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CORRIGE SUJET 01 PREPA BAC D ELITE-RENFO 2024
EXERCICE 1 (4 points)
A-
RESUME DE COURS
❖ La défense non spécifique ou immunité naturelle : C’est une défense innée, immédiate, qui est dirigée contre tous
les antigènes sans distinction. Elle est constituée par les barrières physiques (peau, muqueuses) et par les barrières
chimiques (les différentes sécrétions : salive, larmes, sucs …).
-Les différentes étapes de la défense non spécifique en cas de rupture d’une barrière physique, sont :
✓ La réaction inflammatoire dont les caractéristiques sont : la rougeur, la chaleur, la douleur et le gonflement)
✓ La réaction ganglionnaire (adénite)
✓ La réaction généralisée (septicémie ou toxémie).
- Les étapes de la phagocytose sont :
✓ le rapprochement,
✓ l’adhésion,
✓ l’absorption ou ingestion,
✓ la digestion.
❖ La défense spécifique : C’est une défense acquise qui est dirigée contre un Ag bien défini. Elle se développe après
un 1er contact avec l’Ag, sous sa forme virulente ou sous sa forme atténuée appelée Anatoxine (cas des vaccins).Elle se
met en place lentement, cependant elle est intense et durable
❖ 1er cas : Injection de toxines et d’anatoxines (ATT) à des animaux (analyses + interprétations des expériences)
existence d’une réponse immunitaire à médiation humorale (RIMH) basée sur l’action des anticorps(ou
immunoglobulines=Ig).
❖ 2ème cas : Injection de BCG et de lymphocytes vivants d’un sujet vacciné au BCG, à des animaux (analyses +
interprétations des expériences) existence d’une réponse immunitaire à médiation cellulaire (RIMC) basée sur l’action
des lymphocytes Tc (LT cytotoxiques).
❖ Il est possible de transférer une immunité spécifique par :
• injection du sérum d’un sujet immunisé (vacciné) contre un germe donné, à un autre sujet de la même espèce (cas de la
RIMH) :c’est la sérothérapie.
• injection de lymphocytes T vivants d’un sujet immunisé contre un germe donné, à un autre sujet de la même espèce (cas
de la RIMC) . La réponse immunitaire spécifique, lors d’un 1er contact avec un Ag(X) appelée réponse primaire, est
lente, faible et brève donc peu efficace
❖Cependant, lors d’un 2nd contact avec le même Ag(X) la réponse, appelée réponse secondaire, est plus rapide (ou
précoce), plus intense, et plus durable donc plus efficace on dit qu’elle est fulgurante; d’où l’importance des rappels en
vaccination.
❖ Les mécanismes de la RIMH et de la RIMC sont basés sur l’action concertée des Macrophages, des LB et des LT (on
parle de coopération cellulaire).
❖ Les LB acquièrent leur immunocompétence dans la moelle rouge osseuse, tandis que les LT acquièrent la leur, dans
le Thymus : le thymus et la moelle rouge osseuse sont les organes lymphoïdes primaires ou centraux. Ce sont les lieux
de maturation ou « d’éducation » des LB et des LT.
❖ Après leur maturation, les LB et les LT migrent et circulent dans les organes lymphoïdes secondaires ou
périphériques (la rate, les ganglions lymphatiques, les amygdales, la plaque de Peyer …) où se fait la rencontre avec les
Ag.
❖ Le mécanisme des réponses spécifiques se déroule en 3 phases et est basé sur la coopération cellulaire :
• La phase de reconnaissance ou d’induction : les macrophages phagocytent l’Ag et retiennent les déterminants
antigéniques à la surface de leur membrane qu’ils présentent aux LB et aux LT.
• La phase d’activation et de différenciation : les LB et les LT activés se multiplient et se différencient en plusieurs
catégories de cellules :
o les LT4 LTm et les LTs
o les LT8 les LTc
o certains LB les LBm et d’autres se transforment en plasmocytes (producteurs d’Anticorps).
• La phase effectrice : les AC se fixent sur les Ag contre lesquels ils sont produits et forment ainsi des complexes
immuns. Ces complexes sont ensuite phagocytés par les macrophages ou détruits par le complément . Les LTc
détruisent les cellules infectées, les cellules cancéreuses ainsi que les cellules des greffons (incompatibles) par la
production de perforines.
