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CM 2 Psy Clinique

cours TD1 2019 psychologie clinique licence 1

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CM 2 : Les bases de la Psychanalyse

 Lecture obligatoire : « psychanalyse et théorie de la libido » Freud

 DEF de la psychanalyse canonique (Freud) : La psychanalyse est le nom d’un procédé


d’investigations des processus psychiques qui autrement, sont à peine accessible.
D’une méthode de traitement des troubles névrotiques qui se fondent sur cette
investigation. Et d’une série de conceptions psychologiques acquises par ce moyen
et qui fusionnent progressivement en une discipline scientifique nouvelle.
Revendication d’autonomie scientifiques, disciplinaire.
 Les enjeux :

1. La psychanalyse se distingue au niveau technique par l’abandon historique de


l’hypnose et de la catharsis, par le recours à la libre association et par
l’interprétation symbolique des formations de l’inconscient.
2. Comme méthode de traitement des problématiques névrotiques principalement,
elle se démarquent au niveau thérapeutique par la reconnaissance de la signification
étiologique (ce qui se rapporte aux causes/facteurs des maladies) de la vie sexuelle.
Pour Freud, tout est sexe. La psychanalyse distingue la vie sexuelle comme un facteur
étiologique de toute la psychopathologie névrotique comme thérapeutique par
l’importance apporté à la vie sexuelle, aux fantasmes en général et par la sexualité
infantile.
3. Elle se distingue par l’ambition d’enlever le refoulement en prenant son pivot dans le
transfert (désignant la relation spéciale entre le patient et le psychanalyste.) et à
l’intérieur de laquelle vont ressurgir les enjeux refoulés de la sexualité infantile. La
spécificité transférentielle c’est pour démarquer la psychanalyse de l’hypnose. La
psychanalyse analyse et interprète ce transfert.
4. Chez Freud il s’agit de savoir pourquoi la psychanalyse peut être comprise comme
une discipline dissidente de la psychologie académique car elle est notamment suivie
par l’hypothèse de l’inconscient (fondatrice de la psy).

 Historique de Freud : La meilleur façon de comprendre la psychanalyse est encore de


s’attacher à sa genèse (naissance) et à son développement. C’est en reparcourant le
cheminement Freudien que l’on se rend le mieux à la nécessité de ses découvertes.
Pourquoi, comment Freud soutenait de telles innovations, de telles hypothèses ? Il
convient donc de s’intéresser à la période d’avènement de la psychanalyse (1890-
1895). A cette époque Freud travaille essentiellement avec des patients hystériques
en recourant principalement à des techniques hypnotiques (pathologie mimétique
pouvant produire des symptômes qui semblent neurologiques mais qui à l’enquête
ne présentes aucunes traces de dysfonctionnements) pour les libérer de symptômes
d’allures neurologiques. Dans cette première pratique de Freud l’hypnose n’est pas
utilisée dans une visée suggestive (visant par commandement hypnotique à détruire
le symptôme directement) mais utilisée comme une voie d’accès à l’histoire du
sujet/procédé d’investigation. On trouve donc au centre, une utilisation de
l’hypnose qui vise à compléter une anamnèse (l’histoire des symptômes d’une
maladie/biographie du malade tant que son histoire concerne ses troubles), du coup
ce n’est pas une visée suggestive mais anamnestique.

 1895 : « Les études de l’hystérie » rendent comptes de cette première pratique de


Freud et Brohier. Cette première pratique de Freud débouche sur une conception
étiologique neuve de l’hystérie, elle se distinguent par 2 thèses fondamentales :
- Les symptômes hystériques et névrotiques d’une manière générale possèdent un
sens, une signification dans le fait qu’ils sont un substitut d’acte psychique
normaux.
- Le dévoilement de ce sens jusqu’à lors inconnu du malade coïncide avec la levée
du symptôme. (Texte de Freud)
- Le dévoilement du sens, la redécouverte de la signification du symptôme, la
communication au malade de celle-ci provoque la disparition ou l’amélioration
du symptôme. Un symptôme névrotique est le substitut d’autre chose.
- La communication de ce sens provoque une amélioration traumatique. Freud est
en effet dès l’origine intéressé par le fait que retrouver les circonstances
d’apparitions du symptôme permettait de se rendre compte que lors de sa
première apparition, le symptôme était un comportement justifié.
- Freud donne donc cette définition essentielle : le symptôme hystérique est un
symbole mnésique (mémoire), un substitut qui vient à la place d’un souvenir,
d’un évènement traumatique oublié, refoulé. Cela met en mesure de découvrir
qu’un symptôme est lié à un évènement traumatisant qui a été refoulé
inconsciemment. (-> Symptôme hystérique vient à la place d’un souvenir)
 Partout où il y a un symptôme névrotique/hystérique, il y a une amnésie. Le sujet a
donc perdu la mémoire car une expérience vécue a été refoulée.

 Le rappel du souvenir traumatique fournit au sujet d’exprimer les affects


originellement liés à l’expérience traumatisante et que cette décharge, cette
libération affective coïncide avec la disparition du symptôme.
 Les hystériques souffrent principalement de réminiscence (manque d’un souvenir
qu’il a oublié et refoulé)
 La psychanalyse convient donc de deux choses : qu’il y a une mémoire du symptôme
et que le symptôme en sait plus que le sujet qui en est porteur. Donc lorsque l’on a
un symptôme névrotique, ce symptôme est porteur d’une vérité refoulée que l’on
doit retrouver.
 Le symptôme symbolise un retour d’une expérience refoulée .

