Histo UE4 HN Mahdaoui
Histo UE4 HN Mahdaoui
Mahdaoui
By CH. MARiA
,
Introduction
Epithéliums endocrines
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-Folliculaires (ou vésiculaires):
possèdent des lobules avec des Cellules sécrétrices d’hormones peptidiques
unités sphériques, limités par Cellule del'adénohypophyse
une membrane basale autour Astérisque bleue : le noyau de la cellule
de laquelle on trouve du tissu Astérisque jaune :
conjonctif. le réticulum
Les cellules forment un endoplasmique
épithélium cubique simple. ex : granulaire (RER)
Thyroïde Astérisque rouge :
la lumière d'un
capillaire
Flèches jaunes : des
grains de sécrétion
Médiateurs : Hormones Flèche bleue : une
mitochondrie
Malgré une distribution ubiquitaire dans l'organisme, les ○ Stéroïdes: précurseur commun le cholestérol
hormones agissent spécifiquement sur leurs cellules cibles Il en existe trois groupes : les stéroïdes sexuels, les
grâce aux récepteurs hormonaux. glucocorticoïdes, les minéralocorticoïdes.
○ Diffusent à travers la membrane plasmique
○ Liaison avec récepteur intracytoplasmique ou nucléaires
Composés hydrophiles
Cellule sécrétrice de stéroïde (ME)
○ Protéines, peptides ou amines biogènes
○ Récepteur membranaire: transduction du signal. zone fasciculée (corticosurrénale):
Astérisque bleue : le noyau de la
-les hormones peptidiques, sont synthétisées sous forme cellule corticosurrénale
d’un précurseur, la prohormone. Flèche jaunes : des liposomes (ou
vacuoles ou enclaves lipidiques)
Leurs cellules sécrétrices sont caractérisées par la présence Flèches bleues : des mitochondries à
d’organites impliqués dans la synthèse protéique (REG, crêtes tubulaires
appareil de Golgi, grains de sécrétion) elles sont libérés par
exocytose.
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Action de la majorité des cellules endocrines sous la
dépendance du systèmehypothalamus-hypophysaire
La régulation de la synthèse hormonale
Régulation hormonale
- La régulation par une autre glande endocrine (ex :
l’hypophyse qui régule la majorité des GE) L’hypothalamus et l’hypophyse contrôlent la
- La régulation humorale : la cellule endocrine réagit à l’effet concentration sanguine des hormones sécrétées par les
qu’a son hormone dans le sang organes-cibles
- La régulation par une voie nerveuse (ex : les fibres Lorsque ces concentrations sont trop élevées, il y a un
nerveuses végétatives) rétro-contrôle négatif ----> inhibition de la sécrétion par
- La rétroaction négative : (boucle) ces 2 glandes
Négatif
Inhibition
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Le rythme de sécrétion hormonale
Conclusion
La sécrétion hormonal est continue mais suit très souvent
des cycles, des rythmes de sécrétions en fonction du temps Le fonctionnement de l'organisme est sous la surveillance à
(ex : rythme circadien, de l’éveil et du sommeil, de la fois du système neurovégétatif et du système
développement) neuroendocrinien.
Certaines hormones ont des rythmes plus complexes ex : Ce double contrôle est nécessaire car le système
circadien +pulsatile pour le cortisol. neurovégétatif a des effets rapides mais pas très prolongés
alors que le système neuroendocrinien se met en jeu plus
lentement mais a des effets plus soutenus.
Ainsi le système neuroendocrinien prend le relais du
système neurovégétatif dans l'adaptation des fonctions
physiologiques aux besoins de l'organisme.
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Embryologie
1. infundibulum
2. hypothalamus
Formation de la vésicule encéphalique 3. sillon sous-thalamique
4. corps mamillaire
10.thalamus
12.hemisphere cerebrale
13.Épithalamus
17.commissure antérieure
18.bulbe olfactif
20.chiasma optique
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Induction et structuration de l'hypothalamus
Le cas particulier des neurones GnRH
Plusieurs signaux morphogènes induisent et structurent Contrairement à la grande majorité des neurones
l'hypothalamus. hypothalamiques, qui proviennent localement de
(A) Aux stades de la plaque neurale : progéniteurs dans l'hypothalamus, les neurones de
le primordium de l'hypothalamus (ovale gris) est induit par l'hormone de libération des gonadotrophines (GnRH)
- des antagonistes Wnt dans le neurectoderme antérieur qui proviennent de la placode olfactive (OP)à 11.5j
inhibent les signaux Wnt du mésoderme paraxial(somites) origine controversée: OP ou crêtes neurales puis
postérieur, et par transitent dans OP?
- Nodal et Shh du mésoderme axial préchordal (vue et migrent dans l’hypothalamus à partir de 12.5-15.5j en
dorsale) . s’accrochant aux axones olfactifs
(B) Au cours de la structuration hypothalamique:
un gradient de signaux de signalisation Wnt crée des
régions discrètes antérieures/postérieures de
anatomie
l'hypothalamus (représentées par des lignes noires pleines).
La signalisation Hedgehog fournit une polarité Région du diencéphale (parois
dorsale/ventrale et établit des zones alaires et basales dans latérales et plancher
chaque région). du IIIème ventricule)
malformations
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Zone periventriculaire
Où localiser l’hypothalamus sur une vue
médiosagittale de l’hémisphère cérébral ?
Région la plus médiale
cellules de petite taille :
système parvocellulaire
L’hypothalamus se trouve sous le thalamus, dont il est Régulation de
séparé par le sillon hypothalamique. Il se trouve en arrière l’antéhypophyse
de la commissure antérieure et de la lame terminale. - Libérines (RF)
L’hypothalamus forme la paroi latérale et le plancher du - Statines (IF)
3ème ventricule, notamment les récessus supraoptique et
infundibulaire.
HISTOLOGIE
Hypothalamus
=
Ensemble de groupements neuronaux appelés noyaux.
PLAN FRONTAL:ZONES
3 zones de part et d’autre du V3:
1/ Z. périventriculaire:
-Noyau périventriculaire NPéV
2/ Z. médiane:
-Tous les noyaux décrits sur le plan sagittal
3/ Z. latérale:
-Noyau latéral NL : noyau préoptique latéral (NPL) et noyau
latéral, s’étend rostro caudalement (NL)
PLAN SAGITAL:REGIONS
4 Régions rostro-caudales de l’avant vers l’arrière:
1/ R. préoptique: noyau préoptique médian NPM
2/ R. supra optique:
-Noyau suprachiasmatique NSC
-Noyau supra-optique NSO
-Noyau paraventriculaire NPV
-Noyau hypothalamique antérieur NHA
3/ R. tubérale:
-Noyau arqué NA
-Noyau ventromédian NVM
-Noyau dorsomédian NDM
4/ R. mammillaire:
-Noyau mamillaire NM
-Noyau postérieur NP
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Aspects histologiques
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Les Tanycytes
Leurs axones sont courts Les tanycytes (=épendymocytes spécialisés du V3-
la plupart se terminent à proximité du Hypothalamus) sont des cellules bipolaires reliant le
très riche réseau vasculaire de liquide céphalo rachidien (LCR) aux capillaires portes de
l'éminence médiane. l’éminence médiane.
Quatre populations de tanycytes, α1,2 et β1,2, peuvent
être distinguées
Propriétés de barrière : au niveau de l’éminence médiane
Ces cellules synthétisent de (tanycytes β 1,2)
nombreux petits neuropeptides La participation des tanycytes β 1 , à la libération de
qui sont sécrétés dans les GnRH dans le sang porte: L'élimination des tanycytes
capillaires et régulent empêche l'impulsion de libération de GnRH dans le sang
l'adénohypophyse, soit en porte, le pic de l'hormone lutéinisante (LH) et l'ovulation
stimulant sa sécrétion, soit en Activité sécrétoire: la thyroxine déiodinase de type II, une
l'inhibant enzyme générant de la triiodothyronine (T3) à partir de la
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thyroxine, semble être exclusivement exprimée par les 5-Régulation de l'équilibre hydrique et de la soif
tanycytes, suggérant que ces cellules sont la principale - Des neurones hypothalamiques sont des osmorécepteurs
source de T3 cérébrale sensibles aux variations de la concentration de l'ion Na+
Capacité neurogène: pouvoir de générer des neurones et dans la sang (= natrémie).
des astrocytes -Lorsque la natrémie augmente, les osmorécepteurs
peuvent détecter les concentrations de glucose dans le stimulent les neurones hypothalamiques du centre de la soif
LCR ⇒ ingestion de liquides.
