COURS DE TECHNIQUDES DE CUISINE BAC II RESTAURATION ISP-BUKAVU or
COURS DE TECHNIQUDES DE CUISINE BAC II RESTAURATION ISP-BUKAVU or
Introduction
L’homme reçut de son estomac, en naissant, l’ordre de manger au moins trois fois par jour,
pour réparer les forces que lui enlèvent le travail et plus souvent encore la paresse.
Objectifs du cours
Le présent support est un condensé théorique des notions importantes sur la cuisine. Un
cours de haut niveau de maîtrise des informations utiles afin de devenir un cuisinier
professionnel. Toutes les notions apportées par ce document permettent aux apparences de bien
assimiler les problèmes posés par le métier de cuisinier.
Procédés d’évaluation
C’est une unité de 3 crédits, 25heures CMI, 10h TD et 10H TP. Interrogations, TD, TP et
l’examen seront pris en compte pour l’évaluation. Les TP seront organisés au Labo de Cuisine
puis venir exposer en mise en commun et d’autres individuellement présentés et exposés en
auditoires.
I.1. La cuisine
a. Cuisine aristocratique
A partir de tests conservés ou récolté, depuis l’antiquité. A partir des objets retrouvés lors de
fouille archéologique et plus rarement grâce à la carpologie. On peut avoir connaissance de la
cuisine de peuples ce l’après histoire de la protohistoire, de l’antiquité dans l’Egypte antique,
la Grèce antique, la rome-antique et les européens au moyen-âge. Les reconstitutions de
recettes de mets tel qu’ils existaient à l’époque font partie de ce qu’on appelle au 20ème siècle
la cuisine historique.
b. La cuisine traditionnelle
Cette cuisine est pratiquée dans les ménages dans les lieux commerciaux de restauration, se
coulant traditionnelle mais aussi par certaines chaînes de restaurant.
En terme de restauration professionnelle, cuisine traditionnelle indique que toutes les opérations
(de la réception de matières premières ou service à table) s’effectue dans une unité de temps de
lieux et d’action. Cuisine sur place en est le terme synonyme.
c. La cuisine gastronomique
Si cette cuisine est souvent douteuse ce qu’elle est le symbole d’une restauration de qualité.
C’est le perfectionnement de la cuisine. Elle est sensée utiliser exclusivement noble. Elle est
souvent servie sous forme de menu de dégustation qui propose aux convives de nombreux mets
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servis en qualité d’unité pour leur permettre d’en déguster de large échantillonnage sans pour
autant attendre la satiété (la fin du service).
d. La nouvelle cuisine
L’appellation de nouvelle cuisine est utilisée déjà au 18ème siècle pour traduire les rejets
d’ancienne tradition réapparaît en 1977. La nouvelle cuisine privilégiée les cuissons courtes,
les sauces légères, elle rejette le épices et les marinades qui peuvent gâcher le goût de produits
de même contexte. Telle est l’association devient stéréotype de produit (viande de vin rouge,
poisson de vin blanc). Elle prône l’inventivité quant à l’utilisation de nouveau produit ; quant
au mode de cuisson et de présentation.
e. La cuisine moléculaire
Elle étudie la matière alimentaire composant les ingrédients pour optimiser la réaction chimique
qui s’opère par le mélange, les cuissons, les tailles, les macérations, etc. elle vise à utiliser ce
que fait chimiquement la cuisine pour mieux l’utiliser.
Les locaux ne doivent pas constituer du faut de leur implantation d’un risque d’insalubrité pour
les denrées. Ils doivent être minus d’un dispositif nécessaire à leur protection contre toute
souillure et construits sans communication avec toute source d’insalubrité.
- Utilisation de locaux
Les cuisines et leurs connexes ne doivent en aucun cas servir à l’habitation, ni être utilisés pour
d’autres usages que ceux auxquels elles sont destinées. La présence d’objets, les produits qui
peuvent transmettre aux denrées de propriété nocive ou de caractères anormaux et interdits, de
même et interdire la présence d’animaux notamment le chien, le chat, les oiseaux aussi les
plantes et les fleurs.
- Dimensions et surface
Ils doivent être de dimension importante pour que les activités professionnelles relatives à la
confection de repas puisse s’y exercer dans de conditions convenables et doivent être des
matériaux dont les critères retenu sont : l’hygiène, la sécurité et durabilité.
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- Approvisionnement en eau
Les locaux doivent être approvisionnés en eau potable, chaude et froide. Les tuyauteries froides
si nécessaires pour calorifuger afin qu’elle ne puisse donner lieu à des condensations de vapeur.
Les locaux ne doivent pas être traversés par le tuyau d’évacuation d’eaux usées ou pluviales ou
aboutissant à de fausses distances.
- Installation sanitaire
L’établissement doit comporter pour le personnel, les installations sanitaires (lavabo, vestiaires,
cabinet d’aisance avec chasse d’eau). Les cabinets d’aisance doivent être maintenus en parfait
état de propreté et d’utilisation avec de papiers hygiéniques et de fournitures nécessaires au soin
corporel.
I.3.1. La ventilation
La ventilation de l’air est une opération destinée à faire disparaître ou à atténuer au maximum
les diverses nuisances. Elle consiste à extraire de façon mécanique l’air vicieux ou pollué puis
à induire de l’air neuf provenant de l’extérieur. Plusieurs textes règlementent la ventilation des
cuisines professionnelles.
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Application
L’air vicieux ou pollué est source de nuisance pour le personnel évoluant dans une cuisine.
ORIGINE NUISANCE
L’air est neuf est réintroduit naturellement par les ouvertures de la cuisine. Celle-ci est placée
en légère dépression pour mieux capter l’air vicié et éviter la propagation des odeurs vers la
salle à manger.
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L’introduction de 10% d’air neuf au nez de la hotte dans les volumes importants permet de
réduire les déplacements d’air ambiant. La vitesse de l’air est suffisante pour capter à la source
les fumées et des vapeurs.
Pour éviter la formation de courants d’air, l’air neuf est introduit dans la cuisine, traité, et filtre.
Ils sont composés d’éléments filtrants et de bouches d’insufflation d’air. Les avantages sont
nombreux : suppression des hottes, meilleure diffusion de la lumière, maintenance et nettoyage
plus facile, mobilité des équipements, débit d’extraction réparti sur une grande surface.
extraire l’air vicieux et introduire l’air neuf. Il n’est pas suffisant d’aspirer les vapeurs
par des hottes ou des ventilations classées sur les fenêtres.
L’extraction est nécessaire, mais ne peut être efficace que si une introduction d’air traité
a été prévue dans le local à ventiler.
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Une marmite de 300 litres libère 7,2kg/h à la température de cuisson. L’évacuation de cette
vapeur d’eau impose d’introduction et d’évacuer par heure un volume de 600m3 d’aire. Il est
généralement admis que dans une cuisine professionnelle, les quantités d’aires apportées en
fonction du nombre d’appareil installés, correspondant à un renouvellement de l’air de local de
20 à 30 fois/heure. Ce renouvellement doit s’effectuer en tenant compte de zones de confort ou
le courant d’air ne doit pas dépasser 0,40m à la seconde.
La ventilation doit éviter la condensation de graisse de la vapeur d’eau sur les murs et le plafond
de la cuisine et empêcher la transmission des odeurs dans les locaux voisins. Il faut donc extraire
de l’air vicieux en un endroit déterminé avec cet apport de l’air extérieur quel que soit les
procédés adaptés. Il faut que le volume d’air extrait soit supériur au volume d’air admis (1m3
extrait pour 0,8 m3 admis). Afin que les locaux de cuissons soit maintenu en légère dépression,
évitant ainsi la propagation de formes et des odeurs vers les autres locaux.
Une enceinte frigorifique est un appareil qui permet de maintenir des denrées à une température
inférieure à celle de la température ambiante. Il existe plusieurs types d’équipements très bien
adaptés à la taille et à l’activité des établissements.
a) L’armoire frigorifique
Il s’agit d’équipements offrant un maximum d’espace utile. Leur conception est très
fonctionnelle facilitant l’usage quotidien. Les volumes proposés vont de moins de 10m3 à plus
de 50m3. Les volumes utiles sont compris entre 60 et 80% car l’on doit prévoir :
- Une circulation de l’air pour faciliter l’échange calorie/frigorie avec les denrées
entreposées ;
- Une circulation de service pour le personnel.
c) Les cellules de refroidissement rapide et de congélation
Ce sont des armoires frigorifiques équipées de groupes très puissants qui fonctionnent sur le
principe du réfrigérateur avec un pouvoir frigorifique beaucoup plus important. Un ventilateur
permet de brasser l’air, ce qu’à l’avantage de faire baisser les températures des produits dans
l’enceinte plus rapidement.
c) Le froid mécanique
Lorsqu’on pose une tasse contenant un thé chaud sur une surface froide en inox, on remarque
d’après un moment que le dessous de la tasse est devenu plus frais et que la surface en inox
s’est réchauffée. Le chaud est devenu froid et inversement.
Pour comprendre comment in produit du froid, on peut s’inspirer du corps humain ; lors que
nous transirons, la sueur produit une sensation de froid en s’évaporant, car elle prend de calories
sur notre peau que l’on fait passer de l’état liquide à l’état gazeux par évaporation, puis à l’état
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liquide par condensation. Lors que le liquide s’évapore il se réchauffe et donne du froid.
Lorsqu’il se condense il se refroidi et donne la chaleur.
Une enceinte froide ne fabrique pas du froid, elle capte la chaleur de produits entreposés à
l’intérieur, pour l’évacuer vers l’extérieur. Le fluide frigorigène pénètre dans l’évaporateur, il
circule à une température de -40°C dans le tuyau à l’intérieur de l’enceinte de la chambre et aux
furs et à mesure qu’il avance, il se réchauffe en absorbant la chaleur des aliments entreposés. Il
devient progressivement gazeux. A la sortie le gaz est comprimé par le compresseur et rendu
liquide par le condensateur dans le serpenter à l’extérieur de la chambre, où il libère la chaleur
qu’il a emmagasinée. Il se refroidi jusqu’au détenteur. Une amélioration de l’efficacité des
enceintes et à porter par le froid régulé qui permet de conserver les aliments jusqu’à 3 fois plus
longtemps que dans une assiette classique. L’air froid pulsée est distribué dans les colonnes à
sorties multiples pour une répartition homogène du froid à chacune des étapes.
Utilisation : Bien régler le thermostat, les températures doivent être comprises (0-+3°C) pour
les aliments les plus fragiles comme la viande, le poisson, la crème, et entre +4 et +8°C pour
les légumes, pour éviter de faire cramper la température intérieure de l’enceinte. Veuillez :
Ranger à la bonne place : les aliments sont rangés par catégories dans les différentes zones de
froid. Sur le devant, des étagères sont placées de produits dont la durée limite de consommation
est la plus proche. Bien entretenir l’enceinte froide : certaines batteries se développent au froid
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et peuvent contaminer les aliments stockés. Pour conserver les produits en sécurité et éviter le
développement de batterie, il est impératif de les protéger par des emballages adaptés de
procéder au dégivrage et au nettoyage régulier de l’appareil (enlever toutes les parties
détachables, nettoyer avec un produit détergent, désinfecter, sécher. Il faut également
dépoussiérer le condenseur à l’arrière de l’appareil, tous les 3 mois pour éviter une baisse de
son rendement.
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La préparation des aliments est assurée dans les restaurants importants par un ensemble des
cuisiniers appelés « Brigade ». La brigade est dirigée par le Chef de Cuisine. Pour le seconder ;
le chef a sous son autorité un ou plusieurs chefs « Sous-Chefs » et « Les chefs de partisans ».
Le nombre varie suivant l’importance de l’établissement, les chefs de parties sont aidés ; selon
les tâches par les premiers commis, les commis ; les apprentis et les stagiaires.
Direction de la cuisine
Sous-chef ou Chef second
Rôtisseur
Entremétier
Garde-manger
Pâtisserie
Tournant
Communard
1er et 2èCommis
Fonction technique
Fonction sociale
Suivant l’établissement, il peut engager son personnel de cuisine. Il établit le roulement des
congés hebdomadaires et annuels. Il est responsable de la formation des cuisiniers et leur
avancement interne. Il anime l’équipe de cuisine.
b) Second Chef
Il seconde le chef et le remplace lorsqu’il n’est présent. Il est capable d’effectuer le travail du
chef intégralement.
c) L’aboyeur
Il se tient au présent durant le service des mets. Ce poste est important ; il est guide des
cuisiniers. Il reçoit les bons de commande de la salle ; les annonce, fait marcher, réclame,
contrôle la réussite de l’assiette. Ce poste est généralement occupé par le Chef ou le second.
d) Saucier
C’était autre fois le poste le plus délicat, pour être responsable de la réalisation des sauces, il
fallait avoir une grande expérience gustative.il réalise les fonds, les fumets, les sauces et les
cuissons longues en sauce.
e) Poissonnier
Il traite les poissons, les mollusques, les crustacés, sauf les poissons qui seront grillés ou frits.
f) Rôtisseur
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Ce chef de partie réalise les cuissons grillér, frire, rôtir (viande, volaille, légume). Il réalise les
tailles des pommes de terre destinées à être frites.
g) L’entremétier
h) Chef du froid
Il traite et stocke les denrées périssables en provenance de l’économat. Il réalise toutes les
entrées froides, fruits de mer, salades, gelées, sauces froides, buffets, etc.il est le responsable
de l’entretien de la chambre froide et de son rangement. Il peut effectuer les préparations
préliminaires de boucherie et de poissonerie.
i) Le pâtissier
j) Le tournant
Il est le chef de partie le plus qualifié de la cuisine, capable de remplacer les chefs de partie qui
sont en congés hebdomadaires. Si l’établissement a une fermeture hebdomadaire, il n’y a pas
besoin de tournant.
k) Le communard
Il est en général un commis expérimenté. Son rôle principal est de réaliser les repas pour le
personnel. Souvent, personne n’est affectée spécialement à cette tâche et chaque partie de la
cuisine produit un élément du repas du personnel.
Ils assistent les chefs de parties dans la production. Ils sont des cuisiniers professionnels qui
débutent et qui enrichissent leur formation.
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Ils participent aux diverses activités d’une cuisine. Ils reçoivent une formation qui est en rapport
avec le diplôme préparé.
n) Aides cuisiniers
Ils entretiennent la « batterie »de cuisine et participent parfois aux préparations préliminaires.
