈMES ÉONS
ÉRATHÈMES ÈRES
SYSTÈMES PÉRIODES
SÉRIES ÉPOQUES
ÉTAGES ÂGES
SOUS-ÉTAGES SOUS- ÂGES
6.1.1 Le Précambrien :
Il recouvre environ les 5/6 des temps géologiques, (de -4.500 Ma. à -570Ma.) Les terrains
précambriens ont longtemps été considérés comme azoïques. Des découvertes plus ou moins
50
récentes ont montré qu’en fait ils contenaient des traces d’activités organiques dont les plus
anciennes remontent aux environs de -3.400Ma.
6.1.2 Le Phanérozoique (du grec phaneros, apparent et zoon, être vivant) est également
subdivisé en trois (03) ères :
Le Paléozoïque (du grec palaios, ancien et zoon, etre vivant) ou Primaire couvre
environ 340Ma. Il se subdivise en six (06) périodes :
1. Cambrien (-542 à -488 Ma) : période des invertébrés ; toutes les espèces sont
marines. Le terme a été proposé par Segdwick en 1836 et est dérivé du nom latin, Cambria, du
Pays du Galles ;
2. Ordovicien (-488 à -443 Ma) ou période des graptolithes, (du grec graphein, écrie et
lithos, pierre) provient du nom de la tribu des Orovices qui occupait le Nord du pays de
Galles ;
3. Silurien (-443 à -416Ma), période de l’orogenèse calédonienne. Le terme a été
proposé par Murchison en 1835 et est dérivé du nom la tribu des Silure (Pays de Galles) ;
4. Dévonien (-416 à -359Ma), période de désagrégation des massifs montagneux et de
formations des déserts. Il voit l’apparition des premiers vertébrés. Provient du nom du comté
de Devon, (Devonshire dans le SW de l’Angleterre) ;
5. Carbonifère (-359 à -299 Ma), période de la formation des grands gisements de
houille et de l’orogenèse hercynienne. Terme proposé en 1882 par Conybeare à cause de la
grande fréquence, puissance et extension des charbons fossiles ;
6. Permien (-299 à -251 Ma), période de glaciation. Défini en 1841 par Murchison en
allusion à la ville de Perm, (Russie Centrale).
Le Mésozoïque, (du grec méso, moyen et zoon, être vivant) ou Secondaire s’étend sur
environ 160 Ma. Il est subdivisé en trois (03) périodes :
51
Le Buntsandstein : grès bigarrés
Le Muschelhalk : Calcaires coquilliers
Le Keuper : Marnes irisées
2. Jurassique (-199 à -145 Ma), période des Reptiles volants. Proposé par A. de
Humbolt en 1795 pour dénommer les terrains du Jura ;
3. Crétacé (-145 à -65 Ma), première formation du pétrole. Le vocable a été proposé par
Omalius d’Halloy en 1822 pour désigner le système de la « craie », (Kreide en allemand,
Chalk en anglais), qui définit un calcaire blanc, friable, tendre, caractéristique du bassin
parisien.
Le Cénozoïque, (du grec kainos, récent et zoon, etre vivant) ou Tertiaire, s’étend
seulement sur 60 Ma environ. Cette ère est distinguée en 1807 par A. Brongniart pour grouper
les terrains plus récents que la craie. Son début est marqué par la disparition de très
nombreuses espèces dont les Dinosaures. Le tertiaire est également caractérisé par
l’orogenèse alpine. Il se subdivise en deux (02) périodes :
1. Paléogène (-65 à -23 Ma) qui est marqué par une abondance de nummulites, d’où
parfois appelé Nummulitique. Le nom est dû à Naumann (1860), pour regrouper l’Éocène et
l’Oligocène ;
2. Néogène (-23 à -2Ma), défini par Hoernes (1853) pour regrouper le Miocène et le
Pliocène
3. Le Néozoïque (du grec nios, nouveau et zoon, etre vivant) ou Quaternaire fit disjoint
du Tertiaire en 1829 par J. Desnoyers pour remplacer le Diluvium, terme faisant allusion au
déluge biblique. Il débute en -2Ma et se poursuit de nos jours. C’est la période qui vit
NB :
Cambronne, l’Ordurier, s’il eut été dévot, n’aurait pas carbonisé son père
52
5. Pour l’ère Secondaire
7. Pour l’ensemble :
Prends cet or si désiré car, penses-tu, je change plomb en or, mais pas par habitude.
