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A 7 Chimie Atome Cristal Molecule Cinetique

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A 7 chimie atome cristal molecule cinetique.

docx
PSI2. Quelques révisions de chimie avec exercices
corrigés pour le début de la spé.

Page 2 Atome polyélectronique.

Page 3 Mendeleiev. Physique atomique et nucléaire.

Page 4 Emission de lumière.

Page 5 Schémas de Lewis, construction des molécules, théorie


VSEPR.

Page 8 Cristaux métalliques.

Page 10 Cristaux ioniques.

Page 13 Cristaux covalents et moléculaires.

Page 15 Exercices de cristallographie.

Page 18 Cinétique chimique. Dosage par spectrophotométrie.

Page 20 Exercices de cinétique chimique avec solution.

1
A 7 chimie atome cristal molecule cinetique.docx
Théorie simplifiée de l'atome polyélectronique. Rappels du secondaire.
Sauf pour l'hydrogène et pour la molécule 𝐻2+ , on ne connaît pas de solution littérale de l'équation de
Schrödinger. Pour avoir des résultats quantitatifs, on peut :
• négliger l'interaction entre électrons. Un électron donné ne verrait donc que le noyau. Cela revient à
généraliser les résultats de l'atome hydrogénoïde. Malheureusement, ça ne marche pas.
• prendre un modèle simplifié des interactions. (Règles de Slater , marche parfois).
• résoudre numériquement.
• dégager un modèle semi-empirique simple :

La prise en compte des interactions permet de définir les nombres quantiques entiers n, ℓ,m, ms :
1
(𝑛 > 0, 0 ≤ ℓ < 𝑛, − ℓ < 𝑚 < 𝑙, 𝑚𝑠 = ± 𝑠𝑝𝑖𝑛 ℎ𝑎𝑢𝑡 𝑜𝑢 𝑏𝑎𝑠)
2

L'énergie d'un électron ne dépend que n et ℓ, donc tous les électrons d'un doublet (𝑛, ℓ) ont la même
énergie. Un couple (𝑛, ℓ) donné détermine une orbitale atomique OA, n désignant la couche et ℓ la sous-
couche et sera notée ns si ℓ = 0 , np si ℓ = 1, nd si ℓ = 2, nf si ℓ = 3.
On a donc les orbitales suivantes : 1s ; 2s ; 2p; 3s; 3p ; 3d ; 4s ; 4p ; 4d; 4f ; 5s ; 5p ; 5d ; ....

L'étude expérimentale et théorique des atomes a permis de dégager les résultats suivants :
•principe d'exclusion de Pauli. Deux électrons d'un même atome ne peuvent pas être dans le même
état quantique. Ils diffèrent au moins par le spin ou . Dans ce dernier cas, on les mettra dans la même case
. Deux électrons d’un atome ont forcément deux quadruplets différents.
•principe de stabilité ou règle de Klechkovski. Les orbitales sont occupées par ordre d'énergie
croissante. Or, on peut montrer que l'énergie de l'électron est une fonction croissante de (n+ ℓ) et de n à (n+ ℓ)
donné.
•règle de Hund. On remplit d'abord une OA avec des électrons à spin parallèle.

D'après les résultats précédents, en tenant compte du spin et du principe d’exclusion, il y a donc au
maximum 2(2 ℓ +1) électrons sur une OA soit 2 places pour une orbitale électron s , 6 places pour un orbitale
p ; 10 places pour une orbitale d et 14 places pour une orbitale f.

Ordre de remplissage des orbitales, électrons de cœur et de valence :

l ou sous-couche
s (l=0) p (l=1) d (l=2) f (l=3)
n=1 1
n=2 2 3
couche n n=3 3 4 5
n=4 4 5 6 7
n=5 5 6 7 8
n=6 6 7 8 9
n=7 7 8 9 10

évolution de (n+l) selon l'orbitale


soit : 1s,2s,2p,3s,3p,4s, 3d,4p,5s,4d,5p,6s, 4f,5d,6p,7s,5f
Début du bloc d de Mendeleiev
Début du bloc f de Mendeleiv
Avec au max , 2 électrons sur s , 6 électrons sur p, 10 électrons sur d , 14 électrons sur f.
VOIR TABLEAU DE MENDELEIEV PAGE SUIVANTE

Si : Z=14 : 1s22s22p63s23p2 ou [Ne] 3s23p2 si on fait le gaz rare précédent


[cœur]valence

Or : Z=79 : 1s22s22p63s23p64s23d104p65s24d105p66s24f145d9 ou [Xe] 6s24f145d9


[Coeur]valence

2
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Electrons s électrons d électrons p


période
I 1H 2He

II 3Li Be B C N O F 10Ne

III 11Na Mg Al Si P S Cl 18Ar

IV 19K 20Ca 21Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu 30Zn 31Ga Ge As Se Br 36Kr

