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Voies D'exécution

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RÉSUMÉ DU COURS DES VOIES D’EXÉCUTION

Généralités

Les notions capitales en voies d’exécution :

- L’action oblique : est une action intentée par le créancier qui agit au nom et pour le compte de
son débiteur insolvable.

- l’action paulienne : est une action par laquelle un créancier sollicite du juge compétent la
révocation des actes d’appauvrissement accomplis en fraude de ses droits par son débiteur.

- le droit de rétention : consiste pour le créancier qui est en sa possession ou détention un bien
appartenant au débiteur, de refuser de s’en dessaisir tant qu’il n’est pas payé.

- le pacte commissoire : est une clause par laquelle un créancier gagiste ou hypothécaire obtient
de son débiteur qu’il deviendra propriétaire de la chose gagée ou hypothéquée en cas de non-
paiement.

- la voie parée : est une convention par laquelle un créancier gagiste ou hypothécaire obtient de
son débiteur l’autorisation de vendre la choses gagée ou hypothéquée sans suivre les formalités
requises en la matière.

- l’astreinte : est une décision accessoire visant à contraindre le débiteur à exécuter une décision
de justice.

- la main levée : est une mesure qui consiste à mettre fin aux effets de la saisie.

- la nullité : en matière de voies d’exécution est l’anéantissement rétroactif de l’acte de saisie


établi par l’huissier de justice pour non- respect des conditions requises pour sa validité.

- la caducité : en voies d’exécution est l’état de non-valeur juridique d’un acte de saisie privé
de la force obligatoire en raison d’un événement postérieure à son existence. C’est le cas de
l’exécution par le débiteur de son obligation.

- Irrecevabilité : est la sanction de l’inobservation d’une prescription légale consistant à régler


sans l’examiner au fond un acte qui n’a pas été formulé en temps voulu ou qui ne remplit pas
les conditions exigées.

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- l’inexistence : est la sanction qui frappe l’acte si irrégulier qu’on se saurait le qualifier d’acte
juridique.

- La surenchère : est une enchère qui après une première vente a pour objet de remettre en
question cette vente et d’en provoquer une autre lorsqu’elle est supérieure au prix obtenu dans
une proportion déterminée par la loi.
- La folle enchère : est une enchère dans laquelle l’adjudicataire est défaillant dans l’exécution
de ses obligations issues de l’adjudication. La folle enchère provoque une nouvelle enchère.

LES VOIES D’EXECUTION

Les voies d’exécution sont considérées comme l’ensemble des procédures légales tendant à
assurer, par la contrainte, le recouvrement des créances mettant en conflit le créancier et le
débiteur.

Le fondement du droit de saisir du créancier saisissant

L’alinéa 1er de l’article 28 de l’acte Uniforme portant Procédures Simplifiées de Recouvrement


et des Voies d’Exécution dispose que : « À défaut d’Exécution volontaire, tout créancier
peut, quelle que soit la nature de sa créance, dans les conditions prévues par le présent
Acte Uniforme, contraindre son débiteur défaillant à exécuter ses obligations à son égard
ou pratiquer une mesure conservatoire pour assurer la sauvegarde de ses droits ».

Il existe des conditions communes aux voies d’exécution dont : les conditions liées aux
personnes, les conditions liées aux biens et les conditions liées à la créance.

1 - Les conditions liées aux personnes

Il existe trois personnes impliquées dans les voies d’exécution : le créancier, le débiteur et le
tiers.

➢ Le créancier

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Le créancier saisissant est la personne à l’égard de laquelle existe une obligation contractée par
le débiteur. Tout créancier peut pratiquer des voies d’exécution. L’alinéa 1er de l’article 28 donne
la possibilité à tous types de créancier qu’il soit privilégié, super privilégié ou chirographaire.
Le droit de saisir est donc reconnu à tous types de créancier.