 L’important pour Freud est que toute cette première période (retour du refoulé)
c’est qu’il y a toujours un lien (corrélation) entre un symptôme et un traumatisme
occasionnel. Il s’agit de respecter le symptôme pour ce que celui-ci rappel. Le
symptôme est donc la seule façon de retrouver la mémoire du patient en
provoquant la levée du traumatisme.

 La période cathartique (enjeux pour Freud) > (voir cour CM 1) : On en vient ensuite
au principe d’abréaction dans laquelle un sujet se libère de l’affect refoulé attaché
au souvenir d’un évènement traumatique. La technique psychanalytique se dégage
progressivement de cette méthode cathartique étroitement liée à l’hypnose.

 (1895-1900) Le passage de la psychanalyse s’effectue par l’abandon de l’hypnose.


Freud, durant ces années-là, fait l’expérience que d’une part, la résolution des
symptômes est éphémère et trop dépendante de la relation au médecin. Tout le
monde ne se laisse pas hypnotiser et cette limitation de la technique donne à Freud
l’idée d’inventer un autre procédé. Ainsi dans cette période, il abandonne l’hypnose
au profit de l’expression spontanée du patient. Il demande au patient de se
souvenir, de les laisser parler spontanément de ce qui leurs vient à l’esprit. Freud se
rend compte que les propos que tient ses patients ne sont pas aussi in-intentionnels
et immotivés que leurs apparences laisseraient supposer. Les idées involontaires et
spontanées (incidentes) qui surgissent dans le court de notre pensée ont toujours un
rapport avec ce que l’on cherche. (p55 du livre) Tout ce qui vient à l’esprit du patient
à partir d’un point donné (ex :symptôme) est aussi nécessairement en rapport intime
avec lui. Toutes les idées lorsqu’on ne le censures pas, sans être arbitraires, semblent
avoir un rapport secret avec le traumatique pathogène (origine de la maladie).
 Cette technique est la libre association qui est en fait un matériel précieux pour
retrouver les éléments refoulés. Freud va appeler cette technique la règle
fondamentale de toute la psychanalyse : Impliquer le patient à faire part avec la
plus totale franchise de l’ensemble des idées et des pensées qui le viennent à
l’esprit et ceci sans omettre aucunes idées subites. ( Déterminisme inconscient)

 Si on décide de cesser de suivre le fil conscient des idées on ne voit pas où cela
mène. On se rend compte que ses idées dessinent toujours un réseau d’allusion à
un thème précis mais inconscient. Ainsi se dégage le tissu des idées involontaires
est toujours déterminé inconsciemment par ce qu’on cherche. Il faut donc se
contenter d’écouter les idées du patient, de suivre la règle de la libre association.
Freud se rend ensuite compte qu’on peut déterminer que le déterminisme a lieux
dans l’esprit. En plus d’avoir toutes nos idées avec un sens caché, il y a toutes une
série de phénomène psychique qui peuvent également nous apparaître comme
avoir un sens. Des phénomènes anecdotiques qui peuvent là aussi avoir un certain
rapport avec des éléments refoulés (inconsciemment) -> ex de lapsus révélateurs.
Tous ces phénomènes possèdent un sens qu’il faut interpréter. Tout ceci doit être
reconnu comme la manifestation d’une intention refoulée ou comme la
conséquence d’une interférence de deux intentions -> une consciente et une
inconsciente. Ce qui échappe aux contrôles de la conscience manifeste une
intention inconsciente c’est d’une part l’élargissement du déterminisme psychique
ce qui a pour conséquence technique non pas de croire que tout est déterminer
mais de faire l’hypothèse de l’inconscient. De la même façon que les symptômes
sont le substitues d’autres choses. Entre les symptômes pathologiques, cliniques il y a
des analogies (ressemblances) frappantes. Les actes psychiques normaux et les
faits psychiques pathologiques ont peut-être le même fonctionnement. Freud va
donc traiter tous ces phénomènes comme s’il s’agissait de véritables symptômes.
 Il y a donc une réduction de la distance entre le normal et le pathologique. Ce qui
est pathologique est constitué de la même manière que ce qui est normal qui sont
identiques dans leurs natures. Le psychopathologue peut donc traiter ce qui est
normal. La psychanalyse ne se contente pas se rapprocher la pathologie et le normal
mais qu’il y a du pathologique dans le normal. (ex : avec les actes manqués…etc)
Freud à donc tendance à pathologisé la réalité. Le psychanalyse montre que ce
déterminisme vaut également pour la formation des rêves.

 Les rêves ont un sens qui est très éloigné du rêve tel qu’il apparaît au rêveur ; très
éloigné du contenu manifeste. Le rêve a un sens symbolique qu’on ne peut pas
interpréter sans le rêveur. Freud interroge chacun des éléments d’un rêve morceaux
par morceaux et demande tout ce qui vient à l’esprit au rêveur. On peut voir ensuite
le réseau des éléments manifestes du rêves découvre toute une série de pensées
latente, inconsciente qui sont le véritable sens du rêve. Les rêves ont un sens, seul le
rêveur le connait.
 Ce n’est pas l’interprète qui sait, mais c’est le patient qui sais, sauf qu’il ne le sait
pas lui-même. C’est pour cela que le psychanalyse respectera toujours la liberté de
parole du patient. La sexualité en psychanalyse c’est tout ce que recouvre le verbe
aimer, cela à avoir avec le désir. La face cachée de la psychanalyse prend souvent
racine dans la sexualité. C’est la psycho sexualité inconsciente.

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