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Le Japonais en Voyage Pour Les Nuls

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Le Japonais pour les Nuls en voyage !

« Pour les Nuls » est une marque déposée de John


Wiley & Sons, Inc.
« For Dummies » est une marque déposée de
John Wiley & Sons, Inc.

© Éditions First, un département d’Édi8, Paris,


2015. Publié en accord avec John Wiley & Sons,
Inc.

Cette œuvre est protégée par le droit d’auteur et


strictement réservée à l’usage privé du client.
Toute reproduction ou diffusion au profit de tiers,
à titre gratuit ou onéreux, de tout ou partie de
cette œuvre est strictement interdite et constitue
une contrefaçon prévue par les articles L 335-2 et
suivants du Code de la propriété intellectuelle.
L’éditeur se réserve le droit de poursuivre toute
atteinte à ses droits de propriété intellectuelle
devant les juridictions civiles ou pénales.

ISBN : 978-2-7540-7427-8
ISBN numérique : 9782754080583
Dépôt légal : juin 2015

Direction éditoriale : Marie-Anne Jost-Kotik


Édition : Raphaël Dupuy
Mise en page : Soft Office
Production : Emmanuelle Clément

Éditions First, un département d’Édi8


12, avenue d’Italie
75013 Paris – France
Tél. : 01 44 16 09 00
Fax : 01 44 16 09 01
E-mail : firstinfo@efirst.com
Internet : www.editionsfirst.fr
Sommaire
Page de titre
Page de copyright
INTRODUCTION
À propos de ce livre
Organisation du livre en chapitres
Conventions utilisées dans le livre
Les icônes utilisées dans le livre
À qui s’adresse ce livre
Et maintenant, par où commencer ?

AVANT DE PARTIR

CHAPITRE 1 - Les bases indispensables


Le syllabaire
Les Hiragana
Les Katakana
Les signes diacritiques
Le redoublement des consonnes
Allongement des Voyelles
Dans tous les sens
Prononciation / [hatsuon]
Les particules élémentaires
L’empire des signes
Au pays de kanji
Degré de politesse
Les salutations
Se quitter
Les remerciement
Profil bas
Complimenter
Faire des vœux
Résoudre les problème de
communication
CHAPITRE 2 - Organiser son voyage
La bonne saison
Diversité de régions
CHAPITRE 3 - Payer
Jouons à cash cash !
À la banque
Donner le change
Savoir compter de cent jusqu’à un
million
Les cartes de crédit
Chiner au Japon

SUR PLACE

CHAPITRE 4 - Se déplacer
Lost in translation
CHAPITRE 5 - L’hébergement
À la réception
Clé en main
En famille
CHAPITRE 6 - Se présenter et faire
connaissance
Présentation
Et moi et moi
La séparation
CHAPITRE 7 - Se restaurer
Un petit ou un grand creux
Passer la commande
Les plats japonais
Quelques styles de restaurant
japonais !
Quel Fou goût !
La viande
Le poisson, coquillages et
crustacés
Dans les ruelles
Restauration rapide
CHAPITRE 8 - Faire des achats
Dans une boutique japonaise
Les commerces
Les supermarchés japonais
CHAPITRE 9 - Faire des visites
Rendez-vous à l’office du tourisme
Temple et sanctuaire
Dans les musées
Les arts japonais
Les jours
Visite individuelle ou organisée
Bonne ou mauvaise impression
CHAPITRE 10 - Utiliser les services
Un kami peut en cacher un autre
Laver son linge salse
Tirer le portrait
Autres services
CHAPITRE 11 - Pratiquer des activités
physiques
À fond la forme !
Les sports à balle ou à ballon
Activité nautique
Sports traditionnels
Activité en plein air
Les sports d’Hiver
Un sport particulier
CHAPITRE 12 - Sortir
Que le spectacle commence !
Aller écouter un concert
Au théâtre
Hanami et kôyô
Matsuri
Sortir à plusieurs
Aller boire un verre et danser
Se faire mettre en boîte
Jeu de séduction
Premier regard !
Premier contact !

COMMUNIQUER EFFICACEMENT

CHAPITRE 13 - Communiquer
Keitai tu fais ?
Passer un coup de fil en y mettant
les formes
Branché ou sans fil ?
Prête-moi ta plume pour écrire un
mot
CHAPITRE 14 - Voyager avec
contraintes
Les joies de la grossesse
Les enfants
Les seniors
Les animaux de compagnie
CHAPITRE 15 - Gérer les urgences
En cas d’urgence
Chez le docteur
En panne
Pensez à prendre « l’aire »
La sécurité au Japon
Catastrophe !
DICTIONNAIRE FRANÇAIS/JAPONAIS
A
B
C
D
E
F
G
H
I
J
K
L
M
N
O
P
Q
R
S
T
U
V
W
Y
INTRODUCTION

Nous vivons dans une époque où la


technologie réclame sa place dans
presque tous les domaines et toutes les
circonstances, à tel point que l’on
pourrait très bien se séparer d’un livre
mais pas de son téléphone portable ou
de sa tablette. Détrompez-vous !

Dès que vous commencerez à consulter


Le japonais pour les Nuls en voyage !,
ce livre s’ajoutera à la liste des choses
dont vous ne pourrez pas vous passer…
du moins pendant votre séjour au
Japon !

Moins lourd qu’un dictionnaire et plus


rapide qu’une méthode de langue, cet
ouvrage fournit en effet plein
d’informations sur la langue japonaise
et le Japon qui vous seront très utiles
lors de votre voyage.

Nous n’avons pas la prétention de vous


apprendre à parler japonais
couramment avec ce guide mais vous y
trouverez l’essentiel à savoir, tel un kit
de survie linguistique en voyage !

À
À propos de ce livre
Le japonais pour les Nuls en voyage !
n’est pas une méthode de langue mais
un guide de conversation.
L’apprentissage de la grammaire n’est
pas l’objectif principal, le sujet sera
donc abordé de manière succincte pour
servir la compréhension de certaines
situations de communication.

Nous vous conseillons de consulter ce


guide avant de partir et surtout
pendant votre séjour car il contient des
termes et des expressions qui vous
permettront de mieux profiter de votre
voyage au Japon.

Et parce qu’il est bien connu que l’on


apprend plus facilement en s’amusant,
vous constaterez que ce guide a été
rédigé sur le ton de l’humour, tant au
niveau des différents intitulés des
rubriques que de la rédaction.

Organisation du livre en
chapitres
Le livre est divisé en 15 chapitres
thématiques, chacun d’eux consacré à
un thème précis lié au voyage, à savoir
préparatifs, déplacements,
hébergement, nourriture, rencontres,
urgences, etc. Les différentes rubriques
d’un même thème vous fournissent les
phrases et les mots japonais les plus
utiles pour vous en toute situation.
Aussi, des renvois vous permettent
d’avoir une vision plus approfondie d’un
point qui a été traité de façon plus
étendue dans un autre chapitre.

Conventions utilisées dans le


livre
Pour que ce livre soit facile à utiliser,
nous avons adopté quelques
conventions :
Les mots et phrases d’exemples
en japonais sont écrits en bleu pour
les faire ressortir.
La transcription phonétique suit
immédiatement, entre crochets, les
phrases ou les termes en japonais.
Pour les conventions de
prononciation, référez-vous au
chapitre 1.
Une traduction française des
phrases et termes japonais suit la
prononciation et se trouve en
italique et entre parenthèses.
liste de vocabulaire : de temps en
temps, vous trouverez des listes de
mots comportant un lexique en
rapport avec les sujets traités.
En fin d’ouvrage, vous trouverez
également un dictionnaire bilingue
français-japonais reprenant le
vocabulaire des différents chapitres.
Notez enfin que, chaque langue ayant
sa propre façon d’exprimer ses idées,
nos traductions ne sont pas littérales.
Notre objectif est de vous faire
comprendre le sens d’une phrase et
non la signification de chaque mot qui
la compose.

Les icônes utilisées dans le


livre
Des icônes figurent dans la marge
gauche du livre et attirent l’attention
sur des informations particulièrement
importantes ou très utiles. En voici la
signification :

Conseils facilitant l’apprentissage du


japonais.

Mise en garde contre les pièges de


toutes sortes de la langue japonaise.

Pense-bête relatif à un point important,


ou explication d’un mot.

Question grammaticale mentionnée en


passant dans une section traitant d’un
autre sujet que la grammaire.

Informations sur des comportements,


habitudes, institutions, caractères ou
ressources spécifiques du pays.

Cette icône en forme de clé vous


annonce une liste de mots avec leur
prononciation et leur sens.

À qui s’adresse ce livre


Cet ouvrage a été rédigé à partir des
hypothèses suivantes sur vos attentes
en tant que lecteur potentiel :
Vous n’avez aucune notion de
japonais mais souhaitez quand
même faire un effort de
compréhension et d’adaptation lors
de votre voyage.
Vous avez appris un peu de
japonais et vous vous aimeriez vous
en servir, mais vous n’avez jamais
eu l’occasion. Vous souhaitez utiliser
ce livre pour vous préparer.
Vous avez étudié le japonais
sérieusement mais il y a longtemps,
vous craignez d’avoir beaucoup
oublié, et vous manquez
d’expérience de la langue. Un
voyage en perspective vous
permettra d’en acquérir.
Vos connaissances générales du
japonais sont assez solides mais
vous avez besoin d’une rapide
révision de l’essentiel en vue d’une
utilisation prochaine lors de votre
voyage.
Vous manquez de temps pour
apprendre, consolider ou rafraîchir
vos connaissances du japonais :
vous êtes occupé par ailleurs, ou
encore votre départ est imminent.
Vous recherchez l’essentiel sous une
forme concentrée.
Si vous vous reconnaissez dans cette
description, ce livre vous ira comme un
gant.

Et maintenant, par où
commencer ?
Il est conseillé de lire d’abord le premier
chapitre, car il fournit des explications
concernant les conventions adoptées
pour la phonétique et donne un bon
nombre de termes et d’expressions-clés
pour la suite.

Les autres chapitres suivent une


progression logique : avant de partir, en
partant, sur place et comment gérer les
urgences. Vous pouvez retrouver
rapidement ces catégories en vous
aidant des onglets.

Au moment de faire vos bagages,


n’oubliez pas de glisser ce guide dans
votre sac. Il sera votre compagnon de
voyage et votre meilleur allié tout au
long de votre séjour : il vous évitera des
déconvenues, vous fera gagner du
temps et contribuera à votre bien-être.

Bon voyage !
AVANT DE PARTIR
CHAPITRE 1

Les bases
indispensables

Dans ce chapitre
Le syllabaire japonais • Des
idéogrammes utiles • Des mots
incontournables • Se saluer •
Prendre congé • Remercier •
Présenter ses excuses •
Complimenter • Faire des vœux
• Résoudre des problèmes de
communication.

Si vous avez cet ouvrage entre vos


mains, c’est sans doute que vous avez
envie de partir en Extrême-Orient, vers
le pays du Soleil-Levant. Mais
contrairement à la plupart des touristes
qui s’y rendent, vous avez surtout envie
de communiquer avec ses habitants,
car à vos yeux, un voyage en territoire
étranger est impensable sans le contact
humain. Vous n’êtes certainement pas
bilingue, sinon, vous n’auriez pas
besoin de ce livre. Mais peut-être avez-
vous déjà quelques notions de japonais,
ou bien vous avez déjà un niveau
avancé, mais faute d’avoir pratiqué
cette langue pendant longtemps, vous
avez besoin de vous rafraîchir la
mémoire rapidement, pour retrouver
l’usage de la parole en japonais.

Que vous soyez débutant ou faux


débutant, vous trouverez dans ce
chapitre les rudiments de la langue
japonaise : prononciation, écriture,
savoir saluer, prendre congé, remercier,
s’excuser ou encore féliciter. Vous
saurez également comment demander
à votre interlocuteur de parler plus
lentement ou de répéter ce qu’il vient
de dire.

Si vous n’avez aucune notion de


japonais, il vous faudra passer par la
case départ et vous familiariser avec le
syllabaire, pour travailler la bonne
[hatsuon] (prononciation), qui ne pose
pas, vous le verrez, de grande difficulté.

Le syllabaire
Le japonais est une langue syllabique.
Qu’est-ce à dire ? Eh bien,
contrairement à notre alphabet latin, il
n’y a pas de voyelle ni de consonnes
pour faire de multiples combinaisons.
La syllabe correspond à un seul et
unique son. Ainsi, pour reprendre la
première colonne du syllabaire
japonais, A, I, U et O sont des syllabes,
tout comme KA, KI, KU, KE, KO.

Le iroha, célèbre poème


longtemps utilisé au Japon pour
l’apprentissage des kana
(hiragana, katakana) s’écrit avec
l’ensemble des 47 caractères
japonais, en dehors du n ( ). On
l’utilise encore de nos jours pour
classer des choses, mais au lieu
des A, B, C, D, E, F, G, les
Japonais disent i, ro, wa, ni, o,
e, do, etc.

Les tableaux suivants se lisent


de haut en bas, puis de droite à
gauche. Ainsi, il faut d’abord lire
A, I, U, E, O, ensuite, KA, KI, KU,
KE, KO, et ainsi de suite.

Les Hiragana
Les Katakana

Les signes diacritiques


Ces signes sont au nombre de deux : le
rond « ° », et ce qui ressemble à des
guillemets anglais. Ils modifient le son
d’une syllabe. Ex : (prononcer
« ga » au lieu de « ka ») ou (« pi »
au lieu de « hi »). On peut également
obtenir gya, gyu, gyo, pya, pyu, pyo,
bya, byu, byu, en ajoutant ces signes.

Le redoublement des
consonnes
Le redoublement est indiqué par un
petit tsu , quand on écrit en hiragana
(exemple : , [gakkô] (l’école)) et
par un petit tsu quand on écrit en
katakana (exemple : , (un
cuisinier)).

Allongement des Voyelles


En japonais, de nombreux mots ont des
voyelles « allongées » ou redoublées.
Lorsqu’on écrit en katakana, on
indique cet allongement par le signes
. Exemple : [râmen], (nouilles
japonaises). En hiragana, l’allongement
de la voyelle est indiqué par a, i, u, e, o.

Dans tous les sens


Le japonais peut s’écrire à l’horizontale,
on lira alors de gauche à droite ; à la
verticale, on lira alors de haut en bas et
de droite à gauche. Plus rarement, il
peut également se lire à l’horizontale
de droite à gauche. C’est notamment le
cas des noms inscrits sur les vieux
écriteaux des temples ou des
sanctuaires. Exemple : (hachiman).

La prononciation est un jeu d’enfant.


Nous n’avons indiqué, dans le tableau
ci-dessous, que les lettres ou les
syllabes qui présentent une
particularité ou des difficultés de
prononciation. Le reste se prononce
comme en français. À ce titre, le
japonais ne présente pas de difficulté
au niveau de la prononciation, en
dehors des h, r ou n.

Prononciation / [hatsuon]

u Se prononce
toujours comme
un « ou »
comme dans
« coucou ».
Exemple, kûki
sera prononcé
comme
« cookie ».

e Se prononce
toujours « é ».
Exemple ame
sera prononcé
« amé ».

chi Se prononce
comme dans
« Tchad ».
Exemple ! chichi
(papa) sera
prononcé « tchi-
tchi ».

tsu Se prononce
comme dans
« tss ».
Exemple ! itsu
(quand) sera
prononcé « i-
tssou ».

h H aspiré comme
lorsque vous
faites « ha, ha,
ha ». il rappelle
le « h » anglais
de « hello ».
exemple ! hi (le
jour) ne devra
jamais être
prononcé « i ».

r Prononcer
comme un « l »
(même si ce
n’est pas tout à
fait un l) et
jamais comme
un « r »
français.

gi, gu, ge Toujours


prononcer gui,
gou, gué, go.

wo Prononcer « o »
comme dans
« eau ».

n C’est une
syllabe à part
entière.
Prononcer ng
comme dans
« tong ».

Redoublement Exemple : kippu


de consonne (ticket),
prononcer « kip-
pou ». Marquer
un léger temps
d’arrêt entre les
deux consonnes.

Kya, gyu, bya, Prononcer kia,


pya, etc gui-you, bia
(labial), pia
(piano).
Comme dans la plupart des
langues, il existe de légères
différences entre l’écrit et l’oral.
Ainsi shi sera parfois prononcé
sh (ex. ashita, demain), su
simplement comme un s (ex.
desu, c’est) et ku, dont le « u »
sera légèrement atténué,
donnera un son plus proche de la
lettre k en français (ex.
Akutagawa). Autrement dit, les
voyelles sont avalées.

Les particules élémentaires


Le japonais a recours à des particules
(ou enclitiques) pour structurer les
phrases et donner un sens aux
éléments grammaticaux.

Voici les principales particules :


Wa : indique le thème de la
phrase
Ga : indique le sujet
Wo : le complément d’objet
direct ou l’espace parcouru. Se
prononce « o ».
He : indique le déplacement. Se
prononce « é ».
De : indique le lieu de l’action,
le moyen. Se prononce « dé ».
Ni : le point d’arrivée, le point
de contact, le lieu où l’on est.
Kara : le point de départ (de,
à partir de)
Made : le point d’arrivée (à,
jusqu’à)

Ne confondez pas ha, du


syllabaire, et wa, la particule,
même s’ils écrivent de la même
manière en japonais. Ne
confondez pas non plus o, du
syllabaire, et wo (qui se
prononce o), bien qu’ils
s’écrivent en japonais de deux
manières différentes. De même
ne pas confondre la particule
e, qui s’écrit de la même façon
que he.
Avec un peu de pratique, la
prononciation vient tout
naturellement. Souvent, ceux qui
débutent en japonais sont
étonnés de la rapidité avec
laquelle ils arrivent à se faire
comprendre.

L’empire des signes


Les Japonais emploient trois formes
d’écriture : les kana (hiragana et
katakana) ainsi que les kanji
(sinogrammes ou idéogrammes). Les
hiragana sont utilisés pour les
éléments grammaticaux propres à la
langue japonaise, tandis que les
katakana servent, en général, à
retranscrire les mots d’origine
étrangère ou encore les onomatopées
dans les mangas. Quant aux kanji, leur
maniement demande un long effort
d’apprentissage. Un lycéen japonais, en
fin de cursus scolaire, doit connaître un
peu moins de 2000 kanji, sans parler
des composés (association de deux
sinogrammes ou plus).

Au pays de kanji
Cet ouvrage n’ayant pas la prétention
d’être un manuel de langue, nous ne
nous attarderons pas sur l’écriture.
Cependant, je vous donne quand même
- parce que je suis gentil avec vous –
quelques idéogrammes de survie qui
pourront vous servir au cours de votre
voyage. Essayez de les mémoriser
visuellement.

Si vous allez aux toilettes dans un


restaurant ou dans un lieu public, il ne
faut pas se tromper entre un espace
réservé aux hommes ( [otoko]) et un
espace réservé aux femmes ( [onna])

Dans une gare ( [eki]), il vaut mieux


savoir où se trouve l’entrée (
[iriguchi]) et la sortie ( [deguchi]). Le
carré symbolise une ouverture.
Essayez de le repérer dans les gares, le
métro, les hôtels ou les aéroports, il
vous servira de fil d’Ariane pour trouver
la sortie des labyrinthiques stations de
métro tokyoïtes.

Que vous alliez à la montagne (


[Yama]) ou à la rivière ( [kawa]), il
vous faudra toujours des yens (à ne pas
confondre avec les hyènes, plus
dangereux à transporter et pas
acceptés au Japon !). Sur les menus
vous les reconnaîtrez avec ce symbole
(prononcé en).

Les mots ou les phrases


apparaissent dans l’ordre
suivant ! d’abord l’idéogramme,
puis sa transcription et enfin sa
définition. Ex. [sakana]
(poisson).

Dans les transcriptions, les


voyelles allongées (redoublées)
sont indiquées à l’aide d’un
accent circonflexe. Ex : kûkô,
aéroport (prononcer alors, ku-u-
ko-o). C’est comme si vous
prononciez deux fois la même
voyelle. Respectez bien la
prononciation, sinon, le mot peut
donner un tout autre sens. Ex :
koto (instrument de musique
traditionnel à cordes) et kôto
(blouson).
Degré de politesse
Les Japonais sont connus dans le
monde entier pour être des gens
discrets, courtois et très polis. Il existe,
en effet, différents degrés de politesse
en fonction de l’interlocuteur à qui l’on
s’adresse. Nous emploierons la
politesse de base en recourant aux
terminaisons desu/ masu pour
modifier la forme des verbes et des
adjectifs. Nous indiquerons pour les
verbes la forme neutre (familière),
l’équivalent de notre tutoiement, mais il
n’est jamais bien vu de tutoyer
directement quelqu’un qu’on ne connaît
pas.

Bon, lançons-nous dans le vif du sujet !


Commençons par faire de belles
vocalises avec les mots suivants.

Le service minimum :

[hai] (oui)

[ê] (oui)

[îe] (non)

[sumimasen] (s’il vous plaît)


[arigatô] (merci)

[sayonara] (adieu)

Vous aurez également besoin des mots


suivants pour poser des questions :
[Dare] (qui)

[Nani] (quoi)

[Itsu] (quand)

[Dore] (lequel)

[Doko] (où)

[Naze] (pourquoi)

[Dono yô ni] (comment)

Pour être plus précis, vous poserez les


questions suivantes :
[Kore wa nan desu ka]
(Qu’est-ce que c’est ?)

[Doko desu ka] (Où sont… ?)


[Nanji ni] (À quelle heure ?)

[Dore kurai] (combien de


temps ?)

[Ikura desu ka] (C’est


combien ?)

Pour obtenir de l’aide et des


renseignements, voici d’autres
formules !

[Tetsudatte kudasai]
(Aidez-moi s’il vous plaît.)

[Onegai shimasu] (Je vous


prie de bien vouloir.)

[wo kudasai] (Je voudrais…


s’il vous plaît.)

[wa arimasu ka] (Est-ce que


vous avez… ?)

[dore desu ka]


(Lequel/Laquelle est-ce ?)
Le terme kudasai peut
s’employer de deux manières !
avec un verbe, pour demander
un service à quelqu’un, ou bien
précédé d’un COD. Dans le
premier cas, kudasai sera
précédé de la forme en te (ou
de) du verbe (ex. matte
kudasai, attendez s’il vous
plaît !). Dans le second cas, on
emploiera la particule indiquant
le COD, wo (ex. omizu wo
kudasai ! De l’eau s’il vous
plaît !).
[ga hitsuyô desu]
Ex : [Kuruma ga hitsuyô desu] (J’ai
besoin d’une voiture.)

[Tai]
Ex : [Sushi wo tabetai desu] (J’ai envie
de manger des sushi.)

[No hô ga suki desu] Ex :


[wain no hô ga suki desu] (Je préfère le
vin.)

[temo ii desu ka] Ex :


[haittemo ii desu ka] (Puis-je entrer ?)

[osusume dekimasu ka]


(Que me conseillez-vous ?)
Pas d’accord en genre et nombre

En japonais, les mots ne sont


pas divisés en masculin ou
féminin. Il n’y a donc pas de
genre. En outre, un même mot
est à la fois singulier et pluriel,
autrement dit, il n’y a pas de
nombre. Ainsi, pour parler d’un
chat ou de plusieurs chats, on
dira toujours neko.
Pour finir, les expressions de première
nécessité qui vous seront toujours
d’une grande aide.

[toire wa doko desu ka]


(Où sont les toilettes ?)

[chotto matte
kudasai] (Un instant, s’il vous plaît)

[michi ni mayoimashita.
Michi ni mayotta] (Je suis perdu(e))

[Tasukete] (Au secours !)


Voici un petit lexique de mots à
connaître absolument !

[Ii] (bien, bon)

[Yokunai] (pas bien, pas


bon)

[Kaiten] (magasin ouvert)

[Heiten] (magasin fermé)

[Ôkii] (grand)

[Chiisai] (petit)

[Yasui] (bon marché)

[Takai] (cher)

[Chotto] (un peu)


[Takusan] (beaucoup)

[Kyô] (aujourd’hui)

[Kinô] (hier)

[Ashita] (demain)

[Toire] (toilettes)

[Iriguchi] (entrée)

[Deguchi] (sortie)

[yasumi] (vacances)

[Chûi] (attention)

[Kinshi] (interdit)

Les salutations
La première chose à faire quand vous
entrez dans un magasin ou dans un
restaurant, est de saluer les personnes
présentes. Voici quelques formules pour
saluer du matin au soir.
[Ohayô gozaimasu]
(Bonjour !) (tôt le matin)

[Konnichi wa] (Bonjour)

[Konban wa] (Bonsoir)

[Oyasumi nasai] (Bonne nuit)

[Irasshaimase]
(Bienvenue !) (formules prononcées
dans les restaurants et les magasins)

Vous pouvez poursuivre en entamant


une conversation avec les expressions
suivantes :

[Genki] (Ça va ?)

[Ogenki desu ka] (Comment


allez-vous ? )

[Hai, genki desu] (Je vais bien.)

PAUL ? [PAUL san wa] (Et vous


(Paul) ?)

San et Sama
Pour s’adresser à quelqu’un qu’il
ne connaît pas très bien, un
Japonais emploiera toujours le
nom de son interlocuteur en
ajoutant - san ou - sama (termes
de respects, sama étant
supérieur à san), au lieu d’un
pronom personnel, comme dans
l’exemple ci-dessus. C’est un
équivalent du « vous » français.

Au Japon, pas d’accolade à


l’instar des Américains, et
encore moins la bise à l’instar
des Français. On ne fait pas non
plus de poignée de mains, à
moins qu’un Japonais, habitué
aux étrangers vous y invite. Il est
plutôt d’usage de faire une
courbette.

Plus l’interlocuteur est


prestigieux, plus la courbette
devra être prononcée, jusqu’à
être plié en deux. Mais pas de
rire !

Se quitter

Au quotidien, les Japonais


emploient rarement l’expression
très connue, sayonara, car trop
formelle. Elle est réservée aux
occasions spéciales ! longue
séparation ou départ définitif.
Par conséquent, dire sayonara à
un ami ou à un collègue de
bureau, qu’on reverra le
lendemain, est tout sauf naturel.
Voici les différentes manières de dire au
revoir en japonais !

[Sorosoro] (Il est temps…)

[Mata
omenikakarimashô] (très poli). (Au
plaisir de vous revoir)

[Otsukare sama desu] (entre


collègues, après une journée de travail).
(Merci pour votre travail.)

[Osaki ni shitsurei
shimasu] (formel) (Je m’excuse de
partir.)

[Shiturei shimasu] (Au revoir)


(au téléphone)

[Sorosoro ikimasu] (Je


dois partir.)

[De wa mata] (familier) (À


bientôt !)
[Ja mata ne] (très familier,
entre amis) (À bientôt !)

[Sugu modorimasu] (Je


reviens tout de suite.)

[Mata raishû] (À la semaine


prochaine !)

[Mata ashita] (À demain !)

[Mata kayôbi ni] (À mardi !)

[Mata rainen] (À l’année


prochaine !)

[…ni yoroshiku to
otsutae kudai !] (Passez le bonjour
à… !)

Les remerciement
Quand on reçoit un service, il faut
toujours remercier :

[Arigatô gozaimasu]
(Merci)

[Dômo arigatô
gozaimasu] (Merci beaucoup.)
[Makoto ni
arigatô gozaimashita] (Je vous remercie
infiniment.)

[Kansha itashimasu] (Je


vous suis reconnaissant.)

On vous répondra alors :


[Dôitashimashite] (De
rien.)

[Kochira koso
arigatô] (C’est moi qui vous remercie !)

[Nani mo shiteimasen]
(Ce n’est rien du tout !)

[Okurete sumimasen]
(Excusez-moi d’être en retard.)

Profil bas
Toute erreur est humaine. S’il vous
arrive d’en faire une par maladresse, ou
par méconnaissance des us et
coutumes japonais, il est bon de vous
excuser. Les Japonais apprécieront si
vous y mettez la forme, et vous serez
vite excusé.
[Gomen nasai] (Excusez-moi.)

[Okurete sumimasen] (Je


m’excuse d’être en retard.)

[Owabi môshiagemasu]
(Je vous présente mes excuses.)

[Môshiwake
gozaimasen] (Je suis vraiment désolé.)

Complimenter
Ne soyez pas avare de compliments si
la personne en face de vous a réalisé
quelque chose de formidable, qui vous
fait plaisir.

[Omedetô] (Félicitations)

[Omedetô gozaimasu]
(Je vous félicite !)

[Subete kanpeki deshita]


(Tout était parfait.)

[Totemo oishikatta
desu] (C’était vraiment très bon.)
[Hontô ni tanoshikatta
desu] (Je me suis beaucoup amusé !)

[Omoshiroi] (C’est intéressant !)

[Hontô ni ureshii] (Je suis


très heureux !)

[Kirei] (C’est beau !)

[Goshinsetsu ni shite itadaki, arigatô


gozaimasu] (Je vous remercie
énormément pour tout ce que vous
avez fait.)

Faire des vœux


Il vaut mieux souhaiter tout le meilleur
aux amis que vous vous ferez au Japon.
Voici quelques expressions qui vous
aideront.

[Kanpai] (Santé)

[Ganpatte] (Bon courage.)

[Otanoshii ryokô
narimasu yo ni] (Je vous souhaite un
bon voyage.)
[Otanjôbi
omedetô gozaimasu] (Bon
anniversaire.)

[Oshiawase
oinorishimasu] (Je vous souhaite plein
de bonheur.)

[Meri kurisumasu] (Joyeux


Noël !)

[Banzai] (Hourra !)

[Akemashite
omedetô gozaimasu] (Joyeuse année !)

Résoudre les problème de


communication
À moins d’être totalement bilingue, il se
peut que vous ayez des petits
problèmes de communication, et donc
de compréhension, quand vous parlerez
en japonais. Rassurez-vous ! Ce ne sera
pas forcément de votre faute. Les
Japonais parlent vite, et dans beaucoup
de régions, ils emploient des dialectes,
beaucoup plus qu’en France. Voici
quelques expressions qui vous éviteront
les dialogues de sourd.
[Nihongo wa
hanasemasen] (Je ne parle pas
japonais.)

[Nihongo ga
sukoshi shika hanasemasen] (Je parle
un tout petit peu japonais.)

[Imi ga wakaru
noni, hanasemasen] (Je comprends,
mais je n’arrive pas à parler en
japonais.)

Si vous avez des problèmes de


communication, essayez les phrases
suivantes pour débloquer la situation.

[Nani] (Quoi ?)

[Sumimasen, chotto wakarimasen].


(Excusez-moi, j’ai un peu de mal à
comprendre.)

[Mô ichido
onegaishimasu] (Encore une fois s’il
vous plaît.)

[Môsukoshi
ookina koe de hanasemasu ka] (Pouvez-
vous parler un peu plus fort ?)

[Yukkuri hanashite
kudasai] (Parler lentement s’il vous
plaît.)

[Kaite kudasai] (Écrivez-le


s’il vous plaît.)

[Superu wa nan desu


ka] (Comment ça s’écrit ?)

Ou bien pour approfondir votre


connaissance de la langue, demandez !

[Kore wa nan to
iimasu ka] (Comment dit-on cela en
japonais ?)

[Dôiu imi desu ka]


(Qu’est-ce que… veut dire ?)

[Wakarimasen] (Je ne
comprends pas.)

[Mattaku wakarimasen]
(Je ne comprends rien du tout.)
CHAPITRE 2

Organiser son voyage

Dans ce chapitre
Le Japon et ses îles • Quand
partir ? • Régler les questions
de passeport et de visa • Passer
la douane • La langue japonaise

Autrefois, seuls les exilés, les fous, ou


quelques aventuriers téméraires
partaient dans les pays lointains. Au
XIIIe siècle, le marchand vénitien Marco
Polo, alors prisonnier des Génois, dicta
à son codétenu, Rusticien de Pise, le
récit des merveilles qu’il avait vues en
Orient, et il fut le premier à évoquer le
nom de Cipango, pays merveilleux
rempli d’or.
C’est pour trouver ce pays, que
Christophe Colomb entreprit, par la
suite, une longue traversée, et
découvrit, par hasard, le Nouveau
Monde. Ce pays n’est autre que le
Japon. On sait aujourd’hui qu’il ne
recèle pas d’or, mais il renferme tout de
même beaucoup d’autres richesses qui
vous tendent les bras.
Aujourd’hui, il suffit de onze à douze
heures de vol pour se rendre au Japon.
C’est tout de même long ! Alors, un tel
voyage se prépare consciencieusement.
Quelle est la meilleure saison pour
partir ? Que faut-il emporter ? Faut-il
des vaccins ? Dans quelle région aller ?
Que faire si je ne sais pas manger avec
des baguettes ? Si les douaniers
japonais m’interrogent ? Vous trouverez
dans ce chapitre des réponses, à ces
questions fort pertinentes, à l’exception
de celles des baguettes.

Pourquoi appelle-t-on le Japon, le


« pays du Soleil-Levant » ? Cette
expression serait vieille de plus
de 1500 ans. En effet, à la fin du
VIe siècle, on peut lire dans une
missive adressée par le prince
japonais Shotoku, à son
homologue chinois, un message
écrit en ces termes :
« L’empereur du pays où le soleil
se lève envoie une lettre à
l’empereur du pays où le soleil
se couche ». Imaginez le
courroux de l’empereur chinois
en lisant cette missive !
comment un obscur roitelet
d’une île insignifiante pouvait-il
avoir l’outrecuidance de se
placer au même rang que lui !
Pour bien préparer son [ryokô]
(voyage), il faut prendre en
considération plusieurs paramètres : le
[mokutekichi] (la destination), le
[ryohi] (frais de voyage), le
[taizai kikan] (durée du séjour), le
[kikô] (climat), le [yosan] (budget),
le [shukuhaku] (hébergement) et le
[hoteru ryôkin] (tarif des
hôtels), le [kaitekisa] (confort), les
[sâbisu] (les services) le
[seikatsuhi] (le coût de la vie), la
[chian] (sécurité), mais aussi le
[kawase rêto] (taux de
change). Le site https://www.tourisme-
japon.fr/ vous fournit des informations
précieuses sur tous ces sujets, ou
presque.

Le Japon est un archipel, composé de


quatre îles principales, Hôkkaidô,
Honshû, Shikoku, Kyûshû, et
de plusieurs milliers d’îles plus petites.
Le pays s’étend sur plus de 3 000
kilomètres du nord au sud. Il n’est donc
pas question de visiter, en une seule
fois, tout le pays. Il vous faudra choisir,
si c’est la première fois, entre Tôkyô,
Kyôto, ou pourquoi pas, Okinawa.

Vous pensez que le japonais


n’est parlé qu’au Japon ?
Détrompez-vous. La diaspora
japonaise compte plus de 1
million de [nikkeijin]
(personnes d’origine japonaise),
notamment aux États-Unis, en
Chine, en Australie, au Brésil, au
Royaume Uni, au Canada, en
Thailande, en Allemagne, en
France, etc. Un des anciens
présidents péruviens s’appelait
d’ailleurs Fujimori. Entre 1990 et
2000, l’État japonais a favorisé
le retour de ces nikkeijin pour
pallier le manque de main-
d’œuvre dans certains secteurs
industriels. C’est pourquoi dans
les bâtiments administratifs de
Tokyo, on peut voir des écriteaux
en espagnol et en portugais.

Allez, c’est parti !


En japonais, il n’y a pas vraiment
de conjugaison. Simplement
quelques suffixes que l’on ajoute
au radical du verbe pour obtenir
le présent et le futur, le présent
progressif et le passé. Ainsi le
verbe [iku] (aller, f.n.), donne
[ikimasu] (je vais ou j’irai,
f.p.), et [itta] (je suis allé,
f.n.) ou [ikimashita] (je
suis allé, f.p.).

La bonne saison
Les meilleures périodes pour se rendre
au Japon sont le printemps et
l’automne. Au printemps, il faut s’y
rendre de fin mars à début mai pour
observer la floraison des cerisiers dans
l’ensemble de l’archipel. Les Japonais,
très sensibles à la beauté de la fleur de
cerisier, font d’ailleurs le [hanami]
(aller voir la fleur), et se rassemblent en
famille, ou entre amis, pour fêter le
printemps sous les cerisiers. On boit, on
chante, on se détend. En automne, la
température est agréable. Le Japon se
pare d’une toute autre couleur. Les
Japonais se rendent alors en montagne
pour admirer le [kôyô] (les couleurs
chatoyantes des feuilles d’automne).
Les paysages sont alors
resplendissants. Par contre, ce sont des
périodes où les Japonais prennent des
congés, et les prix des hôtels grimpent.
L’hiver, de janvier à février, peut être
glacial, et il neige beaucoup du côté de
la mer du Japon. De juin à août, la
chaleur est moite, les sites touristiques
sont alors moins fréquentés. À
l’approche de la Golden week (début
mai), d’O-bon (mi-août) et du nouvel
an, les vols intérieurs et internationaux
sont onéreux. Évitez la saison des
[taifû] (typhon), de fin août à fin
septembre, sauf si vous aimez affronter
la pluie, le vent et les tuiles qui vous
tombent sur la tête.

Diversité de régions
En superficie, le Japon fait un peu moins
des deux tiers de la France. Quatre-
vingts pour cent de son territoire est
occupé par des montagnes. Autant dire
que les Japonais n’ont pas beaucoup de
place ! C’est pourquoi, ses habitants
sont concentrés sur le littoral, où la
densité est très forte.

Au nord, à Hokkaidô, le paysage


rappelle celui de l’Europe du Nord avec
ses plaines et son climat continental, à
l’extrême sud, l’archipel des Ryûkyû
rappelle les îles du Pacifique avec ses
eaux limpides et chaudes. Question de
paysage, vous avez donc de quoi faire
au Japon ! Si vous recherchez le
dépaysement, vous ne serez jamais
déçu. Par contre, si vous ne parlez pas
bien japonais, il faudra d’abord compter
sur vous-même pour vous en sortir. Et
comme il est question de compter, vous
allez commencer par les chiffres, cela
peut toujours vous aider, et ensuite,
vous apprendrez à dire les mois.

Compter se dit kazoeru en


japonais.
Ichi (un), ni (deux), san (trois),
yon (quatre), go (cinq), roku
(six), shichi/nana (sept), hachi
(huit), kyû/ku (neuf), jû (dix).
Jûichi (onze), jûni (douze), jûsan
(treize), jûyon (quatorze), etc.
nijû (vingt), nijûichi (vingt et un),
nijûni (vingt-deux), sanjû
(trente).

Le mois se dit gatsu en


japonais. Comme maintenant
vous savez compter, il suffit
d’ajouter les chiffres de un à
douze devant gatsu pour dire,
janvier, février, mars, avril etc. !
ichigatsu (janvier) nigatsu
(février), sangatsu (mars),
shigatsu (avril), gogatsu (mai),
rokugatsu (juin), shichigatsu
(juillet), hachigatsu (août),
kugatsu (septembre), jûgatsu
(octobre), jûichigatsu
(novembre), jûnigatsu
(décembre).
En japonais, pour indiquer une date, on
commence par l’année, puis le mois et
enfin le jour. Par exemple, 2015 8 28
(28 août 2015). On utilise aussi très
souvent le nom des ères impériales,
ainsi, l’année 2015 correspond à l’ère
Heisei 27 (27e année de l’ère Heisei).
2016 sera donc Heisei 28.

Pour se rendre au Japon, il est


nécessaire d’avoir un
[pasupôto] (passeport) en cours de
validité, mais pas forcément un
passeport biométrique. Vous n’avez pas
besoin de faire de vaccin, même si le
climat peut sembler tropical dans
certaines régions comme Okinawa. À
moins que vous ayez prévu de faire un
très long séjour, vous n’avez pas besoin
non plus de visa. Vous pouvez rester
trois mois au Japon, sans aucun
problème.
Avant d’atterrir au Japon, vous devrez
remplir une carte de débarquement
avec votre [sênengappi] (date
de naissance, littéralement : naissance,
année, mois, jour). Les questions sont
en japonais et en anglais. Il est possible
d’emporter jusqu’à trois bouteilles
d’alcool et deux cartouches de
cigarettes (ou 500 grammes de tabac à
rouler). D’autres produits sont soumis à
des restrictions ou des interdictions.
Vous pouvez apporter des
médicaments, si cela ne dépasse pas
un mois de traitement par exemple.
Pour plus de renseignement, consultez
le site de la douane japonaise.