L’alinéa 2 du même article énonce que, pour effectuer les opérations de saisie, les créanciers, à
l’exception du créancier muni d’une sûreté immobilière, doivent débuter leurs opérations par
les biens meubles et ce n’est qu’en cas d’insuffisance qu’ils poursuivent sur les immeubles. Le
créancier hypothécaire ne peut débuter sa saisie que par les biens immeubles qui lui sont
hypothéqués et en cas d’insuffisance, il poursuit sur les biens meubles.

➢ Le débiteur

Le débiteur est la personne ayant contracté l’obligation. Tout débiteur peut faire objet de voies
d’exécution. C’est-à-dire peux être contraint à ses obligations. Cependant, l’article 30 de l’Acte
Uniforme a instauré l’immunité d’exécution qui fait obstacle à toute poursuite ou contrainte
liées à l’exécution d’une obligation. L’acte Uniforme donne la possibilité à chaque Etat partie
de définir les personnes pouvant bénéficier de l’immunité d’exécution. Ainsi en République du
Bénin, les personnes habilitées sont : l’État, les collectivités territoriales, les départements,
les administrations publiques, les ambassades, l’organisation internationale, les
représentants de tout État …

➢ Le tiers

Le tiers est toute personne non partie au contrat mais qui se retrouve impliquer dans les voies
d’exécution. Les obligations du tiers varient en fonction de la prestation à laquelle il est tenu.
L’acte uniforme portant procédures simplifiées de recouvrement des voies d’exécution, émet à
l’égard du tiers non partie au contrat formé, l’obligation de concourir à la bonne exécution de
toutes opérations de saisies pratiquées contre le débiteur. Il ne doit pas faire obstacle aux
procédures en vue de l’exécution ou de la conservation des droits. S’il est une institution
bancaire, il devra déclarer à l’huissier de justice la nature des comptes ouvert par le débiteur
dans ses livres ; leur situation exacte au jour de la saisie conservatoire avec la précision que les
avoirs concernés ont déjà fait objet de saisie(s) antérieure(s), soit au cours de la même journée,
soit avant celle-ci. Le manquement à l’une de ses obligations engage la responsabilité du tiers.

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Cette responsabilité peut être évaluée sur le plan civil où le tiers est condamné en dommage
intérêt.

2- Les conditions liées aux biens

L’exécution sur les biens est fondée sur les dispositions des articles 2092 et 2093 du code civil.
Tous les biens appartenant au débiteur peuvent faire l’objet de saisir. La loi énonce qu’il existe
deux (02) catégorie de bien : les biens saisissables et les biens insaisissables.

Les biens saisissables dont les biens meubles ou immeuble peuvent faire l’objet de saisie.

Les biens insaisissables qui les biens définir par la loi ne pouvant pas faire objet de saisie.
L’article 1222 du Code des Procédures prévoit les biens insaisissables. On peut citer :

• Les objets que la loi déclare immeuble par destination ;


• Le coucher nécessaire des saisies, ceux de leurs enfants vivant avec eux, les habits dont
les saisis sont vêtus et couverts
• Les livres relatif à la profession du saisi
• Etc…

3- Les conditions relatives à la créance

La créance au sens commun est « le droit qu’une personne (créancier) à d’exiger quelque chose
de son débiteur ». C’est le droit en vertu duquel une personne appelé ‹‹ créancier › › peut exiger
d’une autre personne appelé ‹‹ débiteur ›› l’exécution d’une obligation, d’une prestation. Les
conditions de la créance varient en fonction de la mesure.

• Pour les mesures conservatoires, la créance doit paraitre fondée en son principe.

• Pour les mesures d’exécution, la créance doit remplir ces trois (03) conditions : elle doit
être certaine, liquide et exigible.

La créance qui fonde la mesure d’exécution doit être contenue dans un titre exécutoire. On
entend par titre exécutoire des actes permettant de recourir à l’exécution forcée. Ce sont les

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actes pour l’exécution desquels le recours à la force publique est possible. Il sert de fondement
à la mesure d’exécution.

