E21070 French 0 C1 L 0 R 1 Vis 101 Mars 020091
E21070 French 0 C1 L 0 R 1 Vis 101 Mars 020091
REPUBLIQUE DU CONGO
Ministère de l’Enseignement Primaire et Secondaire Chargé de l’Alphabétisation
"Projet d’Appui à l’Education de Base"
E2107
Public Disclosure Authorized
SCOLAIRES A REHABILITER
OU A CONSTRUIRE
Brazzaville, mai 2004 (actualisée en mars 2009)
Public Disclosure Authorized
RESUME
Par contre, les impacts seront positifs et durables après exécution du projet s’il
couvre les aspects suivants :
Les bâtiments , les toilettes , l’adduction d’eau, les clôtures des écoles , les
logements des directeurs , la conduite souterraine des eaux usées de certains
centres hospitaliers, les changements des vieux plafonds et l’élimination des
déchets de plafonds dans les lieux requis. Pour ce faire les impacts positifs
suivants seront observés :
3
Outre tous ces impacts qui environnent le milieu scolaire il a été démontre que
les travaux de réhabilitation des infrastructures scolaires dans leur volet de pose
des briques, de crépissage, de fabrication et de pose de plafonds de pose de
portes et serrures, de remise de peinture ont des impacts mineurs et ne peuvent
servir de prétexte pour que la réhabilitation soit annulée.
L’étude insiste sur le fait que le projet doit s’exécuter de la manière suivante :
Ici, le point b) ne relève pas du projet d’appui à l’éducation de base tel que conçu
pur son financement avec la Banque Mondiale. Mais ce point est indiqué à
l’endroit du ministère de l’enseignement primaire et secondaire qui doit
rechercher les financements pour régler ces problèmes
4
SOMMAIRE
PAGE
I – INTRODUCTION 6
II – LE CONTEXTE 7
2.1 – Au plan économique
2.2 – Au plan de la stratégie environnementale 8
2.3 – Au plan scolaire 9
IV _ CONSULTATION DE LA POPULATION
6.1 - Consultation des autorités au niveau décentralisée
6.2 - consultation des acteurs de base 20
29
9.1 - Mesures d’atténuation des impacts négatifs
9.2 – Mesures de renforcement des impacts positifs
31
9.3 Mesures de compensation pour les personnes négativement affectées
XI – CONCLUSION
35
Bibliographie
Annexe 1
Questionnaire sur la participation de la population
Annexe 2
Liste des personnes visitées
Annexe 3
A) Fiche relative à l’état des structures
B) Etablissements et écoles de Brazzaville
Annexe 4
A) Fiche à la haute attention de monsieur l’administrateur Maire de
l’arrondissement VI Talangaï
B) Plan de limitation de l’école Fleuve Congo
C) Fiche à la haute attention des autorités administratives et politiques de
la ville de Brazzaville.
Annexe 5
Conditions générales de gestion environnementale pour les contrats de
construction
6
I – INTRODUCTION :
La mission s’est déroulée du 26 avril au 26 mai 2004 avec une période de collecte
des données du 26 avril au 5 mai 2004, des enquêtes de terrain du 6 au 11 mai
2004 et la rédaction la saisie et la reluire du 12 au 20 mai 2004
Le présent rapport qui sanctionne la fin des travaux est composé outre le résumé ,
de onze (11) chapitres dont le premier est la présente introduction ; le deuxième
est le contexte ; le troisième est le cadre institutionnel et légal des études impacts
au Congo ; le quatrième est la description sommaire du projet ; le cinquième est
l’approche méthodologique ; le sixième est la consultation de la population ; le
septième est l’état initial de l’environnement ; le huitième, : les impacts
significatifs potentiels ; le neuvième, les mesures d’atténuations des impacts
négatifs sur l’environnement et les mesures de pérennisation des impacts
positifs ; le dixième est le plan de gestion et de suivi environnemental ; et le
onzième est la conclusion.
II – LE CONTEXTE
21 Au plan économique
Il a été mis en place un programme post conflit avec les institutions financières
internationales et, la réalisation d'un programme national de reconstruction dès
1998. C'est dans le cadre de la réalisation de ce programme de reconstruction que
le Congo s'est adressé à ses partenaires économiques pour solliciter les moyens de
reconstruire les écoles dégradées lors des guerres de 1997-1998 et par le manque
d'entretien régulier des bâtiments. Pour ce faire, un programme de
développement économique et social (PDES) 2000-2002 avait été mis en place,
s'appuyant sur l'exécution d'un train de mesures et de reformes d'une part, et
d’une série d’actions jugées prioritaires d’autre part. L'objectif vise par ce
programme était la reconstruction d'une économie de croissance diversifiée avec
8
Ainsi, les points suivants ont été retenus comme points principaux
Le Congo venait courant 1994 de rédiger et d'adopter son plan national d'action
pour l'environnement, plan qui définit la politique nationale en matière
d'environnement.
Les différentes études sectorielles réalisées ont couvert les préoccupations
suivantes :
- L'énergie domestique
- Les écosystèmes non forestiers c'est à dire
• Les écosystèmes aquatiques
• Les savanes
- Les pollutions industrielles
- L'érosion côtière
- L'érosion en milieu agricole
- Les aspects population – environnement et, formation sensibilisation
9
Ainsi, afin de ne pas dupliquer les études, le plan national d'action pour
l'environnement n'a pas abordé les études relatives aux écosystèmes forestiers.
Le plan d'action forestier tropical a orienté ses études dans les domaines
suivants:
- Domaine des institutions et législation,
- domaine de la conservation des écosystèmes et des aires protégées,
- domaine des productions forestières,
- domaine du bois de feu et de l'énergie qui finalement a été couvert par le plan
national d'action pour l'environnement,
- domaine d'appui à la conservation et à la valorisation
- domaine de la planification et du développement régional. Ces deux plans ont
permis au Congo de disposer de cadres de gestion de l'environnement évitant
ainsi d'éparpiller les efforts et permettant d'inscrire toute activité relevant de
l'environnement dans un cadre donné.
