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MON RAPPORT DE STAGE Sur Le Scanner

Rapport de stage de fin de cycle sur le scanner NeuViz 16 Classic.

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MON RAPPORT DE STAGE Sur Le Scanner

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UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE DE DAKAR


DEPARTEMENT GENIE ELECTRIQUE ET GENIE CHIMIQUE
ET BIOLOGIE APPLIQUEE
RAPP0RT DE STAGE

THEME :

ETUDE ET PROTOCOLE DE MAINTENANCE


DU SCANNER NeuViz 16 Classic

En Vue de l’obtention du diplôme de Technicien Supérieur option Génie


Biomédical

Rédigé et soutenu par :

Mme TAYIBATOU MBAYE

Lieu de stage : Centre Hospitalier Universitaire de Fann

Maitre de stage : Professeur Encadreur :

M. MATHURIN CABO Dr. FALILOU NDIAYE

Date de Soutenance : 05 NOVEMBRE 2022


TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM II
DEDICACES

Je rends tout d’abord grâce à ALLAH Le Tout Puissant de m’avoir accordé vie et santé
jusqu’à la réalisation de ce travail ainsi qu’à son prophète MOHAMED (Paix et Salut sur
Lui).
Je dédie ce travail :

❖ A mes parents,
Pour leurs sacrifices et leurs inlassables efforts et soutien qu’ils ne cessent de déployer
pour ma réussite et mon épanouissement et ce avec beaucoup d’amour.

❖ A mes frères et sœurs ainsi que toute ma famille

❖ A mes meilleures amies Fatou, Astou et Aminata et camarades de promotion

❖ A tout membre du Daara Madjmahoun Noreyni (DMN), en particulier à


mes Jewrin Soxna Farimata et Soxna Diarra Faye, pour leur soutien indéniable

❖ A tous les professeurs qui ont contribué à ma vie scolaire

❖ A mon cher parrain Djabel qui n’a ménagé aucun effort pour la réussite de
projet.

❖ Mais aussi à l’ensemble des personnes qui, de près ou de loin, ont participé à
la réalisation de ce projet

TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM III


REMERCIEMENTS

Je souhaite tout d’abord exprimer ma profonde reconnaissance envers Monsieur


TACKO, qui m’a chaleureusement accueilli au sein de l’établissement et fait confiance lors de
ces deux mois de stage. Je le remercie pour ses précieux conseils et sa bienveillance à mon
égard.

Je voudrais également exprimer mes remerciements sincères à M. IBRAHIMA TOURE


et M. MATHURIN CABO qui m’ont guidée et beaucoup enseigné lors de ce stage
professionnel. Je les remercie pour leurs précieux conseils et enseignements qui m’ont permis
non seulement d’appliquer la théorie apprise mais aussi d’être plus efficace et engagée dans ce
métier que j’ai choisi.

J’adresse un remerciement particulier à M. THIOR, Chef du Service Technique de


Maintenance du CHNU de Fann qui m’a bien accueillie et qui a partagé de son temps par le
biais d’explications précieuses et de conseils à mon égard, pendant toute la durée du stage.

Mention spéciale au Colonel Badji de l’hôpital Principal de Dakar qui a beaucoup


sacrifié de son temps de travail pour partager son expérience avec nous.

Pour finir, je souhaite remercier l’ensemble de l’équipe du Service Technique de


Maintenance pour leur accueil chaleureux et leur bonne humeur communicative. Ce fut un
plaisir d’avoir la chance d’être accueillie parmi une équipe soudée et brillante. Merci à tous
pour cette fabuleuse expérience.

TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM IV
AVANT-PROPOS

L’École Supérieure Polytechnique (ESP) est une école qui offre un nombre important de
filières dans la formation de techniciens supérieurs en 2 ans (DUT) ou 3 ans (Cursus Licence
professionnelle) et d’ingénieurs de conception en 5 ans. Avec la venue de l’ISG (Institut
Supérieur de Gestion), elle compte aujourd’hui six départements :
• Département Génie Mécanique et Systèmes Industriels
• Département Génie Électrique
• Département Génie Civil
• Département Génie Informatique
• Département Génie Chimique et Biologie Appliquée
• Département Gestion
Les diplômes obtenus à l’ESP sont entre autres :
• DUT Diplôme Universitaire de Technologie
• DST Diplôme Supérieur de Technologie
• DIC Diplôme d’ingénieur de Conception
• DESCAF Diplôme d’Études Supérieures en Commerce, Administration et Finance

A la fin de chaque formation, les étudiants doivent effectuer un stage en Entreprise à l’issue
duquel ils doivent déposer un rapport de stage et le soutenir.

TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM V
TABLE DES MATIERES

DEDICACES ........................................................................................................................... III

REMERCIEMENTS ................................................................................................................IV

AVANT-PROPOS .................................................................................................................... V

TABLE DES MATIERES .......................................................................................................VI

TABLES DES ILLUSTRATIONS ....................................................................................... VIII

INTRODUCTION ..................................................................................................................... 1

I. PRESENTATION DU CENTRE HOSPITALIER NATIONAL UNIVERSITAIRE DE


FANN......................................................................................................................................... 2

A. PRESENTATION DE L’HOPITAL .............................................................................. 2

1. HISTORIQUE ............................................................................................................. 2

2. CAPACITE D’ACCUEIL ........................................................................................... 2

3. TYPES DE SOINS ...................................................................................................... 3

B. SERVICE TECHNIQUE DE MAINTENANCE (STM) ............................................... 3

1. PRESENTATION ....................................................................................................... 3

2. GESTION DE LA MAINTENANCE ......................................................................... 4

3. ORGANIGRAMME ................................................................................................... 6

C. ACTIVITES REALISEES LORS DU STAGE .............................................................. 6

II. GENERALITES SUR LE SCANNER ............................................................................. 11

A. PRINCIPES TECHNIQUES DES MODALITES D’IMAGERIE MEDICALES ....... 11

B. PROBLEMATIQUE ..................................................................................................... 13

C. LE SCANNER .............................................................................................................. 14

1. HISTORIQUE ET DECOUVERTE DES RAYONS X ........................................... 14

2. LE SCANNER ET SES COMPOSANTS................................................................. 16

III. CAS PARTICULIER DU SCANNER NeuViz 16 CLASSIC (de la marque Neusoft) 36

TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM VI
1. PRESENTATION ..................................................................................................... 36

2. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT ..................................................................... 38

3. MAINTENANCE ..................................................................................................... 39

B. PERSPECTIVES (RADIOPROTECTION) ................................................................. 42

CONCLUSION ........................................................................................................................ 44

BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 45

TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM VII


TABLES DES ILLUSTRATIONS
Figure I-1 : Organigramme du CHU de Fann ........................................................................... 6

Figure I-2: Intervention sur l'automate d'hématologie .............................................................. 7

Figure I-3 : Injecteur de produit de contraste et sa console de commande à distance .............. 8

Figure I-4 : fauteuil dentaire et son compresseur à air ............................................................. 9

Figure I-5 : intervention dans certains services ...................................................................... 10

Figure II-1 : Wilhelm Conrad Röntgen et son premier cliché radiographique ....................... 15

Figure II-2: Sir Godfrey Hounsfield ....................................................................................... 15

Figure II-3 : 1ère génération de machine CT .......................................................................... 16

Figure II-4 : CT de 2ème génération ...................................................................................... 17

Figure II-5 : 3ème génération de machine CT ........................................................................ 17

Figure II-6 : 4ème génération de machine CT ............................................................................


................................................................................................................................................. 18

Figure II-7 : 5ème génération de machine CT ........................................................................ 18

Figure II-8 : Le statif ............................................................................................................... 19

Figure II-9 : tube à rayon X : production des rayon X ........................................................... 21

Figure II-10 : Production des rayons X par rayonnement de freinage ou Bremsstrahlung .... 22

Figure II-11 : Production des rayons X par raie caractéristique ............................................. 22

Figure II-12 : système de refroidissement du tube ................................................................. 23

Figure II-13 : filtre bow tie et son influence sur l'intensité du faisceau de rayons X ............. 24

Figure II-14 : Le collimateur .................................................................................................. 24

Figure II-15 : Structure d'un réseau de détecteurs de gaz xénon ............................................ 25

Figure II-16 : Structure d'un réseau de détecteurs à semi-conducteurs .................................. 26

Figure II-17 : Réseau de détecteur et structure interne d'un détecteur élémentaire ................ 27

Figure II-18 : détecteur mono-coupe/détecteur multi-coupes ................................................. 27

Figure II-19 : Collimateur secondaire ..................................................................................... 28

TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM VIII


Figure II-20 : Slip rings .......................................................................................................... 29

Figure II-21 : la table du patient ............................................................................................. 30

Figure II-22 : la console .......................................................................................................... 31

Figure II-23 : Laser interne ..................................................................................................... 32

Figure II-24 : Laser mural ....................................................................................................... 33

Figure II-25 : Laser sagittal aérien .......................................................................................... 33

Figure II-26 : Injecteur d'un produit de contraste ................................................................... 34

Figure II-27 : Injecteur de produit de contraste double tête ou double seringue .................... 35

Figure III-1 : Neuviz 16 Classique ......................................................................................... 36

Figure III-2 : Principe de fonctionnement du scanner ............................................................ 39

Figure III-3 tablier plombé ; protège-gonade et protège-thyroïde ;Dosimètre ....................... 43

Figure III-4 : Plombage d'une salle de scanner ....................................................................... 43

Tableau I-1 : Tableau de la répartition des lits par service ....................................................... 2

Tableau II-1 : Tableau comparatif des différentes modalités d’imagerie médicale ............... 12

Tableau III-1 : Inventaire des scanners du CHNU de Fann .................................................... 40

Tableau III-2 : défauts récurrents et leurs solutions ............................................................... 41

TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM IX
INTRODUCTION

Les technologies de la santé jouent un rôle essentiel dans le fonctionnement d’un système de
santé. Les dispositifs médicaux, en particulier, sont indispensables pour la prévention, le
diagnostic, le traitement des maladies et la réadaptation des patients. Ainsi, parmi les
équipements de diagnostic les plus demandés nous avons le scanner.