53
Figure 18. L’échelle géologique [23]
54
Chapitre 5| Les grands ensembles structuraux de l’Algérie
Ce chapitre présente les traits majeurs des domaines structuraux de l’Algérie. D’ailleurs, il
contribue à aider l’étudiant en Géographie et Aménagement du Territoire pour comprendre les
caractéristiques géologiques du milieu physique sur lequel il travaille.
1. La morphologie de l’Algérie :
Selon la morphologie, l’Algérie qui fait 2.381.741 Km² de superficie, comprend quatre (04)
domaines du Nord au Sud :
L’Atlas tellien (Tell) constitué de reliefs escarpés et de plaines littorales dont les plus
riches d’Algérie sont la Mitidja au centre, le Chélif à l’Ouest et le Seybouse à l’Est ;
Les hauts plateaux;
L’atlas Saharien forme une longue suite de reliefs orientés NE-SW s’étendant de la
frontière Marocaine à celle de la Tunisie ;
Le Sahara, qui recèle l’essentiel des ressources en hydrocarbures, est un désert de
grandes étendues de dunes, (Erg oriental et Erg occidental), de plaines caillouteuses (Reg), et
parsemé d’oasis, qui sont autant de centre urbains comme El-Oued, Ghardaia, et Djanet. Le
massif des Églabs à l’Ouest et le massif du Hoggar à l’Est forment pratiquement, la limite
méridionale du Sahara Algérien.
En Algérie, la chaîne des Maghrébides est structurée du Nord vers le Sud par (Figure 19):
55
Figure 19. Contexte structural de l’Algérie du Nord [27]
Domaine médian ou domaine des flyschs, la zone des flyschs est caractérisée par la
complexité structurale et la pauvreté en fossiles. Les flyschs sont des formations sédimentaire
allochtones d'âge crétacé à éocène, ils sont classiquement subdivisés en trois groupes :
Il est constitué par des formations allochtones sous forme de nappes complexes à matériel
marneux et calcareux d'âge méso- cénozoïque charrié largement sur un para- autochtone
représenté par des calcaires jurassiques, situé au sud de flyschs. Ce domaine est représenté par
les séries telliennes et les séries de l'avant pays, (Figure 20).
56
Figure 20. En coupe, les différentes unités de la chaîne des Maghrébides.
2.2.1 Le craton Ouest-africain à l’Ouest (CWA), stable depuis 2Ga (Bessoles, 1977 in [13]),
affleure dans la partie orientale de la dorsale Reguibat, (massif Yetti-Églab),
2.2.2 La chaîne panafricaine, stable depuis 550Ma, occupe les parties centrales et orientales
du Sahara algérien, et montre une direction essentiellement méridienne ; sauf au Nord du
craton où elle devient sub-latitudinale (N080°). Le socle de cette zone affleure dans le
bouclier Touareg, (Ouzegane et al. 2003 in [13]) dont le plus important constituant est le
Hoggar, situé en Algérie. le Hoggar est caractérisé par de grands cisaillements N-S d’échelle
continentale, dont les accidents 4°50’ et 8°30’ qui se séparent en trois grands domaines qui
sont de l’Ouest vers l’Est, (Bertrand et Caby, 1978 in [13]) : le Hoggar occidental (la chaine
Pharusienne), le Hoggar Central Polycyclique provenant d’un socle prépanafricain réactivé et
le Hoggar Oriental-Ténéré, se stabilise vers 725 Ma, développant sur sa marge occidentale
une chaine linéaire intracontinentale, (Chaîne Tiririne).
57
Les deux domaines, (CWA et le Panafricain) sont séparés par une zone de jonction, (siture)
qui est restée relativement mobile jusqu’à la fin du Paléozoïque (Ait -Ouali et Nedjari, 2006
in [13]) ; elle s’enfouit sous la couverture Phanérozoïque en Algérie, par la chaine d’Ougarta,
(Figure 3). Cette dernière s’est érigée sur l’emplacement d’un ancien sillon subsident qui
borde à l’Est la marge du Craton Ouest Africain (Menchikoff 1949, Fabre 1969 in [13]). Elle
a été affectée au cours de l’orogenèse hercynienne par des plissements de direction majeure
NW-SE et E-W, engendrés par les grandes fractures du socle dont le jeu est essentiellement
vertical, (Donzeau, 1972 in [13]).