- Depuis plus de quinze ans l'état congolais ne recrute plus les enseignants et les
difficultés financières n'ont pas permis l'entretien régulier des bâtiments
scolaires.
- Le refus de certains cadres d'aller occuper les fonctions en milieu rural à
aggravé le gap creusé sur le plan numérique des enseignants entre la ville et l
a campagne.
- Les évènements socio-politiques que le Congo a connu ont poussé à l'abandon
de certains si non de plusieurs localités de l'intérieur en faveur soit de la ville,
soit les régions natales de certains enseignants.
- Le métier d'enseignant est un métier épuisant au point ou, après un certain
nombre d’années d’activité une grande partie d'enseignants se reconvertissent
pour aller le plus souvent dans des métiers financiers.
10
Dans plusieurs classes de certaines écoles, les effectifs sont débordants au point
de voir plusieurs enfants assis à même le sol.
C'est depuis 1977 que le Congo a pris à cœur les problèmes de l'environnement en
créant un ministère chargé de l'environnement. Depuis cette période, tout
changement de l'équipe gouvernementale n’entraîne plus la marginalisation du
département de l’environnement. Même si un ballottement est souvent constaté,
il y a toujours au sein du gouvernement, un département ayant la charge des
activités de gestion de l'environnement.
Le cabinet ministériel fonctionne en étroite collaboration avec la direction
générale de l'environnement qui est la structure administrative et technique du
ministère. Cette structure administrative fonctionne avec outre les directions
centrales, onze (11) directions départementales qui jouent les rôles techniques
dans les départements administratifs de l'environnement.
Cette loi sur la protection de l'environnement est complétée par les textes
d'application suivants :
V – APPROCHE METHODOLOGIQUE
Notre difficulté venait du fait que le contrat pour réaliser cette étude n'a pu être
signé et l'argent remis au consultant qu'en fin de la deuxième semaine de travail.
Or, par rapport au chronogramme des activités il n'y avait plus assez de temps
pour faire le reste du travail. Malgré cela, la visite de terrain et les interviews des
populations ont eu lieu, et tout cela a grevé le temps de la rédaction et de la
remise du draft.
16
- L’environnement naturel :
- L’environnement construit :
- L’environnement humain
- L'environnement économique
Il s'agit de voir tout ce qui se passe dans et autour de l'école. On cherche à savoir
si l'école possède une unité de production ou si l'école héberge une unité de
production qui ne lui appartient pas. On peut aussi chercher à savoir si autour de
l'école, il y a l'exercice d'un commerce qui profite à l'école ou pas.
17
Dans cette partie ont été explorées toutes pistes permettant de relever les
activités socioculturelles qui s'exercent dans et autour du milieu scolaire.
La quatrième école est une école rurale dans la localité d'Owando. Il s'agit de
l'école Emery Patrice Lumumba d'Owando. Elle est limitée au nord par la rivière
Kouyou, au sud par l'avenue qui part du domicile du Préfet à la direction
départementale des Eaux et Forêt à l'est par un terrain vague et un domicile et à
l'ouest par l'office national des postes et télécommunications et le domicile de
l'ancien Président Yombi Opango.
Il s'agira après avoir fait des fouilles bibliographiques, après avoir fait des
visites de terrain et consulté la population, d’identifier et d’analyser les impacts
potentiels qui peuvent exister du fait de la non intervention ou du fait de
l'intervention sur le terrain. Cette identification et analyse aboutiront à une
synthèse des informations les plus importantes.
VI - CONSULTATION DE LA POPULATION
A cause du manque de temps nous avons résolu de ne consulter que les autorités
décentralisées qui sont intéressées par le milieu scolaire, c'est à dire les
enseignants. Ainsi, dans les consultations que nous avons eu dans les quatre
écoles retenues, nous pouvons retenir les idées maîtresses suivantes :
- Aucune école ne possède des logements pour les enseignants. Dans le passé
l'école Emery Patrice Lumumba d'Owando avait un bâtiment pour le
logement du directeur. Mais ce logement a été converti en bureau pour
l'inspection.
L'école de la Mfoa aussi avait un logement pour le directeur ce logement
n'ayant pas été réfectionné, est resté sans toiture jusqu'aujourd'hui. Les
écoles de la Fraternité et du Fleuve Congo n'ont jamais eu de logements
pour les enseignants. Toutes les écoles visitées ont subit l'effet du
vieillissement, quelques unes ont eu des impacts de la guerre sur les toits
ou sur les murs.
On remarque dans toutes les écoles, des salles de classe non utilisées à cause du
manque d'enseignants et de tables et bancs. Dans toutes les autres écoles en
dehors de l'école de la Fraternité, les enfants viennent du quartier où se trouve
19
Tous les responsables d'écoles s'accordent à dire que les écoles doivent être
réfectionnées car celles-ci ont perdu leur visage d'il y a plusieurs années. A l'école
de la Fraternité, le personnel enseignant pense que la grande véranda arrière
pouvait être récupérée et servir à augmenter le volume des salles de classes.
Dans toutes les écoles visitées, on note un déficit d'enseignants. Ce déficit est
attribué à la situation générale des établissements scolaires au Congo. Il y a aussi
un groupe d'enseignants reconnus comme " les appelés volontaires" dont les
modalités de recrutement n'ont pas été tirées au clair, au point où les grèves se
multiplient, laissant ainsi les élèves sans encadrement.
des salles de classe comme camp de guerriers a entraîné la perte des archives de
l'école.
Dans toutes les écoles visitées le personnel enseignant reconnaît que les travaux
de construction sont confiés à des entrepreneurs choisis depuis le niveau national
et, ces entrepreneurs débarquent sur le terrain avec une équipe de travailleurs qui
n'appartiennent pas toujours au quartier dans lequel ils vont travailler. Pour
Brazzaville cela passe quelque fois inaperçu mais pour l'intérieur du pays, les
travaux de réhabilitation ou de reconstruction ne profitent pas aux ouvriers
locaux tels les maçons, les charpentiers et autres.
Parmi les écoles visitées les murs limitant l'école existent sauf à l'école Fleuve
Congo à Talangaï qui est ouverte au public et qui connaît le record du
vandalisme.