Le scanner aussi appelée CT-scan (CT qui veut dire Computed Tomography), ou
tomodensitométrie, ou encore tomographie axiale calculée par ordinateur (TACO), a été
disponible dès les années 70. Les images de tomographie axiale sont produites en passant des
rayons X à travers le corps humain selon un grand nombre d’angles grâce à l’effectuation d’une
rotation du tube à rayons X autour du corps.

Notre travail consistera dès lors à faire une description détaillée du scanner, de faire une
présentation du NeuViz 16 Classic et enfin de proposer un plan de maintenance.

TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM 1
I. PRESENTATION DU CENTRE HOSPITALIER
NATIONAL UNIVERSITAIRE DE FANN
A. PRESENTATION DE L’HOPITAL
1. HISTORIQUE

Le centre hospitalier national universitaire de Fann (C.H.N.U.F) est un établissement


hospitalier de Dakar (Sénégal), pionnier dans le domaine de la psychiatrie en Afrique
subsaharienne, et parfois connu sur le nom d’ECOLE DE FANN ou ECOLE de Dakar. Le
projet de création date de 1955.

Le CHU de Fann couvre une population d’environ deux millions d’habitants que recouvre la
ville de Dakar et sa banlieue. Du fait de sa vocation nationale et de par ses spécialités de pointe,
le CHU de Fann a un rayon d’action englobant l’ensemble du territoire national, et polarise une
population estimée en 2002 à 10 millions d’habitants.

2. CAPACITE D’ACCUEIL

Le CHNU de Fann dispose de 383 lits dont 26 lits en réanimation.

Le tableau ci-dessous rend compte du nombre de lits par service.

Tableau I-1 : Tableau de la répartition des lits par service

Services Nombre de lits

Neurologie 65

Psychiatrie 94

Neurochirurgie 44

Pneumologie 83

Maladies infectieuses 54

C.T. A 06

Cardiologie 25

TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM 2
3. TYPES DE SOINS

Les différents types de soins au centre hospitalier national Fann sont :

✓ Chirurgie cérébrale, chirurgie vertébrale, chirurgie médullaire, chirurgie viscérale,


chirurgie traumatologique, chirurgie cardio-vasculaire, chirurgie thoracique, chirurgie
des maladies du cœur, chirurgie des vaisseaux sanguins, chirurgie des appareils
respiratoires.
✓ Consultation en Kinésie, consultation dentaire, consultation externe.
✓ Kinésithérapie
✓ Imagerie médicale
✓ Neuroradiologie
✓ Neurophysiologie
✓ Hématologie
✓ Soins bucco-dentaires
✓ Traitement ambulatoire
✓ Lutte contre le sida, contre le tabac, contre l’endoscopie bronchique
✓ Exploitation fonctionnelle respiratoire
✓ Surveillance épidémiologie des infections bucco-dentaires
✓ Collaboration avec des services dentaires publics
✓ Prise en charge des cas de tuberculose
✓ Prise en charge de pneumopathies infectieuse et non infectieuse
✓ Dépistage précoce et surveillance thérapeutique des I.S.T
✓ Des examens de parasitologie et de mycologie
✓ Des radiologies et des échographies avec imagerie par résonnance magnétique.

B. SERVICE TECHNIQUE DE MAINTENANCE (STM)


1. PRESENTATION

Elevé en service avec l’avènement de la réforme hospitalière, le STM du CHUN de Fann entend
à travers ce projet jouer pleinement le rôle le qui lui est désormais dévolu. Il est situé au sein
de l’hôpital plus précisément au centre près du CTA. Il est complètement isolé des autres
services et dispose des locaux adéquats bien disproportionnées près à un épanouissement de
l’équipe technique.

Il est composé de 03 bâtiments séparés par un espace vert ou sont implantées les plantes.

Le premier bâtiment est composé de :

✓ 01 bureau du chef de service


✓ Le secrétariat
✓ Le bureau du responsable de la division biomédicale
✓ Le bureau du responsable de la division de génie civile
✓ Le bureau des techniciens biomédicaux

TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM 3
✓ Le local du projet SPI
✓ 01 salle de garde
Le bâtiment du milieu comprend :

✓ 02 ateliers pour les plombiers


✓ 01 atelier pour le technicien de téléphonie
✓ 02 atelier pour les électriciens
✓ 01 bureau du comptable matière
✓ 01 magasin pour le stockage des pièces de rechange des appareils biomédicaux
✓ Des toilettes
✓ 01 lavabo
Le nouveau bâtiment est composé de :

✓ L’atelier de froid
✓ Un bureau et un atelier pour les menuisiers métalliques
✓ Le grand magasin

2. GESTION DE LA MAINTENANCE

La répartition du travail du STM est planifiée comme suit :

Les appareils biomédicaux sont sous la responsabilité des techniciens de maintenance


hospitalière assistés parfois par un électricien disponible. Mais parfois la maintenance
préventive et corrective des tables radiologiques télécommandées, de l’IRM, du scanner, des
appareils d’analyses, des appareils d’anesthésie, des climatiseurs sont assurées par des
entreprises privées comme : STE, CERTEC, SEGOA… Ces opérations sont assistées par des
techniciens de maintenance de l’hôpital.

La plomberie est gérée par les 06 plombiers du service qui assurent la maintenance préventive
et corrective du réseau d’adduction d’eau, du réseau d’évacuation des eaux usées et d’autres
tâches liées à la plomberie.

L’électricité est entre les mains des 07 ouvriers qui assurent toutes les activités électriques de
l’hôpital. C’est un secteur très sollicité à cause d’une installation très ancienne et des coupures
d’électricité répétées.

Le froid, un secteur qui enregistre beaucoup plus d’interventions que les autres. Les
plafonniers, les climatiseurs et les frigos tombent régulièrement en panne. Ceci est dû au
changement climatique fréquent. Les entretiens sont assurés par les entreprises privées mais en
cas de panne matériels, ce sont les ouvriers qui seront en charge de la maintenance corrective.

TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM 4
Le secteur informatique et de la télécommunication est géré par un technicien en informatique.
Ce secteur est très souvent sollicité grâce aux efforts qui ont été consentis ces dernières années
pour équiper les services en outils informatiques.

ORGANISATION DE LA MAINTENANCE CORRECTIVE

La maintenance corrective est la plus pratiquée au CHNU de Fann. Suite à une maintenance
préventive irrégulière, le personnel utilisateur des appareils signale aux techniciens des
évènements prédéterminés révélateurs d’états de dégradation des appareils. Ces interventions
sur le terrain, dépendent de l’expérience de la division par rapport aux informations reçues lors
des visites journalières dans les différents services. Le chef de division oriente les techniciens
qui sont à sa charge.

TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM 5
3. ORGANIGRAMME

Figure I-1 : Organigramme du CHU de Fann

C. ACTIVITES REALISEES LORS DU STAGE


Durant les deux mois passés au CHNU de Fann, nous avons participé à plusieurs activités dans
différents services :

TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM 6
❖ LABORATOIRE :
L’automate d'hématologie présentait un problème de comptage cellulaire affichant des valeurs
incohérentes. Après quelques réglages sur le logiciel, nous avons vu que le problème n’était
pas lié au software donc nous avons ouvert l’automate pour faire un peu d’entretien (
dépoussiérage). Nous avons mesuré la tension de la cuve (valeur normale 7,5V) et avec le
potentiomètre qui se trouvait à ses côtés, nous avons réglé la bonne valeur et refermé l’appareil.
Après cela, nous avons fait plusieurs tests avec les différents sangs de contrôle et les résultats
sont revenus normaux.

Figure I-2: Intervention sur l'automate d'hématologie

❖ NEUROCHIRURGIE :
Nous avons aussi fait une intervention sur le scanner qui avait un problème avec l'injecteur de
produit de contraste. C’était un injecteur double tête (ou double seringue) et le problème était
lié à l’un des seringues qui n’avançait pas. Après une inspection et quelques manipulations sur
la bonne tête de seringue, nous avons décelé le souci : la seringue était mal posée sur le piston.
Nous l’avons ainsi mise à la bonne position et avons fait une simulation qui s’est bien passée.

TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM 7
Figure I-3 : Injecteur de produit de contraste et sa console de commande à distance

❖ LABO BACTERIOLOGIE
Nous avons aussi participé à l’installation d’un autoclave. Comme il est livré déjà assemblé, il
suffisait de lui trouver un bon modulaire. Dans les références à l’arrière de l’autoclave, il est
écrit que sa puissance maximale est de 3200W, donc nous avons fait les calculs suivant afin de
choisir un modulaire adéquat :

S= P/cos(Ф) avec S= puissance apparente ; P= 3200W , cos(Ф)=0.6 (valeur arbitraire)

Tension du secteur = 220 ==> tension nominale 230 or S=U.I ==> I=S/U

I= (3200/0.6)/230 = 23.18

Comme 23.18 n’est pas une valeur normalisée, nous avons choisi un modulaire de 25A. Après
cela nous avons installé une fiche femelle (prise) et le modulaire et nous avons branché et
allumé l’autoclave. Le premier lancement s’est fait à la présence des utilisateurs à qui nous
avons donné une petite formation sur l’utilisation l’appareil.

❖ BUCCO-DENTAIRE
Ici, nous avons changé certains des tuyaux du fauteuil qui présentaient des fuites mais aussi
nous avons purgé le compresseur à air et avons mis de l’huile au moteur.

TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM 8
Figure I-4 : fauteuil dentaire et son compresseur à air

Nous avons participé à d’autres interventions telles que :

✓ L’installation d’un échographe Mindray;


✓ Dépannage du scanner HITACHI ( changement de tube) ;
✓ Maintenance préventive du respirateur d’anesthésie Primus de DRÄGER
✓ Plombage d’une salle de radiographie
✓ Réparation de deux lampes scialytiques qui avaient de problèmes de déplacements
✓ Dépannage d’un groupe de 3 compresseurs à vide
✓ Dépannage de l’essoreuse et changements des résistances de la machine à laver au
niveau de la buanderie
✓ Changement de lampe
✓ Réparation d’un miroir de Clark du service ORL
✓ Maintenance corrective d’un automate de biochimie
✓ Visite guidée de la centrale d’oxygène et remplissage de bouteilles d’oxygène
✓ Maintenance corrective d’un aspirateur
✓ Inventaire de dispositifs médicaux
✓ Installation de prises électrique dans certains services
✓ Participation à l’alimentation d’un service en électricité

TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM 9
Figure I-5 : intervention dans certains services

TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM 10
II. GENERALITES SUR LE SCANNER
A. PRINCIPES TECHNIQUES DES MODALITES
D’IMAGERIE MEDICALES
Comment peut-on étudier la physiologie ou le métabolisme du corps humain sans interagir
directement avec celui-ci ? La réponse se trouve dans l’imagerie médicale. L’imagerie
médicale regroupe les moyens d’acquisition et de restitution d’images sur la base de plusieurs
phénomènes physiques tels que la résonance magnétique, la radioactivité, l’absorption et
atténuation des r-X, la réflexion d’ondes d’ultrasons, l’effet photoélectrique, etc. Elle a
révolutionné la médecine en donnant un accès immédiat et fiable à des informations jusqu’alors
« invisibles » au diagnostic clinique, comme par exemple aux caractéristiques anatomiques,
voire même à certains aspects du métabolisme (imagerie fonctionnelle) des organes.

Les techniques d’imagerie médicale ne donnent pas une simple « photographie » du tissu ou
de l’organe étudié mais une représentation visuelle fondée sur des caractéristiques physiques
ou chimiques particulières. Avec un appareillage certes beaucoup plus lourd que les
instruments d’optique (endoscopes, fibres optiques…) - aujourd’hui si petits qu’ils peuvent être
introduits dans les étroits canaux du corps humain -, mais sans les contraintes que ces derniers
imposent (hospitalisation, anesthésie…). Les appareillages utilisés sont aussi variés que les
techniques elles-mêmes ; des techniques qui peuvent être complémentaires les unes des autres.

Les principes techniques des modalités d’imagerie peuvent être divisées en trois groupes : les
techniques qui utilisent les rayons X (radiographie conventionnelle, mammographie, table
télécommandée, fluoroscopie, scanner), celles qui forment ce que l’on appelle la médecine
nucléaire (scintigraphie, tomographie par émission de photons et tomographie par émission de
positons) ainsi que les techniques d’imagerie par résonance magnétique et d’imagerie par
ultrasons.

TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM 11
Tableau II-1 : Tableau comparatif des différentes modalités d’imagerie médicale

Echographie IRM Rayons X Médecine nucléaire


US

Principe physique Réflexion des ondes Relaxation Absorption des RX par le noyau Emission β+ ou ϒ
US magnétique atomique (Z)

Type d’imagerie Anatomique et Anatomique et Anatomique Fonctionnelle


fonctionnelle fonctionnelle (métabolique)

Résolution spatiale ~ 0.2 mm ~ 1 mm ~ 0.1 mm ~ 5 mm

Résolution temporelle ~1s ~ 5 à 10 min ~ 1 min ~ 1 min à 1 heure

Durée d’un examen 5 à 15 min 20 à 60 min 5 à 15 min Dépend de l’examen, il y a


souvent un laps de temps
entre l’administration du
radiotraceur et l’acquisition
d’images

Sensibilité de détection Dépend de la Sensibilité aux Sensibilité faible aux tissus mous Ciblé et spécifique
profondeur tissus mous

Risques Echauffement des Echauffement des Faible exposition aux Faible exposition aux
tissus tissus, problème rayonnements ionisants en radio rayonnements ionisants
lié au implants conventionnelle. Exposition plus
importante dans le cas du scanner

Avantages Accessible, non Non irradiant, Accessible, Sensibilité de détection


irradiant, rapide, imagerie en
Rapide,
dynamique, coupe, nativement
résolution spatial 3D, multimodal, Peu onéreux

dynamique

Inconvénients Limitée en Peu accessible, Irradiant, Irradiant, résolution


profondeur, nécessite spatiale, résolution
Faible résolution en contraste
résolution en l’immobilisation temporelle, onéreuse,
contraste, zones du patient, nécessite un cyclotron
inexplorables isolation
(thorax, os, crâne), électromagnétique
opérateur dépendant , sécurité dans la
salle d’IRM

TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM 12
B. PROBLEMATIQUE
Dans la recherche de techniques d’explorations du corps humain, l’homme a développé le
concept de radiodiagnostic qui a évolué au fil du temps depuis la découverte des rayons X.
Occupant une place prépondérante dans le domaine de l’imagerie médicale, le radiodiagnostic
comprend diverses spécialités dont la scanographie. La scanographie est une technique
d’imagerie médicale qui permet de rechercher grâce au scanner, des anomalies au sein du corps
humain qui ne sont pas visibles sur des radiographies standard ou à l'échographie. Le scanner
est un appareil d’imagerie médicale permettant, à l’aide d’un faisceau de rayons X étroitement
collimatés, de visualiser les structures internes du corps d’un patient afin d’obtenir avec une
qualité optimale des images en trois dimensions (3D). Parmi les scanographes de dernières
générations, nous avons le scanner NeuViz 16 Classic de la marque NEUSOFT dont a été doté
le CHNU de Fann.

Nativement 3D, le scanner est un appareil relativement complexe quand il s’agit d’assurer la
maintenance. Quand la garantie est précisée dans le contrat, c’est le représentant du
constructeur qui gère les maintenances préventives et curatives durant toute cette période. Mais
quand cette dernière prend fin, c’est au technicien biomédical de prendre la relève. Cependant,
la maintenance des gros appareils comme le scanner pose souvent un problème à nos hôpitaux.
Cela se situe sur différents niveaux :

o Ressource humaine : pas assez de techniciens biomédicaux dans les structures de santé
et parmi eux peu s’y connaissent en imagerie
o Ressource financière : la maintenance coûte très chère, ce qui explique souvent que les
hôpitaux préfèrent acheter un nouvel appareil que d’essayer de réparer l’ancien quand
le rapport coût de la maintenance sur coût de l’appareil est relativement faible. Et s’ils
décident d’assurer cette maintenance, ils seront obligés de payer au représentant du
constructeur (quand il n’a pas de représentant local) non seulement son voyage mais
aussi son logement.
o Ressource matérielle : pas d’outils (de test, de mesure, …) pour assurer les
maintenances préventives et/ou curatives et les pièces de rechange coûtent une fortune.
C’est ce qui fait que les hôpitaux préfèrent signer un contrat de maintenance avec le
représentant du constructeur à la fin de la période de garantie au lieu de confier cette tâche à
leurs techniciens.

Ainsi, dans le cadre de notre stage effectué au CHNU de Fann, nous avons choisi de faire
l’étude du scanner en général et de leur proposer une contribution au plan de maintenance du
scanner NeuViz 16 Classic.

TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM 13
Pour ce faire, nous allons consacrer aux parties qui suivent à l’étude du fonctionnement d’un
scanner et de ses différents composants pour ensuite faire une brève présentation du scanner
NeuViz 16 Classic et enfin établir son programme de maintenance.

C. LE SCANNER
1. HISTORIQUE ET DECOUVERTE DES RAYONS X

La première technique d’imagerie médicale, la radiographie est née à la fin du 19ème siècle
grâce aux travaux de Wilhelm Conrad Röntgen (1845-1923), un physicien allemand. Dans
l’obscurité de son laboratoire, ce dernier étudiait l’électricité dans un tube cathodique (un tube
de verre muni d’électrodes et dans lequel on fait le vide) quand il vit par hasard, en interposant
sa main devant le tube, ses propres os. En plaçant derrière, un papier recouvert d’une substance
photographique, il pouvait même en obtenir un cliché. Les rayons X (qualificatif emprunté à
celui de l’inconnue algébrique en mathématiques X) venaient d’être découverts, permettant de
voir à l’intérieur du corps humain sans avoir besoin de l’ouvrir.