En arrivant à l’aéroport ( [kûkô]),


préparez-vous à passer le premier test
de japonais, en vous acquittant des
formalités douanières ( [nyûkoku
shinsa]).

[Pasupôto to tôjôken wo misete


itadakemasu ka] (Votre passeport et
la carte d’embarquement, s’il vous
plaît.)
[Mibun
shômeishô wo goyôi kudasai]
(Présentez votre pièce d’identité, s’il
vous plaît.)
[Biza wa] (Votre visa ?)
[Doko ni tomarimasu
ka] (Où séjournerez-vous ?)
[Jusho wa] (Votre adresse ?)
[O-namae wa] (Votre
nom ?)
[Shigoto desu ka] (Votre
profession ?)

[Tâminaru] (terminal)

[Tôchaku] (arrivée)

[Noritsugi] (changement)

[Shuppattsu] (départ)

[Zeikan] (douane)

[Nimotsu uketorisho]
(livraison de bagages)

[Tsûro gawa no seki]


(fauteuil côté couloir)

[Madogawa no seki]
(fauteuil côté hublot)

[Gêto] (porte
d’embarquement)
Le zélé douanier japonais, pour tuer son
ennui, pourra poursuivre en vous
posant les questions suivantes, telles
que « quel est le motif de votre
voyage ? ». Répondez sans trembler !
[Kankô desu] (Le
tourisme !)
Et de poursuivre la conversation.
[Dono bin de
kimashita ka] (Par quel vol êtes-
vous venu ?)
[AIR France
no 200 bin desu] (Le vol Air France
200.)
[Asoko de
zêkin wo haratte kudasai] (Veuillez
vous acquitter des taxes douanières
là-bas.)
[Minomawari no
mono desu] (Ce sont mes affaires
personnelles.)
[Shinkoku suru
mono wa nai desu ka] (Avez-vous
quelque chose à déclarer ?)
[lie arimasen] (Non,
rien.)
Notre zélé douanier peut faire preuve
d’encore plus de zèle en disant :
[Sûtsukêsu
wo akete kudasai] (Ouvrez votre
valise, s’il vous plaît)
[Kaban wo
chotto akete kudasai] (Ouvrez votre
sac, s’il vous plaît.)
Mais rassurez-vous ! En général, les
douaniers japonais sont très courtois. Et
il est rare que l’on vous fasse un
interrogatoire aussi serré, sauf si vous
tremblez de la tête aux pieds en les
voyants.
Le japonais enseigné aux
étrangers est le japonais
standard, celui que les écoliers
apprennent dans les écoles. Mais
à côté de cette langue bien
officielle, il existe de nombreux
dialectes, le plus connu étant le
kansai ben (Kyôto Osaka). Ces
dialectes, loin de disparaître,
sont encore largement utilisés.
CHAPITRE 3

Payer

Dans ce chapitre
Trouver un distributeur de billet
et retirer de l’argent • Aller
dans une banque • Changer des
devises • Les modes de
paiement • Demander combien
on doit payer • Marchander

Nous allons aborder dans ce chapitre


un sujet qui fâche, si vous en avez peu,
ou qui peut vous rendre heureux, si
vous en avez beaucoup. Quoi qu’il en
soit, dans la plupart des circonstances,
c’est le nerf de la guerre : l’argent. Pour
vous rendre au Japon, il vous en faudra
beaucoup. Ensuite sur place, il en
faudra encore pour payer les repas,
l’hôtel ou les excursions. Mais que cela
ne vous rende pas nerveux ! Si vous
avez décidé de vous rendre au Japon,
vous avez probablement mis de l’argent
de côté.
Vous verrez dans ce chapitre comment
reconnaître des yens, changer de
l’argent, payer en liquide, avec une
carte, retirer de l’argent, parler avec
une machine à billets automatique,
demander l’addition. Vous saurez aussi
comment vous rendre dans une banque
pour régler vos comptes si vous avez
un souci. Et vous saurez aussi quelle est
l’attitude à adopter en matière de
pourboire.

Jouons à cash cash !


Et commençons sans plus tarder, car
[toki wa kane nari] (le temps,
c’est de l’argent). En décembre 2014, le
Japon a été relégué au rang de
troisième puissance économique
mondiale, détrôné de la deuxième
place, par la Chine. La fierté des
Japonais en a pris un coup, mais ils n’en
continuent pas moins à consommer,
l’argent devant circuler.

Leur rapport à l’argent est bien moins


complexe que celui des Français. Ils se
promènent souvent avec une grande
quantité de billets dans leur sac ; et
quand ils rendent visite à un ami
malade, ou participent à une cérémonie
de mariage, ils lui remettent une
enveloppe contenant des billets, car si
l’argent ne fait pas le bonheur, ils
savent qu’il y contribue. D’ailleurs, dans
la plupart des commerces, restaurant,
boutiques, vous verrez un
[maneki neko], qui la patte levée, vous
invite à venir dépenser vos yens, pour
le plus grand bonheur du commerçant.
Préparez-vous donc à [shiharau]
(payer), en utilisant des [kôka]
(pièces), des [shihei] (billets). Libre
à vous de payer en [genkin]
(liquide) ou bien par
[kurejitto kâdo] (carte de crédit).

Vous n’êtes pas obligé d’emporter de


grosses liasses de billets dans votre
poche ou dans votre sac, comme les
Japonais, mais pour profiter de votre
séjour, mieux vaut, quand même, en
avoir un peu sur vous. Voici quelques
expressions utiles en rapport avec
l’argent !
[Okane ga arimasu
ka] (Vous avez de l’argent ?)
[Okane ga arimasen]
(Je n’ai pas d’argent.)
[Sen.en wo
kashite kuremasen ka] (Pourriez-
vous me prêter 1 000 yens ?)
[hyakuen kôka ga
arimasu ka] (Avez-vous des pièces
de 100 yens ?)

Le verbe [aru] est employé


pour parler des objets inanimés.
Voici ses différentes formes !
arimasu (il y a, il y aura),
arimasen (il n’y a pas, il n’y aura
pas), arimasen deshita (il n’y
avait pas). À la forme neutre,
cela donne aru, nai, nakatta.
Pour les êtres animés (humain et
animal), on emploiera le verbe
iru. Imasu (il y a, il y aura),
imasen (il n’y a pas, il n’y aura
pas), imasen deshita (il n’y avait
pas). À la forme neutre, iru, inai,
inakatta. Donc, pour dire, je suis
à station Shibuya, vous direz !
watashi wa Shibuya eki ni
imasu (Je suis à la station
Shibuya).
Au cours de votre séjour, vous aurez
besoin à un moment ou un autre de
[okane wo hikidasu] (retirer
de l’argent) dans un distributeur
automatique. Tous les distributeurs ne
prennent pas les cartes visa étrangères.
Ceux de la poste japonaise acceptent
en général les principales cartes
occidentales. Le plafond de retrait est
limité à 200000 yens (environ 1500 €)
par jour, ce qui devrait être largement
suffisant pour vos dépenses
personnelles. Par contre, les postes sont
fermées après 13 heures ainsi que le
dimanche. Vous pourrez aussi utiliser
vos cartes dans les Citibank, ou encore
des Seven bank (dans les supérettes 7-
Eleven, ouvertes 24h/24). Même si un
logo Visa est affiché sur un distributeur,
cela ne veut pas dire forcément qu’il
accepte votre carte. En dehors des
grandes villes, les distributeurs sont
beaucoup plus rares, en particulier dans
la région de Shikoku. N’oubliez pas que
les banques prennent une commission
sur chaque retrait. Renseignez-vous
auprès de votre banque avant de partir,
et vérifiez la limite de retrait pour ne
pas avoir de mauvaise surprise une fois
sur place.

Si vous cherchez un distributeur,


prononcez cette phrase :

[Hoteru no
chikaku ni eitiemmu wa arimasu ka]
(Est-ce qu’il y a un distributeur près de
l’hôtel ?)

Pour demander s’il y a quelque


chose près de l’endroit où vous
êtes, utilisez toujours ce
schéma ! Lieu + no chikaku
ni… arimasu ka ? Ex.
resutoran no chikaku ni eki
wa arimasu ka ? Est-ce qu’il y
a une gare près du restaurant ?
Les distributeurs japonais sont de
grosses machines installées à l’intérieur
de locaux fermés. Ne soyez pas
impressionné si elles se mettent à
débiter soudainement des paroles
incompréhensibles ! Au Japon, la
plupart des machines parlent, mais il
n’est pas question toutefois de leur
raconter votre vie. Certaines ont une
touche « English » réservée aux
étrangers. La plupart, non. Une fois aux
commandes de la machine, il faudra
écouter attentivement les instructions
ou bien lire ce qui est affiché sur
l’écran.

Le distributeur vous accueille par un


[irasshaimase]
(bienvenue) chaleureux, puis il poursuit
en disant [Kâdo wo
o-irekudasai] (veuillez introduire votre
carte). Ensuite, il vous demande
[go-kibô no torihiki wo
erande kudasai] (sélectionnez la
transaction que vous souhaitez
effectuer). Puis il ajoutera
[go-kibô no kingaku
wo oshiete kudasai] (indiquez le
montant souhaité). Quand le montant
est indiqué, la machine se met en
marche. Vous entendez une sorte de
bruit de ventilateur. C’est le moment le
plus angoissant car vous vous
demandez alors ce qu’elle a bien pu
comprendre. Elle ajoute pour vous
rassurer
[shibaraku kono mama de o-machi
kudasai] (Veuillez patienter un instant
s’il vous plaît).

Et voici d’autres paroles douces que la


machine peut prononcer (vous
remarquerez que c’est toujours une
voix féminine qui vous accueille, c’est
pourquoi je dis « douce »).
[Tadaima
tetsudzuki wo shiteorimasu] (Nous
sommes en train de procéder à la
transaction.)
[Anshô bangô
wo iretekudasai] (Veuillez saisir
votre code confidentiel.)
[Arigatô
gozaimashita] (Merci d’être venu.)
Sinon, à l’aide de cet ouvrage, essayez
de reconnaître les touches qui
apparaissent sur l’écran et, en cas
d’erreur ou bien d’annulation, appuyez
sur le bon bouton.

[Tsûchô] (carnet de compte)


(Au Japon, l’usage de carnet est
encore très répandu).

[Teisei] (correction)

[Torikeshi] (annulation)

[Kakunin] (vérification)

[Meisaihyô] (relevé
bancaire)
Il peut arriver que la machine ne vous
rende pas votre carte. Il faudra alors
dire à un employé :

[ATM ni
nomikomareta] (La machine a avalé ma
carte !)
Gardez bien tous les relevés et
justificatifs. En cas de problème, vous
pourrez régler cela auprès de votre
banque de retour en France.

À la banque
La première idée qui vous vient à
l’esprit en vous rendant au Japon, n’est
sûrement pas d’aller dans une
[ginkô] (banque). Mais si les
distributeurs vous rebutent, ou que
l’idée de converser avec une machine
ne vous enchante guère, vous pouvez
toujours aller dans une banque pour
retirer de l’argent. Néanmoins, les frais
seront plus élevés.

Il faudra demander autour de vous s’il y


a une banque dans les parages.
[Chikakuni ginkô
wa arimasu ka] (Est-ce qu’il y a une
banque près d’ici.)
[Ginkô ga
aku jikan wa nanji kara desu ka] (La
banque est ouverte à partir de
quelle heure ?)
[Nanji made desuka]
(Jusqu’à quelle heure ?)
[Ginkô
madoguchi wa doyôbini
uketemasuka] (Est-ce que les
guichets sont ouverts le samedi ?)
Les banques japonaises sont ouvertes
en général de 9 h à 15 h du lundi au
vendredi, et fermées les jours fériés.
Les banques étrangères telles que
Citibank ou HSBC sont implantées dans
l’archipel, mais les Japonais leur
préfèrent les banques japonaises,
Tokyo-Mitsubishi, Mizuho ou JCB. Pour
ouvrir un compte dans ces banques, il
faut avoir une carte de résident
étranger. Il est plus facile d’ouvrir un
compte dans les banques postales. Il
suffit de fournir un passeport et une
adresse postale. Ne vous attendez pas
à trouver du personnel sachant parler
anglais et encore moins français. Ne
soyez pas étonné si vous êtes accueilli
par un gentil robot, car les grandes
banques japonaises ont décidé depuis
le début de l’année de doter leurs
agences de robots humanoïdes
fabriqués par une société française.

Une fois à la banque, rendez-vous à un


[madoguchi] (guichet).

[Watashi no kôza kara o-kane wo


hikidashitai no desu ga] (Je souhaite
retirer de l’argent de mon compte.)
[Go manen
hodo sôkin wo matte imasu]
(J’attends un transfert d’argent de
50 000 yens.)
[Furikomi wo
shitai no desu ga] (Je souhaite faire
un virement.)
[Tesûryô wa ikura
desu ka] (Quelles sont les charges ?)
Autant vous prévenir… Il se peut que
votre démarche n’aboutisse pas, même
si vous êtes reçu à un guichet. Pour ne
pas perdre la face, l’employé japonais
répondra à vos questions, mais peu
habitué à faire ce genre de transaction
avec des cartes étrangères, il arrive
qu’il finisse par vous dire en regardant
votre carte, [taihen
moshiwake gozaimen] (nous sommes
vraiment désolés), et de vous préciser
qu’il ne peut pas faire la transaction.

Donner le change
Certaines personnes rechignent à
utiliser les cartes de crédit, à cause des
escroqueries possibles, via internet.
Elles préfèrent alors emporter des euros
pour les changer sur place, dans le
pays de destination.

Il est préférable de changer l’argent


avant le départ car au Japon, il est
difficile de trouver des [ryôgaejo]
(bureaux de change). Le taux est à peu
près le même dans les deux pays. À
Tokyo, les grandes banques ou les
agences travelex proposent ce service.
En dehors de la capitale, on peut
changer l’argent dans les aéroports,
mais les [tesûryô] commissions
sont élevées. Vérifiez bien aussi le
[kawase rêto] (taux de
change).
[Ryôgaejo
show o sagashite iru no desu ga] (Je
cherche un bureau de change.)
200
[nihyaku yûro wo en ni ryôgae shitai
no desuga] (Je souhaite changer 200
euros en yens.)

En japonais, on ne dit pas yen


mais en pour parler de la devise
nationale, et l’euro est prononcé
yûro.
100 [nihyaku
yûro de wa nan.en ni narimasu ka]
(100 euros, ça fait combien en
yens ?)

[ryôgae rêto to wa, ichi yûro,


nihon en ikura de kaeru desu ka]
(Concernant le taux de change, pour
un euro, combien j’obtiens de
yens ?)
[kawase rêto wa
ikura desu ka] (Le taux de change
est à combien ?)
[Gosen en
satsu ni ryôgae shitai no desu ga]
(Je souhaite changer en billets de
5000 yens.)
[Tesûryô ga
kakarimasu ka] (Prenez-vous une
commission ?)

S’il faut retenir quelques chiffres


en japonais pour payer, ce sont
les suivants ! hyaku (100),
gohyaku (500), sen (1000),
man (10000).
En effet, il existe des pièces de
10, 50 et 100 et 500 yens. Quant
aux billets, il existe des billets de
1000, 2 000, 5 000 et 10 000
yens. Notez qu’en japonais, il y a
un mot spécifique pour le chiffre
10000.

Savoir compter de cent jusqu’à


un million
Vous connaissez les chiffres jusqu’à 99.
Maintenant comptons à partir de hyaku
(100), hyaku ichi (101), hyaku ni (102),
hyaku san (103) etc. On passe ensuite à
ni hayku (200), san byaku (300), yon
hyaku (400), gohyaku (500), roppyaku
(600), nana hyaku (700), happyaku
(800), kyûhyaku (900), sen (1000). Vous
constatez qu’il y a des variations de son
en fonction du chiffre qui précède
hyaku. À partir de sen (1000), on
continue, sen ichi (1001), sen ni (1002)
etc., jusqu’à 1999. Ensuite, on passe à
ni sen (2 000), sanzen (3000), yonsen
(4000), gosen (5 000), roku sen (6 000),
nana sen (7 000), hassen (8000),
kyûsen (9000), ichi man (10000). À
partir de là, on peut continuer en
ajoutant les chiffres un, deux, trois, etc.
après man. Ainsi, pour 12 300, on dira
ichi man ni sen san byaku. On ne
s’arrête pas là : niman (20000), san
man (30000) etc. jusqu’à jûman
(100000). Ensuite, nijûman (200000),
sanjûman (300000), yonjû man
(400000), gojûman (500000), rokujû
man (600000), nanajûman (700000),
hachijû man (800000), kyûjûman
(900000) hyakuman (1 000 000).

Les cartes de crédit


Au Japon, il est plus fréquent de payer
en [genkin] (en liquide), plutôt que
par carte. Néanmoins, dans les grandes
villes, les restaurants, les hôtels, les
boutiques acceptent les
[kurejitto kâdo] (carte de crédit), sans
problème. Par contre, il vous faudra
apposer votre signature sur les reçus,
comme aux États-Unis. Par habitude,
les Français n’aiment pas se promener
avec une grosse somme d’argent
liquide sur eux. Au Japon, ça ne pose
aucun souci, car il y a très peu de vol et
on ne vous agressera pas pour vous
prendre votre portefeuille ou votre sac.

Au moment de payer, dans un


restaurant ou dans un hôtel, on vous
posera la question suivante :
[O-
shiharai wa dono yô ni nasaimasu
ka] (Comment comptez-vous
régler ?)
[Genkin
ka kâdo dochira ni nasaimasu ka]
(Souhaitez-vous régler en espèce ou
bien par carte ?)
Vous répondrez alors :
[kôka de haraimasu]
(Je règle en pièces.)
[shiharai wa genkin
desu] (Je paie en espèce)
[kurejitto
kâdo de haraemasuka] (Puis-je
payer par carte de crédit ?)
[kâdo de haraimasu]
(Je paie par carte.)
Dans le cas où on accepte le règlement
par carte, vous donnerez votre carte et
on vous demandera :
[Anshô bangô
wo nyûryoku shitekudasai] (Veuillez
saisir votre code.)
[Pasupôto wo
misete kudasai] (Veuillez nous
montrer votre passeport s’il vous
plaît.)
[Sain wo
onegaishimasu] (Veuillez signer s’il
vous plaît)
Mais avant de régler, il vaut mieux
savoir combien vous devez payer. Alors
demandez l’addition :
[Ikura desu ka] (Je vous
dois combien ?)
[Okanjô
onegaishimasu] (L’addition s’il vous
plaît.)
[Okaikei
onegaishimasu] (L’addition s’il vous
plaît.)
Les Japonais sont les champions du
service.
Il est rare qu’il fasse des erreurs dans
les comptes. Mais comme toute erreur
est humaine, cela peut toujours se
produire. Vous devez toujours vérifier.
[Okanjô ni
machigai ga aru mitai desu] (Il
semble qu’il y ait une erreur dans
l’addition.)
[Kore wa nan desu
ka] (Qu’est-ce que c’est, ça ?)
[Otsuri watashi
wasuremashita] (Vous avez oublié
de rendre la monnaie.)
[Ryôshûsho
onegaishimasu] (Un reçu s’il vous
plaît)
[Otsuri ga arimasu
ka] (Avez-vous de la monnaie ?)
[Ichiman en
shihei de, otsuri arimasu ka] (Avez-
vous de la monnaie sur 10 000
yens ?)
[Doko de
shiharaimasu ka] (Où dois-je
payer ?)

Au Japon, dans les restaurants,


vous pouvez demander
l’addition, mais le plus souvent,
vous irez directement à la caisse
pour régler. Les Japonais
n’aiment pas attendre.
En général, les Japonais ne
laissent pas de pourboire, le
service étant compris dans le
prix. Mais si vous souhaitez
quand même donner un
pourboire, vous direz :
[Otsuri wa
totteoite kudasai] (Gardez la
monnaie)

Chiner au Japon
Des brocantes sont souvent organisées
autour des temples et des sanctuaires.
Comme dans toutes brocantes, on
trouve de tout, des kimonos aux
babioles. Si vous avez le sens du
[nebiki kôshô] (marchandage),
ces brocantes sont faites pour vous.
[Sukoshi takai desu ne]
(C’est un peu cher.)
[Nebiki shitekudasai]
(Veuillez me faire un prix s’il vous
plaît.)
[Nebiki shite
kudasaimasen ka] (Pourriez-vous
me faire un prix s’il vous plaît ?)
[Mitsu de
ichiman en de dô desu ka] (Les trois
à dix mille yens, qu’est-ce que vous
en dites ?)
[hassen en ni shite
kudasai] (Faites-le moi à huit mille
yens.)
[Sukoshi nara,
yasuku dekimasu] (Je peux baisser
un peu.)
[Mô
sukoshi nebiki shite itadakemasen
ka] (Vous pourriez baisser un peu
plus s’il vous plaît ?)
[Sore wa ijô
yasuku dekimasen ka] (Vous ne
pouvez pas faire moins cher que
ça ?)
SUR PLACE
CHAPITRE 4

Se déplacer

Dans ce chapitre
S’orienter • Demander son
chemin • Prendre l’avion et
arriver à l’aéroport • Voyager
en train • Prendre les
transports en commun • Louer
un véhicule

Quand on part en voyage, a fortiori à


l’étranger, ce n’est pas pour rester
enfermé dans une chambre d’hôtel.
Vous êtes curieux ? Vous avez envie de
découvrir des choses ? Alors, vous
aurez envie de bouger, d’aller dans des
musées, de voir des temples, des sites
insolites, de rencontrer des gens. Pour
vous déplacer au Japon, vous aurez
forcément besoin, un jour ou l’autre, de
demander votre chemin, pour trouver
une station de métro, une gare ou une
sortie. En particulier à Tôkyô,
mégalopole s’il en est, vous pourrez
vous perdre, et dans la gare de
Shinjuku, une des plus grandes, vous
aurez peut-être du mal à trouver la
sortie du premier coup. Vous serez
confronté à des situations diverses dans
la jungle urbaine. Nous allons vous
donner quelques expressions toutes
faites pour les surmonter.

Grâce à ce chapitre vous saurez


comment demander votre chemin, aller
dans une gare pour réserver un billet de
train, vous serez comme un poisson
dans l’eau à l’aéroport de Narita ou de
Haneda, vous pourrez prendre le métro
sans angoisse, et vous pourrez louer
une voiture. Vous connaîtrez aussi le
vocabulaire relatif à la ville, au
transport ainsi que les numéros
ordinaux.

Lost in translation
Souvenez-vous du film de Sofia
Coppola, dans lequel le héros, un acteur
américain, débarque au Japon pour
tourner dans une publicité ! Si vous ne
l’avez pas vu, regardez-le avant de
partir au Japon. Ce film vous donne un
aperçu de ce qu’il peut vous arriver en
mettant le pied au Japon. Vous pouvez
être totalement désorienté, car vous
n’avez plus les repères culturels qui
étaient les vôtres. Et le
[jisaboke] (jet lag), ne fera que
renforcer ce sentiment. Cependant, il
ne faut pas vous arrêter à cette
première impression. Si vous êtes
perdu, n’hésitez pas à demander aux
Japonais. Ils sont toujours très
serviables, et ils surmonteront leur
timidité naturelle pour vous aider.
Aidez-vous des phrases suivantes.

[Sumisen, chotto o ukagai shimasu


ga] (Excusez-moi, puis-je vous
demander une information ?)
[Kankô annaijo
wo sagashiteimasu] (Je cherche
l’office du tourisme.)

[Chikaku ni oishii restoran wa


arimasu ka] (Est-ce qu’il y a un bon
restaurant près d’ici ?)
[Ginkakuji wa
kono hôkô desu ka] (Est-ce que le
temple d’argent se trouve dans
cette direction ?)
[Toire wa dochira
desu ka] (Où se trouvent les
toilettes ?)
[Koin rokkâ ga
arimasu ka] (Est-ce qu’il y a une
consigne ?)
[Moyori byôin wa
dochira desu ka] (Où se trouve
l’hôpital le plus proche ?)
[Moryori kôban
wa dochira desu ka] (Où se trouve le
poste de police le plus proche ?)
? [moyori eki wa
nan eki desu ka] (Quelle est la gare
la plus proche ?)
[Takushî
noriba wa doko desu ka] (Où se
trouve la station de taxi ?)
[Koko wa doko desu
ka] (Où sommes-nous ?)
[Koko kara, tôi
desu ka] (Est-ce que c’est loin
d’ici ?)
[Aruite ikeru
kyori desu ka] (Peut-on y aller à
pied ?)

Desu et – Masu
Le verbe [dearu] (ne pas
confondre avec le verbe aru) est
un équivalent de notre verbe
« être ». Ses différentes formes
sont, desu (c’est ou je suis, f.p),
de wa arimasen (ce n’est pas
ou je ne suis pas, f.p), deshita
(c’était, f.p), de wa arimasen
deshita (Ce n’était pas, f.p). Il
sert aussi à donner un degré de
politesse minimal. Ainsi,
l’adjectif verbal, oishii (c’est
bon, f.n), peut se suffire à lui-
même pour faire une phrase.
Mais en ajoutant desu, à la fin
de la phrase, on fait preuve de
politesse envers son
interlocuteur, même si le sens
reste inchangé. De même pour
les verbes, la forme neutre (celle
du dictionnaire), se suffit à elle-
même pour faire une phrase.
Mais tout au long de cet
ouvrage, nous emploierons la
forme en – masu (prononcer
« mass ») pour indiquer la
politesse. Ex. Taberu (je mange),
tabemasu (je mange).
Voici quelques points de repère en ville.

Paysages urbains

[hodô] (Trottoir)

[hodôkyô] (Passerelle pour


piétons)

[ôdôri] (Avenue)

[machi] (Quartier)

[michi] (Rue)

[hankagai] (Centre-ville)

[shitamachi] (quartier
populaire)

[kôsaten] (Carrefour)

[kenchiku] (Immeuble)

[chôzô] (Statue)
[kôen] (Jardin)

[hashi] (Pont)

[ôdan hodô] (Passage


piéton)

[shiro] (Château)

[hiroba] (Place)

[kawa] (Fleuve)

[shingô] (Feux)
On pourra vous répondre :
[Mukai gawa desu]
(C’est de l’autre côté.)
[Massugu ikeba
ii desu] (Allez tout droit.)
[Michi nari ni
susunde kudasai] (Suivez la route.)
[Kono hôkô desu ka]
(Est-ce que c’est par là ?)

[Kore wa kono saki 50 mêtoru hodo


no tokoro ni arimasu] (Ça se trouve
à environ 50 mètres d’ici.)
[wa chotto saki desu]
(C’est un peu plus loin.)
[Asoko desu] (C’est là-
bas.)
[Kono michi no
oku ni tera ga aru] (Au fond de ce
chemin, il y a un temple.)

[Nibanme no michi wo migi ni


magatte kudasai] (Tournez à droite,
dans la deuxième rue.)

Respecter l’ordre
Pour indiquer un ordre d’arrivée
ou hiérarchique, on emploie les
numéros ordinaux. En japonais,
c’est très facile. Il suffit de faire
précéder [banme] des
chiffres que vous connaissez
déjà. Ichi banme (1er), ni banme
(2e),san banme (3e), yon
banme (4e), go banme (5e), roku
banme (6e), shichi banme (7e),
hachi banme (8e), kyû banme
(9e), jû banme (10e), jûichi
banme (11e).

Situer dans l’espace


Pour se situer ou pour situer une
chose dans l’espace, on utilise
les prépositions de lieu : no mae
ni (devant), no mukô ni (de
l’autre côté), no ushiro ni
(derrière), no tonari ni (à côté
de), no chikaku ni (près de), no
shita ni (sous), no ue ni (au
dessus), no naka ni (dans), no
soto ni (dehors). Exemple :
ginkô no ushiro ni tera ga
arimasu (il y a un temple
derrière la banque).
Dans un pays étranger, il arrive
fréquemment que l’on se perde. Dans
ce cas, vous direz !
[Michi ni mayotte
shimaimashita.] (Je me suis perdu.)
[Kono
chizu da to ima dono mawari ni
imasu ka ?] (Pouvez-vous m’indiquer
sur ce plan où je suis ?)
Quel que soit le [kôtsû kikan]
(moyen de transport) que vous
utiliserez, il vous faudra prendre des
renseignements sur les heures de
départ, d’arrivée, l’endroit où se trouve
la gare, le bus, ou l’aéroport, et le
meilleur moyen pour se rendre à une
destination :
?
[Shibuya ni iku ni wa, dô ikeba ii
desu ka ?] (Comment faire pour aller
à Shibuya ?)
[Donoyôni
ikeba ii desu ka ?] (Comment dois-je
y aller ?)
[Nan de iku
no ga ichiban hayai desu ka ?]
(Qu’est-ce qui est le plus rapide
pour y aller ?)
? [nangôsen
ni noreba ii desu ka.] (Quelle ligne
dois-je prendre ?)
[Chokusetsu ikemasu
ka] (Est-ce que c’est direct ?)
[Doko de oritara
ii desu ka] (Où dois-je descendre ?)
En général, on veut toujours savoir
combien de temps peut prendre un
trajet. Et en fonction du temps de trajet
et du prix, on prend le moyen de
transport le plus adéquat.
[Densha de
nanjikan kakarimasu] (Combien de
temps faut-il en train ?)
[Basu de dore
kurai desu ka] (Combien de temps
faut-il en bus ?)
[Koko kara chikai
desu ka] (Est-ce que c’est près
d’ici ?)

[Tokyô kara Yokohama made no


kyori wa nan kiro arimasu ka]
(Combien y a-t-il de kilomètre entre
Tôkyô et Yokohama ?)

Çà et là
Les principaux adverbes de lieux
sont koko (ici), soko (là) et
asoko (là-bas) et doko
(interrogatif, où ?). Il existe des
équivalents polis, kochira,
sochira, achira et dochira
(où). Exemple ! kochira e dôzo.
Par ici, s’il vous plaît.
De… jusqu’à
Les particules kara (de, depuis)
et made (à, jusqu’à) sont
employées pour indiquer un
complément circonstanciel de
lieu, ex. tokyô kara Kyôto
made (de Tokyô à Kyôto), ou
bien un complément
circonstanciel de temps, ex.
getsuyûbi kara mokuyôbi
made (de lundi à jeudi).

Au Japon, les grandes villes


comme Tokyo ou Osaka sont
divisées en arrondissement
[ku]. Ces ku sont divisés en
[chô] ou [machi] (quartier). Puis
on trouve les sections de
quartier (chôme), et enfin les
blocs de bâtiments regroupant
des numéros de bâtiments
[gô]. C’est un système
relativement complexe.
N’espérez pas trouver un
numéro de bâtiment comme
vous le feriez dans n’importe
quelle ville française avec le
nom de la rue et le numéro du
bâtiment.
Il vous faudra un plan.
Aujourd’hui avec le système
GPS, il est beaucoup plus facile
qu’avant de se repérer.
Une fois que vous aurez choisi un mode
de transport, vous vous intéresserez de
plus près aux [jikan] (horaires)
(consultez le chapitre 9 pour les
heures).
[Nanji ni hassha
shimasu ka] (Le train part à quelle
heure ?)
[Nanji ni tsukimasu
ka] (Il arrive à quelle heure)
[Saishû bin] (Dernier vol)
[Saishû ressha] (Dernier
train)
[Tsugi no basu wa
nanji desu ka] (Le prochain bus est à
quelle heure ?)
[3
gôsen wa doko de norikaereba
iidesu ka] (Où dois-je changer pour
prendre la ligne trois ?)
[Jikokuhyô] (Les horaires.)
[Nanjikan goto ni] (À
quelle fréquence ?)
Il ne vous reste plus qu’à acheter les
[kippu] (billets)
[Kippu uriba wa
doko desu ka] (Où peut-on acheter
les billets ?)
[Ryôkin wa ikura
desu ka] (Ça coûte combien ?)

[Gakusei/dantai, waribiki wa
arimasu ka] (Est-ce qu’il y a des
réductions étudiantes/de groupe)
[Katamichi/
ôfuku kippu onegaishimasu] (Un
billet simple/ aller-retour s’il vous
plaît.)
[Kyôto made
Otona 2 mai kudasai] (Pour Kyôto
s’il vous plaît, deux adultes.)
[Yoyaku wa hitsuyô
desu ka] (Dois-je faire une
réservation ?)

[Henkô shitai no desu ga, torikeshi,


konfâmu] (Je souhaite faire un
changement/une annulation/une
confirmation.)
[kyôto yuki
shinkansen no] (Le shinkansen qui
va à Kyôto…)

[sumimasen, kono seki wa aitemasu


ka] (Excusez-moi, est-ce que ce
siège est libre ?)
[Tsuitara,
oshirase itadakemasu ka] (Lorsque
nous serons arrivés, pourriez-vous
m’en informer ?)
[Koko wa doko desu
ka] (Où sommes-nous ?)
On peut bien sûr se rendre en bateau
dans l’archipel, en partant de Marseille,
mais c’est long, plus d’un mois, et
coûteux. Vous n’avez pas forcément le
temps.

Le prix des billets d’avion à destination


du Japon a baissé depuis quelques
années. L’archipel ayant connu une
baisse de la fréquentation touristique,
on y fait des efforts pour séduire de
nouveaux visiteurs. Deux compagnies
japonaises, JAL et ANA, assurent des
vols réguliers. Les vols intérieurs sont
aussi très développés. Selon la
destination, il est préférable de prendre
le [hikôki] (avion), par exemple,
pour aller de Tokyô à Hokkaidô, Shikoku
ou encore Okinawa. Les aéroports les
plus connus sont ceux de [Narita] (à
plus d’une heure de train du centre de
Tokyo), [Haneda] (dans Tôkyô) et
[Kansai kûkô] (en pleine mer, au
large d’Osaka).

Embarquement immédiat

[Kyanseru] (annulation)

[Noritsugi bin]
(correspondance)

[Denshi kippu] (billet


électronique)

[Kâto] (chariot)

[Tôjô suru] (embarquer)

[Nimotsu] (bagages)

[Ukedzuke] (comptoir)

[Tôchaku] (arrivée)
[Pasupôto] (passeport)

[Okureta] (retardé)

[Tôjôshitsu] (salle
d’embarquement)

[Shuppatsu] (départ)

[Tôjôken] (billet
d’embarquement)

[Tâminaru] (terminal)

[Furaito] (vol)

[Gêto] (porte)
À l’aéroport, les phases suivantes
pourraient vous être utiles :
JAL [JAL no
kauntâ wa doko desu ka] (Où est le
comptoir JAL ?)
[Kore wa
tenimotsu ni shitai no desu ga] (Je
voudrais garder ces bagages en
cabine.)
[Tôjô wa
nanji ni, dono gêto desu ka] (Où se
fait l’embarquement et à quelle
heure ?)
Votre avion est arrivé sans encombre
après onze ou douze heures de vol, et
vous avez hâte de respirer l’air du
dehors. Pas si vite ! Il faut passer le
contrôle de l’immigration. Préparez-
vous à un interrogatoire léger.
[Ryokô no
mokuteki wa nan desu ka] (Quel est
le but de votre voyage.)
[Kankô desu] (Le
tourisme.)
[Shôyô desu]
(Professionnel.)
Ensuite, il vous faudra récupérer vos
bagages. En général, au Japon, la
livraison est faite avec diligence, mais,
il peut toujours arriver que vous ne les
retrouviez pas au [nimotsu
uketori] (livraison des bagages).
[Sûtsukêsu
miataranai] (Je ne trouve pas ma
valise.)
[Nimotsu wo
mitsukarimasen] (Je ne trouve pas
mes bagages)
[Nimotsu ga kimasen]
(Mes bagages n’arrivent pas.)
Et si vous avez oublié quelque chose
dans l’avion, il faudra le signaler au
comptoir de la compagnie aérienne :
[Kinai ni
wasureta mono ga arimasu] (J’ai
oublié quelque chose dans l’avion.)
Enfin, vous êtes sorti au niveau des
arrivées. Vous souhaitez peut-être
prendre le bus, le taxi ou vous
renseigner auprès de l’office du
tourisme, ou tout simplement changer
de l’argent :
[Takushî
noriba wa doko desu ka] (Où se
trouve la borne de taxi ?)
[Kankô annaijo wa]
(L’office de tourisme ?)
[Ryôgae shitai no
desu ga] (Je souhaite changer de
l’argent.)
[Ano deguchi
wo deru to sugu desu] (C’est juste
après cette sortie.)
Au Japon, vous aurez maintes fois
l’occasion de voyager en train. Avant de
partir, pensez à acheter un Japan
railpass, vendu uniquement à
l’étranger. Si vous faites plusieurs
trajets d’une ville à une autre, il sera
vite amorti. Ce pass, d’une, deux ou
trois semaines, en fonction de la durée
de votre séjour, est valable uniquement
sur le réseau de transport (train ou bus)
de la compagnie JR, de loin le plus
important. Les détenteurs de ce pass
peuvent emprunter les
[shinkansen] (train à grande vitesse), à
l’exception du Nozomi et du Mizuho, les
plus rapides. Le confort y est
exceptionnel, et, à moins d’un
tremblement de terre important, il n’y a
aucun risque de retard.

Vous devrez vous rendre dans une


[eki] (gare) pour faire valider votre pass
auprès d’un [midori
madoguchi] (guichet vert). Ensuite, à
chaque déplacement, allez dans un
[kippu uriba] (guichet de
réservation), et demandez un
[tsûro gawa no seki] (siège côté couloir)
ou [madogawa no seki] (siège
côté fenêtre).

Le guichetier demandera des


précisions :
[Ippanshitsu
desu ka ? Tokushitsu desu ka] (Place
normale ou spéciale ?)
Et comme vous n’aimez pas les
mauvaises surprises, vous demanderez
quelques précisions :

[Hiroshima ni iku no wa dochira


hômu desu ka] (Quel est le quai
pour aller à Hiroshima ?)
[Kono densha wa
kyûkô desu ka] (Est-ce que ce train
est express ?)
[Shûden wa nanji
desu ka] (À quelle heure est le
dernier train ?)
Vous n’êtes pas sans savoir que le
Japon est un pays formé de plusieurs
îles entourées d’eau, n’est-ce pas ? Par
conséquent, les déplacements se font
aussi en [fune] (bateau), à condition
de ne pas avoir le [funayoi] (mal
de mer). Ainsi, à partir de Fukuoka, ville
de Kyûshû, il est possible de se rendre
en ferry en Corée. La [kôkai]
(traversée) peut parfois être difficile, la
mer étant agitée, et il est déjà arrivé
qu’une baleine heurte le ferry lancé à
pleine vitesse.

Si vous avez décidé de prendre le ferry,


voici les questions à poser :

[Kôsoku ferî no ryokaku tâminaru wa


doko desu ka] (Où se trouve le quai
pour les passagers du ferry
express ?)
[Kôsoko
ferî wa yoyaku ga hitsuyô desu ka]
(Faut-il une réservation pour
[prendre] le ferry express ?)
On vous répondra :
[Kanarazu
yoyakushite kudasai] (La réservation
est obligatoire.)
[Kankô
shîzun ni wa yoyaku irimasu] (En
saison haute, il faut une
réservation.)
[Busanmade,
2 tô kyakushitsu 1 mai kudasai] (Un
billet pour Busan, en 2e catégorie,
s’il vous plaît.)
[Kono rôsen
wa senchakujun de jôsen shimasu]
(Sur cette liaison, on embarque par
ordre d’arrivée.)
Sur terre, dans les villes, les
[kôtsû kikan] (transports publics) sont
très développés. À côté du train, on
trouve aussi le métro, le bus ou le
tramway.