Les acteurs de bases ici sont les populations habitant les quartiers, les
organisations sociales du quartier et toute autre association se reconnaissant
concernée par la vie du quartier.
Les acteurs de bases sont ici consultés selon le principe des enquêtes de
commodo et incommodo. Il s'agissait d'organiser des rencontres entre le
consultant et les habitants du quartier hébergeant l'école. Les habitants pouvaient
être simplement ceux dont les habitations environnent l'école; ils pouvaient être
des organisations non gouvernementales qui oeuvrent dans le quartier ou toute
autre forme d'association reconnue dans le quartier. Le principe était celui des
discussions à bâton rompu au cours desquelles le consultant n'avait pour mission
que d'expliquer le sujet, de susciter le débat, de laisser chacun épuiser ses points
de vue et de recueillir toutes les informations qui lui semblaient utiles pour
argumenter le sujet à l'ordre du jour.
Ici, les acteurs de base ont abordé plusieurs questions qui ont été soulevées par
les autorités décentralisées. Mais, l'insistance avec laquelle ils ont posé ces
problèmes nous pousse à revenir sur certains points.
• Les populations pensent qu'il est une bonne chose d'avoir une école à
proximité de la maison. Cela s'explique de plus en plus parce que certaines
écoles telle celle du Fleuve Congo de Talangaï a été construite par la
population du quartier qui était fatiguée d'accompagner leurs enfants loin de
la maison.
21
La population est tout aussi préoccupée par le manque d'enseignants dans les
écoles et particulièrement de la situation des « Appelés volontaires » qui
aggrave le manque d'enseignants déjà constaté.
Dans plusieurs écoles même dans l'école de la Mfoa déjà réhabilitée on espère
que la réhabilitation sera poursuivie pour prendre en compte le local de
l'inspection, celui du logement du directeur de l'école et les toilettes qui n'ont
pas été pris en compte lors de la réhabilitation qui a eu lieu.
7. 1 - L'environnement naturel
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Le milieu scolaire est un milieu dans lequel l'environnement naturel a été détruit
ou modifié. Sur le plan naturel on ne rencontre plus beaucoup d'éléments
relevant de la nature. Cependant dans toutes les écoles visitées on peut voir
quelques arbres plantés qui servent à l'ombrage de lieux, quelques herbes qui
poussent d'eux mêmes et de plus en plus, les parties de l'école qui ne sont pas
souvent touchées par le nettoyage sont occupées par des jardins qui pour la
majorité n'appartiennent pas à l'école. La présence des jardins ne signifie pas la
propriété foncière du jardinier mais, l’autorisation de planter est donnée par le
directeur de l’école qui peut retirer cette autorisation à tous moment surtout que
ne sont cultivées que les légumes qui sont moissonnées trois ou quatre mois
après.
Outre l'école du Fleuve Congo, toutes les écoles visitées ont des terrains bien
drainés et ne souffrent pas d'humidité persistante même après les grandes pluies.
Cependant l'école Fleuve Congo a été implantée dans un endroit servant à la
culture des légumes, dans un milieu plus bas que le niveau de la rue passant
devant l'école et un milieu visiblement humide en période de pluies et
d'inondations.
Dans un cas sur quatre, l'école de la Mfoa est bordée d'un côté par la rivière Mfoa
dont elle porte le nom. Dans deux cas sur quatre. Les cours d'eau sont moins
distants de l'école il s'agit de l'école du Fleuve Congo à Brazzaville et de l'école
Emery Patrice Lumumba d'Owando.
La description de cet environnement s'appuie sur toute chose qui a été construite
que ce soit un bâtiment, un puits une rigole ou encore un meuble.
On a remarqué deux types de constructions dont un premier type est colonial. Ce
sont des bâtiments construits à l'époque ancienne qui tenaient compte du fait que
le Congo est un pays traversé par l'équateur et que comme tel, il fait relativement
chaud. Ainsi deux bâtiments représentent cette époque. Le premier est un
bâtiment sans plafond avec une structure très haute capable d'amortir l'effet de la
chaleur et le système naturel de ventilation ne permet pas de ressentir la chaleur.
Le deuxième type est un bâtiment avec plafond, pas de très haute taille, ne
laissant nullement accès à la chaleur. On rencontre la structure haute à l'école de
la Mfoa à Brazzaville et à l'école Emery Patrice Lumumba d'Owando.
A l'école de la Fraternité ce qui frappe à l'œil lorsqu'on est dans le bâtiment c'est
la structure du plafond endommagé contenant de l'amiante et certainement
émettant des rayonnements ionisants. Or aujourd'hui les composés d’amiante
sont retirés des constructions pour éviter de développer à terme des cancers de
tout types. Les bâtiments scolaires à vue d'œil se présentent bien étant donné que
les fenêtres se trouvent de part et d'autres des bâtiments laissant ainsi la
possibilité aux salles de faciliter la circulation de l'air.
Toutes les écoles visitées ont des salles de classe qui se ferment à clé. Mais
lorsqu'il n'y a personne à l'école, la serrure ne représente pas la sécurité absolue.
On peut dire que c'est une espèce en voie de disparition dans les écoles car pour
plusieurs raisons, on les rencontre rarement à l'école.
a) Depuis plus de quinze ans les recrutements n'ont plus été organisés alors que
chaque année un bon nombre de cadres sont admis à la retraite.
b) Pour des raisons de santé, plusieurs enseignants présents dans les ministères
des enseignements se sont convertis en personnel administratif, laissant les
salles de classes sans encadreurs.
c) Plusieurs autres ont changé de carrière en optant pour des ministères autres
que ceux des enseignements.
d) Les enseignants les plus expérimentés sont devenus avec le temps des
responsables administratifs des écoles et de ce fait ont abandonné
l'encadrement technique des élèves pour s'occuper de la gestion des hommes.
24
C'est une espèce à risque dans le contexte actuel car si sur le plan pratique ils ne
remplissent pas toutes les salles de classe de leurs écoles, ils demeurent
néanmoins pléthoriques dans leurs salles de classes dans lesquelles certains sont
assis à même le sol dans des conditions qui ne permettent pas de prêter attention
aux explications du maître.