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La selle
turcique,
cavité du
sphénoïde
Anatomie
Le complexe hypothalamo-hypophysaire est situé à la base L'hypophyse, en place au
du cerveau. niveau de La selle turcique.
Les parois du troisième L'hypophyse est une
ventricule forment glande ovoïde, dont la
l'hypothalamus (1). taille est comprise entre
De sa partie inférieure, se 1,2 et 1,4 cm chez
détache la tige pituitaire (2) l‘Homme.
qui rejoint l'hypophyse (3). Cette glande pèse 0,6g
chez l'homme et 0,7 g chez
la femme.
L'hypophyse ou "glande pituitaire" est une glande
endocrine médiane
appendue au diencéphale
Microanatomie
en arrière du chiasma
optique Voici, en coupe sagittale, les différentes parties du
La proximité du chiasma complexe hypothalamo-hypophysaire.
optique , situé en avant et A la partie inférieure du
au-dessus de l'hypophyse, troisième ventricule
explique la fréquence des cérébral, les parois de
troubles oculaires qui accompagnent les tumeurs l'hypothalamus fusionnent
hypophysaires. pour former l'éminence
médiane (1).
L’hypophyse est située dans Celle-ci se prolonge par la
la selle turcique, petite tige pituitaire (2)
fossette de la face son extrémité inférieure
supérieure du sphénoïde, dilatée est l'hypophyse
incomplètement fermée par postérieure ou
un diaphragme méningé . posthypophyse (3).
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La placode adénohypophysaire et l’ébauche
hypothalamique interagissent les unes avec les autres
Le diencéphale ventral, qui exprime BMP4, FGF8/10/18 et
Wnt5, entre en contact direct avec l'ectoderme buccal et
induit la formation de la poche de Rathke(RP)
Shh est exprimé dans tout l'ectoderme oral, sauf dans la
poche de Rathke, créant une frontière entre deux
domaines ectodermiques de cellules exprimant et
n'exprimant pas Shh.
BMP2 est exprimé ventralement et FGF8 dorsalement
À j12, la poche de Rathke finit par perdre sa connexion
Le bord supérieur de avec le stomodeum et forme un sac.
l’adénohypophyse est prolongé Ce sac se différencie pour former l’adénohypophyse .
jusqu'à l'éminence médiane Les cellules de sa face antérieure donnent naissance au
par la pars tuberalis (4). lobe antérieur et un petit groupe de cellules de la face
Entre les lobes postérieur (3) postérieure de la poche forme le lobe intermédiaire.
et antérieur (5), se trouve le A j15, il y a une définition claire de la structure de la
lobe médian (6). glande
différenciation hypophysaire
Embryogenèse
EMBRYOLOGIE
-Kystes de la poche
-Craniopharyngiomes
Induction de Rathke
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Vrai ? faux
La circulation porte hypophysaire transporte les
facteurs hypothalamiques vers la posthypophyse
Adenohypophyse
Histologie
C'est une glande
trabéculaire non
orientée faite de larges
cordons cellulaires
anastomosés et
Le réseau hypothalamique (A) vascularise l'hypothalamus. contournés entre
Le réseau post-hypophysaire (C) vascularise la lesquels cheminent les capillaires
neurohypophyse.
Il provient de l'artère hypophysaire inférieure (6) Elle est composée de cellules
Les capillaires de la neurohypophyse sont drainés par épithéliales endocrines à
des veines efférentes (12) . sécrétion protéique.
Le réseau hypothalamo-tubéro-antéhypophysaire (B) Il en existe plusieurs types,
vascularise l'éminence médiane, la tige pituitaire et réparties en proportions inégales
l'antéhypophyse. dans les différentes régions
1-Les afférences artérielles: artères hypophysaires
supérieures (1)(issues des carotides internes)
2-Un premier réseau capillaire (4), situé dans l’éminence Bien qu'il y ait un mélange de différentes cellules
médiane et drainé par: productrices d'hormones dans la plupart des acini
3-La veine porte hypophysaire(8): qui rejoint hypophysaires, la distribution des cellules n'est pas
4-un deuxième réseau capillaire(9) : situé dans aléatoire :
l’adénohypophyse les« ailes latérales »:contiennent principalement des
5-Les efferences veineuses: veines hypophysaires(11) cellules somatotrophes
(drainées par les veines jugulaires internes) le centre contient en majorité des corticotropes.
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le cytoplasme de certaines cellules est acidophile et
donc coloré en rouge; le cytoplasme d'autres cellules Pour localiser une hormone de façon précise dans un type
est basophile et coloré en bleu. cellulaire déterminé, il faut utiliser
De rares cellules de petite taille, dites chromophobes des techniques immunologiques.
ont un cytoplasme incolore qui apparaît comme un Voici à titre d'exemple, la
halo clair autour du noyau. L'une d'elles est indiquée détection des cellules sécrétant de
par une flèche. la GH.
Méthodes d’étude
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Les cellules chromophobes
- Elle prolifèrent sous forme
Elles représentent 10 à 15 % des cellules de l'antéhypophyse. d'adénomes sécrétants. On
Certaines sont groupées au centre des cordons . Ce sont les observe soit un gigantisme
cellules folliculaires. avant l'adolescence, soit une
- D'autres ont des prolongements qui s'insinuent entre les acromégalie chez l'adulte
cellules hormonogènes. Ce sont les
cellules stellaires.
Les cellules chromophobes
pourraient se transformer en
cellules hormonogènes. Elles ont
des propriétés phagocytaire
sont rondes
les grains de sécrétion sont
ronds et nombreux, leur
taille est comprise entre Les cellules somatotropes élaborent l'hormone de
350 et 400 nanomètres. croissance (hormone somatotrope = GH = STH), hormone
peptidique de 191 acides aminés.
La STH stimule:
Ces cellules ont été rapidement le métabolisme du tissu musculaire
identifiées à partir de la pathologie : la lipolyse
- Elles sont absentes dans certains la production d'I.G.F. I (Insulin-like Growth Factor, ou
nanismes (dits "hypophysaires"). somatomédine) par le foie. C'est un mitogène puissant
qui agit sur les tissus conjonctifs. Il entraîne la
croissance du cartilage, des tissus conjonctifs mous et
du muscle.
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Elles sont peu nombreuses dans le sexe masculin et chez la Elles représentent environ 5 % des cellules de
femme en dehors de la grossesse, où elles représentent 5% l'adénohypophyse
des cellules de l'adénohypophyse renferment des granules polyédriques (0,2 à 0,7 μm),
à partir du 4e mois de la grossesse, elles augmentent en basophiles
nombre et en taille et envahissent le lobe antérieur . Leur
prolifération est responsable de l'augmentation de La cellule qui sécrète l'ACTH est
l'hypophyse qui atteint 1,2 g à la fin de la grossesse. Elles la plus typique. Elle est allongée;
persistent pendant la lactation. ses grains sont peu nombreux,
ont un diamètre variant entre
Les grains de la cellule qui 200 et 250 nanomètres, et sont
sécrète la prolactine sont disposés régulièrement le long
différents. Leur forme est de la membrane plasmique.
irrégulière, leur taille varie
de 550 à 600 nanomètres.
Leurs produits de sécrétion,
protéiques, sont multiples ayant
un précurseur commun :la pro-
opio-mélanocortine
Les cellules mammotropes ont Par scissions successives de cette
été rapidement identifiées, car protéine, les cellules élaborent
elles peuvent proliférer sous l’ACTH et d’autres
forme d'adénomes à prolactine. hormones(h.mélanotropeMSH….)
La prolactine (protéine de 199 acides aminés). stimule l'activité du cortex surrénalien: provoquant la
La principale action de la prolactine est la stimulation de la libération de glucocorticoïdes (cortisol) par la zone
croissance et de l'activité de la glande mammaire. ( stimule fasciculée et la libération d'androgènes surrénaliens par la
le développement de la glande mammaire pendant la réticulée.
grossesse, entretient la sécrétion lactée pendant (Son effet est très faible sur la glomérulée.)
l'allaitement et intervient dans le cycle menstruel).
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Lobe médian La thyréolibérine (ou T.R.H. = Thyéotropin Releasing
hormone), agissant sur les cellules thyréotropes.