V 37Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I 54Xe

VI 55Cs Ba 57La 72Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At 86Rn

VII 87Fr Ra 89Ac

58Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb 71Lu

90Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Fm Md No 103Lr

électrons f

Le nom des éléments est basé sur le nombre de protons du noyau appelé numéro atomique ou Z. Comme
la réaction chimique est une interaction entre les nuages électroniques, les noyaux, donc les éléments, sont
conservés lors d’une réaction chimique.
Le nombre de nucléons (proton ou neutron) du noyau est noté A et appelé nombre de masse. A
généralement une très bonne approximation, la masse molaire d’un élément est A g.mol-1.
A une valeur donnée de Z , donc d’un élément, peuvent correspondre plusieurs valeurs de A . On obtient
ainsi les isotopes notés : 𝐴𝑍𝑋
Exemples Hydrogène , deutérium, tritium radioactif : 1 2 3
1𝐻 , 1𝐻 , 1𝐻
Sur Terre, le tritium est un élément artificiel, produit par les activités nucléaires militaires et civiles
Carbone : 12 13 14
6𝐶 𝑢𝑙𝑡𝑟𝑎𝑚𝑎𝑗𝑜𝑟𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 , 6𝐶 , 6𝐶 𝑟𝑎𝑑𝑖𝑜𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑒𝑡𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑑𝑎𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
Chlore 17𝐶 𝑙 à 75% , 17𝐶 𝑙 à 25% d’où une masse molaire moyenne de 35,5 g.mol .
35 37 -1

Uranium 235 238


92𝑈 𝑓𝑖𝑠𝑠𝑖𝑙𝑒 , 92𝑈 𝑢𝑙𝑡𝑟𝑎𝑚𝑎𝑗𝑜𝑟𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒

Généralités chimiques à connaître.


Le bloc s ne comporte que des métaux, électropositifs, réducteurs, conduisant à des cations + où 2+ et des
composés à prédominance ionique. Les alcalins (colonne 1, sauf H) réagissent violemment avec l'eau et le
dioxygène. La colonne 2 des alcalino-terreux a un caractère réducteur moins prononcé.
Le bloc d ne comporte que des métaux, de nombre d'oxydation variable. Seuls quelques métaux existent à
l’état natif sur Terre : Cu , Ag, Au par exemple. On les trouvera plus souvent sous forme d’oxydes métalliques.
A la différence des deux premiers blocs, le bloc p comporte des non-métaux, et a une chimie plus riche
(chimie du carbone par exemple...). La frontière grisée est constituée des semi-conducteurs.Les halogènes de la
colonne 17 sont très électronégatifs, fortement oxydants, donnant des monoanions.
La dernière colonne est celle des gaz rares caractérisés par une couche externe complète et une grande
stabilité chimique.
Le bloc f contient notamment les terres rares, dont on parle de plus en plus.

Un peu de physique nucléaire.


Défaut de masse : la masse d’un noyau est inférieure à la somme des masses de ses constituants isolés. Du
fait de l’équivalence masse-énergie 𝐸 = 𝑚𝑐 2 , cela signifie que de l’énergie de masse s’est transformée en une
autre forme d’énergie.
Le défaut de masse par nucléon (courbe d’Aston) est d’abord une fonction croissante du nombre de masse
avant de décroître à partir du Fer. Cette particularité autorise la fusion d’éléments légers ( isotopes de H par
exemple) ou la fission d’éléments lourds (U ou Pu, par exemple) .
On peut exprimer directement les masses en équivalents énergétiques. On a choisi l’eV, correspondant à
l’énergie acquise par un quantum de charge accéléré sous une tension de 1V :
1 𝑒𝑉 ≡ 1,6 10−19 𝐽
La masse d’un proton est donc d’environ 938MeV ou 938 MeV/c2 pour les puristes.

3
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Emission de lumière. Liaison avec l’optique. Désexcitation radiative d’un électron.

De par sa configuration électronique, le sodium Na possède un électron sur sa couche externe 3s. Celui-ci,
sous l’effet d’un choc ou de l’absorption d’un photon, peut passer à un état d’énergie supérieur, par exemple un
des deux niveaux 3p. L’électron est alors dit excité.
Cet état excité est instable et l’électron va redescendre à son niveau d’énergie le plus bas. Dans le cas
d’une désexcitation radiative, un photon est émis.

Sur le dessin ci-dessous, on a dessiné par un trait horizontal certains (pas tous, lisibilité) des états possibles
de l’électron externe de l’atome Na et on a aussi figuré quelques transitions possibles entre ces états (longueur
d’onde indiqué en Angström (10-10m)). L’état d’énergie le plus faible correspond à l’état stable. Les deux transitions
3p → 3s correspondent au doublet jaune du sodium : D1 à 589 nm et D2 à 589,6 nm.

a)A quoi correspond l’origine des énergies ?


b) Que signifie 5,14 eV ?

Les émissions ou absorptions de lumière correspondent au passage d’un électron (généralement le plus externe
donc le moins lié au noyau) d’un niveau à un autre. Toujours avec le sodium :

4
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Schémas de Lewis des atomes pour la réactivité chimique.
Pour la réactivité chimique, les électrons de cœur sont trop liés au noyau pour participer. Si
on se limite au éléments des blocs s et p, les sous-couches d et f sont pleines et ne participent pas non
plus à la réactivité chimique. Il reste donc au maximum 8 électrons de valence à prendre en compte
sur 4 orbitales (une s et 3 p). En suivant le principe de Hund, la configuration la plus stable
correspond à des spins parallèles donc les 4 premiers électrons ne peuvent pas être dans la même
orbitale, on complète ensuite les orbitales pour faire des doublets.
On a donc par exemple la représentation suivante, facile à comprendre :

Associations des électrons.