Bien que préoccupées par le devenir des enfants, il y a parmi elles certaines
personnes de qualité douteuse. Il n'y a qu'à se référer au fait que c'est à l'école
Fleuve Congo qui a été construite par les populations du quartier qu'il y a eu plus
de vandalisme avec l'arrachage de trois portes, l'occupation anarchique de la cour
de l'école par des personnes sensées protéger ce milieu.
7. 4 - L’environnement économique
scolaire, il n’y a pas non plus de cantines scolaires, encore moins de système de
logements ou d'internat dans les écoles.
Les écoles sont fréquentées par les élèves mais les lieux de travail ne sont pas
attrayants. Au plan culturel, nous n'avons vu aucun centre de documentation
dans les écoles. Il n y a pas d'installations sportives aménagées dans les écoles
même si les enfants jouent dans les cours de récréation. Les conditions de travail
ne sont pas idéales car les enfants s'asseyent à même le sol. Bref, l'environnement
socioculturel des écoles ne favorise pas l'apprentissage.
Nous avons eu le privilège de prendre dans notre échantillon l'école de la
Fraternité dans laquelle plusieurs cadres de notre pays et même ceux de
l'ancienne Afrique Equatoriale Française (AEF) ont été formés. Cette école date de
1935, époque au cours de laquelle le cours moyen était fait à Brazzaville. Les
cadres de cette époque quittaient les districts éloignés pour venir à Brazzaville
continuer les études au cours moyen à l’école de la Fraternité autrefois appelé
Ecole des Cadres.
Une école de ce genre qui a une époque donnée à formé trois présidents de la
république devrait devenir un musée au lieu de continuer à servir comme école.
Les écoles visités tant à Brazzaville qu’à l’intérieur du pays sont clôturées pour
deux de Brazzaville dont l’école de la Fraternité et celle de la Mfoa; à moitié
clôturée, celle d’Owando dont la clôturée n’a été faite que dans la partie qui
borde l’avenue principale et le logement du Président Yombi, alors que l’arrière
plan et le côté donnant sur le terrain vague n’ont pas été clôturés. Il n’existe pas
de clôture à l’école Fleuve Congo de Talangaï. Cette situation rend perméable la
cour de l’école qui est traversée tant par les véhicules que les piétons.
Les seules sources d’eaux dont disposent ces écoles sont des robinets raccordés
au système d’adduction d’eau de la ville. Mais comme ce système n’alimente pas
régulièrement tous les abonnés en eau, beaucoup de robinets des écoles ne
laissent pas couler l’eau pendant plusieurs jours de la semaine. Toutes ces écoles
ne disposent pas de fosses à ordures. Les déchets faits surtout des papiers et de
sachets sont éparpillés dans la cour. Le seul système de traitement consiste à les
brûler lorsque le tas d’ordures devient important.
26
Les toilettes des écoles ne fonctionnent pas avec l’efficacité voulue même si les
installations sont construites ; c’est le cas à l’école de la Fraternité et de l’école
Fleuve Congo. A l’école de la Mfoa, un responsable politique a commencé de faire
construire les toilettes et, ces travaux n’ont jamais connu leur fin alors que l’école
Emery. Patrice Lumumba d’Owando n’a pas de toilettes. Telles qu’elle
fonctionnent il n’y a pas de rouleaux de papiers hygiéniques dans les toilettes
des écoles. Chaque usager s’arrange à sa manière. Toutes les cours de récréation
sont bien drainées à l’exception de la cour de l’école du Fleuve Congo qui en
période des pluies regorge d’eau.
Lorsqu’on est dans l’école Fleuve Congo, on est frappé par la canalisation
recouverte de dalles qui longe la cour de l’école et qui cesse d’avoir des dalles
pour devenir un canal à ciel ouvert et continue de la sorte jusqu’au Fleuve
Congo. Ce canal qui longe la cour de l’école est une conduite d’eau sale en
provenance du centre hospitalier de Talangaï. Si dans sa partie centrale de la
cour de recréation le canal est dallé, il reste ouvert dans la partie sud de l’école et
de ce fait cette eau sale peut connaître des manipulations par les élèves et
entraîner des épidémies en milieu scolaire. Le deuxième aspect qui frappe à l’œil
est que le niveau de la cour de recréation est bas et, en cas d'inondation, tous les
déchets liquides du centre hospitalier de Talangaï se mêleront aux eaux
pluviales dans lesquelles tant les enseignants que les élèves se tremperont soit
pour entrer à l’école, soit pour sortir. L’état d’humidité de la cour de l’école ne
permet pas un balayage régulier. La cour est d’ailleurs occupée en grade partie
par de l’herbe.
Le scénario sans intervention signifie que Les choses restent à l’état telle qu’elles
le sont actuellement. C’est à dire, les bâtiments qui ont subit l’effet des guerres
restent à leur triste sort : les toitures continuent de laisser couler l’eau de pluie,
les murs continuent à se dégrader, les structures qui n’ont jamais été construites
continueront à manquer. En d’autres termes ; les milieux scolaires ne disposant
pas d’assez d’arbres pour apporter l’ombre à l’école continueront à vieillir et se
dégrader pour qu’en fin de compte le milieu scolaire perdre son ombrage. Les
bâtiments scolaires souffrant du manque d’entretien vont continuer à se
dégrader, ceux ayant subit l’effet des guerres continueront à se dégrader selon le
système qu’imposera l’érosion due à la pluviosité.
- Les toilettes jamais construites ne le seront jamais, celles qui ont été construites
et qui ne fonctionnement pas bien ne connaîtront pas d’amélioration.
27
Bref le scénario sans intervention est bon lorsque la nature est capable de réparer
les dégâts. Si l’absence d’intervention ne peut rien, il faut absolument intervenir
pour corriger la situation qui prend de l’ampleur. Pour ce cas nous voyons que
l’absence d’intervention aggravera la situation actuelle des écoles congolaises.