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3 Veste de cuisine Elle doit être croisée devant afin de former un plastron
assurant une protection efficace contre d’éventuelles
projections.
Le cuisinier est un métier dur (travail en station debout, chaleur, humidité, rythme soutenu). Il
faut être en pleine possession de ses qualités sensorielles, en particulier la vue, l’ouïe, le goût
et l’odorat.
Les qualités indispensables, car les tentations de boire et de manger sont nombreuses dans ce
métier. La propreté dans le travail pour d’évidentes raisons d’hygiène.
La volonté de l’effort, Tant pour la mise en place que pendant « le coup de feu »
l’initiative
Le sens de responsabilité Sur le plan moral : la clientèle confie son bien-être et sa santé
au cuisinier ; sur le plan financier : la préparation des repas
requiert des denrées parfois très coûteuses ; sur le plan de
l’hygiène : respect des règles d’hygiène pour réduire au
maximum les risques d’intoxication alimentaires
La fiche technique est un outil de base dans la production culinaire. Elle permet, grâce) à des
informations précises, l’optimisation et la standardisation de la réalisation d’un plat. La fiche
technique doit permettre d’éviter toute interprétation personnelle déviante de la recette.
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Gestion
Elle peut servir à calculer le coût du plat et par extension le prix d’une prestation. La fiche
technique peut servir à déterminer la consommation théorique de matières premières d’une
période ainsi que des écarts éventuels.
Approvisionnement
Elle peut également servir au responsable de cuisine pour réaliser les commandes dans le cas
d’une prestation où le nombre de convives est prévu à l’avance (banquet, restauration sociale,
etc). sa réalisation nécessite une méthodologie rigoureuse afin qu’elle soit comprise et
exploitable par tout le personnel de cuisine.
Sur une fiche technique classique on trouve généralement les indications suivantes :
1) Le nom du plat : l’appellation : doit répondre à des critères précis, notamment pour les
plats classiques
2) Le nombre de couvets : renseigne le nombre de portions à réaliser avec les denrées
spécifiques. en général 9 ou à 10 personnes. Nécessaires à la multiplication (ou à la
diversion) de la recette.
3) Descriptif : donne une information concise sur la composition et la réalisation de la
recette.
4) Technique : cette colonne renseigne avec des termes techniques précis sur la façon de
réaliser les différentes composantes de la recette (base, garniture, sauce, éléments de
finition, de décor).
5) Denrées : les classer par famille d’achats : poissonnerie, boucherie ; charcuterie ;
volailles ; légumerie ; économat ; cave ; boulangerie. Etre précis dans la dénomination
du produit : variété, espèce (pomme de terre « ratte du Touquet ») : calibre, poids de
pièces (tomates de 0,080 kg, rougets barbets de 0,250kg).
6) Unités : le Kg (kilograme) avec 3 décimales : 0,125kg, L(littre) avec 2 décimales :
0,25L ; Botte (persil, cerfuil, carottes, etc) ; boîte (préciser le type) : 5/1 ; 3/1 ; 4/1 ; ½ ;
etc. PM (pour mémoire) indique une quantité infinie mais nécessaire à la réalisation
(ex : sel, poivre, etc).
7) Ventilation : ventilation de denrées en fonction des éléments de la recette : base, sauce,
décor, etc)
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D’autres indications peuvent être également précisées dans une fiche technique.
PU/HT Prix Unitaire Hors Taxe= prix d’achat hors taxe de denrées
pour l’unité précisée (au Kg, au litre, à la pièce)
Coût matière portion HT Coût matières HT divisé par le nombre de portions de la fiche
technique
Descriptif :
Prix de Ventes HT :
Sel, poivre PM
PM
PM
PM
PM
Chaque recette est introduite par des informations concernant l’origine du plat, la préparation
ou de suggestion de service. Avant de commencer à cuisiner, lisez la recette de bout en bout et
vérifier que vous disposez des ingrédients et de l’équipement requis.
En général, et sauf indication contraire les quantités sont données pour 4 personnes. Les
quantités d’ingrédients sont indiqués en cuillerée rasée à partir de cuillérée de table (une
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cuillerée à café=5mm liquide, 3 gramme de farine, 5 gramme de sucre ou de sel, une cuillerée
à soupe = 15mm de liquide, 12 grammes de farine et 15 grammes de sucre ou de sel.
Penser à réchauffer le four en préparant des ingrédients. Les temps de cuisson sont donnés à
titre indicatif, la durée précise variant selon les ingrédients choisis. Surveiller la progression de
la cuisson. Les recettes indiquent au moment approprié si le plat peut se préparer à l’avance, en
partie ou en totalité. Mettez au froid, conserver ou préparer pour les services selon les
instructions. En cas de besoin, vérifiez à l’avance la place disponible dans légumes congélateur.
II.3.3. Ingrédients
Ne travailler que les ingrédients de premier choix, car on ne peut réussir un plat avec de
composantes médiocres cela concerne tout particulièrement les produits frais, les poissons, la
viande et la volaille. Si vous employez des ingrédients surgelés, veuillez à la qualité de produits
mais aussi à celle de leur conditionnement.
Quant aux épices et aromates, gardez-les au frais et à l’abri de la lumière et servez-vous en dans
le meilleur délai. Concernant les ingrédients utilisés, suivez les instructions et conseils limités
dans la recette. Respectez les précisions de découpe et de préparation figurant dans la liste des
ingrédients.
III.3.4. Equipements
Une batterie de cuisine digne de ses noms doit comporter au moins un petit assortiment
d’ustensiles de base de bonne qualité et bien entretenu. En règle générale, plus un ustensile est
simple et l’utilisation courante est meilleure doit être sa qualité. C’est notamment le cas de
couteau.
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III.3.5. Hygiène
Les planches, rouleau et autres matériels ayant servi à la préparation de viandes, de volailles,
de poissons se nettoient à l’eau chaude savonneuse. Les professionnels recourent souvent aux
codes couleurs pour éviter les contaminations croisées (planches à découper tintées en bleu pour
les poissons, rouge pour la viande, verte pour les légumes, blanche de salades).
Selon la sauce que vous envisagez, vous aurez à accomplir un certain nombre de gestes simples
présentés ici. Pour cela, il vous faudra recourir au fouet, spatule, écumoire…
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- L’importance de l’établissement ;
- La formule de restauration ;
- Le nombre de repas à préparer ;
- La composition de la carte et de menus ;
- Les différentes possibilités d’agencement ;
- Les différentes sources d’énergie possibles
Ce sont les appareils destinés à assurer la cuisson des aliments. Un fourneau doit permettre à la
fois :
Les fourneaux ne sont pas estimés selon leur poids ou leurs volumes, mais par rapport au
nombre de couverts dont ils sont capables d’assurer la cuisson. Ils sont généralement construits
en acier et habillé de tôles d’acier ordinaire ou inoxydable. Ils peuvent être : disposer isolement,
groupés ou assemblé entre eux ; adossés le long de mur ou de milieu c’est-à-dire accessible
leurs 4 faces.
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A un four, ils sont dits simple service et à deux four double service, souvent ils comportent une
ou deux étuves destinées à maintenir le denrées au chaud. De nos jours 4 sortes de combustibles
sont couramment employés pour assurer la production d’énergie : le charbon, le mazout, le gaz
et l’électricité.
- 2 feux vifs ;
- 1 plaque coup de feu
- 1 friteuse
- Et un four en partie basse
- Avantages
Inconvénient
Le brûleur ordinaire fonctionne soit en position plein régime (Q1) ou alors en position bas
régime.
Avantages
2. Le brûleur séquentiel
Le brûleur séquentiel fonctionne toujours par séquence de chauffe plein régime ; ce qui permet
de bien contrôler la consommation d’énergie. Ordinairement, pour diminuer l’apport de chaleur
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à une préparation (lorsque sa température de cuisson est atteinte par exemple), on réduit le débit
d’arrivée du gaz. Ceci a pour effet de raccourcir les flammes du brûleur.
Et la flamme, ainsi raccourcie, se concentre toujours au même endroit. Cela provoque
une surchauffe locale qui conduit généralement à ce que les aliments “attachent” au fond des
récipients.
Le brûleur séquentiel évite ce problème. La diminution de l’apport de chaleur est obtenue par
une série d’arrêts et de remises en marche du brûleur selon un cycle préétabli. L’allumage
s’effectue toujours à plein débit et donc la flamme a toujours la même hauteur. Non seulement
la surface couverte par les flammes est toujours la même, mais, de plus, pendant les séquences
d’arrêt du brûleur, la chaleur se diffuse des parois les plus chaudes vers les parties les plus
froides de la préparation. On obtient ainsi une homogénéisation de la température dans la
préparation.
Séquence d’allumage et d’arrêt exprimées en ratio de secondes (ex : 30 secondes) ; allumage :
5, 10, 15 ; Arrêt : 25, 20, 15. La conduction de chaleur s’effectue durant les phases d’arrêt.
Avantages
3. L’induction
L’inducteur crée un champ électromagnétique qui induit des courants électriques dans tout
conducteur métallique situé dans ce champ ; il en résulte un échauffement très rapide. Les
récipients doivent être en matériaux magnétiques (métal ferreux).
Avantages
- Economie d’énergie
- Pas de cuisine surchauffée ;
- Pas de carbonisation des projections
- Entretien facile
- Pas de gaz brûlés
Inconvénients
- Investissement élevé ;
- Performances amoindries au-delà de 30 litres
- Le chauffage à induction fonctionne, comme son nom l'indique, sur le principe de
l'induction électromagnétique, une des plus efficaces façons de transmettre de l'énergie
« sans contact ».
Dans un matériau conducteur (comme un métal), une partie des électrons est libre de se mouvoir
et d'engendrer, par leur mouvement, un courant électrique. De son côté, un aimant est un corps
capable de créer un champ magnétique qui exerce une force sur les charges en mouvement.
Donc si l'on déplace un morceau de métal près d'un aimant, les électrons subissent cette force.
Un courant électrique apparaît alors. Il se manifeste chaque fois qu'un matériau conducteur est
en mouvement au sein d'un champ magnétique. Ou inversement, à chaque fois qu'un champ
magnétique variable baigne un matériau conducteur.
C'est sur ce dernier principe que fonctionne le chauffage à induction. Sous la plaque de cuisson
en vitrocéramique, un électroaimant constitué d'enroulements de cuivre est alimenté avec un
courant alternatif. Il crée ainsi un champ magnétique variable. Celui-ci exerce une force
directement sur les électrons … du fond de la casserole ! Cela produit un courant dit induit dans
le métal.
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Le courant échauffe la matière qu'il traverse. Enfin, quand elle est magnétisable, c'est à dire
quand les électrons qui la composent s'agitent sous l'effet d'un champ magnétique. Voilà
pourquoi la plaque en vitrocéramique, insensible à l'activité de l'électroaimant, ne chauffe pas.
En revanche, les électrons de la casserole s'agitent et s'entrechoquent en se transférant de
l'énergie. Qui se dégage sous forme de chaleur. Elle est produite au sein même du matériau à
chauffer, il n'y a donc pas d'intermédiaire entre l'inducteur et la pièce métallique, ce qui permet
d'atteindre de bons rendements. Jusqu'à 95 %, contre 70% pour les plaques classiques, dans
lesquelles une partie de la chaleur, créée à distance par un courant dans une résistance, est
perdue. De plus, le chauffage est instantané, et uniformément réparti dans tout le fond de la
casserole. En l'absence de casserole, aucune chaleur n'est produite si la table à induction reste
allumée : la plaque reste froide. De plus, le corps étant insensible au champ magnétique, on
peut y poser sa main sans se brûler. Attention cependant à ne pas faire ce geste juste après avoir
retiré une casserole du « feu »: la table en vitrocéramique a quand même chauffé à son contact.
Après toutes ces explications, ce serait dommage de se bruler.
4. Le four à convection naturelle (élévation de l’air chaud)
Le four est muni d’un commutateur qui permet de sélectionner l’élément chauffant
(résistance ou brûleur), voûte, sole ou l’ensemble, et d’une régulation thermique de 50° C à
300°C. il est nécessaire de préchauffer le four avant son utilisation, les appareils à gaz sont
équipés d’une veilleuse de sécurité.
En règle générale, on positionne en haut les préparations destinées à une coloration avec un
réglage sur la position voûte. On positionne en bas les autres préparations avec un réglage sur
la position sole (toujours utiliser des grilles). L’utilisation du four à convection naturelle
convient pour tous les aliments nécessitant de préférence une cuisson délicate et un rendu sec
à l’intérieur, comme par exemple les préparations qui doivent lever.
Puisque la convection naturelle fait intervenir des résistances sur les parois du four, sans
circulation d’air pour répandre la chaleur, les aliments cuisent uniformément de tous les côtés.
C’est idéal pour les préparations telles que le pain, la pizza, la focaccia mais aussi les gâteaux,
les biscuits, les meringues et la génoise.
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Avantages
Inconvénients
La circulation d’air est obtenue par un système de soufflage et de reprise d’air. La répartition
des températures, l’accélération des vitesses de circulation de l’air s’en trouvent améliorées,
augmentant ainsi les échanges thermiques.
Le four mixte dispose en plus d’un générateur de vapeur qui permet un fonctionnement en
chaleur humide et en mode vapeur (sans pression).
Le fonctionnement des fours à convection forcée se caractérise par la circulation d’air chaud,
produite à l’intérieur du four par une turbine entourée d’éléments chauffants. Cette technique
de cuisson à de nombreux avantages : rapidité de montée en température, économie d’énergie
(par rapport à un four statique), homogénéité des cuissons sur plusieurs niveaux. Pratiques avec
leur porte à hublot double verre, leur régulation électromécanique et leur très haute isolation
thermique, les fours à convection forcée Ambassade de Bourgogne sont fiables, robustes et
performants.
Le four convection vapeur associe aux capacités des fours à convection forcée, la possibilité de
cuire à la vapeur. Ce four appelé aussi « four mixte » peut être utilisé alternativement selon trois
modes de cuisson : convection forcée seule, convection forcée et vapeur, que l’on appelle
« mixte », idéale pour les viandes blanches, les gratins de légumes, les terrines, et vapeur, plus
spécialement indiquée pour la cuisson des légumes, des poissons.