Expériences d’autogreffes et de greffes croisées (analyses et interprétation) Existence de molécules sur la membrane
des cellules de tout organisme et qui déterminent l’identité biologique de l’individu : ce sont les marqueurs du « soi
Montage M. ADOUKO Topo Désiré Professeur de lycée SVT Lycée Moderne ISSIA ( 07 47 23 67 63 / 05 06 27 17 79)
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».On distingue :
• les marqueurs mineurs du « soi » : ils sont présents sur les hématies ; et sont à l’origine des groupes sanguins du
système ABO et du facteur rhésus).
• les marqueurs majeurs du « soi » : ce sont les Ag du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH), appelés chez
l’homme HLA (human leucocyte antigens)
❖ Le processus de la reconnaissance de l’antigène par les molécules du CMH du macrophage se présente comme
suit :
-Entrée de l’antigène dans l’organisme, il est identifié par les molécules du CMH du macrophage.
-Capture et dégradation partiellement de l’antigène par phagocytose pour en extraire ses déterminants antigéniques ou
épitopes.
-Passage des épitopes passent à la surface de la membrane du macrophage.
-Association des épitopes aux molécules du CMH pour former le complexe CMH-épitopes.
-Présentation du complexe CMH-épitopes au lymphocyte T ou B voisin : c’est la phase de présentation
- Reconnaissance du complexe CMH-épitope par le lymphocyte T qui possède des récepteurs compatibles avec
l’antigène et les lymphocytes B : c’est la double reconnaissance.
RESOLUTION
1-b et 1-d ; 2-b et 2-c ; 3-b et 3-c ; 4-b et 4-d ; 5-b et 5-c
B-
RESUME DE COURS
❖ Le VIH s’attaque particulièrement aux LT4, à cause de la présence sur ces cellules, de récepteurs spécifiques
les CD4..
❖ Le mécanisme d’infection du LT4 par le VIH, se déroule en 9 phases essentielles
-Fixation ou adsorption du VIH à la surface du LT4,
-Injection de l’ARN viral et des transcriptases reverses.
-Transcription inverse de l’ARN viral en ADN pro viral
- Intégration de l’ADN pro viral à l’ADN du LT4.
-Transcription de l’ADN viral en ARN messager.
-Synthèse des protéines virales.
-Modification des protéines synthétisées.
-Assemblage des protéines.
-Bourgeonnement des nouveaux virus.
❖ L’infection du LT4 par le VIH a pour conséquences :
- la production d’anticorps anti-VIH par l’organisme.
- si le VIH reste à l’état latent (état dormant), l’individu est séropositif, et est dit porteur asymptomatique (il ne présente
aucun signe du SIDA) mais il peut transmettre le VIH à autrui.
-si le VIH prolifère (se multiplie), le système immunitaire se dégrade et l’individu présente alors, tous les symptômes du
SIDA.
❖ Le dysfonctionnement du système immunitaire est un dérèglement du système de défense de l’organisme
entrainant l’arrivée de maladies opportunistes.
RESOLUTION
a (4 ; 5) ; b (1 ; 3) ; c (2 ; 6)
C-
RESUME DE COURS
Chez les Mammifères, la fécondation se déroule en plusieurs étapes :
La migration des gamètes : Au cours de cette migration les spermatozoïdes non-fécondants au début, subissent le
phénomène de la capacitation et deviennent fécondants.
La rencontre des gamètes : Un seul spermatozoïde pénètre dans l’ovocyte II et provoque le réveil physiologique de
celui-ci (c’est l’activation de l’ovocyte II et formation du 2ème globule polaire).
La fusion des gamètes : Les noyaux des 2 gamètes se transforment chacun en pronucléus (pronucléi ♂et ♀) se
rapprochement et fusionnent : c’est la caryogamie
L’amphimixie est mélange des chromosomes d’origines maternelle et paternelle) qui aboutit à la formation du zygote
diploïde (2n chromosomes)
1ère division de la cellule œuf aboutissant au stade deux cellules
La fécondation est la fusion d’un gamète ♂appelé spermatozoïde et d’un gamète ♀ appelé ovocyte II
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Le zygote progresse à travers la trompe tout en se divisant par mitoses : c’est la segmentation du zygote. Cette
segmentation aboutit progressivement aux stades suivants : le stade blastomères le stade morula le stade
blastocyste. Au 7ème jour après la fécondation, le blastocyste se fixe sur la muqueuse utérine : c’est la nidation.
