Exploitation de Moyen de Transport Septembre 2023
Exploitation de Moyen de Transport Septembre 2023
La qualité de la prestation de transport dans le commerce, occupe une place sans cesse
importante. Elle est donc déterminante pour l’image de marque de l’Entreprise en plus des
qualités propre des produits. Les exportateurs confient souvent les opérations de transport à un
prestataire extérieur appelé transitaire qui va organiser les prestations logistiques. La chaîne
logistique et le temps nécessaire pour la réalisation est appelé temps du travail.
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a. Le transport maritime
Le transport maritime est longtemps demeuré le seul moyen de communiquer entre
pays séparés par la mer. Il joue un rôle vital dans l’économie internationale. Les navires
traditionnels tendent aujourd’hui à disparaître, même leurs aspects extérieurs varient en fonction
de leur affectation, à coté du cargo traditionnel sont apparus les portes contenaires, les
supertankers, les gaziers, les transporteurs des produits chimiques.
b. Le transport lui-même
Toute activité économique suppose un « transport» depuis les sources des matières
premières vers le centre de production de produit fini puis un transport de ce centre vers les
centres de consommation. Le déplacement des personnes entre également dans l’activité de
transport. Le transport intercontinental met en œuvre les moyens maritimes. Le transport
maritime est précédé ou suivi d’un transport continental ferroviaire ; fluvial ou routier c’est le
transport multimodal.
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c. Le transport ferroviaire
En Europe et en Amérique du Nord, représente ensemble plus de trois-quarts du réseau
mondial, les autres continents se partagent le reste. La densité de l’équipement semble donc
proportionnelle au développement économique. Cette densité est exprimée en Km/100Km².
Entre 5 et 10, elle caractérise l’association des foyers industriels avec les régions
agricoles (France et Italie).
On peut exprimer le trafic en tonne par km ‘est-à-dire t/m. Ainsi le trafic en Russie dépasse celui
des Etats-Unis mais le tonnage transporté est le double aux USA.
La voie ferrée peut être tributaire d’un trafic d’un transport maritime ou encore être l’unique
exutoire d’un pays sans façade maritime.
Il existe deux formes de transbordement entre ces deux modes de transport soit le plus
classique par déplacement de la cargaison d’un navire à l’autre, soit par manipulation des
chalands complets et poussage sur la voie fluviale.
Le grand trafic se fait à partir de port vers tout l’Hinterland européen. Il est montré que ce mode
de transport représente une entrée avec l’augmentation de trafic ce dernier temps. Les raisons
étant soit l’accroissement général de la demande, soit des motifs d’ordre écologique et surtout
économique : les principales marchandises transportées sont :
g. Le transport routier
Avec l’arrivée de l’automobile, la route est devenue une grande voie de circulation. Le
transport routier se présente sous différentes formes :
- Soit le transport se fait de porte à porte, c’est la distribution des détails avec livraison
directe des producteurs aux clients.
- Soit le transport se fait de ville en ville pour des charges plus importantes (10 à 38 tonnes
c’est le groupage). Cette deuxième forme vient en en concurrence avec le transport
ferroviaire qu’exige un double transit : camionnage jusqu’à la gare, transit proprement
dite, camionnage jusqu’aux clients.
On estime que la distance moyenne de déplacement d’un chargement est de 300km. Le transport
routier est par excellence : autonome et individuel, la route est le champ clos de transport privé.
Il existe cependant un certain public coordonné avec le transport ferroviaire pour la substitution
des lignes d’intérêt secondaire.
La technique du ROLL ON/ROLL OFF est aussi venu apporter une rapidité d’exploitation des
navires.
Les véhicules embarquent directement sur les navires et traversent ainsi des étendues d’eau plus
ou moins larges.
Sur d’autres navires l’embarquement des remorques seules permet d’économiser sur les frais de
passage (chauffeur et tracteur). Les transbordeurs exercent leurs activités sur des liaisons courtes
et moyennes, alors que les transports routiers naviguent entre continent, en combinant souvent ce
transport avec celui de transport maritime.
i. Le transport aérien
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Il se caractérise par leur vitesse, mais aussi par leur coût élevé. La vitesse est intéressante
pour le déplacement des personnes ou pour des marchandises pourrissables, des valeurs par des
livraisons urgentes.
Les pays pauvres utilisent beaucoup ce moyen de transport car il n’existe pas une infrastructure
très importante au sol. Le transport Aérien peut aussi assurer la circulation intérieure dans le pays
à grand espace.