[basu] (bus)

[chikatetsu] (métro)

[romen densha]
(tramway)

[basutei] (arrêt de bus)

[chikatetsu eki] (station


de métro)
Avez-vous besoin d’informations sur les
bus ? Alors posez les questions
suivantes :
[Basu rosenzu ga
arimasu ka] (Avez-vous un plan des
lignes de bus ?)
[Kono
shûhen ni wa basu ga deteimasu ka]
(Est-ce que des bus partent d’ici ?)
[Ekimae
hiroba kara basu ga deteimasu] (Les
bus partent depuis la place de la
gare.)
[Yakan basu] (Est-ce un bus
de nuit ?)
Si vous êtes pressé, prenez le taxi :
[Takushî
noriba wa doko desu ka] (Où se
trouve la station de taxi ?)
[Takushî
wo yonde itadakemasu ka]
(Pourriez-vous appeler un taxi ?)

[Haneda kûko tôchaku rôbi made


onegaishimasu] (Aéroport d’Haneda,
niveau arrivée, s’il vous plaît.)
[Kono jusho
ni ikitain desu kedo] (Je souhaite
aller à cette adresse, s’il vous plaît.)
[Eki mae de
tomete kudasai] (Arrêtez-vous
devant la gare s’il vous plaît.)
[Ano iriguchi de
oroshite kudasai] (Laissez-moi
devant cette entrée s’il vous plaît.)
[Otsuri wa irimasen]
(Gardez la monnaie.)
[Koko de
chotto taiki shite kudasai] (Veuillez
m’attendre ici s’il vous plaît.)

Les chauffeurs de taxi japonais


portent toujours des gants
blancs et une casquette. Les
repose-têtes sont souvent
recouverts de dentelle blanche,
pour leur protection. Ne
cherchez pas à ouvrir les
portières ! Elles s’ouvrent et se
referment automatiquement.
Vous n’aimez être transporté ? Alors,
prenez le volant !
Conduire au Japon.
Le permis de conduire français,
ainsi que le permis international,
ne sont pas reconnus au Japon,
faute d’accord officiel entre les
deux pays. Toutefois, on peut
conduire au Japon avec son
permis français, accompagné
d’une traduction certifiée. Cette
traduction peut être obtenue
auprès de la Japan Automobile
Federation
http://www.jaf.or.jp/e/trans_f.htm
Une fois la traduction en poche, courrez
dans un [rentâ kâ] (location de
voiture) :
[Ishûkan
da to ichi nichi ikura ni narimasu ka]
(Combien ça coûte par jour, pour
une semaine ?)
[6nin
nori no kuruma wa donna no ga
arimasu ka] (Quelle voiture avez-
vous pour six personnes ?)
[Yonrinkudô ga
hitsuyô desu] (J’ai besoin d’un 4x4.)
[Kuruma wo
hiki tori ni itadakemasu ka] (Pouvez-
vous venir chercher la voiture ?)

[Kaishûsha ya haisha gokibou no


baai wa tesûryô ga kakarimasu] (Il y
a des frais pour la récupération et la
mise à disposition de la voiture.)
[Nabi] (GPS)

[Unten menkyo] (Permis


de conduire)
Enfin vous êtes au volant de votre
voiture, prêt à avaler des kilomètres sur
l’asphalte japonais. Mais quelle
direction prendre ?
[Sendai e iku
nara dono yôni] (Pour Sendai, je dois
aller où ?)
[…Iku
nara, kono michi wo hashitttara
ikemasu ka] (Dois-je prendre ce
chemin pour aller à…)
[Gasorinu
stando wa doko desu ka] (Où se
trouve la station d’essence.)
[Mantan kudasai] (Le
plein s’il vous plaît.)
[Kuruma wo
karitain desu ga] (Je souhaite louer
une voiture.)
[Dono yôna
shashu ni nasaimasu ka] (Quel
genre de véhicule soulaitez-vous ?)

Souvenez-vous qu’au Japon, on


conduit à gauche comme en
Angleterre. De ce fait, le volant
se trouve à droite et non pas à
gauche. La vitesse est souvent
limitée à 80 km/h, même sur
l’autoroute.
Il est interdit de boire, ne serait-
ce qu’une goutte d’alcool, avant
de conduire. Les autorités
japonaises sont très strictes sur
ce point. Les amendes peuvent
être très élevées en cas de
[inshu unten] (conduite
en état d’ébriété).

[Kinshi] (interdit)

[Tomare] (stop)

[Shingô] (feu)

[Chûshajo] (parking)

Pas touche !
Les parkings sont, en général, en
hauteur et payants. Dans les
grandes villes, il est
extrêmement rare de se garer à
l’extérieur. Si jamais, vous le
faites, veillez à ne jamais
toucher l’autre véhicule devant
ou derrière vous. Sur ce point, le
niveau de tolérance des Japonais
est de l’ordre du… zéro. D’où
leur grand étonnement quand ils
voient les Parisiens faire des
créneaux.
[Jûtai] (bouchon)

[Kôsoku dôro] (autoroute)

[Dôro] (route)

[Intâchenji]
(échangeurs)

[Hyôshiki] (panneau de
signalisation)

[Kôtsû] (trafic)

[Ihan] (infraction)

[Baipasu] (bypass)
L’autostop n’est pas pratiqué au Japon.
Mais si vous le faites, assurez-vous
d’être dans une zone sûre, sans risque
d’accident. Les Japonais étant très
serviables, il se peut qu’on vous aide.
CHAPITRE 5

L’hébergement

Dans ce chapitre
Choisir la formule adéquate •
Réserver une chambre • Check
in • Séjour • Check out

Dans le budget voyage, les frais


d’hébergement occupent une place
importante. À moins d’avoir des amis
japonais qui peuvent vous accueillir
chez eux, il vous faudra trouver un
logement sur place, et dans différents
endroits. Dans les grandes chaînes
d’hôtel internationales, il y aura très
certainement du personnel parlant
anglais. Mais allez dans une auberge
traditionnelle, et votre anglais sera du
chinois aux yeux des Japonais de
l’établissement. Connaître quelques
expressions de base vous facilitera
donc la vie.

Après avoir lu ce chapitre, vous devriez


être en mesure de trouver une
chambre, de faire une réservation et de
vous informer sur les tarifs, les
disponibilités et sur les services fournis.
Vous saurez aussi comment nommer les
membres d’une famille, les parties de la
maison et vous pourrez désigner les
ustensiles et les électroménagers les
yeux fermés. Enfin, le futur proche
n’ayant plus de secret pour vous, vous
le direz même en japonais !

Au Japon, les hébergements ne


manquent pas : de l’hôtel de luxe à
l’hôtel capsule, en passant par les love
hotel, il y en a pour tous les budgets et
pour tous les goûts. Les [hoteru]
désignent en japonais des hôtels
classiques, à l’occidental. À côté, on
trouve des [ryokan], auberges qui
évoquent la façon dont vivaient les
samouraïs autrefois, avec tout le
raffinement et le dépouillement d’une
chambre traditionnelle. Les prix vont de
l’abordable à l’inabordable. Les
[minshuku] sont des chambres d’hôte à
la japonaise. Ne soyez pas surpris, au
petit-déjeuner, de voir un repas
complet avec une soupe miso, du
poisson et du riz. Il existe aussi des
« hôtels » plus insolites comme les
[love hotel], qui sont, comme
leur nom l’indique, réservés aux jeunes
ou moins jeunes amoureux souhaitant
avoir une certaine intimité, loin du
regard de leurs parents, sans
personnel, où tout se fait
automatiquement dans la plus grande
discrétion. Les plus téméraires, à
condition ne pas être claustrophobe,
pourront dormir dans un
[kapuseru hoteru] (hôtel capsule). C’est
une des façons les plus économiques
pour passer une nuit au chaud, après
une soirée bien arrosée, ou si vous avez
manqué le dernier métro. Après tout,
qu’importe l’environnement, quand
vous dormez, non ?

À la réception
En fonction de votre budget, vous
commencerez par chercher un hôtel ou
ryokan de luxe ou bien une auberge
très économique. Mais quel que soit le
prix, les hôtels sont toujours très bien
entretenus et le service, souvent
irréprochable.

Si vous allez dans une région du Japon


sans avoir fait de réservation,
commencez par demander :
[Yasui hoteru
wo sagashite imasu] (Je cherche un
hôtel pas cher.)
[O-susume no
hoteru wa doko desu ka] (Quel hôtel
me conseillez-vous ?)
[Onsenshuku wa
arimasu ka] (Est-ce qu’il y a une
auberge onsen ?)
[Sono
hoteru wa dochira no hôkô desu ka]
(Où se trouve cet hôtel ?)
[Ankana tokoro
ga ii desu] (Je cherche un endroit
pas cher.)
[Yosan wa
6000 en gurai desu] (J’ai un budget
d’environ 6 000 yens.)

[Keshiki no yoi tokoro ni tomaritai no


desu da] (Je veux rester dans un lieu
avec une belle vue.)
[Motto yasui
tokoro ga ii desu] (Je cherche un
endroit plus économique.)

Les onsen
Il n’existe pas d’équivalent, en
France, au onsen, une sorte de
source thermale que l’on trouve
un peu partout au Japon. Vous
les reconnaîtrez grâce à ce
symbole . C’est tout un art de
vivre à la japonaise que l’on
évoque ici. Dès qu’ils ont un peu
de temps libre, les Japonais
parlent souvent d’aller se relaxer
dans un onsen, où ils pourront
également savourer les
spécialités régionales.
Si vous avez trouvé l’hôtel ou l’auberge
idéale. Allez à la réception et dites :
[Yoyaku shite iru
Dyuran desu] (J’ai fait une
réservation au nom de Durand.)
[Chekkuin
onegaishimasu] (Je souhaite faire le
check in.)
Mais si vous n’avez pas de réservation,
demandez à l’employé :
[Konban
aiteiru heya wa arimasu ka] (Est-ce
que vous avez des chambres de
libre ce soir ?)
Vous devrez ensuite préciser les types
de chambre que vous recherchez,
[yôshitsu] (de style occidental) ou
[washitsu] (de style japonais). Dans le
premier vous dormirez sur un sommier
avec un matelas, tandis que dans le
second, vous serez allongé à même le
tatami, dans un futon.
[Kodomo no
soine wa kanô desu ka] (Est-ce que
notre enfant peut dormir avec
nous ?)
Si vous choisissez une chambre
occidentale, vous demanderez un
shinguru beddo (chambre individuelle),
tsuin (twin) ou bien daburu (double).
Vous pourrez aussi réclamer un bebî
beddo (lit d’enfant), si nécessaire.

Ensuite, vous aurez peut-être d’autres


précisions à demander :
[Shukuhaku
ryôkin wa ikura desu ka] (Quels sont
vos tarifs ?)
[Motto yasuku
narimasen ka] (Il n’y a pas moins
cher ?)
[Yasui shuku ni
shitai no desu ga] (Je cherche un
hôtel économique.)
[…kara
chikai hoteru ni shitai desu] (Je
cherche un hôtel près de…)
[Eigo no
dekiru sutaffu wa imasu ka] (Est-ce
que quelqu’un parle anglais ?)
[Chôshokudzuki desu
ka] (Le petit-déjeuner est-il
compris ?)
[Hiru shoku wa
fukumarete imasu ka] (Le déjeuner
est-il compris ?)
[Sanshokudzuki desu
ka] (Est-ce une pension complète ?)
[Ima wa shîzun
ryôkin desu ka] (Est-ce que ce sont
les tarifs haute-saison ?)

[Intânetto no tûshin no dekiru


kankyô desu ka] (Peut-on avoir
accès à internet ?)
[Chekkuin
wa nanji kara desu ka] (Le check in
se fait à partir de quelle heure ?)
[Chekku
auto wa nanji made desu ka] (Le
check out se fait jusqu’à quelle
heure ?)
[Nimotsu wo
azukatte moraemasu ka] (Pourriez-
vous garder les bagages ?)
Une fois que vous aurez tous les
renseignements, vous devrez procéder
à la réservation en précisant vos dates,
et le nombre de personnes.
[10gatsu tôka kara mikkakan
yoyaku shitain desu ga] (Je souhaite
passer trois nuits à partir du 10
octobre.)
[Kyô to ashita
nihaku no yotei desu] (Je souhaite
passer deux nuits, aujourd’hui et
demain.)
[Futari desu] (Nous sommes
deux.)
[Hitori desu] (Je suis tout
seul.)

Compter
Vous savez compter jusqu’à un
million maintenant. Sinon,
consultez le chapitre 3.
Cependant, il y a une petite
difficulté supplémentaire. En
japonais, il faut ajouter des
spécificatifs numéraux en
fonction des choses que l’on
compte. Ainsi pour compter les
personnes, on dira, hitori (une),
hutari (deux), sannin (trois),
yonnin (quatre), gonin (cinq),
rokunin (six) etc. Pour les
nuitées, on dira, ippaku (une),
nihaku (deux), sanpaku (trois),
yonhaku (quatre), gohaku (cinq),
etc. Voici d’autres spécificatifs :
mai (pour compter les choses
plates, ex. une feuille de papier),
hon (pour les objets longs et
cylindriques), ko (pour des
morceaux, ex. sucre).
L’employé de l’hôtel, ou de l’auberge,
vous posera les questions suivantes :
[Nan paku no
goyotei deshôka] (Combien de nuits
souhaitez-vous passer ?)

[Nanmeisama de irasshaimasu ka]


(Pour combien de personnes ?)
Puis il demandera si vous souhaitez une
[Shinguru rûmu] (chambre
individuelle) ou bien une
[tsuin rûmu] (chambre twin). Ou bien
elle dira en s’excusant,
[Manshitsu degozaimasu] (nous
sommes complets).

Vous êtes maintenant confortablement


installé dans l’hôtel, ou dans l’auberge,
comme un poisson dans l’eau. Pour des
services particuliers, utilisez les
expressions suivantes :
[Watashi ni
dengon wa arimasen ka] (Y a-t-il un
message pour moi ?)

[Kurîningu wo tanomitai] (J’ai besoin


du service de nettoyage.)
[3gôshitsu no
kagi wo kudasai] (La clé de la
chambre 3 s’il vous plaît.)
[Takushî wo
yonde kudasai] (Pouvez-vous
m’appeler un taxi ?)
[Resutoran
nimei yoyaku wo shite hoshii] (Je
voudrais faire une réservation dans
un restaurant pour deux personnes.)
[Heya ni kagi
wo okiwasuremashita] (Je laisse la
clé dans la chambre.)
[Nimotsu wo
tori ni kitekudasai] (Venez prendre
mes bagages s’il vous plaît.)
[Terebi ga
tsukimasen] (La télévision ne
fonctionne pas.)
Au moment de partir, il faudra dire :
[Chekku auto
shitai] (Je viens faire le check out.)
[Minibâ ha
tsukatte imasen] (Je n’ai rien pris
dans le minibar.)

Clé en main
Plutôt que de rester dans un hôtel, vous
préférez louer une maison ou un
appartement, pour vivre comme un vrai
japonais. C’est possible même au
Japon. Des sociétés comme Sakura
house, ou Vivre le Japon, proposent des
locations de chambre, d’appartement
ou de maison. Sur des sites de
réservation en ligne, vous aurez aussi
l’embarras du choix.
Si vous restez un moment à Tokyo, nous
vous conseillons de chercher un
logement qui se trouve près d’une
station de la [yamanote sen], la
ligne de métro qui fait le tour de Tokyo.
C’est très pratique pour se rendre d’un
point à l’autre de la capitale.
[Daigaku no
chikaku ni geshuku wa arimasu ka]
(Y a-t-il une pension près de
l’université ?)
[24tsubo
gata gurai ga iindesu ga] (Je
voudrais un logement de 80 mètres
carrés.)
[Heya wa
machi no chûshin bu ni arimasu ka]
(Est-ce que l’appartement se trouve
au centre de la ville.)
[Harajuku eki
kara chikai desu ka] (Est-ce près de
la station Harakuju ?)
Si vous restez plus d’un an au Japon,
vous aurez besoin de louer un
appartement ou une maison pour une
longue durée. Il faudra alors regarder
les annonces concernant les
[chintai] (location) ou les
[fudôsan] (immobilier). Dans ce cas, il
est bon de connaître le vocabulaire
propre aux parties d’une maison ou
d’un appartement.

[Apâto] (appartement)
[Genkan] (vestibule)

[Rôka] (couloir)

[Washitsu] (pièce japonaise)

[Ima] (salle de séjour)

[Shinshitsu] (chambre)

[Daidokoro] (cuisine)

[niwa] (jardin)

Dans les maisons traditionnelles


japonaises ( [wafû no ie]),
on trouve un jardin intérieur, une
salle tatami servant à la fois de
salon et chambre à coucher, et
des portes coulissantes en bois
et papier ( [shôji]). Le jardin
est un élément décoratif de la
maison, et non pas un lieu pour
jouer ou pour y faire un
barbecue. Dans les
appartements modernes, il est
rare de trouver une terrasse ou
un balcon. Lorsqu’il y a un
balcon, c’est souvent pour y
faire sécher le linge, et non pas
pour y déjeuner. Les Japonais
mangent rarement en plein air,
sauf pour faire un pique-nique ou
un barbecue dans les espaces
publics. Il faut dire qu’en été, la
chaleur est humide, et les
attaques de moustiques
répétées n’incitent guère les
gens à rester dehors.
Si vous louez une maison ou un
appartement, vous devriez trouver les
éléments suivants :

[Rêzôko] (réfrigérateur)

[Sentakki] (machine à
laver)

[Obun] (four)

[Denshi renji] (four


micro-onde)

[Kichineido] (robot)

[airon] (fer à repasser)

[Terebi] (télévision)

D V D [Dvd pureyâ]
(lecteur DVD)
L A N [Musen lan] (WIFI)

[Eacon] (climatiseur)

[Danbô] (chauffage)
Même si vous avez choisi l’autonomie
en résidant dans un appartement, vous
serez confronté à quelques difficultés,
car vous n’aurez peut-être pas de
[setsumeisho] (manuel d’utilisation).
[Dô shitara ii desu
ka] (Comment dois-je faire pour…)
[Kaji no
Otetsudai dekiru kata gozonji desu
ka] (Connaissez-vous quelqu’un qui
pourrait faire le ménage ?)
[Ondo wo
dono yo ni sagarimasuka]
(Comment baisse-t-on la
température ?)
[Gomi sute ba
wa doko desu ka] (Où dois-je jeter
les ordures ?)
Il est important de respecter le jour de
collecte des ordures, et de ne pas les
jeter n’importe où. En outre, il faut faire
le tri soigneusement, sinon, les
éboueurs ne les ramassent pas, et vous
aurez le droit à un petit mot en japonais
sur votre sac d’ordure, pour vous inviter
fermement à respecter les règles. Il
convient de distinguer les
[moeru gomi] (ordures ménagères), des
[moenai gomi] (recyclables).
Ces derniers, bocaux ou emballages,
devront être soigneusement nettoyés,
et les journaux rassemblés en paquet.

En famille
Le nombre d’étudiants japonais partant
en [ryûgaku] (études à l’étranger)
aux États-Unis, en Angleterre ou en
France est assez élevé. À l’inverse, les
étudiants français partant au Japon sont
comparativement moins nombreux.
Pourtant, le Japon offre des bourses
d’études pour attirer les étudiants
étrangers. Alors pourquoi ne pas en
profiter ? Si vous n’êtes plus étudiant,
rien ne vous empêche quand même de
faire un homu sutei (séjour en famille),
pour avoir un aperçu de la vie culturelle
japonaise, et avoir une expérience
humaine inoubliable. Si cette aventure
vous tente, vous pouvez jeter un coup
d’œil sur le site de Voyages à la Carte,
une agence japonaise basée à Paris.
Elle propose différentes formules de
séjour en fonction de votre budget.

Dans les grandes villes, les Japonais


vivent dans de petits appartements,
mais en vous éloignant un peu, vous
trouverez des familles vivant dans une
maison, avec souvent trois générations
vivant sous le même toit. Si vous faites
un séjour dans une famille japonaise,
préparez-vous à répondre à des
questions sur votre famille, et comme la
communication ne doit pas se faire
dans un sens unique, vous aurez aussi à
poser des questions pour savoir qui
sont ces personnes gravitant autour de
vous.

[Kazoku] (famille)

[Shujin], [danna] (mari)

[Tsuma] (femme)

[Otôsan] (père)

[Okâsan] (mère)

[Musuko] (fils)

[Musume] (fille)

[Kyôdai] (frère)

[Shimai] (sœur)

[Ojîsan] (grand-père)

[Obâsan] (grand-mère)
[Ojisan] (oncle)

[Obasan] (tante)

[Oi] (neveu, nièce)

[Itoko] (cousin)

Pour désigner des membres


d’une famille, il est nécessaire
d’ajouter des préfixes de respect
go ou o, suivi parfois de san ou
sama. Ainsi, vous emploierez go-
shujin (votre mari), okusan
(votre femme, madame), o-
kosama (votre enfant).

Une femme japonaise s’adresse


en général à son mari en
employant le terme « anata »,
tandis que le mari emploie,
« oi », ce qui correspond à « hé
toi », pour appeler sa femme, ce
qui peut vous paraître un peu
rude. Traditionnellement, la
femme était désignée sous le
vocable de kanai ou de okusan
(celle qui reste dans la maison).
Si vous restez dans une famille
japonaise, n’oubliez pas d’apporter un
[omiyage] (petit cadeau) à votre
arrivée. Plus que la valeur de votre
cadeau, c’est le geste qui compte.
Les Japonais seront heureux de voir que
vous respectez leurs coutumes.

Une fois intégré dans la famille, vous


serez plus à l’aise pour aborder des
sujets plus précis comme vos
préférences alimentaires, votre
programme de la journée, où vos
sentiments.
[Watashi wa sakana
ga suki desu] (J’aime le poisson.)
[Watashi wa o-niku
ga kirai desu] (Je n’aime pas la
viande.)

[Konpyûtâ wo tsukatte mo ii desu


ka] (Puis-je utiliser l’ordinateur ?)
[Onigiri wo kudasai]
(Je voudrais un sandwich de riz.)
[Yoru osoku ni
kaerimasu] (Je rentrerai tard ce
soir.)
[Nani
ka otetsudai suru koto ga arimasu
ka] (Est-ce que je peux vous aider à
faire quelque chose ?)

Pour exprimer ses goûts, il faut


dire, watashi wa… ga suki desu
(j’aime…) ou bien, watashi wa…
ga kirai desu (je n’aime pas…).
N’oubliez pas que la particule wa
est l’indice de thème, tandis que
ga indique le sujet.
Et voici des expressions typiquement
japonaises qu’il faudra employer, quand
vous rentrez ou quittez la maison,
comme si vous étiez un membre à part
entière de la famille.
[Tadaima] (Je suis de retour !)
[Ittekimasu] (Je m’en
vais !)
On vous accueillera par un
[Okaeri nasai] (bienvenue à la maison)
ou on vous souhaitera un
[Itterasshai], que l’on traduira, d’une
manière insatisfaisante, par « bonne
journée ! ».

Tout ne se passe pas toujours comme


prévu. Si vous avez des requêtes ou des
plaintes à faire, utilisez les expressions
suivantes !
[Kusshon
mô hitotsu onegaishimasu] (Un
coussin en plus s’il vous plaît.)

[Toiretto pêpâ no kaioki ga


arimasen] (Il n’y a plus de papier
toilette en réserve.)

[Koko wa Intânetto de mita shashin


to mattaku chigaimasu] (C’est
complètement différent de la photo
que j’ai vu sur internet.)
[Yoyaku no
henkô wo shitain desu ga] (Je
souhaite changer ma reservation.)
[Urusakute, Hoka no heya ni,
ohenkô shitai desu] (Je souhaite
changer de chambre, car c’est trop
bruyant.)
[Shîtsu wo
torikaete kudasai] (Pourriez-vous
changer les draps s’il vous plaît ?)

[Môfu wo mô ichimai motte kite


itadakemasu ka] (Est-ce que vous
pourriez me donner une couverture
supplémentaire ?)
[Fuman desu] (Je ne suis
pas content.)

[Heya ga urusain da kedo,


hoka no heya ni kaete moraemasu
ka] (La chambre est trop bruyante.
Est-ce que vous en avez une
autre ?)
[Sekken/
shanpu ga nai desu ga] (Il n’y a pas
de savon/ shampoing.)
[Terebi no
suicchi ga irimasen] (Le bouton de
la télévision ne marche pas.)
[Onsui ga demasen] (Il
n’y a pas d’eau chaude.)
[Eakon ga
kikimasen] (Le climatiseur ne
fonctionne pas.)
[Tonari
no heya no doa no oto ga urusai
desu] (La porte de la chambre
voisine fait du bruit.)
[Beddo
saido no sutando ga tsukimasen] (La
lampe de nuit ne fonctionne pas.)
? [Kono tsuika
ryôkin no uchiwake wa] (Pouvez-
vous me dire à quoi correspondent
ces frais supplémentaires ?)
[Oishikunakka] (Ce
n’était pas bon.)
[Takasugita] (C’était trop
cher.)
[Benshô wo shite
kudasai] (Je veux être indemnisé.)
Toute bonne chose a une fin, vous le
savez. Il est temps de partir, mais
avant, il faut payer et faire ses adieux.
[Ashita asa
hayaku shuppatsu shimasu] (Je pars
tôt demain matin.)

[Chekku auto no ato ni nimotsu


wo azukatte moraemasuka]
(Pouvez-vous garder mes bagages
après le check out ?)
[Kâdo de
onegaishimasu] (Je paie par carte.)
[Kanjô wo
machigaeta rashii desu] (Il y a une
erreur dans la facture)
Si vous étiez dans une location, il
faudra préciser que vous n’avez rien
abimé et que vous remettrez la clé au
bon endroit.
[Hana bin wo
kowashimashita] (J’ai cassé un
vase.)
[Nani mo kowashite
imasen] (Je n’ai rien cassé.)
[Kagi wa doko
ni wataseba ii desu ka] (Où dois-je
laisser la clé ?)
Bien sûr, on ne file pas à l’anglaise !
Avant de partir, remerciez tout le
monde, notamment avec une formule
qu’on utilise très souvent au Japon !
[Osewa ni
narimashita] (Je vous remercie pour
ce que vous avez fait.)
Ensuite, libre à vous de choisir les
expressions les plus adéquates !
[Dômo
arigatô gozaimashita] (Je vous
remercie beaucoup.)

[Goshinsetsu ni shite itadaki arigatô


gozaimasu] (Je vous remercie de
votre gentillesse.)
[Kansha itashimasu]
(Je vous suis reconnaissant.)
[O-aidekite
ureshikatta desu] (J’ai été ravi de
faire votre connaissance.)
[Totemo
tanoshikatta desu] (J’ai passé un
très bon moment.)
Si vous avez noué des liens particuliers
avec vos hôtes, invitez-les à venir vous
voir en France !

[Furansu ni irashitara go renraku


kudasai] (Si vous venez en France,
appelez-moi.)
[(Watashi
no ie ni) asobi ni kite kudasai]
(Venez chez moi me rendre visite.)
CHAPITRE 6

Se présenter et faire
connaissance

Dans ce chapitre
Se présenter et présenter
quelqu’un • Parler de façon
formelle et informelle • Parler
de soi et questionner les autres
• Parler de la pluie et du beau
temps • Garder le contact

Dans une vie, nous passons beaucoup


de temps à nous présenter ou à
présenter quelqu’un. C’est normal… car
à moins d’être un anachorète endurci,
vous êtes, tout comme moi, du moins je
l’espère, du genre homo socio-
oeconomicus. Nous ne pouvons pas
nous passer de nos semblables. Nous
devons communiquer et échanger. Que
ce soit à l’hôtel, dans un restaurant,
devant un guichet, ou dans un onsen,
vous serez amené à vous présenter.
Pour cela, il est nécessaire de connaître
les codes d’usage et surtout quelques
expressions. Si vous souhaitez nouer
des relations plus approfondies avec
des Japonais rencontrés au cours de
votre villégiature, il faudra faire des
efforts pour parler en japonais. Mais
l’enjeu n’en vaut-il pas la chandelle ?

Dans ce chapitre, vous apprendrez


comment saluer les personnes, vous
présenter et faire connaissance avec
des Japonais. Vous verrez aussi
comment présenter quelqu’un, car vous
serez peut-être accompagné. Puis,
comme dans toute conversation banale,
vous parlerez de la pluie et du beau
temps. Vous aurez également une liste
de vocabulaire sur les nationalités, les
métiers, les phénomènes
météorologiques, et nous vous aiderons
à déchiffrer un formulaire.

Présentation
[Konnichi wa… desu]
(Bonjour, je suis…)

Au Japon, on ne serre pas la


main de quelqu’un. Cependant il
peut arriver qu’un Japonais vous
y invite, parce que vous êtes
étranger. Dans ce cas, vous
pouvez faire une poignée de
main. La plupart du temps, il
vous faudra faire des courbettes.
Plus l’interlocuteur est
important, plus il faudra vous
courber en gardant les bras
allongés sur le côté, le long de
votre corps.
[Konnichi
wa, denwa de yoyaku shita… desu]
(Je suis… j’ai fait une réservation par
téléphone.)
Il est d’usage de donner son nom de
famille avant son prénom. Dans le
cadre professionnel, on donne le nom
de la société à laquelle on appartient,
en présentant sa carte de visite, avant
de donner son nom.

Il vous arrivera aussi de présenter une


tierce personne, soit dans le cadre
professionnel soit à des amis, ou bien
parfois, on vous demandera de vous
présenter vous-même.
[…wo go-shôkai
shimasu] (Je vous présente…)
[Kochira wa
Yamamoto san desu] (Voici
monsieur/madame Yamamoto.)
Si votre interlocuteur japonais vous
rencontre pour la première fois, il vous
posera les questions suivantes :
[Shitsurei desuga
onamae wa] (Veuillez m’excuser,
quel est votre nom ?)
[Jikôshôkai shite
kudasai] (Présentez-vous.)
Et sachant que vous êtes une personne
extraordinaire, il réagira en disant :
[Hajimemashite]
(Enchanté !)
[Oaidekite
ureshii desu] (Je suis heureux de
vous rencontrer.)
Vous répondrez :
[Kochira koso] (Le plaisir
est pour moi.)
[(korekara
mo) yoroshiku onegaishimasu] (Je
m’en remets à vous.)

Dans toutes les langues, il existe


des expressions intraduisibles.
Le japonais en a beaucoup.
Dôzo yoroshiku
onegaishimasu fait partie de
ces expressions. Lorsqu’on fait
connaissance pour la première
fois avec quelqu’un, notamment
dans le cadre professionnel, il
est d’usage de terminer la
présentation en prononçant
cette phrase, que l’on peut
traduire par « faisons en sorte
que tout se passe bien entre
nous à l’avenir ». Il existe un
autre emploi du terme
« yoroshiku ».

Lorsqu’on demande un service à


quelqu’un, il est d’usage de le
dire. C’est en quelque sorte un
équivalent de notre « je compte
sur vous ».
Et moi et moi
Certaines personnes aiment beaucoup
parler d’elles, d’autres sont plus timides
et n’osent pas parler. Quoi qu’il en soit,
que vous soyez extraverti ou introverti,
vous demanderez le nom de la
personne que vous avez en face de
vous.
? [Shitsurei
desu ga onamae wa nan desu ka]
(Excusez-moi, comment vous
appelez-vous ?)
[Dochira sama desu
ka] (Qui êtes-vous ?)
[…to môshimasu] (Je
m’appelle…)
[…desu] (Je suis…)
Votre interlocuteur japonais vous
demandera alors :
[Doko no kuni desu ka]
(De quel pays venez-vous ?)
Il faudra préciser l’information suivante,
car très souvent, on pensera que vous
êtes Américains.
[Amerikajin de
wa arimasen] (Je ne suis pas
Américain.)
[Furansujin desu] (Je
suis Français.)
Et comme en dehors de Paris, les
Japonais ne connaissent pas d’autres
villes, en général, on vous demandera :
[Pari no go
shusshin desu ka] (Êtes-vous
originaire de Paris ?)
Si vous êtes de Paris, vous répondrez :
[Parijan desu] (Je suis
Parisien.)
Sinon, vous donnerez le nom de votre
ville ou de votre village.
[Lyon ni
sundeimasu] (J’habite à Lyon.)
Si vous êtes venu avec votre femme et
votre fils, vous ajouterez :
[Warashi no
tsuma to musuko wo shôkai shitai
desu] (J’aimerais vous présenter ma
femme et mon fils.)

[Tsuma] (femme)

[Koibito]
(amoureux/amoureuse)

[Tomodachi] (ami)

[Kareshi] (petit ami)

Les nationalités !

[Furansujin] (français)

[Amerikajin] (américain)
[Osutoriajin]
(autrichien)

[Igisujin] (anglais)

[Doitsujin] (allemand)

[Itariajin] (italien)

[Supeinjin] (espagnol)

[Roshiajin] (russe)

[Chûgoku jin] (chinois)

[Kankokujin] (coréen)

[Nihonjin] (japonais)
Lors des présentations, les Japonais
n’hésitent pas à poser des questions
que les Français ne posent pas en
général : l’âge ou la situation
matrimoniale. Ils sont en ce sens plus
directs que nous.
[Nan sai desu ka] (Quel
âge avez-vous ?)
[Nijû san sai desu] (J’ai
vingt-trois ans.)
[Otanjôbi wa itsu
desu ka] (Quelle est la date de votre
anniversaire ?)
[Otanjôbi omedetô]
(Bon anniversaire !)
Puis la conversation glissera vers des
questions encore plus personnelles :
[Hitori desu ka] (Êtes-
vous seul ?)
[Tomodachi to
issho ni kimashita] (Je suis venu
avec un ami.)
[Dokushin desu] (Je suis
célibataire.)
[Kekkon shiteimasu]
(Je suis marié.)
[Rikon shimashita] (Je
suis divorcé.)
[Fûfu seikatsu
wo okutte imasu] (Nous vivons en
couple.)
[Kodomo ga imasu ka]
(Avez-vous des enfants ?)
[Kodomo ga futari
imasu] (J’ai deux enfants.)
[Kodomo wa imasen]
(Je n’ai pas d’enfant.)
Puis la conversation tournera autour de
votre profession :
[Oshigoto wa nan
desu ka] (Quelle est votre
profession ?)
[Gakusei desu] (Je suis
étudiant.)
[Enjinia desu] (Je suis
ingénieur.)
[Isha desu] (Je suis
médecin.)
[Ryûgakusei desu] (Je fais
un séjour d’étude.)

Les métiers

[Bengoshi] (avocat)

[Nômin] (agriculteur)

[Isha] (médecin)

[Kyôju] (professeur)

[Kenchikuka] (architecte)

[Dizainâ] (designer)

[Chôrinin] (cuisinier)

[ten.in] (vendeur)

[Kômuin] (fonctionnaire)

[Sarariman] (employé
de bureau)
[Offisu reidi]
(employée de bureau)

[Kisha] (journaliste)
Et si on veut faire plus amples
connaissances, il convient de trouver
des activités ou des passions
communes. Deux personnes aux goûts
similaires ne sont-elles pas faites pour
s’entendre ?
[Goshumi wa nan
desu ka] (Quels sont vos hobbies ?)
[Shumi wa eiga
kanshô desu] (J’aime regarder des
films.)
[Shumi wa ongaku
kanshô desu] (J’aime écouter de la
musique.)
[Eiga ga suki desu]
(J’aime le cinéma.)
[Yakyû ga suki desu]
(J’aime le baseball.)
[Karaoke ga suki
desu] (J’aime le karaoke.)
Puis on finira irrémédiablement par
vous demander ce que vous êtes venu
faire au Japon, comme si vous y aviez
fait naufrage. Il faudra alors répondre
que vous n’avez pas fait une erreur de
destination et que vous venez pour les
vacances :
[Nihon ni
korareta no wa naze desu ka]
(Pourquoi êtes-vous venu au
Japon ?)
[Natsu yasumi desu] (Ce
sont les vacances d’été.)
[Nishûkan no
yasumi wo torimashita] (J’ai pris
deux semaines de congé.)
[Nishûkan
taizaishimasu] (Je fais un séjour de
deux semaines.)
[Nihon wa hajimete
desu] (C’est la première fois que je
viens au Japon.)
[Nihon wa nikaime
desu] (C’est la deuxième fois que je
viens au Japon.)

Les pronoms personnels


Contrairement au français, les
pronoms personnels sont
beaucoup moins employés en
japonais, car à l’oral, tout
dépend du contexte dans lequel
se trouvent les interlocuteurs.
C’est seulement quand on a
besoin de précision, pour éviter
tout malentendu, que l’on
indique le pronom. À l’écrit, si le
pronom n’est pas précisé dans
une phrase isolée, c’est plus
difficile de savoir qui parle. Ainsi,
kimashita peut se traduire par
« je suis venu », « il est venu »,
« elle est venue » ou « nous
sommes venus » etc., si rien
d’autre n’est précisé.
Voici le vocabulaire pour comprendre ce
qui est écrit dans un formulaire, par
exemple sur la carte d’entrée du
territoire, remis dans l’avion.

[Seimei] (nom et prénom)

[Jûsho] (adresse)

[Yûbin bangô] (code


postal)

[Kuni] (pays)

[Kokuseki] (nationalité)

[Seibetsu] (sexe)

[Nenrei] (âge)

[Seinengappi] (date de
naissance)

[Shigoto] (profession)
[Denwa bangô] (numéro
de téléphone)

[Pasupôto bangô]
(numéro de passeport)

[Touchakubi] (jour
d’arrivée)

[Shuppatsubi] (jour de
départ)

[Taizaikikan] (durée du
séjour)
En fonction des saisons, de la région où
vous vous trouvez, le climat varie au
Japon. Et comme dans beaucoup de
pays où les saisons sont très marquées,
parler du beau ou du mauvais temps va
de soi. Par conséquent, on suit de près
la [tenki yohô] (météo).

Inspirez-vous des phrases suivantes


pour aborder en douceur la
conversation :
[Ashita hareru sô
desu] (Il va faire beau demain.)
[Mushiatsui desu] (Il fait
lourd et humide.)
[Atsui desu] (Il fait chaud)
[Samui desu] (Il fait froid.)
[Ii tenki desu] (Il fait
beau.)
[Warui tenki desu] (Il
fait mauvais.)
[Kumori desu] (C’est
nuageux.)
[Raiu toppû no
osore desu] (Il y a des risques
d’orage et de vents violents.)
[Kaze ga arimasu] (Il y a
du vent.)
[Yuki desu] (Il neige.)
[Ame desu] (Il pleut.)

Le temps

[Atsusa] (chaleur)

[Sora] (ciel)

[Kikô] (climat)

[Samusa] (froid)

[Arashi] (tempête)

[Taifû] (typhon)

[Ame] (pluie)

[Kiri] (brume)
[Yuki] (neige)

[Kumo] (nuage)

[Taiyô] (soleil)

[Ondo] (température)

[Raiu] (orage)

[Kaze] (vent)

La séparation
La célèbre chanson de Jacques Brel, Ne
me quitte pas, se dit en japonais,
ikanaide. Mais toute bonne chose
ayant une fin, il est temps de partir. La
séparation avec vos amis japonais doit
être faite dans les règles de l’art.
[Sore de shitsure
shimasu] (Je m’excuse de partir.)
[de wa mata] (Au revoir)
[mata aimashô] (À la
prochaine fois !)
[sayonara] (Adieu.)
[Mata asobi ni
kite kudasai] (Venez nous voir
encore.)
[Watashi no mêru
adoresu desu] (Voici mon adresse
email.)
[O odenwa bangô wa]
(Votre numéro de téléphone ?)
[jûsho wo oshiete
kudasai] (Donnez-moi votre
adresse.)
[Feisubukku
wo yatte imasu ka] (Utilisez-vous
Facebook ?)
[LINE wa
shiteimasu ka] (Utilisez-vous LINE ?)
[LINE
tomodachi nattekuremasu ka] (Peut-
on être ami sur LINE ?)
CHAPITRE 7

Se restaurer

Dans ce chapitre
Réserver une table •
Comprendre un menu •
Commander à boire et à manger
• La gastronomie japonaise

Vous serez surpris en découvrant la


diversité de la gastronomie japonaise.
En effet, elle ne se limite pas aux
sushis, comme on aurait trop
facilement tendance à le croire. Tout
comme en France, chaque région a sa
spécialité régionale, appelée
meibutsu. Lorsque les Japonais
voyagent à l’intérieur de leur pays,
c’est souvent pour goûter ces
spécialités. En mangeant, vous
découvrirez aussi un peu d’histoire. Par
exemple, le tempura (beignets de
légumes ou de poissons) est un plat, à
l’origine portugais. Les missionnaires
jésuites portugais étant les premiers à
avoir accosté sur les côtes nipponnes,
dès le XVIe siècle.
Dans ce chapitre, vous apprendrez à
réserver une table au restaurant, à lire
un menu en japonais, à passer une
commande de plats et de boissons, de
vin ou de saké. Vous aurez aussi des
informations sur les différents
restaurants du pays, une liste de
vocabulaire concernant les poissons, la
viande et les plats typiquement
japonais. Vous saurez aussi comment
parler d’un événement au passé.