La taille du lobe médian varie selon les espèces et l'âge. La gonadolibérine (ou GnRH = Gonadotrophin Releasing
Chez l'enfant, il est Hormone), stimule la sécrétion de L.H. et de F.S.H.,
volumineux; chez l'adulte, il
ne représente que 2% de Les statines ou inhibiting factors:
l'hypophyse inhibent ou freinent l'activité sécrétoire des cellules
est formée de kystes et de antéhypophysaires.
quelques cellules basophiles, La somatostatine : inhibe les cellules somatotropes.
sécrétant la MSH. (identiques à celle produite par les cellules endocrines du
tube digestif (estomac et intestin) et par les cellules D du
pancréas endocrine).
Le lobe tubéral Le P.I.F (Prolactin Inhibiting Factor)=dopamine
L'hypothalamus endocrine
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La terminaison axonique est enveloppée par les
Quel est le rôle des produits hypothalamiques destinés
expansions cytoplasmiques de cellules gliales spécialisées.
à l’adénohypophyse?
histologie
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cellules de la microglie
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Le système hypothalamo-posthypophysaire:(tractus
supra-optico-hypophysaire)
Origine:n.magnocellulaires(NSO etNPV)
Les axones se terminent dans le lobe postérieur de
l'hypophyse(organe de stockage)
Les produits de sécrétion passent dans la circulation
générale.
Le système hypothalamo antéhypophysaire:(tractus
tubéro-hypophysaire)
Origine:n.parvocellulaires Les relations hypothalamo-hypophysaires
Les axones se terminent dans l’éminence médiane. Les
produits de sécrétion passent dans la circulation porte Connexion nerveuse
destinée à l'adénohypophyse. Connexion entre
hypothalamus et neurohypophyse
Connexion vasculaire
Connexion entre
hypothalamus adénohypophyse
= Plexus primaire
VRAI ? FAUX
L’hypothalamus communique directement avec
l’hypophyse
Vrai et faux
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APPLICATION CLINIQUE
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1-Au cours de la 10ème semaine du développement : Quelle est l’origine embryologique de l’épiphyse?
la naissance d’un diverticule dorsal, évagination du
diancephale,initie la formation de l’épiphyse
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LES DEUX TYPES DE PINEALOCYTES
STRUCTURE
MICROANATOMIE PI forme environ 77%
des cellules parenchymateuses et
l'épiphyse a l'aspect d'une masse cellulaire compacte, PII représente 19% des
enveloppée d'une fine capsule contenant des vaisseaux. cellules parenchymateuses.
Cette capsule est fibreuse, elle provient d'un les cellules claires (PI) et les cellules sombres (PII) comme
épaississement de la pie-mère. une étape successive des
Des septa s'en détachent et dissocient le parenchyme pinéalocytes .
glandulaire; ils contiennent des fibres nerveuses et des
vaisseaux
ULTRASTRUCTURE DU PINÉALOCYTE
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Le prolongement neurosécréteur du
pinéalocytes est en contact avec:
Des capillaires continus ???
sable cérébral
Des capillaires fenêtrés ???
sable pinéal
corps arénacés
acervules
FONCTION
L'épiphyse contient aussi des psammomes: (sable cérébral, La glande pinéale est un organe neuroendocrinien qui
sable pinéal corps élabore des sécrétions protéiques, des catécholamines et
arénacés,acervules) dans les surtout la mélatonine.
espaces extracellulaire: masses
arrondies ou polycycliques La synthèse de mélatonine est
calcifiées soumise à une régulation
( concrétions calcaires photique : l’obscurité
extracellulaires) l’augmente, la lumière la
diminue.
Ces calcifications apparaissent à
la puberté; leur nombre et leur
taille augmentent avec l'âge. Leur la production de cette « hormone de l’obscurité » suit un
rôle est inconnu. cycle circadien très marqué :
son pic de sécrétion est nocturne alors que dans la journée,
ses taux deviennent très bas voire nuls.
repères en radiologie:
ligne médiane
leur déplacement latéral,
visible sur une
radiographie de face, est
le signe d'un processus
expansif localisé du côté
opposé au déplacement.
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Au contraire, lorsqu'il n'y a pas de lumière (obscurité), le
SCN sécrète du glutamate, responsable de la transmission
du signal PVN le long de la voie vers la glande pinéale.
Cependant, il est important de noter que dans l'obscurité
continue, le SCN continue de générer une sortie
rythmique sans suppression de lumière puisqu'il
fonctionne comme un oscillateur endogène (stimulateur
maître ou horloge).
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FONCTIONS : FONCTIONS :
la noradrénaline libérée par ces terminaisons axonales la mélatonine joue un rôle essentiel dans le contrôle
agit, par l’intermédiaire de l’AMP-cyclique, sur le degré des rythmes biologiques
d’activité de la 5 H.I.O.M.T. (5 hydroxy-indole-O- sécrétée pendant la nuit, elle renseigne l’organisme sur
méthyltransférase), enzyme des pinéalocytes qui la position de l’alternance entre le jour et la nuit et lui
permet la synthèse de mélatonine à partir de la permet ainsi de se mettre en phase avec son
sérotonine (elle-même synthétisée à partir du environnement.
tryptophane)
- L’exposition à la lumière
- Administration d’agents
bloquant les récepteurs β-
adrénergiques
La mélatonine a aussi un effet anti-MSH évident sur la peau
des batraciens, ce qui explique son nom. Elle intervient
également dans la mue de nombreux animaux.
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La maturation de la glande pinéale se poursuit après la
naissance avec une croissance en taille jusqu'à environ 2 ans. Jet lag (décalage horaire):est un déséquilibre de perception
Après la naissance, le nouveau né ne reçoit plus d'infusion entre les signaux temporelles extérieurs (clarté/obscurité)et
de mélatonine de la circulation maternelle, sauf par le lait l’horloge interne, qui se manifeste
maternel, dans le cas de l'allaitement. après un vol prolongé, traversant
Au cours des 6 à 8 semaines suivantes, l'enfant développe plusieurs fuseaux horaires.il peut
son propre rythme circadien régulé par la mélatonine causer des nausées, des troubles
sécrétée par sa glande pinéale. du sommeil et de l’attention.
du 3ème au 6ème mois de vie, le nouveau né développe un
rythme de sommeil normal.
Cependant, l'augmentation maximale de l'amplitude de la
sécrétion nocturne de mélatonine se produit entre la 4e et
la 7e année de vie
APPLICATION CLINIQUE
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Faculté de médecine d’Alger – 2ème année – 2016/2017 – Adam M. Roumani
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- Histologie -
Thyroïde
A. Rappel embryologique
1- Origine embryonnaire :
Le complexe thyro-parathyroïdien provient de l’entoblaste branchial, et du
neurectoblaste, à la fin de la 3ème semaine du développement.
La thyroïde dérive de deux ébauches embryonnaires :
- Une ébauche médiane : fournissant la majeure partie de la glande, elle
est située au niveau du champ mésobranchial de His, plus précisément
en un point compris entre le tuberculum impar et les bourgeons
latéraux de la langue : le foramen caecum.
- Une ébauche latérale : elle est paire et issue de la 5ème poche
entoblastique de l’appareil branchial. Elle reçoit un contingent cellulaire
de la crête neurale rhombencéphalique, à l’origine des cellules C à
calcitonine.
2- Organogenèse :
L’ébauche thyroïdienne passe par 3 stades :
- Stade du tubercule thyroïdien : (17e jour) l’ébauche médiane apparaît
sous forme d’un bourgeon épithélial,
le tubercule thyroïdien. Il se développe en profondeur le long de
l’intestin pharyngien.
- Stade du canal thyréoglosse : (24e jour) le tubercule prend la forme
d’une masse glandulaire sphérique reliée à l’ébauche linguale par un
pédicule creux, le canal thyréoglosse.
- Stade du cordon et tractus thyréoglosse : à ce stade, la masse
glandulaire devient bilobée et le pédicule devient plein (cordon
thyréoglosse) puis régresse (tractus thyréoglosse). Son extrémité
distale persiste et donnera la pyramide de Lalouette.
- Les ébauches latérales : régressent mais certaines de leurs cellules
envahissent l’ébauche médiane.
3- Histogenèse :
L’ébauche médiane passe par trois stades :
- Stade épithélial.
- Stade prévésiculaire (8ème – 10ème semaine).
- Stade vésiculaire (2ème – 3ème mois).
4- Anomalies du développement :
Les anomalies de régression du canal thyréoglosse peuvent être à l’origine de kystes médians du cou, situés sur
son trajet. Plus rarement, il peut persister de petits îlots de tissu thyroïdien ectopique.