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Avantages
Inconvénients
Les indications ci-dessous concernent la cuisson au four et qui sont données pour un four
électrique. Pour les fours à gaz, à chaleur tournante ou d’un autre type, tenez compte des
conseils de fabricants. Pour préchauffer le four, allumez-le de 15 à 2 min à l’avance à la
température voulue, surtout pour une cuisson à chaleur vive destinée à « saisir » une viande.
Le cuiseur vapeur est un appareil électrique qui permet de cuire les aliments à la vapeur, comme
son nom l’indique. C’est devenu un élément incontournable en cuisine, car il permet d’obtenir
un mode de cuisson sain et diététique tout en conservant les vitamines et les minéraux
naturellement présents dans nos aliments du quotidien.
Véritable appareil multifonction, le cuiseur vapeur est idéal pour cuire de la viande, du poisson,
des légumes, du riz, de la semoule de couscous, des œufs et même du yaourt ! Vous allez être
étonné en découvrant tous les plats et toutes les variations culinaires qu’un cuit vapeur va vous
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Il faut considérer deux types de cuiseurs à vapeur : le cuiseur à vapeur sans pression (100°C) et
le cuiseur à vapeur avec pression (basse 109°C ou haute 120°C). Au contact d’un corps plus
froid, la vapeur restitue sa chaleur et se condense, retrouvant ainsi son état liquide initial. La
réserve calorifique de la vapeur est importante : il suffit de peu d’eau, à l’état de vapeur, pour
fournir à un aliment froid la quantité d’énergie nécessaire à le chauffer. (1litre d’eau=30 litres
de vapeur).
Avantages
Inconvénients
Avantages
- Grande rapidité
- Agit au cœur de produit
Inconvénients
- Capacité limitée
- Eclatement des produits avec enveloppe (tomate, œuf, sachet sous-vide par exemple).
- Dessèchement partiel du produit
- Utilisation de matériel non métallique (en règle générale).
8. La friteuse à zone froide
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Le bassine à fruite ou de graisse sont maintenant remplacés par les friteuses fonctionnant de
gaz ou d’électricité d’une représentation impeccable sous mentaux de tôle d’acier ou émaillé,
elle se compose de cuve ronde ou carrée ou rectangulaire ou acier inox de grandeur faciale selon
l’importance du travail.
La forme de cuve est la disposition du système de chauffage sont conçus de telle sorte que la
partie inférieure du bain d’huile reste à une température plus basse que la température de
cuisson. Cette zone froide est faite de telle sorte que la particule d’aliment libéré pendant la
cuisson s’y dépose sans avoir de cuisson répétée qui le décomposerait de l’huile.
Ce type de friteuse possède une zone dite froide dont la température doit être inférieure d’au
moins 60° à celle du bain de cuisson. Cette particularité permet aux déchets de tomber dans
cette zone et de ne pas carboniser. La durée d’utilisation du bain de friture est ainsi prolongée.
Avantages
Inconvénients
1. Le batteur-mélangeur
un volant permet de monter ou de descendre les cuves. Les vitesses sont commandées suivant
les marques soit par un levier (3 à 6 vitesse), soit par un variateur de vitesse progressive. Un
bouton d’arrêt d’urgence appelé « bouton coup de poing » est présent sur chaque type
d’appareils.
En effet, la sécurité de ces appareils s’est accrue avec un dispositif de protection entravant dans
l’accès à la cuve et évitant de ce fait l’introduction accidentelle de la main dans la zone de
travail de l’outil sois sous la forme d’une grille de protection en acier inoxydable, soit d’une
protection électromagnétique.
2. La parmentière ou éplucheuse
L’éplucheuse est utilisée pour l’épluchage des pommes de terre, carottes, céleris-raves et par le
biais d’un changement de plateau pour celui des oignons, de fruits. Il existe aussi un plateau
abrasif spécial pour le grattage de moules et de coquillages.
3. Le coupe-légume
Ces appareils légers et maniables ont l’avantage de travailler dans les récipients directement de
cuisson en limitant de ce fait les manipulations ainsi que le transversement. Grâce à sa vitesse
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de 8500 à 10 000 tours/minute, le mixeur permet de déduire en purée les légumes ainsi que tous
les légumes (potages). Le fouet équipé d’un variateur électronique permet de programmer la
vitesse en fonction de l’utilisation (mélanger des purées, battre les œufs en neige, etc).
5. La machine à trancher
6. Le cutter
Ce type d’appareil est très répandu dans les cuisines et permet de miser finement toute sorte
d’ingrédients. Certains appareils polyvalents sont équipés d’accessoires complémentaires :
coupe légume, centrifugeuses, presse fruits…
1. Le matériel de base
A. Le matériel de cuisson
- Trois casseroles
Une batterie de casseroles complète se compose normalement de cinq casseroles, mais trois
peuvent suffire (une petite, une moyenne et une grande), les deux tailles intermédiaires n’étant
achetées que plus tard. Les casseroles doivent être adaptées au type de la cuisinière ou de la
plaque de cuisson (gaz ou électricité). Les matériaux à préférer sont l’émail, la fonte émaillée
ou l’acier inoxydable.
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- Une cocotte
La cocotte (munie de son couvercle) l’est ustensile de cuisson traditionnel pour les cuissons
lentes. Elle doit être de taille suffisante pour contenir un poulet ou un rôti. Choisissez-la de
préférence en fonte émaillée ou en inox, qui sont de bons matériaux conducteurs de chaleur.
- Un plat à gratin
De forme rectangulaire, ovale ou carré, ce plat sert à cuire au four toutes sortes de préparations
salées ou sucrées. Mieux vaut le choisir en terre, verre ou en porcelaine à feu.
- Deux poêles
Choisissez deux poêles : l’une grande pour y faire cuire les steacks, côtelettes, escalopes, etc.
l’autre plus petite pour la préparation des omelettes, etc. il peut être judicieux de les choisir
avec un revêtement antiadhésif. L’antiadhésif, c’est un revêtement qui empêche les aliments
d’attacher et permet de cuire avec peu de matière grasse. Il est d’un entretien facile mais fragile :
il faut utiliser de produits doux pour les nettoyer et veiller à ne pas les rayer.
- Une sauteuse
Plus large que la cocotte, mais à bords moins hauts, la sauteuse (munie de son couvercle) sert
à faire revenir et sauter certains aliments.
B. Les ustensiles
- Un bol à mélangeur
Il faut le choisir assez évasé et profond pour permettre de battre une préparation au fouet, de
pétrir une pâte ou de la mettre de côté pendant qu’elle lève.
- Un chinois
C’est une petite passoire conique munie d’un manche. Son maillage très fin la rend
indispensable pour filtrer les sauces ou les coulis.
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- Un couteau à découper
Doté d’une lame très longue, ce couteau permet de trancher les rôtis ou de découper les volailles
et les grosses pièces de boucherie.
- Un couteau d’office
Ce petit couteau de cuisine pointu à lame fine sert surtout à préparer et à trancher les légumes.
- Une écumoire
Elle a son utilité pour écumer les courts bouillons et les ragoûts, mais aussi pour prélever des
aliments solides (raviolis, œufs pochés, etc) de leur liquide.
- Un épluche-légumes
Ce petit couteau à lame fendue, dit aussi « couteau économe », permet notamment de peler les
légumes et les pommes de terre.
- Un fouet
Le fouet, fait de fils d’acier, est nécessaire pour préparer les sauces et pour monter les blancs
en neige à la main.
- Du papier sulfurisé
Ce papier mince revêtu de deux côtés d’un film imperméable sert à garnir les moules à gâteaux
ou à faire des moules en papier.
- Une passoire
Elle sert à égoutter les légumes cuits à l’eau, les pâtes et le riz. Mieux vaut choisir une passoire
à pieds, plus stable.
- Un pinceau de cuisine
C’est un pinceau plat utilisé pour badigeonner certaines préparations ou pour graisser les
moules, par exemple.
Elle existe à deux versions, l’une cylindrique, munie d’une manivelle, l’autre, à quatre pans
formant une sorte de pyramide tronquée.
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- Un verre mesureur
Ce récipient gradué, en plastique dur ou en verre, se révèle pratique pour mesurer des volumes
de liquide ou certains ingrédients (farine, sucre en poudre, etc).
C. LE MATERIEL COMPLEMENTAIERE
Il s’agit d’ustensiles dont l’acquisition facilite la vie et que l’on peut acheter au fur et à mesure
de ses besoins, en complément du matériel de base indispensable.
- Un autocuiseur
C’est une marmite à fermeture hermétique où les aliments, et notamment les plats mijotés,
cuisent sous pression en un temps record.
Cet ustensile peut peser très précisément les ingrédients et devient indispensable dès que l’on
se lance dans la pâtisserie.
- Une friteuse
C’est une bassine munie d’un panier métallique qui sert à l’égouttage. La bassine à frire est
parfois pourvue d’un couvercle qui permet de protéger l’huile et de l’empêcher de rancir au
contact de l’air quand on la range.
- Un batteur mélangeur
Tenu à la main, il fait différents accessoires rotatifs (fouets en fil métallique, spirales ou
crochets) à l’aide d’un moteur qui fonctionne à plusieurs vitesses : rapide pour battre les blancs
en neige, moyenne pour les mayonnaises, lente pour les purées mousseline, etc.
- Un cuit-vapeur
C’est une cocotte munie d’un couvercle et de un ou deux paniers percés de trous pour laisser
passer la vapeur. L’eau (ou liquide choisi) est mis dans l’élément du bas, sur lequel on ajuste le
ou les paniers.
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C’est une sorte de grande cocotte, mais d’un matériau plus léger d’une grande capacité (5 à 7
litres). On l’utilise pour les préparations qui requièrent un volume important de liquide de
cuisson, par exemple pour faire cuire un pot-au-feu ou une poule au pot.
- Un mixer
Le mixer sert à mixer les légumes et les fruits. Le modèle le plus simple peut être plongé dans
une casserole, les autres comportent un récipient en verre et sont munis de lames coupantes
pour broyer et homogénéiser.
- Un moule à soufflé
C’est un moule rond à bord haut et droit, le plus souvent en porcelaine ou verre à feu.
Les trois moles à choisir en priorité sont le moule à tarte, le moule à manqué (aux bords plus
hauts et légèrement évasés, pour faire des gâteaux comme la génoise ou le quatre-quarts) et le
moule à cake.
- Un poissonnier
Cette marmite en cuivre en métal étamé ou en acier inoxydable a une forme très allongée. Elle
est aussi large que profonde pour recouvrir le liquide de cuisson de poisson en entier.
D’assisse plate, avec un bord presque inexistant, elle permet de faire cuire des crêpes avec plus
de facilité que dans une poêle ordinaire.
III.2.1. Pochage
Consiste à cuir un aliment à température constante dans un liquide en ébullition. Tous les
aliments s’y prêtent mais la conduite de la cuisson doit être appropriée à chaque cas. Légume
frais et viande peu fragile on le fait cuir rapidement à gros bouillon, car il faut le saisir pour
concentrer leur saveur tout en présentant leurs aspects et leurs propriétés nutritives. Les œufs,
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les fruits, les saucisses ainsi d’autres aliments fragiles doivent se cuir dans un liquide frémissant
afin de préserver leurs aspect mais aussi pour favoriser l’échange de saveur entre l’aliment et
le liquide de cuisson.
- Pocher départ dans un liquide froid : permet de cuire un aliment dans un liquide porté
progressivement en ébullition. Les échanges entre les aliments et les liquides de cuisson
sont favorisés. Cette technique s’applique à la cuisson et blanchiment de pommes de
terre et de légumes secs.
A la cuisson de poisson poché au court-bouillon (pot-au-feu) des abats de volailles ainsi qu’au
maniement de fond de fumet et de jus.
III.2.3. Le braisage
Cette cuisson à feu modéré et à vase clos. Le braisage s’applique aux pièces de viande
volumineuse, plutôt dire et fibreuse au légume aqueux, aux poissons à cher fermée, à des
grosses vollailles. Les viandes, les volailles et les légumes sont emergés dans le liquide de
mouillement. Les poissons plu plus souvent ne sont qu’à mi hauteur.
La cuisine en ragoût, dont la conduite est similaire s’applique aux viandes et volailles détaillées
en petites pièces. Pour braiser ou cuire en ragoût une viande il faut agir en deux étapes :
- On le fait d’abord colorer dans un corps gras pour la saisir, puis on y ajoute une garniture
aromatique et le liquide de mouillement qui doit tout recouvrir.
III.2.4. Le poêllage
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C’est une cuisson lente à feu doux être en vase clos, avec un peu de liquide et une garniture
aromatique. Elle convient aux grosses pièces de viandes et de volailles qui ne risqueraient de
se dessécher si elles étaient rôties au four. Le récipient ouvert maintient une ambiance humide
provenant de l’aliment préparé. A la fin de cuisson, on retire le couvercle pour favoriser la
coloration de la pièce. Le fond de poêlage s’obtient en ajoutant dans la garniture du vin ou d’un
alcool, puis un fond brun lié de même nature que l’aliment.
L’aliment cuit à couvert. Il est sauté dans un corps gras. Dans le cas d’une pièce de viande, le
jus obtenu est le mélange du corps gras du début de cuisson et des sucs qui se libèrent. Le
poisson entier ou en tranche enfiler préalablement fariné sont dits à la manière.
III.2.6. La grillade
Griller un aliment c’et le cuire en l’exposant à l’action directe de la chaleur par contact ou par
rayonnement. L’aliment est saisi et conserve toute sa saveur. Ce mode de cuisson est idéal pour
les pièces de viande et brochettes. Pour les viandes rouges, respecter les à-point de cuisson :
bleu, saignant, à point, bien cuit. Ne pas piquer les aliments avec une fourchette. Terminer la
cuisson des pièces plus importantes au four (poulet par exemple).
III.2.7. Le rôtissage
Rôtir au four ou à la bronche. C’est cuire à chaleur vive et directe avec une matière grasse qu’il
s’agisse de viande ou de volaille, ils refoulent de sucs vers la partie centrale, et il e forme une
carapace bien rissolée. Au cours du rôtissage au four, il est conseillé d’arroser fréquemment
avec la graisse de cuisson, réchauffer le four 10 minutes afin de saisir les viandes rouges, les
saisir dans un plat à rôtir au-dessus c’est encore mieux. Ne pas saler au cours de cuisson ce qui
aurait pour effet de faire couler le sang. Retourner la pièce dans le plat en évitant de la piquer.