Les électrons seuls (ou célibataires) sont énergétiquement défavorisés et cherchent à
s'accoupler : deux électrons d'un même atome pourront former un doublet non liant et deux
électrons de deux atomes différent peuvent former un doublet liant entre les deux atomes, c'est la
liaison covalente.

Règle de l'octet ou du duet (pour H ou He).


Une interprétation de la remarquable stabilité des atomes de la dernière colonne est que
l'atome doit voir une couche de valence pleine à 8 électrons (2 pour H et He). Voir ou croire voir. Un
électron mis en commun entre deux atomes pourrait donc compter 2 fois. Une liaison covalente crée
donc un électron virtuel pour chaque atome donc 2 électrons virtuels.

Construction des molécules.


Prenons un exemple, la molécule O2.
Nombre réel d'électrons de valence : 12
Nombre souhaité d'électron de valence : 16
Il me faut 4 électrons virtuels donc 2 liaisons covalentes ou doublets liants. Il reste 4 électrons su
chaque O qui formeront deux doublets non liants. On dessinera :

Cela marche très bien, trop bien même car c'est en fait faux (mais vous ne pouvez pas le
deviner). La molécule de dioxygène possède deux électrons célibataires ce qui contribue d'ailleurs à
son fort caractère oxydant.

On peut utiliser la même méthode pour construire et justifier la stabilité des molécules
usuelles et des ions. Attention : 2 pour H et non 8.Exemples avec :
dichlore Cl2 ; diazote N2 , ions chlorure et sodium
eau H2O , peroxyde d'hydrogène oe eau oxygénée H2O2,
dioxyde de carbone CO2 et ammoniac NH3,

5
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méthane CH4 , acéthylène C2H2.

D'autres essais marchent un peu moins bien. Exemples avec l'ozone O3 (non cyclique), le dioxyde de
soufre SO2 et le trioxyde de soufre SO3 en supposant S atome central :

On respecte la règle de l'octet, mais la construction n'est pas symétrique (les différentes liaison SO
ne sont pas identiques alors qu'elles le sont dans la réalité). D'autre part, si vous faites le décompte
des électrons réels détenus par un atome, vous ne trouvez pas le nombre prévu.
Exemple : le O central de O3 a seulement 5 électrons de valence et pas 6, celui de droite en a 7. On
indique ce problème en ajoutant sur le dessin les charges formelles indiquées.
Vérifiez maintenant avec les deux molécules soufrées.

Dans les trois derniers cas, on a en fait une forme limite possible, mais il en existe plusieurs et la
forme réelle est intermédiaire entre les différentes formes limites. On est ici de l'autre côté de la
frontière du programme.

Construisez maintenant l'éthane C2H6 et l'éthylène C2H4.

6
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Forme des molécules dans l'espace.
Théorie VSEPR , Valence Shell Electron Pair Repulsion.

Tout simple : les doublets électroniques liant ou non liant se repoussent mutuellement. Il faut donc
les placer dans l'espace de façon à ce qu'ils se voient le moins possible.

L'atome central est noté A. Les voisins sont notés X quelle que soit sa nature. Chacun des
doublets non-liants et de des électrons célibataires de A est noté E. La molécule peut alors être notée
:

A Xm En

La somme (m+n) définit la forme globale du polyèdre dont le centre est occupé par A. Les
doublets liants et non-liants pointent vers les sommets. Un trait représente un doublet liant ou non
liant.
Si vous dessinez les doublets non-liants , l'eau est tétraédrique irrégulière car les liaisons ne
sont pas identiques. Si vous ne les dessinez pas, la molécule est coudée à environ 109°.

m+n=2 m+n=3 m+n=4


linéaire n=0 triangulaire n=0 tétrahédrique
n=1 coudée 120° n=1 pyramide
n=2 coudée à 109°

A A
A

m=5 et
n=0 m=6 et
n=0

A A

bipyramide à base triangulaire octaedre

m+n 2 3 4 5 6
forme linéaire triangle tétraèdre bi-pyramide à octaédrique
base
triangulaire
exemples CO2, BCl3 CH4,PCl3 PCl5 SF6
O3,SO2 H2O
7
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CRISTAUX METALLIQUES
Le motif est un atome du métal .Dans ce réseau, ces atomes sont liés par la liaison métallique. On les
représente par des sphères dures de rayon r. Les électrons libres sont délocalisés sur l’ensemble de la
structure métallique: électrons de conduction.

Structures compactes.
L’assemblage compact est constitué de sphères de rayon r disposées de manière à minimiser l’espace
vide. Dans un plan, chaque atome est au contact de six autres atomes. On empile ensuite les plans les
uns sur les autres de manière la plus compacte. Il y a deux cas :
le cubique faces centrées( cfc) l’hexagonal compact( hc ) hors programme
La structure c.f.c
Exemples: Cu , Ni, Ag, Au, Fe , Al

La maille est un cube.


Paramètre de maille : a coté du cube
Nombre d’atomes par maille en moyenne: 4
 1
• 8 x  aux sommets
 8
 1
• 6  x  aux centres des faces
 2
Coordinence 12 (nombre de plus proches voisins).