B. Etude histologique
1- Structure générale :
a. Formations conjonctives :
o Capsule d’enveloppe mince et fibreuse envoyant des cloisons incomplètes par sa face profonde.
o Stroma peu abondant, composé de fibres de collagène et riche en vaisseaux sanguins, lymphatiques et en
mastocytes.
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Faculté de médecine d’Alger – 2ème année – 2016/2017 – Adam M. Roumani
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- Histologie -
b. Formations glandulaires :
o Les vésicules thyroïdiennes qui représentent l’unité histologique fonctionnelle de la glande.
o Les cellules glandulaires isolées formant les cellules interacineuses de Weber, ou groupées formant
les ilots de Wolfler. Ce sont en fait des cellules C.
2- Vésicule thyroïdienne :
Elles sont de taille variable (20 à 500 µ) et de forme arrondie ou polygonale. Elle dotée d’activité sécrétoire et
renferme une substance dite colloïde thyroïdienne composée majoritairement de thyroglobuline.
Sa paroi est formée d’un épithélium cubique simple reposant sur une lame basale. Il comprend deux types
cellulaires : les cellules principales ou thyréocytes.et les cellules claires ou cellules C.
Ces vésicules peuvent prendre des aspects différents selon leur activité :
- Si la glande est au repos : les follicules sont de grande taille, remplies de colloïde éosinophile et dense,
l’épithélium est aplati ou cubique.
- Si la glande est en activité : les follicules sont de petite taille, le colloïde contient des vacuoles de résorption (ou
vacuoles d’Aron) et l’épithélium est plutôt prismatique.
a. Cellules principales :
o En microscopie optique :
Elles apparaissent jointives entre elles par des formations apicales appelées cadres de fermeture et sont en
contact avec le sang par leur pôle basal. On distingue dans la cellule :
▪ Un noyau : peu de chromatine, nucléolé, parfois en mitose. Dans certaines cellules dégénérescentes
(ou cellules de Langendorf), le noyau est pycnotique.
▪ Un cytoplasme : renfermant un chondriome, un appareil de Golgi supranucléaire, des zones
basophiles infranucléaires.
▪ Des vacuoles : de trois sortes, chromophiles apicales (ou gouttelettes colloïdes), chromophobes
basales (ou REG), chromophobes apicales (ou lysosomes).
o En microscopie électronique :
Elle présente quatre caractéristiques morphologiques :
▪ Des microvillosités apicales.
▪ Un appareil de Golgi bien développé.
▪ Des sacs ergastoplasmiques dilatés.
▪ Des microvésicules mêlées à des vacuoles au pôle apical.
▪ Des lysosomes primaires et des phagosomes.
b. Cellules C :
o En microscopie optique :
Elles sont situées dans l’épithélium vésiculaire, entre la lame basale et les cellules principales. Elles n’ont pas
de contact direct avec la lumière vésiculaire.
Elles sont caractérisées sur le plan cytologique par :
▪ Une taille et une forme variables.
▪ Un cytoplasme clair en coloration ordinaire.
o En microscopie électronique :
Le cytoplasme offre à décrire :
▪ Un appareil de Golgi très développé, en forme de fer à cheval.
▪ Des sacs ergastoplasmiques aplatis et réduits.
▪ Des vésicules claires, dispersées et à contenu homogène.
▪ Des granules en petit nombre.
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- Histologie -
C. Histophysiologie
1- Cellule principale :
Elle élabore les hormones thyroïdiennes iodées suivantes :
- La triiodothyronine dite T3.
- La tétraiodothyronine ou thyroxine dite T4.
2- Cellule C :
Elles élaborent une hormone hypocalcémiante appelée thyrocalcitonine ou simplement calcitonine.
3- Processus de sécrétion :
Il se fait en cinq étapes :
- Synthèse de la préTG non iodée dans le REG.
- Incorporation de glucides à la préTG au niveau de l’appareil de Golgi.
- Absorption active (ATP dépendante) et oxydation de l’I- en I2 pour être fixé sur la préTG au niveau du pôle apical
formant ainsi la thyroglobuline qui sera stockée du colloïde.
- Phagocytose d’une partie du colloïde grâce à des pseudopodes apicaux.
- Digestion des phagosomes grâce aux lysosomes.
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Faculté de médecine d’Alger – 2ème année – 2016/2017 – Adam M. Roumani
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- Histologie -
Parathyroïdes
A. Origine embryologique
Il existe 4 glandes parathyroïdes, deux supérieures et deux inférieures,
situées à la face postérieure des lobes latéraux de la thyroïde. Leur
développement commence à partir de la 5ème semaine.
- Les parathyroïdes supérieures : dérivent du plafond de la 4ème poche
entoblastique.
- Les parathyroïdes inférieures : dérivent du plafond de la 3ème poche
entoblastique.
B. Etude histologique
La parathyroïde est une glande endocrine trabéculée non-orientée. Elle est formée de cordons cellulaires
anastomosés au sein d’un stroma conjonctivo-vasculaire. Il renferme trois types cellulaires :
- Les cellules principales sombres (80%).
- Les cellules principales claires (5%).
- Les cellules oxyphiles (15%).
3- Cellules oxyphiles :
Elles sont caractérisées par :
- Une taille volumineuse (15 µ) et une forme polygonale.
- Un noyau dense pycnotique.
- Un cytoplasme renfermant un chondriome abondant et des granulations acidophiles.
C. Histophysiologie
Toutes les cellules parathyroïdiennes dérivent des cellules principales sombres jeunes dites fondamentales.
Ces dernières sont à l’origine de deux lignées indépendantes :
- Une lignée claire : comportant les cellules principales claires qui évoluent en cellules eau de roche.
- Une lignée sombre : comportant les cellules principales sombrent qui évoluent en cellules oxyphiles.
Les cellules qui sécrètent la parathormone (hormone hypercalcémiante à effet est inverse de la calcitonine) sont
les cellules de la lignée claire et surtout les cellules eau de roche.
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Généralités : Organogenèse:
Sont des glandes endocrines paires petites aplaties, situées 1-Développement de la corticosurrénale :
au niveau du pole supérieur de chaque rein La corticosurrénale provient de la prolifération cellulaire de
l’épithélium cœlomique. Les premières cellules qui se
Leurs dimensions moyennes chez l’Homme sont : mettent en place sont visible dès la 4 éme semaine du
3cm de longueur développement par un épaississement de l’épithélium
2cm de large cœlomique ou les mitoses sont nombreuses de chaque côté
1cm d’épaisseur de la racine du mésentère dorsal , en dedans des ébauches
et d’un poids de 12g . gonadiques.(image1,figureA)
Origine embryologique
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Ces cordons cellulaires se séparent de l’épithélium ▪ Cette zone difficile à visualiser avec les avec les techniques
cœlomique et entrent en contact vers la 7 éme semaine histologiques classiques, a été individualisée par étude
avec les cellules des crêtes neurales à l’origine de la immunocytochimie des enzymes de la cortico-
médullosurrénale.(figure C) Au cours du 3eme mois du stéroidogenése .
développement, une deuxième vague de migration cellulaire ▪ Après la naissance, la glande subit un remodelage
intervient à partir de l’épithélium cœlomique et forme une important marqué par la régression du cortex fœtal par
zone étroite à la périphérie de l’ébauche primitive.(figureD) apoptose des cellules et le poids de la glande décroit
significativement.
▪ La différenciation des zones transitionnelle et définitives
donne les trois zones caractéristiques de la corticosurrénale
(zone glomurélée, zone fasciculée et zone réticulée), ce
processus est long et la zone réticulée est la dernière à se
mettre en place vers l’âge de quatre ans.
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▪ Les neuroblastes immatures vont s’organiser en ilots au
centre du cortex fœtal à partir de la 15 eme semaine du
développement (figure C) et vont se différencier en cellules
neuroendocrines. Les neuroblastes développent les
caractéristiques des cellules chromaffines.
▪ La médullosurrénale a acquis une apparence identique à la Sur une coupe longitudinale au faible grossissement
médullosurrénale adulte 12 à 18 mois après la naissance. présente :
Contrairement au cortex fœtal capable de produire des 1- Des formations conjonctives :
hormones stéroïdes dès les trois premiers mois du a- Capsule d’enveloppe assez épaisse formée de
développement, la sécrétion d’adrénaline et de la - fibrocytes
noradrénaline par les cellules de la médullosurrénale est - faisceaux de fibres de collagène
quasi inexistante pendant la vie fœtale. - quelques fibres élastiques
- rares fibres musculaires lisses
- des réseaux vasculaires sanguins et lymphatiques
- des ganglions nerveux végétatifs.