Ce type de transport, très peu connu n’emploie qu’une main d’œuvre restreinte et ne
s’applique qu’à des produits liquides et particuliers.
Les gazodiques par exemple transportent l’ammoniac, l’éthylène, le gaz carbonique, propylène et
saumure (la dérivée du pétrole) etc.
LE TRANSPORT MARITIME
C’est par mer que s’échange les plus grandes masses de produits bruts où élaborer dans
les conditions les plus économiques. C’est à partir de la fin du siècle dernier que la flotte de
commerce mondial s’est considérablement développée.
Au 1er janvier 2000, cette flotte atteignait 789 Millions des tonnes pour 38900 navires de
plus de 300t.
- Le transport maritime est donc intimement lié au système économique et l’Etat est amené
à intervenir pour protéger l’indépendance économique nationale. Il oriente la composition
de la flotte et subventionne certaines lignes et catégories de navire.
En économie capitaliste l’activité maritime permet une accumulation des profits, bénéfice
à tirer de l’investissement consentir à l’acquisition de navire par l’amateur.
Les amateurs des pays maritimes participent aux trafics pour le compte de tiers et adapte
leur navire pour obtenir une bonne rentabilité du capital. De plus en plus souvent le transporteur
propose un service porte à porte, c’est le transport combiné ou multimodal dans lequel le service
maritime n’est que mallons de la chaîne.
L’industrie de transport maritime, si elle ne produit rien, elle ne se borne qu’à servir les
combinaisons des commerçants qui n’a qu’une fin de distribution.
Elle est cependant associée au commerce extérieur du pays. On ne peut concevoir des échanges
avec le pays extérieur sans sa partition. En permettant des exportations, elle procure la rentrer
des devises indispensables pour payer les dettes et les importations. Les exportations agissent
d’autre part favorablement sur la balance des comptes c’est-à-dire la balance de créance et des
dettes.
Le transport maritime a aussi une importance économique, une influence d’avis du pays.
Certains grands ports doit au transport maritime leur réputation de grand centre de commerce.
Les grands courants de migration n’ont était possibles que grâce au transport maritime et en
temps de guerre, ce ci apporte à l’armée et à la population le ravitaillement. (Cas de la guerre de
golf et au Cosovo).
La tendance actuelle du marché des échanges est clairement sur la rotation Est-Ouest
(70% de marché) où l’on trouve les plus gros navires avec la ligne transpacifique comme premier
marché devant la ligne Europe-Asie.
Le trafic sur le pacifique Nord n’a fait que se renforcer depuis la deuxième guerre mondiale entre
l’Amérique et le Japon et il est devenu le plus important car les gros navires de porte-containers
s’organisent pour effectuer à cette ligne des unités des plus en plus importantes.
Un important courant s’est aussi créé entre l’Asie du Sud et l’Europe. Le flux pétrolier entre le
golf persique et l’Europe et le Japon sont toujours importants.
En 1998, en tête de la marchandise transportée, le pétrole tient toujours la première place sur un
total de 1550 Millions des tonnes sur un total des marchandises de 5070 Millions des tonnes
transportées.
Les pays exportateurs sont pour la plupart les pays de moyen orient (l’Algérie, le Venezuela, la
Russie, l’Inde, etc.)
Les pays importateurs sont pour la plupart de l’Europe, des USA et le Japon.
Le charbon représente 465 Millions des tonnes en 1998 avec les USA, Canada, Australie,
Afrique du Sud comme principaux exportateurs et l’Europe, Japon comme importateurs.
Les minerais de fer, 420 millions des tonnes (en 1998), avec l’Australie, l’Amérique du
Sud, les pays scandinaves comme exportateurs et les USA, Japon comme importateurs.
Les céréales 190 Millions des tonnes (en 1998) les USA, avec le Canada, la France,
l’Australie comme exportateurs et l’Europe, l’extrême Orient, l’Afrique comme
importateurs.
Conclusion
Les très gros operateurs cherchent à concentrer leurs efforts sur les domaines particuliers
provoquant ainsi la disparition d’autres amateurs.
Il est à noter que également que les mutations sont extrêmement rapides. Les compagnies des
familles ont particulièrement disparues et les sociétés existantes font partie de grand groupe dont
les activités sont très diverses et dont les actionnaires réagissent en comptable et non plus en
armature.
Le déclin de la marine marchande dans la zone européenne ne dépend plus de la politique menée
par les gouvernements.