Les sphères de rayon r sont tangentes uniquement sur les diagonales des faces:
donc a. 2 = 4. r Vmaille = a3

Compacité (proportion d'espace occupé par les atomes ):


4 4
4. . . r 3 4. . . r 3 
3 = 3 =
C= 3
= 74 %
Vmaille 16. 2. r 3. 2
Il y a 26 % d’espace vide sous forme de deux types de cavités :
Les sites tétraédriques (T) Les sites octaédriques (O)

8
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Les sites du c.f.c
Le réseau hôte c.f.c est constitué de sphères de rayon r. L’ensemble est compact.
A quelle condition peut-on mettre une sphère r’ au centre d’un site sans déformer le réseau hôte ?
Les sites octaédriques (O)

4 sites octaédriques
• 1 au centre
 1
• 12  x  au milieu de chaque arrête
 4

La coordinence du site est 6.


• L’atome interstitiel E va au plus être tangent aux atomes A du réseau
a
donc r + r  
2
r'
• Le réseau c.f.c est compact : a. 2 = 4.r D’où  2 − 1 = 0,414
r

Les sites tétraédriques (T)

8 sites tétraédriques
Diviser la maille en 8 petits cubes. Ils sont au centre de chacun des 8
petits cubes.
La coordinence du site est 4.

a 3
• r + r 
4
• Le réseau c.f.c est compact : a. 2 = 4.r

r' 3
D’où  − 1 = 0,225
r 2

La structure c.c. Exemples: alcalins , Ba, Fe. C’est une structure non compacte

Maille: cube
Paramètres de maille : a
Nombre d’atomes par maille en moyenne: 2
 1
• 8 x  aux sommets
 8
• 1 ( x1) à) l’intérieur

Coordinence 8

Les sphères de rayon r sont tangentes uniquement sur la diagonale du cube donc a. 3 = 4.r
4 4
2. . .r 3 2. . .r 3
3 . 3
Vmaille = a3 .Compacité : C = = 3 =  68%
Vmaille 64 3 8
.r
3 3
9
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CRISTAUX IONIQUES
I) Description
1) Rayon ionique
Les nœuds du réseau sont occupés par les anions et les cations supposés sphériques. On note r et r ‘ leur rayon
avec r ' r . En général, c’est l’anion qui a les plus grand rayon ionique.
Ion Zn2+ Na+ Ca2+ Ag+ K+ F– Cs+ Cl – S2– Br – I–
R en pm 74 95 99 126 133 136 169 181 184 195 216
2) Règles
- Les ions voisins de charges différentes sont tangents. Ceux de même charge ne le sont pas. Cela est dû à
l’interaction coulombienne.
- Un ion s’entoure de préférence du maximum possible d’ions de charge opposée. Il a la coordinence
maximale.
- Une maille doit être électriquement neutre.

Quelques exemples

II) Le chlorure de césium


Données:
r = r (Cl –) = 181 pm  r’ = r (Cs+) = 169 pm

Les anions Cl – forment une maille cubique .


Les cations Cs+ occupent les tous les sites cubiques
Electroneutralité: Dans une maille cubique, il y a un anion Cl – et un site cubique, donc les cations Cs+ occupent tous
les sites cubiques.

Les ions sont tangents sur la diagonale:


2(𝑟 + 𝑟′) = 𝑎√3 a étant l’arête du cube
donc a = 404 pm.

Il y a un Cs+ et un Cl – par maille.


4 4
. .r 3 + . .r '3
La compacité est C = 3 3
3 = 68,3 %
a
Il y a un motif (CsCl) par maille.

La coordinence:
Cl– / Cl– = Cs+ / Cs+ = 6
Cl– / Cs+ = Cs+ / Cl– = 8
Autres structures identiques: CsBr, Cs,I, NH4Cl

10
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III) Le chlorure de sodium
Données:
r = r (Cl–) = 181 pm r’ = r (Na+) = 97 pm

Les anions Cl– forment un réseau c.f.c.


Les cations Na+ occupent tous les site octaédriques.
Electroneutralité: Dans une maille c.f.c, il y a 4 anions Cl– et 4 sites octaédriques, donc les cations Na + occupent
tous les sites octaédriques.

Les ions sont tangents sur une arête


2(𝑟 + 𝑟′) = 𝑎 a étant l’arête du cube
a = 556 pm.

Il y a 4 Na+ et 4 Cl– par maille.


La compacité est
4 4 
4.  . . r 3 + . . r' 3 
3 3 
C= 3 = 66,7 %
a
Il y a 4 motifs (NaCl) par maille.

On a représenté sur ce schéma un réseau


comportant 1 maille.
On remarque que les ions Na+ constituent un
assemblage c.f.c décalé de celui des Cl– par une
translation d’une demi arête du cube.

La coordinence:
Cl– / Cl– = Na+ / Na+ = 12
Cl– / Na+ = Na+ / Cl– = 6

Autres structures identiques: LiCl, KCl, NH4I, MgO,


CaO, FeO

11
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IV) La blende
Données:
r = r (S2–) = 184 pm r’ = r (Zn2+) = 74 pm

Les anions S2– forment un réseau c.f.c. (maille cubique F)


Les cations Zn2+ occupent un site tétraédrique sur deux.
Electroneutralité: Dans une maille c.f.c, il y a 4 anions S2– et 8 sites tétraédriques, donc les cations Zn2+ occupent la
moitié des sites tétraédriques.