RESOLUTION
1-b ; 2-c ; 3-f ; 4-a ; 5-d ; 6-e
EXERCICE 2 (4 points)
A-
RESUME DE COURS
❖ Un cœur isolé de l’organisme continue de battre de façon rythmique : ce qui signifie que le cœur possède en lui-
même la cause de son fonctionnement ; le cœur est donc doué d’automatisme
❖ L’automatisme cardiaque a pour siège le tissu nodal, qui se compose : du nœud sinusal, du nœud septal, du
faisceau de His des branches du faisceau de His et du réseau de Purkinje. Chacun de ses nœuds possède son rythme
propre ; mais c’est le nœud sinusal, le plus rapide (110 cycles/min), qui impose son rythme à tout le cœur entier ;
le nœud sinusal est alors appelé le « Pace maker du cœur »
❖ L’automatisme cardiaque s’explique par :
Un mécanisme électrique : Toutes les cellules du tissu nodal ont la capacité de se dépolariser spontanément et de
générer des PA. La dépolarisation de chaque cellule est suivie d’une répolarisation, jusqu’au PM qui, du fait de son
instabilité, diminue progressivement jusqu’à un seuil critique au niveau duquel naît un nouveau PA et ainsi de suite.
C’est le PA du nœud sinusal (pacemaker) qui se déclenche le 1er puis se propage au reste du tissu nodal et ensuite aux
différentes parties du myocarde, qui se contractent à leur tour :
-Les potentiels d’action prennent naissance de manière spontanée et rythmique dans le nœud sinusal ;
-Les potentiels d’action se propagent dans le myocarde des oreillettes entrainant la contraction auriculaire ;
-L’activité électrique atteint le nœud septal, situé sur la paroi qui sépare les oreillettes des ventricules ;
-L’activité électrique, se rend aux ventricules, par le faisceau de His, le réseau de Purkinje et provoquent la contraction
ventriculaire ;
Un mécanisme ionique : La dépolarisation spontanée des cellules du tissu nodal est due à une perméabilité
exceptionnelle de ces cellules aux ions Na+
Le PA d’une fibre musculaire cardiaque comprend 3 phases :
Une phase de dépolarisation, due à une brusque entrée de Na+ dans la cellule.
Une phase de repolarisation, d’abord rapide et brève due à une entrée de Cl- ; puis lente et longue, due à une entrée de
Ca2+ dans la cellule ; puis à nouveau rapide due à une sortie de K+ de la cellule.
Une phase de retour au potentiel de repos, due à une sortie de Ca2+ et de Cl- de la cellule, ainsi qu’à l’action de la
pompe ionique Na+/K+ qui rétablit la répartition initiale des ions Na+ et K+
Le cardiogramme se décompose en : SA + DA +SV +DG = une révolution cardiaque = cycle cardiaque.
❖ L’ECG se compose :
• d’une onde P=dépolarisation des oreillettes SA (systole auriculaire).
• d’un complexe d’ondes QRS = dépolarisation des ventricules SV (systole ventriculaire).
• d’une onde T = ré polarisation des ventricules DG (diastole générale).
❖ Les nerfs Parasympathiques ont un rôle cardio-modérateur (Bradycardie) qu’ils exercent par l’intermédiaire de
centres cardiomodérateurs.
❖ Les nerfs Orthosympathiques ont un rôle cardio-accélérateur (Tachycardie) qu’ils exercent par l’intermédiaire
de centres cardioaccélérateurs.
❖ Les nerfs Sino-Aortiques ont un rôle cardio-modérateur qu’ils n’exercent qu’en présence des nerfs
❖ Parasympathiques dans cette expérience, il s’agit de la mise en évidence des médiateurs chimiques du système
nerveux cardiaque : Les nerfs Parasympathiques libèrent de l’Acétylcholine (substance cardio-modératrice), au niveau de
leurs terminaisons.