III.2.8. La Friture
L’aliment à frire est plongé dans un bain de matière grasse porté à haute température ce qui lui
donnera un aspect doré et croustillant. Ce mode de cuisson s’applique surtout à des petites
pièces crues ou déjà cuite soigneusement et épongée. Pour obtenir la coloration souhaitée, les
aliments humides doivent être enrobés de farine ou de chapelure et de patte à farine.
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D’autres peuvent être directement dans la friture, cas de pomme de terre et de diverses pattes.
Le corps gras utilisé doit supporter une température variante entre 140 et 180°C. L’huile
d’arachide répond bien à ces conditions. On utilise une bassine à frère ou panier ou friteuse
électrique.
Si vous ne disposez pas de balance ou de verre mesures, voici des équivalences utiles pour
pouvoir quand même réaliser les recettes.
1 cuillère à soupe =
- 1,5 cl =15cm3
- 3 cuill. à thé
- 15 gr de beurre
- 15 gr de crème fraîche
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- 20 cl de liquide
- 200g de crème frâiche
- 200 gr de riz ou de sucre semoule
- 100 gr de farine
1 verre à bordeaux= 15 cl
1 verre à liqueur = 3 cl
1 verre à porto = de 6 à 7 cl
1 tasse à déjeuner = de 20 à 25 cl
1 tasse à café = 10 cl
1 tasse à thé = 15 cl
1 pincée = de 3 à 5 gr
1 cuillère à café =
- 0,5 cl =5cm3
- 5 gr de sel, de sucre
- 3 g de fécule.
LES TEMPERATURES DE CUISSON DES ALIMENTS
Comme le tableau l’indique ci-haut, pour qualifier la cuisson des viandes rouges, vous pouvez
choisir plusieurs degrés de cuisson : bleu, saignant, rosé, à point ou bien cuit. Pour désigner le
degré de cuisson de viandes blanches, on parle de cuisson rosée ou à point.
A chaque degré de cuisson correspondent de temps de cuisson qui varient en fonction du poids
et de la forme de votre morceau de viande. Par exemple, le temps d’un rôti dépend à la fois de
sa forme et de son épaisseur. Si le rôti est long et fin, le temps de cuisson sera moins important
que si celui-ci est petit mais gros. Dans tous les cas, il vous faudra préchauffer le four avec le
plat de cuisson, puis saisir le rôti à four très chaud et ensuite baisser la température de celui-ci.
Quelques conseils
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Pour une viande réussie, le repos est aussi important que la cuisson. Son temps doit être en
moyenne aussi long que celui de la cuisson. Cette règle vaut pour les cuissons grillées ou rôties,
pas pour les viandes bouillies ou mijotées.
Lorsque vous souhaitez retourner une viande cuisant au four, à la poêle ou au gril, il est conseillé
de ne pas la piquer afin qu’elle ne perde pas son jus et ne s’assèche pas. servez-vous d’une pince
ou de deux spatules en guise de pince.
Le pot-au-feu doit toujours être démarré dans une eau froide. Pour donner du caractère aux
préparations, il ne faut pas hésiter à mélanger les différents morceaux : une partie maigre (type
macreuse), une viande gélatineuse (comme le jarret ou la queue) et une viande plus grasse
(comme le plat de côte).
Ces trois plantes à bulbes sont présentes toute l’année sur les marchés. On distingue 3 grandes
variétés d’oignons : l’oignon blanc, l’oignon frais, vendu en botte avec ses feuilles ; l’oignon
« de garde » (oignon jaune, grelot, etc.) ; l’oignon rouge, plus rare. L’échalote a un goût plus
subtil que l’oignon et moins âcre que l’ail. L’ail et l’oignon servent de condiment et de légume.
L’échalote concurrence et se marie avec l’ail dans certaines cuisines du monde. Leur
conservation : l’ail, en chapelet, doit-être suspendu dans un endroit sec. L’échalote se conserve
plusieurs semaines à l’air ambiant, l’oignon « de garde » plusieurs mois dans un endroit sec et
aéré. Une gousse d’ail ou une échalote peut aussi être conservée au réfrigérateur emballé
hermétiquement.
Sans valeur nutritive, les herbes aromatiques sont utilisées essentiellement pour leur parfum,
soit directement dans les préparations, selon certains accords de saveurs et d’arômes (basilic et
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tomate, par exemple), soit par le biais des vinaigres et des huiles aromatisées, des condiments,
des marinades, des courts bouillons, etc. les herbes fraîches en bouquet se conservent environ
3 jours, et jusqu’à 6 jours dans le compartiment inférieur du réfrigérateur, emballées dans un
sac plastique oh dans un torchon humide. Elles doivent être lavées et épongées délicatement
avant leur utilisation. Les herbes sèches, vendues en flacons, se conservent 6 mois après
l’ouverture.
Le bouquet garni se compose d’une branche de thym, d’une feuille de laurier et de trois branches
de persil plat liées en fagot, et sert à aromatiser les courts-bouillon, les soupes et les ragoûts. Il
faut donc veiller à équilibrer ses composants en fonction du volume de liquide ou de sauce à
aromatiser. Ainsi par exemple, une brindille de thym ou ½ feuille de laurier peuvent suffire. Il
est également possible d’ajouter encore une petite branche de céleri ou un blanc de poireau. Le
bouquet garni se retire après cuisson et ne se présente jamais à table.
a. Aneth
Les fuilles fines et souples de cette ombellifère dégagent une saveur anisée (entre anis et
fenouil). L’aneth s’utilise haché ou ciselé. Accord avec les mets : poissons blancs, saumon frais
ou mariné, poissons froids en gelée ou non, œufs, sauces à la crème ou au beurre pour poissons,
pommes de terre à la crème, concombre et cornichon à la russe.
b. Basilic
La saveur fruitée et poirée de cette labiée aux feuilles vert sombre (petites ou grandes, lisses ou
cloquées) relève surtout les plats de la cuisine française. Pilé avec l’ail et du parmesan, le basilic
est la base du pistou provançal (ou du pesto italien, avec des pignons). Il s’utilise ciselé ou pilé
(haché, il devient noir). Accord avec les mets : tomates en salades, en coulis ou poêlées, soupe
au pistou ou minestrone, pâtes, carpaccio de thon, rougets et lapin.
c. Cerfeuil
Les feuilles ou « pluches », de cette ombellifère au goût très délicat, à peine anisé, ne supportent
pas la cuisson. Hachée ou ciselée, elles ne s’ajoutent donc qu’à la dernière minute. Accord avec
les mets : potages de légumes chauds ou froids, consommés de volaille, fromage blanc, œufs,
petits légumes glacés (courgettes, concombre), salades, sauces pour accompagner le poisson
(beurre blanc ou citronné), volailles en sauce.
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d. Ciboulette
C’est une liliacée aux fines tiges creuses et charnues et à la saveur fraiche et piquante. La
ciboule est une variété à grosses tiges. La ciboulette s’utilise uniquement ciselée (de préférence
aux ciseaux). Accord avec les mets : fromage blanc (cervelle de canut), œufs (omelette, œufs
cocotte), asperges à la flamande (avec des œufs pochés et du beure fondu), salade de betterave,
et pommes de terre en robe des champs, et des nombreuses sauces (rémoulade et tartare).
Cette ombellifère ressemble au persil. Ses feuilles fraiches ont un goût fruité puissant très prisé
au Maroc, en Asie (d’où ses surnoms) et au Mexique. Elle s’utilise hachée ou ciselée. Accord
avec les mets : courts-bouillons et soupes, salades et ragoûts de légumes, caviar d’aubergine,
gaucamole, fonds d’artichaut, ragoûts, tajines et boulettes de viande ou de volaille (agneau,
poulet).
f. Estragon
C’est une composée aux feuilles lancéolées et dont le parfum est délicat, mais puissant ; on
l’emploie beaucoup en cuisine classique ou comme condiment (pour aromatiser subtilement
vinaigre, moutarde ou cornichons). L’estragon s’utilise ciselé ou en branches. Accord avec les
mets : soupes froides, fromage blanc, salade de tomate, plats en gelée (œufs, saumon, poulet)
ou en sauce (poulet, lapin), sauté de veau, sauce béarnaise.
g. Fenouil
De cette ombellifère au goût prononcé on consomme les feuilles, ou « les barbes », fraîche,
mais aussi les tiges séchées, les graines et même les bulbes (en légume). Les barbes s’utilisent
entière ou ciselées ; les tiges entière sont employées pour la braise des grillades ou pour être
placées dans la cavité ventrale d’un poisson. Accord avec les mets : soupes de poissons ou de
crustacés, poissons grillés (bar, dorade), en papillote ou au four, salades, pâtes.
h. Laurier
Les feuilles de cette lauracée dégagent un très puissant, assez amer. Elles s’utilisent entières iu
fragmentées, mais entrent aussi dans la composition du bouquet garni. Accord avec les mets :
marinades, courts bouillons et ragoûts.
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i. Marjolaine, origan
Ces deux plantes aromatiques sont deux espèces proches de la famille de labiées, aux feuilles
plus ou moins grandes et au parfum de maquis plus ou moins corsé. L’origan pousse à l’état
sauvage dans les jardins, mais il est moins parfumé que la marjolaine. Les feuilles s’emploient
fraîches ou séchées sous forme de flacons (origan) dans la cuisine méditerranéenne (Italie,
Grèce). Fraîches, elles sont effeuillées ou hachées une fois qu’elles ont été séchées. Accord
avec les mets : salade de feta, pizza, poulet grillé, rôti de porc, lapin, rôti, ragoût de pomme de
terre ou d’aubergine, farce pour légumes (tomate, courgettes, aubergine).
j. Menthe
Il existe de très nombreuses variétés de cette labiée dont les feuilles ont une saveur plus ou
moins mentholée. Si la menthe poivrée est plus couramment utilisée pour la préparation de
boissons et de liqueur (peppermint), c’est la menthe verte, rafraîchissante, qu’on utilise surtout
en cuisine, chachée, ciselée, en feuilles ou en branches. Accord avec les mets : salade de
concombre au yaourt, tabboulé, nems, gigot, brochettes d’agneau, boulettes, sauce paloise
(béarnaise à la menthe), salade de fraise ou de pèche, entremets, thé à la menthe.
k. Persil
Les feuilles à la saveur fraîche et acidifiée de cette ombellifère sont omniprésentes en cuisine,
qu’il s’agisse de persil plat (plat aromatique) ou frisé (plus décoratif). Les tiges (et même les
racines du persil bulbeux) sont par ailleurs appréciées pour corser un court-bouillon, une soupe
ou un liquide de mouillement (pot-au-feu). Le persil s’utilise hachée, ciselé, frit et en branches
(dans le bouquet garni). Accord avec les mets : beurre d’escargot ou maître d’hôtel, jambon
persillé, salade, petites fritures, poissons à la meunière, anguilles en persillade ou au vert (avec
d’autres herbes), steacks tartare, pomme de terre sautées ou à la crème, champignons sautées
en persillades (girolles, cèpes) ou purée de légumes.
l. Romarin
C’est une labiée aux rameaux portant des feuilles très odorantes en forme d’aiguilles qui
s’emploient fraîches ou sèches, surtout dans les marinades et pour parfumer les grillades. Le
romarin est utilisé en branches entières ou fragmentées. Accord avec les mets : ragoûts
d’agneau, de veau ou de lapin (surtout en association avec de l’huile d’olive et du vin).
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m. Sarriette
C’est un arbuste dont on utilise les petites branches feuillées, fraîches ou séchées. Leur parfum
légèrement poivré l’a fait surnommer « poivre d’âne » en Provence. On utilise les sarriettes en
branches ou effeuillées. Accord avec les mets : fèves fraîches, légumes secs, porc à l’étouffée.
n. Sauge
Les feuilles veloues de cette herbe à l’arôme camphré sont employées fraîches ou sèches pour
parfumer les marinades de gibier, les farces (saucisses, charcuterie) ou certains plats typiques
méridionaux. La sauge s’utilise froissée, en feuilles ou en branches. Accord avec les mets : aïgo
boulido (soupe à l’ail), sauce tomate, thon rouge, rôti de veau, lapin ou porc (au four ou en
cocotte).
o. Thym
Cet arbuste possède des branchettes au parfum de garrigue. Certaines variétés légèrement
citronnées s’utilisent dans les marinades et les plats de viande non seulement pour leur saveur
aromatique, mais aussi pour leurs vertus antiseptiques et digestives. En cuisine, le thym s’utilise
en branches (bouquet garni) ou effeuillé. Accord avec les mets : coulis de tomate, ratatouille,
poulet, lapin, pommes de terres au four ou grillées.
Ce sont les herbes aromatiques des garrigues méridionales utilisées en mélange (thym, sarriette,
marjolaine, origan, romarin, sarpolet, etc) pour parfumer les grillades et certains plats de la
cuisine provençale. Fraîches ou peu séchées, elles communiquent un parfum caractéristique très
plaisant quand elles ne sont pas employées abusivement. Utilisées trop sèches ou réduites en
poudre, elles ne communiquent plus qu’un parfum de « foin ».
De même qu’un mets présente des nuances de goût en fonction de ses ingrédients et de la
manière dont il a été accommodé, le goût d’un vin varie en fonction de son origine, de son
millésime et de son degré de maturité. L’harmonie entre un mets et un vin est parfaite lorsque
la saveur, les arômes et la texture de l’un sont rehaussées par ceux de l’autre. L’accord idéal,
s’il existe, n’est en aucun cas universel. Cependant, on pourra s’en approcher en classant les
différentes fins en sept grandes familles.
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Déguster un vin, c’est distinguer et reconnaître ses qualités, parfois avant même de le boire, en
recourant pour l’essentiel aux sens olfactifs et gustatif. L’aperception olfactive nous révèle
l’intensité et la complexité des odeurs (le « nez » ou le « bouquer ») du vin, que l’on décrit par
analogie : floral, épicé, fruité, végétal, animal, boisé, brûlé, minéral, etc…, ou bien chimique
lorsque le vin présente des défauts. Elle se prolonge « en bouche », où les papilles gustatives
de la langue permettent de distinguer quatre saveurs primaires : sucré, acide, amer et salé, et, à
travers elles, les arômes d’un vin : les vins blancs tendant vers les arômes d’agrumes (citron,
orange, etc), les rouges évoquant plutôt les fruits rouges (cerise, mûres, framboise, etc.), mais
d’autres arômes (minéraux, d’épices d’herbes, etc) peuvent être présents. Le palais perçoit en
outre des sensations tactiles : le corps, indiquant la teneur en alcool et la consistance de liquide
(« onctueux », « gouleyant », etc) ; l’astringence due à l’effet des tanins (qui provoquent une
sensation de sécheresse dans l’alcool) ; la température (servir un vin trop chaud ou trop froid
peut distinguer son bouquet) ; l’effervescence due à la présence de gaz carbonique ; ou encore
la texture, qui peut être due ou, au contraire, soyeuse ou veloutée, par exemple.