Les ions sont tangents sur la diagonale:


3
( r + r ') = a
4
a étant l’arête du cube
a = 596 pm.

Il y a 4 Zn2+ et 4 S2– par maille.


4 4 
4.  . . r 3 + . . r' 3 
3 3 
La compacité 3 = 52,6 %
a
Il y a 4 motifs (ZnS) par maille.

On a représenté sur ce schéma une seule maille et un site


tétraédrique.
On peut inverser Zn2+ et S2- (même réseau décalé d’un quart de
la grande diagonale)
La coordinence:
S2– / S2– = Zn2+ / Zn2+ = 12
S2– / Zn2+ = Zn2+ / S2– = 4
Nb: Il existe une autre variété allotropique de ZnS
appelée Wurtzite à structure hexagonale et à sites
tétraédriques demi remplis.

Autres structures identiques: CuF, AgI


Nb : Le diamant et le carbure de silicium (SiC) ont la même structure, mais ce ne sont pas des cristaux ioniques ; ce
sont des cristaux covalents.

12
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CRISTAUX COVALENTS
V) Le diamant
1) Une molécule tridimensionnelle
Le diamant est une des variétés allotropiques du carbone ( M = 12 g.mol –1). Chaque atome de carbone tétragonal
. La liaison covalente C–C a une longueur de
dC–C = 154 pm . Sa structure constitue la structure type des corps simples de la colonne 14 (Si, Ge, Sn) ainsi que
d’alliages comme le carborundum (SiC).
2) La maille
Les atomes de carbone occupent simultanément toutes les positions d’un réseau cubique faces
centrées et la moitié des sites tétraédriques.
Le carbone a des liaisons
tétraédriques. On note le paramètre
de maille a (coté) . Calculer :
- La coordinence
- Le nombre d’atomes par maille
- le rayon r d’un atome
- Le paramètre a.
- La compacité.
La structure est-elle compacte?
- La densité

Remarque : On retrouve la même structure


que le cristal ionique de la blende, les ions
étant remplacés par des atomes de carbone.
3) Propriétés
Rappelons-nous que si la structure avait été compacte, les sites (T) n’auraient pas admis
d’atomes plus gros que 0,225 r ; or les sites (T) sont occupés par des atomes de carbone ! Le
diamant n’est donc pas une structure compacte. Il est même composé à 66 % de vide.
Les atomes sont reliés entre eux par des liaisons covalentes ( E C–C = 350 kJ.mol–1 forte) ce qui
confère au diamant malgré sa faible compacité une très grande solidité qui se manifeste par une
exceptionnelle dureté et une température de fusion très élevée (>3500°C).
Tous les électrons sont appariés : le diamant est un isolant.
Sa valeur financière est due à son exceptionnel indice de réfraction.
4) Réponses
coordinence 4 ; 8 atomes par maille;
dC − C 4
r= =77 pm ; a= . dC−C = 356 pm ;
2 3
. 3
compacité = = 34%  74% non compact ; densité = 3,54
16

13
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VI) Le graphite
1) Une molécule bidimensionnelle
L’autre variété allotropique du carbone, le graphite donne une structure en feuillet. Les atomes de carbones sont
trigonaux .
Plan A
Plan B

Dans un même plan, les atomes forment une nappe hexagonale régulière où ils sont distants de
dC-C = 142 pm. Les plans entre eux sont distants de dp-p = 335 pm.
La répartition des plans est ABAB mais attention, leur superposition est différente de la structure hexagonale
compacte ! !
On a représenté la maille en projection grisée.

2) Propriétés
Cette structure lamellaire est beaucoup moins dure que le diamant.
- L’interaction entre atomes d’une même couche est de type covalent, donc très forte (le graphite se
sublime à plus de 3400 °C) avec en plus des électrons délocalisés d’où une bonne conductivité
électrique dans ces plans.
- les liaisons inter-feuillets sont dues à des forces de type Van der Waals. Les couches peuvent glisser
les unes par rapport aux autres. Cela explique la friabilité du graphite ainsi que ses propriétés de
clivage et son emploi comme lubrifiant.

CRISTAUX MOLECULAIRES
Le motif est constitué de molécules liées entre par des liaisons de type Van Der Waals. Ces liaisons sont
faibles donc se détruisent assez facilement dès que la température augmente.
Exemple typique : la glace qui fond dès la que la température atteint 0°C à la pression atmosphérique.

BILAN FINAL
Les cristaux métalliques sont conducteurs car ils ont un gaz d'électrons libres. Les autres cristaux sont
généralement isolants à l'exception notable du carbone graphite et des cristaux semi-conducteurs (Si par
exemple).
Sauf pour les cristaux moléculaires, les liaisons sont fortes et la température de fusion est alors élevée.

14
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PSI2. Exercices de cristallographie. Solutions dans le cahier.

A)Soient les paramètres cristallins des mailles cubiques des deux structures cristallines du fer :
a=0,286 nm pour le fer  ( cc) a=0,356 nm pour le fer  (cfc)
Calculer le rayon atomique et la densité du fer dans chacune de ces structures.
Fe : M= 55,8 g.mol-1.

B)Le rayon atomique du sodium est de 0,190 nm. Calculer la densité du sodium métallique de
structure cc. Na : M=23,0 g.mol-1.