Un petit ou un grand creux


Marcher ça use, visiter ça creuse. Faire
du tourisme, c’est dur. Sans vous en
rendre compte, vous vous dépensez
beaucoup, en marchant, en piétinant,
en faisant la queue, en prenant les
transports en commun, ou en restant
dans la foule. Hélas ! La vie de touriste
n’est pas de tout repos. Heureusement,
vous avez une compensation, quand
vient l’heure du repas.
[onaka ga suita] (Vous avez
faim ? litt. Le ventre est vide),
[nodo ga kawaita] (vous avez
soif ? litt. La gorge est sèche), rendez-
vous vite au restaurant, ou au bar le
plus proche, pour vous sustenter et
vous désaltérer. Vous n’aurez aucune
difficulté à trouver le bon endroit pour
taberu (manger) ou nomu (boire).
[(Kono
hen ni) doko ka oishii mise ga
arimasu ka] (Est-ce qu’il y a un bon
restaurant (près d’ici) ?)
Avant de vous rendre dans un
restaurant, vous devrez résoudre un
problème, en apparence insoluble !
[washoku] (cuisine japonaise) ou
[yôshoku] (cuisine occidentale) ?

[ashita no ban shichiji ni 2 mei no


yoyaku wo shitai no desu ga] (Je
souhaite réserver pour deux
personnes, demain soir à 7 heures.)
Dans la plupart des restaurants
japonais, il n’est pas utile de réserver.
Vous pouvez vous y rendre directement.
Par contre, pour les restaurants les plus
populaires, il faudra sans doute faire la
queue.

En entrant dans un restaurant, vous


serez accueilli au cri de :
[Irasshaimase]
(Bienvenue !)
[Maido ôkini]
(Bienvenue ! (Dans le Kansai).)
Puis on vous demandera :
[Nanmei sama desu
ka] (Combien êtes-vous ?)
Si vous avez réservé, dites :

[Yoyaku wo shiteiru dyuran to


môshimasu ga] (J’ai fait une
réservation au nom de Durand.)
Ou alors demandez si le restaurant est
ouvert et s’il y a de la place :
[Sumimasen. Omise wa aiteimasu
ka] (Excusez-moi. Est-ce que le
restaurant est ouvert ?)
[Futari
desuga, aiteimasu ka] (Vous avez de
la place pour deux ?)
Si vous avez une préférence, près de la
fenêtre par exemple, demandez :
[Madogiwa ni shite
kudasai] (Près de la fenêtre s’il vous
plaît.)
Enfin vous êtes assis. Il est temps de
regarder la carte.
[Menyû wo
kudasai] (Le menu s’il vous plaît)
[Eigo no
menyû wa arimasu ka] (Est-ce que
vous avez un menu en anglais ?)
[Watashi wa
bejitarian desu] (Je suis végétarien.)

Le repas japonais !
La journée est rythmée par trois
[meshi] (repas). Le matin, on
prend un [chôshoku] ou
[asagohan] (petit-déjeuner)
qui est composé
traditionnellement d’un bol de
riz, d’une soupe, de condiments,
et de légume. Autrement dit
c’est un vrai repas. Aujourd’hui,
nombreux sont les Japonais à
prendre un petit-déjeuner à
l’occidental, mais si vous allez
dans une auberge traditionnelle,
attendez-vous à un repas
complet. Le déjeuner,
[hirugohan], est en général plus
léger, car on mange vite, au
travail ou à l’école. Le soir, le
[bangohan] (dîner) est plus
conséquent, avec du riz, de la
viande ou du poisson, des plats
d’accompagnement et une
soupe. Les salariés japonais
mangent à des heures très
souvent décalées, c’est pourquoi
ils emportent avec eux un
[bentô] (une sorte de panier-
repas).
Au moment de partir, vous devez régler
l’addition.
[O-kanjô wo
onegaishimasu] (L’addition s’il vous
plaît.)
[Betsu betsu ni
keisan shitekudasai] (Nous payons
séparément.)
Au Japon, tous les espaces publics sont
non-fumeur. De même, il est interdit de
fumer dans les restaurants où dans les
hôtels. Les fumeurs doivent se rendre
dans un espace prévu à cet égard.

Dans certaines grandes villes, les


signes [kin.en] (interdiction de
fumer) sont reproduits en gros sur les
trottoirs, pour vous rappeler qu’il est
interdit de fumer dehors, en marchant.
Si vous fumez à l’extérieur, même dans
une forêt, vous devez avoir un cendrier
portatif, sur vous. Pas question de jeter
les mégots par terre !

Passer la commande
Dans les grandes villes, vous trouverez
des menus en anglais. Mais sûrement
pas en français ! Vous ne comprenez
pas l’anglais ni le japonais écrit ? Il ne
vous reste plus alors qu’à pointer du
doigt au hasard sur le menu. Sinon,
dans certains restaurants, il existe des
reproductions moulées, en plastique,
plus vraies que nature, des différents
plats, exposées dans la devanture. Il
vous suffit alors de sortir et de montrer
du doigt ce que vous voulez.
[Honjitsu
no supesharu wa nan desu ka] (Quel
est le plat du jour ?)
[Kono
omise no meibutsu ryôri wa nan
desu ka] (Quelles sont les
spécialités de ce restaurant ?)
[Kore wa nan desu ka]
(Qu’est-ce que c’est ?)
[Teishoku
menyû wa arimasu ka] (Est-ce que
vous avez des formules ?)
Rassurez-vous, si vous êtes vraiment
hermétique à la cuisine japonaise, vous
trouverez d’autres spécialités, dans les
grandes villes.
[furansu ryôri] (cuisine
française)

[itaria ryôri] (cuisine


italienne)

[washoku] (cuisine
japonaise)

[yôshoku] (cuisine
occidentale)

[chûka ryôri] (cuisine


chinoise)
Comme nous l’avons dit au début de ce
chapitre, la cuisine japonaise est très
riche. En dehors des sushis et sashimis
on trouve les plats suivants !

Les plats japonais


[Gyûdon] (riz avec des
lamelles de viande de bœuf)
[Tonkatsu] (porc pané
accompagné de légumes (chou,
salade))
[Katsudon] (bol de riz garni
de porc pané et d’œuf brouillé)
[Râmen] (soupe de pâtes)
[Udon] (soupe de grosses
pâtes)
[Sobaya] (soupe de pâtes)
[Yakiniku] (viande grillée)
[Yakitori] (brochettes de
poulet)
[Oden] (œufs, viandes, abats
bouillis)
[Okonomiyaki] (omelette
de légumes et de fruits de mer, avec
divers ingrédients et une sauce
barbecue.)

Quelques styles de restaurant


japonais !
Teppanyaki, légumes et viande cuits
sur une plaque chauffante. Les
restaurants Teppanyaki valent le
détour, par leur côté spectaculaire. Le
chef met en avant sa maîtrise de la
découpe des viandes et légumes, et son
talent à les faire voler en tous sens
devant vous.

Kaiseki, cuisine traditionnelle


japonaise, raffinée, composée de divers
plats de poissons, de légumes.

Izakaya, bar dans lesquelles vous


choisissez divers plats, du poisson cru
aux abats, en passant par des asperges
ou des gâteaux. C’est souvent le lieu de
rendez-vous des salariés et des
étudiants pour passer un bon moment
ensemble.
Kaiten sushi, les sushis placés dans
une assiette de couleur, défilent sur un
tapis roulant.

Quel Fou goût !


Le fugu (ou poisson globe) est un mets
très apprécié des Japonais, mais la
particularité de ce poisson est de
contenir un poison mortel, la
tétrodotoxine. S’il est ingéré, ce poison
provoque la mort en à peine 6 heures,
et il n’existe aucun remède. Chaque
année, quelques personnes meurent
après avoir mangé ce poison… Pardon,
ce poisson ! Seuls les cuisiniers
possédant une licence d’État sont
habilités à le préparer.

Dans les restaurants français, vous êtes


habitué à commander le [zensai]
(entrée), [mein] (plat),
[chîzu] (fromage) et [dezâto]
(dessert). Au Japon, vous ne serez pas
perdu dans un restaurant de style
occidental, par contre dans un
restaurant de style japonais, oubliez
cette division. Parfois, on commande
tout en même temps ou bien on ne
choisit qu’un seul plat.

Vous avez choisi ? C’est le moment de


passer à l’action.
[Osusume ryôri
wa arimasu ka] (Que me conseillez-
vous comme plat ?)
[Okimari desu ka]
(Avez-vous choisi ?)
[Gochûmon
nasaimasuka] (Souhaitez-vous
commander ?)
[Are to onaji
mono wo kudasai] (Je voudrais la
même chose que ça.)
[Karubonara ni
shimasu] (Je prendrai des
carbonaras.)

[Kono ryôri ni wa nani ga haitteiru


no ka oshiete kudasai] (Pouvez-vous
me dire ce qu’il y a dans ce plat ?)

[Mochikaeriyô bukuro wo
itadakemasuka] (Auriez-vous un
doggy bag ?)

Ce qu’il ne faut pas faire !

Découper les aliments en tenant


les baguettes dans chaque main.

Planter les baguettes dans le bol


de riz.

Croiser les baguettes sur la table


une fois le repas fini.

Reposer dans le plat un aliment


que vous avez pris avec vos
baguettes.

On ne pique pas les baguettes


dans les aliments pour les
prendre.

Ne pas désigner quelqu’un à


l’aide des baguettes.

Ne pas s’essuyer le visage avec


les oshibori (petite serviette que
l’on donne au début de repas
pour s’essuyer les mains).

Il est déconseillé de manger


dans la rue, et dans les
transports en commun.

La viande
[Butaniku] (Porc)
[Gyûniku] (Bœuf)
[toriniku] (Poulet)
[muneniku] (Poulet (blanc de))
[sunagimo] (Gésier)
[kamoniku] (Canard)
[ramu] (Agneau)
[hamu] (Jambon)
[bêkon] (Lard)

Le poisson, coquillages et
crustacés
[sake] (Saumon)
[unagi] (Anguille)
[saba] (Maquereau)
[koi] (Carpe)
[tai] (Daurade)
[maguro] (Thon)
[karei] (Carrelet)
[shitabirame] (Sole)
[iwashi] (Sardine)
[hamaguri] (Palourde)
[hotategai] (Coquille Saint-
Jacques)
[ebi] (Crevette)
[robusutâ] (Homard)
[kaisô] (Algues)
[Nori] (Algue séchée fine)
[Kombu] (Algue épaisse très
salée utilisée pour faire les bases de
soupe.)
[Wakame] (Algues souples
que l’on incorpore dans les soupes
ou mangées avec les poissons crus.)
Pendant que vous êtes en train de
manger les [otsumami] (amuse-
gueule), vous pouvez réfléchir aux
boissons que vous souhaitez prendre.
[Nomimono
wa nan ni nasaimasuka] (Que
désirez-vous boire ?)
[Bîru wa nani
ga arimasuka] (Qu’avez-vous
comme bière ?)
Si vous ne pouvez pas boire d’alcool,
demandez du jus ou bien du thé ou de
l’eau. Si vous ne pouvez pas manger de
poisson cru, précisez-le.
[Watashi wa
arukôru ga dame desu] (Je ne
supporte pas l’alcool.)
[Watashi wa
sushi ga taberaremasen] (Je ne peux
pas manger de sushi.)
Trinquez avant de boire !
[Kanpai] (Santé !)
Remerciez avant de manger.
[Itadakimasu] (Merci
pour ce repas !)

L’équivalent de notre « bon


appétit ! » n’existe pas au Japon.
Ne commettez pas l’erreur de
débutant en disant à quelqu’un
qui mange « itadakimasu ».
C’est toujours celui qui mange
qui prononce ce mot avant de
manger, même s’il est tout seul.

Dans les ruelles


On trouve des échoppes ambulantes,
les yatai (charrettes en bois, mobiles ou
démontables). On peut y manger
diverses choses pour un prix modique !
dango, oden, takoyaki, yakisoba,
yakitori, okonomiyaki, râmen, kakikôri.
Si vous mangez dans ces échoppes,
vous aurez vraiment l’air d’un Japonais.
Car peu de touristes osent s’y arrêter.

À la fin du repas n’oubliez pas de dire


en partant :
[Gochiso sama
deshita] (Merci pour ce bon repas)
Dans un salon de thé ou dans un café
[kissaten] )
[Kôfî wo kudasai]
(Un café s’il vous plaît.)
[Kôra wo kudasai] (Un
coca s’il vous plaît.)
[Shiroppu wa
futatsu kudasai] (Deux sirops s’il
vous plaît.)

En japonais, le nombre n’est pas


défini. Si le serveur n’est pas
certain du nombre de café ou de
thé que vous souhaitez, il
demandera ! hitotsu (1) ? futatsu
(2) ? mitsu (3) ? yottsu (4) ?
itsutsu (5) ?, muttsu (6) ?,
nanatsu (7) ?, yattsu (8) ?
kokonotsu (9) ? tô (10) ? C’est
une autre façon de compter, à la
japonaise (et non pas à la sino
japonaise, ichi, ni, san, etc.). Par
contre, à partir de onze, on
revient au sino-japonais. Mais si
vous employez les chiffres sino-
japonais pour lui répondre, le
serveur comprendra quand-
même.
Restauration rapide
[fâsuto fûdo] (Fast
food)
[Chîzu
bâgâ to poteto, kôra wo kudasai]
(Un cheese burger, des frites et un
coca s’il vous plaît.)
[Kochira de
omeshi agari desu ka] (Souhaitez-
vous manger sur place ?)
[Mochikaeri ni
shimasu] (C’est à emporter.)

[Kôra no saizu wa M ni
nasaimasu ka ? L ni nasaimasu ka]
(Quelle taille de coca souhaitez-
vous ? Large ou Medium ?)
[Tsumetai
nomimono wa nani ga arimasu ka]
(Qu’avez-vous en boisson froide ?)
[Nama bîru wo
kudasai] (Une bière pression s’il
vous plaît.)

Boissons

[osake] (alcool)

[nigorizake] (saké épais)

[nihonshu saké] (alcool


japonais)
[bîru] (bière)

[Shiro wain] (vin blanc)

[akawain] (vin rouge)

[junmai shû] (variété de


sake)

[shochû] (alcool à 20°)

[Gurasu] (un verre)

[Chû jokki] (une pinte)

[Bin bîru] (bière en


bouteille)

[mineraru wotâ]
(eau minérale)

[orenji jûsu] (jus


d’orange)

[ringo jûsu] (jus de


pomme)

Le service est toujours rapide au


Japon. Les Japonais ne passent
pas autant de temps à table que
les Français dans un restaurant.
Si le service est trop long, le
client peut se fâcher et le
restaurant ne fera certainement
pas long feu.
À la fin du repas ou du service, vous
pouvez vous lever et régler directement
à la caisse. Les Japonais ne s’attendent
pas forcément à ce qu’on leur apporte
l’addition.
[Kanjô wa ikura
desu ka] (Je vous dois combien ?)
[Okanjô
machigaeta rashii] (Il me semble
qu’il y a une erreur dans l’addition.)
[Okanjô wa
2man en ni narimasu] (L’addition est
de 20 000 yens.)
[Oishikatta desu]
(C’était très bon.)

Abordons la question des


adjectifs verbaux se terminant
en i (ex, ôkii (grand), chîsai
(petit), oishii (bon), mazui (pas
bon), takai (cher), yasui (bon
marché), tôi (loin), chikai
(proche), omoshiroi
(intéressant), muzukashii
(difficile), kawaii (mignon), sugoi
(formidable), etc). Ils ont tous la
particularité de varier de la
même façon.
Adjectif Adjectif Sens
verbal, verbal,
forme forme
neutre polie

oishii Oishii desu C’est


bon

Oishi-ku Oishi-ku Ce
nai arimasen n’est
pas
bon

Oishi- Oishi-katta C’était


katta desu bon

Oishi-ku Oishi-ku Ce
nakatta arimasen n’était
deshita pas
bon

Il faut garder en mémoire ce tableau


pour modifier les autres adjectifs. Le
radical de oishii, c’est donc oishi (on
enlève le i). À ce radical, on ajoute les
différentes terminaisons pour le mettre
au négatif neutre ou poli, ou bien au
passé affirmatif ou négatif.

Parmi la liste donnée ci-dessus, retenez-


en au moins deux. Kawaii (c’est
mignon !) que vous entendrez souvent
dans la bouche des Japonais, et sugoi
(super !), parfois transformé en sugê
(trop cool !). Allez voir un feu d’artifice
et comptez le nombre de sugoi ou suge.
Vous comprendrez alors que c’est un
équivalent de notre « ouah ! », quand
vous restez bouche bée devant un
spectacle.
CHAPITRE 8

Faire des achats

Dans ce chapitre
Faire les courses au marché, au
supermarché, au kombini, dans
les grands magasins • Faire du
shopping • Essayer, comparer,
acheter

Au Japon, tout vous pousse à la


consommation. Rares sont les endroits
épargnés par la publicité. Même au
sommet du Mont Fuji, on trouve des
panneaux publicitaires affichés sur des
bancs, vantant les mérites d’un produit.
Demandez aux jeunes Japonaises ce
qu’elles font le week-end, elles vous
répondront, en chœur, par le mot
anglais devenu universel,
« shoppingu ! ». Le shopping est
devenu une activité en soi. Il faut dire
que le succès de la croissance
japonaise a longtemps reposé sur la
consommation intérieure. Aujourd’hui,
celle-ci est en berne. Depuis que le
Japon a connu plus d’une décennie de
déflation, les gouvernements successifs
tentent par tous les moyens de relancer
cette consommation, moteur de la
croissance japonaise. Alors n’ayez pas
de complexe, en consommant au Japon,
vous participerez, à votre échelle, à
relancer la machine économique
japonaise. N’est-ce pas une belle
mission ?

Dans ce chapitre, nous vous


apprendrons comment faire les courses
au marché et au supermarché. Nous
vanterons aussi les mérites du
kombini, mini-supérette japonaise
ouverte, 24h/24, très pratique. Nous
parlerons aussi de l’incroyable invasion
des distributeurs automatiques dans
tout l’archipel et des boutiques et du
succès des hyaku en shop. Nous
présenterons les grands magasins, et
pour vos emplettes, nous vous dirons
comment acheter des fruits, des
légumes, de la viande, du poisson, en
passant par les pantalons, les robes et
les chaussettes, si jamais vous avez
besoin de refaire votre garde-robe.

Des fruits et légumes à vous


donner le tournis
Tout Français se rendant au
Japon pour la première fois, ne
peut que tomber à la renverse,
en découvrant les prix
exorbitants des fruits et
légumes ! la douzaine de fraises
entre 25 et 50 euros, le kilo
d’oranges à 15 euros, deux
pommes à six euros, trois
tomates à six euros, entre 15 et
100 euros pour un melon, et la
mangue de 20 à 50 euros. Les
légumes ne sont pas beaucoup
moins chers. On comprend
mieux pourquoi les marchés
n’existent pas au Japon, en
dehors de quelques lieux, tels
que le marché de Tsukiji. À ces
prix-là, les Japonais ne se
précipitent pas pour en acheter
chaque jour. Cette absence de
marché, pour un pays
développé, est plutôt étonnante.
Dans l’archipel, fruits et légumes
sont quasiment des produits de
luxe. Pourquoi de tels prix ? Ce
qui pour les Français est très
abordable, ne l’est pas pour les
Japonais. Le fruit, produit rare
demandant beaucoup
d’attention, est emballé un par
un, avec beaucoup de soin.

Loin d’être consommé


quotidiennement, on en achète
parcimonieusement à de rares
occasions. On les offre aussi en
cadeau lorsqu’on se rend chez
quelqu’un. Le slogan tant répété
en France, 5 fruits et légumes
par jour, n’est pas près d’être
diffusé sur les ondes japonaises.
Dans une boutique japonaise
En dehors des supermarchés ou des
grands magasins, il existe des petites
épiceries qui vendent des légumes ou
des fruits au compte-goutte. Lorsque
vous entrez dans une boutique,
l’accueil sera toujours le même :
[Irasshaimase]
(Bienvenue !)
[Nani wo osagashi
desu ka] (Qu’est-ce que vous
désirez ?)
Si vous n’êtes pas sûr de ce que vous
cherchez, dites :
[Miru dake desu] (Je ne
fais que regarder.)
Puis si vous vous êtes décidé,
demandez :

[Sumimasen. Chotto ii desu ka]


(Excusez-moi, pourriez-vous
m’aider ?)
[Kore wo misete
kudasai] (Montrez-moi ça s’il vous
plaît.)
Le vendeur insistera sans doute en
disant :
[Kore wa ikaga
desu ka] (Que pensez-vous de celui-
ci ?)
Si cela vous convient, passez la
commande :
[Kore wo kudasai]
(Celui-ci s’il vous plaît.)
[Sore wo
futatsu, tsutsunde kudasai] (Donnez
m’en deux et enveloppez-les moi,
s’il vous plaît.)
[Ijô desu] (C’est tout ce
qu’il faut.)

[Tamanegi] (oignon)
[Sakuranbô] (cerise)

[Ichigo] (fraise)

[Hôrensô] (épinard)

[Remon] (citron)

[Ringo] (pomme)

[Momo] (pêche)

[Orenji] (orange)

[Kyuri] (concombre)

[Nashi] (ra furansu) (poire)

[Tomato] (tomate)
[Imo] (pomme de terre)

[Budô] (raisin)

[Ninjin] (carotte)

[Shôga] (gingembre)

Depuis le grand tremblement de


terre au Nord-Est du Japon et
l’accident nucléaire de
Fukushima, des associations
militent pour produire de plus en
plus de [Yûki yasai]
(légumes biologiques).
Voici quelques idées d’achat, de
souvenir pendant votre séjour au Japon.

Les souvenirs

[Omiyage] (souvenirs, petit


cadeau)

[Geta] (sandales de bois)

[zôri] (sandales de paille)

[Hashi] (baguettes)
[Kabin] (base)

[Kasa] (parapluie)

[Kimono] (Kimono)

[Kushi] (peigne)

[Kokeshi] (poupée
traditionnelle en bois)

[Ocha] (thé)

[Origami] (papier pliable)

[Osara] (assiette)

[Uchiwa] (éventail rond)

[sensu] (éventail pliable)

Les commerces
[Doko ni
omise ga takusan arimasu ka] (Où
trouve-t-on beaucoup de
boutiques ?)
[…no
chikaku ni panyasan ga arimasuka]
(Y a-t-il une boulangerie près d’ici ?)
[Doko de
hanbai sarete imasu ka] (Où vend-
on… ?)

[Furansu zasshi wa doko de hanbai


sarete imasu ka] (Où trouve-t-on
des magazines français ?)

[Omise no eigyô jikan wa nanji kara


nanji made desu ka] (Le magasin
est ouvert de quelle heure à quelle
heure ?)
Pour ceux qui ne jurent que par le pain,
on trouve de nombreuse boulangerie
dans les grandes villes. La chaîne Paul
est implantée au Japon. En outre, les
boulangers français ayant une boutique
au Japon sont connus. N’hésitez pas à
demander autour de vous. Pour ce qui
est des autres produits traditionnels
français, vous en trouverez quelques-
uns dans les grands magasins.

Petits commerces

[Sakaya] (boutique d’alcool)

[Nikuya] (boucherie)

[Sakanaya] (poissonnerie)
[Zakkaya] (épicerie)

[Tabakoya] (bureau de
tabac)

[Panya] (boulangerie)

[Okashiya] (pâtisserie)

[Shoten] (librairie)

[Shokuhinten] (magasin
d’alimentations)

[Kutsuya] (boutique de
chaussures)

La Kombini vous va si bien !

La Kombini n’est pas une


combinaison. Méfiez-vous des
faux amis ! Ce mot vient de
l’anglais Convenience store et
désigne des mini-supérettes
ouvertes 24/24 et 7/7. On
considère qu’il y a un kombini
pour 2 000 habitants environ,
même à la campagne. On y
trouve principalement des
produits alimentaires (Onigiri,
bentô, sandwichs etc), des
boissons, mais aussi des produits
cosmétiques, des médicaments
de base, des revues et toutes
sortes de choses, indispensables
à la vie de tous les jours. Ces
kombini sont fort pratiques. Vous
avez une petite faim à 4 heures
du matin ? Il vous suffit de
descendre au Kombini. On peut
également y payer ses factures
d’eau ou d’électricité. Mais
surtout, on y trouve des
distributeurs, pour retirer de
l’argent.

Les supermarchés japonais


Les supermarchés sont désignés sous le
mot Sûpâmâketto,
dans sa version longue et sûpâ,
dans sa version courte. Ils sont souvent
ouverts tard dans la nuit parfois jusqu’à
une heure du matin. Si vous aimez les
poissons crus, il est possible d’y trouver
pour un prix abordable des poissons
sous emballages prêts à être
consommé. Sur certains emballages, on
peut voir écrit en rouge le mot
okaidokuhin, qui signifie « en solde »
ou bien « affaire à saisir ».

Voici les expressions qui pourront vous


servir quand vous ferez vos courses :
[Sumimasen] (Excusez-
moi !)
[Momo no
kandzumette doko ni arimasuka]
(Où sont les boîtes de conserve de
pêche ?)

[Insutanto râmen wa doko ni


arimasu ka] (Où sont les pâtes
instantanées ?)
S’il y a un souci, le vendeur vous
répondra :
[Ainiku
urikirete shimaimashita]
(Malheureusement, c’est en rupture
de stock.)
[Zannen desu
ga shikata nai desu ne] (Nous
sommes navrés, nous n’y pouvons
rien.)
Si vous voulez des précisions sur les
prix, dites :
[Nehuda ga
miataranai desu] (Je ne vois pas
l’étiquette de prix.)
[Kore wo
nedan wo oshietekudasai] (Indiquez-
moi le prix de ça.)
[Zeikomi desuka] (La taxe
est-elle incluse ?)
[…no tonari ni
arimasu] (Ça se trouve à côté de…)
[Arigatô
gozaimasu] (Merci beaucoup.)
[Shokuhin uriba] (Le rayon
alimentation.)
[Okome] (riz)

[Satô] (sucre)

[Bisuketto] (biscuits)

[Komugiko] (farine)

[Tamago] (oeuf)

[Kandzume] (boîte de
conserve)

[Miruku] (lait)

[Battâ] (beurre)

[Pasuta] (pâtes)

[Chîzu] (fromage)

[Wain] (vin)

[Shôyû] (sauce soja)

[Wasabi] (wasabi)
Il arrive parfois que l’on ne trouve pas
un produit !
[Panuriba wa
doko desu ka] (Où se trouve le
rayon des pains ?)
[Nibantsûro no
tsukiatari desu] (C’est au bout de
l’allée deux.)
On peut aussi avoir des demandes
spécifiques, pour de la viande par
exemple !
[Suraisu shite
moraemasu ka] (Est-ce que vous
pourriez me le couper en tranche ?)
[Fukuro wa hitsuyô
desu ka] (Avez-vous besoin d’un
sac ?)
[Reji wa doko desu
ka] (Où se trouve la caisse ?)
[Kami bukuro] (Sac en papier)
[Binîru bukuro] (Sac
plastique)
[Reitô
shokuhin no kônâ wa doko desu ka]
(Où est le rayon des surgelés ?)
On peut aussi avoir besoin d’aller aux
toilettes si l’on passe trop de temps
dans un lieu. Vous pouvez vous rendre
dans la plupart des kombini, où les
toilettes sont libres d’accès. Mais avant
d’y entrer demandez :
[Toire wo kashite
kudasai] (Puis-je utiliser les
toilettes ?)
Dans les grandes villes, les
[dêpato] (grands magasins) ne
manquent pas. Les plus connus étant
Sogo, Takashimaya ou Mitsukoshi. Ils
sont toujours bien achalandés. Les
rayons alimentations sont toujours au
sous-sol. On y trouve des fruits (
Kudamono), de la viande ( Oniku),
des légumes ( Yasai) mais aussi des
vêtements comme des pantalons (
zubon), des vestes ( jaketto),
des chaussures ( kutsu), des (
yukata)…

Prendre le bon Depâto !

Le mot depâto vient de l’anglais


department store. On les
désigne également sous le nom
de [hyakkaten] (le magasin
où l’on trouve de tout). En effet,
on y trouve bien de tout. Mais
pour le voyageur, les depâto ont
aussi un autre avantage. Au
rayon alimentaire (souvent situé
au sous-sol), les vendeuses font
souvent goûter des produits
frais. Il est alors possible de se
restaurer, presque à l’œil ! Enfin,
si vous restez jusqu’à l’heure de
fermeture, vous aurez le
sentiment d’être un roi. Les
employés de l’enseigne, alignés
en rang au bas de l’escalator, se
courberont pour vous saluer,
telle une superstar !
Pour savoir où se trouve les rayons,
vous direz par exemple :
[Tokei wo sagashiteirun desuga,
dono uriba ni arimasu ka] (Je
cherche des montres, où se trouve
le rayon ?)
L’employé répondra :
[Sangai
no denka seihin uriba de gozaimasu]
(Au troisième étage, aux rayons
appareils électriques.)
Les magasins sont grands. Vous
cherchez la sortie, l’escalator ?
[Deguchi wa doko
desu ka] (Où se trouve la sortie ?)
[Eskarêtâ wa
doko desu ka] (Où se trouve
l’escalator ?)
Vous aurez un comptoir d’information
(Annai), un service client (okyakusama
sâbisu countâ), des ascenseurs
(Erebêtâ)

Les grands rayons des grands magasins


sont divisés ainsi par étage :
[Shinshi fuku uriba]
(rayon vêtements homme)
[Fujin fuku uriba] (rayon
vêtements femme)
[Kodomo fuku uriba]
(rayon vêtements enfant)
[Katei yôhin uriba]
(rayon objets domestiques)
[Kagû uriba] (rayon
meubles)
[Denka seihin uriba]
(rayon électro-ménager.)
[Shokuhin uriba] (rayon
alimentaire.)
Vous êtes un beau jeune homme, et
vous cherchez un costume pour l’été :
[Natsuyô
shinshi sûtsu wo sagashite imasu]
(Je cherche un costume d’été.)
Vous aurez envie d’essayer, car on
n’achète pas un costume comme on
achète un T-shirt.
[Shichakushitsu wa
doko desu ka] (Où se trouve la
cabine d’essayage ?)
[Shichaku shite
mo ii desu ka] (Puis-je l’essayer ?)
Le vendeur vous répondra :
[Hai kochira e
dôzo] (Je vous en prie. Par ici.)
Ou bien, si ce n’est pas possible, il
objectera :
[Kore wa shichaku
dekimasen] (Vous ne pouvez pas
l’essayer.)
[Kono hu no
sozai wa nan desu ka] (Quelle est la
matière de ce vêtement ?)
[Men 100 pâsento
desu] (C’est 100 % coton.)
En fonction des goûts et des couleurs,
de la taille, ce n’est pas toujours facile
de se décider :
[Hitotsu ue
no saizu wa arimasen ka] (Vous
n’auriez pas une taille au-dessus ?)
[Jimi su gi ja nai
desu ka] (Est-ce que ce n’est pas un
peu terne ?)
[Hade sugi] (Trop voyant.)
[Motto
akarui iro wa arimasen ka] (Vous
n’auriez pas quelque chose de plus
clair ?)
[Kono fuku wa
take ga mijisugimasu] (Ce vêtement
est trop court.)
[Take wo
tsumeru koto wa dekimasu ka] (Est-
ce que vous pouvez faire une
retouche ?)
[Onaoshi
wa dore kurai kakarimasuka]
(Combien de temps faut-il pour la
retouche ?)
[20 pun kurai de
dekimasu] (Ça prendra environ 20
minutes.)
[Taihen oniai desu]
(Ça vous va très bien.)
[Kono huku wa
Henpin dekimasu ka] (Est-ce que je
peux échanger ce vêtement ?)

Les couleurs

[Shiroi] (blanc)
[Kuroi] (noir)

[Haiiro] (gris)

[Akai] (rouge)

[Orenji iro] (orange)

[Kiiro] (jaune)

[Midori] (vert)

[Aoi] (bleu)

[Murasaki] (violet)

[Chairo] (marron)

[Barairo] (rose)
Si vous n’avez pas mémorisé le nom
des couleurs en japonais, vous pouvez
vous simplifier la vie en les disant en
anglais, mais avec une prononciation
japonaise, c’est-à-dire par syllabe. Ex :
gurei (grey), buraun (brown).

Habits
[Kôto] (manteau)

[Mizugi] (maillot de bain)

[Shatsu] (chemise)

[T-shatsu] (t-shirt)

[Sukâto] (jupe)

[Doresu] (robe)

[Zubon] (pantalon)

[Shitagi] (sous-vêtements)

[Kutsushita] (chaussettes)

[Suwetâ] (pull)

[Sûtsu] (costume)

[Nekutai] (cravate)

[Bôshi] (chapeau)

[Tebukuro] (gant)
[Mafurâ] (écharpe)

[Sukâfu] (foulard)
Vous vous regardez dans une glace
(kagami) avec votre nouveau costume,
votre nouvelle robe ou votre nouveau
pantalon, et vous vous demandez si
cela vous va bien (yoku niau). Votre
ami(e) pourra vous conseiller en
disant !
[Kimi wa aka ga niau]
(Le rouge te va bien.)
Il faudra veiller à ce que cela ne soit
pas ôkisugi (trop grand), kitsui (trop
serré), chotto nagai (un peu long),
mijikai (court), mais au bout du compte,
vous devrez prendre une décision !
[kore ga suki desu]
(J’aime bien celui-ci.)
[kore ga kirai desu]
(Je n’aime pas celui-ci.)
[Dai suki] (J’aime beaucoup.)
[Atode kaimasu] (Je
l’achèterai plus tard.)

Ma petite entreprise ne
connaît pas la crise.

Faire des emplettes dans les


grands magasins peut vous
coûter cher. Il existe des façons
plus économiques de faire des
achats. Si vous avez besoin
d’une boisson chaude ou froide,
de cigarettes, de bière, de saké,
ou même de sac de riz, les
[jidô hanbaiki]
(distributeurs automatiques)
vous tendent les bras aux coins
des rues, ou parfois même en
pleine forêt, à un endroit où vous
ne vous attendiez absolument
pas à en trouver un. On estime
le nombre de ces machines à 1
pour 23 habitants. Donc, la
densité de distributeur
automatique est 23 fois moins
élevée que celle de la population
japonaise, mais faites le calcul,
et vous verrez que c’est déjà
considérable !
Vous pensez qu’aujourd’hui, pour 100
yens (moins d’un euro), on n’a plus
rien ? Détrompez-vous : les
[hyaku en shop] (boutiques tout à 100
yens) sont là pour vous prouver le
contraire. On y trouve beaucoup de
choses indispensables à la vie
quotidienne ! des outils, des cahiers,
des casseroles, des torchons, des
sèches-linges, des chaussons, des
dictionnaires, des aliments, etc.

Ces boutiques bon marché ont poussé


sur le terreau de la crise économique
japonaise. Des magasins de vêtements,
comme Mujirushi ryôhin (connu sous le
nom de Muji à Paris), ou Uniqlo ont vu
le jour, de la même façon.
Il ne faut pas être trop grand au Japon,
sinon, on ne trouve pas de vêtement à
sa taille. De même, ceux qui ont de
grabds pieds auront du mal à se
chausser.

Les tailles de chaussure sont indiquées


en cm.

[Kutsuya] (magasin de
chaussures)

[Dota kutsu] (grosse


chaussure)

[Tenisu kutsu] (tennis)

[Reisôyô no kutsu]
(chaussure de ville)

[Kakato no takai kutsu]


(talons hauts)

[Kawa kutsu] (chaussures en


cuir)

[Geta] (sandales en bois)

[Zôri] (sandales en paille)


[Tabi] (chausses
traditionnelles (gros orteil
séparé, litt. sac à pied).)
Dans la boutique de chaussures,
demandez :

[Kono kutsu no saizu 23.5 wo haite


mitai desu ga] (Je voudrais essayer
les chaussures en taille 23,5.)
Ou bien tout simplement en désignant
du doigt la paire de chaussures :
[Kore wo haite
mitai desu] (Je voudrais essayer
celles-ci.)
Si c’est trop petit, dites-le :
[Kono kutsu wa
kitsui desu] (Ces chaussures me
serrent.)
Pensez à votre famille et à vos amis en
ramenant un souvenir du Japon. À
Tokyo, rendez-vous dans le quartier
d’Asakusa. Vous y trouverez un grand
choix de souvenirs.
[Omiyage] (Souvenir)
[purezento] (Cadeau)
[Purezento yô desu
ga] (C’est pour offrir.)
[Danseiyô
desu ka jôseiyô desu ka] (Est-ce
pour un homme ? Pour une
femme ?)
[Kô itta mono
yorokobaremasu] (Ça fera plaisir.)
[Kochira mo uresuji
desu] (Cet article se vend bien.)
[Hôsô wa dô
nasaimasu ka] (Comment dois-je
vous l’emballer ?)
[Okuri mono yô
ni onegai shimasu] (Faites en sorte
que je puisse l’envoyer.)
[Kantan ni
tsutsunde kudasai] (Enveloppez-le
grossièrement.)
Dans les [Nomi no ichi] (marchés
aux puces) ou brocantes, autour des
temples, vous trouverez sans doute des
objets exotiques à défaut d’être
exceptionnels. À Tokyo, ces brocantes
ont lieu à Togo no mori, autour du
temple Togo, près de la station
Harajuku, ou encore à Aoyama Oval
Plaza, vous trouverez le marché à ciel
ouvert (aozora kotto ichi). À Kyoto,
rendez-vous au Kitano Tenmangu Toji
Garakuta ichi, ou kobo ichi.
CHAPITRE 9

Faire des visites

Dans ce chapitre
L’office du tourisme • Se
renseigner sur les sites
touristiques • Visiter les musées
• Faire une excursion • Faire
une visite culturelle • Donner
ses impressions

Certains disent que les montagnes et


les mers sont les mêmes partout. Il y a
une part de vraie, mais ça ne l’est pas
tout à fait non plus, vous en
conviendrez. Le mont Fuji ne ressemble
pas aux volcans d’Auvergne ; les plages
de Shônan kaigan ne font guère
penser aux plages normandes. Alors,
bien sûr, on peut se rendre au Japon
pour constater la diversité des
montagnes et des plages dans ce
monde, mais ce n’est sans doute pas ce
qui a motivé votre voyage.

Les raisons pour se rendre au Japon


sont propres à chacun : les jeunes
aiment les mangas, les anime et la j-
pop ; les amoureux de l’histoire, sa
civilisation, ses temples ; les passionnés
d’arts martiaux désirent fouler du pied
le berceau de ces arts (et non pas de
César !) ; les cinéphiles veulent voir de
leurs propres yeux les décors des films
de Yasujiô Ozu, de Kenji Mizoguchi, de
Akira Kurosawa ou de Takeshi Kitano ;
les contemplatifs sont attirés par la
beauté des paysages, des cerisiers en
fleur ou des rizières inondées dans les
campagnes. Et vous ? Quelles sont les
raisons qui vous poussent à aller au
Japon ? Une fois dans le pays, vous ne
resterez sans doute pas les bras croisés
à attendre. Vos journées seront
remplies de découvertes et de visites.

