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Problématique : Comment les plantes médicinales peuvent-elles

compléter ou améliorer les traitements traditionnels du diabète de


type 2 et quelles sont leurs limites?

Introduction : Chaque année, le diabète progresse et touche plusieurs millions de


personnes, principalement sous forme de diabète de type 2. Cette maladie, favorisée par
des facteurs environnementaux et comportementaux tels que les habitudes alimentaires et
la sédentarité, est en nette augmentation en France et dans le monde. Le diabète est
caractérisé par une hyperglycémie (taux élevé de sucre dans le sang) et comprend plusieurs
types : le diabète de type 1, le diabète de type 2, le diabète gestationnel et d'autres formes
spécifiques.

Le diabète de type 2, autrefois appelé "diabète non insulinodépendant", résulte souvent de


la surcharge pondérale et de la sédentarité. Cette situation préoccupante a conduit à une
recherche accrue de traitements efficaces et accessibles. En parallèle, l'intérêt pour les
médecines alternatives, notamment la phytothérapie, est en croissance. Utilisées depuis des
millénaires, les plantes médicinales offrent une perspective prometteuse en régulant la
glycémie et en améliorant la sensibilité à l'insuline, des aspects cruciaux dans la gestion du
diabète de type 2.

Patients et professionnels de la santé explorent de plus en plus ces alternatives, attirés par
les effets secondaires potentiellement moins nombreux et une meilleure accessibilité
économique par rapport aux médicaments synthétiques. Cependant, il est essentiel de
mener des recherches scientifiques rigoureuses pour valider l'efficacité et la sécurité de ces
traitements à base de plantes.

Pour répondre à cette question, nous commencerons par examiner le diabète de type 2 et
les fondements de la phytothérapie. Ensuite, nous étudierons les plantes médicinales
spécifiques, leurs mécanismes d'action et leurs effets sur le métabolisme du glucose et la
sensibilité à l'insuline. Enfin, nous discuterons des avantages et des limites de la
phytothérapie en soulignant ses aspects naturels et complémentaires.

I- Le diabète :

- Dans un premier temps, il est essentiel de rappeler ce qu’est le


diabète ?
Le diabète est un trouble de l’assimilation, de l’utilisation et du stockage des sucres apportés
par l’alimentation. Cela se traduit par un taux de glucose dans le sang (encore appelé
glycémie) élevé : on parle d’hyperglycémie.
Les aliments sont composés de lipides (graisses), protéines (protéines animales ou
végétales) et glucides (sucres, féculents). Ce sont eux qui fournissent l’essentiel de l’énergie
dont a besoin le corps pour fonctionner.
Quand on mange, le taux de sucre dans le sang augmente, les glucides sont alors
transformés essentiellement en glucose. Le pancréas détecte l’augmentation de la glycémie.
Les cellules bêta du pancréas sécrètent de l’insuline. L'insuline fonctionne comme une clé,
elle permet au glucose de pénétrer dans les cellules de l’organisme.

- Revenons au diabète de type 2:


Le diabète de type 2 apparaît généralement chez les personnes âgées de plus de 40 ans.
Le surpoids, l’obésité et le manque d’activité physique sont la cause révélatrice du diabète
de type 2 chez des personnes génétiquement prédisposées. Sournois et indolore, le
développement du diabète de type 2 peut passer longtemps inaperçu.
Dans le diabète de type 2, autrefois appelé non insulinodépendant. Deux anomalies sont
responsables de l’hyperglycémie :

- soit le pancréas fabrique toujours de l’insuline mais pas assez, par rapport à la
glycémie : c’est l’insulinopénie ;
- soit cette insuline agit mal, on parle alors d’insulinorésistance.

L'insuline ne peut plus réguler la glycémie et cette résistance épuise progressivement le


pancréas qui finit par ne plus assurer une production suffisante d'insuline. Ces deux
mécanismes font que le glucose ne pénètre pas dans les cellules du corps et reste dans la
circulation sanguine. Le taux de glucose dans le sang n’est pas régulé par l’insuline.