Rappel : Ici l’Acétylcholine a un rôle inhibiteur contrairement à celui qu’il joue au niveau de la plaque motrice (rôle
excitateur)
Les nerfs Orthosympathiques libèrent de l’Adrénaline ou Noradrénaline (substance cardio-accélératrice), au niveau de
leurs terminaisons.
RESOLUTION
1-b ; 2-b-d ; 3-b-d ; 4-c-d
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B-
RESUME DE COURS
-Certaines substances sont communes aux 2 milieux ; ce sont : l’eau, les sels minéraux (Na+, K+, Cl- …), l’urée, l’acide
urique, la créatinine ; cependant avec des valeurs plus élevées dans l’urine, car elles y sont accumulées (concentrées)
avant leur élimination.
-D’autres substances sont spécifiques au plasma : le glucose, les lipides et les protéines…
-D’autres encore sont spécifiques à l’urine : l’acide hippurique et l’ammoniaque
❖ Les reins empêchent les substances de grande taille (protéines, lipides) de passer dans l’urine et laissent passer les
substances de petites taille(eau, sels minéraux…) d’où le rôle de filtre.
❖ Les reins synthétisent certaines substances (acide hippurique et l’ammoniaque) qui sont présentes seulement dans
l’urine; d’où le rôle sécréteur.
❖ Les reins éliminent les substances contenues dans l’urine définitive ; d’où le rôle excréteur
❖ Le néphron assure 3 fonctions qui permettent au rein de jouer ses 3 rôles :
-La filtration glomérulaire : elle s’explique par le phénomène de dialyse assuré par la forte pression sanguine qui règne
au niveau des glomérules; selon ce phénomène, seules les substances de petite taille passent du plasma vers la capsule de
Bowman, pour former l’urine primitive.
-La réabsorption tubulaire : excepté la créatinine, toutes les autres substances de l’urine primitive sont réabsorbées.
• Certaines d’entre elles (glucose, ions, acides aminés, l’urée) passent de l’urine primitive vers le plasma, contre leur
gradient de concentration : c’est la réabsorption active (qui se déroule au niveau du tubule proximal).
• Le passage de ces substances par la réabsorption active, élève la concentration du plasma, ce qui entraîne le passage
d’une partie de l’eau, de l’urine primitive vers le plasma grâce au phénomène de l’osmose : c’est la réabsorption
passive obligatoire qui se déroule au niveau du tubule proximal)
Une autre partie de l’eau de l’urine primitive passe vers le plasma sous le contrôle de l’hormone antidiurétique
(ADH) :C’est la réabsorption facultative qui a lieu au niveau du tube collecteur.
-La sécrétion tubulaire : Certaines substances (acide hippurique et l’ammoniaque), absentes du plasma et présentes dans
l’urine définitive, sont synthétisées au niveau du tubule proximal du néphron.
Bien qu’elles soient utiles pour l’organisme, certaines substances dont le taux atteint un certain seuil (une certaine limite),
sont automatiquement éliminées dans les urines. Exemples : le taux d’élimination du glucose est 1.7 à 1.8 g/l (l’excès
de glucose dans le sang glycosurie = apparition de glucose dans les urines.). Le taux d’élimination du Na+ est 5.6 g/l
❖ Les reins participent au maintien de la constance du milieu intérieur car :
-Ils régulent la teneur en eau : La quantité d’eau dans le sang détermine le volume sanguin (la volémie) ; ainsi que sa
concentration, dont dépend la pression osmotique. Toute variation de l’un ou l’autre de ces 2 paramètres, stimule les
osmorécepteurs (pour la Pression osmotique =PO) et les volorécepteurs ou tensiorécepteurs (pour la volémie), situés
dans l’oreillette gauche du cœur, la crosse aortique et les sinus carotidiens ; la stimulation de ces différents récepteurs
la naissance d’influx nerveux qui sont conduits à l’hypothalamus qui, selon le cas, induit ou inhibe la sécrétion de l’ADH.
•Dans le 1er cas (volémie basse et PO élevée), l’ADH sécrétée agit sur les néphrons la réabsorption de l’eau d’où la
baisse de la diurèse.