Dans ce chapitre, vous irez à l’office du


tourisme, demander des
renseignements sur les lieux
touristiques. Vous apprendrez comment
préparer vos excursions et vos visites,
en récupérant des programmes, en
vérifiant les tarifs et les horaires des
musées ou des temples. Vous saurez
aussi comment acheter un billet pour
une exposition. Vous découvrirez les
jours de la semaine, ainsi que la façon
de dire les heures. Nous vous
donnerons des informations sur les
lieux incontournables du Japon. Nous
vous donnerons aussi les outils pour
exprimer vos désirs.
Rendez-vous à l’office du
tourisme
Vous avez entendu parler de
kankô spotto (sites touristiques) au
Japon, de ses [otera] (temples) ou
[jinja] (sanctuaires) magnifiques, en
bois, ou encore de ses jardins. Ça
tombe bien ! Vous aimez ce qui est
dentôteki (traditionnel). Dans ce pays,
les vieux monuments historiques en
pierre sont pourtant rares. Mais
qu’importe, le bois fera aussi bien
l’affaire ! Au Japon, plus que
l’architecture en soi, c’est l’harmonie
entre le bâtiment et son
environnement, qui est important. Les
passionnés de ce qui est [kindai]
(moderne), et [gendai]
(contemporain), pourront se rendre à
Tokyô, admirer son urbanisme et sa
diversité architecturale. Si vous avez
atterri au Japon par hasard, sans
aucune préparation, libre à vous de
plonger, sans modération, dans le
tourbillon de la tradition et de la
modernité.

Tout d’abord, commencez par chercher


un [kankô annaijo] (office du
tourisme). Avant de partir, vous pouvez
d’ores et déjà consulter le site de
l’Office national du tourisme japonais,
https://www.tourisme-japon.fr/. Vous y
trouverez une foule d’informations
utiles pour votre séjour.
Sur place, au Japon, invitez vos amis à
faire quelques visites en disant :
[kankô shi ni ikimashô]
(allons faire des visites). Dans la plupart
des grandes villes japonaises, mais
aussi dans les petites villes, on trouve
des offices du tourisme, souvent près
de la gare centrale. Les employés sont
toujours très affables, donc, allez-y sans
crainte. Vous pouvez vous renseigner
sur les sites, les [basu tsuâ]
(tours en bus), le [yûransen]
(bateau de croisière) et sur les
[shukuhaku] (hébergements), et
demander des brochures ou des plans.
[Kankô annaijo
wa doko desu ka] (Où se trouve
l’office du tourisme ?)
[Kono
machi no panfuretto ga hoshiin desu
ga] (Je voudrais une brochure sur la
ville.)

Pour exprimer le désir, le


souhait, on ajoute tai après
le radical du verbe (ex.
[Nomitai] (je veux boire). Une
autre façon consiste à employer
l’adjectif verbal [hoshii]
(désirer), soit derrière un
complément d’objet direct (dans
ce cas on utilisera la particule de
sujet ga), ou bien derrière la
forme en te des verbes. À ne
pas confondre avec la vieille
Ford T car aucun rapport avec la
forme de la lettre T. ! Par
exemple, [mite hoshii]
(je voudrais voir), [itte
hoshii]
(je voudrais aller),
[nonde hoshii] (je voudrais
boire).
Les cartes intéressent toujours les
touristes dans un pays étranger. Vous
ne ferez pas exception à la règle. Pour
se repérer dans les grandes villes
japonaises, une carte des environs est
toujours utile.
[Chizu wa arimasu
ka] (Avez-vous un plan ?)
[Kono
machi no midokoro wo oshiete
kudasai] (Pouvez-vous me dire ce
qu’il y a à voir dans cette ville ?)

[Furansugo/eigo no panfuretto wa
arimasu ka] (Est-ce que vous avez
une brochure en français/en
anglais ?)

[Furui otera ya rekishitekina


tatemono ni kyômi ga arimasu] (Je
suis intéressé par les vieux temples
et les monuments historiques.)
[Shinai chizu
wo itadakemasu ka] (Puis-je avoir
une carte de la ville ?)
[Kore
itadaitemo ii desu ka] (Puis-je
prendre ça ?)

[Osusume no kankô supotto wo


oshiete kudasai] (Pouvez-vous me
conseiller sur les sites à visiter ?)
Une fois que vous avez été conseillé sur
les monuments dans les environs,
demandez la meilleure façon de vous y
rendre.
[Soko e
dôyatte ikeba iidesu ka] (Comment
dois-je faire pour m’y rendre ?)
[Soko e
iku ichiban ii hôhô wa nan desu ka]
(Quel est le meilleur moyen pour s’y
rendre ?)

Pour exprimer le superlatif, on


utilise ichiban (le meilleur, le
premier), devant un adjectif.
Exemple, ichiban oishii (le
meilleur au goût), ichiban
chikai (le plus proche), ichiban
omoshiroi (le plus intéressant).
Vous avez pris toute la documentation
utile pour voir les plus beaux sites et
monuments de l’archipel. Mais il est
peu probable que vous puissiez tout
voir, en une seule fois, même si vous
restez un an au Japon. En général, le
parcours classique consiste à aller à
Tôkyô et à Kyôto, et ensuite, si le temps
et les finances le permettent, de
pousser plus loin, jusqu’à Hiroshima,
mon amour !

Au début de l’ère Edo (XVIIe


siècle), un érudit du nom de
Shunsai Hayashi décrivit les trois
sites les plus pittoresques du
Japon, selon lui, sous le nom de
Nihon sankei. Depuis, le
terme est resté. Le premier,
Miyajima, au large de
Hiroshima, est célèbre dans le
monde entier, pour son
sanctuaire, et surtout pour son
célèbre torii (portail) les pieds
dans l’eau, représentée sur la
plupart des affiches touristiques
du Japon. Le deuxième, Amano
Hashidate, au nord de la
préfecture de Kyoto, est une
bande de sable de 3,3 kilomètres
de long et de 100 mètres de
large, dont on dit qu’elle
ressemble à un pont vers le
paradis. Enfin, le troisième,
Matsushima (l’île aux pins), au
nord de Sendai, dans la
préfecture de Miyagi, est un
archipel constitué d’environ 260
îles couvertes de pins.

[Kenchikubutsu]
(architecture)

[Machi] (quartier)
[Toshi] (ville)

[Shitamachi] (quartier
populaire)

[Hankagai] (quartier animé)

[Shiro] (château)

[Bochi] (cimetière)

[Chûôbu] (centre-ville)

[Niwa] (jardin)

[Kôen] (parc)

[Kyûden] (palais)

[Hiroba] (place)

[kyûseki] (ruines)

[Tô] (tour)

[Haka] (tombe)
[Dôbutsuen] (zoo)

[Suizokukan] (aquarium)

[Tera] (temple)

[Jinja] (sanctuaire)
Les Japonais aiment bien faire des
listes. Est-ce l’influence de la célèbre
Sei shônagon et de ses Notes de
chevets ? Qui sait ? Toujours est-il que
l’on a aussi établi la liste des trois
jardins les plus sublimes du pays, sous
le nom de Nihonsanmeien, le
Kenroku en, à Kanazawa, le Kôraku
en, à Okayama, et le Kairaku en, à
Mito. Il existe aussi les sanmeijô,
les trois châteaux les plus beaux et
imposants : Himeji, ou château du
Héron blanc (préfecture de Hyôgo),
Matsumoto, ou château du corbeau
noir (préfecture de Nagano) et
Kumamoto (préfecture de Kumamoto).

La ville de Kyôto, ancienne capitale


impériale, est célèbre pour ses temples.
Peut-être serez-vous pris de l’envie de
faire une [otera mairi (visite des
temples). En haute saison, impossible
d’éviter les touristes du monde entier
qui s’y bousculent. Mais certains sont
incontournables. Leurs noms même
font rêver : le Pavillon d’or ( )
[kinkakuji], le Pavillon d’argent ( )
[ginkakuji], ryôanji,
mondialement connu pour son jardin
zen en pierre, ou encore le
kyomizudera, pour ne citer que les
plus célèbres.

L’entrée dans les temples et les


sanctuaires les plus célèbres est en
général payant.
[Nyûjôryô wa ikura
desu ka] (C’est combien l’entrée ?)
[muryô desu] (C’est
gratuit.)
[shashin satsuei kinshi]
(Interdiction de prendre des photos)
[shashin wo
totte mo ii desu ka] (Puis-je prendre
une photo ?)
[kataku
kinjirareteimasu] (C’est
formellement interdit.)
Comme dans tous les sites religieux, il
est conseillé d’avoir une tenue
vestimentaire correcte dans les temples
et sanctuaires. Il est aussi vivement
recommandé d’avoir des chaussures
sans lacet, car il faut toujours se
déchausser pour pénétrer dans un
bâtiment. Au Japon, vous passerez une
bonne partie de votre temps à vous
chausser et à vous déchausser. Mais ce
n’est pas une raison pour venir pied nu.

Temple et sanctuaire
Le sanctuaire (jinja) est reconnaissable
par son torii (porte) et par sa couleur
vermillon. À l’entrée, on trouve des
komainu (chiens de pierre gardant les
lieux) appelés A et Un, l’un ayant la
gueule ouverte et l’autre la gueule
fermée. Avant de vous rendre dans le
bâtiment, pensez à vous laver les mains
au chôzuya. Puisez-de l’eau à l’aide du
hishaku (louche) mis à votre
disposition. L’un des sanctuaires les
plus célèbres, à deux heures de train de
Tokyo, est le Tôshôgû, à Nikkô, édifié
en l’honneur du shôgun Tokugawa,
fondateur de la dynastie du même nom,
au début du XVIIe siècle.

On y trouve de nombreux talismans et


porte-bonheur. Vous pouvez jeter une
pièce dans le Saisen-bako pour
remercier les dieux, accrochez un ema
(une tablette de bois votive), ou tirer un
omikuji en papier (prédiction) pour lire
la bonne fortune que l’on accroche sur
une branche, ou bien acheter un
omamori (un talisman) éloignant les
mauvais esprits.

Les temples bouddhiques ressemblent


aux sanctuaires, sauf pour ce qui est du
torii et des komainu, absents. Les
principaux pavillons sont appelés
Hondô, Kondô et Butsuden. On y
trouve aussi des pagodes, censés
renfermer des reliques de Bouddha.
[nikkô
e basu de higaeri ryokô ni ikitai
desu] (J’aimerais faire un voyage
d’une journée en bus à Nikkô.)

Seiki ?
Non, ce n’est pas un langage
sms pour dire « c’est qui ». Ce
mot désigne les siècles en
japonais.
Pour compter les siècles, on ajoute
devant le mot seiki (siècle), les chiffres
que vous connaissez déjà (sinon,
consultez le chapitre 2). Isseiki (Ier
siècle), niseiki (IIe siècle), san seiki (IIIe
siècle), yonseiki (IVe siècle), etc,
jusqu’à nijû seiki (XXe siècle) et nijû
isseiki (XXIe siècle).

Pour parler d’évènement avant la


naissance du christ, on dira
kigenzen (Ex : kigenzen 2 nen (en
moins deux avant Jésus-Christ). Mais
pour les évènements historiques, on
parle plutôt en ère impériale. Nous ne
ferons pas la traversée [du] des ères !
Sachez seulement que l’année 2015
correspond à Heisei 27 nen).

Plutôt que les musées, vous préférez


peut-être faire de longues balades dans
les rues et ruelles pour sentir
l’ambiance d’une ville ?
Si vous cherchez des activités ou des
idées de visite originale dans des
quartiers de Tokyo, nous vous
recommandons de consulter le site du
magazine Time out Tokyo,
www.timeout.jp, Vous y trouverez de
nombreux conseils sur les quartiers
insolites, les restaurants et les
boutiques à la mode ainsi que sur les
évènements à ne pas rater. Vous avez
aussi son pendant kyotoite, Time out
kyoto, http://www.timeout.jp/en/kyoto.
[Shôtengai wa doko
desu ka] (Où se trouve le quartier
des magasins ?)
[Hankagai wa doko
desu ka] (Où se trouve le quartier
animé ?)
[Kono tatemono
wa nan desu ka] (Quel est ce
bâtiment ?)
[Itsu
tateraremashita ka] (Quand a-t-il été
construit ?)
Les idées de balade au Japon ne
manquent pas. Il y a de nombreux
[ninki no kankô meisho]
(sites touristiques célèbres). À Tokyo,
vous pourrez flâner dans le parc de
Ueno, où de jeunes chanteurs viennent
y faire leur vocalise. Admirez aussi
l’étang aux lotus, sublimes quand ils
sont tous en fleur. Pourquoi ne pas vous
rendre à Harajuku ou à Akihabara,
hauts-lieux du [kosupurei]
(cosplay) et des appareils
électroniques ? Vous y croiserez peut-
être des pokemon bien vivants. Ou
bien, promenez-vous dans les quartiers
chics de Ginza ou de Omotesando, dans
ceux plus populaires de Shibuya et de
Shinjuku. La plupart de ces noms
correspondent à des stations de métro,
que l’on retrouve sur la ligne de métro
circulaire Yamanote.

Si vous préférez prendre un peu de


hauteur, allez sur la Tokyo Tower ou
montez dans la sukai tsurî, la nouvelle
tour, plus haute, inaugurée en 2012,
dans le quartier de la Sumida. Vous
aurez une [subarashii
nagame] (vue incroyable) depuis le
[tenbôdai] (plate-forme
d’observation). De là, vous pourrez
vous rendre sur le fleuve du même
nom, pour faire une petite
[kurûzu] (croisière), pour avoir une
autre perspective de la ville. De la
Sumida, il vous faut aussi à peine vingt
minutes à pied, pour vous rendre à
Asakusa, quartier populaire, où sont
concentrées des boutiques de souvenir.

À Kyôto, nombreux sont les touristes à


flâner le long de la Kamogawa, (fleuve
de la ville), où des hérons attendent
patiemment que des poissons ou des
insectes se présentent sous leur bec.
Après la Kamogawa, direction Gion,
pour tenter d’apercevoir, au détour
d’une rue, des [maiko] (jeunes
geishas) se rendant à leur rendez-vous.
Voici quelques phrases utiles pour
exprimer vos intentions ou vos projets.
[Nikkô
wo hômon suru koto wo keikaku
shite imasu] (J’ai le projet de visiter
Nikkô.)
[Nagasaki ni iku
yotei desu] (J’ai prévu d’aller à
Nagasaki.)
[Tsuâ wo riyô
suru tsumori desu] (J’ai l’intention
de participer à un tour.)
[Kyôto ni ryokô ni
ikimasu] (Je vais en voyage à
Kyôto.)

Il y a plusieurs degrés
d’intention. Le mot keikaku a
pour sens « projet ou plan ».
Quand on emploie ce mot, c’est
donc pour dire qu’on a le projet
de faire quelque chose. Ex :
hiroshima e iku koto wo
keikaku shiteimasu. Retenez
bien cette structure ! verbe à la
forme neutre + koto wo
keikaku shiteimasu (j’ai le
projet de + verbe). « Tsumori »
indique l’intention de faire
quelque chose, mais on peut,
bien sûr, changer d’avis. La
structure employée est : verbe à
la forme neutre + tsumori desu.
Quant à « yotei », il indique un
projet clairement établi.
Autrement dit, il relève du
domaine de la certitude. La
structure est la même : verbe à
la forme neutre + yotei desu.

Dans les musées


En japonais, on distingue les
bijutsukan, spécialisés dans les arts
plastiques, et les hakubutsukan,
qui renferment diverses œuvres. Ainsi,
le musée des estampes Ota est appelé
bijutsukan, tandis que le musée
national de Tokyo, l’équivalent du
Louvre, est connu sous le nom de
tôkyô kokuritsu
hakubutsukan.

Les arts japonais


Il existe de nombreux musées au Japon.
Les amateurs de poterie, d’art
asiatique, de sculpture bouddhiste
seront servis. Le Musée national de
Tôkyô ouvert en 1871, renferme une
très riche collection d’objets
archéologiques (poteries, haniwa,
armes etc), ainsi que des œuvres liées
à l’art japonais, mais aussi chinois et
coréen. Le musée d’art moderne
présente les œuvres de grands artistes
japonais, peu connus du public
occidental. Le musée de Kyôto renferme
une grande collection, entre autres, de
peintures traditionnelles. Quant au
musée de la ville de Nara, il est connu
pour ses sculptures bouddhistes. À côté
des grands musées, on en trouve
d’autres, plus confidentiels, comme le
musée de la calligraphie, le musée des
bonsaïs, ou encore le musée Ghibli,
consacré au célèbre studio de Hayao
Miyazaki.

Les jours
Pour savoir quand les musées sont
ouverts ou fermés, il est préférable de
connaître les jours en japonais. Il suffit
d’ajouter les éléments naturels au mot
[yôbi] (jour).

Les musées japonais sont ouverts en


général de 10 h à 17 h et sont fermés le
lundi, et pour certains, le mardi. Ils sont
gratuits pour les enfants de moins de 6
ans. Au-delà, on paie le même tarif que
les adultes. Certains musées font des
réductions étudiantes.
Pour plus d’information, rendez-vous
sur le site de Yes !Tokyô (site officiel de
la mairie), http://www.yes-
tokyo.fr/decouvrir-tokyo-les-musees-de-
la-ville/.
Avant de commencer la visite,
renseignez-vous sur les horaires
d’ouverture, sur le prix, sur la
possibilité de participer à un tour
commenté.
[Kaikan wa nanji
desu ka] (Quelle est l’heure
d’ouverture du musée ?)
[Heikan wa nanji
desu ka] (Quelle est l’heure de
fermeture du musée ?)
[Nanji made
aiteimasu ka] (C’est ouvert jusqu’à
quelle heure ?)
[Nanji ni
shimarimasu] (À quelle heure ça
ferme ?)
Ensuite, demandez le prix de l’entrée :
[Nyujôryô wa
ikura desu ka] (Quel est le tarif de
l’entrée ?)
[Otona nimai
kudasai] (Deux [billets] adultes s’il
vous plaît.)
Puis, si vous souhaitez mettre vos
vêtements à la consigne, dites :
[Nimotsu
wo azukeru tokoro wa arimasu ka]
(Y a-t-il un endroit pour déposer nos
sacs ?)
Et les phrases suivantes pourront aussi
vous être utiles :

[Furansugo no onseigaido
arimasuka] (Avez-vous un audio
guide en français ?)

[kono bijutsukan no eigo panfuretto


wa arimasu ka] (Avez-vous une
présentation en anglais de ce
musée ?)
? [Tokubetsu na
tenji wo shiteimasu ka] (Est-ce qu’il
y a une exposition spéciale ?)
[Gaido
tsuki tsuâ ni sanka shitai no desu
ga] (Je souhaite faire une visite
guidée.)
Si vous êtes avec un guide, vous
pourrez manifester votre curiosité :
? [Kore wa dare no
sakuhin desu ka] (De qui est cette
œuvre ?)
? [Kore wa itsu
goro no sakuhin desu ka] (C’est une
œuvre qui date de quand ?)
À la fin du tour, rendez-vous à la
boutique souvenir.
[Gifuto shoppu
wa doko desu ka] (Où se trouve la
boutique ?)

[bijutsu] (art (beaux-arts))

[geijutsu] (les arts (en


général))

[tôjiki] (poterie)
[butsuzô] (statue
bouddhiste)

[kokuhô] (trésor national)

[kaiga] (peinture)

[tôyô] (oriental)

[gyararî] (gallerie)

[kôko] (antiquité)

[chôkoku] (sculpture)

[buki/bugu] (armes et
armures)

[shikkô] (laque)

[shoseki] (manuscrit)

Visite individuelle ou organisée


Vous avez décidé de faire une visite
d’une journée ou plus en [kuruma]
(voiture), en [basu] (car), de façon
[kojin] (individuel) ou en
[dantai] (groupe). À l’office du tourisme
ou dans une agence de voyage, vous
avez demandé :
? [Ima
osusume tsuâ wa nan desu ka]
(Quels tours me conseillez-vous ?)
[Ichijikan
gurai tsuâ wa arimasu ka] (Est-ce
qu’il y a des tours d’une heure ?)
[Dorekurai
jikan ga kakarimasu ka] (Combien
de temps ça dure ?)
[Nanji ni doko
shuppatsu desu ka] (À quelle heure
est le départ et d’où ?)
[Kaisan wa nanji
desu ka] (À quelle heure finit le
tour ?)
[Shûgô wa nanji
desu ka] (À quelle heure est le
rendez-vous ?)
[Doko ni
shûgô sureba ii desu ka] (Où est le
point de rendez-vous ?)
[Shinai
kankô wa kôsu ni haittemasu ka]
(Est-ce que la visite inclut un tour de
la ville ?)
[Hitori demo
sanka dekimasu ka] (Vous acceptez
une seule personne ?)
[Gaido wa
tsukimasu ka] (Est-ce qu’il y a un
guide ?)
[Gaido wo
tanomemasu ka] (Puis-je demander
un guide ?)
[Kono tsuâ
wa chûshoku tsuki desuka] (Est-ce
que ce tour comprend le déjeuner ?)
[Tsuâ wa higaeri
desu ka] (Est-ce que le tour se fait
en une journée ?)
[Donna tsuâ ga
arimasu ka] (Quel genre de tour
vous avez ?)
[Donna
hukusô sureba ii desu ka] (Quels
vêtements dois-je porter ?)

Genre
Pour demander à quoi ressemble
quelque chose, on utilise le
pronom interrogatif donna (quel
genre).

Ex : donna ryôri desu ka ?


(quel genre de cuisine est-ce ?)

Bonne ou mauvaise impression


Au cours des visites vous avez été
émerveillé, enchanté, ravi ou bien vous
avez été déçu car ce n’est pas ce à quoi
vous vous attendiez. Dites-le en
japonais.
[Sugoi] (wouah !)
[Subarashii] (C’est
formidable !)
[Tanoshikatta desu]
(J’ai passé un bon moment.)
[Omoshirokatta desu]
(C’était intéressant.)
[Subarashii
nagame] (C’est une vue
incroyable !)
[Inshô teki na kôkei
deshita] (C’était une scène
impressionnante !)
[Hidoi] (C’est horrible !)
[Tsumaranai tsuâ
deshita] (C’était un tour ennuyeux.)
[Tanoshiku nakatta
desu] (Ce n’était pas amusant.)
[Omoshiroku
nakatta desu] (Ce n’était pas
intéressant)
CHAPITRE 10

Utiliser les services

Dans ce chapitre
Chez le coiffeur • L’institut de
beauté • Faire nettoyer ses
vêtements • Commander un
article • Faire faire une
réparation • Indiquer le jour, la
semaine, le mois et l’année

Ce n’est pas parce que vous êtes en


vacances qu’il faut vous relâcher ! En
croisant les Japonais et les Japonaises,
dans la rue, vous découvrirez qu’ils sont
très sensibles à l’apparence extérieure.
Faites donc bonne figure et donnez une
bonne image de l’élégance française.
Vous serez notre meilleur ambassadeur.
Se rendre chez un barbier ou encore
dans un salon de beauté japonais, peut
être une expérience intéressante. Vous
serez comme Monsieur et Madame tout
le monde, à cette différence près que
vous serez au Japon.
Pour vous relaxer des journées
éreintantes de visite, pourquoi ne pas
profiter de votre séjour, pour vous faire
faire un shiatsu, une des formes de
massage japonais ?

Même en vacances, vous devez vous


préoccuper de votre linge sale qui
s’entasse, surtout si vous faites un long
séjour. Ou bien vous pouvez être
confronté à une panne d’ordinateur, de
votre téléphone, de votre appareil
photo. Bref, où que l’on soit, on doit
souvent faire face à des petits tracas du
quotidien.

Dans ce chapitre, vous apprendrez


comment demander un service, chez le
coiffeur par exemple, vous saurez
comment prendre un rendez-vous, et
nous vous indiquerons comment utiliser
les laveries automatiques. Comme vous
pouvez avoir des soucis avec votre
appareil photo ou votre caméra, nous
vous donnerons le vocabulaire lié à ces
appareils. Enfin, vous saurez aussi
comment exprimer la possession.

Un kami peut en cacher un


autre
Nous aimons couper les cheveux en
quatre, c’est pourquoi, nous allons vous
dire quelles sont les différentes
définitions du mot kami. Ainsi, vous
ferez d’une pierre trois coups, en
mémorisant un seul mot. En japonais,
les cheveux, le papier et les dieux se
prononcent de la même façon : kami.
Mais, ils ne s’écrivent pas avec les
mêmes idéogrammes. Si vous dites à
un coiffeur que vous avez envie de vous
faire couper le kami, il comprendra
aisément que ce sont vos cheveux, et
non pas un dieu ou un bout de papier.
Vous pensez que c’est un peu tiré par
les kami ?

Les hommes peuvent se rendre chez un


[sanpatsuya] (barbier), pour avoir
une coupe et se faire raser de près, du
menton aux sourcils. Il faudra vous
renseigner pour savoir s’il y en a un
près de chez vous.
[… no
chikaku ni sanpatsuya wa arimasu
ka] (Y a-t-il un barbier près de… ?)
Puis, vous pouvez vous y rendre
directement, ou bien prendre un
rendez-vous.
[katto wo
yoyaku shitain desu kedo] (Je
voudrais me faire faire une coupe.)
[Ashita no 10 ji
ni onegaishimasu] (Demain, à 10
heures s’il vous plaît.)
Le coiffeur vous demandera quel genre
de coupe vous souhaitez :
[Dono yô ni
nasaimasu ka] (Comment les
voulez-vous ?)
Si vous avez envie de changer de tête,
mais que vous ne savez pas au final à
quoi vous voulez ressembler, demandez
à voir des photos de modèles.
? [Sutairu
bukku misete itadakemasu ka]
(Pouvez-vous me montrer le book
des différents styles ?)
Ensuite, vous avez le choix entre
plusieurs réponses.

[Wasshu to katto wo shite


itadakitaidesu] (Je souhaite un
lavage et une coupe.)
[Katto to
burô wo onegaishimasu] (Un
brushing s’il vous plaît.)
[Konna kanji
de kitte kudasai] (Coupez comme ça
s’il vous plaît.)

Kanjiru signifie sentir,


ressentir quelque chose ou avoir
l’impression de. Par exemple :
[itami wo kanjimasu]
(Je ressens la douleur). Le mot
kanji, quant à lui, signifie
« sensation, impression » et a
donné l’expression
[konna kanji], que l’on peut
traduire par « quelque chose qui
ressemble à ça ».
Vous aimez les cheveux courts ou
longs ?
. [Shôto ni shitai
no desu ga] (Je les veux courts.)
[Omoi kiri
mijikaku kitte kudasai] (Coupez les
très courts.)
[Amari
mijikaku shinaidekudasai] (Ne les
coupez pas trop courts.)
[Kata made no
nagasa ni shite kudasai] (Laissez-les
jusqu’à l’épaule.)
[Sanpatsu to
higesori wo negaishimasu] (Coupez-
moi la barbe et les cheveux.)
[Koko
kara 1 senchi hodo kitte kudasai]
(Coupez un centimètre à partir
d’ici.)

[Maegami] (cheveux sur le


front)

[Ushirogami] (cheveux
derrière la tête)

[Saido] (côté)
Vous préférez avoir les oreilles
dégagées, ou bien souhaitez-vous avoir
une raie sur le côté ? À moins que vous
ayez les cheveux en l’air. Dans ce cas, il
vous faudra du gel.
[Saido no
kami wa mimi ni kakemasu ka] (Sur
le côté, dégage-t-on les cheveux au
niveau des oreilles ?)
[Wake me wa dochira desuka
Mannaka, soretomo yoko desu ka]
(Comment souhaitez-vous la raie ?
Au milieu ou bien sur le côté ?)
[Jeru wo tsukemasu
ka] (Dois-je mettre du gel ?)
Les femmes se rendent généralement
dans un salon de beauté pour les
cheveux :
[Doko no
biyôin ni itteirundesu ka] (Dans quel
salon de beauté allez-vous ?)
[Kami ga sukoshi
kizunde imasu] (Mes cheveux sont
abîmés.)
[Pâmawo
kaketain desu kedo] (Je voudrais
une permanente.)
[Kami wo
sometain dakedo] (Je veux une
coloration.)
Ou bien dans un [esute
saron] (institut de beauté). Il faut savoir
souffrir pour être belle et plaire, et
supporter, par exemple les séances
d’épilation. L’institut n’est pas réservé
uniquement aux dames, quoique, au
Japon, il est rare de croiser un homme
dans ce genre d’établissement. On y
trouvera des soins (oteire) pour le
visage (kao), le dos (senaka), les
jambes (ashi), et les pieds
(ashimoto). Il existe différentes
formules (kôsu) de soin.

[Kono chikakuni ii esute saron wa


arimasu ka] (Y a-t-il un bon institut
de beauté dans le coin ?)
Les employés de l’institut vous
accueilleront avec les questions et les
expressions suivantes :

[Honjitsu wa dono yôna oteire wo


gokibô desuka] (Quel soin
souhaitez-vous aujourd’hui ?)
? [hoka ni
wa donna kôsu ga arimasu ka]
(Qu’avez-vous vous d’autre comme
autre soin ?)
[Kochira
no rôbu ni kigaete kudasai] (Veuillez
mettre ce peignoir s’il vous plaît.)
Si vous avez des demandes spécifiques,
n’hésitez pas à les dire.
? [Bihaku
oteire wo ukeraremasuka] (Puis-je
avoir un traitement pour embellir la
peau ?)
? [Me
no mawari no shiwa wo medatanaku
dekimasuka] (Pouvez-vous faire
disparaître les rides autour des
yeux ?)
[Kao no
oteire onegaishimasu] (Je voudrais
un soin du visage.)
? [zenshin
oteire wo tsuika dekimasuka] (Puis-
je ajouter un soin pour tout le
corps ?)
? [Shitagi mo torun
desu ka] (Dois-je enlever les sous-
vêtements ?)

[kao to senaka ni aru nikibi no


oteire wo uketai desu] (Je souhaite
me faire enlever les points noirs sur
le visage et sur le dos.)
? [Futto
basu oteire wa arimasu ka] (Avez-
vous un soin de bain de pieds ?)
Pour vous relaxer d’une longue journée
de fatigue, rien ne vaut un sauna ou
une thalassothérapie. Quel plus grand
plaisir que de prendre un bain aux
huiles essentielles (basu oiru). On dit
aussi que les bains aux herbes
médicinales sont bons pour la
circulation sanguine ( hiesei) les
courbatures ( kata no kori) le
rhumatisme ( ryûmachi), le
stress ( shinkei tsû), la fatigue (
hirô kaifuku), etc. Profitez-en !
Au Japon, ce ne sont pas les bains qui
manquent.
? [kono basu
oiru wo tsukatte mimasu ka]
(Voulez-vous utiliser cette huile
essentielle ?)
[yakusô furo ni
hairitai] (Je souhaite prendre un bain
de plantes médicinales)
[jaggujî ni
hairitai] (Je voudrais aller dans un
jacuzzi.)
Vous avez également l’option du
sauna, réputé au Japon, pour rendre la
peau [tsuru tsuru] (toute douce).
[Sauna ni hairitai] (Je
voudrais aller dans un sauna.)

Laver son linge salse


Ce n’est pas le moment de laver son
linge sale en famille au cours de votre
voyage. Vous réglerez vos comptes à
votre retour en France, mais si vous
êtes au Japon en été, il se peut que la
chaleur aidant, vous ayez à souvent
changer d’habit. Si vous avez une
machine à laver ( sentakki) dans
votre location, vous utiliserez de la
lessive ( senzai). Sinon, il faudra
aller dans une laverie ( sentakuya)
ou bien donner vos vêtements dans un
pressing ( kurininguten),
surtout pour le lavage à sec.

Comme toujours, demandez autour de


vous pour savoir s’il y a un pressing
dans les parages.

[Kore wa dorai kurîningu denakereba


narimasen] (Ça doit être lavé à sec.)
?
[Kurîningu ten wa doko ni arimasu
ka] (Où est le pressing ?)
Ensuite, montrez la tache que vous
souhaitez voir disparaitre, et demandez
le prix du service.
? [Zubon no
kono shimi wa toremasu ka]
(Pouvez-vous enlever cette tache de
mon pantalon ?)
[Kono
sûtsu no kurîningu wo
onegaishimasu] (Je souhaite faire
nettoyer cette chemise.)
? [Shatsu wa
ichimai ikura desu ka] (Combien
prenez-vous pour une chemise ?)
? [Kurîningu
dai wa oikura desuka] (C’est
combien le tarif ?)
Si vous avez besoin de faire faire une
retouche :
? [Sunpô
naoshi wa shitemoraemasu ka]
(Pouvez-vous faire une retouche ?)
?
[Zubon no take wo ichi senchi
tsumete itadakemasu ka] (Pourriez-
vous raccourcir le pantalon d’un
centimètre ?)

[Zubon no take ichi senchi nobashite


itadakemasu ka] (Pourriez-vous
ralonger le pantalon d’un
centimètre ?)
Avant de laisser vos vestes ou
pantalons, vérifiez bien que vous n’avez
rien laissé dans les poches.
[Poketto
naka ni wa nanimo haitteimasen] (Il
n’y a rien dans les poches.)
L’employé du pressing confirmera avec
vous le nombre d’articles remis :
[Zenbu de goten
desu ne] (Ça fait cinq articles n’est-
ce pas ?)
Enfin il est bon de savoir quand vous
pourrez venir les chercher.
[Kono
jaketto wa itsu hikitoremasu ka]
(Quand puis-je reprendre cette
veste ?)

[Asatte made hikitoru koto wa


dekimasu ka] (Puis-je le récupérer
après-demain ?)
Une fois que l’employé vous aura donné
la date, donnez votre nom et votre
numéro de téléphone.
[Konshû no
kinyôbi ni shiagarimasu] (Ce sera
prêt vendredi de cette semaine.)
[Koko
ni namae to denwa bangô wo kaite
kudasai] (Notez ici votre nom et
votre numéro de téléphone.)
… . [wo hikitori ni
mairimashita] (Je suis venu chercher
mon…)
Mais le pressing n’est pas à la portée de
toutes les bourses. Il existe alors des
laveries automatiques ( koin
landori).

[Kono atari ni koin randori wa


arimasuka] (Est-ce qu’il y a une
laverie dans le coin ?)
[Kansôki wa
arimasuka] (Est-ce qu’il y a une
machine à sécher le linge ?)
[Doko de senzai
wo kaemasu ka] (Où peut-on
acheter de la lessive ?)
[Kosen wo motte
imasu ka] (Avez-vous des pièces ?)
? [Kono kikai wa
ikura desu ka] (C’est combien avec
cette machine ?)
[Mada kawaite
imasen] (Ce n’est pas encore sec.)

Les jours, les semaines et les


mois.
Pour donner un rendez-vous,
pour récupérer un objet, ou pour
rendre visite à quelqu’un, il est
important de donner une date
précise. D’abord le jour, getsu
yôbi, ka yôbi, sui yôbi, mokuyôbi,
kinyôbi, doyôbi, nichi yôbi. Mais
quel jour ? Aujourd’hui (kyô), hier
(kinô) ? demain (ashita), après-
demain (asatte) ? Ensuite, quelle
semaine ? senshû (la semaine
dernière), konshû (cette
semaine), raishû (la semaine
prochaine). Quel mois ?
sengetsu (le mois dernier),
kongetsu (ce mois), raigetsu (le
mois prochain). Et enfin, quelle
année ? kyonen (l’année
dernière), cette année (kotoshi)
ou l’année prochaine (raishû) ?
Tirer le portrait
À l’ère du numérique, il est rare que
nous allions chez un photographe.
Grâce aux appareils modernes, nous
pouvons prendre des centaines de
photo et les stocker dans un disque dur,
sans jamais les imprimer sur du papier.
Quelques rares réfractaires préfèrent la
vieille méthode avec des pellicules,
mais ils sont de moins en moins
nombreux.

Mais avant de stocker les photos ou de


les développer, il faut d’abord les
prendre !
? [Koko de
shashin wo totte mo ii desu ka]
(Puis-je prendre une photo ici ?)
[Furasshu
wo taite mo ii desu ka] (Puis-je
utiliser le flash ?)
[Mô ichimai
onegaishimasu] (Encore une s’il
vous plaît.)

[Sumimasen, shashin wo
totteitadakemasu ka] (Pourriez-vous
nous prendre en photo ?)

[Ano yama wo bakku ni irete


utsushite moraemasu ka] (Pouvez-
vous nous prendre avec la
montagne derrière ?)
[Anata no
shashin wo torimashô ka] (Puis-je
prendre une photo pour vous ?)
[Anata
no shashin wo tottemo ii desuka]
(Puis-je prendre une photo de
vous ?)

[Watashi to issho ni shashin ni haitte


kuremasen ka] (Puis-je prendre une
photo avec vous ?)
[Doko wo oseba
ii desu ka] (Où dois-je appuyer ?)
[Koko wo osu dake
desu] (Appuyez ici simplement.)

[Shashin wo
toru maeni, koko wo karuku ichido
oshite fokasu wo awasete
itadakemasu ka] (Avant de prendre
la photo, appuyez légèrement et
réglez l’objectif.)
[Waratte kudasai]
(souriez !)
! [jâ minasan
kamera wo mite] (Regardez tous
l’appareil !)
[torimasu yo,
hai, chîzu] (Attention, le petit oiseau
va sortir.)
[Satsuei
shita gazô wo kakunin shite mite
kudasai] (Vérifiez la photo qui a été
prise.)
[Kamera
ga ugoite inai yô desu ga]
(L’appareil ne fonctionne pas.)
[Shashin wo
okurimasu] (Je vous enverrai la
photo.)
[Feisu
bukku de shea shimasu yo] (Je le
partagerai sur Facebook.)

[Kamera] (appareil photo)

[Video kamera]
(caméra)

[Firumu] (pellicule)

[Digitaru kamera]
(appareil numérique)

[Konpakuto] (compact)

[Furashu] (flash)

[Fokasu] (objectif)

[Denchi] (pile)

[Batterî] (batterie)

[Pikuseru] (pixel)

[Memorî kâdo] (carte


mémoire)
[Shiro kuro] (noir et blanc)

[Kâlâ] (couleur)

[Zûmu] (zoom)

[Renzu] (objectif)

[Satsuei suru] (prendre


une photo)

[Shashin wo toru]
(prendre une photo)
Voici une dernière phrase qui pourrait
vous être utile pour faire une photo
d’identité.

[Kono atari ni shômei shashin


bokkusu wa arimasu ka] (Est-ce qu’il
y a un photomaton dans les
environs ?)

Autres services
On réalise parfois que les [sôru]
(semelles) de ses souliers sont usées ou
que le [hîru] (talon) est cassé.
Pour faire des visites, ce n’est pas
pratique. Il faut alors les faire réparer.
[Kochira no
kutsu no shuri wo onegaishimasu]
(Pouvez-vous réparer cette
chaussure s’il vous plaît ?)
… [Wo kaete
itadakemasu ka] (Pourriez-vous
changer…)
[Shûri wa dochira
desu ka] (Qu’est-ce qu’il faut
refaire ?)
Vous aurez peut-être besoin de faire
réparer d’autres choses, une [tokei]
(montre), un [konpyûtâ]
(ordinateur), une [terebi]
(télévision) ou encore une [kuruma]
(voiture).
[Gamen ga
kowarete imasu] (L’écran est cassé)
… . [ga okashii no
desu ga] (Il y a quelque chose qui
ne fonctionne pas…)
… […no shuri wa
dekimasu ka] (Pouvez-vous
réparer...)
[Naosemasu ka]
(Pouvez-vous faire la réparation ?)
[Ikura desu ka] (Ça fera
combien ?)
[itsu demakisu ka]
(Quand est-ce que ça sera fait ?)
[Dono
kurai no jian ga kakarimasu ka]
(Combien de temps cela va
prendre ?)
[Sugu ni dekimasu] (Je
peux vous le faire tout de suite.)
… [Ni wa
dekiteimasu] (Ça sera prêt…)
[Sukunakutomo
nishûkan kakarimasu] (Ça prendra
au moins deux semaines.)
[Koko de wa
dekimasen] (Nous ne sommes pas
en mesure de le faire ici.)
. [Mêkâ ni
okuranakereba narimasen] (On doit
l’envoyer au fabricant.)
[Shuri suru
kachi ga arimasen] (Ça ne vaut pas
la peine de le réparer.)
. [Tokei ga
tomatte shimaimashita] (Ma montre
est bloquée.)
[Chotto
haiken shitemo yoroshii desu ka]
(Est-ce que je peux y jeter un coup
d’œil ?)