C)L'étain, de masse molaire M=117,8g.mol-1, existe sous deux variétés : étain gris(stable à 273K)
et étain blanc.
L'étain gris a la structure du carbone diamant, avec une arête a=648,9pm.
a)Décrire la maille et calculer le rayon métallique.
b)Calculer la compacité et la masse volumique de l'étain gris.

D)Etude du cuivre.
Masses atomiques : cuivre : 63,5 g.mol-1 étain : 118,7 g.mol-1.
Rayon atomique de l'étain : 0,151 nm. Nombre d'Avogadro : 6,02.1023 mol-1
Le cuivre cristallise dans le système cfc. Le paramètre de maille est a = 0,36 nm.
1)Dessiner la maille.Donner le nombre d'atomes de cuivre dans la maille.
2)Décompter les sites octaédriques et tétraédriques.
3)Quelle est la masse volumique du cuivre ? Quelle est le compacité du cristal ?
4)Quelle condition doit vérifier le rayon d'un atome étranger qui pourrait se loger dans un site
tétraédrique ou octaédrique ?
5)L'étain peut être incorporé au cuivre pour former du bronze de pourcentage en atomes de cuivre
: 97% et en atomes d'étain : 3%. Y-a-t-il substitution ou insertion ? Quels sont les pourcentages en masse?

E)Etude d'un alliage cuivre-or.


La maille cubique à faces centrées est représentée ci-dessous avec a=bc:

Au
c
b Cu
a
Données : Rcu=128pm ; Rau=147pm ; M(Cu)=63,55 g.mol-1 ; M(Au)=197 g.mol-1.

La tangence des atomes a lieu suivant les diagonales des faces de la maille.
a)Quelles sont les valeurs de a et de c en fonction de Rcu et Rau ?
b)Quels sont les nombres d'atomes de cuivre et d'or dans la maille ?
c)Quelle est la fraction massique de l'or dans cet alliage? On exprimera cette fraction en carats.
Un carat est la quantité d'or contenue dans un alliage, exprimée en vingt-quatrièmes de la masse totale.
d)Quelle est la masse volumique de cet alliage ?

F)Etude de FeO.
L'oxyde de fer FeO a la même structure que NaCl. Décrire cette structure. L'arête de la maille est
a=430pm et le rayon de l'ion Fe2+ est r+=75pm. En déduire le rayon r- de l'ion O2- . Calculer la compacité
et la masse volumique de la structure.
Masses molaires : Fe : 56 g.mol-1. O : 16 g.mol-1.

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G)L'uranium.
L'uranium possède trois variétés allotropiques entre la température ambiante et sa température de
fusion(1132°C). La phase est une structure cubique centrée stable à partir de 775°C.
On donne à 1% près:
Masse molaire de l'uranium M = 238 g.mol-1. Nombre d'Avogadro NA=6,0 1023 mol -1.
Paramètre a de la maille : a=350pm.
1)Dessiner une maille conventionnelle. Calculer alors le rayon atomique R de l'atome d'uranium.
2)Calculer le nombre d'atomes par mailles, la coordinence et la compacité.
3)calculer la masse volumique de l'uranium.
4)La configuration électronique de l'atome d'uranium dans l'état fondamental est :
[Rn] 7s2 6d1 5f3
Qu'est Rn ? Quelle est sa configuration électronique, en supposant les règles usuelles valides? Pour
l'uranium, a-t-on le remplissage attendu ? Sous quel nombre d'oxydation peut-on s'attendre à trouver U ?
U va donner avec F un composé gazeux de formule Ufn. Quelle valeur peut-on donner à n ? A quoi peut
servir Ufn ?

H) Structure de l'uranite.
1. On considère un réseau cubique à faces centrées (CFC) dont les noeuds sont occupés par des
atomes de rayon r.
Rappeler la position, le nombre de sites tétraédriques par maille et la dimension de ces sites (exprimée
en fonction de r).
2. L'uranite UO2 est un cristal ionique constitué d'ions U4+ (de rayon 114 pm) et d'ions oxydes O2- (de
rayon 124 pm). Les ions U4+ forment un réseau CFC et les ions O2- occupent les sites tétraédriques
du réseau précédent.
a. Vérifier que la structure cristalline respecte la formule de l'uranite.
b. Déterminer l'arête de la maille et la coordinence de chacun des ions dans cette structure.
c. Calculer la masse volumique de l'uranite.

Données :
masse molaire atomique: O : 16 g.mol-1 ; U : 238 g.mol-1
nombre d'Avogadro 6,02.1023 mol-1.

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PSI2. Rappels de cinétique chimique élémentaire.

A.Vitesse de réaction d'une réaction chimique.


1)Définition.
A l'équation-bilan  A +  B ⎯⎯
→ C +  D
𝑑𝜉 1 𝑑𝑛𝐴 1 𝑑𝑛𝐵 1 𝑑𝑛𝐶 1 𝑑𝑛𝐷
on associe l'avancement de réaction  défini par : 𝑑𝑡
= −𝛼 𝑑𝑡
= −𝛽 𝑑𝑡
=𝛾 𝑑𝑡
=𝛿 𝑑𝑡
.
1 𝑑𝜉
La vitesse de réaction est définie par : 𝑣 = 𝑉 𝑑𝑡 où V est le volume réactionnel.