Une flotte des véhicules a pour vocation de transporter les marchandises des passagers pour
satisfaire une demande. Que celle-ci soit propre à l’intérieur pour qu’elle émane de la clientèle.
Toute politique de renouvellement doit donc s’appuyer sur deux types d’analyses.
1°. La structure de la demande de transport : Cette analyse portera les distances, le type des
marchandises, le tonnage et les fréquences.
A. L’analyse de la demande
Une famille homogène regroupe tous les types de transport ; elle possède un ou plusieurs
caractères communs :
Type de produit ;
Zone géographique.
Comme se doit en matière de segmentation, il faut respecter un juste milieu entre un classement
trop sommaire et donc inefficace et un classement trop détaillé qui risquerait de nous conduire
par une diversification trop poussée du parc donc très coûteuse en frais de suivi de gestion.
c. Pour chaque famille homogène construit des valeurs que prend cette demande
En général on tient une valeur journalière de cette demande (enlèvement ou ramassage pour la
messagerie routière par exemple).
Pour des voyages qui durent plus d’une journée, il faut tenir compte du fait que le véhicule utilisé
le jour n ne sera plus disponible le jour n+1.
Exemple : Soit une demande journalière de transport de 75t ; 3 véhicules de capacité utile Cu de
25t suffisent.
Cependant si le voyage dure 2 jours, les 3 véhicules possèdent à l’enlèvement de jour n mais le
jour n+1, il faudra 3 autres véhicules pour enlever les autres 75t.
L’unité à prendre en compte est donc la période de 2 jours et non plus la période journalière. On
dira donc qu’on doit effectuer le transport de 150t en 2 jours avec les véhicules de capacité de
25t.
Cela dit, la période journalière notée tj demeure une unité commode que l’on pourra adapter
aisément aux contraintes d’exploitation.
d. Calculer la moyenne n
On calcul une marge telle que la fourchette [m-c ; m+c] contienne une proportion donnée des
valeurs (par exemple 80%).
B. Analyse du parc
Elle consiste à déterminer dans quelle mesure la flotte disponible répond à cette demande. Cette
analyse porte sur :
- La disponibilité sera déterminée par le nombre de jour d’arrêt pour entretient panne et
réparation, et dépendra donc de la fiabilité du véhicule qui décroit avec l’âge. Sur ce
critère, le gestionnaire du parc sera donc favorable d’un renouvellement accéléré.
- Le moindre coût oblige le gestionnaire du parc à serer au plus juste coût de
fonctionnement, ce souci l’incitera plutôt à espacer le renouvellement.
Son objectif est d’affecter de fond limité aux investissements le plus rentables. Il fera
donc appel aux procédures classiques des choix d’investissement.
L’objectif de l’exploitant
L’exploitant sera guidé par le coût kilométrique. Par chaque période, l’exploitant calcul le coût
de revient kilométrique pour en suivre l’évolution.
Dans le coût de revient, il tiendra ceux qui sont proportionnels aux indices suivantes :
Le coût de réparation augmente avec l’âge du véhicule, nous dirons donc qu’ils sont
directement proportionnel au nombre de kilomètres.
La dépréciation (DA)
La perte annuelle des valeurs (DA) a tendance à diminuer avec l’âge, en effet, le véhicule
perd la plus grosse partie de sa valeur la 1 ère année, un peu moins l’année suivante et ainsi de
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Quand un véhicule est immobilisé, l’entreprise supporte le coût fixe plus éventuellement le
coût de location de renforcement, le nombre de jour d’immobilisation sera fonction de la
fiabilité de véhicule qui décroit avec l’âge.
On a Coût kilométrique=
( E / R DA I m )
actualisés
(kilomètres parcourus)
Avec
DA- la dépréciation
Im : Immobilisation
Objectif financier
Il rependra le même raisonnement que le responsable de parc mais il ajoutera au coût précédent
l’amortissement des frais financiers, la valeur.
Sa formule deviendra :
Coût kilométrique=
( E / R DA AM CF ) V r
actualisés
(kilomètres parcourus)
Avec DA=La dépréciation ;
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AM=Amortissement
h2. Acheter un véhicule neuf. Pour cette hypothèse il calculera pour le P année la somme de
dépenses actualisées. Il déterminera le montant de chaque hypothèse et prendra sa décision.
Soient :
Cu1 Cu 2 Cup
H1 : S H1
1 i (1 i) 2 (1 i) p
C r1 Cr 2 C rp
H2 : S H 2 ( I Vr )
1 i (1 i) 2 (1 i) p
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On a encore S H 2 S H1 0
C r1 Cr 2 Crp
Ou ( I Vr ) 0
1 i (1 i) 2
(1 i) p
Posons Fj=Crj-Cuj
Ce dernier terme représente le flux monétaire net s’il est positif et la perte s’il est négatif.
