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Analyse Linéaire n5 A La Musique Rimbaud

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CINQUIÈME TEXTE: A LA MUSIQUE

Rimbaud qui est un poète du XIXe siècles, il écrit les poèmes qui composent les cahiers de
Douai à seulement 16/17ans. Ce recueil comporte 22 poèmes qui traitent de différentes thématiques
tels que le vagabondage, la critique sociale ou religieuse, la guerre tout en passant par l’amour
d’adolescents. Malgré qu’il revendiquait n’appartenir à aucun mouvement Rimbaud a tendance à
être classé par les auteurs comme un précurseur du symbolisme. Ce mouvement littéraire consiste
en l’expression des sentiments à travers les sens , avec une forte présence du «je» lyrique. Le
symbolisme cherche à développer une littérature nouvelle qui évoque les choses au moyen des
sensations et des impressions qu'elle provoque. On va s’ intéresser de plus près à l’une de ses
œuvres: A la musique. Ce long poème écrit en quatrain est composé de vers en alexandrin avec des
rimes croisés sauf dans la 1er strophe ou elles sont embrassés. Dans ce poème, Rimbaud décrit le
paysage et les personnes qui s’offre à lui alors qu’il est situé dans la gare de Charleville sa ville de
naissance.
[LIRE LE TEXTE]
Je peux donc découper ce texte en 2 mouvements:
-Le 1er va du vers 1 à 6 dans lesquels Rimbaud présente la gare avec une
description détaillée
-Dans le 2e mouvement allant du vers 7 à la fin, il classe les catégories de
personnes se trouvant sur la place
→ Nous pouvons nous interroger à l’issue de cette lecture: comment le poème met il en scène le
désir d’émancipation de Rimbaud?

Premièrement, le poète fait une sorte de croquis de ce qu’il voit, il décrit le cadre spatial
péjorativement il dénigre la perfection de l’endroit comme on le constate à travers le termes
mesquine pour désigner la pelouse , puisque une pelouses ne peut pas être mesquine. Ici on a donc
affaire à l’usage d’une figure d’hypallage , en réalité se sont les bourgeois qui sont mesquins. Dans
le vers suivant le mot «correct» au milieu partage le vers en deux hémistiches, il appuie sur l’idée
d’un lieu sans vie, dans lequel la nature est maîtrisée par l’homme et renforce aussi l’obsession de la
norme des bourgeois. Par la suite, Rimbaud continue sa critique envers les bourgeois. On remarque
une allitération labiale qui évoque le mépris, le dédain de Rimbaud envers ces bourgeois et cette
place. Ces derniers suffoquent car malgré la chaleur ils tiennent à leur apparences et restent bien
habillés, en qlq sortes sans aucune fantaisie. Le contre-rejet «portent» insiste sur le caractère lourd
des bourgeois. Leur mode de vie est sans intérêt et monotone comme le suggère le complément
circonstanciel mis au pluriel à travers «jeudi soirs». Enfin, leur physionomie laisse transparaître
leurs «betises jalouses». Le poète crée une corrélation entre l’apparence des bourgeois, leur rythme
de vie et leur travers qu’il va pointer du doigts dans la suite du poème. L’orchestre militaire est
sonore et renvoi à l’ordre. Finalement ces 6 premiers vers font une critique du milieux bourgeois.
Rimbaud présente un cadre général teinté d’ironie car le lieu et les gens qui le fréquente sont
semblables.

A partir du 8e vers, Rimbaud décrit plusieurs personnes. L’usage du terme parade est assez
péjoratif. Effectivement, les bourgeois ne s’intéresse pas spécialement à la musique, mais plutôt ils
souhaitent se montrer. Ensuite la citation «le notaire pend à ses breloques à chiffres» est encore une
fois une figure d’hypallage qui signifie que le notaire dépend de ses bijoux une inversion à lieux
afin de démontrer que celui-ci est esclave de son argent. De plus, Rimbaud expose les rentiers à
travers une attitude négative, ces derniers ne font rien d’utiles mais passent leur temps à critiquer .
On peut suggérer que les fausses notes évoque la fausseté et l’hypocrisie de la société bourgeoise. A
la suite, les allitérations en b, et f accentue encore une fois sur la lourdeur des bourgeois. «gros»,
«bouffis», «grosse» renvoi non seulement au physique mais aussi à l’opulence. Une impression de
lenteur, d’immobilité se dégage de ce vers, qui reflète avec la société bourgeoise qui n’évolue pas.
Dans le vers 11 on trouve la présence de comique car les femmes sont comparées implicitement à
des éléphants et les hommes à des dresseurs d’éléphants. Mais ces femmes sont aussi des sortes de
publicités ambulantes car elles sont toujours énormément vêtues. Dans tout ce quatrain, on observe
une omniprésence des nasales et des assonances en «o» par exemple « rentier » « lorgnons » et
« gros » « bureaux ». A travers cela, le poète rit des bourgeois et de leur prétention.
Ensuite, Rimbaud se moque des commerçants retraités. Il insiste sur leur richesse « cannes à
pommes » et tourne en dérision l’ai sérieux qu’ils souhaitent se donner. Effectivement leur
discussion politique est en fin de compte très creuse l’expression « en somme » met fin à une
conversation qui n’a même pas commencée. « épatant » « boutons claires » « bedaines »
« rondeur » tout ces mots forment un rythme pesant à travers les formes, les sonorités. Tout dans ce
vers accentue l’’effet du bourgeois massif et rond. Le poète accomplit sa satire avec le rejet de
« déborde » qui évoque encore une fois la grosseur. « vous savez c’est de la contrebande » affirme
celui-ci. Il se montre fier de ses ressources, fier d’être à la limite de la légalité. Rimbaud dénonce
l’orgueil des bourgeois. Dans la dernière strophe, il mentionne de nouveaux personnages des
voyous. Leurs actions sont bien différentes de celles des bourgeois : ils « ricanent » deviennent
« amoureux » fument et « caressent ». Le terme pioupiou renvoie à leur jeune age, ainsi que le
superlatif « très naïfs » . les termes « rendus amoureux » eux évoque une certaine sensualité. Le fait
qu’ils fument des roses souligne la pauvreté de ces individus et leur souhait de ressembler aux
bourgeois. Leur objectif apparaît nettement dans le dernier vers à travers le complément
circonstanciel de but « enjôler les bonnes ». Les points de suspensions que Rimbaud fait suivre à la
fin laisse le lecteur imaginer la suite. Ce dernier quatrain est plus léger en sonorité probablement car
l’auteur évoque des jeunes comme lui.
Donc dans ces 5 strophes Rimbaud aborde les différentes personnes se trouvant autours de lui de
manière péjorative.

Ainsi, l’ensemble du poème est péjoratif envers la société bourgeoise. Rimbaud fait une
sorte de caricature et passe en revu toutes les catégories de la sociétés en les détaillant
négativement. Cette caricature est empreinte d’une lourdeur de physique, de discours et de
richesses. Il méprise ce lieu et cette société, à travers cette satire il nous fait comprendre qu’il
souhaite s’en éloigner. Cependant, on relève que cette lourdeur est en parfaite opposition avec la fin
du poème ou il parle de lui même.

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