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b. Une zone moyenne ou zone fasciculée
▪ approximativement 70%
▪ la plus épaisse
▪ faite de cordons cellulaires
presque rectilignes et parallèles à
disposition radiaire anastomosés
transversalement, comprenant
chacun deux ou trois assises
cellulaires
▪ séparés par des bandes de tissu
conjonctif contenant des capillaires
sinusoïdes .
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▪ Les cellules profondes : de petite taille cubiques B-La médullosurrénale :
caractérisées par: un noyau souvent en mitose un Des cordons cellulaires
cytoplasme basophile. irréguliers anastomosés
formant
Au niveau de la zone fasciculée : un réseau dans les mailles
▪ Dans les deux tiers externes :des cellules volumineuses duquel est disposé un vaste
polyédriques noyau central arrondi nucléole, un cytoplasme système vasculaire sanguin.
d’aspect spumeux réduit à
de minces travées par En microscopie optique a fort grossissement en utilisant des
l’accumulation de techniques histologiques comme les sels de chrome ou
nombreuses vacuoles réaction phéochrome.
lipidiques La médullosurrénale parait formée de deux types cellulaires
ou liposomes. très distincts :
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ME corticosurrenale ME Medullosurrenale
Structure en microscopie électronique :
Vascularisation :
La vascularisation sanguine se distribue à 3
niveaux :
▪ au niveau de la capsule : il existe
une
cinquantaine de rameaux artériolaires
dont les anastomoses constituent un
réseau superficiel sous capsulaire, ce
réseau artériolaire est doublé par un
plexus veineux qui recueil le sang de
la corticosurrénale.
▪ Au niveau de la corticosurrénale, le
réseau capillaire est issu d’artérioles courtes émanant du
réseau sous capsulaire ;
▪ Au niveau de la médullosurrénale, le réseau capillaire est
tributaire d’une part d’artérioles longues, issues du réseau
Mitochondries sphériques aves des crêtes tubulaires sous capsulaire, et qui traversent la corticale sans se diviser
d’autre part, d’artérioles « hilaires » ou centrales, qui
Des variations mineurs s’observent selon la zone pénètrent dans la glande au point d’émergence de la grande
glandulaire : veine surrénale.
▪ les cellules de la zone glomérulée : des mitochondries à
crêtes lamellaires ou vésiculaires prédominent
▪ les cellules de la zone fasciculée interne et de la zone
réticulée : une matrice cytoplasmique dense aux électrons
▪ Les cellules de la zone fasciculée externe : réticulum
endoplasmique hypertrophié et des liposomes abondants
▪ L’association de réticulum endoplasmique développé ,
mitochondries à crêtes tubulaires et liposomes en grand
nombre ; traduit l’implication des cellules dans la
stéroïdogenèse
▪ la voie de retour est unique, le sang veineux est drainé par
la veine surrénale qui se déverse dans la veine rénale à
gauche et dans la veine cave inférieur à droite
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La zone fasciculée
INNERVATION •Elabore : glucocorticoïdes (cortisol) la quantité est de 16 à
3Omg /j selon un cycle nycthéméral
Au niveau de la capsule et de la corticale : •Effets :
• Fibres post-ganglionnaires vasomotrices - métaboliques :
• Fibres post-ganglionnaires catécholaminergiques Glucose : favorise néoglucogènese (hormone
(sécrétoires) hyperglycémiante )
Protéine : dégradation protéique et libération des A A
Au niveau de la médullaire : dans la circulation.
• fibres pré ganglionnaires cholinergiques ( synapse de Lipide :lipolyse .
type neuro-glandulaire) - résistance au stress ; par l’augmentation du glucose fournit
• Microganglions sympathiques aux tissus une source accessible d’ATP qui permet de
combattre des agents stressants .
- anti-inflammatoire.
•contrôle :
-sous contrôle de l’ ACTH hypophysaire, elle-même sous
contrôle de CRH hypothalamique.
La réticulée :
•Synthétise: de petites quantités d’androgènes: DHEA
Dehydroépiandrostérone ,la quantité journalière est de 15 à
Histophysiologie 3Omg /J.
•Effet :
La corticosurrénale : élabore 3 sortes de stéroïdes qui ont -chez les 2 sexes ;contribuent à l’apparition de la pilosité
une origine biochimique commune cholestérol , alors que la axillaire et pubienne.
médullosurrénale élabore les catécholamines - chez la femme : source d’oestrogènes après la ménopause
•Contrôle:
sous contrôle de l’ ACTH hypophysaire
la médullosurrénale :
les cellules rhagiochromes et les cellules hyalochromes ne
sont que deux états fonctionnels différents d’une même
catégorie cellulaire :
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Hyperfonctionnement du cortex surrénalien :
Se traduit par une production excessive d’hormones
secondairement à l’existence d’une tumeur du cortex
surrénalien ou une hyperplasie diffuse du cortex.
L’adénome surrénalien :
Est une tumeur bénigne du cortex surrénalien qui sécrètedu
cortisol ou de l’aldostérone.
Macroscopie :l’adénome surrénalien est généralement
unique, unilatéral et toujours encapsulé. De couleur jaune
soufre ou plus foncée.
Microscopie :les cellules sont clairs ou spongiocytaires ou
comparables parfois à celles de la glomérulée.
L’anisocaryose, l’anisocytose, les atypies cellulaires sont
courantes.
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▪ L’hyperplasie congénitale des surrénales, Microscopie :lésion généralement bien limitée par une
secondaireà une anomalie enzymatique de la biosynthèse capsule.les cellules ressemblent aux cellules chromaffines
des hormones stéroïdes(déficit en 21-hydroxylase), est une normales mais plus volumineuses, polymorphe souvent
maladie autosomique récessive dont l’incidence est estimée polygonale. Le cytoplasme est abondant, granuleux et
à un cas pour 11000 naissances. Ce déficit aboutit à un basophile. Le noyau est volumineux, nucléole proéminent
défaut de production du cortisol, à une sécrétion excessive avec présence de pseudo-inclusions et anisocaryose.
d’androgènes surrénaliens et, dans deux tiers des cas, à un
déficit de sécrétion d’aldostérone (formes avec perte de sel)
le risque majeur est l’insuffisante surrénale aigue, une
urgence médicale. Cette hyperplasie se traduit par :
- Augmentation du nombre et de la taille des cellules
chromafines
-Augmentation du poids de la glande et de la part de la
médullaire
-Problème du diagnostic entre hyperplasie nodulaire et
phéochromocytome…
2-Pathologie de la médullosurrénale :
Peut être siège de tumeurs :
Le phéochromocytome :
Est une tumeur bénigne (10% maligne) de la
médullosurrénale formée de cellule chromaffines (dérivant
des crêtes neurales).les formes sporadiques sont Le neuroblastome :
généralement solitaires (95 % des cas) alors que les formes ▪ C'est une tumeur embryonnaire maligne ayant pour
familiaux sont bilatéraux dans plus de 50% des cas. origine le tissu sympathique (système nerveux
Observée chez l’adulte et sécrétant des catécholamines ; il périphérique), ayant la particularité de sécréter des
se manifeste cliniquement par la triade caractéristique catécholamines. Elle peut se développer en n'importe quel
céphalée-palpitations-sueurs, accompagnée d’accès point de l'organisme où existent des structures nerveuses
d’hypertension artérielle ; sympathiques, c'est à dire tout le long du rachis et au
niveau de la surrénale et réaliser une tumeur parfois
Macroscopie :La tumeur est un nodule bien limité, extrêmement évolutive et volumineuse.
encapsulé de taille variable de 1 à 10 cm, la tranche de
section est gris jaunâtre ou brun rougeâtre avec ▪ Macroscopie : souvent encapsulé, d’aspect encéphaloide,
remaniements nécrotiques et hémorragiques surtout si la grisâtre et parsemé de pseudo-kystes, de foyers
tumeur est volumineuse. de nécrose, d’hémorragie et de minuscule calcifications.
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▪ Microscopie :cellules monomorphes et rondes, à
cytoplasme peu abondant et se disposent en rosette à
centre clair fibrillaire. Les remaniements nécrotiques et
hémorragiques sont nombreux.