On peut donc aussi écrire que :
p
Cj
( I Vr ) 0
j 1 (1 i) j
CHAPITRE 3 : L’ACQUISITION
- Le coût d’achat ;
- Les éléments contribuant au coût d’exploitation.
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- Le coût de financement.
1. Le coût d’achat
Le coût d’achat de véhicule
Ces coûts comprennent le prix hors taxe de véhicule, les équipements additionnels et les remises
du constructeur.
Ils peuvent être assimilés à des consommables dans la mesure où elles doivent être
périodiquement remplacées.
2. Le coût de fonctionnement :
a. Les consommables :
Rappelons qu’il s’agit des produits nécessaires au fonctionnement des véhicules et qu’il faut
périodiquement renouveler. On pourra citer à titre d’exemple le carburant, le lubrifiant, la
pneumatique et etc.
b. La maintenance et l’entretien
- L’entretien courant,
- La panne
- Nous disposons déjà des véhicules identiques et nous en connaissons le coût. Dans ce cas
nous choisissons en nous basant sur notre expérience.
Ceci indique que nous avons mis en place un système performant de suivi de coût d’exploitation.
S’il faut avoir des fiches d’entretien et de suivi pour chaque véhicule. Dans le cas contraire on
procédera par estimation, on pourra se procurer des informations nécessaires auprès des
organismes professionnels, de la presse professionnelle, des fournisseurs, et ainsi de suite.
3. Le coût de financement
Le financement peut se faire soit par fond propre à l’entreprise, soit par un prêt bancaire
et soit par une caution auprès de l’entreprise prestataire.
C. Homogénéité du parc
L’ensemble des besoins et des contraintes sera synthétisé et classé dans un cahier de
charge, ce document sera communiqué au fournisseur mis en concurrence.
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Afin de faciliter la comparaison des offres, il est conseillé de leur remettre tous les imprimés qui
recensent toutes les questions à étudier, pour la plupart de modèle on retrouve toujours la même
marque à savoir : Toyota, Renault, Mercedes, Iveco, DAF, Scania, Volvo etc.
Il est donc nécessaire de procéder à un appel d’offre auprès de 3 ou 4 d’entre eux au moins,
même s’il devient plus difficile d’obtenir de remise environ 40% (pour des matériels haut de
gamme) sur le prix catalogue ainsi que des propositions intéressantes, la raison étant que la
charge de main d’œuvre des constructeurs reste encore très importante.
3.3 Le financement
- De moyen propre ;
- De crédit ;
- De crédit bail.
A ces moyens sont venus s’ajouter depuis quelques années un système intermédiaire entre le
crédit et la location, appelée LOCATION FINANCIERE
- L’utilisation de capital en vue d’acquérir un véhicule ainsi que l’apport d’agent fait dès
qu’un nouvel investissement apparaît nécessaire ;
- L’autofinancement par le résultat bénéficiaire d’une entreprise ;
- Le prélèvement sur le fonds de relance.
Le caractère familial d’une certaine catégorie des clients (les artisans, les petites entreprises,…)
limitent la première solution du renouvellement assez fréquent des matériels ainsi que la
faiblesse de résultat rencontrée dans les entreprises, ce qui explique la difficulté d’avoir recours à
l’autofinancement par des découvertes bancaires, donc des frais financiers importants.
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B. Le crédit
Le crédit représente souvent pour l’entreprise le moyen le plus fréquent utilisé pour l’achat des
matériels de longue durée. Il se présente sous forme d’une mensualité ou d’une trimestrialité
constante. La totalisé du prix hors taxe peut ainsi être financé à des taux variant entre 8 à 10%
selon les entreprises concernées.
C. Le crédit bail
C’est une technique de financement qui se caractérise par la mise à la disposition (ou location) de
véhicule acheté à cet effet pour une société de crédit et qui en demeure propriétaire jusqu’à la fin
du contrat de location. La période de location dure, le plus souvent, de 3 à 5 ans pendant laquelle
le locataire devra payer des loyers sous forme des mensualités (ou trimestrialités) constantes ou
dégressives.