1 𝑑[𝐴] 1 𝑑[𝐵] 1 𝑑[𝐶] 1 𝑑[𝐷]


Prop: si V=cte, alors : 𝑣 = −𝛼 𝑑𝑡
= −𝛽 𝑑𝑡
=𝛾 𝑑𝑡
=𝛿 𝑑𝑡
.
Prendre en compte l'équilibre chimique définit deux vitesses de réactions. A l'équilibre, ces deux vitesses
sont égales.

2)Ordre.
L'expérience ou une modélisation correcte du processus montre que parfois, on peut mettre v sous la
forme : 𝑣 = 𝑘[𝐴]𝑎 . [𝐵]𝑏
a: ordre partiel par rapport à A. a+b : ordre global.
k : constante de vitesse.

3)Cinétique d'ordre 1.
𝑑[𝐴] 𝑑[𝐵]
Supposons que la réaction A→B soit d'ordre 1. Soit 𝑣 = − 𝑑𝑡 = 𝑑𝑡 = 𝑘[𝐴]1 .
On suppose qu'à l'état initial t=0, [A](0)=ao et [B](0)=0.
On résout alors en [𝐴](𝑡) = 𝑎𝑜 𝑒𝑥𝑝[−𝑘𝑡] et [𝐵](𝑡) = 𝑎𝑜 (1 − 𝑒𝑥𝑝[−𝑘𝑡]) = 𝑏∞ (1 − 𝑒𝑥𝑝[−𝑘𝑡])
𝐿𝑛2
Prop : le temps de demi-réaction est indépendant de la concentration initiale et vaut 𝜏1/2 = 𝑘 .
Supposons qu'on vous donne le tableau [A] ou [B] en fonction du temps. Comment reconnaître
une cinétique d'ordre 1 ? (Absolument fondamental à maîtriser).

B.Réaction complexe ou élémentaire.


Une équation-bilan est un bilan macroscopique de matière. Elle ne prétend correspondre à une quelconque
réalité microscopique. La description de cette réalité microscopique est appelée MECANISME : ensemble de
réactions élémentaires censées décrire le bilan macroscopique.
La réaction élémentaire décrit par contre un processus microscopique réel. Du fait des lois statistiques, les
probabilités de rencontre à plus de deux molécules sont extrêmement faibles, en conséquence, une réaction
élémentaire sera soit monomoléculaire (évolution d'une molécule) soit bimoléculaire (interaction entre deux
molécules).

Prop1 : une réaction élémentaire suit la loi de Van't Hoff : l'ordre par rapport à chaque réactif est sa
molécularité.

Prop2 : pour une réaction élémentaire (et parfois pour d’autres), la constante de vitesse suit la loi
𝐸
d'Arrhénius : 𝑘(𝑇) = 𝐴. 𝑒𝑥𝑝 [− 𝑅𝑇𝑎 ]
T : température absolue Ea : énergie d'activation en J.mol-1.

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PSI2. Cinétique par spectrophotométrie.
Un spectrophotomètre permet d’étudier quantitativement les solutions colorées. Si une solution est colorée, c’est
qu’elle contient au moins un composant qui absorbe certaines longueurs d’onde dans le visible. Le schéma de
principe d’un spectrophotomètre est le suivant :

S est une source de lumière à spectre continu, un monochromateur réglable sélectionne une longueur . La solution
colorée reçoit alors le flux incident o(). Le flux sortant est noté ().

On définit l’absorbance par A=log10[o()/()], nombre sans dimension positif par définition. Un bon
spectrophotomètre est capable de mesurer des absorbance jusqu’à 3.

Le Détecteur Amplificateur est un dispositif sensible au flux lumineux (cellule photoélectrique, capteur CCD,
photomultiplicateur) et on admettra que sa réponse est S=log10[D()/()].
Les fonctions D() et o(), dépendent respectivement du détecteur et de la source S et ne sont pas connues.

On admettra les propriétés suivantes :


a)A une longueur d’onde donnée, toute substance (k) traversée par la lumière a une absorbance partielle
Ak. L’absorbance totale est la somme des absorbances partielles.
b)A une longueur d’onde donnée, l’absorbance d’une molécule X dissoute dans la cuve de longueur L est
proportionnelle à L et à [X]. On écrit A(X,)=(X,).L.[X] .
Cette relation constitue la loi de Beer-Lambert et est valable si [X]<cmax≈10-2M.

Choix de la longueur d'onde.

Les courbes ci-dessus montrent les spectres d’absorption de molécules ou ions. On remarquera les
complémentarités entre la couleur absorbée et la couleur visible. Pour suivre la molécule I2, on peut prendre
=460nm. En effet, si l'absorption est trop importante, on ne mesure rien.

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Exemple de manip : suivi temporel d'une réaction chimique.
La réaction entre l’eau oxygénée et les ions iodure en milieu acide est une relation lente
qu’on peut suivre par spectrophotométrie :
H2O2(aq) + 2 I-(aq) + 2 H+(aq) → I2(aq) + 2H2O(l)
car seul le diiode est coloré.
Cette réaction, avec des conditions expérimentales bien choisies, est une cinétique d’ordre
1. On mélange les réactifs à l’instant t=0 et on suit l’absorbance A=A(t) de la solution en fonction du
temps t à la longueur d’onde =460nm.