Conclusion :
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Les artérioles proviennent des artères intralobulaires, elles donnent des branches précapillaires qui forment un
réseau péri-insulaire.
De ce dernier, partent des capillaires qui se disposent dans les espaces intercellulaires.
Les veinules naissent à la périphérie de l’ilot.
Le pancréas endocrine est richement innervé, il reçoit une innervation ortho et para-sympathique ;
a) L’innervation orthosympathique : comportent
Des fibres post ganglionnaires vasomotrices,
Des neurones sympathiques en rapport étroit avec les cellules glandulaires avec lesquelles ils forment les complexes
sympathico-insulaires.
b) L’innervation parasympathique : représentée par des petits ganglions servant de relais au pneumogastrique, nerf
insulino-sécreteur.
Innervation du pancréas endocrine
Orthosympathique parasympathique
I. LA GONADE INDIFFERENCIEE
Que ce soit le testicule ou l'ovaire, on retrouve :
1 lignée germinale reproductive (gonocyte) et 1 lignée nourricière
Ceci est dû à l'origine embryologique différentes des 2 composants histologiques.
Deux dérivés mésoblastiques contribuent au développement de la gonade. Ce sont :
- l'épithélium cœlomique = à l'origine de la crête génitale
- le mésenchyme à l'origine des cellules germinales
Les faits marquants la mise en place de la gonade indifférenciée sont :
1. Apparition des gonocytes primordiaux à la 3ème semaine du développement:
Les gonocytes primordiaux apparaissent dans le mésenchyme extra embryonnaire près du diverticule allantoïdien.
De là ils migrent le long du mésentère dorsale (MD) en direction des crêtes génitales.
La présence des cellules germinales au sein des crêtes génitales est indispensable au développement des gonades. (C’est
l'effet inducteur des cellules germinales sur le développement des gonades).
2. Apparition des crêtes génitales : 5ème semaine du développement
Les ébauches gonadiques ou crêtes génitales (CG) se forment dès la 4ème semaine S/f d'une crête longitudinale bilatérale
par prolifération de l'épithélium cœlomique et condensation du mésenchyme sous-jacent de part et d'autre de la ligne
médiane entre le mésonephros ou corps de WOLFF et la racine du mésentère dorsal. Il n'ya pas de gonocytes
primordiaux dans les CG avant la 6ème semaine du développement.
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les gonocytes ou "grandes cellules germinatives" à l'origine des spermatogonies (à partir du 5ème mois)
les petites cellules "végétatives" d'origine cœlomique à l'origine des cellules de SERTOLI
Remarque : les cellules de SERTOLI empêchent les gonocytes d'entrer en méiose et les isolent du tissu environnant.
Différenciation testiculaire de la gonade
STRUCTURE GENERALE
RAPPEL ANATOMIQUE :
Contenus dans les bourses, les testicules sont suspendus au cordon spermatique hors de la cavité abdominale. Ils sont
entourés par une enveloppe séreuse dérivant du péritoine : La vaginale testiculaire, de forme ovalaire. Il mesure chez
l’adulte4, 5cm/3cms/2,5cms et présente :
au niveau de son bord postéro-supérieur: l’épididyme avec trois parties;
la Tète, le corps et la queue.
son pole inferieur : est fixé à la paroi du scrotum par un ligament(le
Guebernaculum Testis).
STRUCTURE HISTOLOGIQUE
Sur une coupe longitudinale médiane, le testicule humain adulte offre a
décrire en MO au Fg trois constituants histologiques :
la capsule d’enveloppe et ses dérivés
les tubes séminifères Ξ composante exocrine
les cellules interstitielles ou cellules de LEYDIG Ξ composante endocrine
LA CAPSULE D’ENVELLOPE ET SES DERIVES
La capsule d’enveloppe ou albuginé est de nature conjonctive riche en fibres collagènes, épaisse, inextensible, elle
renferme dans sa partie postérieure des FML. Elle est à l’ origine :
Du corps d’HIGHMORE : masse conjonctive triangulaire occupant la partie dorsale du testicule, perforé de petits
conduits constituant le Rete Testis
De cloisons conjonctives radiaires par sa face profonde délimitant des lobules (200a 300 lobules/testicule), de
forme conique qui converge vers le corps d’HIGHMORE (remarque : ainsi le corps d’HIGHMORE est le rete testis sont
considères comme le hile testiculaire).
Chaque lobule testiculaire renferme un a quatre tubes séminifères (environ 1000 TS/testicule), les tubes de chaque
lobule s’ouvrent dans un tube droit qui se jette dans le réseau du rete testis. On trouve entre les différents tubes
séminifères du tissu conjonctif peu abondant, riche en Vx Sg et lymphatiques et renfermant de petits ilots de cellules
ndocrines: les cellules de LEYDIG Ξ de la glande interstitielle du testicule
LA COMPOSANTE ENDOCRINE : Représentée par les cellules de LEYDIG ou cellules interstitielles.
SITUATION TOPOGRAPHIQUE ET AGENSSEMENT ANATOMO- MICROSCOPIQUE:
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Située dans les espaces conjonctifs inter tubulaires (tissu interstitiel), fait d’un tissu conjonctif lâche véritable espace de
diffusion des hormones, riche en cap Sg et lymphatique, elles sont disposées en amas cellulaires agencées autour des
caps Sg, représentant 3℅ du volume testiculaire elles constituent la “glande interstitielle du testicule“ ou glande
diastematique de BOUIN et ANCEL, d’agencement anatomo-microscopique de type diffus.
ORIGINE EMBRYOLOGIQUE ET CYCLE EVOLUTIF DES CELLULES DE LEYDIG:
Les cellules de LEYDIG sont d’origine mésenchymateuse : elles se différencient à partir des fibroblastes, leur évolution se
déroule en deux phases (voir diagramme)
- une phase fœtale (du 2 au 6eme mois de la vie intra-utérine), les fibroblastes Prolifèrent et sont le siège de processus
de différenciation et de maturation, à partir du 6eme mois in utero, les cellules bien que fonctionnelles, subissent une
régression rapide entrainant leur involution avant la naissance.
- une phase puberale, qui va de la puberté et dure tout au long de la vie génitale.
Au cours de ces deux phases le développement et la maturation des cellules de LEYDIG est sous la dépendance de LH
(hypophysaire À noter que la présence de macrophage au sein de cette glande interstitielle en plus du rôle immunitaire
aurait une fonction de régulation des cellules de LEYDIG en raison de la présence sur leur membrane de récepteur de
FSH.
MORPHOLOGIE ET STRUCTURE DES CELLULES DE LEYDIG:
De forme polyédrique de 15 à 20 um de diam à noyaux arrondi central nucléolé a chromatine granulaire, l’examen au
MO permet de reconnaitre deux types ou deux formes de cellules de LEYDIG : les cellules actives type I et II et Les
cellules inactives type III
les cellules actives : Se caractérisent par :
un noyau arrondi, central, nucleolé rarement en mitose.
un cytoplasme acidophile avec une basophilie perinucleaire.
un REL+++, des mitochondries a crêtes tubulaire riche en vit C et en enzyme de Synthèse de stéroïdes.
richesse en vacuoles lipidiques riches en cholestérol.
de nombreuses inclusions protéiques s/f de
bâtonnets (les cristalloïdes de REINKE).
les cellules inactives: cellules âgées, en
voie de dégénérescences, elles
possèdent;
un noyau picnotique.
un cytoplasme vacuolaire,riche en vacuoles
lipidiques.
PHYSIOLOGIE DES CELLULES DE LEYDIG:
Les cellules de LEYDIG élaborent :
Les androgènes testiculaires (à partir du
cholestérol)
testostérone (véritable hormone
male)
Delta H androstendione
Dehydroepiandrosterone
androsterone
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de l’œstrogène lequel associe avec les œstrogènes libérés par les cellules de SERTOLI totalisent 10 à20% des
œstrogènes chez l’homme.
La testostérone principale androgène chez l’homme en synergie avec la FSH assure le maintien et l’intégrité de la
lignée germinale et agit également sur le tissu osseux, le tissu musculaire, la peau et ses annexes.
Les cellules de LEYDIG sont stimulées par la LH produite par les cellules gonadotrope hypophysaire, elles sont également
sensible a la prolactine, à l’insuline, aux glucocorticoïdes, a la vit A, vit E et aux prostaglandines.
LA COMPOSANTE EXOCRINE
Elle est représentée par les tubes séminifères ou seminipares, mesurant 40 à 80 cm de long et 150 à 300 µm de
diametre, ils sont très contournés et limités par une gaine peritubulaire (ou membrane propre).