•Dans le 2nd cas (volémie élevée et PO basse), l’absence d’ADH par inhibition de sa sécrétion, la réduction de la
réabsorption de l’eau au niveau des néphrons d’où l’augmentation de la diurèse.
-Ils régulent la teneur en sodium : Le taux de sodium dans le sang est la Natrémie.
•Dans le cas d’une hyponatrémie (Natrémie basse), il y a sécrétion d’une enzyme appelée rénine par les reins. La rénine
transforme l’Angiotensinogène (provenant du foie) en Angiotensine II. L’Angiotensine II stimule les corticosurrénales,
qui sécrètent l’Aldostérone, cette hormone agit sur les néphrons la réabsorption abondante de Na+ d’où le retour à la
normale.
❖ Les étapes de la régulation de la pression artérielle par les reins, suite à une baisse de la natrémie se
présente comme suit :
-Le faible taux de sodium dans le plasma entraîne une baisse de la pression artérielle donc peu d’eau dans les artères ;
-Les reins sont stimulés par les barorécepteurs situés dans les artères et sécrètent une enzyme, la rénine ;
-Sous l’effet de l’hormone produite par le rein, l’angiotensinogène sécrétée par le foie se transforme en angiotensine ;
-La corticosurrénale est stimulée et sécrète l’aldostérone qui va agir sur les néphrons du rein.
-Les reins réabsorbent les ions sodium rendant le sang hypertonique par rapport l’urine
-Grâce à l’osmose, l’eau retourne dans le sang, ce qui augmente la pression artérielle ;
❖ L’homéostasie est l’équilibre dynamique qui tend à stabiliser les constantes physiologiques du milieu intérieur
(pH, Glycémie, Natrémie, Teneur en eau, Pression artérielle, température corporelle…)
RESOLUTION
e-g-f-h-a-c-b-d
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C-
RESUME DE COURS
Le fonctionnement des organes sexuels de la femme s’accompagne de certaines manifestations qui se répètent chaque
mois,: ce sont les cycles sexuels. On observe ainsi :
❖Le cycle ovarien : il comprend :
-une phase folliculaire ou pré-ovulatoire, caractérisée par la croissance et la maturation d’un follicule.
-une ponte ovulaire ou ovulation, caractérisée par la rupture du follicule mûr et la libération de l’ovocyte II.
-une phase lutéinique ou post-ovulatoire, caractérisée par la transformation du follicule rompu en corps Jaune
❖Le cycle utérin : il est caractérisé par les modifications de la muqueuse utérine ou endomètre qui augmente
d’épaisseur, se creuse de glandes en doigts de gant et s’enrichit de vaisseaux sanguins.
❖Le cycle des hormones ovariennes : les ovaires sécrètent 2 types d’hormones :
-Les Œstrogènes : ils sont produits durant tout le cycle sexuel. Leur taux varie et présente un pic quelques heures avant
l’ovulation.
-La progestérone : elle n’est produite que pendant la phase post-ovulatoire et présente un pic au milieu de cette phase
(autour du 21ème jour).
❖Le cycle des hormones hypophysaires : les hormones hypophysaires sont produites au niveau de l’antéhypophyse :
-La FSH (hormone folliculostimulante) stimule la maturation des follicules et la sécrétion des œstrogènes. Son taux est
élevé durant la phase folliculaire et atteint un pic, quelques heures avant l’ovulation.
-La LH (hormone lutéinisante) déclenche l’ovulation grâce à son pic caractéristique (appelé décharge ovulante) quelques
heures Avant l’ovulation.
❖Les cycles sexuels chez la femme sont sous le contrôle du complexe hypothalamo-hypophysaire. Cependant le taux
sanguin des hormones sexuelles agit également sur le fonctionnement du complexe hypothalamo-hypophysaire : c’est le
phénomène du rétrocontrôle ou feed-back.
-Chez l’homme, le taux de la testostérone n’a pas d’effet sur la sécrétion de FSH, mais exerce un rétrocontrôle négatif sur
celle de la LH.
-Les taux de la LH et de la FSH sont sensiblement constants chez l’homme.