Enfin, la prolongation des goûts et des arômes une fois le vin avalé « la finale » révèle la
hiérarchie des vins, des plus petits, « courts en bouche », aux plus grands, « longs en bouche ».
Ils constituent une grande part de vins rouges et sont issus de cépages tels que le gamay, le
cabernet franc, le merlot ou le grenache, qui produisent des vins fruités et peu tanniques (c’est
essentiellement les tanins qui permettent aux vins rouges de vieillir). Ils sont faits pour être bus
jeunes et accompagnent des mets simples ou une cuisine de terroir savoureuse. Servez-les entre
12 et 15°C. Appellations : anjou, arbois, beaujolois, bergerrac, bordeaux, bordeaux supérieur,
bourgogne, bourgueil, buzetchinon, côtes-de-blaye, côte-de-bourg, côtes-de-castillon, côtee-
du-rhône-villages, côtes-du-jura, coteaux-d’aix, crozes-hermitage, saint-nicolas-de-bourguil,
pinornoir d’Alsace, sancerre, vins de Ssavoie. Mets : quiche, pâté à la viande en sauce, terrine
de lapin, petot gibier, viande en sauce, viande rouge, rôtie, grillades, fromages de chèvre ou de
vache assez cremeux (saint-marcellin) ou fromages à pâte pressée non cuite (tomme).
Ces vins sont plus corsés, voire austères dans leur jeunesse. Ils possèdent des arômes plus
intenses et plus complexes, généralement très fruités. Ils sont issus de cépages tels que le
cabernet-sauvignon, le pinot noir ou la syrah, capables de produire des vins bien charpentés et
plus parfumés, avec une longue finale. Il leur faut au moins 3 ans en bouteille. Leurs partenaires
de mets riches en saveurs. Servez-les entre 15 et 17°C.
Il y a fort de différences entre les rosés : rares sont ceux qui vieillissent bien. Ils se distinguent
surtout par leur douceur. Certains comme le rosé d’Anjoue, sont légèrement sucrés ; d’autres la
plupart des rosés de Provence et d’Espagne sont secs. Ils sont issus de cépages tels que le
cabernet franc, le carrignan, le merlot ou le grenade. Leurs arômes fruités, leur bouche fraîche
et légèrement acidifiées et leur finale toujours rafraîchissante les rendent particulièrement aptes
pour de repas d’été. Les rosés doivent bus jeunes. Servir frais, entre 8 et 1à°C. Appellations :
bandol, coteaux-d’Aix-en-provence, coteaux-du-languedoc, coteaux varois, cpotes-du-
lubéron, côtes-de-provence, côtes-du-jura, irouléguy, marsanny, tavel. Mets : mets légers à base
de légumes cuits ou crus, salades comoosées, pâtes ou tartes salées aux légumes, mets à base
d’huile d’olive, de légumes et de poissons (ratatouilles, rouget, grillades), fromages de chèvre
frais ou affinés.
Ils constituent la majorité de vins blancs. De nos jours, les amateurs préfèrent souvent aux vins
blancs secs ou trop durs dans les blancs rafraîchissant, souples et très parfumés (muscadet,
sancerre), issus de cépages aromatiques, comme le muscat, le sauvignon ou le sylvaner, ou
vinifiés de façon à faire mieux ressortir les arômes de raisins. La plupart de ces vins sont à
boire jeunes. Leurs partenaires sont de mets sans trop d’arômes complexes. Servez-les entre 8
et 10°C. Certains vins blancs, issus de cépages comme le chardonnay ou le pinot gris, peuvent
cependant vieillir et ne développent leurs arômes qu’au cours d’un long vieillissement. Ce sont
les vins blancs de Bourgogne (corton-charlemagne, meursault, montrachet), les graves de
Bordeaux ou les rieslings allemands et d’Alsace. Ils accompagnent une cuisine aromatique et
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doivent être bus après 3 à 5 ans de bouteille. Servez-les en,tre 10 et 12°C. Appellations :
Bandol, bergerac, bourgogne aligoté, cassis, chablis, chpateauneuf-du-pape, coteaux-daix-en-
provence, côtes-de-proveence, crépy, entre-deux-mers, gaillac, gewurztraminer, graves,
hermitage, meursault, montranchet, muscadet, pessac-léognan, petit chablis, pinot blanc
d’Alsace, pouilly-fuissé, pouilly fumé, pouillie-sur-loire, saint-pourçain, sancerre, sylvaner
d’Alsace, vins de savoie, vouvray. Mets : coquillages, crustacés, poissons grillés, fruits ou en
sauce, viandes blanches en sauce, charcuterie, fromages de chèvre, cremeux ou à pâte cuite
(comté, beaufort).
Ces vins sont issus de raisins extrêmement sucrés (chenin, gewurztraliner, sémillon, tokay).
Certains sont élaborés par arrêt artificiel de la fermentation ou par ajout de sucre, d’autres,
comme le sauternes, à partir de raisins surmaturés, si sucrés que la fermentation ne peut
transformer tout le sucre en alcool. Ces vins aux arômes fruités et miellés sont moelleux en
bouche, mais équilibrés par une bonne acidité. Ils se marient après une cuisine riche à texture
grasse, avec des épices et une alliance salé-sucré. Ils doivent être bus après au moins 3 à 5 ans
de bouteilles. Servez-les frais, entre 8 et 10°C. Appellations : bonnezeaux, coteaux-du-layon,
monbazillac, montlouis, quarts-de-chaume, sainte-croix-du-mont, vouvray moelleux. Mets :
foie gras, poulet en sauce ou aux épices, entremets et desserts à base de crème.
L’élaboration de ces vins se pratique selon diverses méthodes, qui correspondent chacune à des
qualités de vin différentes. Les meilleurs vins effervescents sont élaborés selon la méthode dite
traditionnelle. C’est le cas du champagne, qui évolue en bouteille, en acquérant des arômes
complexes. Cve sont des vins à boire jeunes. Servez-les frais, entre 8 et 10 °C. Appellations :
champagne, clairette de Die, crémants, gaillac, montlouis, saumur, vouvray. Mets : fruits de
mer, poissons grillés, fumés ou servis avec une sauce légère, desserts aux fruits, crème anglaise.
Ces vins sont élaborés comme les autres vins, mais on y ajoute de l’alcool sous forme d’eau-
de-vie pendant la fermentation (porto, vins doux naturels) ou après la fermentation et une
période de vieillissement (xérès). La richesse en sucre résiduel et en alcool leur donne une
chair grasse et gourmande de fruits. Ils accompagnent des mets riches et savoureux, alliant le
sucré et le salé. Les blancs (à servir entre 8 et 10°C). sont à boire jeune, les rouges ( à servir
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8. Le stockage du vin
Si l’on garde du vin plus de quelques semaines, il faut l’entreposer dans de bonnes conditions.
Le vin doit-être gardé à une température constante entre 5 et 18°C, l’idéal étant de 10-12°C.
Evitez d’exposer le vin à des fluctuations brutales de température, à la lumière, aux odeurs
fortes et aux vibrations, qui peuvent toutes l’abîmer. Couchez la bouteille, l’étiquette tournée
vers le haut, afin de maintenir le vin en contact avec le bouchon. A défaut d’une cave, vous
pouvez isoler un placard ou une partie d’une pièce.
Ingrédients ( 4 personnes )
Préparation
- Quand la purée a bien tout absorbé, il ne vous reste plus qu’à l’assaisonner avec la
muscade, du sel et du poivre. Note : déguster cette purée de pommes de terre chaude ou
tiède avec de la saucisse ou du jambon blanc
2. Soupe de poireaux
Ingrédients ( 4 personnes )
- 3 poireaux de terre
- 2 pommes de terre
- 1 cube de bouillon légumes
- 1 C à soupe d’huile d’olive
- Sel
- Poivre
Préparation
- Laver et émincer les poireaux. Laver et éplucher les pommes de terre puis les couper en
morceaux
- En mode dorer, faire revenir les poireaux pendant quelques minutes. Ajouter les
pommes de terre, le cube de bouillon. Recouvrir d’eau.
- Passer la marmite en mode cuisson rapide ou sous pression pendant 10 min
- Mixer le tout à l’aide d’un mixeur plongeant, rectifier au besoin l’assaisonnement.
Note : servir cette soupe chaude dans de bols ou des assiettes creuses.
3. Soupe de tomates
Ingrédients (4personnes)
- 6 tomates
- 1 courgette
- 1 oignon
- 1 cube de bouillon de légumes
- 2 branches de thym
- Pincée de piment d’espelette
- 400ml d’eau
- Sel
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- Poivre
Préparation
Ingrédients (4 personnes)
Préparation
Ingrédients (4 personnes)
- 4 patates douces
- 1 verre de lait
- 1 morceau de beurre
Préparation
Ingrédients (4 personnes)
- 800 gr de courgettes
- 1 oignon
- 1 litre d’eau
- A cube de bouillon de légumes
- 1 c à café d’huile d’olive
- 1 c à soupe de crème entière
- Sel
- Poivre
Préparation
Ingrédients (2 personnes)
- Carottes
- 10 cl de crème fraîche
- 1 c à soupe de miel
- 1 bouillon cube
- Sel
- Poivre
Préparation
Ingrédients (4 personnes)
- 20 cl de lait
- 2 œufs
- 40 gr de sucre
- Beurre
- Sucre glace pour la déco
- Du pain dur
Préparation
- Dans un saladier mélanger le lait, les œufs et le sucre. Couper votre pain en fine tranche.
- Mettre en mode dorer. Mettre une noisette de beure.
- Passer le pain dans le mélange lait, œuf sucre. Faire dorer le pain sur ses deux farces
dans la poêle.
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Ingrédients (6 personnes) :
Préparation :
La veille de la recette, taillez la viande en gros cubes, puis épluchez et hachez l’oignon. Coupez
le lard en morceaux. Chauffez le beurre et l’huile dans une cocotte. Salez et poivrez les
morceaux de viande puis saisissez-les dans l’huile chaude pour bien les colorer. Ajoutez le lard,
l’oignon, le thym et le laurier. Laissez roussir quelques minutes, puis ajoutez la farine et
mouillez avec le vin rouge. Baissez le feu et laissez réduire de moitié. Ajoutez le fond de veau
et 2 verres d’eau. Laissez mijoter pendant 2 heures à feu doux en remuant de temps en temps.
Lorsque la viande est cuite et fondante, stoppez le feu. Ratifier l’assaisonnement en sel et en
poivre, puis réservez au frais toute la nuit. Le jour même, ^préchauffez le four à 200°C( Th, 6-
7). Dans un bol, fouettez les jaunes d’œufs avec 2 cuillères à café d’eau. Mettez le sauté de
bœuf dans un grand plat au four. Retirez le thym et le laurier. Recouvrez le plat avec du jaune
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d’œuf battu. Badigeonnez le dessus de la pâte de jaune d’œuf battu au pinceau et enfournez
pour 1 heure de cuisson. Pendant la cuisson, vérifiez bien que la pâte ne brûle pas. Sortez du
four et apportez directement le plat à table. Cassez la croûte pour déguster.
Ingrédients (personnes)
Préparation
Ingrédients (4 personnes)
- 300 g de poivron
- 1 oignon
- 1 gousse d’ail
- 150 ml d’eau
- 2 c à soupe d’huile d’olive
- 1 pincée de sel
- 1 pincée de poivre
- 1 pincée de paprika
- 1 pincée d’herbes de Provence.
Préparation
Ingrédients (4 personnes)
- Poivre
Préparation
- Sans la cuve, versez 200ml d’eau. Mettez les haricots verts dans le panier vapeur et
lancez la cuisson rapide ou cuisson pression pendant 7 minutes
- Lavez et coupez les tomates en morceaux. Pelez et émincez l’oignon. Pelez et hachez
l’ail
- Mélanger le Maïzena et le parmesan avec le lait froid, salez et poivrez
- Une fois les haricots cuits, retirez et laissez égoutter. Enlevez l’eau de la cuve et la
rincer.
- En mode dorer, faites revenir l’oignon, ajoutez les tomates, l’ail et l’origan. Salez et
poivrez
- Passez en mode cuisson rapide ou sous pression pendant 6 min
- Préchauffez votre four à 200°C
- Une fois les tomates cuites, passez en mode dorer, et versez le mélange au lait
- Bien mélanger jusqu’à épaississement de la sauce. Retirez la cuve
- Dans un plat à grattin, déposez les haricots verts et nappez de la sauce aux tomates.
- Enfournez au four pendant 15 à 20min.
5. Filet de poisson aux épinards
Ingrédients (4 personnes)
Préparation
- Allumer la marmite en mode cuisson sous pression, verser les épinards et l’eau puis
laisser cuire pendant 10 min une fois qu’il a bien préchauffé.
- Sortir les épinards et les égoutter dans une passoire
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- Passez en mode dorer, verser l’huile et le beurre puis faire griller les filets de poisson
pendant 5 min dans la cuve en les tournant
- Verser les épinards et la crème dans la cuve, refermez et laissez cuire 5 min en
mélangeant délicatement à mi-cuisson.
6. Crevettes au cury
- 60 cl de lait de coco
- 1kg de crevettes roses entières
- 1 c à soupe de Maïzena
- 3 c à café de curry
- Sel
- Poivre
Préparation
- Décortiquez les crevettes et les mettre dans la cuve. Ajoutez le lait de coco et le curry.
- Salez et poivrer puis passez en mode cuisson rapide ou sous pression pendant 5 min
- Une fois la cuisson terminée, ajouter le maïzena et laisser mijoter pendant 2 min. Note :
servir ce plat avec du riz ou de pâtes.