En coupe transversale au MO (le t s du testicule humain adulte fonctionnel) offre à décrire :
L’adventive : conjonctivo-élastique assez dense renfermant des vaisseaux sanguin et des terminaisons nerveuses
Les conduits éjaculateurs : Disposées de chaque côté de la prostate il mesure 2cm de long /1.5mm de ø, ils
débutent a l’abouchement de la vésicule séminale et se jettes dans l’urètre prostatique, les 2 conduits éjaculateurs
débouchent de chaque côté du verumontanum.
L’urètre : C’est une voie commune avec l’appareil urinaire, elle assure le transport du sperme lors de l’éjaculation,
elle présente 3 segments :
1. L’urètre prostatique : mesure environ 3cm chemine dans l’épaisseur de la prostate et présente :
Une muqueuse : avec un épithélium similaire à celui de la vessie, un chorion épais siège de plis longitudinaux
Une musculeuse : faite de FML disposées en 2 couches :
- Interne longitudinale
- Externe circulaire
L’urètre prostatique présente sur sa face prostatique un renflement allongé : le verumontanum au centre duquel se
trouve l’utricule prostatique (reliquat embryonnaire müllerien correspondant chez l’homme l’utérus) de part et d’autre
s’ouvrent les canaux éjaculateurs entourés par les orifices de glandes prostatiques.
2. L’urètre membraneux
C’est la partie de l’urètre qui traverse l’étage moyen du périnée mesure environ 1,5cm, elle reçoit les secrétions des
glandes bulbo-urétrales de cowper. Presente sur le plan structurel :
une muqueuse avec un épithélium cylindrique et un chorion conjonctivo-élastique
Une musculeuse lisse avec 2 couches mal individualisées.
3. L’urètre spongieux : traverse l’étage inférieur du périnée et le pénis, il mesure environ 12cm et est entouré par le
corps spongieux, sa paroi offre à décrire :
Une muqueuse
Une musculeuse (voir plus loin strc organe copulateur)
LES GLANDES ANNEXEES AUX VOIES GENITALES
Au nombre de 3, elles déversent leurs produits de sécrétion dans les voies génitales et participent a l’élaboration du
liquide spermatique.
LES VESICULES SEMINALES
Glandes paires allongées bosselées mesurant 4 à7 cm de long et 1 à 2 cm de large
Elles contiennent environ 2,5ml de liquide séminale.
Sur le plan structural elle présente une muqueuse avec un épithélium et un chorion (riche en terminaison nerveuse
adrénergiques) et une musculeuse qui se contracte lors de l’éjaculation et enfin une adventice formée d’un tissu
conjonctif lâche.
Sur le plan physiologique les vésicules séminales sont des glandes hormono-dépendantes.
LES GLANDES BULBO-URETRALE OU GLANDES DE COWPER (ou de MERY COWPER)
Constantes chez les mammifères
Tubulo-acineuses de la taille d’une petite noisette, elles débouchent a la face postérieure de l’urètre membraneux
par un conduit de 30 à 40 mm de long.
L’acinus glandulaire est de type muqueux ou séro-muqueux, le produit de sécrétion constitue la première fraction
du sperme éjaculé et aurait un rôle lubrifiant.
L’activité de ces glandes est sous dépendance des androgènes.
LA PROSTATE
C’est un organe musculo-glandulaire impair, pèse environ 20g, adhère à la face inferieur de la vessie entourant le col
vésical et la portion initiale de l’urètre elle a la forme d’une châtaigne et est traversée par l’urètre prostatique.
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c- variations de l'endomètre :
1- en dehors de la gestation : la zone fonctionnelle de la muqueuse utérine subit des transformations au cours du cycle
menstruel :
Phase de régénération : 3ème au 4ème j Phase de prolifération 5ème au 14ème j
- endomètre mince. - accroissement de la zone fonctionnelle
- épithélium bas , irrégulier en régénération , - chorion œdématié.
- chorion dense infiltré de suffisions hémorragiques. - glandes longues et minces.
- culs de sacs glandulaires responsables de la - cellules épithéliales deviennent cubiques puis
régénération des glandes. prismatiques ciliées.
Phase de sécrétion 15ème au 28ème j :
- la muqueuse cesse de s’épaissir
- -ascension des noyaux ,apparition du glycogène et sécrétion apicale.
- puis :- les noyaux redeviennent basaux , la sécrétion s’amplifie et épithélium soulevé par des plis (aspects en dents
de scie ).
- chorion œdématié chargé de glycogène (formation des cellules predeciduales)
- Vx sanguins dilatés.
Phase de desquamation 1er au 2ème j : - désintégration de la couche fonctionnelle
- suffisions hémorragiques >> menstrues
2- au cours de la gestation = transformations déciduales :
Implantation : Le blastocyste se fixe à la paroi postérieure du fond utérin.
Nidation : il pénètre dans l'endomètre qui se reconstitue au-dessus de lui.
Apres la nidation :
a- endomètre : 3 couches :
- couche basale.
- couche spongieuse profonde.
- couche compacte superficielle (présente des cellules déciduales ,aspect épitheloide) elle constitue la caduque,
divisée en 3 portions :
1) Caduque placentaire, basale ou serotine : entre l'œuf et le myomètre.
2) Caduque réfléchie Ou ovulaire : entre l’œuf et la lumière utérine.
3) Caduque vraie ou pariétale : le reste de la caduque.
b- myomètre : 2 transformations :
- hypertrophie des FML (formation de l’isthme utérin) et développement des artérioles.
c- évolution du blastocyste : Le blastocyste est entouré par le trophoblaste qui comprend 2 feuillets :
- feuillet interne : cytotrophoblaste : volumineuses cellules polyédriques, en contact avec le mésenchyme extra
embryonnaire avec lequel il forme le chorion.
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la musculeuse lisse , disposée en 2 plans -plan circulaire interne . - plan longitudinal externe .
Cytologie vaginale :
En période d'activité génitale, l'épithélium vaginale présente 3 couches :
Couche profonde - cellules basales profondes : rondes , petites , basophiles , noyau volumineux .
- cellules parabasales : polyédriques , basophiles , noyau volumineux
Couche intermédiaire - cellules naviculaires : polygonales , basophiles avec bords plissés
Couche superficielle - cellules basophiles superficielles : aplaties , polygonales à gros noyaux dans la zone
profonde.
- cellules acidophiles : polygonales , noyaux pycnotiques dans la zone superficielle.
LA GLANDE MAMMAIRE
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I. GENERALITES
Les seins sont habituellement au nombre de deux. Mais il peut exister des anomalies par défaut ou par excès (seins surnuméraires).
1) Sur le plan anatomique :
Sur une coupe longitudinale, on a 3 constituants :
Le tégument mammaire (aréole et mamelon)
Le tissu cellulaire sous cutané.
La glande mammaire proprement dite.
2) Sur le plan embryologique :
La glande mammaire est d’origine épiblastique.
3) Sur le plan histologique : la glande mammaire présente :
Formations glandulaires d’origine épiblastique
Des formations conjonctives d’origine mésenchymateuse.
II. EMBRYOLOGIE
Origine épiblastique : elle provient d’un épaississement épiblastique linéaire, pair et symétrique, allant du creux axillaire à la
région inguinale : c’est la crête mammaire.
Celle-ci présente des nodosités au nombre de cinq à sept de chaque coté.
l’espèce humaine, seules les deux ébauches thoraciques se développent, lesautres disparaissent.
L’ébauche mammaire évolue en 3 stades :
1 / Stade de bourgeons plein ou champ glandulaires de His (embryon de 9-10mm)
2/ Stade de cordons cellulaires pleins : le bourgeon prolifère dans le mésenchyme
sus-jacent. (5ème mois in utéro)
3/ Stade des canaux glandulaires primitifs (9ème mois in utéro) ; les cordons cellulaires se creusent d’une lumière etdeviennent
des canaux galactophoriques.
III. STRUCTURE : La glande mammaire présente à décrire :
A. Des formations glandulaires
a. Les acini mammaires : Ils sont limités par une membrane continue, l’épithélium comporte 3 types d’éléments çaires.
1. Les cellules principales
MO : cubiques ou cylindriques, selon leur état de fonction, agencées en une seule couche autour d’une lumière,cytoplasme
basophile, riche en inclusions diverses.