❖ Les pilules contraceptives contiennent des hormones ovariennes de synthèse (artificielles) ; leur absorption
quotidienne augmente leur quantité dans sang. Cette quantité élevée déclenche un rétrocontrôle négatif, qui empêche
l’ovulation et/ou la nidation du zygote
RESOLUTION
1 : cellule neuro-sécrétrice ; 2 : hypothalamus ; 3 : hypophyse (lobe antérieur) ;
4 : ovaire 5 : follicule cavitaire ; 6 : follicule de De Graaf ; 7 : corps jaune ;
a : phase folliculaire ; b : phase ovulatoire ; c : phase lutéinique ;
EXERCICE 3 (6 points)
RESUME DE COURS
❖ L’arc reflexe est le trajet suivi par l’influx nerveux au cours de l’acte reflexe. Il se compose :
-de récepteurs sensoriels (localisés dans les 5 organes de sens)
-de conducteurs sensitifs (qui véhiculent des influx centripètes)
-d’un centre nerveux (moelle épinière, bulbe rachidien…)
-de conducteurs moteurs (qui véhiculent des influx centrifuges)
-d’organes effecteurs (muscles, glandes…)
❖ La mise en place d’un réflexe conditionnel ou acquis nécessite des conditions précises qui sont:
- l’isolement du sujet
- l’intéressement ou la motivation du sujet :
- le choix du réflexe (la réaction attendue) :
- le choix du SN et du SI
-l’association rigoureuse, plusieurs fois de suite, du stimulus neutre(SN) et du stimulus absolu(SI) en faisant précéder le
SI du SN (SN+SI) ; le SN devient à la fin de l’apprentissage, un stimulus conditionnel (SC) et provoque alors la même
réaction que le SI auquel il a été associé. Les réflexes acquis dans ces conditions sont temporaires ou non permanents,
- Entretenir le réflexe acquis par un renforcement
RESOLUTION
1-Nommons l’ensemble de cette série d’expériences
L’ensemble de cette série d’expériences est l’apprentissage ou le conditionnement.
2-a) Identifions le réflexe conditionnel et le réflexe absolu
- Le réflexe conditionnel est le changement de couleur de la peau (homochromisme).
- Le réflexe absolu est le changement de couleur de la peau.
b) le stimulus conditionnel et le stimulus absolu.
- Le stimulus conditionnel est la musique slow.
Montage M. ADOUKO Topo Désiré Professeur de lycée SVT Lycée Moderne ISSIA ( 07 47 23 67 63 / 05 06 27 17 79)
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- Le stimulus absolu est la lumière jaune.
3-Réalise le schéma de synthèse du trajet de l’influx nerveux dans le cas des réflexes étudiés. NB : En trait plein (le
réflexe absolu) et en pointillé (le réflexe conditionnel)
EXERCICE 4 (6 points)
RESUME DE COURS
Un sol fertile est un sol propice (favorable) à l’agriculture
Un sol fertile doit avoir :
• de bonnes propriétés physiques (une structure équilibrée et organisée une bonne aération, une bonne humidité et une
facilité du travail).
• de bonnes propriétés chimiques (riche en sels minéraux et en humus ; bon fonctionnement des mécanismes de fixation
et d’échange des ions entre le sol et les plantes).
• de bonnes propriétés biologiques (riche en micro-organismes ; être le siège d’une activité biologique intense
humification et minéralisation).
• un sol infertile au contraire, est un sol qui possède de mauvaises propriétés physiques, chimiques et biologiques ; Un tel
sol est impropre à l’agriculture
On peut améliorer un sol par :
• Apport d’engrais chimiques (substances chimiques contenant des éléments minéraux directement assimilables par les
plantes.
o Certains engrais chimiques contiennent un seul élément minéral (soit N, soit P, soit K,…) : ce sont les engrais
chimiques simples.
o D’autres contiennent plusieurs éléments minéraux (exemple NPK) : ce sont les engrais chimiques composés.
• Apport d’engrais organiques (substances végétales et/ou animales qui doivent d’abord subir une minéralisation afin
de libérer les éléments minéraux assimilables par les plantes).
Exemples : les engrais verts, le fumier, le compost…
o Rôles des engrais verts dans l’amélioration des sols.
✓ rôle de protection du sol (ils couvrent rapidement le sol et le protègent contre l’érosion, l’insolation et la battance des
pluies).
✓ rôle d’amélioration de la structure du sol (leurs racines divisent le sol et y repartissent l’humus qu’elles laissent en
mourant).