[Batterî wo kôkan shinakereba


naranai no da to omoimasu] (Je
pense qu’il faut changer la batterie.)
CHAPITRE 11

Pratiquer des
activités physiques

Dans ce chapitre
Demander des renseignements
sur les activités Faire des arts
martiaux • Louer du matériel
S’informer pour prendre des
cours • Bouger à la plage, à la
campagne, à la montagne •
Assister à un match

Même en vacances, à l’étranger, vous


ne souhaitez pas rester assis, sans rien
faire, à trainer dans un musée, à
longueur de journée, à regarder des
estampes, ou encore à compter
quelques graviers mal placés dans un
temple zen. Vous êtes un homme ou
une femme d’action ! Il vous faut votre
dose de sport chaque jour, de
dopamine ou d’adrénaline, et ce n’est
pas parce que vous êtes au Japon que
vous allez déroger à la règle en
contemplant indéfiniment le mont Fuji.
Et pourquoi ne pas grimper à son
sommet pour voir le lever du soleil ?

Dans ce chapitre, vous verrez comment


vous renseigner sur les formules
proposées par les clubs de sport, les
tarifs, la location de matériel, les
niveaux de difficulté, et les risques liés
à la pratique de certains sports. Vous
saurez aussi comment encourager votre
équipe préférée, ou parfois insulter,
discrètement, l’équipe adverse.

Vous apprendrez aussi l’emploi de


quelques verbes importants et vous
tenterez de devenir un maître des arts
martiaux.

À fond la forme !
Le Japon compte quelques champions
de la course à pied. Depuis quelques
années, ce sport y est devenu très
populaire. Parmi les coureurs, le
romancier mondialement célèbre,
Murakami Haruki, a déjà participé à
plusieurs marathons, et écrit un essai
sur ce sujet. Mais la course à pied n’a
pas que de bons côtés. En 2013, les
autorités japonaises ont dû rappeler à
l’ordre les milliers de joggers courant
chaque jour autour du palais impérial
de Tokyo, car il était devenu quasiment
impossible, pour les piétons, de
marcher sur le trottoir, sans être
bousculé. Si, après avoir chaussé vos
tennis, vous décidez de rejoindre cette
course folle, ne tombez pas dans une
mauvaise spirale. Évitez de bousculer
les passants, et si vous le faites,
excusez-vous.

Vous savez désormais où aller courir à


Tokyo, mais pour les autres sports,
comment faire ?

Si votre [shumi] (hobby) est de


[shintai wo ugokasu
koto] (faire une activité physique), et si,
fier comme d’Artagnan, vous pensez
pouvoir faire n’importe quel sport (
[Supôtsu nara
nan demo dekimasu] (Je peux faire
n’importe quel sport !), alors
renseignez-vous sur les lieux où vous
pouvez vous dépenser.)

Dekiru (pouvoir faire quelque


chose) est un verbe indiquant la
capacité. Voici ses différentes
formes : dekimasu (je peux),
dekimasen (je ne peux pas),
dekimasen deshita (je n’ai pas
pu), (neutre : dekiru, dekinai,
dekinakatta).
[Koko de dekimasu
ka.] (Est-ce qu’on peut le faire ici.)
[Chikaku ni…
arimasu ka ?] (Y a-t-il près d’ici… ?)
Deux verbes importants
Le verbe [suru] (faire) est
très utile pour dire tout ce que
vous faites ou tout ce que vous
ferez. C’est donc un verbe à
retenir absolument ! Si vous ne
connaissez pas les noms de
sport, en japonais, vous pouvez
trouver l’équivalent anglais
(toujours prononcé à la
japonaise), et ajouter suru pour
dire je fais quelque chose. Suru
est un verbe irrégulier, puisque
son radical est shi. Shimasu,
shimasen, shimasen deshita
(neutre : suru, shinai,
shinakatta).
Mais avant de faire, il faut
d’abord bien [miru]
(regarder). Miru est un verbe en
ru. Son radical est donc mi.
Mimasu, mimasen, mimasen
deshita (neutre : miru, minai,
minaktta). Rappelez-vous qu’en
japonais, quel que soit le pronom
personnel, le verbe ne varie pas.
Il n’y a pas de conjugaison.
La plupart des noms de sport viennent
de l’anglais. Pour dire je fais du golf,
essayez [gorufu wo
shimasu] (je fais du golf).

Les sports à balle ou à ballon


[barêbôru] (volley-ball)

[basuketto bôru]
(basket-ball)

[futtobôru] (football)

[ragubi] (rugby)

[gorufu] (golf)

[tenisu] (tenis)

[takkyû] (ping-pong)

[shiai] (match)
Si vous êtes un mordu de tennis,
renseignez-vous pour savoir où sont les
cours de tennis ( Tenisu kôto).
[Ima wa tenisu ni
muchû desu] (J’adore le tennis en ce
moment.)
[Tenisu
sukuru wo sagashite imasu] (Je
cherche une école de tennis.)
[Tenisu
sâkuru wa arimasu ka] (Y a-t-il un
cercle de tennis ?)
[Doko de tenisu
wo shimasu ka] (Où faites-vous du
tennis ?)
[Tenisu wo shini
ikimashô] (Allons faire du tennis.)
[Ichiban ii basho wa]
(Le meilleur endroit ?)
[Raketto wa
arimasu ka] (Avez-vous des
raquettes ?)
[Bôru wa arimasu]
(J’ai des balles.)

Aller faire quelque chose se dira


en japonais shi ni iku/shi ni
ikimasu. Ex : sakkâ wo shi ni
ikimasu. Je vais faire du
football. Pour inviter quelqu’un à
faire quelque chose, on aura
recours à la forme volitive du
verbe. Au radical, on ajoute le
suffixe mashô. Ex : ikimashô
(allons !), tabemashô
(mangeons !), mimashô
(regardons !), nomimashô
(buvons !) etc.
Vous êtes un passionné de baseball :
[Yakyû no
shiai wo miru no ga suki desu]
(J’aime regarder les matchs de
baseball.)
et vous avez décidé d’acheter un ticket
pour assister à un match :

[Suiyôbi no yakyû no chiketto wa


kaemasu ka] (Puis-je acheter un
ticket pour le match de baseball de
mercredi ?)
… […ni chikai seki
ga hitsuyô desu] (Je veux une place
près de…)
Le guichetier pourra vous demander :
[Hai, nan.nin sama
desu ka] (Oui, combien êtes-vous ?)
[Donna seki ga
yoroshii desu ka] (Quelle place
souhaitez-vous ?)
Puis pour savoir à quelle heure
commence le match, vous direz :
[gêmu wa
nanji ni hajimarimasu ka] (À quelle
heure commence le match ?)
[sanji ni
hajimarimasu] (Il commence à 3
heures.)
Vous assistez à un match serré. Vous
êtes tendu, c’est normal. Et vous vous
laissez emporter. Cependant, mieux
vaut éviter de répéter ce qui va suivre,
en dehors des trois premières lignes.
[Ganbare] (Allez !)
[dekita] (Bravo !)
[ii zo] (C’est bien !)
[Kuso] (Merde !)
[Chikusho] (Putain !)
[Baka yarô] (Connard !)

[Yakyûjô] (terrain de
baseball)

[Senshu] (joueur)
[katsu] (gagner)

[makeru] (perdre)

[Maeuri] (vente à l’avance)

[Onraichiketto]
(billet en ligne)

[Chîmu] (équipe)

[Shiteiseki] (place
réservée)

[Tachimi] (debout)

[Ôen suru] (supporter)

[Yunifômu] (uniforme)

[Senkô yoyaku]
(préréservation)
C’est un match décisif et vous
supportez l’équipe :
[kesshô] (victoire)
Le baseball est sans conteste le sport le
plus populaire au Japon, mais il existe
également d’autres activités.
[Bôringu wo shi ni
iku] (Aller faire du bowling.)
[Saikuringu ni
dekakeru] (Aller faire du vélo.)
[Sanpo ni dekakeru]
(Aller faire une promenade.)
[Gorufu ni iku] (Aller
faire du golf.)
En voyage, nous n’avons pas forcément
le matériel (dôgu), qu’il faut pour faire
certain sport :
[Doko de
dôgu wo kaeba ii desu ka] (Où puis-
je acheter le matériel ?)
[Dôgu wo
kariru koto ga dekimasu ka] (Puis-je
emprunter le matériel ?)
[Dôgu no
rentaru wa doko de dekimasu ka]
(Où puis-je emprunter le matériel ?)
[Nedan wa
ikura ka oshietekudasai] (C’est
combien s’il vous plaît ?)
[Dôgu nani
hitotsu mo motteimasen] (Je n’ai
pas un seul équipement.)
Ensuite, il faut savoir si les cours
acceptent de prendre les enfants, ou les
personnes âgées, et quels sont les
différents niveaux.
[Kizzu kurasu
wa arimasu ka] (Y a-t-il des classes
enfants ?)

[Kôreisha no undô puroguramu wa


arimasu] (Est-ce que vous avez un
programme d’exercices pour
personnes âgées ?)
[Hajimete
desu ga daijôbu desu ka] (Est-ce
que ça va même si je suis
débutant ?)
[Hitori de
nyûkai shite mo daijôbu desu ka]
(Puis-je m’inscrire tout seul ?)

[Tsuika ressun chiketto mo mukigen


ni riyô dekimasu ka] (Les tickets de
cours supplémentaire n’ont-ils pas
de limite de validité ?)
[Ichijikan atari
ikura desu ka] (Ça coûte combien de
l’heure ?)
Si jamais vous avez un doute, s’il y a un
risque, demandez toujours daijôbu
desu ka ? (Est-ce que ça va/ça ira ?). Si
quelqu’un tombe, dites-le aussi. La
personne tombée vous répondra
daijôbu (ça va), si tout va bien. C’est
en quelque sorte l’équivalent de
l’expression française « tu n’as rien ? »
pour demander à quelqu’un s’il ne s’est
pas fait mal.

Pour exprimer la durée, voici ce qu’il


faut savoir :
[ichinichikan] (un jour),
[isskûhan] (une semaine),
[ikkagetsu] (un mois),
[ichinenkan] (un an).

[Ressun wa nanyôbi nanji kara


hajimarimasu ka] (Les leçons
commencent à partir de quel jour et
de quelle heure ?)
[Nannichi ga
tsugô ga ii desu ka] (Quel jour vous
arrange ?)
[Yoga no
ressun ni sanka shitai no desu ga]
(Je souhaite participer à une leçon
de yoga.)

[Kodomo ni ressun wo jukô sasetai


no desu ga] (Je souhaite que mon
enfant prenne un cours.)
[Kodomo wa
nansai kara desu ka] (C’est à partir
de quel âge pour les enfants ?)
[Mattaku shôshinsha
desu] (Je suis complètement
débutant.)

Les niveaux
[Shoshinsha] (débutant)
[chûkyûsha] (intermédiaire)
[jôkyûsha] (confirmé)
[no reberu desu] (Je
suis en niveau…)
Avant de commencer un sport en
extérieur, il vaut mieux regarder la
météo :
[Asu no tenki wa
nan desu ka] (Quel temps fera-t-il
demain ?)
Même si certains sports peuvent être
pratiqués au cours des quatre saisons (
shiki) : [haru] (printemps),
[natsu] (été), [aki] (automne),
[fuyu] (hiver).

Après le sport, les courbatures et la


fatigue se font bien souvent sentir :
[Tsukarehateta] (Je suis
fourbu !)
[Kutakuta de aru] (Je
suis sur les rotules.)
[Kinnikutsû] (Des douleurs
musculaires)

Activité nautique
Ah la mer ! Quoi de mieux que de faire
un plongeon dans l’eau quand il fait une
chaleur extrême dehors ? Allons faire
un tour à la mer ! ( umi ni
ikimashô !).

[bîchi] (plage)
Paradoxalement, en dépit de ses
nombreuses îles, le Japon
compte peu de belles plages, et
la culture de la bronzette n’y est
pas la même qu’en France.
Souvent, les femmes japonaises
préfèrent se protéger du soleil
pour garder une peau très
blanche. Malgré tout, on peut se
rendre sur les plages de la
péninsule de Kii, à Shirahama, à
Saki no yu no onsen, ou bien à
Okinawa, sur l’Emerald Beach, à
Yumigahama, Izu, Asakawa
Ozuna, ou encore sur l’île de
Shikoku, à Kaifu. Dans la région
du Kanto, on peut se rendre à
Shônan kaigan, à une heure et
demie de train de Tokyo. Les
surfers s’y donnent souvent
rendez-vous.
Pour aller [Umiasobi] (s’amuser à
la mer), il faut d’abord savoir où se
rendre.
[Kono
chikakuni ii bîchi ha arimasu ka] (Y
a-t-il une belle plage près d’ici ?)
[Soko made
aruite ikemasu ka] (Peut-on s’y
rendre à pied ?)
[Aruite ikeru
Kyori desu ka] (C’est à une distance
de marche ?)
[…Doko desu ka] (Où est-
ce ?)
[Sakana
wo yoku toreru tokoro wa arimasu
ka] (Connaissez-vous un endroit où
l’on peut pêcher beaucoup de
poissons ?)
[Yotto sukûru
ga arimasu ka] (Y a-t-il une école de
yachting ?)
Lorsque vous êtes dans une station
balnéaire ( Kaisui yokujô), il est
bon de se renseigner pour savoir s’il est
ou non interdit de se baigner.
[Umi ni
hairanaiyô ni shimashô] (N’entrons
pas dans l’eau.)
Il faut observer la couleur du drapeau (
Hata no iro). S’il est bleu, cela
signifie qu’on peut se baigner (
Aoyûeika), s’il est jaune [Kiiro
yûei chûi], il convient d’être prudent.
S’il est rouge, [Aka yûei
kinshi], il est interdit de se baigner.
[Yûei kinshi kuiki
desu ka] (Est-ce une zone de
baignade interdite ?)
[Ashi no tsuku
asai umi desu ka] (A-t-on pied ici,
dans cette mer ?)
[Asai tokoro de
oyogitai desu] (Je souhaite nager
dans une eau peu profonde.)
[Kyô no manchô
wa nanji desu ka] (À quelle heure
est la marée haute ?)
[Nanji ni kanchô
ni narimasu ka] (À quelle heure est
la marée basse ?)
[Kurage ga imasu ka]
(Y a-t-il des méduses ?)
[Uni ga imasu ka] (Y a-
t-il des oursins ?)
[Tentohû parasoru]
(un parasol en forme de tente)
[Bîchi shîto] (tapis de
plage)
[Umibe de kiru fuku]
(vêtement de plage.)
[Hiyoke bôchi]
(chapeau contre le soleil)
[Hiyoke tento] (tente
contre le soleil)
[Bîchi yô isu
wo karite nesoberu] (Emprunter une
chaise de plage et somnoler)
[Bîchi chea] (chaise de
plage)
[Hiyakedome
kurîmu] (crème solaire)
[Nomimono
wa doko de utteimasu ka] (Où vend-
on des boissons ?)
[Tabemono
wa doko de utteimasuka] (Où vend-
on à manger ?)
Si la mer est trop loin, ou si vous ne
savez pas bien nager, ou encore si…
Mais avec des si, on mettrait la mer en
bouteille ! Contentez-vous de la piscine
pour progresser.
[Watashi wa
umaku oyogemasen] (Je ne sais pas
bien nager.)
[Chikakuni pûru
ga arimasu ka] (Y a-t-il une piscine
près d’ici ?)

[Pûru no eigyô jikan wa nanji kara


nanji made desu ka] (La piscine est
ouverte de quelle heure à quelle
heure ?)
[Suraidâ ga
arimasu ka] (Y a-t-il des
toboggans ?)
Au Japon, les tatouages ne sont
pas, comme dans nos contrées
occidentales, à la mode. Ils sont
plutôt mal vus, car associés
traditionnellement aux criminels
et aux yakuza. On trouve
souvent à l’entrée des piscines
ou des bains publics, le signe
“NO TATOO”, autrement dit,
interdit aux tatoués.
À l’entrée d’une piscine ou d’un sauna,
un panneau vous indiquera la couleur !

[Pûru wa irezumi wo sareta


kata no gonyûjô wa kataku
okotowari itashimasu] (L’entrée de
la piscine est formellement interdite
à toute personne portant des
tatouages.)
Vous noterez la formule respectueuse :
okotowari itashimasu (nous
n’acceptons pas).

Les sports nautiques


[Kobune] (Barque)

[Kanû] (Canoë)

[Daibingu no dôgu]
(Matériel de plongée)
[Suijô sukî] (Ski
nautique)

[Masuku] (Masque)

[Suiei] (Natation)

[Fin] (Palmes)

[Jetto sukî] (Jet-ski)

[Pûru] (Piscine)

[Rafutingu] (Rafting)

[Sôtei] (Aviron)

[Daibingu] (Plongée)

[Sâfin] (Surf)

[Janpudai (Plongeoir)

[Sunôkeru] (Tuba)

[Sêringu] (Voile)
[Bîchi barê] (Beach-
volley)

[Wôtâporo]
(Waterpolo)

[Windo sâfin]
(Planche à voile)

Sports traditionnels
Les noms des arts martiaux se
terminent sur le dô (la voie, le chemin).
Cela ne veut pas dire forcément que
vous finirez sur le dos, mais au bout de
quelques séances, vous en aurez peut-
être quand même plein le dos. Il sera
alors temps d’aller faire dodo !

Les arts martiaux sont comme leur nom


l’indique, des sports de combats, à
l’origine réservé au guerrier, d’où le
fameux bushidô (la voie du guerrier).
Autrefois, un samurai s’entraînait
surtout au sabre et au tir à l’arc.
[Budô] (art martial)
[Dôjô] (salle d’entraînement)
[Kyûdô] (tir à l’arc)
[Jûdô] (judo)
[Karate] (karate)
[Iaidô] (iaido)
[Aikidô] (aikido)
[Kendô] (kendo)
Pour pratiquer ces sports, il faut avoir le
bon gu (équipement), par contre, le
fugu (poisson globe) n’entre pas dans
cette catégorie.
[Karategu] (équipement de
karaté)
[kendôgu] (équipement de
kendo)
[jûdôgu] (équipement de
judo)
Et les bons habits. On ne dit pas
kimono.
[Karategoromo] (habit de
karate),
[jûdôgoromo] (habit de judo),
[obi] (ceinture), [bôgu]
(protection),
[shiroobi] (ceinture blanche),
[kuroobi] (ceinture noire).
Pour pratiquer un art martial,
commencez par demander :
[Chikaku ni dôjô
ga arimasu ka] (Y a-t-il un dôjô près
d’ici ?)

Si vous désirez apprendre les


arts martiaux au Japon, rendez-
vous dans les [honbu] (des
grandes associations). Ils sont
plus accessibles aux étrangers,
même si on n’y parlera sans
doute pas anglais. À Tokyo, les
plus célèbres sont le Kodokan,
Aikikai, et le Kyokushinkai.
Activité en plein air
Amoureux de la nature, vous serez
aussi servi. 80 % du territoire japonais
est recouvert de montagnes. La faune
et la flore y sont donc très riches. Vous
pourrez y faire du [yama aruki]
(trekking) et du [yama nobori]
(alpinisme), en toutes saisons.

[Ki] (arbre)

[Ogawa] (ruisseau)

[Hayashi] (forêt)

[Michi] (chemin)

[Inaka] (campagne)

[Taki] (chute d’eau)

[Oka] (colline)

[Dôkutsu] (grotte)

[Ike] (étang)

[Uzuumi] (lac)
[Nôjô] (ferme)

[Yama] (montagne)

[Kôen] (parc)

[Mine] (pic)

[Hashi] (pont)

[Kasen] (rivière, fleuve)

[Komichi] (sentier)

[Tanima] (vallée)

Du printemps à l’automne la montagne


offre des panoramas saisissants et se
prête aux randonnées.

Si vous n’êtes pas un professionnel de


la montagne, il vaut mieux poser des
questions sur la difficulté des parcours
de randonnée, avant de vous lancer à
l’assaut des pentes.
[Yama aruki wo shitai]
(Je veux faire du trekking.)
[Haikingu
kôsu ga arimasu ka] (Est-ce qu’il y a
des sentiers de randonnées ?)
[Jitensha wo
karitai desu ga] (Je souhaite louer
un vélo.)
[Kyori wa
nagai desu ka nan kiro desu ka]
(Est-ce une grande distance ?
Combien y a-t-il de kilomètres ?)

[Haikingu wa dore kurai kitsui desu


ka] (Quel est le degré de difficulté
de cette randonnée.)
[Kantan na
haikingu kôsu desu ka] (Y a-t-il un
parcours de randonnée facile ?)
[Kodomo
zo tsurete ikeru kosu desu ka] (Peut-
on emmener des enfants sur cette
piste ?)
[Tôzangutsu wa
hitsuyô desu ka] (A-t-on besoin de
chaussure de randonnée ?)
[Atatakai fukusô
ga hitsuyô desu ka] (Doit-on
emmener des vêtements chauds ?)
[Tochû de kyûkei
shimasu ka] (Peut-on faire une
pause en cours de route ?)
[Pikunikku wo
shimasu ka] (Ferons-nous un pique-
nique ?)
[Nanji ni doko
shuppatsu desuka] (D’où part-on et
à quelle heure ?)
Beaucoup d’activités peuvent être
pratiquées en montagne, à pied, en
vélo, à cheval ou même dans les airs.

[Jitensha] (vélo)

[Maunten baiku]
(VTT)

[Uma] (cheval)

[Haikingu kôsu]
(parcours de randonnée)

[Suitô] (gourde)

[Saikuringu] (cyclisme)

[Kiba] (équitation)

[Ryukku sakku] (sac à


dos)

[Haikingu] (randonnée)
Attention à ne pas vous perdre en cours
de route, sinon cherchez une âme
charitable et dites-lui : [Michi
ni mayotta] (je me suis perdu).

Voici deux idées de randonnées :


escalader le mont Fuji ou faire le
pèlerinage des 88 temples à
Shikoku.

La saison pour escalader le mont


Fuji va de mi-juillet à mi-
septembre. En dehors de ces
dates, il est possible d’y monter,
mais c’est à vos risques et périls,
à moins d’être un alpiniste
confirmé. La meilleure façon
pour se rendre au mont est de
prendre le bus à la gare de
Shinjuku (Tokyo), qui vous
emmène à la 5e station, au
niveau de Kawaguchiko. Prévoir
des vêtements chauds, car
même au mois d’août, la
température peut descendre à
zéro degré au sommet du
volcan. Une fois atteint le point
culminant de 3 776 mètres,
contemplez les premiers rayons
du soleil, à condition que le ciel
soit dégagé. Ensuite, la descente
est loin d’être une partie de
plaisir ! vos pieds glissent sur les
gravillons de pierre volcanique.
Arrivé en bas, vous aurez bien
mérité le repos dans un onsen à
Hakone.
À Shikoku, certains voyageurs,
vêtus de blanc et munis d’un
bâton, font encore – et ils sont
rares ! - le célèbre pèlerinage
des [hachijûhakkasho]
(des 88 temples) à pied, visitant
les uns après les autres, des
temples, qui finissent tous par se
ressembler au bout d’un
moment. La plupart du temps,
les Japonais font ce pèlerinage
en car, ou bien en voiture, et
récupèrent, dans chacun des
temples, un certificat prouvant
qu’ils ont bien visité un des 88
sites. Comme vous êtes sportif
et courageux, lancez-vous à
pied, au pas de course !
Vous n’êtes pas contemplatif, ni du
genre à faire de longues marches sur
les traces du Bouddha ? Alors, vous
avez une option, les
[ekusutorimu supôtsu] (sports
extrêmes), qui fascinent tant la jeune
génération.
[Sukai daibingu] (saut
en parachute)
[Rokku kurainbingu]
(escalade)
[Furisutairu sukî] (ski
freestyle)
[Paraguraidâ]
(parapente)
[Hangguraidâ]
(kitesurf)
Ajoutez à ces mots, tirés de l’anglais, le
verbe suru, pour dire que vous faites un
de ces sports.

Les sports d’Hiver


Dans certaines régions du Japon, à
Hokkaidô, à Nagano ou à Gifu, il neige
beaucoup en hiver. C’est alors
l’occasion de partir pour faire du
[wintâ supôtsu] (sport
d’hiver).
Mais demandez avant de partir :
[Chikaku ni
sukijô ga arimasu ka] (Y a-t-il une
station de ski près d’ici ?)

[Sukijô] (station de ski)

[Rifuto ken] (pass de


remontée mécanique)

[kizzu pâku] (parc pour


enfants)

[sunô pâku] (parc à


neige)

[Gerende
mappu/ gaido] (plan/guide des
pistes)
[Kôsu mappu] (carte
des parcours)

[Gerende
kôsu igai wa kasso kinshi]
(Interdiction de skier en dehors
des pistes.)

[Chiketto uriba]
(guichet)

[Shokyû kôsu] (piste


débutant)

[Chûkyû kôsu] (piste


intermédiaire)

[Jôkyû kôsu] (piste


confirmé)

[Rentaru] (location)

[Sukûru] (école)

[Otona san mei,kodomo nimei


de kônyû suru baai no nedan wa
ikura desu ka] (C’est combien pour
trois adultes et deux enfants ?)
[Sukî wo
rentaru shitai no desu ga] (Je
souhaite louer des skis.)
[Rifuto ken wa Ichinichi ken to
kaisûken dochira ga otoku desu ka]
(Qu’est-ce qui est le plus
économique entre des forfaits de un
jour ou de plusieurs jours ?)
[Rifuto no eigyô
jikan wa] (Quels sont les horaires
d’ouverture des remontées
mécaniques ?)

[Rifutoken no uriba no basho wa


doko desu ka] (Où vend-on les
forfaits de remontée mécanique ?)
[Sukî ga hajimete
desu] (C’est la première fois que je
fais du ski.)
[Daijôbu deshô ka]
(Ça va aller ?)
[Puraibêto ressun]
(Des cours privés)
[Insutorakutâ] (un
moniteur)
[Kiken] (danger)
[nadare no osore] (risque
d’avalanche)

[Stokku] (bâton)

[Bobusurê] (bobsleigh)

[Sukî bûtsu]
(chaussure de ski)

[Skî] (ski)
[Arupen sukî] (ski
alpin)

[Kurosu kantori
sukî] (ski de fond)

[Sukî weâ] (vêtement


de ski)

[Sukî wo suru] (faire du


ski)

[Suberu] (glisser)

[Gûgoru] (masque)

[Aisu sukêto]
(patinage)

[Rifuto] (remontée
mécanique)

[Sunôbôdo]
(snowboard)

[Gondora rifuto]
(cabines)
[Kasô rifuto] (tire-fesses)
Souvent après les sports d’hiver, on
revient en ville pour reprendre le
travail. Mais pas question de se
relâcher. On peut se rendre dans un
club de gym pour faire du
[supôtsu jim] (gymnastique) et terminer
par un sauna.
[Kôishitsu wa
arimasu ka] (Y a-t-il des cabines
pour se changer ?)
[Fittonesu
kurabu wo sagashiteimasu] (Je
cherche un fitness club.)
[Kaisha kara chikai]
(Près de la société.)
[Maitsuki kaihi
wa ikura desu ka] (L’abonnement est
de combien par mois ?)

[Yoga no gurûpu ressun wa


nanji kara nanji made desu ka] (Les
cours de yoga en groupe vont de
quelle heure à quelle heure ?)
[Pûru wa arimasu
ka] (Y a-t-il une piscine ?)
[Mashîn wa
arimasu ka] (Y a-t-il des
équipements de musculation ?)
[Torêningu
wo yatte mitai desu] (Je voudrais
faire des exercices.)
[Harasuji
wo kitaeru mashîn wa dore desu ka]
(Y a-t-il des machines pour renforcer
les abdomens ?)
[Sutorecchi wo
shimasu] (Je fais du stretching.)
[Sesuji wo nobasu] (Je
renforce les muscles du dos.)

[aérobics] (aérobic)

[akuabikkusu]
(aquabike)

[torênâ] (trainer)

[tatami] (tatami)

[jimu] (gym)

[fittonesu matto]
(tapis de fitness)

[yoga matto] (tapis de


yoga)

[danberu taiso]
(altères)

[sukasshu] (squash)

[massuru
appu toreningu] (musculation)
[ranningu] (course à
pied)

[marason] (marathon)
[rôrâ suketto]
(patins à roulettes)

Un sport particulier
Le [Sumô] (Sumo)

Les tournois de Sumo (appelé hon


basho), ont lieu six fois dans l’année,
durant une période de quinze jours. Les
billets peuvent être achetés le jour
même pour environ 15 euros. Les
places les mieux situées, le parterre,
appelés masu, sont bien entendu les
plus chères. Il faut les réserver à
l’avance auprès du nihon sumo
kyôkai.
CHAPITRE 12

Sortir

Dans ce chapitre
Aller voir un spectacle • Sortir
entre copains • Fixer un rendez-
vous • Les invitations • Aller en
boîte • Draguer

Au Japon, vous aurez maintes fois


l’occasion de [asobi ni iku]
(sortir). Contrairement à ce qu’on
pourrait croire, les Japonais sortent
beaucoup, et font souvent la fête.
Certes, pas de la même façon que les
Français, les Espagnols ou les
Brésiliens, mais vous verrez qu’ils
savent aussi bien s’amuser. Tout au
long de l’année, leur vie est rythmée
par des cérémonies et des festivals. Le
soir, les employés japonais sortent
entre collègues pour renforcer la
cohésion de groupe, et rentrent souvent
tard chez eux. Les étudiants se
retrouvent pour aller au cinéma, au
karaoké ou bien en boîte.
À Tokyo, Osaka ou Kyoto, vous aurez
l’embarras du choix, question sortie :
théâtre, cinéma, salle de concert, opéra
etc. Et comme partout ailleurs, il existe
des bars et des clubs où l’on peut
passer de longue soirée à discuter
autour d’un verre, ou à danser. Dans les
villes plus petites, vous trouverez des
cinémas, et vous pourrez participer à
des fêtes spécifiques à la région.
Souvent les touristes sont frappés par
l’exubérance des festivals japonais.

Dans ce chapitre vous verrez comment


vous informer sur les offres culturelles
dans une ville. Vous apprendrez à
donner rendez-vous, à proposer une
activité, à inviter, à accepter ou refuser
une invitation. Vous connaîtrez aussi le
nom des boissons en japonais. Nous
vous faciliterons la vie en vous donnant
les expressions les plus utiles pour
séduire un Japonais ou une Japonaise.
Mais la maîtrise de la langue seule ne
suffit pas. Tout dépendra de vos talents
de séducteur/séductrice. Enfin, vous
emploierez ici très souvent le style
familier. Quand on a fait fondre la glace,
le langage formel, n’est pas forcément
le plus approprié pour rapprocher les
cœurs.

Que le spectacle commence !


Si vous n’avez pas d’idée sur la façon
de vous distraire ou si vous souhaitez
savoir quels sont les spectacles qui sont
joués, renseignez-vous auprès de
l’office du tourisme, de la réception de
votre hôtel ou encore des amis japonais
que vous connaissez.
[Yoru asobi
ni ii basho wa arimasu ka] (Est-ce
qu’il y a un endroit bien pour sortir
le soir ?)
[Dare no
consâto ga tanoshii desu ka] (Quel
concert est intéressant ?)
[Dare no
konsâto ga osusume desu ka] (Quel
concert me conseillez-vous ?)
[Kono
machi ni wa nani ka omoshiroi gyôji
ga arimasu ka] (Est-ce qu’il y a un
évènement intéressant dans cette
ville ?)
[No
puroguramu wa donna kyoku ga
arimasu ka] (Quelle chanson passe-
t-on dans le programme de… ?)

Autrefois, les revues étaient


imprimées sur papier. Au Japon,
on trouvait la version japonaise
du Pariscope, appelé Pia. La
version papier a
malheureusement disparu au
profit de la version en ligne. Pour
acheter des billets de concerts
ou de spectacle, allez sur
internet sur le site de
chiketto pia ou encore
rôchiki rôson.
Encore faut-il savoir lire le
japonais. À défaut, demandez à
vos amis japonais. Ils se feront
un plaisir de vous aider.
Les occasions de se distraire ne
manquent pas. Si vous vous ennuyez,
allez voir un [eiga] (film) dans un
[eigakan] (cinéma), ce sera
toujours mieux que la télévision. Ou
bien si vous préférez le thâtre, rendez-
vous dans un [gekijô] (théâtre). Si
vous aimez danser ou chanter, allez
voir un [myujikaru] (spectacle
musical). Mais peut-être préférez-vous
le calme et la beauté d’un [opera]
opéra ou d’un
[kurashikku konsâto] (concert de
musique classique).
Pour voir un film au cinéma, vous devez
vous renseigner sur les horaires et la
durée du film.
[Nanji ni
hajimarimasu ka] (Ça commence à
quelle heure ?)
[Nanji ni owarimasu
ka] (Ça finit à quelle heure ?)
[Sono eiga
ga nanji ni hajimarimasu ka] (À
quelle heure commence ce film ?)
[De wa nani
wo jôei shiteimasu ka] (Alors,
qu’est-ce qu’on diffuse ?)
[Itsumade
jôei sareteiru no desu ka] (Ça sera à
l’affiche jusqu’à quand ?)
[Eiga no
nagasa wa dore kurai desu ka]
(Combien de temps dure le film ?)

[Orijinaru han no eiga desu ka


jimaku tzuki desu ka] (Est-ce le film
original ? Est ce sous-titré ?)

Aller écouter un concert


Au Japon, les billets de concert sont
souvent chers, car il n’y a pas, ou très
peu, de subvention étatique pour le
spectacle, comme en France. Les billets
les moins chers sont écoulés très
rapidement. Alors, il vaut mieux s’y
prendre à l’avance pour s’en procurer.
[Kyô
no kôen no chiketto wa mada
arimasu ka] (Avez-vous des tickets
pour le concert d’aujourd’hui ?)
[Mae uri ken ni
mai moraemasu ka] (Est-ce que je
peux avoir 2 billets à l’avance ?)
[Chiketto wo
sanmai kudasai] (3 tickets s’il vous
plaît.)

[Hachiji sanjuppun no ken wo nimai


itadakitai no desu ga] (Je voudrais
deux billets pour 8 h 30.)
[Ichinichiken tte
arimasu ka] (Avez-vous un billet
pour la journée ?)
Dans les salles de concert, le prix
dépend aussi de la place choisie.
[Jûyokka nichiyôbi no gogo
no chiketto wo nimai yoyaku shitai
no desu ga] (Je voudrais deux billets
pour le dimanche après-midi, le
quatorze.)
[Zaseki wa mada
arimasu ka] (Vous avez une place ?)
[Chûô no seki wa
arimasu ka] (Avez-vous des places
mezzanine ?)
[Kei retsu
jûnanaban seki wo sagashite iru no
desu ga] (Je cherche la place de la
rangée K, numéro 17.)
[Watashitachi
wa saizenretsu ni suwarimashita]
(Nous étions au premier rang.)

Au théâtre
[Nani wo jôen
shiteimasu ka] (Qu’est-ce qu’on
joue ?)
[Konyano
chiketto wa mada arimasu ka] (Il
reste des billets pour ce soir ?)
[Urekire desu] (Tout est
vendu.)
[Itsuno
chiketto nara arimasu ka] (Il vous
reste des billets pour quand ?)
[Hiru no
bu to yoru no bu no dochira ni
shimasu ka] (Désirez-vous une place
pour la représentation de l’après-
midi ou du soir ?)
[Yoru no bu no
kaien wa nanji desu ka] (La
représentation du soir démarre à
quelle heure ?)
[Shûen wa nanji
desu ka] (À quelle heure finit-elle ?)

[Ikkai seki to naka nikaiseki to


barukonî seki no dore ni shimasu ka]
(Désirez-vous une place orchestre,
mezzanine ou balcon ?)

[ikkai seki] (orchestre)

[naka Nikai sekki]


(mezzanine)

[ue no kai seki] (balcon)


[Zasekihyô
wo misete itadakemasu ka] (Pouvez-
vous me montrer la répartition des
fauteuils ?)
[Naka nikai
no seki wo nimai onegaishimasu] (Je
voudrais deux billets en place
mezzanine.)

[Ashita no yoru no chiketto wo nimai


yoyaku dekimasu ka] (Puis-je
réserver deux billets pour demain
soir ?)
[Watashi no
seki ni annai shite kudasai]
(Conduisez-moi à mon fauteuil s’il
vous plaît.)
Nô et Kabuki

Le Nô et le Kabuki sont
deux formes de théâtre
traditionnel japonais.
Le nô est l’art théâtral le plus
ancien du Japon. De style très
raffiné et épuré, il était autrefois
réservé aux samurais et aux
élites nipponnes. Le kabuki, au
contraire, est un art populaire,
accessible à tous, même aux
touristes étrangers. Si vous ne
comprenez pas ce qui est dit, ce
n’est pas grave. Les Japonais
eux-mêmes ne le comprennent
pas en général. Car la langue
utilisée dans le kabuki, mais
aussi dans le nô, est très
éloignée du japonais moderne.
Durant votre séjour, pourquoi ne
pas aller au [Kabukiza], le
plus grand théâtre de Kabuki à
Ginza, dans la ville de Tokyo ?
Les représentations durent en
général toute la journée. Il est
possible d’acheter un
[hitomaku miseki] (tickets pour
un seul acte qui sont vendus le
jour même), mais les places sont
très vite épuisées. Il existe aussi
le [bunraku], un théâtre de
marionnettes traditionnel
japonais.
Si vous achetez un ticket pour un acte,
le vendeur pourra donner les
indications pour vous rendre au 4e
balcon :

[Erebêtâ de kabukiza 4 kai made


oagari kudasai] (Veuillez monter au
4e étage du Kabukiza par
l’ascenseur.)

[Kaien nijippun mae madeni wa


4kai rôbî ni oatsumari kudasai]
(Veuillez vous rendre au 4e étage 20
minutes avant la représentation.)
Si le théâtre ne vous attire guère,
pourquoi ne pas assister à un tournoi de
Sumo ? Sport traditionnel, il reste
encore très populaire au Japon, de nos
jours, car il participe au folklore de
l’archipel. Les tournois de sumo ont lieu
tous les mois impairs. En ce qui
concerne les billets, plus vous êtes
éloigné du dohyô, le parterre où se
déroulent les combats, moins les places
sont chères. Il vaut mieux prendre un
billet dans les 8 000 yens pour avoir la
place d’étendre ses jambes. Le billet est
valable pour toute la journée. Vous
pouvez sortir aller manger et revenir
plus tard. Pour acheter un billet,
consultez le site en anglais de
l’association japonaise de Sumo,
http://www.sumo.or.jp/en/index.

Hanami et kôyô
Au printemps et en automne, les
Japonais apprécient particulièrement les
[hanami pâtî] (fête des
fleurs de cerisier) et les [kôyô] (les
feuilles rougies d’automne). Au cours
des fêtes de hanami, familles et amis
se réunissent, dans les parcs, sous les
cerisiers pour manger et chanter, tout
en admirant la beauté des fleurs.
Comme il y a toujours beaucoup de
monde, il est préférable d’arriver tôt
pour être sûr d’avoir un peu d’espace.
?
[Ohanami ni ikô to omotte iru kedo,
issho ni konai] (Je vais voir les
cerisiers en fleur, tu veux venir avec
moi ?)
[Mochiron] (Bien sûr !)