7. Côtes de porc au roquefort
8. Blanquette de poisson
Ingrédients (4 personnes)
- 600 gr de poisson
- 10cl de fumet de poisson
- 7 cl de vin blanc
- 7 cl de crème fraîche
- 1 oignon émincé
- 200 gr de champignons
- 200 g de carottes en rondelles
- Huile d’olive
- Sel
- Poivre
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Préparation
- En mode dorer, faire revenir les oignons dans l’huile d’olive. Ajouter les champignons
et les faire revenir puis les retirer
- Faire dorer le poisson et le cuire
- Arrêter le mode dorer. Remettre les carottes, les oignons et les champignons.
- Ajouter le vin blanc, le fumet de poisson
- Saler et poivrer puis passer en mode cuisson rapide ou sous pression pendant 6 minutes
- En fin de cuisson, ajouter la crème et laisser dorer jusqu’à ce que la sauce épaississe.
Note : servez votre blanquette de poisson dans un plat creux accompagné d’un riz blanc.
9. Bœuf bourguignon
Ingrédients (4 personnes)
Préparation
- Préparer le bouillon et verser la farine sur la viande, couvrir du bouillon. Il doit recouvrir
la viande.
- Ajouter le thym, le laurier, le poivre, le sel, le vin puis passer en mode cuisson rapide
ou sous pression pendant 35 min. Note : servir ce plat de pommes de terre vapeur.
10. Sauté de porc aux carottes et curry
Ingrédients (4 personnes)
Préparation
Ingrédients (4 personnes)
- 200 gr de riz
- 2 tomates
- 2oignons
- 2 gousses d’ail
- 1 cube boulon de légumes
- Sel
- Poivre
Préparations
- Couper le haut des poivrons et les évider. Peler et couper les oignons et les tomates en
lamelles
- En mode dorer, faites revenir la viande hachée, les tomates, les oignons, et l’ail écrasé
dans l’huile d’olive pendant 3 min. réserver.
- Laver la cuve, puis mettre dedans le riz et faire couvrir d’eau.
- Passer la cuve en mode cuisson rapide ou sous pression pendant 1à min
- Dans un bol, mélanger la viande, le riz, les tomates, les oignons et l’ail, saler et poivrer.
- Garnir les poivrons évidés avec le mélange puis verser 150 ml d’eau avec le bouillon
dans la cuve et mettre les poivrons farcis.
Lancer la cuisson rapide ou sous pression pendant 10 min.
12. Tomates farcies
Ingrédients (5 personnes)
Préparation
- Couper le haut de tomates et les évider puis placer la chair dans un bol
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Ingrédients (4 personnes)
Préparation
Ingrédients ( 4personnes)
- 4 blancs de poulet
- 1 boîte de champignons
- 200 g de lardons
- 1 oignon
- 1 gousse d’ail
- 2 c à soupe de Maïzena
- 20 cl de crème fraîche liquide
- Sel
- Poivre
Préparation
Ingrédients (4 personnes)
Gâteau
- 3 œufs
- Jus d’orange
- 150 g de farine
- 150 g de sucre
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- 125g d’huile
Sirop d’orange
- 10 g de jus d’orange
- 75g d’eau
- 40g de sucre
Préparation
Ingrédients (4 personnes)
- 3 jaunes d’œufs
- 1 œuf entier
- ½ litre de lait
- 50g de farine
- 125 g de sucre
- ½ gousse de vanille
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Préparation
- Fendre la gousse de vanille en deux et la mettre à chauffer avec le lait en mode dorer
dans la cuve
- Verser les œufs entiers ainsi que les jaunes dans un bol
- Ajouter le sucre en poudre en mélangeant au fouet
- Blanchir la préparation au fouet, en fouettant vigoureusement (le mélange doit blanchir
très légèrement)
- Incorporer la farine préalablement passée au tamis. Bien mélanger
- Ajouter la préparation au lait et mélanger jusqu’à épaississement voulu.
3. Confiture d’ananas et vanille
Ingrédients (4 personnes)
- 1 ananas
- 700 g de sucre spécial confiture
- 1 gousse de vanille
- 1 citron
- 2 pincées canelle
Préparation
Ingrédients (6 personnes)
- 1 kg de farine
- 6 œufs entiers
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Préparation
Pour réaliser des beignets à la confiture, il vous faudra utiliser le mode dorer pour quelques
minutes
- Metttre la farine et la levure dans un robot. Rajouter les œufs et la crème fraîche
- Travailler la pâte. Etaler cette pâte sur 1 cm. Faire des ronds à l’aide d’un verre
- Laisser reposer pendant 1/2h
- Badigeonner de confiture sur la moitié de disqueset recouvrir avec de disques restant en
fermant les bords avec de l’’eau
- Laisser monter ½ h voir 1 heure
- Mettre un peu d’huile dans la cuve. Mettre vos beignets à dorer.
5. Gâteau au yaourt
Ingrédients (6 personnes)
- 2 œufs
- 375 g de farine
- 1 pot de crème fraîche
- 1 yaourt nature
- 225 g de sucre
- 1 sachet de sucre vanillé
- 1 sachet de levure chimique
Préparation
- Versez le yaourt dans un saladier, ajoutez dessus la farine, le sucre et le sucre vanillé ;
- Mélangez bien le tout ensuite la crème fraîche et la levure et mélangez encore une fois
- Tout en mélangeant ajoutez les œufs un par un
- Cherchez un moule adapté au diamètre du panier vapeur de votre cuve
- Versez 350ml d’eau dans la cuve de votre marmite
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- Passez la marmite la marmite en mode cuisson rapide ou sous pression pour une durée
de 30min. Note : vous pouvez rajouter de morceaux de fruits ou utiliser de yaourts
aromatisés.
La vinaigrette, la plus courante des sauces de salade, est un simple mélange de l’huile, de
vinaigre, de sel et de poivre. Comme c’est une émulsion, les ingrédients doivent être intimement
mêlés, les gouttelettes d’huile étant en suspension dans le liquide acide. On obtient vivement,
ce qui empêche les éléments de se séparer.
Pour 6 personnes)
Préparation : 5 min
Vinaigrette à l’avocat
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Cette variante accompagne un poisson ou une viande froide. Mixer la chair de ½ avocat avec
le jus de ½ ciron vert et du sel, puis versez 6 cuill.à soupe d’huile. Ajoutez une pincée de piment
de Cyenne en poudre.
Vinaigrette thaïlandaise
Cette variante peut assaisonner le soja et les crevettes. Préparez une vinaigrette avec 1 cuill.à
soupe de vinaigre de riz (ou de cidre) et 3 cuill.à soupe d’huile de tournesol. Ajoutez 1 cuill.à
soupe de coriandre fraîche ciselée, 1 cuill.à soupe de citronelle finement hachée, 1 cuill.à soupe
de graines de sésame, ½ cuill.à café de sauce soja et ½ cuill.à café de nuoc-mâm.
Vinaigrette à l’orange
Cette variante originale convient aux poissons et crustacés froids. Mélangez le sel et 1 cuill.à
café de moutarde avec 1 cuill.à soupe de vinaigre de vin blanc et 2 cuill.à soupe de jus d’orange
frais, puis versez 6 cuill.à soupe d’huile de maïs ou de pepins de raisin. Ajoutez 1 cuill. à café
de Zeste d’orange finement râpé (facultatif). Vous pouvez utiliser du jus de citron à la place du
vinaigre et ajoutez 1 pincée de sucre en poudre.
B. Sauce béchamel
La sauce Béchamel se prépare avec un roux, mélange en quantités égales de farine et de beurre
cuits auquel on ajoute plus ou moins de liquide. Le roux est la liaison de base de sauces légères
et onctueuses que l’on peut varier et personnaliser à l’infini. Sa coloration, qui augmente avec
son temps de cuisson, détermine celle de la sauce. Les sauces blanches comme Béchamel sont
préparées avec un roux blanc ou le beurre, très peu cuit, conserve sa couleur jaune pâle
d’origine. On y ajoute du lait ou du bouillon. Le lait doit être versé lentement sur le mélange
de beurre et de farine (roux) sans que vous cessiez de remuer pour qu’il s’incorpore sans faire
de grumeaux. Si le lait est froid, le roux doit être très chaud quand vous commencez à verser.
Si, par contre, vous utilisez du lait chaud, laissez refroidir le roux avant de procéder au mélange.
La sauce doit être onctueuse et fluide. Si elle vous paraît trop épaisse, rahjoutez un peu de lait.
Tournez sans arrêt pendant la cuisson de la sauce pour éviter la formation d’une pellicule en
surface.
Pour 50 cl de sauce
Préparation 5 min
- 50g de beurre
- 5à gr de farine
- 50 g de lait
- 1 grosse pincée de noix muscade râpée
1. Coupez le beurre en morceaux. Mettrez dans une petite casserole à fond épais placée à
feu doux et faites le fondre complétement sans lui laisser prendre couleur ;
2. Ajoutez la farine d’un seul coup en remuant vivement avec un fouet. Faites cuire
doucement, sans cesser de remuer pendant 2 min, jusqu’à ce que le mélange forme une
pâte lisse et blonde.
3. Retirez la casserole du feu, versez lentement le lait sur la préparation très chaude en
remuant sans arrêt pour bien mélanger le lait avec le beurre et la farine.
4. Quand le mélange est bien lisse et homogène, remettez la casserole à feu doux et
chauffez le mélange sans porter à ébullition pendant environ 12 min, tout en le remuant
sans cesse. Assaisonnez avec du sel et du poivre moulu, et ajoutez éventuellement 1
grosse pincée de noix muscade râpée. Si vous n’utilisez par la sauce tout de suite, passez
un morceau de beurre sur la surface encore chaude, pour éviter la formation d’une peau.
1. Sauce aurore
Cette variante à la tomate peut accompagner les pâtes, les œufs, certains légumes et la volaille.
Prévoyez 200 g de pulpe de tomate en dés, 1 cuill. à soupe de concentré de tomate, 1 cuill. à
soupe d’huile d’olive, 10 cl de crème fraîche, 20 g de beurre, du sel, et du poivre du moulin.
Préparez 50 cl de sauce Béchamel comme indiqué dans la recette principale. Versez l’huile
d’olive dans une petite casserole, ajoutez la pulpe de tomate et le concentré de tomate. Faites
cuire à feu doux pendant 15 min pour faire évaporer le liquide. Mixez ensuite la préparation
pour obtenir un coulis de tomate bien lisse. Mélangez la sauce Béchamel et la crème fraîche,
puis portez doucement à ébullition en remuant. Ajoutez le coulis de tomate et faites cuire
pendant 5 min à petits frémissements sans cesser de remuer. Retirez du feu et, toujours en
fouettant, incorporez le beurre coupé en petits morceaux. Salez et poivrez.
2. Sauce au curry
Cette variante de sauce béchamel peut accompagner un poisson à chair ferme, mais aussi la
volaille ou du riz. Prévoyez 30 g de beurre, 30 g de farine, 40 cl de lait de coco (en conserve),
2 cuill.à soupe de curry, 2 cuill. à soupe de crème fraîche, du sel et du poivre. Faites un roux
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avec le beurre et de la farine comme pour la sauce Béchamel, mais remplacez le lait de coco.
Salez et poivrez, puis rajoutez le curry et faites cuire la préparation à feu très doux 15min sans
cesser de remuer. Incorporez la crème fraîche, mélangez bien et servez chaud.
Dans cette sauce blanche, une partie du lait est remplacée par du bouillon. On peut la servir
avec des légumes cuits à la vapeur (pommes de terre, carottes, chou-fleur), mais aussi avec du
porc demi-sel, du poisson poché ou de la volaille. Prévoyez 30 g de beurre, 30 g de farine, 10
cl de lait, 40 cl de bouillon de volaille (frais ou préparé avec du concentré), 2 ou 3 cuill.à soupe
de fines herbes ciselées ( persil, cerfuil, ciboulette), du sel et du poivre. Rincez les herbes à
l’eau fraîche et épluchez-les avec du papier absorbant. Retirez les grosses tiges et hachez-les
finement. Préparez un roux blanc avec le beurre et la farine comme pour la sauce béchamel,
puis versez le lait en fouettant jusqu’à ce que ke mélange soit homogène. Ajoutez ensuite
progressivement le bouillon de volaille sans cesse de remuer et portez à ébullition. Faites cuire
à petits frémissements pendant environ 15 min en remuant régulièrement et en écumant de
temps en temps. Salez et poivrez. Ajoutez les herbes à la sauce et mélangez bien. Servez très
chaud.
4. Sauce Mornay
Cette Béchamel enrichie sert à napper les pâtes, légumes, œufs, poissons ou viandes avant de
les gratiner au four. Prévoyez 70 g de gruyère râpé, 2 jaunes d’œufs, 1 cuill. à soupe de lait,
2cuill. à soupe de crème fraîche, du sel et du poivre. Préparez 50 cl de la sauce Béchamel comme
indiqué dans la recette principale. Réchauffez la sauce Béchamel à feu doux, ajoutez le gruyère
râpé et remuez jusqu’à ce que le fromage soit complètement fondu. Battez les jaunes d’œufs à
la fourchette avec le lait, puis incorporez-les à la préparation hors du feu. Remettez à cuire
quelques instants à feu très doux sans cesser de remuer et sans atteindre l’ébullition pour que
les jaunes ne coagulent pas. Retirez du feu, ajoutez la crème fraîche, assaisonnez avec du sel et
du poivre moulu et mélangez bien.
5. Sauce soubise
Cette variante aux oignons s’associe parfaitement avec toutes les viandes blanches. Prévoyez
200 g d’oignon, 40g de beurre, 10 cl de crème fraîche, 1 pincée de noix de muscade, du sel et
du poivre. Préparez 50 cl de sauce Béchamel comme indiqué dans la recette principale.
Epluchez les oignons et coupez-les en fines rondelles. Faites-les cuire à feu très doux avec le
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beurre dans une petite casserole à fond épais jusqu’à ce qu’ils deviennent transparents, sans les
laisser prendre couleur. Ajoutez la sauce Béchamel, portez à ébullition et laissez cuire à petits
frémissements pendant 10 min sans cesser de remuer. Versez ce mélange dans une autre
casserole à travers une passoire pour récupérer les oignons, ajoutez la crème fraîche et faites
cuire encore doucement pendant 5 min. assaisonner avec du sel et du poivre moulu, et ajoutez
une pincée de noix de muscade râpée.