ME : Les cellules glandulaires acineuses présentent :
Une membrane, plasmique avec des microvillosités au pôle apical
Un noyau avec une chromatine en motte et un nucléole typique.
Une matrice cytoplasmique caractérisée par :
REG basal, abondant, en rapport étroit avec les mitochondries.
Un appareil de Golgi supra-nucléaire
Lysosomes I et II
Inclusions (protéique et lipidique).
2. Les cellules myoépithéliales
Situées entre la membrane basale et la cellule acineuse glandulaire :
MO : Après imprégnation argentique, elles sont isolées ou regroupées en amas, elles sont étoilées, rameuse, avec denombreux
prolongements, elles forment un véritable réseau contractile péri-acineux.
ME : - Faible abondance en organites
- Présence de micro-filaments insérés sur la membrane plasmique par des hémidesmosomes
- Nombreuses microvésicules de pinocytose du coté de la cellule glandulaire acineuse.
3. Les cellules basales
Elles sont peu différenciées, elles peuvent engendrer par mitoses les cellules glandulaires et les ç myoépithéliales.
b. les canaux excréteurs :
*Les acinis débouchent dans des canaux excréteurs, dont la lumière est bordée de cellules cubiques, basses, reposant surune
membrane basale. (Même structure que l’acini mammaire).
*Chaque canal intra-lobulaire, avec ses éléments sécréteurs et son tissu de soutien définit un lobule mammaire, et sejette dans
un canal inter-lobulaire, lui-même drainé par un canal collecteur.
*La partie terminale du canal collecteur ou canal galactophore est revêtu d’un épithélium cutané, il s’ouvre au niveau dumamelon
par un orifice : « Le pore galactophore ».
*Le parenchyme glandulaire tributaire d’un canal galactophore correspond à un lobe mammaire (environ 20)
Glande mammaire = glande exocrine, plurilobée, acineuse, de type agminée.
B. Formations conjonctives :
a. Tissu conjonctif intra-lobulaire :
Les acini et les canaux sont disposés au sein d’un stroma conjonctif renferment :
- Des fibres de collagène fines
- Des fibrocytes
- Riches réseaux de capillaires sanguins et des fentes lymphatiques.
- Fibres nerveuses vasomotrices
b. Le tissu conjonctif inter-lobulaire :
- Des fibres de collagènes épaisses
- Des fibrocytes
- Des capillaires sanguins et des lymphatiques
- Des cellules adipeuses en amas
- Des canaux galactophores inter-lobulaires
IV. VARIATIONS MORPHOLOGIQUES
1. Selon le sexe : Chez l’homme, la glande mammaire ne se modifie pas après la 1ère poussée canaliculaire fœtale.
2. Selon l’âge et l’activité génitale chez la femme.
a. Avant la puberté : La glande infantile comporte les mêmes structures que la glande mâle.
b. En période pubertaire :
La glande mammaire présente une hypertrophie du stroma et du tissu conjonctif, une augmentation de lavascularisation sanguine.
A chaque cycle menstruel sous l’influence des œstrogènes, de nouveaux lobules mammaires se développent.
c. Au cours de la gestation :
L’arborisation canalaire se développe lors des premiers mois, et de nouveaux acini apparaissent :
Les modifications morphologiques de la glande mammaire, selon l’âge de la grossesse ont permis de distinguer 2 Phases évolutives :
1) La phase cinétogène qui dure 5 mois, elle se traduit par :
Stroma intercanalaire s’oedématie et s’infiltre d’éléments lymphoplasmocytaires.
Le lit capillaire sanguin comporte des segments dilatés et gorgés de sang.
Les extrémités des tubes développés, bourgeonnent et l’index mitotiques dans les cellules épithéliales est élevé.
2) La phase colostrogène :
A partir du 5ème mois, elle se traduit par l’apparition des signes sécrétoires cellulaires.
L’activité mitotique cellulaire s’arrête.
Les acini dilatés sont revêtus d’un épith glandulaire pseudo-stratifié dont les cell cylindriques montrent des signes d’act sécrétoire.
Lors des derniers jours de la grossesse, les tubes glandulaires sont dilatés et les canaux galactophores remplis parune substance
visqueuse, riche en protéines : colostrum.
d. Lors de la ménopause :
La glande mammaire, involue lentement, les formations épithéliales régressent et remplacées par du T fibreux,puis de tissu adipeux.
e. Pendant la lactation
Les cellules acineuses ont une activité cyclique liée aux modifications du conditionnement hormonal et aux tétés.Examinée en phase
de lactation, la paroi de l’acinus mammaire présente l’aspect le plus caractéristique:
MO au FG : les cellules glandulaires acineuses se reconnaissent par: -une forme cubique ou prismatique
- un cytoplasme basophile riche en inclusions diverses
Les cell myoépithéliales, isolées ou groupées en amas, se reconnaissent par leur forme étoilée, rameuse, avec denombreux
prolongements.
ME : Les cellules glandulaires acineuses présentent:
-une Membrane plasmique avec des microvillosités au pole apicale, -un noyau avec une chromatine en motte (masse)
-une matrice cytoplasmique caractérisée par :
Un ergastoplasme basal, abondant, en rapport étroit avec les mitochondries, un complexe golgien supra nucléaire, deslysosomes
primaires, des inclusions.
Les cellules myoépithéliales se reconnaissent par :
- la faible abondance des organites habituels
- et surtout la présence de micro filaments insérés sur la membrane plasmique par des hémidesmosomes, la présencede nombreuses
microvésicules de pinocytose du coté de la cellule glandulaire acineuse.
V. LE CYCLE SECRETOIRE : L’acinus mammaire est le siège des 2 types de sécrétion :
a- La sécrétion de colostrum durant les deux premiers jours qui suivent l’accouchement.
b- La sécrétion lactée : 3 composants essentiels entrent dans la constitution de cette sécrétion.
1) Les protéines :
Elles sont synthétisées au niveau de l’ergastoplasme, puis elles migrent au niveau du complexe Golgien, où elles sont remaniées et
concentrées : elles apparaissent alors sous forme de grains de sécrétions au pôle apical.
2) Les lipides :
Sont élaborés au niveau des portions lisses de l’ergastoplasme (l’énergie est fournie par les mitochondries), puis seconcentrent dans
les gouttelettes qui migrent au pôle apical de la cellule et augmentent progressivement de taille.
3) Les glucides (lactose) :
Sont synthétisés au niveau des mitochondries et de l’appareil de Golgi, puis s’incorporent aux grains protéiques.
- Les protéïnes (et les glucides qui leurs sont associés) sont excrétés selon un mode mérocrine.
- Les vacuoles lipidiques font saillie à la surface de la cellule, une constriction se produit à leur base, et elles sedétachent en
emportant une mince couche de cytoplasme : il s’agit d’une excrétion apocrine.
- Alocrine
Le cycle sécrétoire de l’acinus mammaire
A l’état dynamique, l’acinus mammaire subit un véritable cycle sécrétoire comportant 3 phases :
1/ Une phase de repos : caractérisée par des cellules cubiques dépourvues d’enclaves.
2/ Une phase de sécrétion ou d’élaboration où s’observent :
Des cellules hautes
Des inclusions protéiques et lipidiques infra puis supra-nucléaires donnant à la cellule un aspect en dôme.
3/ Une phase d’excrétion avec deux aspects différents :
Excrétion spontanée, dans l’intervalle des tétées, où il ya émission d’enclaves dans la lumière, sans effraction çaire.
Excrétion provoquée par la tétée il se produit une véritable décapitation cellulaire.
Le cycle sécrétoire est contrôlé par des hormones
1. Le déclenchement de la lactation est dû :
A la rupture de l’équilibre hormonal de la grossesse, avec chute du taux des œstrogènes et de la progestérone.
A l’intervention du complexe lactogène qui comprend, dans l’espèce humaine.
-La prolactine - L’hormone somatotrope -Les CTC (aldostérone, cortisol) -thyroxine- L’insuline
2. L’entretien de la lactation : Se fait grâce à un reflexe neuro-endocrinien.
Point de départ : stimulation des terminaisons nerveuses du mamelon par la succion.
Centre : hypothalamus.
Résultats : -La sécrétion de la prolactine est libérée (levée de l’inhibition).
- Les noyaux supra-optiques sécrétant l’ADH qui restreint la diurèse.
- Les noyaux paravestibulaires sécrètent l’ocytocine qui stimule la contraction des ç myoépithéliales et ç des muscles
aréolaires et mamelonnaire, d’où éjection du lait.