[Konshûmatsu hanami pâtî no


bashotori, dare ga suru] (Qui
s’occupe de trouver une place pour
la fête de Hanami qu’on fera en fin
de semaine ?)
[Kôyô mi ni ikô]
(Allons voir les feuilles rougies
d’automne.)

Matsuri
Pour les Parisiens qui auraient entre les
mains cet ouvrage, nous ne parlons pas
ici du traiteur sushi du même nom. Au
Japon, l’année est rythmée par des
[matsuri] (festival), surtout en été,
comme le festival de Gion, ou encore le
Awa Odori, dans la ville de Tokushima,
sur l’île de Shikoku. C’est l’occasion de
porter des [yukata] (habit
traditionnel d’été) et de faire la fête
avec les amis. On peut aussi admirer
les magnifiques [hanabi taikai]
(feu d’artifice), un peu partout dans
l’archipel.
[gion matsuri
ni ikitai no desu ga] (Je souhaite
aller au festival de Gion)
[Tokushima no
natsumatsuri wa itsu desu ka]
(Quand a lieu le festival d’été de
Tokushima ?)

[Natsumatsuri ni sanka shitai no


desu ga] (Je voudrais participer à un
festival d’été.)

[Watashi wa yukata wo natsu


matsuri ya hanabi taikai no toki
nikimasu] (Je porte un yukata pour
le festival d’été ou le spectacle de
feu d’artifice.)
? [Hanabi taikai
ni ikimasen ka] (Vous ne voulez pas
aller voir un spectacle de feu
d’artifice ?)

Sortir à plusieurs
Vous êtes parvenu à vous faire des amis
japonais, et vous n’avez qu’une hâte !
sortir avec eux pour voir la vraie vie des
Japonais en dehors de sites
touristiques.
Voici des [Sasou tekuniku]
(« technique d’invitation ») pour inciter
vos amis tout nouveaux, à faire la fête
avec vous. Bien entendu, comme ce
sont des amis, on emploiera des verbes
à la forme neutre.
[Konya aiteiru] (Tu es
libre ce soir ?)
? [Tsugi no kinyô
no yoru wa isogashii] (Tu es pris la
semaine prochaine, vendredi soir ?)
[Kono ato wa
nani ka yotei ga aru] (Tu as quelque
chose de prévu après ?)
[Itsu nara ii] (Tu peux
quand ?)
[nanji ni au] (On se voit à
quelle heure ?)
[Doko de au] (On se voit
où ?)
[Shinjuku wa dô]
(Shinjuku, ça te va ?)
? [Shichiji goro wa dô]
(À 7 heures, ça te va ?)
[Jâ shichi
kurai ni mukae ni iku ne] (Je viendrai
te chercher à 7 heures.)
Si vous êtes déjà avec un ami :
[Chotto kinjô
wo bura bura shiyô] (On va faire un
tour dans le coin.)
[Chotto dekakeyô]
(On sort !)
[Doko ka ikô] (Allons
quelque part !)
[Konya bôringu
ni oikitai] (Je veux aller au bowling
ce soir.)
[Nani wo shitai] (Tu veux
faire quoi ?)
[Bideo gêmu wo
yaritai] (Je veux jouer aux jeux
video.)
[Nani ka
nomimono de mo motte ikô ka] (On
apporte quelque chose à boire ?)

Pour inviter un ami à faire


quelque chose, employez le
verbe iku (aller), à la forme
volitive neutre. Ce qui nous
donne : ikô. Ex : shi ni ikô
(allons faire), nomi ni ikô
(allons boire), tabe ni ikô
(allons boire). On peut aussi
mettre le verbe à la forme
négative neutre : ikanai ? (tu ne
veux pas ?)
[Yûshoku ni ikô] (Allons
dîner.)
[Ippai nomi ni ikô] (On
va boire un coup ?)
[Eiga ni ikô] (On va voir
un film)
[Itsuka nomi ni ikô]
(On va boire ensemble un jour ?)
[Kondo issho ni
asobô] (On sort ensemble la
prochaine fois.)
[Kôfî ka
nanika nomi ni ikanai] (On va boire
un café ou autre chose ?)
[Oshibai mi ni
ikanai] (Tu ne veux pas aller au
théâtre ?)
[Minna de
nomu kedo konai] (On va tous boire,
tu ne veux pas venir ?)
Pour accepter, il suffit de reprendre le
verbe iku (oui) :
[Un, ikô] (Oui, allons-y.)
[Nani ka motte ikô
ka] (J’apporte quelque chose ?)
Mais quand on refuse, il faut présenter
les choses de manière délicate.
[Ima isogashii
kedo zehi ikitai] (Je n’ai pas le temps
en ce moment, mais j’aimerais
vraiment y aller.)
[Waruikedo ikenai]
(Désolé, je ne peux pas.)

[Sono hi wa chotto
tsugô ga waruin dakedo, ashita no
yoru nara mo aiterun dakedo] (C’est
difficile pour moi ce jour-là, mais
demain soir, je suis libre.)

Aller boire un verre et danser


Autant les Japonais sont sérieux au
travail, autant le soir, ils peuvent se
relâcher après leur dure journée de
labeur. Après le bureau, on va très
souvent dans les izakaya (brasserie
japonaise), et plus tard dans les bars.
Les plus jeunes, surtout en fin de
semaine, pourront aller danser.
[Ii izakaya bâ
wa doko darô] (Où est-ce qu’on
trouve de bons izakaya et de bons
bars ?)
Dans le bar, comme on s’adresse au
serveur ou au gérant, il faut rester poli,
donc on retourne au style formel.

[Kauntâseki ni suwaritai no desu ga]


(Je souhaite m’asseoir au bar.)
[Nama
bîru wa donna mono ga arimasu ka]
(Qu’avez-vous en bière pression ?)
[Bâbon no
mizuwari wo kudasai] (Un bourbon
coupé à l’eau.)
[Mô ippai kudasai]
(Encore un verre s’il vous plaît)

[Minna ni mô ippai zutsu itadakitai


no desu ga] (J’offre la tournée à tout
le monde.)

[Sherî] (Sherry)

[Berumotto] (Vermouth)

[Burandê] (Brandy)
[Konyakku] (Cognac)

[Rikyûru] (Liqueur)

[Jin] (Gin)

[Ramu] (Rhum)

[Tekîra] (Tequila)

[Wokka] (Vodka)
Et si vous avez un petit creux, dites :

[Nani ka
tsumameru mono wa arimasu ka]
(Avez-vous quelque chose à grignoter ?)

[Kakuteru] (Cocktail)

[Marutîni] (Martini)

[Marugarîta]
(Margarita)

[Buraddi marî]
(Bloody Mary)

[Daikiri] (Daiquin)
[Sutingâ] (Stinger)

[Tekîra sanraizu]
(Tequila Sunrise)

[Atsukan] (saké chaud)

[Hiya zake] (saké froid)

[Bîru] (bière)

[Burande] (brandy)

[Shôchû] (shoju)

[Onzarokku] (on the


rock)

[Ramushu] (rhum)

[Sutorêto] (straight)

[Wisuki] (whisky)

[Wokka] (vodka)
[Wain] (vin)

[Bâ] (bar)

[Izakaya] (brasserie
japonaise)

[Kurabu] (club)

[Naito kurabu] (boîte)


Le karaoké reste une distraction
très populaire au Japon. Après avoir bu
quelques verres, on peut décider d’aller
dans un karaoké kurabu, où on peut
aussi commander à boire. N’hésitez pas
à pousser la chansonnette avec des
amis japonais. C’est une expérience
très intéressante !
[Karaoke ni iku no
wa dô] (Ça te dit d’aller au
karaoké ?)

[Kinô wa, karaoké ni ittekita yo.


Meccha tanoshikatta] (Hier je suis
allé au karaoké, et je me suis super
bien amusé.)

Se faire mettre en boîte


La capitale japonaise renferme
quelques boîtes qui méritent le détour
pour leur décoration et pour leur
ambiance particulière. Les cinq boîtes
les plus connues sont les suivantes le
Womb à Shibuya avec ses quatre
pistes de danse, le Vanity à Roppongi,
le Sound muséum vision, le Trump
room avec une décoration digne de
Versailles, et enfin, le Ageha, la plus
grande, dans le quartier de Shinkiba.
Vous aurez donc tout le loisir d’aller
danser si vous êtes à Tokyo. Les autres
villes comme Osaka, Nagoya ou Kyôto
ont aussi, bien sûr, leur club.
[Konban, kurabu iku]
(Je vais en boîte ce soir.)
?[Kono machi
ni disuko wa arimasu ka] (Est-ce
qu’il y a une boîte dans ce
quartier ?)
? [Kinjo ni ii kurabu
aru] (Y a-t-il une bonne boîte dans
les parages ?)
[Nanji made
aitemasu ka] (C’est ouvert jusqu’à
quelle heure ?)
[Nanji ni
shimarimasu ka] (À quelle heure
fermez-vous ?)
[Nyûjôryô wa ikura
desu ka] (C’est combien l’entrée ?)
? [Fukusô kitei wa
arimasu ka] (Y a-t-il une tenue
exigée ?)
[Nanyôbi ni
aiteimasu ka] (Quel jour êtes-vous
ouvert ?)
? [Donna ongaku
desu ka] (C’est quel genre de
musique ?)
[Kon ya wa nani
ga arimasu ka] (Qu’est-ce qu’il y a
ce soir ?)
[Konban raibu
ongaku wa arimasu ka] (Y a-t-il un
concert live ce soir ?)
Les videurs à l’entrée des boîtes
peuvent vous refuser l’entrée :

[Sumimasen, naka ni hairu koto wa


dekimasen] (Je suis désolé. Vous ne
pouvez pas entrer.)

[torênâ wo kita mama naka ni hairu


koto wa dekimasen] (Vous ne
pouvez pas entrer habillé en
survêtement)
[Kon
ya wa puraibêto pâti ga arimasu]
(Ce soir, il y a une soirée privée)
[Kurabu wa
hito ga ippai desu] (Il y a beaucoup
de monde dans la boîte (c’est
plein).)
Vous pourrez alors tenter de trouver des
subterfuges :
[Gesuto risuto
ni notteimasu] (Je suis sur la liste
des invités.)
[Membâ desu] (Je suis
membre.)
Une fois à l’intérieur, libre à vous de
critiquer la musique ou l’ambiance :
? [Dijê ; dô omou] (T’en
penses quoi du DJ ?)
[Subarashî ongaku]
(Une musique superbe !)
[Konban wa nigiyaka
da ne] (C’est très animé ce soir !)
[Chotto hito ga
sukunai ne] (Il n’y a pas beaucoup
de monde.)
[Owatteru ne] (C’est
mort)
Pour tuer le temps, vous décidez d’aller
prendre un verre au bar :
?[Bâ wa doko] (Où est le
bar ?)
[bâ ni wa
nagai retsu ga dekiteiru yo] (Il y a
une longue file au bar.)
Et si vraiment vous n’en pouvez plus, il
faudra partir :
[Urusa sugimasu]
(C’est trop bruyant.)
[Koko wa atsu
sugimasu] (Il fait trop chaud ici.)
[Mô ie ni kaerô ka]
(On rentre maintenant ?)
[Watashi wa mô
kaerimasu] (Je rentre moi.)

Jeu de séduction
Dans les bars ou dans les clubs, on a
tendance à se relâcher, et parfois, dans
la fièvre du samedi soir, on se prend à
vouloir séduire une personne que l’on
trouve beau ou belle, surtout si on est
célibataire. Ce n’est pas parce que vous
êtes au Japon que les choses changent.
Mais les codes de séduction sont peut-
être différents.
Et sans le japonais, vous aurez bien du
mal à communiquer.

Voici des expressions que vous


entendrez ou que vous direz dans ce
genre de situation. Si vous savez les
utiliser habilement, peut-être arriverez-
vous à vos fins, qui sait ?

Premier regard !
[Kimi wa kirei
da ne] (Tu es vraiment belle !)
[Kimi monosugoku
bijin da ne] (Tu es vraiment trop
belle !)
[Kare wa hansamu
sugiru] (Il est vraiment trop beau !)
Il existe d’autres mots pour dire qu’un
homme est beau : (ikemen),
(kakko ii).

Premier contact !
Si la personne vous plaît vraiment, il n’y
a pas à hésiter. Il faut faire le
[apurôchi] (le premier pas).
[Kanojo no koto
ga ki ni itta] (Elle me plaît)
[Kare no koto ga
ki ni itta] (Il me plaît.)
[Kimi wa utsukushii] (tu
es belle.)
? [Suwatte mo ii] (Je peux
m’asseoir ?)
Et puis on enchaîne. Ce n’est pas le
moment de faiblir.
[Hitori de kiteru no] (Tu
es venue seule ?)
?[Issho ni nomanai] (Je
t’offre un verre ?)
? [Namae nante iu no]
(Tu t’appelles comment ?)
? [Doko ni sunderu
no] (Tu habites où ?)
? [Dokkara kita no] (Tu
viens d’où ?)
?[Toshi ikutsu] (Quel âge as-
tu ?)
? [Gakusei] (Tu es
étudiant(e) ?)
? [Yoku koko kuru no] (Tu
viens souvent ici ?)
? [Mae ni atta koto
aru] (On s’est déjà vu avant ?)
On continue puis on annonce la
couleur !
? [Odoranai] (Tu veux
danser ?)

[Kimi no yô na bijin ga koibito inai


no wa fushizen desu] (Ce n’est pas
normal qu’une beauté comme toi
n’âit pas d’amoureux.)
? [Boku/atashi to
dêto shinai] (Tu veux sortir avec
moi ?)
? [kono ato dô suru
no] (Tu veux faire quoi après ?)
? [Kimatta] (Tu as décidé ?)
[Mada kimetenai] (Non
je n’ai pas décidé encore.)
[Denai] (On sort ?)
[Okutte iku yo] (Je te
raccompagne.)
[Mata aeru] (On se
revoit ?)
[Kondo itsu aeru] (On
se revoit quand ?)
? [Denwa shitemo ii] (Je
peux t’appeler ?)
[Denwa bangô
oshiete kureru] (Tu peux me donner
ton numéro de téléphone ?)
Maintenant, il est temps de prendre une
décision. On peut bien entendu refuser
les avances !
[gomen isogasghii
kara] (excuse-moi, je n’ai pas le
temps.)
[Ikitai kedo,
konnkai wa pasu] (Je voudrais bien,
mais pas cette fois)
[jâ mata kondo] (Et
bien la prochaine fois.)
! [muri] (non)
[Hottokeba] (Laisse le/la !)
[Shitsukoi] (Ça suffit !)
[hotto ite yo] (Laisse-
moi !)
Si jamais l’affaire est dans le sac,
n’oubliez pas le principe de précaution.
Passez prendre des [kondomu]
(préservatif), dans un konbini ou à la
pharmacie. Il existe même un magasin
spécialisé original, condomania, à
Harajuku.
COMMUNIQUER
EFFICACEMENT
CHAPITRE 13

Communiquer

Dans ce chapitre
Parler au téléphone • Envoyer
et recevoir des courriers
électroniques • Comprendre le
langage SMS • Poster son
courrier

Depuis la révolution internet et le


développement extraordinaire de la
téléphonie mobile et des tablettes, nous
sommes plus que jamais connectés.
Nous passons le plus clair de notre
temps à communiquer, postant là des
photos, écrivant là des messages, sur
les réseaux sociaux ou sur une simple
messagerie, mais de moins en moins
sur du papier. La nécessité de rester
connecté est telle, que certains en
souffrent, semble-t-il, frappés d’un
nouveau mal du siècle, diagnostiqué
très récemment sous le néologisme de
nomophobie (no mobile-phone phobia),
et dont les symptômes se manifestent
par une peur panique d’être séparé de
son téléphone mobile ou smartphone,
pendant plus de quelques minutes.
C’est à vous glacer le clavier ! Serions-
nous tous devenus des Gollums
chérissant le « précieux » smartphone ?
Quelle que soit votre réponse, les
thuriféraires du tout technologique vous
diront qu’il faut vivre avec son temps.

Étant donné que vous avez ce livre en


papier entre vos mains, on peut dire
que vous êtes encore d’un autre temps.
Hors du temps peut-être ? Alors, nous
allons progresser en douceur, pour ne
pas vous brusquer. Dans ce chapitre, il
sera question de communication sous
ses formes anciennes et nouvelles.
Vous y apprendrez les expressions
usuelles employées au téléphone, les
formules à connaître pour se débrouiller
dans un cybercafé ou dans une poste.
Nous vous donnerons également des
informations sur les ordinateurs et les
tablettes. Par contre, ne vous attendez
pas à trouver des conseils sur la façon
d’écrire le courrier en japonais. Il eût
fallu que vous sussiez les kanji, et que
vous maniassiez les formules liées aux
saisons pour commencer toute missive
japonaise digne de ce nom.

Keitai tu fais ?
Voici une question qu’aurait pu poser
maître Yoda s’il avait connu le
[keitai] (téléphone portable), cet
élément, aujourd’hui indispensable, de
la vie de tous les jours. Sachez toutefois
que, même si vous emportez le vôtre, il
n’est pas certain que vous puissiez
l’utiliser au Japon. Mais vous pouvez
toujours vous en servir pour vous
connecter en wifi et pour surfer sur
internet.

Dans ce cas, il faudra trouver un endroit


pour le recharger.
[doko de
keitai denwa jûden dekimasu ka]
(Où puis-je recharger mon
téléphone portable ?)
Pour les autres appareils électroniques
à pile ou batterie, vous pouvez dire :
[Batteri ga
yowakunatte imasu] (La batterie est
faible.)
[Denchi ga kireta] (Je
n’ai plus de pile.)
Sinon, il est possible de louer un
téléphone dans les aéroports :
[Keitai
denwa wo rentaru shitai no desu ga]
(Je souhaite louer un téléphone
portable.)
[Keitai
denwa doko de kariraremasu ka]
(Où peut-on louer un téléphone
mobile ?)
[Rentaru
ryôkin wa ikura desu ka] (Combien
coûte la location d’un téléphone
portable ?)
[Rentaru
kikan wa nannichi made desu ka]
(La période de location est de
combien de temps ?)

[Batteri] (batterie)

[Sumaho] (smartphone)

[Denchi] (pile)

[Jûdenki] (chargeur)

[Kokusai denwa]
(téléphone international)
Si vous avez besoin de téléphoner pour
réserver un taxi ou demander un
renseignement, dites au préalable :
? [O tenwabangô
wa nanidesu ka] (Quel est votre
numéro de téléphone ?)
Ensuite, sans smartphone, sans
téléphone, autrement dit, nu comme un
ver dans le Japon moderne, il ne vous
reste plus qu’à revenir à l’ancienne
méthode, consistant à vous rendre dans
une cabine téléphonique avec une carte
de téléphone :
[Chikaku ni
kôshûdenwa ga arimasu ka] (Y a-t-il
une cabine téléphonique publique
près d’ici ?)
[Puripêdo
kâdo wo onegaishimasu] (Une carte
prépayée s’il vous plaît)
[Moshimoshi
kâdo wo onegaishimasu] (Je
voudrais une carte moshi moshi, s’il
vous plaît)
[Ikura desuka] (C’est
combien ?)
Si vous avez débloqué votre téléphone
avant de partir au Japon, peut-être
qu’une carte sim d’un opérateur
japonais pourra fonctionner dessus.
Sinon, on peut aussi louer des
téléphones.
[Kono
sumafo ni tsuakeru SIM wa dore
desu ka] (Quelle carte SIM peut-on
utiliser dans ce smartphone ?)
[Doko
de puripêdo kâdo ga kaemasu ka]
(Où puis-je acheter une carte
prépayée ?)
? [Kono
SIM wa Ichinichi nanjikan
tsukaemasu ka] (Je peux l’utiliser
combien de temps dans la journée,
cette carte SIM ?)
[Jûden shite iidesu
ka] (Puis-je faire une recharge ?)

On peut téléphoner à l’étranger


depuis les téléphones gris ou les
téléphones à carte IC, portant la
mention « International &
Domestic Card/Coin Telephone ».
Il existe des cartes prépayées
commercialisées par plusieurs
compagnies, comme la carte
Moshi Moshi, valable dans
n’importe quel téléphone public.
Ces cartes prépayées sont
vendues dans les supermarchés,
les convenience stores (Family
Mart, 7-Eleven) et les kiosques
des gares. Sinon, on peut se
rendre dans un cybercafé et
utiliser les logiciels d’appel
comme Skype pour appeler la
France.
Au Japon, il est difficile de trouver une
carte SIM, car les opérateurs utilisent
un autre système.
Les trois principaux opérateurs, KDDI,
NTT DoCoMo et Vodafone, ont des
boutiques de téléphonie mobile dans
les principales villes du pays, mais aussi
à l’aéroport.

Autre solution très pratique, la


possibilité de louer un téléphone
portable japonais (Cell Phone Rental),
pour la durée de votre séjour, à
l’arrivée à l’aéroport, auprès des
compagnies SoftBank, KDDI, DOCOMO
et Mobile Center (il y en a d’autres,
celles-ci sont les plus connues).
Les prix sont intéressants et
raisonnables. On paie la location du
matériel, et les communications
(domestiques ou internationales) en
plus. Le paiement est possible par carte
bancaire. On peut prendre le téléphone
dans un aéroport et le rendre dans un
autre. La facture finale est envoyée sur
votre adresse e-mail et votre compte
est débité automatiquement.

Pour un plus long séjour, on peut


acheter un téléphone des opérateurs
SoftBank ou AU (au minimum 8000 Y,
soit 67 € ; frais de résiliation environ
10000 Y, soit 83 €).

Pour appeler en France, il est


nécessaire d’abord de composer le 00
puis le [kuni bangô] (l’indicatif du
pays), 33, suivi du numéro à dix
chiffres, sans le zéro. L’indicatif du
Japon est le 81 depuis un pays étranger.
Et voici d’autres indicatifs de pays
francophones : Belgique (32), Suisse
(41), Luxembourg (853), Monaco (377),
Canada (1).

Téléphoner dans un idiome autre que sa


langue maternelle est un exercice
hautement difficile. A fortiori, en
japonais, ça relève de la haute voltige !
Mais avec de l’entraînement, et après
avoir parcouru ce chapitre, vous
relèverez le défi, j’en suis convaincu.
Vous avez maintenant un téléphone à la
main. Il est temps de se jeter allô ! Vous
composez le numéro qu’on vous a
donné et une voix vous répond : moshi
moshi, dochira sama desu ka ? (Allô,
qui est à l’appareil ?)
C’est moche !
« Moshi moshi » est l’équivalent
de notre « allô ». Il est souvent
déformé en « moche moche »,
quand on appelle quelqu’un de
manière informelle. Ne vous
vexez pas, si vous entendez cela
au téléphone. Personne ne
critique votre physique.

Passer un coup de fil en y
mettant les formes
Au téléphone, on ne tombe pas
forcément directement sur la personne
qu’on cherche à joindre. Il faudra alors
vous présenter.
[Yamamoto san
no otaku deshô ka] (Je suis bien
chez monsieur Yamamoto ?)

[Watashi… to môshimasu.
Yamamoto san wa irasshaimasu ka]
(Je m’appelle… Est-ce que Monsieur
Yamamoto est là ?)
[Suzuki
san ni kawatte itadakemasuka]
(Pouvez-vous me passer Monsieur
Suzuki ?)
[Dochira sama desu
ka] (Qui êtes-vous ?)
[Sore de wa
sayonara] (Sur ce, au revoir.)
[Denwa wo
kakemachigaemashita] (Je me suis
trompé de numéro.)
?
[Dochira sama to otsutae sureba ii
desu ka] (Qui dois-je annoncer ?)
Si la personne que vous cherchez à
joindre n’est pas joignable, on vous
répondra :
[Chotto matte
kudasai] (Veuillez patienter)
[Ima rusu desu] (Il
n’est pas là en ce moment)
[Gaishutsuchû desu] (Il
s’est absenté.)
Ne vous laissez pas abattre, vous avez
bien réussi à tenir la conversation alors
vous rappellerez plus tard :
[Nochihodo
kakenaoshimasu] (Je rappellerai plus
tard.)
[…
kara denwa ga atta to otsutae
kudasai] (Dites que… a appelé.)
[Nanji goro ni
kaeraremasu ka] (À quelle heure
rentrera-t-il ?)
[Iya kochira
kara kakenaoshimasu] (Non, c’est
moi qui rappellerai.)
[Dômo
arigatô gozaimashita] (Merci
beaucoup)
Comme le japonais n’est pas votre
langue maternelle, demandez à ce
qu’on parle lentement. N’hésitez pas à
faire répéter ce que vous n’avez pas
compris :
[Yukkuri
hanashite kudasai] (Veuillez parler
lentement.)
[Mô
ichido osshatte itadakemasu ka]
(Pourriez-vous répéter s’il vous
plaît ?)
Vous pouvez être confronté à des
problèmes techniques, le son est
mauvais ou alors, vous avez une
mauvaise oreille :
[Koe ga
yoku kikitorenain desu ga] (Je
n’arrive pas à bien entendre votre
voix.)
[Denwa ga yoku
kikoemasen] (Je n’entends pas le
téléphone.)
[Denwa ga
kireta mitai desu] (Nous avons été
coupés.)
[Danpa ga yoku
nai mitai desu] (La communication
n’est pas bonne.)

[Môsukoshi ookina koe de ohanashi


itadakemasuka] (Pourriez-vous
parler un peu plus fort s’il vous
plaît ?)
Au lieu d’appeler, vous pouvez aussi
envoyer un [Shôto
messêsji sâbisu] autrement dit un SMS.
[Kokusai messêji]
(message international)

[Kaigai tsûwa]
(communication internationale)
Demandez à ce qu’on vous envoie des
SMS avec l’expression suivante :
(SMS)
[Shôto mêru
(SMS) messêji wo sôshin dekimasu
ka] (Pouvez-vous envoyer un SMS ?)

Branché ou sans fil ?
Impossible de vous déplacer sans votre
[pasokon] (ordinateur portable).
Comment feriez-vous sinon pour vous
intânetto setsuzoku suru (connecter
à internet) ? À chaque jour son rituel
quotidien. On commence par mêru wo
miru (regarder les mails), puis okuru
(envoyer). On passe un long moment à
netto sâfin suru (surfer sur internet),
à vidéo wo miru (regarder des videos)
ou à chercher des informations, à faire
du chatto (chat). Si vous êtes un gîku
(geek), vous passez aussi sans doute
beaucoup de temps à daunrôdo
(télécharger) ou à appu rôdo
(uploader) sur votre pâsonaru pêji
(page personnel), des photos de soirée
ou de vacances. Il ne vous reste plus
qu’à trouver un réseau wifi.

Au Japon, il est très difficile


aujourd’hui de trouver un réseau
wifi non sécurisé. Il n’y a pas,
comme à Paris, des points
d’accès gratuits dans les parcs.
Pour rester connecté en
permanence, il est conseillé de
louer un pocket wifi (un mini
boîtier) qui vous permet de
surfer en permanence à haut
débit. Il est possible d’y
connecter une vingtaine
d’appareils en même temps.
Choisissez la location en fonction
de la durée de votre séjour. Sur
le site de la Japan rail pass,
http://www.japan-rail-
pass.fr/services/pocket-wifi, vous
pourrez réserver un de ces
appareils à partir de cinq jours.
Au moment de rentrer en France,
pour rendre l’appareil, il vous
suffit de l’insérer dans une
enveloppe préalablement
fournie, et de le poster dans une
boîte aux lettres à l’aéroport.
Rien de plus simple ! Pour un
minimum de cinq jours, vous
devrez débourser 47 € environ.
Afin de trouver un point de connexion,
demandez :
[Muryô
no Waifai wa kochira ni arimasu ka]
(Est-ce qu’il y a un wifi gratuit ici ?)
[Dono
waifai ga kochira mono desu ka]
(Quel est le réseau wifi d’ici ?)

[Kono shûhen de waifai ga shiyô


dekiru basho wa arimasu ka] (Est-ce
qu’il y a un endroit où on a accès au
wifi dans le coin ?)

[wai fai] (wi fi)

[waiaresu] (Sans fil)

[Musen RAN] (Sans fil)

[taburetto] (tablette)

[netto wâku] network


(réseau)

[Rappu toppu]
(ordinateur portable)
Si vous n’avez pas d’ordinateur, vous
pouvez tout de même vous rendre dans
un [intânetto cafe]
(café Internet) pour faire des
[kensaku] (recherches).

[Chikaku ni intânetto cafe ga


arimasu ka] (Est-ce qu’il y a dans les
parages un café internet)
[Pasuwâdo wa
nan desu ka] (Quel est le mot de
passe ?)
[Intanetto wa
setsuzoku dekimasen] (Je n’arrive
pas à me connecter à internet)
[Tsunagarimashita] (Je
me suis connecté.)
[Rûtâ wo
saikidô itadakemasuka] (Pouvez-
vous redémarrer le serveur ?)

[Ichijikan atari no setsuzoku jikan


no ryôkin wa ikura deshô ka] (Quel
est le tarif pour une heure de
connexion ?)
L’avantage d’être dans un internetto
café, c’est que vous pouvez vous faire
aider :
[Otasuke
onegaidekimasu ka] (Puis-je vous
demander de m’aider ?)
[Akusesu
pointo wa arimasu ka] (Est-ce qu’il y
a un point d’accès ?)
[Âto mâku
wo nyûryoku dekimasen] (Je n’arrive
pas à entrer l’arobase.)
[Kore wo
insatsu shitai no desu ga] (Je
voudrais imprimer cela.)
[CD wo kopî wa
dekimasu ka] (Pouvez-vous copier
les CD ?)
Et voici quelques soucis causés par
l’ordinateur. Essayez de surmonter les
obstacles avec ces phrases :
[Pasokon
ga furîzu shiteshimaimashita]
(L’ordinateur est bloqué.)
[Gamen ga
furizu shite ugokanai no desu]
(L’écran est bloqué. Il ne bouge
plus.)
[Pasuwôdo wa
nan deshô ka] (Quel est le mot de
passe ?)
[Doko
ka de intânetto setsuzoku dekimasu
ka] (Où puis-je me connecter à
internet ?)
[Heya
de intânetto setsuzoku dekimasu ka]
(Puis-je me connecter à internet
dans ma chambre ?)
Si vous avez des soucis pour accéder
au réseau, dites :
[Akusesu
dekimasen] (Je ne peux pas me
connecter.)
Ou bien vous êtes connecté et vous
n’arrivez pas à ouvrir un fichier dites :
[Tenpu fairu ga
akenai] (Je n’arrive pas à ouvrir le
fichier.)
Si vous n’avez aucun problème de
connection, vous pouvez ,
[messêji wo okuru] (envoyer des
messages) sur twitter, et comme ça,
vous pourrez dire fièrement,
[Tsuitâ no
forowâ kazu ga ooi desu] (J’ai beaucoup
de followers sur twitter.)

Ordinateur

[Yûzâ] (utilisateur)

[Apuri] (appli)

[Uebu saito] (site web)

[Akusesu pointo]
(point d’accès)

[Sâbâ] (serveur)

[Chatto (sâbisu)] (chat)

[Deaikei saito] (site de


rencontre)

[Netto wâku] (réseau)


[Burogu] (blog)

[Windô] (fenêtre)

[Mobairu akusesu]
(accès mobile)

Vocabulaire de l’ère
numérique

[Hikari Faibâ] (fibre -


fibre optique)

[Torikesu] (effacer)

[Daunrôdo] (download)

[Imêru Adoresu]
(adresse email)

[Fairu] (dossier)

[Insatsuki] (imprimante)

[USB kî] (clé USB)

[Gamen] (écran)
[Kibôdo] (clavier)

[Kî] (touche)

[Maiku] (micro)

[Heddo fon] (écouteur)

[Webu kamera]
(webcam)

[Roguin] (login)

Le clavier japonais

Pour écrire en japonais à l’aide


d’un clavier, il existe deux types
de méthodes. La première
consiste à écrire à l’aide de
româji (lettre latine), autrement
dit, les syllabes japonaises sont
transcrites phonétiquement.
L’autre méthode consiste à
utiliser un clavier avec des
caractères japonais en kana.
(hiragana). Quant aux kanji, ils
sont proposés automatiquement
au fur et à mesure que l’on écrit.
Néanmoins, il faut savoir les
reconnaître. Le clavier des
ordinateurs japonais est en
qwerty et non pas en azerty.
Le téléphone mobile, les ordinateurs et
les tablettes ont contribué à donner
naissance à un nouveau langage,
fonctionnant par raccourci :
[ome] [omedetô])
(Félicitations)
[ari] [arigatô] (merci)
[yoro] [yoroshiku])
(Je compte sur vous.)
[kon]
[konnichi wa/konban wa]) (Bonjour,
bonsoir)
[otsu] [otsukare sama])
(Vous avez bien travaillé !)
[kopipe] [kopî &
pêsuto] (Copier coller)
55 [gogo] (C’est parti ! Go !)

Prête-moi ta plume pour écrire


un mot
Il se peut que les enfants ne
comprennent plus, de nos jours, cette
comptine, Au clair de la lune, mon ami
pierrot, car qui écrit avec une plume de
nos jours ? Mais certains font de la
résistance, continuant à kaku (écrire)
avec des stylos sur du papier. Ceux-là
aiment en général envoyer et recevoir
des tegami (lettre) ou des hagaki
(carte postale). Dans ce cas, ils ont
toujours des yûbin bokusu (boîte aux
lettres) et se rendent souvent au
yûbinkyoku (la poste) pour okuru
(envoyer) leur courrier, en prenant soin
d’écrire le jusho (adresse), le atesaki
no namae (destinataire), et le code
postal, sur le fûtô (enveloppe). Ils
peuvent aussi collectionner des kitte
(timbre).

À la poste, les phrases suivantes vous


seront utiles :

[Furansu e tegami wo
okuritai desu. kitte dai wa ikura
kakarimasu ka] (Je souhaite envoyer
une lettre en France. Il faut combien
de timbre ?)
[Kitte wo 2 mai
kudasai] (Deux timbres s’il vous
plaît.)
[Yûbinkyoku wa
doko desu ka] (Où se trouve la
poste ?)
[Yûbinkyoku wa
nanji kara nanji made desu ka] (La
poste est ouverte de quelle heure à
quelle heure ?)

[Furansu ni kôkûbin de nimotsu wo


okuritai desu ga] (Je veux envoyer
ce colis par voie aérienne en
France.)
[Kowaremono wa
arimasu] (Il y a des objets fragiles.)
[Furansu
made nannichi gurai kakarimasu ka]
(Ça prend combien de temps pour
arriver en France ?)
[Ekonomî kôkû
yûbin] (service postal
économique par les airs)

[Huna bin] (envoi maritime)

[Sokutatsu] (express)

[Haitatsu] (livraison)

[Yûbin posuto] (boîte


aux lettres)

[madoguchi] (guichet)
CHAPITRE 14

Voyager avec
contraintes

Dans ce chapitre
Voyager avec des enfants,
personnes âgées ou handicapé •
Demander de l’aide Voyager
avec des animaux

Vous avez décidé de partir en voyage,


en famille, avec les enfants. Vous savez
d’avance que ce ne sera pas de tout
repos, et qu’il y aura quelques
contraintes. Un enfant de deux ou trois
ans ne voudra sûrement pas vous
suivre dans toutes vos pérégrinations,
dans les temples ou les musées. Il
faudra penser à ses activités propres.
Imaginons que les grands-parents se
joignent également à vous, car ça a
toujours été leur rêve de partir au
Japon ! Et vous êtes ravi car vous leur
servirez de guide… Il ne fallait pas leur
dire que vous connaissiez un peu de
japonais ! Et puis… et puis… Il y a le
chien auquel vous tenez tant, qui se
laissera mourir si vous l’abandonnez
pendant trois semaines. Il faudra mettre
tout ce monde en mouvement avec
bonne humeur.

Pour que le voyage ne vire pas au


cauchemar, vous apprendrez dans ce
chapitre comment faire savoir que vous
êtes enceinte, si jamais cela ne se voit
pas déjà. Oui, c’est un petit détail que
j’ai oublié de mentionner au début :
vous êtes une femme. Vous saurez vous
renseigner sur des activités pour enfant
ou pour personnes âgées. Vous pourrez
aussi demander s’il existe des
aménagements pour les personnes
handicapées et des réglementations
spéciales pour vos animaux
domestiques préférés, dont vous
trouverez une liste.

Les joies de la grossesse


Vous êtes une dame et vous êtes
enceinte. Vous nagez dans le bonheur,
mais ce n’est pas une raison pour ne
pas prendre en compte ce facteur au
cours de votre voyage. Certains
aliments ne vous sont peut-être pas
indiqués, ou bien, des médicaments
seront totalement contre-indiqués. Il
faudra le préciser. Si vous êtes un
homme, ne dites rien de tout ce qui va
suivre.
[Ninshin shite imasu]
(Je suis enceinte.)
[Ninshin yonkagetsu
desu] (Je suis enceinte de quatre
mois.)
Voilà, c’est clairement dit. Maintenant, il
faut développer :

[Kono Kusuri
wo nonde mo ii desu ka] (Est-ce que
je peux prendre ce médicament ?)

Pour demander une autorisation


de faire quelque chose, on
emploie la structure suivante :
forme en te du verbe + mo +
ii desu ka ? (littéralement, ça va
si… ?). Exemple : tabete mo ii
desuka ? (Puis-je manger ?),
mite mo ii desu ka ? (Puis-je
regarder ?), haitte mo ii desu
ka ? (Puis-je entrer ?) nonde mi ii
desu ka (Puis-je boire ?) etc.

[fujin kai] (gynécologue)

[Sankai] (obstétricien)

[Byôin] (hôpital)
Si vous avez besoin de consulter un
médecin, à cause d’un problème
persistant, ou simplement pour être
rassurée, retenez les phrases
suivantes :
[fujinka no osusume arimasu
ka] (Pouvez-vous me conseiller un
gynécologue ?)
[Jushin
shitai no desu ga yoyaku ga hitsuyô
desu ka] (Je souhaite faire une
consultation. Faut-il prendre rendez-
vous ?)
[Jushin
no sai wa nani wo jisan sureba ii
desu ka] (Que faut-il apporter pour
la visite ?)
Si vous ne vous sentez pas bien, dites-
le avec les expressions suivantes :
[Tsuwari ga hidoi desu] (J’ai
des nausées horribles au réveil.)
[Tsune ni hakike ga
shimasu] (J’ai constamment mal au
cœur.)
Vous n’avez pas de chance, il est
déconseillé de manger du poisson cru
au cours de la grossesse. Alors, si on
vous présente des sushi ou sashimi,
refusez poliment :
[Namazakana wa
dame desu] (Il ne faut pas de
poisson cru.)

Traditionnellement, les femmes


japonaises arrêtent de travailler
quand elles ont leur premier
enfant. Désignées sous le terme
de [sengyô shufu] (femme
dévouée au foyer), elles se
consacrent corps et âme, à
l’éducation de leurs enfants, à
l’entretien du ménage,
s’occupant de la cuisine, du
ménage et de la lessive, tandis
que leur mari part travailler tôt
le matin, et rentre tard le soir. Si
professionnellement parlant, leur
influence est nulle, il en va tout
autrement au sein du ménage :
ce sont elles qui gèrent, avec le
plus grand sérieux, les cordons
de la bourse, octroyant
parcimonieusement de l’argent
de poche à leur mari, pour ses
sorties.

Les enfants
Qu’il est loin le temps où vous étiez
enceinte ! Vos enfants ont grandi, mais
sont encore en bas-âge. Ils se mettent à
quatre pattes, babillent, ou braillent
quand ils sont contrariés. Vous devez
constamment les surveiller.