II- la phytothérapie et ses fondements:

a) Origine

Depuis l'Antiquité, les plantes ont joué un rôle crucial dans la quête de l'humanité pour
satisfaire ses besoins alimentaires et médicinaux. Les civilisations anciennes, telles que les
Sumériens, les Égyptiens, les Chinois et les Hindous, avaient une connaissance approfondie
des plantes médicinales et toxiques. Les Grecs et les Romains ont également apporté des
contributions significatives à la pharmacologie, avec des figures notables telles
qu'Hippocrate, Aristote et Galien. Cependant, c'est au Moyen Âge, en particulier dans le
monde arabe médiéval, que la pharmacognosie a commencé à être codifiée de manière
scientifique.
Le Moyen Âge a été une période florissante pour le développement de la pharmacognosie,
en particulier grâce aux contributions du monde arabe. L'un des personnages les plus
éminents de cette époque est Al-Biruni, un savant arabe du XIe siècle qui a illustré
l'excellence dans de nombreux domaines, y compris la pharmacologie. Son œuvre majeure,
la Pharmacopée, a introduit une méthode de classification des végétaux qui a été reprise
par des siècles plus tard. Al-Biruni a également fourni les noms arabes, grecs et latins des
plantes, facilitant ainsi leur identification botanique. Son travail a été imité et étendu par un
autre savant arabe du XIIIe siècle, Ibn Beitar, qui a décrit environ 1 500 drogues,
principalement d'origine végétale. L'ouvrage d'Ibn Beitar, traduit en latin, a influencé le
monde occidental et est devenu connu sous le nom de “Corpus simplicium
medicamentarum".
b) Phytothérapie

Le mot "phytothérapie" se compose étymologiquement de deux racines grecques : phuton et


therapeia qui signifient respectivement "plante" et "traitement". La Phytothérapie peut donc
se définir comme étant une discipline allopathique (médecine classique) destinée à prévenir
et à traiter certains troubles fonctionnels et/ou certains états pathologiques au moyen de
plantes, de parties de plantes ou de préparations à base de plantes, qu’elles soient
consommées ou utilisées en voie externe. La phytothérapie, en tant que pratique
thérapeutique basée sur l'utilisation de plantes et de leurs extraits, repose sur la sélection
minutieuse de drogues végétales spécifiques, également connues sous le nom de matières
premières végétales.

Les drogues végétales constituent la base des préparations médicinales en phytothérapie.


Elles sont composées de parties spécifiques des plantes, telles que les feuilles, les fleurs,
les racines ou les écorces, qui renferment une concentration variable de principes actifs.
Ces principes actifs sont les molécules responsables des effets thérapeutiques des plantes
médicinales.

II. Les Plantes Médicinales et leurs Mécanismes d'Action


Je vais donc à présent vous parler des différentes plantes médicinales qui sont capables
d’agir sur les individus atteints du diabète de type 2.
Les plantes médicinales possèdent donc plusieurs principes actifs qui leurs permettent
d’avoir une action sur l’organisme. Dans le cas du diabète, elles ont une action
hypoglycémiante, dont le mécanisme ainsi que le principe actif responsable diffèrent. Parmi
les constituants des plantes ayant une activité hypoglycémiante (qui provoque une
hypoglycémie (diminution du taux de glucose), on trouve les phénols ou encore les
flavonoïdes. Environ 1200 plantes dans le monde sont jugées bénéfiques pour les
diabétiques, la plupart d'entre elles auraient des propriétés hypoglycémiantes mais la plupart
du temps ces affirmations sont isolées et non jamais eu de vérification scientifique.
Je vais donc vous citez quelque-une:

- Fenugrec: Le fenugrec contient des saponines qui peuvent aider à ralentir


l'absorption du glucose et à améliorer la tolérance au glucose. Il peut également
aider à stimuler la sécrétion d'insuline.
- Cannelle : La cannelle a été largement étudiée pour ses effets bénéfiques sur le
diabète de type 2. Il a été démontré qu'il améliore la sensibilité à l'insuline et aide à
réduire les niveaux de glucose dans le sang.
- Aloès : Le gel d'aloès a montré des effets hypoglycémiants et peut aider à améliorer
la régulation du glucose chez les personnes souffrant de diabète de type 2.