✓ rôle de nutrition des plantes (ils fixent les éléments nutritifs minéralisés qui sont mis à la disposition des plantes après
leur décomposition).
✓ rôle d’amélioration de l’enfouissement des pailles (ils favorisent la décomposition des pailles, en les humidifiant de
leur rosée et en apportant les sucres et l’azote aux bactéries qui décomposent les pailles).
• Amendement(les amendements sont des substances incorporées au sol pour améliorer à la fois les propriétés physiques,
chimiques et biologiques)
Exemples : Les amendements calcaires (apport d’ions Ca2+)
Montage M. ADOUKO Topo Désiré Professeur de lycée SVT Lycée Moderne ISSIA ( 07 47 23 67 63 / 05 06 27 17 79)
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Les amendements magnésiens (apport d’ions Mg2+) ;
Les amendements humifères (apport d’humus).
❖ Certaines techniques culturales ont pour rôles de protéger les sols et de permettre également la préservation de
l’environnement ; ce sont :
• Le paillage (apport de paille entre 2 cycles de cultures) lutte contre l’érosion de ruissellement et l’insolation.
• La jachère (laisser volontairement un sol au repos pendant un certain temps, après une période d’exploitation)
reconstitution naturelle de la fertilité du sol ; équilibre de l’écosystème.
• L’assolement ou rotation des cultures (alterner sur un sol, des cultures ayant des besoins nutritifs différents) bonne
gestion des ressources minérales et organiques du sol.
• L’irrigation (apport d’eau au sol par des canalisations provenant d’un cours d’eau) enrichissement du sol en eau.
• Le drainage (évacuation de l’excès d’eau du sol) amélioration de l’humidité et de l’aération du sol.
• Les plantes de couverture (faire pousser des plantes fourragères sur un sol) protection du sol contre l’insolation et
l’érosion enrichissement du sol.
RESOLUTION
1-a) Nommons les techniques d’amélioration de la fertilité du sol qui apparaissent dans le tableau.
-Apport d’engrais organiques (enfouissement de pailles)
-Apport d’engrais chimiques
b) Enumérons les substances utiles aux plantes à travers la pratique de l’enfouissement des pailles.
-Substances organiques (humus)
-Substances minérales (exemples : N, P, K, Ca,…)
c) Donnons les raisons de l’enfouissement des pailles plusieurs mois avant le bouturage
L’enfouissement des pailles se fait plusieurs mois avant le bouturage pour permettre à la paille de se décomposer et de se
minéraliser.
2-Définis l’humus.
L’humus est une substance colloïdale noirâtre, résultant de la décomposition partielle des déchets végétaux et animaux
par les microorganismes du sol et les vers de terre.
3-a) Analysons ces résultats.
-Sans humus : pour des doses croissantes d’azote de 0 à 40 kg/ ha, le rendement augmente jusqu’à atteindre sa valeur
maximale. A partir de 40 kg/ha, le rendement baisse malgré l’augmentation continue de doses d’azote.
-Avec humus : de 0 à 100 kg/ha, le rendement augmente en fonction des doses croissantes d’azote jusqu’à atteindre sa
valeur maximale. A partir de 100kg/ha, le rendement est constant.
b) Interprétons-les.
-Sans humus, l’azote est mal utilisé par les plantes et devient toxique pour celles-ci ; ce qui entraîne la baisse du
rendement.
-Avec l’humus, les doses croissantes d’azote sont beaucoup mieux utilisées par la plante et stimulent la nutrition minérale
de la plante ; ce qui augmente son rendement.
4-Déduisons-en l’action de l’humus sur le sol et le rendement des végétaux
L’humus améliore les propriétés physiques, chimiques et biologiques des sols. Il favorise la croissance des plantes par
l’incorporation des éléments minéraux libérés par sa minéralisation. Les substances organiques de l’humus absorbées par
les plantes sont nécessaires à l’absorption des éléments minéraux et à la synthèse des protéines de la plante ; ce qui
améliore le rendement des végétaux.
Montage M. ADOUKO Topo Désiré Professeur de lycée SVT Lycée Moderne ISSIA ( 07 47 23 67 63 / 05 06 27 17 79)