Les effets liés à l’engagement d’une procédure d’exécution forcée

Il existe trois (03) effets liés à l’engagement d’une procédure d’exécution : l’indisponibilité des
biens, la garde des biens et l’interruption de la prescription.

L’indisponibilité des biens est le premier effet attaché à une saisie. Elle consiste à placer les
biens objet de la saisie sous-main de justice. Ces biens sont donc indisponibles, c’est-à-dire ne
peuvent plus faire l’objet d’actes de disposition de la part du propriétaire.

Une restriction est liée à cet effet dont la garde des navires. Le navire n’est pas indispensable
par l’effet de la saisie, il est simplement bloqué. Par conséquent d’une part, le navire peut quitter
le lieu de la saisie et d’autre part, être l'objet d’acte de disposition lorsque le débiteur satisfait à
la caution prescrite par la juridiction compétente.

La garde des biens est le deuxième effet attaché à la saisine. Le principe est de confier la
garde des biens au débiteur sauf désignation d’un tiers par les parties. Mais dans le cas de la
saisie foraine (saisie pratiquée sur les étrangers) la garde est attribuée au créancier.

L’interruption de la prescription est un incident qui, en matière de prescription, anéantit


rétroactivement le temps déjà accompli de telle sorte que la prescription devra recommencer à
courir : il ne sera plus possible de tenir compte du temps déjà écoulé.

Les organes impliqués dans les opérations de saisie

Trois (03) organes sont impliqués dans les opérations de saisie :

• Le JEX (le juge de l’exécution) : selon l’Acte Uniforme, il est le Président du Tribunal
territorialement compétent. Toutefois, il peut déléguer ses compétences à un ou
plusieurs juges. Il est compétent pour délivrer les titres exécutoires qui sont des actes
autorisant les opérations de saisie ;
• L’Huissier de Justice : il est le bras droit de la justice. Il est l’organe fondamental de la
saisie. Il établit l’acte de saisie ;

5
• L’Etat : qui prête main forte à l’huissier de justice par l’intermédiaire des forces armées
dans cette procédure.

En matière des voies d’exécution, il existe deux (02) types de mesures : les mesures
conservatoires et les mesures d’exécution.

➢ Les mesures conservatoires

Les mesures conservatoires ont pour objet de rendre indisponible les biens objet de saisie. Elles
doivent remplir diverses conditions notamment celles relatives à la créance.

Pour pratiquer une mesure conservatoire, le législateur OHADA précise, à l’article 54 de l’acte
uniforme portant recouvrement de procédures simplifiées des voies d’exécution, que la créance
doit paraitre « fondée en son principe ». Il n’est pas exigé qu’elle soit constatée par un titre
exécutoire. La mesure conservatoire ne peut être pratiquée que dans les circonstances qui
menacent le recouvrement de la créance. Autrement dit, lorsque la créance est fondée en son
principe et que son recouvrement est menacé, le créancier peut engager la procédure de saisie
conservatoire. Elle est une mesure qui nécessite pour sa mise en œuvre l’autorisation du
président de la juridiction compétente et ce par voie de requête. Cette autorisation n’est
cependant pas obligatoire lorsque le créancier se prévaut de titre exécutoire ou lorsque la
créance a une origine cambiaire. En dehors de cette vue générale des mesures conservatoires,
le législateur OHADA a prévu des règles particulières de saisie, tenant compte de la nature des
biens. Il s’agit entre autres : de la saisie conservatoire des biens meubles corporels, de la saisie
conservatoire de créance, de la saisine foraine, de la saisie conservation des droits associés et
des valeurs mobilières et la saisie-revendication.

➢ La mesure d’exécution

Les mesures d’exécution ont pour objet la réalisation des biens objet de saisie. Pour être
pratiquer, elles doivent respecter des conditions relatives aux personnes, aux biens ainsi qu’à la
créance. Les opérations de saisie sont effectuées par l’huissier de justice. La réalisation des
biens meubles saisis est effectué par le commissaire-priseur tandis que les immeubles par le
notaire. Les mesures d’exécution peuvent être effectuées sur des biens meubles mais aussi sur
les immeubles.