Les Japonais poseront facilement des


questions sur votre âge mais aussi sur
le fait de savoir si vous êtes mariée et
avez des enfants.
[Kodomo ga imasu ka]
(Avez-vous des enfants ?)
/ [Otoko no ko
desu ka / Onna no ko desu ka] (Est-
ce un garçon ou une fille ?)
[Kodomo wa nansai
desu ka] (Quel âge ont-ils ?)
Vous répondrez alors que vous avez un
[akachan] (bébé), qu’il est
magnifique. Dans une location de
voiture, prenez un [bûsutâ]
(réhausseur) si l’enfant est déjà grand.
Vous aurez besoin de beaucoup de
matériel, pour le promener, un
[bebî kâ] (une poussette), un
[bebî beddo] (lit bébé) ou d’un
[yuri kago] (berceuse), pour le coucher,
de [bebî fûdo] (aliment pour
bébé) pour le nourrir, sauf si vous lui
[chichi wo nomaseru] (donner
le sein) encore. Mais si vous lui donnez
le biberon, vous aurez besoin de
[bebî paudâ] (lait en
poudre), de [mizu] (eau) et d’un
[honyûbin] (biberon), d’un
[bebî cheâ] (chaise à bébé) pour le faire
manger, mais aussi d’un [gara
gara] (jouet) pour le distraire. Pour son
hygiène, vous aurez toujours à portée
de main une [oshirifuki]
(lingette), une [omutsu] (couche)
et un [tishu] (mouchoir). Pour le
faire patienter, vous pouvez toujours lui
donner un [o-shaburi] (une
tétine).
[Omutsugae
shîto wa arimasu ka] (Avez-vous une
serviette à langer ?)
[Omutsugae
matto wa arimasu ka] (Avez-vous un
tapis à langer ?)
[Omutsu
kae têburu wa arimasu ka] (Avez-
vous une table à langer ?)
Si vous descendez dans un hôtel,
n’hésitez pas à formuler vos demandes
en ces termes :
[junyûshitsu wa
arimasu ka] (Est-ce qu’il y a une
salle d’allaitement ?)
Votre bébé n’est déjà plus un
[akanbô] (bébé). Il est devenu [jidô]
(enfant). Est-ce déjà un
[wakamono] (un jeune), un
[seishônen] (adolescent) en pleine fleur
de [seishunki] (jeunesse) ?
Quoiqu’il en soit, c’est encore un
[miseinensha] (mineur).

Vous aurez alors d’autres


préoccupations :
[Chiisai kodomo ga
imasu] (J’ai un petit enfant.)

[Bebîbeddo ya bebîchea no
kashidashi wa arimasu ka] (Pouvez-
vous prêter un lit bébé ou une
chaise bébé ?)
Vous aurez aussi d’autres questions
d’ordre pratique :

[Ekisutora beddo wo irete


itadakemasu ka] (Pouvez-vous
ajouter un lit supplémentaire ?)
[Kodomo
muke ryôri wa dekimasu ka]
(Pouvez-vous faire de la cuisine pour
enfant ?)

[San-go sai nado


chüsai kodomo ga sanka dekiru
opushonaru tsuâ wa arimasu ka]
(Est-ce que vous avez des tours
optionnels pour des enfants de 3 à 5
ans ?)
[Kodomo ryôkin
wa arimasu ka] (Avez-vous des tarifs
enfants ?)
[Gakusei
waribiki wa arimasu ka] (Faites-vous
des réductions étudiantes ?)
En vacances, vous avez aussi le droit de
vous reposer, de souffler un peu. Vous
avez la possibilité de leur faire faire des
[bideo gêmu] (jeu vidéo), ou
de [kodomo wo
takujisho ni azukeru] (mettre les
enfants dans une garderie).
?
[Furansugo no dekiru bebî shittâ wa
imasu ka] (Est-ce que vous
connaissez une baby sitter parlant
français ?)
[Kodomo buya ha
arimasu ka] (Est-ce qu’il y a un
magasin spécial enfant ?)
[Chairudo
kôna wa arimasuka] (Est-ce qu’il y a
un espace de jeu pour les enfants ?)
[Kodomono
asobiba arimasu ka] (Est-ce qu’il y a
une aire de jeux pour enfants ?)
Si votre enfant ne tient pas en place,
court partout, et fait du bruit, voici des
phrases pour vous excuser :
[Kodomo ga
urusakute sumimasen] (Veuillez
excuser mon enfant de vous
déranger.)
Mais on pourra vous répondre par
politesse :
! [Kodomo wa
genki na no ga ichiban desu yo] (Le
plus important c’est que votre
enfant soit plein d’énergie !)

Pour dire à un enfant (mais cela


vaut aussi pour les adultes
turbulents) de se calmer, on dira
[Sozôshii zô] (Arrête
de faire du bruit !), ou bien
[urusai] (Tu es pénible !)
ou (Tais-toi !). S’il ne change pas
d’attitude, on ira plus loin en
disant : [iikagen ni
shiro] (Ça suffit !).

Les seniors
Après une vie de dur labeur, vous avez
bien mérité, vous aussi, de vous
reposer et de profiter d’une vie à
l’ombre des cerisiers en fleurs, au
Japon, où plus d’un quart de la
population a plus de 65 ans. Vous ne
vous sentirez pas seul, il y aura d’autres
[rôjin] (personnes âgées) plus ou
moins jeunes.

Un des avantages, quand on est âgé,


c’est de pouvoir profiter de
[Rôjin yûsen seki] (places réservées).
Vous pourrez aussi jouir d’autres
privilèges :
[Rôjin ni
tokubetsu waribiki ga arimasu ka]
(Avez-vous des réductions spéciales
pour personnes âgées ?)
[Shinia waribiki
wa arimasu ka] (Est-ce qu’il y a une
réduction pour les personnes
âgées ?)
[Dare ga demukae
ni kimasu ka] (Qui viendra me
chercher ?)
[Kono
nimotsu ga omoinde tetsudatte
kudasai] (Veuillez m’aider pour ces
valises lourdes)
[Tetsudai ga hitsuyô
desu] (J’ai besoin d’une aide.)
[Kono tsuâ wa
tsukareru] (Ce tour est fatiguant.)
?
[kôreisha muke no tsuâ wa arimasu
ka] (Avec-vous des tours pour
senior ?)
[Watashi wo
tetsudatte kuremasen ka] (Pourriez-
vous m’aider ?)
[Kusuri wa
reizôko no naka ni irete okimasu] (Je
mets des médicaments dans le
réfrigérateur.)

Le Japon doit faire face à deux


problèmes : le [shôshika]
(faible taux de natalité) et le
[kôreika] (vieillissement de
la population). Alors que le
nombre de naissances reste très
faible, le nombre de personnes
âgées, ayant une espérance de
vie de plus en plus longue,
continue d’augmenter. On
estime que le Japon perdra 30
millions d’habitants d’ici 2050.
Aujourd’hui, le Japon compterait
environ 59 000 centenaires.
Ceux-ci ont une santé de
[tetsu] (fer) ! En avril 2015, l’un
d’eux a d’ailleurs établi un
record mondial en nageant 1500
mètres durant plus d’une heure.
Certaines personnes se préoccupent,
plus que d’autres, de leur apparence
physique, car elles ont le complexe du
[metabo] (surpoids).
Il faut souffrir pour être belle ou beau,
vous le savez bien. D’autres, pour des
questions de santé (allergies ou autre)
ou religieuses, surveillent de près leur
alimentation. Voici des expressions à
employer en fonction des situations :
[Daiettochû desu] (Je
fais un régime.)
[Daietto
shokuhin wa arimasu ka] (Avez-vous
des aliments diététiques ?)
[Buta/namazakana
wa dame desu] (Je ne peux pas
[manger] de viande de porc/de
poisson cru.)
[Gyûnyû/
Tamago Arerugî ga arimasu] (Je fais
une allergie au lait/aux œufs.)
[Kore wa
taberaremasen] (Je ne peux pas
manger…)
Ce n’est pas parce qu’on est une
[shintai shôgaisha] (personne
à mobilité réduite) que l’on doit
renoncer au plaisir du voyage. Au
Japon, il existe de nombreuses
infrastructures pour se déplacer seul
dans les transports en commun,
notamment des rampes ou des
ascenseurs. Dans les musées, les
temples ou les sanctuaires, il y aura
toujours des personnes pour vous aider
et vous accompagner. Dans les trains,
les couloirs sont suffisamment larges
pour faciliter le passage des
[kuruma isu] (fauteuil roulant).

Voici des phrases utiles pour les


personnes [hujiyû] (handicapées).
[Shintai ni shôgai
wo otta hito] (Une personne
souffrant d’un handicap.)
[Me ga warui desu] (Je
n’ai pas de bons yeux.)
[Me ga mienaku
Naru] (Je ne vois plus.)
[Mimi ga warui desu]
(J’ai l’oreille déficiente)
[Toshi wo
totte me ga kasundekita] (J’ai la vue
qui a baissé avec l’âge.)

[Sutaffu no shinshôsha
e sapôto taisei ga shikkari shiteru
hoteru desu] (Un hôtel qui assure
l’accueil des personnes
handicapées.)

[Shitsunai idô sumûzu ni dekiru


oheya ga arimasu ka] (Y a-t-il une
chambre où il peut bouger
facilement ?)
[Baria furî
no oheya desuka] (Est-ce une
chambre sans obstacle ?)
[Sennin
madoguchi ga arimasu ka] (Y a-t-il
un guichet spécial ?)
[Kaigô takushî] (Taxi de
soins.)
Le personnel d’un hôtel pourra vous
répondre :

[Oshintai no fujiyû na kata ni


mo anshin shite otsukai
itadakemasu] (Même les personnes
à mobilité réduite peuvent l’utiliser
facilement.)

Les animaux de compagnie


Vous êtes un amoureux des animaux,
en particulier de votre chien ou de votre
chat. Vous ne pouvez pas voyager sans
votre compagnon. Alors vous cherchez
un hôtel où l’on peut emmener son
chien :
[Petto to
tomareru shuku wa arimasu ka] (Y
a-t-il des hôtels où l’on peut
emmener son chien ?)
Mais parfois, il n’y a pas d’autre
solution que de le confier :
[Petto shittâ
wo sagashite imasu ga] (Je cherche
une personne pour prendre soin de
mon chien.)
[Petto hoteru
wa arimasu ka] (Est-ce qu’il y a une
crèche pour chiens ?)
Vous pourrez préciser pour rassurer les
gens :
[Seikaku wa onwa
desu] (Mon chien est calme.)
Il est probable que, même dans un
hôtel acceptant les animaux, on vous
indique les règles à suivre :
[Yobo
sesshû shômeisho wo
onegaishimasu] (Le certificat de
vaccination s’il vous plaît.)

[aiken no unchi wa
kainushi ga shimatsu shite shotei no
BOX ni sutetekudasai] (Veillez
toujours à jeter les excréments dans
les boîtes prévues à cet effet.)

[unchi shori no tame no binîru


bukuro wo gojisan kudasai] (Veuillez
prévoir des sacs plastiques pour
ramasser les excréments.)

[inutachi ga jiko wo okosanai yô ni


jûbun go hairyo kudasai] (Veillez
attentivement à ce que les chiens
ne provoquent pas d’incident.)
[hoka no
kata ya inutachi ni jûbun gochûi
kudasai] (Faites très attention aux
autres personnes et aux autres
chiens.)
[Rîdo wo
chakuyô shite kudasai] (Veuillez le
tenir en laisse.)
Si vous souhaitez vous déplacer avec
votre chien, demandez :
[Inu wa densha ni
noremasu ka] (Est-ce que le chien
peut monter dans le train ?)

En japonais, les employés d’un


hôtel ou d’une boutique ont
recours systématiquement au
style respectueux pour
s’adresser à leur client. De ce
fait, ils utilisent le préfixe « go »,
qui n’a pas de sens en soi, si ce
n’est qu’il indique le respect
envers l’interlocuteur : go-hairyo
kudasai (veillez à…), go enryo
kudasai (évitez de…), go-chûi
kudasai (faites attention à…).
Vous ne pouvez pas utiliser
« go » en tant que marque de
respect pour vous-même.

Il est possible de prendre le train


avec son chien avec la
compagnie JR. Cependant, il
convient de le mettre dans une
cage durant tout le transport. Il
faudra aussi acheter un ticket
qu’on aura pris soin de coller sur
la cage.

[Kainushi] (maître)

[Kêji] (cage)

[Rîdo] (laisse)

[Esa] (nourriture pour


animaux)

La nourriture pour animaux se


dit [esa] (nourriture) en
japonais, et ce, quel que soit
l’animal. Ce mot a aussi le sens
« d’appât ». Quant au mot
[tabemono] (nourriture), il
désigne les aliments consommés
par les hommes.
Le shiba inu est une race de
chien originaire du Japon. Vous
en croiserez sans doute
quelques-uns au cours de votre
voyage. On trouve aussi une
autre race, le Akita Inu, dont
Hachiko est le plus célèbre
représentant. La raison ? Durant
dix ans, ce chien s’est rendu
chaque jour à la station Shibuya
pour attendre son maître, alors
que celui-ci était décédé depuis
belle lurette. Cette histoire a
ému les Japonais au point qu’ils
ont dressé une statue à la sortie
de la station pour lui rendre
hommage.
N’oubliez pas de nourrir vos animaux :
[Inu no esa wo
kaitai desu ga] (Je souhaite acheter
de la nourriture pour chien.)
Si vous avez un chat, on pourra vous
demander :
[Kono kono
wa nan toiu shurui desu ka] (De
quelle race est ce chat ?)

Jouer à chat

Si vous êtes en manque de câlin


avec un chat, courez vite dans
un [neko cafe] (bar à
chats), où vous pourrez passer
un moment à cajoler plusieurs
variétés de chats.
CHAPITRE 15

Gérer les urgences

Dans ce chapitre
Chez le médecin • Gérer une
panne de voiture • Faire face à
un accident • Déclarer un vol ou
une perte • Signaler la
disparition de quelqu’un

Même quand vous êtes chez vous en


France, dans votre ville ou village, dans
votre nid douillet, il n’est pas facile de
gérer un imprévu : accident, panne de
voiture, maladie, blessure, etc. A
fortiori, dans un pays étranger, c’est
encore plus difficile. Croyez-en mon
expérience… Il m’est arrivé de me faire
opérer dans un hôpital nippon.
Heureusement, je parlais japonais et
m’en suis sorti indemne ! Je ne vous
souhaite pas d’avoir ce genre
d’urgence, mais si vous deviez y faire
face, gardez précieusement sur vous Le
japonais pour les Nuls en voyage.
Dans ce chapitre, vous apprendrez
comment vous rendre chez le médecin
ou à l’hôpital, pour faire une
consultation. Vous aurez les éléments
pour vous exprimer en cas d’accident.
Vous saurez comment faire en cas de
perte ou de vol, ou lors de la disparition
de quelqu’un. Et comme vous n’êtes
pas sans savoir que le Japon est sur une
zone sismique, nous vous donnerons
des informations au sujet des
tremblements de terre et autres
catastrophes naturelles.

En cas d’urgence
Personne n’est à l’abri d’un souci de
santé. En été, si vous êtes sorti sans
couvre-chef, il se peut que l’insolation
vous guette. Si, avant de partir au
Japon, votre santé était déjà fragile,
vous pouvez avoir un malaise. Je ne
vous le souhaite pas, évidemment !
Mais comme il vaut mieux prévenir que
guérir, par précaution, je vous donne
les expressions utiles en cas de
[kinkyû] (urgence).
[Tasukete] (Au secours !)
[Tasuke ga hitsuyô
desu] (J’ai besoin de secours)
[Kôban ga doko
desuka] (Où se trouve le poste de
police ?)
[Keisatsu/
Kyûkyûsha wo yonde kudasai]
(Appelez la police/l’ambulance.)
[Isoideirun desu] (C’est
urgent.)
[Isoide kudasai]
(Dépêchez-vous.)
Comme vous n’êtes pas forcément à
l’aise avec la langue japonaise, vous
préférerez sans doute demander :
[Eigo ga
hanaseru hito wa imasen ka] (Ya-t-il
quelqu’un sachant parler anglais ?)
Ou, encore mieux, demandez si
quelqu’un parle français. Sait-on
jamais ? Il y a bien des Français sachant
parler japonais.

[Furansugo wo hanaseru hito wa


imasen ka] (Y a-t-il quelqu’un
sachant parler français ?)

Kôban

Le [kôban] est une


institution japonaise. Vous en
trouverez un peu partout dans
les villes, au détour d’une rue.
Ce sont des postes de police de
petite dimension. Les policiers,
toujours courtois et serviables,
assurent la sécurité publique,
mais ne rechignent pas non plus
à informer les passants ou les
touristes quand ils sont perdus.
Ils connaissent parfaitement le
quartier où ils sont en poste.
Chez le docteur
Vous avez mangé un sushi avarié et
votre estomac fait grise mine ; la soirée
a été trop arrosée de saké et de bière,
et vous êtes tombé raide sur la tête en
sortant du restaurant ; vous avez une
inflammation ; vous avez de la fièvre. Il
est temps d’aller voir un [isha]
(médecin)…

Avant de partir au Japon, prenez une


assurance rapatriement, et vérifiez
qu’en cas d’incident de santé, les frais
seront pris en charge, car, dans ce
pays, les soins coûtent cher.

Les cabinets de docteur étant rares au


Japon, les Japonais vont à l’hôpital
quand ils ont un problème de santé.
[Shinsatsu wo
uketaindesuga] (Je souhaite avoir
une consultation.)
[Yoyaku sarete
imasu ka] (Vous avez pris un
rendez-vous ?)
[Hai, jûji ni
yoyaku shiteimasu] (Oui, j’ai rendez-
vous à 10 heures.)
[Kenkô kenshin desu]
(C’est un examen médical.)
[Nani ka ni
kakararemasu ka] (Quel spécialiste
dois-je consulter ?)
Le médecin vous posera des questions
et vous serez amené à décrire vos
[shôjô] (symptômes) :
[Dôiu fû ni itai
desu ka] (Que ressentez-vous
comme douleur ?)
[Itsu kara desu ka]
(Depuis quand ?)
[Netsu wa arimasu ka]
(Avez-vous de la fièvre ?)
[Arerugî ga
arimasu ka] (Avez-vous des
allergies ?)
Vous devrez répondre :
[Netsu ga atte,
haku mo demasu] (J’ai de la fièvre
et je tousse.)
[Nodo gai tai desu] (J’ai
mal à la gorge.)
[Atama ga gizu gizu
shimasu] (J’ai mal à la tête.)
[Shokuyoku ga nai
desu] (Je n’ai pas d’appétit.)
Personne n’est insensible à la
[itami] (douleur). Voici une liste de
vocabulaire sur les parties du corps
pour dire où vous avez mal.
Il suffira de suivre cet exemple : atama
gai itai desu. (J’ai mal à la tête). Si
c’est une autre partie du corps,
remplacez atama par un autre mot.

[Atama] (tête)

[I] (estomac)
[Mimi] (oreille)

[Hana] (nez)

[Ashi] (jambe)

[Ashikubi] (cheville)

[Me] (œil)

[Ude] (bras)

[Hiji] (coude)

[Te] (main)

[Yubi] (doigt)

[Mune] (poitrine)

[Onaka] (ventre)

[Momo] (cuisse)

[Hiza] (genou)

[Kubi] (cou)
[Kata] (épaule)

[Senaka] (dos)

[Kuchi] (bouche)

[Shita] (langue)

[Ago] (menton)

[Hai] (poumon)
Après avoir posé les questions d’usage,
le médecin passera à l’examen corporel
de son [kanja] (patient) :
[Uwagi wo nuide
kudasai] (Retirez votre veste.)
[Shatsu wo agete
kudasai] (Relevez votre chemise.)

[Nodo wo mimashô. Kuchi wo akete,


shita wo dashite kudasai] (Voyons la
gorge. Ouvrez la bouche et tirez la
langue.)
[Â shite kudasai]
(Ouvrez grand la bouche.)
[De wa, mune
no oto wo kikimasu ne] (Bien, je vais
vous ausculter.)
[Ushiro wo muite
kudasai] (Tournez-vous.)
[Mimi wo misete
kudasai] (Montrez-moi votre oreille.)
Et enfin le diagnostic :
[Ki
ni shinaide. Taishita koto de wa
arimasen] (Ne vous en faites pas, ce
n’est rien.)
[Kaze desu yo] (Vous
avez un rhume.)
Ouf ! Ce n’est finalement rien. Mais
parfois, cela peut être plus grave. Alors,
vous aurez peut-être besoin de
[nyûin] (hospitalisation) pour recevoir
un [teate] (soin) ou tout
simplement un [shujutsu]
(opération).

[Nyûin] (hospitalisation)

[Taiin] (sortie de l’hôpital)

[Gan] (cancer)

[Shinzô] (cœur)

[Kanzô] (foie)

[Kega] (blessure)

[Chi] (sang)
[Ketsuatsu] (pression
sanguine)

[Kayumi] (démangeaison)

[Angina] (angine)

[Infuruenza] (grippe)

[Tônyôbyô] (diabète)

[Nenza] (entorse)

[Geri] (colique)

[Koresuterôru]
(cholestérol)

[Chûdoku] (intoxication
alimentaire)

En panne
Il arrive que nous tombions en panne
d’inspiration. Mais pas au Japon ! Vous
serez inspiré par sa nature, ses
paysages et ses monuments. Et puis,
une panne d’inspiration, ce n’est pas
trop grave sur le moment, à moins
d’être un artiste. Par contre, il n’en va
pas de même de la panne d’essence ou
de la panne de voiture. Les effets sont
immédiats. Si vous avez loué une
voiture, vous pouvez aussi être
confronté à un [Jidôsha jiko]
(accident de voiture) ou à [Koshô]
(panne). Dans ce cas, utilisez les
phrases suivantes pour vous faire aider.

Si vous manquez d’essence, allez à la


[gasorin sutando]
(station-service) la plus proche et dites :
[Gasorinnu
sutando wo sagashiteimasu] (Je
cherche une station-service.)
[Mantan shite
kudasai] (Faites le plein s’il vous
plaît.)
En cas d’accident, expliquez les
circonstances :
[Kyû burêki wo
kakemashita] (J’ai freiné en
urgence.)
[Ushiro kara
butsukatte kitan desu] (On m’est
rentré dedans.)
[Dôro ga
tôketsu shite surippu shitan desu]
(Comme la route était verglacée, j’ai
glissé.)
Enfin, parfois, il faudra avouer
l’inavouable :
[Inemuri shimashita]
(Je me suis endormi.)
Pensez à prendre « l’aire »
Il faut toujours penser à prendre des
[kyûkei] (pauses) sur l’autoroute,
d’autant plus qu’au Japon, les aires sont
toujours très propres. Dans certains
endroits, vous pourrez même y trouver
des boutiques et des restaurants
typiquement japonais.

La voiture peut faire des caprices :


[Enjinu ha hen na
oto ga suru] (Le moteur fait un bruit
bizarre.)
[Yakeru yôna nioi
ga suru] (Il y a une odeur de brûlé.)
[Jidôsha ga
ugokenaku narimashita] (La voiture
ne démarre plus.)
Dans certains cas, il est possible de
réparer la voiture :
[Tetsudatte
itadakemasen ka] (Pourriez-vous
m’aider ?)
? [Panku shimashita]
(J’ai crevé)
[Panku wo
naoshimasu] (Je change le pneu.)
Si vous vous êtes arrêté sur le bord de
la route, ou sur la bande d’arrêt
d’urgence de l’autoroute, n’oubliez pas
de signaler votre présence avant de
chercher le [Hijô denwa] (appel
d’urgence).
[Hatsuentô] (feu de
détresse)

[Teishi hyôjiban]
(triangle)

[Keikoku tô] (les


avertisseurs)

[Hazâdo ranpu]
(voyants de détresse)
En cas d’accident, vous devrez mettre
votre voiture en réparation et vous
rendre dans un [Jidôsha
no shuri kôjô] (garage).

Connaissez-vous bien le vocabulaire


concernant la voiture et sa mécanique ?

[Oiru] (huile)

[Batteri] (batterie)

[Tanku] (réservoir)

[Firutâ] (filtre)

[Burêki] (frein)
[Winkâ] (clignotant)

[Nanbâ purêto]
(plaque d’immatriculation)

[Heddo raito] (phares)

[Supea taiya] (roue de


secours)

[Enjin] (moteur)

[Buhin] (pièces détachées)

[Rajiêtâ] (radiateur)

[Mafurâ] (pot
d’échappement)
Quand vous roulez dans votre belle
voiture, respectez-vous les limites de
vitesse ? Il serait dommage que vous
vous fassiez contrôler pour infraction au
code de la route.
[Supîdo ihan]
(Dépassement de vitesse autorisée.)
[Bakkin wo
harawasareta] (J’ai reçu une
amende.)
Et ne vous garez pas n’importe où,
sinon, l’agent de police vous indiquera
que vous êtes sur une place en
[chûsha kinshi] (stationnement
interdit). Si en France, même dans les
villes, il est possible de garer sa voiture
dehors, il en va tout autrement au
Japon. La plupart du temps, il faut se
rendre dans un parking. En raison du
manque d’espace, les voitures sont
garées sur des plateformes, pour être
rangées en hauteur.

La sécurité au Japon
Le Japon est un des pays les plus sûrs
du point de vue de la sécurité. En 2014,
Tôkyô était considérée comme la ville la
plus sûre de la planète. Il est peu
probable que vous vous fassiez voler ou
agresser au Japon. Mais on ne sait
jamais… Je ne vous souhaite pas d’être
l’exception confirmant la règle.

Comme le risque de vous faire voler ou


agresser au cours de votre voyage au
Japon est réduit à presque zéro, ne nous
attardons pas sur ce sujet. Voyons
plutôt comment retrouver les objets
que vous aurez oubliés, dans le train,
dans le métro, ou ailleurs. Oui, voici une
autre bonne nouvelle. Si vous oubliez
quelque chose, vous avez pratiquement
100 % de chance de le retrouver.

D’autres dangers vous guettent,


comme les [Suri] (Pickpocket),
même s’ils sont très rares, ou les
voleurs.

Voici spontanément ce que vous devez


dire dans ce genre de situation :
[Suri da] (C’est un
pickpocket !)
[Dorôbo] (Au voleur !)
[Watashi
no kamera wo hittakuttan desu] (Il a
arraché mon appareil photo.)
[Saifu wo
nusumaremashita] (On m’a volé
mon portefeuille.)
[Ikinari
osowaremashita] (On m’a attaqué
brusquement.)
[Gôtô ni aimashita]
(Je me suis fait agresser.)
Mais vous n’aurez sans doute jamais à
utiliser ces phrases au Japon. Par
contre, les étourdis sont légion dans le
monde entier, à commencer par votre
serviteur qui a déjà eu l’occasion
d’oublier maintes fois des choses au
Japon. Mais dans ce pays, on retrouve
presque toujours les [wasure
mono] (objets oubliés).
[Pasupôto wo
nakushimashita] (J’ai perdu mon
passeport.)

[Ishitsubutsu sentâ wa dochira


deshô ka] (Où se trouve le bureau
des objets perdus ?)
[Densha
no naka ni kaban wo okiwasuretan
desu ga] (J’ai oublié mon sac dans le
train.)
[Nan ban no basu
desu ka] (Quel est le numéro de
bus ?)
? [Arimashita] (Vous
l’avez ?)
! [Sugu ni tori ni
ikimasu] (Je viens tout de suite le
chercher.)

Catastrophe !
Vous n’êtes pas sans savoir que le
Japon doit faire face à de rudes
conditions climatiques et naturelles.
Situé sur une faille sismique, il est
soumis à des [jishin] (tremblements
de terre) qui selon le [shindo]
(magnitude), entraînent des
[tsunami] (tsunami). De mai à octobre,
il est balayé par des [taifû]
(typhons) qui prennent naissance dans
le Pacifique. Les fortes précipitations
entraînent quelquefois des inondations
ou des éboulements de terrain.
Quelques [kazan] (volcans) sont
encore en activité, et le [Fujisan]
(Mont Fuji), bien qu’endormi, pourrait
un jour se réveiller. En hiver, de fortes
chutes de neige provoquent chaque
année des accidents.
En cas de tremblement de terre de
grande intensité, composez le 171 pour
obtenir de l’aide. Malheureusement, le
service n’est qu’en japonais.

Pour plus de renseignements sur ce


qu’il convient de faire en cas de séisme,
consultez le site de Tokyo Prevention
(http://www.tokyoprevention.com/index.
html). Vous y trouverez toutes les
informations relatives à la prévention et
aux mesures d’urgences. Toutefois, ne
cédez pas aux crises d’angoisse en
allant au Japon. La plupart du temps,
tout se passe bien. Vous sentirez sans
doute de petites secousses, comme il y
en a régulièrement, et au bout de
quelques jours, vous n’y ferez même
plus attention.

! [chûi] (attention !)

[Kinkyû] (urgent)

! [Nigero] (fuyez !)

[Jishin] (séisme)

[Shingen] (épicentre)

[Shindo] (magnitude)
[Kazan] (volcan)

[Taifu] (typhon)

[Arashi] (tempête)

[Ôame] (averse)

[Sekisetsu] (congère)

[Raiu] (orage)

[Toppû] (bourrasque)

[Hôshanô] (radiation)

[Hinan chiku] (zone


d’évacuation)
DICTIONNAIRE
FRANÇAIS/JAPONAIS

À droite Migi ni

À gauche Hidari ni

Acheter Kônyû suru

Acupuncture Shinjutsu

Addition Okanjô

Adresse Mëruadoresu
électronique

Adresse Jûsho

Âge Nenrei

Agneau Kohitsuji

Alcool de riz Osake

Ambassade Taishikan

Ami Tomodachi

Amour Ai
Annuaire Denwachô
téléphonique

Annulation Kyanseru

Août Hachigatsu

Appeler, Denwa suru


téléphoner

Après-mid Gogo

Argent Okane

Arrêt Sutoppu

Art Âto

Auberge Ryôkan

Aujourd’hui Kyô

Autobus Basu

Automne Aki

Avenue Ôdôri

Avoir faim Onaka ga


suita

Avoir mal au Mukamuka


cœur/la suru
nausée

Avoir Motsu

Avoir soif Nodo ga


kawaita

Avril Shigatsu

Banque Ginkô

Bière Bîru

Bijoux Akusesarî

Billet Satsu

Biscuit Bisuketto

Blouson Jaketto

Boire Nomu

Boissons Osake
alcoolisées

Boissons Nomimono

Bon li, yoi

Bon marché Yasui

Bonnet Bonetto

Bottes Bûtsu

Boulangerie Panya
Boulevard Hondôri

Bras Ude

Brosse à Haburashi
dents

Brosse Burashi

Brûlure Yakedo

Bureau de Ryôgae
change

Bureau de Yûbinkyoku
poste

Bus Basu

Café au lait Kafeore

Café glacé Aisu kofî

Café Kôfî

Carte (plan) Chizu

Carte d’identité Mibun


shômeisho

Carte postale Hagaki


Carte Terefon kâdo
téléphonique

Casquette Kappu

Ceinture Beruto

Centime Sento

Centre-ville Chûô

Cerisier Sakura

Chambre Shinguru/daburu
simple/double rûmu

Changer (de Ryôgae suru


l’argent)

Chapeau Bôshi

Chat Neko

Château Shiro

Chaussette Kutsushita

Chaussures Kutsu

Chaussures à Haihîru
talon

Chemise de nuit Nemaki

Chemise Shatsu

Chemisier Shatsu burausu

Cher Takai
Cheveux Kami

Cheville Ashikubi

Chien Inu

Clair Usui

Client Kyakusama

Cocktail Kakuteru

Code postal Yûbinbangô

Coffre-fort Sêfuti bokusu

Coiffeur Rihatushi

Colin Tara

Commerces Shôbai

Consulat Ryôjikan

Correspondance Norikae
(transport en
commun)

Cou Kubi

Coucher de Nichibotsu
soleil

Coude Hiji

Couleurs Iro

Courir Hashiru
Courrier Denshi mêru
électronique

Cuisse Momo

Culotte Pantî

Cybercafé Saibâ kafe

Date de Shusshôbi
naissance

Date Hidzuke

Dates Nittei
(d’arrivée
et de
départ)

Daurade Tai

Décembre Jûnigatsu

Décrocher Denwa wo
(téléphone) kakeru

Dedans Naka ni

Dehors Soto ni

Déjà Sude ni
Déjeuner Chûshoku

Demain Ashita

Demander Tanomu/
Tazuneru

Demi-heure Han

Demi- Nishoku
pension dzuki

Dentifrice Hamigakiko

Dentiste Shika

Dents Ha

Dernier Saigo

Derrière Ushiro ni

Destinataire Atena

Devant, en Mae ni
face de

Dimanche Nichiyôbi

Dîner Yûshoku wo
toru

Dîner Yûshoku

Dire lu

Discuter Shaberu

Distributeur ATM
(de billets)

Doigt Yubi

Donner Ageru

Dormir Nemuru

Douane Zeikan

Douche Shawâ

Douleur Itami

Eau Omizu

École Gakkô

Écouter Kiku

Église Kyôkai

E-mail Imêru

En bas Shita ni

En No shita ni
dessous
de

En haut Ue ni
Encore Futatabi

Entendre Kikoeru

Entorse Nenza

Enveloppe Fûtô

Envoyer, Okuru
expédier

Épicerie Shokuryô
zakkaten

Est Higashi

État civil Koseki

Été Natsu

Éteindre Kesu

Excursion Ensoku

Expéditeur Sashidashinin

Exposition Tenrankai
(musée)

Famille Kazoku

Fatigue Hirô
Femme Tsuma

Fermer Shimeru

Feu Shingôki
tricolore

Février Nigatsu

Fièvre Netsu

Fils, la Musuko/musume
fille

Fleur Hana

Fleuriste Hanaya

Foncé Koi

Fracture Kossetsu

Froid Samusa

Front Hitai

Fruits Kudamono

Gant Tebukuro

Gare Basu
routière teiryûjo
Gel Bodî sôpu
douche

Genou Hiza

Goûter Ajiwau

Grêle Hyô

Gris Hairo

Guichet Madoguchi

Guide Gaido
(le)

Handicapé Shôgai no
aru

Haute / Basse Hai shîzun


saison / Rô shizun

Hébergement Shukuhaku

Hétérosexuel Hetero

Heure Ji

Hier Kinô

Hiver Fuyu
Homosexuel Homo

Hôpital Byôin

Hôtel Hoteru

Ici, là Koko /
soko

Infirmier Kangoshi

Ingrédients Kondate

Insectes Konchû

Insolation Nisshabyô

Internet intânetto

Jambe Ashi

Janvier Ichigatsu

Jaune Ki iro

Jean Jînzu
Jeudi Mokuyôbi

Jeune Wakai

Journal Shimbun

Juillet Shichigatsu

Juin Rokugatsu

Jupe Sukâto

Jus Orenji jûsu


d’orange

Jus de Jûsu
fruits

Kiosque Kiosuku

Là-bas Asoko

Laine Uru

Lapin Usagi
Légumes Yasai

Lèvres Kuchibiru

Librairie Honya

Lieu de Shusshôchi
naissance

Lieu de Jûsho
résidence

Loin de Tôku ni

Lundi Getsuyôbi

Lunettes San gurasu


de soleil

Magasin de Fuku no mise


vêtements

Magasin Tenpo

Mai Gogastu

Main Te

Maintenant Ima

Mairie Shiyakusho
Mal I ga itai
d’estomac

Mal de Ha ga iai
dents

Mal de dos Senaka ga itai

Mal de Nodo ga itai


gorge

Mal de Kôzanbyô
l’altitude

Mal de mer Funayoi

Mal de tête Atama ga itai

Mal de Onaka ga itai


ventre

Mal des Norimono yoi


transports

Manger Taberu

Manteau Kôto

Maquereau Saba

Maquillage Keshô

Marché aux Nomi no ichi


puces

Marché Ichiba

Marcher Aruku
Mardi Kayôbi

Marron Chairo

Massage Shiatsu

Matin Asa

Matinée Gozen

Médecin Isha

Médecine Kanpô
chinoise

Médecine Naika
générale

Médicament Kusuri

Menton Ago

Mer Umi

Mercredi Suiyôbi

Métro Chikatetsu

Minute Bun

Mois Sengetsu
dernier

Mois Gatsu

Monastère Shûdôin

Monde Sekai
Monnaie Kahei

Monsieur, ~San ~Sama


Dame ~

Montre
(bijou) Tokei

Monuments kenzôbutsu

Morsure Kamikizu

Morue Tara

Moustique Ka

Musée Hakubutsukan

Nationalité Kokuseki

Neige Yuki

Nez Hana

Noir Kuroi

Nom et Seimei
prénom

Nord Kita

Novembre Jûichigatsu
O

Octobre Jûgatsu

Œuf Tamago

Office du Kankô
tourisme annaisho

Orage Bôfû

Orange Orenji iro

Ordinateur Konpyûtâ

Oreilles Mimi

Ouest Nishi

Ouvrir Akeru

Palais Kyûden

Pantalon Zubon

Parapluie Kasa
Parc Kôen

Passeport Pasupôto

Passer la Chûmon
commande suru

Pâtes Pasuta

Patient Kanja

Paupière Mabuta

Paysage Fûkei

Pension Sanshoku
complète dzuki

Permis de Taizai
séjour kyokasho

Petit Chôshoku
déjeuner

Pied Ashimoto

Pierre Sekizai

Piqûre Mushi ni
d’insecte sasareta

Piscine Pûru

Pluie Ame

Poignet Tekubi

Poissonnerie Sakanaya
Pomme de Poteto
terre

Portable Keitai
(téléphone)

Portefeuille Saifû

Poste de Keisatsusho
police

Poste Yûbin

Pouce Oyayubi

Pourboire Otsuri

Préservatif Kondômu

Pressing Kurîningu

Printemps Haru

Prix par nuit Ippaku


ryôkin

Pull Puru ôbâ

Pyjama Pajama

Quartier Chiku
R

Réception Uketsuke
(hôtel)

Repas Shokuji

Répondeur Rusuden

Requin Same

Réseau Uebu
Web

Réservation Yoyaku
(hôtel)

Réserver Yoyaku
suru

Réveil Mezamashi

Rhume Kaze

Riz Kome

Robe Doresu

Rue Tôri

Rue, la Michi/dôro
route
S

Sac à main Kaban

Salle de gym Fittonesu


rûmu

Saluer Aisatsu
suru

Samedi Doyôbi

Sanctuaire Jinja

Sandales Surippa

Sardine Iwashi

Saumon Sake

Savon Sekken

Se coucher Neru

Se sentir Kibun ga
bien ii

Se sentir mal Kibun ga


warui

Séjour Sutei

Septembre Kugatsu
Serviette Napukin
hygiénique

Slip Pantsu

Sole Hirame

Soleil levant Hi no de

Soleil Taiyô

Sous- Shitagi
vêtements

Soutien- Bura
gorge

Station Eki
(transport en
commun)

Sud Minami

Supermarché Sûpâ
mâketto

Sur, dessus Ue ni

Symptômes Shôjô

Taxi Takushî
Tee-shirt Ti shatsu

Téléphone Denwa
fixe

Téléphoner Denwa

Télévision Terebi

Temple Tera

Tennis, Sunîkâ
Baskets

Tête Atama

Théâtre Gekijô

Thon Maguro

Ticket Kippu

Timbre Kitte

Tongs Gomu zôri

Tonnerre Kaminari

Tôt Hayaku

Toucher Sawaru

Toujours Itsumo

Tourisme Kankô

Tourista Geri

Train Densha
Tramway Romendensha

Transports Kôtsu kikan


en
commun

Trottoir Hodô

Truite Torauto

Université Daigaku

Vache Ushi

Vendeur, la Tenin
vendeuse

Vendredi Kinyôbi

Vent Kaze

Verre Gurasu

Veste Uwagi
Vêtements Ifuku

Ville Toshi

Vin (blanc, Shiro/aka/roze


rouge, wain
rosé)

Virement Furikomi
bancaire

Visa Nyûkoku/
d’entrée/de shukkoku
sortie sashô

Visa de Shûrô biza


travail

Visa Tanki taizai


touristique sashô

Visage Kao

Visite Kenshin
médicale

Voiture Kuruma

Vue Shikaku

Week- Shûmatsu
end

Wifi Wai fai

Yen En

Yeux Me

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