Il réalise également le premier cliché radiographique le 22 décembre 1895 en intercalant la


main de son épouse entre le tube de Crookes et une plaque photographique (figure III-2). Les
parties les plus denses et épaisses sont les plus sombres sur la plaque : on distingue une bague
sur le majeur.

Röntgen se verra attribuer le premier Prix Nobel de physique en 1901 en récompense « des
services extraordinaires rendus possibles par sa découverte des rayons remarquables qui portent
son nom ».

TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM 14
Figure II-1 : Wilhelm Conrad Röntgen et son premier cliché radiographique

Trois grandes applications majeures des rayons X méritent d’être citées :

✓ La cristallographie par diffraction des rayons X a contribué à la découverte de la


structure de l’ADN et sert notamment à la détermination de la structure 3D des
protéines.
✓ Les accélérateurs linéaires d’électrons, qui permettent d’obtenir de puissants faisceaux
de rayons X de haute énergie, se sont imposés aujourd’hui en radiothérapie pour le
traitement des cancers.
✓ Enfin, Le scanner X, mis au point en 1972 par Godfrey Hounsfield, a révolutionné la
pratique médicale en permettant l’obtention d’images en coupes tomographiques
beaucoup plus précises, reconstruites par ordinateur à partir des images obtenues en
tournant autour du patient.
En 1972, l'ingénieur électricien Sir Godfrey Hounsfield a inventé le premier scanner de
tomodensitométrie (CT). À peu près à la même époque, le physicien Allan McLeod Cormack
a développé un système similaire, et Hounsfield et Cormack ont partagé le prix Nobel de
physiologie ou médecine en 1979. La tomodensitométrie est depuis devenue une modalité
d'imagerie largement utilisée en médecine.

Figure II-2: Sir Godfrey Hounsfield

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Le principe du scanner, qui est le sujet de ce rapport, sera développé dans les parties qui suivent
en insistant sur ses différents composants.

2. LE SCANNER ET SES COMPOSANTS

Le scanner a bien évolué dans le temps, ainsi il existe cinq (5) générations de scannographie :

❖ Première génération (Translation-Rotation)


C’est celle du premier appareil de Hounsfield : le foyer émet un seul faisceau fin (pencil beam),
le détecteur unique est lié mécaniquement au foyer. Ce faisceau de rayons X est capté par un
seul détecteur. La source de rayons X et le détecteur se déplacent alors ensemble (translation).
Les deux tournent ensuite ensemble pour imager un angle différent (cette rotation angulaire de
1° amène le tube au départ d'une nouvelle translation). Ceci est répété jusqu'à ce qu'une seule
tranche soit numérisée. Cette méthode a pris 5 minutes par tranche pour numériser et L'appareil
tourne ainsi sur 180°, en 20 minutes.

Figure II-3 : 1ère génération de machine CT

❖ Deuxième génération (Translation-Rotation)


Les appareils de deuxième génération ont été commercialisés vers 1974. Un faisceau en
pinceau large (fan beam) est détecté par une série limitée de détecteurs (jusqu'à 30 détecteurs)
et permet d'étudier une zone plus large ; les déplacements restent identiques, mais le temps
passe à 20 ou 40 secondes par coupe. Seul le crâne est accessible.

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Figure II-4 : CT de 2ème génération

❖ Troisième génération (Rotation-Rotation)


Elle constitue la quasi-totalité des appareils en service par opposition à la deuxième génération,
on les appelle "corps entier". Une série de détecteurs (500 à 1000) correspond à la largeur de
la région étudiée. Une seule émission de RX couvre la largeur du sujet (50cm pour un abdomen)
sur une épaisseur de 1 à 10mm. Seul le mouvement circulaire est utilisé ; 180 ou 360 émissions
successives sont faites et détectées en 2 à 7 secondes.

Il s'agit de la méthode la plus couramment utilisée aujourd'hui et notre étude se basera sur cette
troisième génération.

Figure II-5 : 3ème génération de machine CT

❖ Quatrième génération (Rotation-fixe)


Des détecteurs fixes (plusieurs milliers) font une couronne complète autour de l'anneau ; seul
le foyer des RX, et donc le faisceau X tourne autour du malade. La vitesse peut encore
augmenter, mais l'appareillage devient sensible au rayonnement diffusé puisque les détecteurs
qui ne reçoivent pas de rayonnement direct reçoivent du rayonnement diffusé.

TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM 17
Ce n'est pas couramment utilisé aujourd'hui.

Figure II-6 : 4ème génération de machine CT

❖ Scanner à faisceau d'électrons (Parfois décrit comme CT de 5ème génération)


Le ciné-scanner (imatron) est un autre type de scanner qui peut être appelé à un développement
ultérieur, en particulier pour l’exploration cardiaque, et peut être aussi pour le corps entier. Il
est en concurrence avec les appareils de routine actuels (3ème et 4ème génération). Aucune
pièce n’y est mobile en dehors du chariot patient. Un énorme canon a électrons projette un
faisceau sur 1 à 4 anneaux en tungstène, situé autour du patient ; le faisceau X nait de ces
anneaux il est alors collimaté sur deux couronnes de détecteurs. Cette rotation est rapide (le
temps de pose est voisin de 1/20 de seconde).

Figure II-7 : 5ème génération de machine CT

Par la suite nous allons fonder notre étude sur la troisième génération de scanner qui est le plus
souvent utilisé aujourd’hui. Cependant comprendre la génération d'images CT implique une
compréhension du matériel et des logiciels. Par conséquent, les trois éléments essentiels du
scanner seront abordés en premier :

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✓ Le statif (ou gantry en anglais), dans lequel on retrouve entre autres sous-éléments, un
tube à rayon X en face des détecteurs, un générateur haute tension, un système de
refroidissement, le slip rings ;
✓ La table du patient
✓ La console
a) Le statif

Le statif est la partie en forme d'anneau du scanner CT, abritant de nombreux composants
nécessaires pour produire et détecter les rayons X. Les composants sont montés sur le cadre de
balayage rotatif.

La tomodensitométrie a d'abord été disponible pour l'imagerie de la tête uniquement, mais en


1976, un statif plus grand a été développé permettant des analyses du corps entier. Le diamètre
de l’ouverture varie en taille, tout comme le statif dans son ensemble. La taille de la plage
d'ouverture est généralement de 70 à 90 cm.

Le statif peut être incliné vers l'avant ou vers l'arrière selon les besoins pour s'adapter à une
variété de patients et de protocoles d'examen, généralement de 15 à 30 degrés. Cela aussi peut
varier d'un fabricant à l'autre. De chaque côté de l'ouverture du statif, vous trouverez des
panneaux de commande utilisés par les technologues en radiologie pour contrôler les lumières
d'alignement, l'inclinaison du portique et le mouvement de la table. Ces fonctions peuvent
également être contrôlées avec la console de l'opérateur dans la plupart des scanners. Il y a
aussi un microphone au niveau du statif qui permet la communication entre le technologue en
radiologie et le patient tout au long de la procédure de numérisation.

Figure II-8 : Le statif

Les principaux éléments du statif sont : le tube à rayons X, le collimateur, le filtre, les détecteurs
de photons, le générateur haute tension, le slip rings. Le tube à rayons X et les détecteurs de

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photons sont positionnés face à face et sont conçus pour tourner à 360 degrés dans une direction
autour du patient.

Le générateur haute tension

Les tomodensitomètres utilisent actuellement des générateurs haute fréquence. Ils sont conçus
pour être suffisamment petits pour tenir dans le statif. Dans le passé, des générateurs triphasés
très stables étaient utilisés. Ces unités autonomes étaient situées près du statif et nécessitaient
des câbles.

Les générateurs produisent une haute tension et la transmettent au tube à rayons X. La capacité
de puissance du générateur (indiquée en kilowatts ou kW) détermine la gamme de techniques
d'exposition telles que les paramètres kV et mA, qui sont disponibles sur un système particulier.

Le générateur fournit la puissance électrique nécessaire pour générer des rayons X en utilisant
deux types de courant électrique. Une alimentation haute tension (20-150 kilovolts) détermine
l'intensité maximale des rayons X qui peuvent être produits. L'augmentation de cette tension
augmente la différence de potentiel électrique entre l'anode et la cathode. Une alimentation à
basse tension fixe (environ 10 kilovolts) du filament de cathode permet une émission continue
d'électrons par une réaction thermoïonique.

Un réglage kV plus élevé aide à réduire la charge thermique sur le tube à rayons X en
permettant un réglage mA plus faible. En réduisant la charge thermique sur le tube, la durée de
vie du tube sera prolongée.

En résumé, le générateur est un ensemble de circuits électriques ayant pour but d'assurer toutes
les fonctions propres à l'alimentation du tube à rayons X :

✓ La haute tension pour l’accélération des électrons vers la cible,


✓ Le chauffage du filament,
✓ La rotation de l’anode,
✓ Et tous les réglages kV, mA, temps d'exposition
Il est à noter que Le choix des réglages d'exposition kV, mA et temps d'exposition est fait en
fonction de l'organe à radiographier et de la corpulence du patient, d'une part, des possibilités
du tube et du générateur, d'autre part.