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• La saisie mobilière

La saisie mobilière est une mesure d’exécution portant sur les biens meubles. Elle prend en
compte la saisie vente, la saisie attribution de créance, la saisie des rémunérations et la saisie
des récoltes sur pied.

• La saisie immobilière

La saisie immobilière est une mesure d’exécution portant sur les biens immeubles. Elle est
couverte par des conditions spécifiques dont celle relative aux personnes et à l’immeuble.

Les conditions relatives aux personnes mettent l’accent sur les conditions liées à la personne du
saisissant répondant à celles affectant le saisi.

- En ce qui concerne la personne du saisissant, elles ne sont pas différentes de celles de la


saisie des biens meubles. Mais il convient de préciser cependant qu’il n’y a pas lieu dans la
phase d’exécution de prendre en considération la qualité du créancier.

- Les conditions affectant la personne du saisi est qu’à la différence des voies d’exécution
mobilier, la saisie immobilière peut être pratiquée à l’encontre d’autres personnes que le
débiteur.

- Les formalités de la saisie

Avant la vente de l’immeuble, le créancier doit faire la saisie et placée sous-main de justice.
Deux actes interviennent : le commandement et la publication.

- Le commandement

Le commandement est un avertissement et une mise en demeure signifiée par un huissier de


justice compétent. Cet avertissement ou mise en demeure est fondé sur un titre exécutoire. Le
commandement prend la forme requise par chaque législation nationale. Mais dans la plupart
des États, c’est un exploit d’huissier. L’huissier est un officier ministériel qualifié pour procéder
à l’exécution forcée des titres exécutoires.

- La publicité du commandement

À l’expiration du délai de la mise en demeure contenu dans le commandement, et à défaut de


paiement par le débiteur ou par le tiers détenteur, l’huissier fait viser l’original du
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commandement par le conservateur de la propriété foncière et en remet une copie à ce
fonctionnaire en vue sa publication. Le dépôt du commandement aux fins de transcription devra
être effectué dans un délai de trois mois à compter de la signification.

• Les formalités consécutives à la saisie

Elle met en exergue la rédaction du cahier de charge et la vente judiciaire de l’immeuble.

- Le cahier de charge

Le cahier de charge est le document qui contient les clauses et conditions auxquelles
l’adjudication (vente judiciaire) sera faite. La rédaction du cahier de charge est confiée à
l’avocat chargé de la poursuite. Il doit comporter des mentions obligatoires sous peine de
nullité.

- La vente judiciaire

La vente judiciaire de l’immeuble se déroule en réalité en deux (02) opérations juridiques : la


vente sur adjudication et la sur surenchère. L’adjudication est la vente d’un bien sur enchères.
En matière immobilière, la vente est effectuée devant un juge ou notaire lorsque les parties
conviennent ce mode. L’adjudication emporte le transfert de propriété et de risques, mais
l’adjudicataire n'as pas de garantie des vices cachés.

QUESTIONS À CHOIX MULTIPLES

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1- L’astreinte est une décision :
a) Définitive ;
b) Accessoire ;
c) Avant dit droit.

2 – Le fondement du droit de saisie est :

a) L’article 28 de l’acte uniforme portant Voies d’Exécution ;


b) L’article 28 alinéa 1er de l’acte uniforme portant Voies d’Exécution ;
c) L’article 26 de l’acte uniforme.

3 – Les limites du droit de saisie du créancier saisissant sont prévues par :

a) L’article 30 de l’acte uniforme portant Voies d’Exécution ;


b) L’article 28 alinéa 2 de l’acte uniforme portant Voies d’Exécution ;
c) L’article 35 de l’acte uniforme portant Voies d’Exécution.