Le scénario avec intervention signifie que les écoles ne seront pas laissées dans
l’état où elles se trouvent. Les travaux d’aménagement seront faits, les réparations
faites. Plus précisément nous aurons :
- Le gazon repiqué dans les espaces occupés par les mauvaises herbes ;
- Les cours de recréation aménagées pour permettre le drainage des eaux de
pluie ;
- Les toitures et les murs des bâtiments dégradés par la guerre seront réhabilités
et arrangés.
- Des tables et bancs fabriqués pour combler le déficit actuel ;
28
La finition des travaux par le crépissage, la mise de peintures la pose des serrures
non plus ne sont pas à l’origine des impacts patents.
L’aspect à déplorer est souvent celui de la non utilisation des ouvriers locaux par
l’entrepreneur qui est chargé de la construction. Car on a souvent observé que les
entrepreneurs viennent avec des équipes complètes et l’ouvrier local ne tire pas
profit du travail qui s’exécute chez lui.
Nous avons vu que les impacts négatifs sont nombreux lorsque nous
n’intervenons pas. Cela veut dire que c’est de l’intervention que viendra
l’atténuation.
En d’autres termes, pour atténuer les impacts négatifs sur l’environnement des
écoles il faut :
1. Reconstruire et réhabiliter les bâtiments scolaires qui ont subit l’effet des
guerres et celui du vieillissement ;
2. Il faut que les travaux qui seront entrepris soient complets pour l’école
c’est à dire qu’ils couvrent non seulement les salles de classe, mais ils
doivent prendre en compte le logement du directeur qui servira de
sentinelle pour l’école, la construction des toilettes et les poses des
robinets à l’école et les murs de délimitation du milieu scolaire.
7. Les réfections des plafonds dans les plus vieux bâtiments doivent défaire
les anciennes structures contenant l’amiante pour les remplacer par les
matériaux locaux.
8. Un élément important à signaler est de faire accompagner l’entrepreneur
qui fera la réhabilitation, d’un spécialiste en environnement qui lui
indiquera comment et ou seront jetés les déchets des plafonds contenant
l’amiante. Si ces déchets sont déposés à même le sol dans les écoles, les
élèves et enseignants seront exposés aux rayonnements ionisants de ce
corps.
La présente partie expose les mesures réalistes sur le plan technique pour
supprimer ou diminuer les impacts négatifs. A cet effet une distinction est faite
entre deux types de mesures :
- Les mesures d’atténuations : Elles sont préconisées dès lors qu’un impact
négatif doit être diminué ou supprimé totalement lors de la conception du
projet.
- Les mesures compensatoires : Elles rétablissent les conditions écologiques
satisfaisantes et précisent la partie touchée par les impacts négatifs.
3 – Négociation avec le ministère - Programmer des réunions Avoir le point de vu Trouver la solution au Pendant et après les MEPSA et MSP
de la santé communes commun sur le problème qui se pose à construction scolaire
fonctionnement des l'école
écoles
4- Demander au gouvernement - Présenter les besoins au Combler le déficit en Les besoins en Tout le temps, c'est â dire MEPSA
des quotas pour le recrutement gouvernement enseignants enseignants sont chaque année
des enseignants satisfaits
5- Négociation avec le ministère Programmer des réunions Combler le déficit en Toutes les écoles A partir de maintenant MEPSA et MEFE
chargé de l'Economie forestière communes tables et bancs disposent de tables et
bancs
6- Apprendre aux enfants à Intégrer cela dans les cours
Contrôler les déchets Garder le milieu scolaire Toute l'année scolaire Enseignants et
utiliser les poubelles d'hygiène solides et liquides de en état de propriété INRAP
l'école
7- Détruire et remplacer tous les Programmer la réfection Détruire toute source Avoir des plafonds non Pendant la période MEPSA
plafonds des vieux bâtiments des plafonds des vieilles de rayonnements dangereux pour la d'élaboration du projet
construits depuis l'époque écoles ionisants dans les population scolaire
coloniale écoles
8- Choisir le lieu d’enfouissement Aller sur le terrain avec Eloigner les déchets Environnement assaini Pendant la réhabilitation Entrepreneurs et
des déchets d'amiante et prévoir l'entrepreneur pour le choix nocifs des personnels et des locaux scolaires consultant
les conditions nécessaires du terrain élèves
d'enfouissement
34
10..2 - Plan de gestion et de suivi environnemental pour les mesures de compensation des
impacts négatifs sur l’environnement
Tableau B :
I – CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
La première était de ne pas intervenir, c’est – à dire de laisser les écoles dans
l’état ou elles sont. Cette situation nous conduit à la multiplication des
impacts négatifs, car la situation est difficile parce que l’entretien des
structures scolaires n’est pas faite, surtouet passagers ; car si la réhabilitation
peut laisser des déchets solides de planches, de pointes, de tôles de ciments et
pointes, de tôles de ciments et de briques, l’expérience montre que ces déchets
sont très rapidement récupérées et reconvertis. Si quelques bruits se font
36
entendre lors de la pose des tôles, si les peintures dégagent des odeurs aux
37
38
nt appliquées sur les murs, ces odeurs n’ont pas un impact indélébile sur le
milieu. Bref, nous pouvons constater que le gène occasionné par l’activité de
reconstructit que les guerres civiles que le Congo a connues ont laissé les
impacts dans les écoles.
Ce que nous recommandons pour ces écoles l’est à titre indicatif, dans la
mesure où les écoles qui feront parties du projet ne sont pas encore connues.
Nous voulons seulement signaler que les problèmes semblables peuvent se
retrouver dans plusieurs écoles et qu’il faudrait être sensible à cela.
Références bibliographiques
ANNEXE 1
19 Il y a t-il des avantages pour les jeunes du quartier /village lorsqu'il y a des travaux de
réhabilitation ou de reconstruction d'un édifice de l'Etat chez vous ? oui/non
• Si oui lesquels ………………………………………………………………………………..
20 Quels sont selon vous les inconvénients relatifs à la réhabilitation ou la reconstruction
……………………………………………………………………………………………………..