Le tube à rayons x :

Un tube à RX comprend 3 éléments technologiques : une source d’électrons (cathode), une


différence de potentiel et une cible métallique permettant la création de RX (anode).
TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM 20
L’ensemble est contenu dans une enceinte sous vide et une gaine plombée comportant une
fenêtre laissant passer le faisceau de RX.

Lorsque le filament en tungstène (la cathode) est porté à incandescence, il libère des électrons
par effet thermoïonique : la chaleur du filament est transmise aux électrons libres du métal sous
forme d’énergie cinétique. Grâce à ce gain d’énergie, les électrons sont arrachés du filament et
forment un nuage électronique autour de ses spires. Une différence de potentiel élevée (40 à
150 kV fournie par le générateur haute tension) permet l’accélération de ces électrons vers la
cible (l’anode tournante). Plus la tension appliquée à ce processus est élevée, plus la source
accélère les électrons. Lorsque les électrons entrent en collision avec l’anode tournante, ils
génèrent des rayons X.

L'anode tournante est constituée d’un rotor pour faire tourner l’anode et faire disperser la
chaleur, d’un stator qui assure la mise en rotation du rotor par induction électromagnétique et
d’un disque d’une base de 6 à 12 mm d’épaisseur est le siège des collisions électroniques,
souvent en tungstène avec environ 3000 à 12 000 tours/minute).

Figure II-9 : tube à rayon X : production des rayon X

L’anode tournante évite la surchauffe et augmente la surface d’impact et le débit de RX.

La surface de bombardement des électrons au niveau de l’anode ou foyer électronique (Fe) :

o Fe large : grand débit de RX mais images de qualité moyenne


o Fe petit : petit débit de RX et images de qualité meilleure
La production des rayons X au niveau de l’anode se fait via deux méthodes :

o Le rayonnement de freinage : les électrons accélérés passent au voisinage des noyaux


(de l’anode) et subissent un changement de trajectoire avec transformation d’une partie

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de son énergie cinétique en rayonnement électromagnétique (REM) de freinage
(rayonnement de Bremsstrahlung).

Figure II-10 : Production des rayons X par rayonnement de freinage ou Bremsstrahlung

o Les raies caractéristiques : les électrons accélérés entrent en collision avec ceux de la
couche K, les expulse et rebondissent hors de l’atome : l’atome est excité. La
désexcitation se fait par le passage d’un électron d’une couche supérieure (par exemple
la couche L) vers la couche K avec une émission d’un REM ou rayon X caractéristique.

Figure II-11 : Production des rayons X par raie caractéristique

Il est à noter que l’essentiel de la production est obtenu par rayonnement de freinage.

L’impact des électrons entraine une transformation de leur énergie cinétique en chaleur. Ainsi
les tubes à rayons X sont pourvus d’un système de refroidissement. Les mécanismes de
refroidissement sont situés dans le statif. Ils empêchent les autres composants d'être affectés
par les fluctuations de température.

Tous les fabricants répertorient les capacités de refroidissement des générateurs et des tubes
dans les spécifications de leurs produits. Ces spécifications indiquent généralement la
puissance maximale du générateur du système en kW. La capacité thermique maximale en
MHU (million heat unit), représente la quantité maximale de chaleur que peut supporter

TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM 22
l’anode, et le taux de dissipation thermique maximal de l'anode en MHU/min (correspond à la
quantité maximale de chaleur que l’anode peut éliminer par minute) sont également indiqués.
Ces spécifications peuvent aider à différencier les différents systèmes de scanner. Il est
important de se rappeler que ces valeurs représentent la limite la plus élevée des performances
des tubes.

✓ Capacité thermique d’un tube standard = 3 à 7 MUC


✓ Dissipations thermiques d’un tube standard = environ 0,1 MUC/minute

Figure II-12 : système de refroidissement du tube

A la sortie du tube, les rayons X sont filtrés. Le filtrage du faisceau de rayons X permet de
réduire la dose de rayonnement prise par le patient et améliore également la qualité d'image
des tomodensitomètres.

L'anatomie du corps humain, ayant des densités distinctes, a une section transversale ronde qui
est plus dense au milieu que dans la zone externe. Par conséquent, des filtres de balayage
corporel sont utilisés pour réduire l'intensité du faisceau à la périphérie du faisceau,
correspondant aux zones moins denses du corps d'un patient. En raison de leur forme, elles sont
souvent appelées zones de nœud papillon (bow tie).

TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM 23
Figure II-13 : filtre bow tie et son influence sur l'intensité du faisceau de rayons X

Placé entre la source de rayons X et le patient, le filtre façonne l'intensité du faisceau de rayons
X, supprime les rayons X à faible énergie et minimise ainsi l'exposition du patient. Il produit
un faisceau plus uniforme. Juste après le filtre, on met souvent un collimateur.

Placé entre le filtre et le patient, le collimateur réduit la dose de rayonnement au patient,


améliore la résolution du contraste et limite la dispersion de l'extérieur de la tranche souhaitée
(rayonnement diffusé). Ce rayonnement diffusé réduit la qualité de l'image et augmente la dose
de rayonnement pour le patient. La collimation de la source ressemble à de petits obturateurs
avec une ouverture qui s'ajuste en fonction de la sélection de l'épaisseur de tranche par
l'opérateur.

Figure II-14 : Le collimateur

Certains systèmes de tomodensitométrie utilisent également la collimation prédictive ou


collimateur secondaire. Il est situé sous le patient et au-dessus du réseau de détecteurs. Étant
donné que cette collimation façonne le faisceau après qu'il a traversé le patient, elle est parfois
appelée collimation post-patient. Les principales fonctions des collimations de pré-détecteur
sont de s'assurer que le faisceau a la largeur appropriée lorsqu'il pénètre dans le détecteur et
d'empêcher le rayonnement diffusé d'atteindre le détecteur.

TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM 24
Le détecteur

Le détecteur de photons (appelé aussi cellule photovoltaïque et plus simplement détecteur) est
un composant de la machine de tomodensitométrie qui collecte des informations concernant le
degré auquel chaque structure anatomique du patient atténue le faisceau. Le détecteur se
compose de deux couches : la couche de scintillateur qui convertit les photons X absorbés en
photons de lumière visuelle et la couche de photodiode qui convertit les photons lumineux en
signaux électriques.

Auparavant, des détecteurs remplis de gaz étaient utilisés, mais maintenant, tous sont des
détecteurs à scintillation à semi-conducteurs.

Concernant les détecteurs à gaz, le réseau de détecteurs est un récipient unique rempli de gaz à
numéro atomique élevé (Krypton / Xénon) et subdivisé en détecteurs séparés par des septa de
tungstène. Les rayons X ionisent le gaz et ces ions sont accélérés vers les électrodes de collecte
qui produit un courant électrique. Ce courant est ensuite traité comme une donnée brute.

Figure II-15 : Structure d'un réseau de détecteurs de gaz xénon

Propriétés des détecteurs de gaz :

✓ Efficacité de détection inférieure (~50 %)


✓ Haute stabilité
✓ Sensibilité constante entre les éléments du détecteur
Les chambres d'ionisation ont été remplacées par des détecteurs à semi-conducteurs et ne sont
plus utilisées car elles ne conviennent pas aux scanners multi-coupes.

Les détecteurs à semi-conducteurs sont également appelés détecteurs à scintillation car ils
utilisent un cristal qui devient fluorescent lorsqu'il est frappé par un photon X. Une photodiode
est fixée au cristal et transforme l'énergie lumineuse en énergie électrique (analogique). Les
éléments détecteurs individuels sont fixés à une carte de circuit imprimé.

TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM 25
Figure II-16 : Structure d'un réseau de détecteurs à semi-conducteurs

Les détecteurs à cristaux à l'état solide ont été fabriqués à partir d'une variété de matériaux, y
compris le tungstate de cadmium, le germe de bismuth, l'iodure de césium et les composés
céramiques de terres rares tels que le gadolinium ou l'yttrium. Étant donné que ces solides ont
des numéros atomiques élevés et une densité élevée par rapport aux gaz, les détecteurs à semi-
conducteurs ont des coefficients d'absorption plus élevés. Ils absorbent environ 90% des
photons qui leur parviennent.

Propriétés des détecteurs à semi-conducteurs:

✓ Haute efficacité de détection (~90%)


✓ Rendement géométrique élevé (~80%)
✓ Petite taille physique des éléments détecteurs
Il est couramment utilisé aujourd’hui.

Les scanners originaux étaient mono-barrettes (1 seul détecteur au niveau de l’axe X).
Désormais, tous les scanners sont multi-barrettes et disposent de 8 à 64 rangées de détecteurs
et chaque détecteur peut être subdivisé en ce qu’on appelle coupe. Ainsi, on trouve sur le
marché des scanner de 16, 32, 64, 128, 256, voire jusqu’à 320 coupes.

Les scanners avec 256 ou 320 coupes sont moins courants tandis que ceux de 4 à 8 coupes sont
lentement retirés du marché.