Du point de vue comptable, le crédit bail se caractérise par les points suivants :
- Il n’apparaît pas au bilan ni dans les immobilisations, ni les dettes mais il est enregistré
hors bilan dans les engagements ;
- Les loyers correspondants passent en marge et viennent donc en déduction du bénéfice
imposable ;
- Le locataire paye la TVA (taxe sur valeur ajoutée) sur le montant du loyer réglé à la
société de crédit bail ;
- De plus la totalité de la valeur du véhicule et TVA comprise peut-être financée de cette
manière.
D. La location financière
Cette opération consiste pour un bail, à mettre un véhicule, à la disposition d’un locataire
pour une période d’utilisation irrévocable fixée par le contrat variant généralement entre 2 et 4
ans. Cette opération fait intervenir 3 partenaires :
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- La société financement,
- Le locataire,
- Le constructeur.
Une fois le véhicule définie par le futur utilisateur, la société de financement négocie avec le
constructeur, l’achat du matériel neuf ainsi que la valeur à laquelle il le lui reprendra à la fin du
contrat.
E. Autres solutions
En effet, on peut ajouter un contrat entretien à une location financière et dans ce cas cela dépend
fortement de la location si en plus on loue aussi le chauffeur, on fait un pas de plus vers la sous-
traitance.
Les véhicules peuvent également être remplacés grâce à des modifications dans le trafic de
transport.
Exemple :
3. Amélioration de la lubrification
Elle procure des gains appréciables par la fiabilisation des caractéristiques du moteur d’où une
économie du gasoil (Mazout) ; une diminution de la consommation d’huile de moteur et
l’amélioration notable de rendement mécanique.
Rappelons qu’il s’agit d’un ensemble d’éléments agissant sur la vitesse du véhicule.
1°) Veiller sur l’état de la boîte de vitesse dont le mauvais état augmente le temps de passage de
la vitesse pendant le passage à tendance à décélérer ce qui nécessite la fourniture d’une énergie
supplémentaire donc le carburant.
2°) Le nombre d’étagements de rapport de la boîte des vitesses dans la plage du régime optimal :
pour cela l’utilisateur doit avoir bien exprimé son problème de transport au constructeur.
Elle procure un gain de 15 à 20% sur la consommation dans le cas de conducteur moyen
mais son effet est carrément nul sur un conducteur expérimenté.
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1. Le cadre stratégique
Le dimensionnement d’un parc de véhicule est un problème crucial mais hardi à résoudre.
A. L’objectif stratégique
Il s’agit de déterminer la taille optimale et d’éviter aussi bien le surdimensionnement que le sous
dimensionnement. Un parc sous dimensionné fait perdre des clients ou oblige à faire recours à la
location ou à la sous-traitance.
Un parc surdimensionné entraine des pertes ; n’oublions pas qu’un véhicule industriel coûte au
moins 105$ de frais fixe.
Le volume d’un parc de la demande de transport or à moins de bénéficier du prix constat ou des
conventions de décharge régulière. Cette demande peut seulement être estimée avec des degrés
divers de prévision, d’autre part l’ajustement d’un parc a une prévision donnée et se fait avec une
importance inégale.
Exemple :
Ainsi les règles qui doivent guider le responsable du parc dans le dimensionnement des matériels
destinés à l’utilisation interne sont extrêmement important puisque la qualité de ce
dimensionnement découlera de :
Aussi, toutes les décisions d’investissement doivent obligatoirement être précédé d’une réflexion
sur les conditions d’utilisation de véhicule existant pour cela, on utilisera un indicateur des taux
d’activité qui sera l’objet d’un suivi attentif.
- Le taux d’utilisation ;
- Le taux de chargement ;
- Le taux de parcours en charge.
A. Le taux d’utilisation
Il détermine dans quelle mesure le véhicule a été utilisé et se calcule par la formule suivante :
Pour être plus en rapport avec les conditions d’exploitation de véhicule, il vaut mieux calculer ce
taux sur le nombre de jours ouvrables de l’entreprise.
En effet, si l’entreprise travaille 230 jours par an, et que le véhicule est utilisé tout le jour, on
aurait un taux d’utilisation de 63%. Cet indicateur ne semble alors pas très opérationnel d’autant
plus que les coûts fixes affectés sont répartis sur le nombre annuel des jours travaillés et on non
sur l’année calendaire.
B. Le taux de chargement
Il est encore appelé coefficient de remplissage, le taux de chargement exprime dans quelle
mesure le véhicule est chargée au maximum de ses possibilités.
Taux de chargement =
(ch arg es transportées )
(ch arg es utiles )
C. Taux de parcours en charge
Ainsi on a :