C. Sauce mayonnaise
La mayonnaise est une sauce froide à base de jaune d’œuf et d’huile, auxquels on ajoute du sel,
du poivre, de la moutarde et du vinaigre (ou du jus de citron). Son goût neutre est
traditionnellement associé à de nombreux plats froids, mais selon que vous destinez cette sauce
à une viande, un poisson ou de légumes, vous pouvez lui donner couleur et saveur au gré de
votre imagination.
Réussir la mayonnaise
Comme toutes les émulsions, c’est une sauce qui peut ne pas « prendre » ou « tourner », veuillez
donc toujours bien à ce que les ingrédients soient à température ambiante et que le bol ne soit
pas trop froid. En mélangeant le vinaigre (ou le jus de citron) aux jaunes d’œufs avant d’ajouter
de l’huile, on augmente le volume de liquide dès le départ, ce qui favorise l’incorporation de
l’huile.
Préparation : 10min
- 2 jaunes d’œufs
- 2 cuill.à café de moutarde forte
- 2 cuill.à soupe de vinaigre de vin (vin blanc ou rouge) ou de jus de citron
- 50 cl d’huile d’arachide ou de tournesol
- Sel et poivre du moulin
1. Sortez tous les ingrédients 1 h avant de préparer la mayonnaise et gardez-les à
température ambiante. Casez les œufs en séparant les blancs des jaunes. Conservez les
blancs pour une autre utilisation et mettez les jaunes dans un grand bol.
2. Ajoutez la moutarde et le vinaigre choisi(ou le jus de citron) aux jaunes d’œufs. Salez
et poivrez, puis mélangez vivement au fouet.
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Comme pour un tableau, une publicité, la décoration d’un salon ou l’aménagement d’un jardin,
il y a un certain nombre de bases à connaître, de règles à respecter, d’astuces à utiliser pour
arriver à un résultat élégant. En réalité, pour une composition réussie, peu de place est laissée
au hasard.
Amusez-vous à comparer au quotidien ce que vous trouvez beau ou ce qui l’est moins. On
retrouve souvent les mêmes règles de composition artistique.
Essayons de décortiquer tous les processus qui interviennent dans la réalisation d’une belle
présentation d’assiette ou nous mettrons en valeur les différents éléments qui la composent.
Notre assiette doit devenir une œuvre d’art !
En cuisine, le dressage d’une belle assiette est un art qui exige une bonne dose de créativité !
Rares sont les créations pures. Généralement, chaque nouvelle présentation est une adaptation
revisitée d’un plat existant. Cependant, des concepts originaux de dressage naissent de
l’imagination de créatifs qui inventent de nouvelles œuvres culinaires. Nous sommes entourés
de tableaux, d’images, de gravures de mode, d’idées de décoration, de présentations de plats
dans les magazines, à la télé. Profitez- en à chaque fois qu’un motif vous plaît, pour imaginer
comment vous en inspirer sur une assiette, et pour quel type de recette.
Aujourd’hui, la tendance en cuisine est à la présentation artistique des assiettes, toujours plus
belles, toujours plus gourmandes. On a donc l’embarras du choix pour regarder, décortiquer,
recomposer les assiettes. Cette source d’inspiration est riche en idées de dressages à reproduire
chez soi.
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C’est en tout cas une excellente manière pratique de commencer à être imaginatif.
Internet est également une vraie mine d’or pour s’inspirer des prouesses de styles de nos grands
chefs. Des milliers de blogs fournissent une source inépuisable de conseils. Enfin, le site
visionsgourmandes.com vous permettra de partager vos expériences. N’hésitez jamais à
prendre des notes et à faire des croquis. Au fil du temps, vous aurez le réflexe de penser et créer
de nouvelles présentations…
IV.1.2. Le processus créatif
Toute présentation culinaire commence avec un processus créatif, comme dans une agence de
création publicitaire. En fait, il s’agit de définir les éléments de départ en se posant un certain
nombre de questions. Comme tout artiste, la première chose importante est de penser le projet
en amont. Bien entendu, notre point de départ consiste à définir la recette.
- Comment traduire cette recette dans l’assiette ?
S’agit-il d’une blanquette ou d’un poisson, d’une viande grillée ou d’un plat en sauce ? Quelles
seront les garnitures d’accompagnement ? Quelle thématique particulière adopter selon qu’il
s’agit d’un repas de fête, d’un repas entre amoureux, d’un repas d’affaire, ou simplement d’un
repas familial ? De quels éléments de décoration dispose-t-on ?
Que nous manquera-t-il pour parfaire cette future œuvre ? Cette première étape conditionne
toute la suite des opérations.
- Un petit dessin vaut mieux qu’un long discours…
Un point essentiel : il est primordial de faire un croquis pour formaliser une inspiration créative.
Sans être dessinateur, un simple crayonné d’implantation des différents produits évitera de trop
chercher comment les disposer au moment de dresser notre assiette.
Dans notre “ briefing ” nous aurons ensuite à définir l’ordre d’implantation de tous les éléments
intervenant dans le dressage de notre assiette. Nous devons prévoir si une sauce doit être étalée
avant ou après avoir posé tel ou tel élément, si nous avons bien tous les outils nécessaires à
notre travail, si nous avons toutes les matières premières nécessaires, etc.
Nous devons donc établir la liste complète de tout ce qui sera nécessaire à notre réalisation.
- Restons pragmatiques !
Enfin, et surtout, pensez à ce que vous saurez faire dans les limites de vos compétences et du
temps qui vous est imparti. Inutile de prendre des risques inconsidérés ou de partir sur des
réalisations trop complexes alors que vos invités vont bientôt arriver.
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Soyez convaincus que toute présentation réussie est le résultat d’un processus soigneusement
pensé !
Ces modes ont tendance à ne pas durer longtemps et les styles plus formels reviennent ainsi
souvent. Il est donc important de se tenir au courant de ces évolutions en analysant ce qui se
fait au travers des revues spécialisées, des concours présentés à la télévision, ou en consultant
les sites de cuisine de tous nos chefs sur internet. Vous serez sûrs ainsi de rester dans les
tendances actuelles.
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Mais si certains styles changent facilement en fonction des modes, d’autres styles plus
ancestraux restent fidèles à une histoire et à une procédure bien ancrée. L’art culinaire japonais,
par exemple, conserve un style de dressage des plus traditionnels basé sur un minimalisme de
rigueur. Cette cuisine suit, en effet, sept méthodes d’arrangements alimentaires (Sugimori,
Hiramori Yamamori Tawaramor Yosemori Chirashimori Ayamori), dont l’utilisation dépend
des ingrédients et des supports. Grâce à ces dispositions de base, les chefs peuvent développer
leur propre style de présentations.
Petits plats dans les grands ? Bien sûr puisque nous avons décidé d’en mettre plein la vue à nos
convives.
Cette thématique peut dépendre des convives présents, mais également d’un choix lié à votre
humeur, à votre idée, à vos envies, ou encore à une occasion précise (anniversaire, Halloween,
St Valentin, etc.).
On peut décider d’un repas printanier où prédomineront des couleurs pastel, des décorations
issues du jardin…
Pour une thématique qui respire la fraîcheur et la vitalité, on peut utiliser des couleurs inspirées
de la nature, et peut-être intégrer quelques fleurs à notre décoration !
Vaste sujet que celui de l’art, et en ce qui nous concerne, celui de l’art en cuisine. Toute aussi
importante que le goût, la présentation de la nourriture est une forme d’art complexe.
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Le dressage est une étape essentielle où vous pourrez concrètement vous exprimer et aboutir à
une œuvre éphémère et originale. Mais lorsque l’on n’est pas artiste, il paraît difficile de se
lancer dans la réalisation d’une belle assiette créative.
Comme toute forme d’art, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de créer, alors laissez
votre instinct vous guider dans vos réalisations, tout en appliquant quelques règles importantes
que nous abordons maintenant.
Comme pour un tableau, nous devons répartir tous les éléments de notre composition de
manière à les hiérarchiser en fonction de leur importance.
Nous allons d’abord se positionner par rapport au plat, choisir un angle de vue qui correspond
au convive devant son assiette.
Puis, nous devons décider de la position précise de chaque ingrédient, en partant du plus
important au moins important, du point d’attraction principal vers les garnitures.
Il faut ensuite associer les éléments de décoration en tenant compte des couleurs, des textures,
des formes. Enfin, un choix en matière de graphismes et dessins Terminera le décor pour aboutir
à la réalisation Final.
1. La gestion de l’espace
Il n’est pas très excitant de voir tout l’espace d’une assiette entièrement occupé par la nourriture.
Dans certains cas, tout est complètement mélangé et n’offre pas un attrait très artistique. On
peut donc énoncer une règle primordiale. Le vide est aussi important que l’espace occupé !
Pour paraphraser une belle citation asiatique: « la terre qui compose le vase est le vase, mais le
vide à l’intérieur du vase représente l’essence du vase ».
Les agences de design graphique font souvent référence au « blanc » ou espace “négatif”, lequel
permet aux éléments d’exister. Ce blanc est essentiel à la composition et renforce les éléments
de la présentation.
En d’autres termes, si l’espace est bien géré, vous aurez une présentation aérée et une répartition
organisée des éléments. L’œil sera ainsi guidé le long d’une ligne directrice pour parcourir, un
par un, tous les éléments de la dégustation à venir.
En matière d’espace, il faut aussi considérer la notion de premier plan et d’arrière-plan. Tout
doit être visible du point de vue du convive devant son assiette. C’est pourquoi les éléments les
plus hauts seront évidemment placés en arrière-plan pour ne pas gêner la vision du reste de
l’assiette. Bien entendu, en fonction du volume des ingrédients de votre composition, il
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conviendra d’utiliser des assiettes plutôt trop grandes que trop petites. La présentation sera ainsi
plus aérée.
En gastronomie, les grandes assiettes blanches sont souvent préférées pour mettre l’accent sur
l’espace vide et créer ainsi des présentations audacieuses.
Une tendance récente consiste également à adopter une approche minimaliste de la
composition. Attention bien sûr, à l’utilisation maladroite de l’espace blanc.
2. Les couleurs
Toutes les couleurs ont une signification dans notre inconscient. Elles nous inspirent des
sensations ou des états, par exemple le jaune pour la chaleur, le rouge pour la passion, le vert
pour la nature, le noir pour l’élégance.
La couleur suscite l’envie !
En matière d’alimentation, nous avons aussi des réflexes inconscients qui associent certaines
couleurs à certains goûts. D’autres couleurs sont par contre inhabituelles en matière
d’alimentation comme le bleu.
Toutes les couleurs ne vont pas nécessairement ensemble. De même que vous choisissez
soigneusement l’harmonie des couleurs des vêtements que vous portez, vous harmoniserez les
couleurs que vous allez présenter dans votre assiette.
Première règle, pas trop de couleurs, sauf si votre choix est associé au thème de la fête foraine.us
Au-delà de 5 couleurs, le plat risque de devenir illisible. Une assiette élégante dépasse rarement
3 ou 4 couleurs.
Les couleurs peuvent être choisies parce qu’elles sont complémentaires dans la gamme
chromatique (rouge et vert, jaune et violet), ou parce qu’elles sont proches, ou encore parce
qu’elles se confrontent. Si votre thème est printanier, les couleurs seront plutôt pastel. Si votre
thème est torride, le noir et le rouge iront tout à fait bien ensemble.
Autour de la mer, le blanc pourra s’associer au gris des coquillages, au brun ou au vert des
algues. Pensez au thème, associez le plat que vous avez décidé de présenter et notez les couleurs
qui vous viennent naturellement à l’esprit.
Essayez la monochromie !
Tout en vert ! Tout en rouge ! Pourquoi pas ! A nous d’imaginer comment ” déguiser ” tous les
éléments de notre assiette. Ce qui est marron pourra, par exemple, être masqué par une feuille
de salade, ou sous un nuage d’herbes.
Tous les accompagnements et éléments de décoration pourront se décliner dans toute une
gamme de verts. On dispose également de toute la gamme des tons d’une même couleur, du
plus clair au plus foncé pour exprimer toute notre créativité.
Une monochromie de ce type peut tout à fait s’installer sur une assiette de couleur différente,
voire transparente, même s’il est préférable d’opter pour une assiette neutre (noire ou blanche).
Osez l’originalité !
Et une composition en noir et blanc ? Pas simple de trouver des mets qui s’y prêtent. Mais une
seiche à l’encre, sauce noire, assiette blanche, déco noire et blanche. On varie les textures, les
volumes, et on a une présentation tout à fait originale.
Nous pouvons également imaginer une assiette en bichromie (2 couleurs, sans tenir compte de
la couleur de l’assiette), où les 2 couleurs représenteront un volume égal. Sinon, nous pouvons
choisir d’utiliser une couleur prédominante avec une simple touche de la seconde pour susciter
la curiosité.
Créez la surprise !
Jouez la surprise en utilisant certains fruits ou légumes dans leur version « couleur
inhabituelle », par exemple, en utilisant des tomates vertes, ou des framboises jaunes ou oranges
sanguines. Vous ajouterez de l’originalité à votre dressage.
Les couleurs utilisées doivent être intenses. Certains légumes perdent leurs couleurs très
rapidement lorsqu’ils sont trop cuits.
L’étape suivante consistera à imaginer les sauces, les éléments de décoration (solides, liquides,
poudreux, salés, sucrés) aux couleurs souhaitées. Nous traiterons de ce sujet plus loin.
3. Les textures
Les gens reconnaissent différentes textures par la vue et le toucher. La texture d’un aliment se
révèle être aussi d’une grande importance pour le plaisir des papilles.
Cette texture visuelle devient alors une sensation en bouche et apporte une toute nouvelle
dimension à l’appréciation de la dégustation à venir.
De même que les couleurs peuvent s’additionner, se compléter et s’harmoniser, les textures sont
un élément crucial de la présentation des aliments, parce qu’elles ajoutent de l’attrait et du
charme dans votre assiette.
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La texture est la sensation visuelle ou tactile d’un élément. Dans chaque composition, les
surfaces ont des caractéristiques et des apparences différentes. Le spectateur perçoit ces
différences et y réagit autant que face à la couleur. On peut facilement distinguer en regardant
un morceau de tissu, par exemple, s’il s’agit de velours ou de denim, de soie ou de coton. De
même, en regardant une assiette joliment présentée, on peut “sentir” les différentes textures de
chaque élément et donc apprécier ou rejeter une présentation. Cette texture visible ou tactile est
évaluée à partir de la perception visuelle initiale.