✓ Barrette : constituée d’éléments (cellules détectrices, elles représentent le découpage


physique du détecteur.
✓ Coupes : « tranches » virtuelles de la zone anatomique, on parle de coupes à
l’acquisition ou de coupes à la reconstruction.
✓ Le terme détecteur fait référence à un seul élément ou à un seul type de détecteur utilisé
dans un système CT.

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✓ Le terme réseau de détecteurs est utilisé pour décrire l'ensemble des détecteurs inclus
dans un système de tomodensitométrie. Spécifiquement, le réseau de détecteurs
comprend des éléments détecteurs situés dans un arc ou un anneau, dont chacun mesure
l'intensité du rayonnement X transmis le long d'un faisceau projeté depuis la source de
rayons X vers cet élément détecteur particulier.

Figure II-17 : Réseau de détecteur et structure interne d'un détecteur élémentaire

Dans le figure III-20, nous avons un scanner multi-barrettes (16 dans le cas présent). Chaque
rangée comporte entre 600 et 900 capteurs à rayons X et permet d’acquérir une coupe
transversale (tranche) de la région scannée. Un CT 4 barrettes peut donc réaliser 4 coupes en
une seule révolution des émetteurs/récepteurs, un CT 16 barrettes 16 coupes (tranches), et ainsi
de suite.

Figure II-18 : détecteur mono-coupe/détecteur multi-coupes

Pour rappel, il y a 2 types de collimateurs : le collimateur source (également appelé


diaphragme) et le collimateur détecteur (encore appelé grille). Le premier (collimateur source),
comme nous l’avons déjà expliqué, configure les rayons X produits par le tube à rayons X en
une forme de faisceau et le second (la grille) absorbe de nombreux photons qui sortent de leur

TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM 27
trajectoire prévue avant qu'ils ne frappent des détecteurs hors ligne et peuvent être soumis à un
traitement d'image, où ils interféreront avec les mesures obtenues à partir des faisceaux de
photons en ligne. La grille diminue également le nombre de photons nécessaires à la production
d'images, réduisant ainsi indirectement l'exposition totale au rayonnement du patient.

Figure II-19 : Collimateur secondaire

Le slip rings

L'ancien modèle de scanner CT utilisait des câbles de système de recul pour faire pivoter le
cadre du statif. Cette conception limitait la méthode de balayage au mode pas à pas et limitait
considérablement les temps de rotation du statif. Les nouveaux systèmes d'aujourd'hui utilisent
des dispositifs électromagnétiques appelés slip rings (que l’on peut traduire par collecteurs
rotatifs ou bagues collectrices), qui utilisent un appareil en forme de brosse qui fournit une
alimentation électrique continue et une communication électronique sur une surface rotative.
Le slip rings permet au cadre du statif de tourner en continu. Cela élimine le besoin de redresser
les câbles du système qui seraient tordus. En permettant au cadre du statif de tourner en continu,
les modes de balayage hélicoïdal sont rendus possibles.

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Figure II-20 : Slip rings

Ainsi, les slip rings sont utilisés pour transmettre des données, du courant ou des signaux d'une
surface fixe à une surface en rotation car cette transmission de données et de courant est
primordiale dans la technologie de diagnostic.

L'utilisation des slip rings dans les scanners a considérablement amélioré la précision et
l'efficacité de ce processus de numérisation diagnostique car permettant la production d'images
améliorées et une meilleure fonctionnalité de diagnostic de la machine.

Les slip rings de grand diamètre sont idéales pour un meilleur fonctionnement des scanners

b) La table du patient

L’une des composants essentiels du scanner est la table motorisée, sur laquelle le patient est
allongé. Elle se déplace longitudinalement au travers d’un anneau circulaire ou verticalement
pour modifier la hauteur permettant ainsi de faciliter l'accès des patients à mobilité variable.

Le dessus de la table est généralement en fibre de carbone en raison de sa résistance et de ses


faibles propriétés d'atténuation des rayons X. Un mince matelas radio-transparent et un oreiller
y sont placés pour augmenter le confort du patient. Des sangles velcro détachables peuvent être
utilisées pour aider à immobiliser et à sécuriser un patient actif. Le dessus du divan doit pouvoir
se déplacer d'au moins 1800 mm pour permettre au patient d'être scanné de la « tête aux pieds
» sans avoir à être repositionné.

Le piédestal (ou base) de la table abrite les composants électroniques et mécaniques qui
permettent à la table de se déplacer à la fois dans le sens horizontal (longitudinal) et vertical.
Le socle permet de modifier la hauteur de la table dans le sens vertical et les pédales offrent
une alternative à l'utilisation des commandes du statif pour déplacer le canapé vers le haut/bas
et vers l'intérieur/l'extérieur. La table peut également être déplacé à distance par l'opérateur CT
à partir de la console de commande.

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Figure II-21 : la table du patient

c) Le système informatique

Le système informatique utilisé en tomodensitométrie a quatre fonctions de base : le contrôle


de l'acquisition des données, la reconstruction de l'image, le stockage des données d'image et
l'affichage de l'image.

L'acquisition de données est la méthode par laquelle le patient est scanné. Le technologue doit
sélectionner parmi de nombreux paramètres, tels que le balayage en mode conventionnel ou
hélicoïdal, avant le début de chaque balayage. Lors de la mise en œuvre du système
d'acquisition de données (DAS), l'ordinateur est impliqué dans le séquençage de la génération
de rayons X, l'activation et la désactivation des détecteurs à des intervalles appropriés, le
transfert des données et la surveillance du fonctionnement du système.

La reconstruction d'une image CT dépend des millions d'opérations mathématiques nécessaires


pour numériser et reconstruire les données brutes. Cette reconstruction d'image est réalisée à
l'aide d'un processeur matriciel qui agit comme un ordinateur spécialisé pour effectuer des
calculs mathématiques rapidement et efficacement, libérant l'ordinateur hôte pour d'autres
activités. Actuellement, les tomodensitomètres peuvent acquérir des scans en moins d'une
seconde et ne nécessitent que quelques secondes de plus pour la reconstruction de l'image.

L' ordinateur hôte de CT a une capacité de stockage limitée, de sorte que les données d'image
ne peuvent être stockées que temporairement. D'autres mécanismes de stockage sont
nécessaires pour permettre le stockage et la récupération à long terme des données . Après
reconstruction, les données d'image CT peuvent être transférées sur un autre support de
stockage tel que des disques optiques. Les études CT peuvent être supprimées de la mémoire
limitée de l'ordinateur hôte et stockées indépendamment, un processus appelé archivage .

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Les images reconstruites sont affichées sur un moniteur. À ce stade, le technologue ou le
médecin peut communiquer avec l'ordinateur hôte pour visualiser des images spécifiques ;
publier des images sur un éclaireur ; ou mettre en œuvre des techniques de manipulation
d'images telles que le zoom, le contrôle du contraste et de la luminosité et des techniques
d'analyse d'images.

Une console de commande, qui est le centre de contrôle du scanner, est aussi un élément
essentiel du scanner. Il comprend :

✓ Un ordinateur,
✓ Un clavier,
✓ Plusieurs moniteurs.
Il existe deux pupitres de commande différents : l’un utilisé par l'opérateur du
tomodensitomètre et l’autre par le médecin.

La console de l'opérateur contrôle des fonctionnalités telles que l'épaisseur de la tranche de


tissu imagée et le mouvement mécanique de la table du patient.

La console de visualisation du médecin lui permet de visualiser l'image sans interférer avec le
scanner.

Figure II-22 : la console

d) Système laser

Il existe 3 types de lasers utilisés dans le CT Scan qui sont :

✓ Laser interne
✓ Laser mural
✓ Laser sagittal aérien

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Lorsque les lasers sont en position zéro, leur point d'intersection coïncide avec le centre du plan
de balayage.

Le laser interne

Tous les scanners contiennent un laser interne pour identifier le plan de balayage. Il est monté
sur l'alésage (l’ouverture du statif) du scanner. Ce type de laser est utilisé pour marquer le
patient pendant le processus de simulation ainsi que le processus de traitement.

En dehors de cela, il est également utilisé lors du test QA pour déterminer l'alignement du laser
avec le centre du water phantom.

Figure II-23 : Laser interne

Laser mural

Ces types de laser sont généralement situés à droite et à gauche de la pièce. Ils sont utilisés
pour marquer une référence dans les données d'image à partir de laquelle les coordonnées de
l'isocentre du faisceau sont définies.

En dehors de cela, le laser mural est également utilisé pour aligner le patient pendant le
processus de simulation et de traitement ainsi que pour aligner la table.

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Figure II-24 : Laser mural

Le laser sagittal aérien

Ces lasers ont également la même fonction que les lasers muraux qui servent à marquer (sur le
patient) des coordonnées définies lors de la simulation et qui peuvent représenter l'iso-centre,
des coins de champ ou des marqueurs.

Il se projette à la même distance fixe que le robot laser latéral orthogonal au plan de balayage.
Ces lasers sont toujours capables de mouvement latéral, car la table du scanner peut ne pas
l'être.

Figure II-25 : Laser sagittal aérien

e) Injecteur de produit de contraste

De nombreux examens de tomodensitométrie (TDM) nécessitent l'utilisation d'une injection


intraveineuse de produit de contraste, pour faire ressortir des organes, des vaisseaux sanguins
ou d'autres types de tissus spécifiques des structures environnantes.

TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM 33
Un produit de contraste est une substance injectable ou ingérable utilisé en imagerie médicale
pour augmenter artificiellement le faible contraste naturel de certains tissus afin d’améliorer la
visualisation d’organes explorés. Les produits de contraste iodés sont les plus utilisés,
principalement pour la radiologie conventionnelle et en scanner car ils sont radio-opaques aux
rayons X grâce à leur teneur en iode. Ils sont le plus souvent injectés par voie intraveineuse
dans le bras et sont transportés via le sang vers l’organe à explorer.

Dans leur construction, les injecteurs de pression ou les injecteurs de puissance se composent
d'une « tête » d'injecteur dans laquelle des seringues contenant du produit de contraste sont
insérées, des pistons plongeurs qui délivrent le contraste des seringues et des tubes de pression
qui relient la seringue et le système vasculaire du patient.

Figure II-26 : Injecteur d'un produit de contraste

Le piston plongeur comporte un vérin d'entraînement de piston, un moteur d'entraînement qui


déplace le vérin d'entraînement, une tête élastique, une tige de civière et une seringue.
Fonctionnellement, ces quatre pièces sont en contact séquentiel en commençant par le vérin
d'entraînement. La tête élastique peut se dilater ou se contracter lorsque le vérin d'entraînement
avance ou se rétracte contre ou à partir de la tige de civière

Les seringues à pression sont transparentes, sans latex et offrent une vision cristalline du
produit de contraste. Les seringues sont préremplies ou chargées manuellement. Le système
d'injection peut être simple (pour le contraste uniquement) ou double seringue (pour le
contraste et la solution saline).

TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM 34
La plupart des écrans sont situés enveloppant la tête d'injection. Ils ont des protocoles définis
par l'utilisateur pour injecter des variables de phase, de débit, de retard et de volume. L'écran
tactile couleur sensible à la pression permet différentes couleurs pour des opérations telles que
le chargement, l'armement et l'injection

Des tubes de pression et des connecteurs sont nécessaires pour transmettre avec précision la
quantité, la pression, le débit et le taux de contraste sélectionnés entre le système d'injection et
le patient, en particulier pendant le balayage simultané et le mouvement de la table.

Figure II-27 : Injecteur de produit de contraste double tête ou double seringue

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III. CAS PARTICULIER DU SCANNER NeuViz 16
CLASSIC (de la marque Neusoft)
1. PRESENTATION

Le NeuViz 16 Classic, issu de l'essence de l'innovation et de la technologie de pointe de Neusoft


CT, est une tomodensitométrie à 64 coupes qui offre :

✓ Un fonctionnement simple et fiable pour les différentes charges (petites et moyennes)


de patients
✓ Une qualité d'image meilleure
✓ Une conception compacte pour une installation dans la plupart des pièces préexistantes
✓ La technologie multi-coupe multiplie les performances et la flexibilité
✓ Temps de rotation et de reconstruction inférieur à une seconde
✓ Tranches submillimétriques permettant de voir des détails exceptionnels

Nom du modèle: Neuviz 16


Classique

Fabricant: Système médical Neusoft

Origine: Chine

Figure III-1 : Neuviz 16 Classique

a) Caractéristiques techniques :
➢ Plate-forme à 64 coupes : lui permettant de fournir des applications cliniques étendues
et de créer une nouvelle génération de CT haute performance
➢ Générateur : puissance maximale de 50 kW
➢ Tube 4MHU : plage de courant du tube : 30 à 420mA ; tension du tube : 80kV, 100kV,
120kV, 140kV ; capacité de stockage de chaleur de l’anode tubulaire : 5M ; taux de
refroidissement : 815MHU/min.
➢ Détecteur à 32 rangées : La conception efficace du détecteur se traduit par un taux de
conversion des rayons X élevé et un faible bruit, ce qui peut produire des images haute

TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM 36
définition. La grande couverture de détecteur submillimétrique permet un balayage
rapide à grande portée, ce qui réduit le temps de balayage et la dose au patient
➢ Ouverture gantry : une ouverture de 70 cm permet à plus de patients d'être scannés, une
inclinaison mécanique du statif de ±30° peut réduire la dose de rayonnement et donner
une meilleure qualité d'image,
➢ Table du patient : charge maximale : 227 kg ; vitesse de déplacement horizontale :
1mm/s à 160mm/s sur 1900mm ; vitesse de déplacement verticale : 12 mm/s sur 600mm
à 1030mm
➢ Solutions à faible dose : la plate-forme O-dose unique et l'algorithme avancé de
reconstruction itérative ClearView réduisent la dose de rayonnement tout en maintenant
la qualité de l'image diagnostique
➢ Poste de travail AVW: un AVW (logiciel indépendant qui reçoit des images DICOM)
robuste fournit des applications d'accueil, de post-traitement, de film, de rapport, d'outil
et d'autres fonctions ainsi qu'un guidage intuitif du flux de travail avec des solutions
d'imagerie pour toutes sortes d'applications de routine et avancées
b) Modes de balayage
➢ Balayage de la vue d’ensemble (Surview scan) : le statif reste immobile après avoir été
réglé sur la position spécifiée avec X-ray ON, et la table du patient (avec le patient au-
dessus) maintient son mouvement horizontal à une vitesse uniforme. L'image obtenue
de ce mode de balayage est utilisée pour le positionnement de l’acquisition axiale et
hélicoïdale. Il existe deux types de balayages Surview scan : Antérieur / Postérieur
avec le tube à rayons X à 180 degrés et latéral ou le tube à rayons X est à 90 degrés. La
plage de de balayage est de 50 mm à 1400 mm .
➢ Balayage axial (couramment utilisé) : le statif tourne à la vitesse définie et la table du
patient avec le patient dessus reste immobile. En balayage continu, les rayons X
s'éteignent après le balayage et le découpage et le statif continue de tourner. La table
du patient avance jusqu'à la position de numérisation suivante. Le statif commence alors
à numériser la tranche suivante avec les rayons X activés. Le processus est répété en
continu jusqu'à ce que la zone souhaitée du patient ait été scannée.
➢ Balayage hélicoïdal, la table du patient se déplace horizontalement tandis que le
portique tourne. Les paramètres de balayage comprennent la vitesse de rotation , l'
épaisseur de tranche ( ou l' épaisseur du collimateur ) , l' intervalle de balayage , le pas,
….
➢ Balayage manuel n'est utilisé que pour la production , le service donc pour
diagnostiquer le défaut ou le problème des composants du système. Le balayage manuel
n’utilise pas de rayons X, ne fait ni de rotation ni d' acquisition
➢ Balayage fonctionnel : Ce mode permet d'effectuer une série de balayages en spécifiant
le nombre de fois et les durées de cycle pour exécuter à plusieurs reprises un protocole
de balayage particulier. Le délai minimum entre balayages est inférieur ou égal à 1 s
(de la fin de l' acquisition de la tranche actuelle au début de l' acquisition de la tranche
suivante)
Quelques concepts importants :

o Pitch : rapport entre distance parcourue par la table en une rotation complète et
épaisseur de coupe sélectionnée (collimation).

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o Epaisseur de coupe : épaisseur de l’image reconstruite

2. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

Le générateur produit un courant électrique qui passe dans le tube à rayons X et à travers le
filament du fil cathodique. Le courant passe ses électrons au filament. La différence de charge
électrique entre le filament de cathode et l'anode à travers le vide attire les électrons vers
l'anode. Deux réactions distinctes dans l'anode convertissent 1% des électrons qui la frappent
en photons X (rendement très mauvais les 99% se dissipent sous forme de chaleur d’où la
nécessité du système de refroidissement). Ces photons sont dirigés à travers le patient scanné
après leur passage dans le filtre et le collimateur primaire. Les éléments de blindage aident à
réduire les rayonnements diffusés et à réduire les artefacts dans les images produites.

Le mouvement de la table à travers le statif permet un balayage complet de la partie souhaitée


du patient. Le degré d'absorption du faisceau de rayons X (également appelé atténuation)
diffère en fonction de la densité de chaque structure anatomique traversée par le faisceau.

Le détecteur reçoit des photons de rayons X avec différentes intensités énergétiques et les
convertit en photons de lumière visuelle, puis en un signal électrique. Le signal électrique est
conditionné par un amplificateur d'électrons et converti d'un signal continu (analogique) en
signaux discrets (numériques) par un convertisseur analogique-numérique.

Pour chaque plan de photons détecté comme ayant traversé l'objet imagé, un profil d'atténuation
(projection ou image d'ombre) est enregistré par le détecteur et transmis au processeur d'image.
Lorsque le tube à rayons X et le détecteur tournent légèrement vers un deuxième plan, un
balayage supplémentaire à partir du nouvel angle génère une deuxième projection. Ce
processus est répété jusqu'à ce que la partie souhaitée de l'objet soit scannée dans son
intégralité.

Conversion logicielle des données en images :

Le signal numérique est stocké sous forme de bits et d'octets sur la puce du processeur en tant
qu'ensemble de données permanent, fixe et "original" contenant des informations sur la
structure 3D numérisée. Ces données peuvent être manipulées à l'aide d'algorithmes
mathématiques pour représenter la structure 3D de différentes manières sous forme de
différents types d'images.