21 L'Etat congolais a t-il l'habitude de vous consulter lorsqu'il doit entreprendre quelque
chose dans votre quartier /village /? Oui / non
• Est ce que bonne chose pour vous d'être consulté? Oui / non
22 Quelle proposition faites vous pour le projet de réhabilitation reconstruction des
bâtiments scolaires? ………………………………………………………………………………
23 Quel souhait émettez vous pour l'avenir ?
42
ANNEXE 2
ANNEXE 3 : A
1 A A Neto
Talangaï 2 2 18 mars 1977 1 - Jacques Opangault
3 Gaston Lenda 2 – Volonté Populaire
4 Ngamakosso 3 – Rigobert Ngouolali
4 Ngamakosso
. 1 Ngambio
Mfilou 2 Mayindou (en cours) 1 Louis Boussoungou
2 30 Octobre
3 Intsali
4 Ngaliema
Le Chef de Service
1. Mbiémo 1 1. Mbiémo
Bacongo 2. Mbiémo 2 2. Mbiémo 2
3. Saint Pierre claver 3. saint Pierre Claver
4. Frère Hervé 4. Frère Hervé (ex Niamankessi )
5. Solidarité 5. solidarité
6. Trois francs 6. Trois Francs L’école rétrocédée
7. Nkouéa Joseph 7. Nkoueéa Joseph 5 écoles
8. mbama 8. Mabama réhabilitées
9. Glacière 9. Glacière
10. Amitié 10. Amitié
11. Cinq Chemins 11. Cinq Chemins
12. Fraternité 12. Fraternité
1. La poste 1 La Poste
2. Mfoa 2 Mfoa
3. 15 Août 1963 3 15 Août 1963
POTO-POTO 4. Pierre Dzoko 4 pierre Dzoko L’école rétrocédée
5. Jean Kibangui 5 Jean kinbangui (Jeanne D’arc) 5 écoles
6. Marcel Bissila 6 Marcel Bissila 1 réhabilitées
7. Unité Africaine 7 Marcel Bissila 2
8 Unité Africaine A
9 Unité Africaine B
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1 Martyrs 1- Martyrs A
MOUNGALI I 2 La paix (Saint Esprit) 2- Martyrs B
3 31 décembre 1969 3- Saint Esprit A
4 Plateau A 4- Saint Esprit B
5 Plateau B 5- 31 décembre 1969 A Ecole rétrocédée
6- 31 décembre 1969 B 3 écoles réhabilitées
7- Plateau A 1
8- Plateau A2
9 - Unité Africaine B
10 Plateau B
- Emeraude - Emeraude
OUENZE 2 - 5 février 79 - 5 février 79 A
- Saboukoulou I - 5 Février 79 B
- Saboukoulou II - Saboukoulou I A 3 écoles réhabilités
- Saboukoulou II B
- Saboukoulou II A
- Saboukoulou II B
- 31 Juillet 1968 A
TANLANGA 1 - 31 Juillet 1968 - 31 juillet 1968 B
- Fleuve Congo - Fleuve Congo A
- Tsiémé - Fleuve Congo B
- Liberté A - Tsiémé A 1 école réhabilitées
- Liberté B - Tsiémé B
- Liberté A1
- Liberté A2
- A.A Neto - A.A Neto A
- 18 mars 1977 - A.A Neto B
TALANGAI 2 - Gaston Lenda - 18 mars 1977 A
- Ngamakosso - 18 mars 1977 B
- Volonté populaire - Gaston Lenda A 3 écoles réhabilitées
- Robert Ngouobali - Gaston Lenda B
- Jacques Opangault (en cours) - Ngamakosso
- Volonté populaire A
- Volonté populaire B
- Robert Ngouobali
- Jacques opangault A
- Jacques Apangault B
- Marcel Ibaliko
50
- Ngambio - Ngambio A
MFILOU NGAMABA - Mayindou (en cours) - Ngambio B
- 30 octobre 1984 - Mayindou A
- Moutabala - 30 octobre 1984
- Louis boussoungou - Moutabala L’école Kiélé Tenard est
- Ngaliéma - Louis boussoungou fermée
- Intsali - Ngaliéma 1 école réhabilitée
- - Intsali
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Annexe 5
Généralités
1. En plus de ces conditions générales, l’entrepreneur doit se soumettre au Plan Spécifique de Gestion de l’environnement (PGE)
ou au Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) pour les travaux dont il a la charge. L’Entrepreneur doit s’informer
sur un tel PGE et préparer son plan et sa stratégie de travail pour prendre convenablement en compte les dispositions
pertinentes de ce PGE. Si l’entrepreneur ne réussit pas à mettre en œuvre le PGE approuvé après instruction écrite de
l’Ingénieur Superviseur (IS) de remplir ses obligations dans les délais requis, le Propriétaire se réserve le droit e faire exécuter le
travail non fait par une tierce personne pour le compte de l’entrepreneur à travers l’Ingénieur Superviseur.
2. En dépit de l’obligation de l’entrepreneur conformément à la clause ci-dessus, celui-ci doit mettre en œuvre tout ce qui est
nécessaire pour éviter les impacts sociaux et environnementaux négatifs non désirables là où c’est possible, restaurer les
chantiers aux normes acceptables, et se soumettre à toutes les exigences de performance environnementale spécifiées dans le
PGE. En général, ces mesures doivent inclure mais ne pas être limitées à :
a) Minimiser l’effet de la poussière sur l’environnement avoisinant qui résulte des sites de terre mêlée, des sites mêlés
d’asphalte, des cendres de charbon qui se dispersent, le matériel vibrateur, les routes à accès temporaire, etc.… pour
assurer la sécurité, la santé et la protection des travailleurs et des communautés vivant dans le voisinage des activités
qui produisent la poussière.
b) S’assurer que le niveau de bruit émanant des machines, des véhicules et des activités des constructions bruyantes
(c’est-à-dire : excavation, explosion) sont exécutées à un niveau minimum pour la sécurité, la santé et la protection des
travailleurs au voisinage des sources de bruits élevés et des communautés proches.
c) S’assurer que le débit naturel de l’eau des rivières, des ruisseaux et d’autres voies naturelles ou d’irrigation sont
maintenus et/ou ré établis là où ils étaient interrompus à cause des travaux en cours d’exécution.