Jouer avec les textures augmente donc de manière significative l’intérêt visuel de vos
présentations. En faisant varier les textures sur un même support, les chefs ont ainsi un moyen
supplémentaire pour mettre en valeur leur présentation.
Jouez l’opposition !
Les textures nous renvoient des qualificatifs très variés : grossier, rugueux, dense, sec, frais,
croquant, granuleux, lourd, humide, lisse, uniforme, visqueux, etc. En proposant des textures
qui s’opposent, ferme et molle, croquante et fondante, croustillante et moelleuse, solide et
mousseuse, nous jouons, là encore, avec une palette de sensations et d’effets visuels.
Par exemple, on complétera avec succès une texture craquante de caramel par un coussin de
crème veloutée et onctueuse. De la même manière, une ganache onctueuse reposant sur une
base de nougatine augmentera le plaisir de sa dégustation.
Toutes ces oppositions ajouteront du contraste et amèneront des sensations supplémentaires
pour aboutir à un plat encore plus élégant et raffiné.
Tout le monde sait que la peau croustillante est la partie la plus appréciée d’un poulet rôti, il ne
faut donc pas l’enterrer sous un tas de salade.
Si vous passez du temps à dorer un Si vous passez du temps à dorer un filet de loup, mettez
bien le grillé en valeur. Si vous avez délicatement fourré des noix grillées dans un cake aux
bananes, présentez-le plutôt en tranches afin que vos convives puissent voir les trésors cachés.
Si vous mettez des oignons frits et du bacon croustillant dans une salade, évitez de tous les
cacher sous la verdure, gardez-en quelques-uns à placer sur le dessus de votre présentation.
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Prenez le temps de saisir les viandes, poissons ou légumes pour leur donner une belle texture
appétissante. Associées aux couleurs, les textures doivent évoquer aussi et surtout des saveurs.
Donc attention aux utilisations gratuites ou aux fautes de goût.
4. Les volumes
Nous avons déjà parlé de la gestion de l’espace sur l’assiette, mais l’espace se conçoit aussi en
trois dimensions. Nous abordons là, la notion de volume.
Donner de la hauteur à certains éléments de notre composition, c’est donner une dimension
supplémentaire à la présentation. De plus, en les positionnant à côté d’un élément plat, par
contraste, ils paraîtront encore plus hauts.
Pour autant, il ne s’agit pas de donner de la lourdeur ou de créer des équilibres instables.
Attention à ne pas donner l’impression d’un château de cartes qui risque de s’écrouler
lamentablement au premier coup de fourchette.
Si vous superposez plusieurs éléments, ils devront tenir en équilibre le plus longtemps possible,
quitte à utiliser certains artifices (piques, liens).
Par exemple, une présentation souvent oubliée concerne la salade composée. Pour changer de
la présentation style pique-nique, utilisez un cercle à pâtisserie et transformez ainsi une
présentation ordinaire en forme originale, avec de la hauteur.
On se rappellera également que la hauteur de certains éléments ne doit pas masquer la mise en
scène de notre assiette. Ces ingrédients seront donc positionnés plutôt en arrière-plan.
En termes d’occupation de l’espace de votre composition, n’hésitez pas à subdiviser les
éléments qui paraissent trop imposants.
Pour résumer, en donnant du volume à votre composition, celle-ci prend de la hauteur.
5. Les formes
6. Les graphismes
Maintenant que nous avons imaginé ou positionné tous nos éléments sur l’assiette, avec leur
couleur, forme, texture, volume, on peut penser à fignoler le travail par des détails purement
graphiques. Nous pouvons utiliser des lignes, des points, des dessins, des motifs, des contours,
des aplats ou toute autre forme décorative, en liquide ou solide, en poudre ou graines.
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7. L’encadrement
Comme s’il s’agissait d’une belle photo ou d’une belle toile, votre présentation s’inscrit dans
un cadre. C’est l’assiette qui sert à la fois de support et d’encadrement. Son choix est
évidemment primordial pour mettre en valeur votre travail de présentation. Nous verrons plus
loin quels différents supports peuvent être utilisés, et comment les exploiter au mieux de leurs
formes.
8. L’environnement
Une belle assiette doit aller de pair avec une belle table. On ne va pas aborder ici les arts de la
table… Tant d’ouvrages existent déjà sur le sujet. N’oubliez donc pas que votre repas est un
tout, et que tout doit être coordonné.
L’ensemble doit être harmonieux !
Vous devez veiller sans cesse à l’harmonie de l’ensemble pour faire de votre festin un régal
visuel ! Une belle assiette a besoin d’un cadre en adéquation.
Autour d’elle s’écrit aussi une histoire. Pour cela, une belle table reste votre meilleur
ambassadeur de bon goût et d’élégance, et vos présentations n’en paraîtront que plus
savoureuses ! Elle indique le degré d’attention porté au repas qui va être servi.
La disposition de la table est essentielle. Vaisselle, couverts, verres, nappes, serviettes et objets
de décoration seront coordonnés ou assortis. Pensez à tout, et à chaque fois, demandez-vous si
chaque élément ajouté apporte un élément positif négatif à la construction d’ensemble.
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10. Instruments
Simples et outils de base. Comme tout artiste, il nous faut bien sûr quelques instruments de base
pour pouvoir travailler dans de bonnes conditions. Mais rassurez-vous, rien de bien sophistiqué.
Les quelques outils nécessaires se trouvent généralement dans toute bonne cuisine et nous
allons passer en revue ceux qui nous sont utiles.
Avec ces simples outils et un peu d’entraînement pour obtenir des gestes précis, vous
deviendrez un véritable esthète de l’assiette.
Cette liste est loin d’être exhaustive. Elle sert de liste de base. Tant d’autres outils vous seront
nécessaires en fonction de vos propres idées de décoration.
- Une planche à découper d’une taille confortable. Certaines planches à découper
permettent même d’évacuer les épluchures dans un réceptacle latéral.
- Cuillères et fourchettes seront utilisées en outils graphiques pour “rayer” certaines
sauces sur l’assiette, ou former des quenelles.
- Quelques bons couteaux classiques à trancher ou à hacher.
- Un bon couteau d’office de 10 à 13 cm très aiguisé et pointu pour permettre les découpes
les plus fines.
- Un couteau scie pour découper facilement les biscuits, le pain et certains légumes.
- Un couteau à lame dentée pour ciseler fruits et légumes avec de profondes entailles
régulières.
- Un couteau économe pour éplucher les fruits et légumes.
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Organiser la production c’est planifier des tâches différentes en déterminant des priorités et en
limitant les temps morts. La difficulté tient au fait que les impératifs à intégrer sont nombreux.
Pour assurer une charge de travail donnée dans un temps imparti, il faut déterminer les étapes
du travail à réaliser puis les priorités. En règle générale, la première étape est l’assainissement
des denrées (préparations préliminaires) qui va permettre de passer de denrées souillées à de
denrées propres et de limiter les risques microbiologiques. Ensuite, de priorités doivent être
données aux cuissons longues ou aux préparations nécessitant un long refroidissement qui vont
généralement permettre de réaliser d’autres phases de transformations ou de cuissons plus
courtes. L’élément de base de la recette, la garniture principale et la sauce d’accompagnement
sont à considérer comme des incontournables à réaliser. Les éléments de décoration ou de
finition eux, ne sont pas les priorités d’une production.
Organiser une production, c’est également tenir compte du facteur humain sans lequel la
production ne peut pas avoir lieu. La charge de travail planifiée pour une journée doit être
réalisable par le personnel présent. Ce personnel doit disposer la qualification nécessaire pour
réaliser le travail. Les temps morts doivent être évités pour optimiser la productivité.
Organiser la production, c’est aussi planifier les étapes de façon à respecter la législation en
vigueur relative à l’hygiène des denrées, des personnes, de locaux mais aussi à la sécurité.
Le contrôle de la prestation des fournisseurs est une étape importante dans le processus de
gestion, il se fait d’une manière systématique en respectant les procédures de qualité et les
attentes spécifiées et négociées dans le cahier de charges. Le responsable du site ou la personne
mandatée soit l’assistant gérant ou le chef de cuisine doit contrôler l'adéquation de la commande
et de la livraison :
- La quantité
- Le calibrage
- Le poids
- La température pour les produits surgelés ou frais
- La date de péremption ou la date limite de consommation et le prix de la marchandise
commandée
Il émarge le bon de livraison et remplit le tableau de contrôle des livraisons, les fiches de
traçabilité des produits frais et des produits surgelés et rédige éventuellement une fiche de non-
conformité. Le contrôle de la marchandise à la réception permet au gérant de s’assurer en amont
de la quantité et de la qualité des produits destinés à la production, cela lui permet de mieux
contrôler les flux de la marchandise et éviter les coûts cachés dus au coulage et à la mauvaise
qualité.
Par contre si ce contrôle ne se fait pas plusieurs facteurs sont à l’origine notamment :
- Insuffisances des moyens de contrôle (balance digitale) au niveau de certains sites
- Faible réactivité des gérants vis à vis des non conformités de la marchandise
- Non-respect de la méthode FIFO
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Compte tenu des demandes imprévisibles et des aléas, le gérant doit constituer des stocks de
sécurité, pour se prémunir contre un éventuel retard de livraison et éviter les coûts de rupture.
La méthode du premier entré, premier sorti (FIFO) est adoptée pour assurer des conditions de
stockage optimales.
Outre la gestion du stock, le gérant doit veiller à la conformité et le contrôle des températures
de stockage pour assurer une conservation optimale de la marchandise suivant l’origine de la
marchandise trois conditions de stockage s’imposent :
On observe souvent en restauration des écarts entre consommation réelle « ce qui a été
consommé » et les consommations théoriques « ce qui aurait dû être normalement consommé »
d’une période. Ces écarts positifs ou négatifs ont forcément une explication logique. Le suivi
des consommations d’une période permet de détecter ces écarts, de les analyser, d’en tirer de
conclusions mais surtout d’apporter de solutions.
En restauration, les écarts sont fréquents dans les établissements sujets à des variations
importantes d’activités. En effet, les matières premières ont généralement une durée de vie
limitée, s’abîment lors d’un stockage, évoluant en fonction de cuissons appliquées. Tous ces
paramètres peuvent expliquer des écarts constatés. Les déterminer consiste à comparer les
consommations théoriques d’une période (mois) aux consommations réelles de cette même
période.
Ecart sur conservation Lors d’un stockage (faible activité), les matières premières
(produits frais) se dégradent ; passé un certain temps, elles ne sont
plus utilisables (dépassement de DLC) ; elles sont alors perdues.
Parfois de problèmes techniques peuvent être à l’origine d’une
dégradation prématurée de denrées (ruptures de la chaîne du froid
lors de transport, de la livraison ou du stockage).
Ecart sur cuisson La cuisson joue un rôle fondamental dans la transformation des
denrées. Des modes de cuisson ou de températures de cuisson
différentes appliquées à un même produit protéique (viande ou
poisson) peuvent donner des résultats très différents en terme de
rendement (poids du produit après cuisson). La température de
cuisson au cœur d’une viande va conditionner la perte durant la
cuisson : plus une viande est cuite, plus elle perd d’eau de
constitution, donc de poids. La maîtrise des températures de
cuisson au cœur de produit, appelée également cuisson au degré
près, permet de limiter les écarts.
Ecart sur remise en Dans le cas de plats cuisinés à l’avance, la remise en température
température est un point important et peut donner lieu à des écarts si la
régénération est mal conduite. Trop brutale, trop élevée en
température, le produit peut alors se déshydrater ou s’il avait été
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Il s’agit de déterminer ce qui a été réellement consommé sur la période concernée. Les
consommations réelles seront obtenues à partir :
Exemple : Stock initial de filet de capitaine : 2Kg ; entrées de la période (bons de livraisons) :
16 kg ; et stock final de la période : 4Kg. Déterminer la consommation réelle pour le mois M.
Calcul de l’écart
En conclusion, les écarts positifs sont les plus courants ; il importe de trouver les explications
pour tenter de les minimiser. Les fiches techniques doivent être testées et mises au point avant
de proposer les produits de vente.
En règle générale les entreprises de restauration utilisent le ratio matières premières comme
élément de comparaison. Deux rations, généralement exprimés en % de matières premières
consommées, sont alors calculés pour une même période (mois) :
L’analyse de ces deux ratios permet de déterminer globalement les écarts sur consommation
des matières premières pour la période concernée.
Ils permettent de déterminer avec précision la part de matières premières qui seront
normalement perdues lors d’une transformation : épluchage, parage ; filetage ; tournage ;
taillage ; désossage ; cuisson. Les tests de rendement s’expriment en % de rendement ou en
ratio de rendement.
rendement au filetage
Les tests de rendement permettent de contrôler, de déterminer avec précision les quantités à
commander mais également de déterminer le prix de revient net de marchandises après
opérations de transformations.
Contrôler les transformations opérées par le personnel sur les matières premières
Exemple : contrôler que le filetage du poisson est bien maîtrisé par la personne en charge. Il
s’agit alors de comparer le ratio ou le % de rendement au filetage obtenu par la personne au %
normal.
Déterminer les quantités brutes de produit à commander en fonction d’un poids net
souhaité par portion
Exemple : on désire servir par assiette une portion de filet de capitaine de 0,110 kg. Ratio de
rendement au filetage =0,455 kg. Combien doit-on commander de filet de capitaine par
personne pour obtenir cette portion après filetage du poisson ?. poids à commander =
𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑛𝑒𝑡 𝑑é𝑠𝑖𝑟é 0,110
= = 0,242 kg par personne.
𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑛𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑢 𝑓𝑖𝑙𝑒𝑡𝑎𝑔𝑒 0,455
Exemple : prix au kg de filet de capitaine brut entier : 12$, ratio de rendement au filetage :
0,455. Quel est le prix du kilo de filet de capitaine après filetage ?
Conclusion
Pour bien fonctionner, un système de production doit être organisé à tous les niveaux :
approvisionnement ; production, personnel, hygiène. Pour assurer une bonne rentabilité, ce
système doit mettre en place de standards et établir de procédures de contrôles.
BIBLIOGRAPHIE
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Hachette Cuisine, 2014
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4. Jean Marc., la cuisine de survie : ou comment nourrir 100 personnes dans la joie et la
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