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Les images sont affichées sur un film ou un écran de contrôle électrique. Les écrans des
moniteurs électriques sont constitués d'une matrice divisée en carrés, appelés pixels. Chaque
pixel sur l'écran représente une projection bidimensionnelle d'un volume tridimensionnel,
appelé voxel. Chaque voxel et pixel se voit attribuer un nombre reflétant la quantité d'énergie
photonique absorbée et mesurée par le détecteur, qui reflète la densité de l'objet qui occupait
cet espace au moment du balayage. Plus le nombre attribué est grand, plus la luminosité du
pixel affiché est grande (et plus la densité de la substance qui remplissait l'espace dans la vie
réelle) est grande.

Figure III-2 : Principe de fonctionnement du scanner

3. MAINTENANCE

Comme annoncé au niveau de la problématique, nous allons faire une contribution au plan de
maintenance du NeuViz 16 Classic du CHNU de Fann. Comme tout programme de
maintenance nous allons commencer par faire l’inventaire.

a) INVENTAIRE

Pour ce qui concerne les scanner, nous pouvons dire que le CHNU de Fann a un parc hétérogène
car disposant de trois (03) scanners de différentes marques :

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Tableau III-1 : Inventaire des scanners du CHNU de Fann

Date de mise en Marque Modèle Origine Localisation Coupes/barrettes


service

2018 HITACHI Scenaria JAPON CDIM 128 / 64

2021 SIEMENS CDIM 128 / 64

2020 NEUSOFT Neuviz 16 Chine Neurologie 64 / 32


Classic

b) Plan de maintenance

Il y a deux types de maintenance qui sont essentiels pour tout dispositif médical : il s’agit de la
maintenance préventive et de la maintenance corrective ou curative.

En ce qui concerne la première ( la maintenance préventive), il y a la maintenance quotidienne,


mensuelle ou trimestrielle et celle qui se passe tous les six mois.

❖ Maintenance quotidienne : c’est une maintenance de premier niveau c’est-à-dire peut


être assurée par l’utilisateur ( arrêt complet de la machine, propreté, warm up)
❖ Maintenance mensuelle / trimestrielle : étalonnage avec ou sans fantôme afin de vérifier
si le tube et les détecteurs sont bien axés
❖ Maintenance semestrielle (c’est l’entretien général) : vérification des mouvements
mécaniques (table et statif), dépoussiérage, vérification du journal des erreurs et du
logiciel, réglage du courant du filament du tube à rayons X, étalonnage, contrôle de la
qualité des images, vérification des conditions du site ( température, humidité,
alimentation électrique, onduleur)
Concernant le Neuviz 16 Classic, il existe plusieurs procédures de dépannage (maintenance
curative) du scanner qui commence par l’initialisation et se terminent par l’affichage des
images sur le moniteur. Donc il s’agira d’utiliser la procédure de dépannage appropriée en
fonction de l’étape à laquelle le système tombe en panne.

Le processus du système de tomodensitométrie :

Etape Envoi de Acheminement Afifichage de


Début du scan
d'initialisation rayons X des données l'image

Pour chaque étape, les erreurs les plus fréquents et leurs solutions sont recensées dans un
diagramme (arbre des causes) dans un manuel de maintenance qui est à notre disposition.

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Donc, nous allons répertorier sous forme de tableau certaines erreurs, leurs causes possibles et
les actions à entreprendre pour réparer les défauts en guise d’exemple et ensuite vous renvoyer
au manuel d’entretien.

Tableau III-2 : défauts récurrents et leurs solutions

Défaut Causes possibles Mesures à entreprendre

Message F07 : Mauvais câble utilisé - Câble branché dans la Utiliser un câble null-modem -
communication fault mauvaise position dans le servo amplificateur Brancher le câble dans les bonnes
ou le PC - Mauvaise interface PC sélectionnée prises du servo amplificateur et du
PC - Sélectionner la bonne
interface

F01 message: heat Température autorisée du dissipateur Améliorer la ventilation


sink temperature thermique dépassée

F02 message: La puissance de régénération est insuffisante - Raccourcir le temps de freinage


overvoltage la limite de puissance de régénération a été RAMP ou utiliser une résistance de
atteinte et la résistance de régénération était régénération externe avec une
désactivée. Cela provoque une tension puissance nominale plus élevée et
excessive dans le circuit de liaison DC - régler le paramètre de puissance de
Tension d'alimentation trop élevée régénération - Utiliser un
transformateur principal

F04 message: Le connecteur de retour n'est pas correctement Vérifier le connecteur -Vérifier le
feedback unit inséré - Le câble de retour est rompu, écrasé câble
ou autrement endommagé

F05 message: under- - La tension d'alimentation est absente ou trop Activer le servo amplificateur
voltage faible lorsque le servo amplificateur est activé uniquement lorsque la tension
d'alimentation secteur a été
enclenchée avec une temporisation
> 500 ms

F06 message: motor Le thermostat du moteur a été activé - Le Attendez que le moteur ait refroidi,
temperature connecteur de retour est desserré ou cassé dans puis vérifiez pourquoi il est devenu
le câble de retour si chaud - Serrez le connecteur ou
utilisez un nouveau câble de retour

F07 message: aux. La tension aux produite par le servo Retournez le servo amplificateur
voltage amplificateur est incorrecte au fabricant pour réparation

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Il y a aussi ce qu’on appelle la maintenance prédictive qui concerne le changement de tube (>
3 ans), le remplacement du détecteur ou autres pièces (cartes électroniques, câbles HV,
Inverter…)

B. PERSPECTIVES (RADIOPROTECTION)
Les premiers manipulateurs opèrent sans protection, ils sont donc constamment soumis au
bombardement des rayons X. Leurs mains en particulier sont en première ligne : elles
maintiennent l’écran ou la plaque photographique et ne sont donc pas protégées par ce dernier.
Le premier effet du rayonnement est la radiodermite : une brûlure grave qui apparaît après un
temps d’incubation. À plus long terme un nombre croissant de praticiens déclenche des cancers.
En une quinzaine d’année les amputations des doigts et de la main et les décès parmi les
praticiens se sont généralisées. Le corps médical prend alors conscience de la nocivité des
rayons X sur les tissus humains. Les effets en sont cumulatifs, il faut donc prendre des mesures
de protection, c’est la naissance de la radioprotection. Les appareils commencent à être conçus
pour permettre une manipulation à distance et le praticien est abrité derrière une vitre plombée
pour minimiser l’exposition aux rayons.

La radioprotection consiste en la mesure des doses absorbées et à la mise en place de dispositifs


de protection contre les effets des rayonnements ionisants. Exposée de manière continue, la
personne accumule les doses de rayons X reçus et courent le risque de mutations génétiques et
de cancers.

❖ Radioprotection des personnes : pour les personnes on utilise souvent des tabliers
plombés, des protège-thyroïdes, des protège-gonades, des lunettes ou même des
dosimètres afin de contrôler à chaque instants les doses reçues.

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Figure III-3 tablier plombé ; protège-gonade et protège-thyroïde ;Dosimètre

❖ Radioprotections des locaux : les murs des salles de scanner sont plombés afin d’éviter
le passage des rayons. On utilise des feuilles de plomb (parois) ou l’équivalence en
béton, du verre au plomb ou des paravents

Figure III-4 : Plombage d'une salle de scanner

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CONCLUSION

Notre stage d’une période de deux mois au Service Technique de Maintenance du Centre
Hospitalier National Universitaire de Fann fut riche en expérience grâce à une immersion totale
dans le monde du travail du technicien biomédical. Ce stage a parfaitement répondu à nos
attentes car souhaitant intégrer une entreprise qui évolue dans le domaine de l’imagerie
médicale, il nous a permis de découvrir un univers que nous ne connaissions que très peu mais
auquel nous portons un immense intérêt.

Nous avons eu à nous intéresser à presque toutes les spécialités du génie biomédical autant sur
le plan théorique que pratique. Cela nous a permis de mettre en pratique nos connaissances
académiques et de mieux les assimiler. Aussi, nous avons pu faire la différence entre ceux
qu’on a appris à l’Ecole et ce qui se fait réellement dans le milieu professionnel. Mais aussi,
nous avons participé aux différentes activités menées par le service.

Cette immersion nous rappelle combien notre responsabilité, rigueur, sérieux et sens de
l’organisation nous permettront de mieux relever les challenges dont nous ferons face dans le
futur.

L’étude de ce sujet nous as permis de nous rendre compte de toute l’ingénierie qu’il y avait
derrière les équipements d’imagerie qui utilisent les rayons X, plus particulièrement le scanner.
Et combien cet appareil nécessite un très bon suivi de la part des utilisateurs et des acteurs
biomédicaux vu son importance.

TAYIBATOU MBAYE/ESP/L3GBM 44
BIBLIOGRAPHIE
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https://www-radtechonduty-com.translate.goog/2017/03/ct -scan-
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[1]

« Système Laser » , disponible sur :

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[2]

« Générations de tomodensitomètre », disponible sur :

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[3]

« Procédures de production d'images CT-scan », disponible sur :

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gov.translate.goog/books/NBK574548/?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc

[4]

« Les tranches du scanner »

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[5]

« Le générateur et système de refroidissement du scanner »

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[6]

Cours de M. Yakhouba Touré, « Généralités sur le Scanner »

[7]

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