d) Empêcher la turbine, les graisses, les lubrifiants et les eaux usées ou produites au cours de l’exécution des travaux de
se déverser dans les rivières, les ruisseaux, les voies d’irrigations ou d’autres cours d’eau naturelle/les réservoirs et
52
s’assurer aussi que l’eau stagnante dans les fosses d’emprunt à découvert est traitée lieux de reproduction pour les
moustiques.
e) Empêcher et minimiser les impacts de l’exploitation des carrières, de la terre d’emprunt, de l’entassement et la
construction des camps de base temporaire et des routes d’accès sur l’environnement biophysique y compris les zones
protégées et les terres arables ; les communautés locales et leurs campements. Restaurer/réhabiliter autant que
possible tous les sites aux normes acceptables.
f) A la découverte d’un ancien patrimoine, des reliques ou tout autre objet qui pourrait ou serait d’une importance
archéologique ou historique au cours de l’exécution des travaux, vous êtes priés d’en parler à l’Ingénieur Superviseur
afin que les autorités appropriées puissent immédiatement être contactées pour prendre les mesures de protection de
ces ressources historiques ou archéologiques.
g) Dissuader les travailleurs du chantier de s’engager dans l’exploitation des ressources naturelles telles que la chasse, la
pêche, et la collecte des produits forestiers ou toute autre activité qui aurait un impact négatif sur le bien être social et
économique des communautés locales.
h) Mettre en œuvre les mesures de contrôle de l’érosion du sol afin d’éviter la disparition de la couche de surface,
empêcher le limon, etc.…
i) S’assurer que les ordures, l’assainissement et les structures d’eau potable soient disponibles dans les camps des
travailleurs.
j) S’assurer, autant que possible, que les matériaux locaux soient utilisés pour éviter l’importation des matériaux
étrangers et le transport à longue distance.
k) Assurer la sécurité publique, et faire face aux exigences de sécurité routière pour les opérations de travail afin d’éviter
les accidents.
3. L’entrepreneur doit indiquer la période à laquelle il/elle doit maintenir l’état du site à la fin des travaux civils pour s’assurer
que les impacts significatifs négatifs découlant des travaux ont été minutieusement examinés.
4. L’entrepreneur doit adhérer au programme de mise en œuvre de l’activité proposée et le plan/stratégie de contrôle pour
s’assurer du feedback effectif de l’information de contrôle à la gestion du projet de sorte que la gestion de l’impact puisse être
mise en œuvre convenablement, et si cela est nécessaire, s’adapter au changement et aux conditions imprévues.
53
5. Mise à part l’inspection régulière des sites par l’Ingénieur Superviseur pour l’adhésion aux conditions du contrat ainsi que les
spécifications, le propriétaire peut nommer un Inspecteur pour superviser la conformité des conditions environnementales ainsi
que toutes mesures d’atténuation proposée. Les autorités de l’Etat en charge de l’environnement peuvent exécuter des tâches
d’inspections similaires. Dans tous les cas, comme prescrit par l’Ingénieur, l’Entrepreneur doit se soumettre aux directives qui
viennent de ces Inspecteurs pour mettre en œuvre des mesures exigées pour s’assurer de l’adéquation des mesures de
réhabilitation exécutées sur l’environnement biophysique et le dédommagement pour la perturbation socio économique
résultant de la mise en œuvre de tous les travaux.
Gestion des Ordures des chantiers / camps
6. Tous les récipients (tonneaux, conteneurs, sacs etc..) contenant du pétrole/carburant/des matériau de surface ainsi que d’autres
produits chimiques dangereux doivent être emballés pour éviter tout déversement. Tous conteneurs d’ordures, de déchets et
autre détritus générés au cours de la construction doivent être ramassés et enlevés aux lieux de ramassage désignés conforment
aux règlements de la gestion des ordures applicables par l’état.
7. Tous drainage et effluent des zones de stockage, des ateliers et des camps doivent être pris et traités avant d’être déchargés dans
un système de drainage conformément aux règlements sur le contrôle de la pollution applicable par l’Etat.
8. L’huile utilisée par la maintenance doit être recueillie et ramassée convenablement aux endroits appropriés où peut être
réutilisée ou vendu pour une réutilisation localement.
9. l’Entrée au site doit être sécurisée en construisant les canaux de dérivation ou des ouvrages de retenue tels que les berges, les
égouts, les barrages, etc... pour réduire le potentiel de l’érosion du sol et de la pollution de l’eau.
10. les déchets des constructions ne doivent pas être laissés empilés le long de la route, mais enlevés et réutilisés ou débarrassés sur
une base journalière.
11. Si les sites de décharge pour des déchets propres sont nécessaires, ils doivent être situés dans des zones approuvées par
l’Ingénieur Superviseur sur des terrains peu valorisables, et où ils ne courent pas le risque d’être déversés par les eaux de pluies
dans des voies de drainage. Autant que possible, les matériaux mis au rebut doivent être placés dans des zones basses et doivent
être compactés et servir de terreau pour des espèces de plantes indigènes de la localité.
Excavation et dépôt du matériel
12. l’entrepreneur doit obtenir un permis approprié issu des autorités pour exploiter les carrières ou les zones d’emprunt.
54
13. les lieux des carrières et des zones louées doivent être sujets à l’approbation des autorités locales et nationales y compris les
chefs traditionnels si la terre ou la carrière ou la zone louée se trouve dans une terre traditionnelle.
14. Les Nouveaux Sites d’Extraction
a) Ne doivent pas être situées dans le voisinage des zones de peuplement, des sites culturels, des terres marécageuses ou
tout autre composante d’écosystème précieux, paysages de valeur, terrains élevés ou abrupts.
b) Ne doivent pas être situées adjacents à ruisseaux autant que possible pour éviter le limon des rivières. Là où ils sont
situés près des sources d’eau, les fossés et les égouts doivent entourer et suivre le périmètre des lieux des carrières.
c) Ne doivent pas être situées dans des zones archéologiques. Les excavations dans le voisinage de telles zones doivent se
poursuivre avec une grande précaution et doivent être faites en présence des autorités de l’Etat ayant mandat pour leur
protection.
d) Ne doivent pas être situées dans des réserves forestières. Ce pendant, là où il n’y a pas d’autres alternatives, la
permission doit être obtenue des autorités appropriées et une étude d’impact environnementale doit être menée.
e) Doivent être facilement réhabilités. Les zones avec une couverture de végétation minimale tel que le sol plat et nu ou des
zones couvertes d’herbes seulement ou couverte d’arbustes de moins de 1,5 m de hauteur sont préférées.
f) Doivent avoir des limites démarquées et marquées pour minimiser la clairière dans la végétation.