III. Avantages et Limites de la Phytothérapie:

Avantages

Moins d'effets secondaires : Comparées aux médicaments synthétiques, les plantes


médicinales sont généralement associées à moins d'effets secondaires. Par exemple, des
études ont montré que la cannelle (Cinnamomum verum) peut augmenter la sensibilité à
l'insuline sans provoquer les effets indésirables souvent observés avec les médicaments
hypoglycémiants conventionnels . De plus, le ginseng (Panax ginseng) est reconnu pour ses
effets bénéfiques sur la production et la sensibilité à l'insuline avec un profil de sécurité
favorable .

Accessibilité : Les plantes médicinales sont souvent plus accessibles et économiques que
les traitements pharmaceutiques. Elles peuvent être cultivées localement ou achetées sous
forme de compléments alimentaires à des coûts relativement faibles. Par exemple, les
graines de lin (Linum usitatissimum), riches en oméga-3 et fibres solubles, sont facilement
disponibles et abordables tout en offrant des avantages significatifs pour la régulation de la
glycémie et la réduction des complications diabétiques .

Limites
Certaines plantes contiennent des principes actifs qui peuvent être extrêmement puissants,
d’autres sont toxiques à faible dose. Le fait que l’on utilise que des plantes ne signifie pas
que cela est sans danger. La consommation “brute” de la plante induit la consommation
d’autre produit contenu dans la plante que le principe actif, ne permettant ainsi pas de
connaître la dose exacte de principe actif ingéré entraînant un risque de surdosage ou de
sous-dosage. Pour certains médecins phytothérapeutes, les autres principes vont atténuer
les effets secondaires en entrant en interaction. Il faut noter que le composition d’une plante
peut varier d’un spécimen à un autre, dépendant du terrain, des conditions de croissance,
d’humidité, de température, d'ensoleillement de même, il ne faut pas utiliser des plantes
d’origines douteuse puisque la cueillette et les méthodes de conservations et de stockage
peuvent altérer les propriété de la plante.

Preuves scientifiques limitées : De plus, bien que les plantes médicinales soient utilisées
depuis des millénaires, les preuves scientifiques rigoureuses confirmant leur efficacité et
sécurité sont encore limitées. De nombreuses études sont nécessaires pour valider les
bienfaits cliniques.

Conclusion:

En conclusion, cet exposé met en lumière l'histoire fascinante du diabète et la relation étroite
qui existe entre cette maladie et la phytothérapie. Après avoir étudié les différentes plantes
utilisées depuis des siècles pour traiter le diabète, nous pouvons constater que cette
pratique ancestrale a été malheureusement négligée pendant de nombreuses années.

Notre analyse révèle que la phytothérapie peut s'avérer une méthode efficace pour aider à
gérer les symptômes du diabète, tout en contribuant à réduire les complications associées à
cette pathologie. Cependant, il est important de noter que la phytothérapie ne doit pas
remplacer les traitements médicamenteux prescrits par un médecin.

Il convient également de souligner l'impérieuse nécessité de veiller à l'usage des plantes


médicinales dans le traitement du diabète. L'automédication peut s'avérer périlleuse si l'on
ne prend pas la peine de s'informer sur les potentiels effets secondaires ou les éventuelles
interactions avec d'autres traitements. Ainsi, il est primordial de vérifier scrupuleusement les
sources d'information avant d'entreprendre l'utilisation de telles plantes.

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