58
Figure 21. Carte des principaux domaines géologiques de l’Algérie, (d’après WEC (Well
Evaluation Conférence), Algérie 1995), in [13].
59
TP
SOMMAIRE
Page
77
ROCHES ET FOSSILES ------------------------------------------------------------------
Initiation à la carte géologique
59
Miocène m m
Oligocène g
Éocène e e
Secondaire Crétacé moyen-supérieur c c
Crétacé inférieur n
Jurassique moyen-supérieur j j
Jurassique inférieur = Lias l l
Trias t t
Primaire Permien r r
Carbonifère h h
dévonien d d
Ordovicien et Silurien s s
Cambrien b
Précambrien x a
60
Puis, on repère sur le bord supérieur du rectangle du papier millimétré, les limites des
affleurements géologiques,
Ces points sont ensuite abaissés sur le profil topographique en veillant bien à ne pas décaler
ce dernier par rapport aux affleurements,
Enfin, à partir de ces points, il faut dessiner la section des terrains ; cette construction obéit à
certaines règles que nous allons examiner dans les exercices.
1.7. Figurés :
Une fois la coupe géologique a été établie, on doit habiller les couches par des figurés
adéquates à la lithologie de chacune des couches, (Figure 1).
61
TD n° 01
À noter :
Sur la carte géologique, les limites d’une couche horizontale sont parallèles aux
courbes de niveau
Exercice N° 01 :
Supposant que l’échelle du fond topographique de la figure 01 est de l’ordre de
1/25.000
Colorier les couches géologiques sachant que leurs limites sont parallèles aux courbes
de niveau (Suite au tableau).
Établir les deux coupes géologiques
Déduire l’épaisseur de chaque couche.
Exercice N° 02 :
Donner une légende à la figure 02.
Établir la coupe AB sachant que: Pl1: Argiles, Pl2: conglomérats, Pl 3: Grès, M1:
Marnes, M2: Calcaires, T2: Grès argileux , T1: Argilites.
Déduire l’épaisseur de chaque couche.
62
A
B B’
63
A’
T2
M1
M1
M2 + +
T2
A M1 M2
Pl 1 +
T2 Pl 2
+
M1
+
Pl 1 Pl 3
T2
+ B
+
T1
1000
500
64
0
TD n° 02
Définition : [Mono veut dire seul, clinal : relatif à inclinaison]. Les couches y
sont régulièrement inclinées vers le même sens avec des pendages modérés [23].
Questions/ Réponses :
1. Comment arrive-t-on à décrypter sur une carte géologique que la couche, d’abord,
est une couche inclinée?
Réponse: contrairement aux couches horizontales, les limites d’une couche inclinée sont
sécantes avec les courbes de niveau (2, 3, 4, 5 et 9 de l’exercice)
2. Comment j’arrive à décrypter le sens d’inclinaison de cette couche qui est inclinée?
Réponse: pour répondre à cette question la méthode des trois points voit le jour.
La méthode des trois points consiste à choisir de la même limite de la couche trois
points: A, B et C
À condition :
Exercice :
En respectant les étapes de l’exemple suivant, appliquer la méthode des trois points sur
les 9 cas donnés.
65
1/ Dans cet exemple, on constate des
courbes de niveau où l’équidistance
est égale à 50m et une couche
géologique inclinée (limites sécantes
avec les courbes de niveau.
66
3 2 1
6 5 4
500 500
9 8 7
67
Les structures monoclinales / Méthode d’arc :
Cette méthode consiste à utiliser les épaisseurs des couches pour construire la structure (Figure 3).
-appliquer la méthode suivant l’exemple (figure 3) pour établir la coupe de l’exercice.
Les épaisseurs
e4
e3
200
e2
e4
300
C8 e1
e2 385
C8
e3
C7
e1 C6
C5
C5
C7
C4 C4
C6
69
TD n° 03
Exercice n° 01:
Suite à la figure n° 1 [22],
Dans quelle direction les couches sont-elles inclinées? Et pourquoi?
Déterminer les épaisseurs des couches et leurs angles de pendage (les cas
possibles).
Donner une légende pour cette figure.
Supposant que les couches ont les épaisseurs suivantes:
C1: 400m, C2: 200m, C3: 100 à 120m, C4: 150m, C5: 120 à 130m, C6: 100m.