4– L’action paulienne est une action intentée par :

a) Le débiteur ;
b) Le créancier ;
c) Le tiers.

5 – L’action oblique est une action qui permet au créancier d’agir :

a) Au nom du débiteur ;
b) Au nom et pour le compte du débiteur ;
c) Au nom et pour le compte du tiers.

6- L’indisponibilité des biens consiste à placer les biens :

a) Entre les mains du tiers ;


b) Sous-main de justice ;
c) Entre les mains du créancier.

7- La main levée est une procédure qui

a) Déclenche une procédure de saisie ;


b) Met fin aux effets de la saisie ;

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8- Les effets attachées à la saisie sont :

a) La disponibilité du bien, la garde du bien ;


b) L’indisponibilité du bien, la garde du bien et l’interruption de la prescription ;
c) La consultation du bien, l’indisponibilité du bien et la garde du bien.

9- la juridiction compétente en matière de voies d’exécution est :

a) La juridiction connue par le créancier ;


b) La juridiction du lieu de résidence du débiteur ;
c) La juridiction du lieu de résidence du témoin.

10- On parle de dénonciation dans :

a) La saisie conservatoire ;
b) La saisie attribution ;
c) La saisie foraine.

11- L’absence de dénonciation conduire à :

a) La Nullité ;
b) La caducité ;
c) La forclusion.

12- L’autorité chargée de la réalisation des biens meubles est :

a) Le notaire ;
b) Le commissaire-priseur ;
c) L’Huissier de Justice.

13- L’autorité chargé de la réalisation des biens immeubles est :

a) L’Huissier de Justice ;
b) Le notaire ;
c) Le Commissaire-priseur.

14- L’acte de saisie est rédigé par :

a) Le notaire ;
b) L’huissier de justice ;
c) L’avocat.

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15- les conditions relatives à la créance :

a) Incertaine, liquide et exigible ;


b) Certaine, liquide et exigible ;
c) Exigible et liquide.

16- la saisie foraine est une saisie pratiquée sur les biens des :

a) Nationaux ;
b) Etrangers ;
c) Organisation internationale.

17- La sommation est rédigée par :

a) Le commissaire-priseur ;
b) L’Huissier de Justice ;
c) Le notaire.

18- Le juge de l’exécution est saisi par :

a) Assignation ;
b) Requête ;
c) Plainte.

19 – la particularité de la saisie foraine est qu’elle est :

a) Pratiquée contre les nationaux ;


b) Pratiquée contre un débiteur étranger et la juridiction compétente est celle du lieu de
résidence du créancier ;
c) Pratiquée contre toute personne quelle que soit sa nationalité.

20 – Les jours et heures de la saisie :

a) Tous les jours de 8h à 18h 45 ;


b) Aucune saisie ne peut être faite un dimanche ou un jour férié sauf en cas de nécessité et
en vertu d’une autorisation spéciale du président de la juridiction. Pas avant 8h ni après
18h ;
c) Aucune saisie ne peut être faite un dimanche ou un jour férié. Pas avant 6h ni après 18h.

21- Le titre exécutoire est un acte rédigé par :

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a) Le juge ;
b) L’huissier de justice ;
c) Le mandant.

22- Il existe :

a) Cinq (05) catégories de titre exécutoire ;


b) Huit (08) catégories de titre exécutoire ;
c) Six (06) catégories de titre exécutoire.

23- la saisie foraine est régie par :

a) Les articles 822 et suivant du code de procédure civile ;


b) L’article 89 du présent l’Acte Uniforme ;
c) Par l’article 60 du présent acte uniforme.

24- les biens insaisissables sont prévus par :

a) L’article 1222 du CPCCSAC ;


b) L’article 21 de l’acte Uniforme portant Voies d’Exécution ;
c) L’article 1222 de de l’acte Uniforme portant Voies d’Exécution.

25- Il existe :

a) Trois (03) types de créancier ;


b) Quatre (04) types de créancier ;
c) Deux (02) type de créancier.

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