La première manipulation consiste à faire le 0 avec une cuve uniquement remplie d'eau ou d'une
solution de référence, ce qui permet d'éliminer l'absorption due à l'eau, à la cuve et aux
éventuelles autres molécules actives présentes.

Vérification éventuelle de la loi de Beer-Lambert.


[I2] en mmol.L-1 2,0 4,0 6,0 8,0 10,0
A mesurée 0,281 0,576 0,918 1,245 1,523

On obtient :

La régression linéaire donne une pente de : =0,153 L.mol-1.


Application éventuelle : si maintenant, on mesure l'absorbance A=0,621 d'une solution de diiode, on
va maintenant pouvoir évaluer sa concentration, ici environ 4,2 mmol.L-1.

Suivi temporel de la formation du diode.


On mesure :
t en min 0 2 5 8 10 12 15 18 20 22 25 35
A 0 0,419 0,713 0,812 0,868 0,888 0,900 0,905 0,905 0,905 0,905 0,905
Dont le graphe A=A(t) donne :

Une modélisation A(t)=Ao(1-exp(-kt)) permet de vérifier la cinétique d'ordre 1 et d'obtenir :


𝑘 ≈ 0,31 𝑚𝑖𝑛−1.

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PSI2. Exercices de cinétique chimique. Solutions dans le cahier.
A) L'équation d'état d'un système gazeux peut s'écrire : P=([?])RT où P désigne la pression totale, T la
température en K, R est la constante des gaz parfaits et [?] est la somme des concentrations de toutes les espèces
gazeuses.
L'arseniure d'hydrogène AsH3 est un gaz qui, chauffé, se décompose facilement en dihydrogène et arsenic.
Cette réaction est du premier ordre par rapport à AsH3.
Pour étudier cette décomposition, on enferme du AsH3 dans un récipient indilatable et la température est
maintenue constante. La pression initiale est Po=760 mm de Hg et la concentration initiale en AsH3 est co ; on atteint
P1=874 mm de Hg au bout de t1=3 heures.
1)En admettant que cette expérience est conduite à une température où As est solide et sans effet sur H2,
expliquer pourquoi la pression a augmenté dans le récipient, et pourquoi elle continuera de s'élever jusqu'à une
valeur limite P que l'on précisera.
2)Etablir la formule reliant la concentration x en AsH3 au temps t . En déduire la formule donnant la pression
totale P du mélange gazeux au temps t. En déduire la constante de vitesse k de la réaction.
3)Calculer alors t1/2 et la pression correspondante.

B)Dissociation de N2O5. Le pentoxyde de diazote, dissous dans CCl4 se décompose selon :


N2O5 → 2NO2 + 1/2 O2 .
A 45°C, on obtient les résultats suivants:
t(s) 0 215 436 642 873 1112 1514 2137
[N2O5 ]en mol.L-1 2,17 1,9 1,652 1,455 1,26 1,09 0,845 0,573
Montrer que cette réaction suit une cinétique d'ordre 1, dont on calculera la constante de vitesse.

C)La réaction de dissociation N2O5 → 2NO2 + 1/2 O2 est d'ordre 1. La constante de vitesse k, mesurée en
fonction de la température , donne :
(°C) 25 35 55 65
105 k (s-1) 1,72 6,65 75 240
Calculer l'énergie d'activation de cette réaction, et le temps de demi-réaction à 30°C.

D)On étudie la cinétique de la dismutation de l'eau oxygénée :


H2O2 → H2O + 1/2 O2 constante de vitesse k
La réaction est suivie en dosant H2O2 au cours du temps. A t=0 , [H2O2]o=ao= 1 mol.l-1. On obtient :
t (heures) 0.5 1 2 4 6
[H2O2] en mol.l-1 0.794 0.629 0.396 0.156 0.062

On suppose que l'ordre de la réaction est 1. En déduire alors [H 2O2] au cours du temps. Le résultat du calcul
est-il compatible avec les mesures effectuées ? Si oui, calculer k.

E)Soit la réaction A+B → C . On mesure Vo , vitesse initiale de formation de C, pour différentes valeurs des
concentrations initiales de A et B. On a trouvé :
Expérience n° [A]o (mol.L-1) [B]o (mol.L-1) 103Vo (mol.L-1.min-1)

1 0,1 0,1 2
2 0,2 0,2 8
3 0,1 0,2 8
Déterminer les ordres partiels et la constante de vitesse.

F)Soit la réaction chimique A→B.


A l'instant t=0, on verse 1mmol de A dans un récipient d'eau. On dilue alors pour porter le volume total à
V=1L.On suit l'évolution de [B] en fonction du temps et on mesure :
Temps écoulé en heures 4 8 12 20 30 40 50 60
[B] en mmol.L-1 0,014 0,026 0,040 0,066 0,097 0,127 0,156 0,184
1)En supposant une cinétique d'ordre 1, exprimer [B](t).
2)Comment une régresssion linéaire permet-elle de vérifier la cinétique d'ordre 1 et de calculer la constante
de vitesse ? Vérifier et calculer k.
3)L'expérience précédente a été conduite à =60°C. Par ailleurs, on sait que k suit la loi d'Arrhénius avec
l'énergie d'activation Ea=60kJ.mol-1.
Calculer la valeur de k1 à 1=20°C, calculer son temps de demi-réaction et justifier alors la conduite de
l'expérience à 60°C.

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