Faire la coupe en commençant par tracer les failles d’abord et ensuite les
couches en traitant chaque compartiment séparément.
Déterminer le sens du rejet des failles.
Exercice n° 02:
Suite à la figure n° 2 [22],
Tracer la coupe géologique et indiquer le type de la faille.
Les épaisseurs des couches sont:
J8: 200m, J9: 100m, n1: 200m, n2: 100 à 120m, n3: 50m, n4: 150m, C1: 500m.
Exercice n° 03:
Suite à la figure n° 3 [22],
Réaliser la coupe et indiquer la nature de la faille.
Les épaisseurs des couches sont:
e1: 400m, e2: 80 à 100m, e3: 150 m , e4: 250m, e5: 300m;
70
C1
C2
C4
N
C3 C4 C3
C4
C6 C5 C4 C2
C3
Les épaisseurs:
C6: 100 m
C5: 120 m
C4: 150 m
C3: 120 m
C2: 200 m
C2 C1: 400 m
500 m
Figure 1
71
n3
n2
n4
C1
J9
J8 n1
A B
n1
500 m
Figure 2
72
Figure 3
73
TD n° 04
Exercice:
- Élaborer les deux coupes géologiques XX’ et YY’ en utilisant les épaisseurs des
différentes couches géologiques [22].
74
TD n° 05
Cette étude est basée sur l’observation de certains critères. Les principaux sont :
2. La couleur à la trace, (la couleur du trait) : pour obtenir la couleur du trait, il faut
frotter un angle de l’échantillon à déterminer sur une tablette de porcelaine dépolie.
Tableau 1. L’échelle de dureté de Mohs
75
3. Dureté : la notion de dureté fut introduite par le minéralogiste viennois « Friedrich
Mohs » (1773-1839), qui établit une échelle comparative : échelle des duretés de
Mohs à partir de dix (10) minéraux de dureté différente (Tableau 1).
76
9. Densité : c’est le poids d’un corps par rapport au poids du même volume d’eau. La
densité des minéraux varie de 1 à 20. Les valeurs inférieures à 2 ressemblent les
minéraux légers, entre 2 et 4 sont de moyenne densité, supérieures à 4 sont les
minéraux lourds.
TD n° 06
Roches et fossiles
77
- Selon la solidification du magma :
- Roches plutoniques : le refroidissement du magma est dû en
profondeur. Elles sont caractérisées par des gros cristaux, (Granite, Gabbro).
- Roches volcaniques : le refroidissement du magma est dû en surface.
Elles sont caractérisées par des petits cristaux, (Basalte, Rhyolite).
3/ Roches métamorphiques :
Elles sont formées à partir de roches préexistantes, (sédimentaires, magmatiques ou
métamorphiques), et cela essentiellement par des recristallisations dues à des
élévations de la température T° et de la pression, exemple : Gneiss____ Granite,
Marbre ____ Calcaire.
Les roches métamorphiques sont caractérisées par
la foliation et la schistosité.
78
79
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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1975, 697p.
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[3] BOSSU R., GUILBERT J., FEIGNIER B., Où sera le prochain séisme ?: Défis de la sismologie au XXIe
siècle, Les Ulis : EDP sciences, 2016, 190p.
[4] CHAZOT G., LENAT J-P., AGRANIER A., ROCHE O., MAURY R., Volcanologie, Bruxelles : De Boeck
université, 2017, 325p.
[5] COJAN I., RENARD M., Sédimentologie, Paris, Dunod, 2003, 418p.
[6] DECONNICK J-F., BRIGAUD B., PELLENARD P., Pétrographie et environnements sédimentaires: Cours
et exercices corrigés (Sciences de la Terre), Malakoff, Dunod, 2016, 345p
[7] DERCOURT J., PAQUET J., Géologie 11ed : Objet et méthodes, cours et exercices résolus, Paris, Dunod,
2002, 475p.
[8] DUBOIS J., DIAMENT M., Géophysique : cours et exercices corrigés, Paris : Dunod, 2005, 227p.
[9] DU CHAFFAUT S A., Tectonique des plaques : l’activité interne du globe terrestre et ses conséquences,
Grenoble, CRDP de l’académie de Grenoble, 1999, 188p.
[10] FRANÇOIS M., COCAIN A., Les volcans : voyage au cœur de la Terre, Paris, Belin, 2012, 61p.
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