15. L débroussaillage doit être limité à la zone exigée pour le bon déroulement des travaux de construction. Il ne doit pas être fait
plus de 2 mois avant les opérations.
16. les zones d’amas doivent être situées là où les arbres peuvent agir comme tampons pour empêcher la pollution par la poussière.
Les égouts doivent être construits autour des zones d’amas. Les sédiments et autres pièges polluant doivent être situées aux
sorties des drainages à partir des travaux.
17. l’entrepreneur doit déposer tout matériel en surplus conformément aux principes de ces conditions générales, et tout plan
applicable, dans les zones approuvées par les autorités locales et/ou l’Ingénieur Superviseur.
18. les zones d’entreposage des matériaux dangereux tels que les liquides contaminés et les matériaux solides doivent être
approuvés par l’Ingénieur Superviseur et les autorités locales et/ou nationales avant le commencement du travail. L’utilisation
des sites existants approuvés doit être préférée par rapport à l’établissement des nouveaux sites.
55
20 Enlever toujours et retenez le sol arable pour la réhabilitation ultérieure. Les sols ne doivent pas être rasés quand ils sont
humides puisque ceci peut conduire à la compaction du sol et la perte de la structure.
21. Le sol arable ne doit pas être entassé dans des grands tas. Des monts bas de pas plus de 1 à 2 m de haut sont recommandés.
22. Replanter de la végétation sur les amas pour protéger le sol de l’érosion, décourager les mauvaises herbes et maintenir une
population active de microorganismes bénéfiques pour sol.
19. situer les amas là où ils ne peuvent pas être perturbés par les activités de construction à venir.
20. A la hauteur du praticable, réinstaller des modèles de drainage naturel, là où ils ont été changés ou abîmés.
21. Enlever les matériaux toxiques et disposés les dans les sites appropriés. Les zones excavées remplies avec des sols ou des
surcharges libres des matériaux étrangers qui pourraient polluer l’eau souterraine et le sol.
22. Identifier les surcharges potentiellement toxiques et vérifier avec du matériel convenable pour empêcher la mobilisation des
toxines.
23. S’assurer que la terre réorganisée est formée pour être stable, adéquatement drainée et conforme à l’utilisation de la terre à long
terme, et permettre la régénération naturelle de la végétation.
24. Minimiser l’impact visuel à long terme en créant des plateformes qui sont compatibles au paysage adjacent
25. Minimiser l’érosion par le vent et l’eau à la fois pendant et après le processus de réinstallation.
26. Les surfaces compactées doivent être profondément en levées pour soulager la compaction à moins que les conditions
souterraines n’en décident autrement.
27. Régénérer ave c des espèces de plantes qui vont contrôler l’érosion, fournir la diversité végétale et, à travers la succession,
contribuer à un écosystème élastique. Le choix des espèces de plantes pour la réhabilitation doit être fait avec des institutions de
recherche locales, le département des forêts et la population locale.
56
32. L’entrepreneur doit à tout prix éviter le conflit de la demande d’eau des communautés locales.
33. L’abstraction à la fois de l’eau souterraine et de surface ne doit être fait qu’en consultation avec les communautés locales et
après avoir obtenu un permis des autorités appropriées en charge de l’eau.
34. L’abstraction de l’eau des terres humides doit être évitée. Là où c’est nécessaire, l’autorisation doit venir des autorités
appropriées.
35. Le barrage temporaire des ruisseaux et des rivières doit être fait pour éviter la perturbation de la fourniture de l’eau aux
communautés en aval et maintenir l’équilibre écologique du système de rivières.
36. Aucune eau de construction contenant des déchets et des effluents, surtout du ciment et de l’huile, ne doit être déversée dans
les drainages d’eau naturelle.
37. L’eau de lessive des lavages des équipements ne doit pas être déchargée dans les cours d’eau ou les égouts des routes.
38. Les déchets des sites et les amas temporaires doivent être situés loin du système de drainage et les eaux de surface doivent être
orientées loin des amas pour empêcher l’érosion.
Gestion du trafic
39. Les sites des routes d’accès/ de déviation doivent être choisis en consultation avec la communauté locale surtout dans les
environnements sensibles et importants. Les routes d’accès ne doivent pas traverser les zones marécageuses.
40. À la fin travaux civils, toutes les voies d’accès doivent être détruites et réhabilitées.
41. Les voies d’accès doivent être arrosées d’eau au moins 5 fois par jour dans les endroits habités, et 3 fois dans les zones non
habitées pour supprimer les émissions de poussière.
Explosion
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42. L’usage des explosifs ne doit pas avoir lieu à moins de 2 km des endroits habités, des sites culturels, ou des marécages sans la
permission de l’ingénieur superviseur.
43. L’usage des explosifs ne doit pas avoir lieu pendant les heures de travail, et les communautés locales doivent être consultées sur
les horaires appropriés pour les explosions.
44. Les niveaux de bruit des activités d’explosion au voisinage des communautés ne doivent pas excéder 90 décibels.
Enlèvement des éléments inutilisables
45. Les matériaux inutilisables et les éléments de construction tels que l’équipement électromécanique, les tuyaux, les accessoires et
les structures démolies doivent être enlevés d’une manière approuvée par l’ingénieur superviseur. L’entrepreneur doit s’accorder
avec celui-ci pour voir quels éléments doivent être rendus dans les locaux du client, lesquels doivent être recyclés ou réutilisés et les
quels doivent être enlevés des sites approuvés.
46. Dans la mesure du possible, les oléoducs abandonnés doivent rester en place. Lorsqu’aucun autre alignement n’est possible
pour les nouveaux oléoducs, les vieux tuyaux doivent être soigneusement déplacés ou stockés dans un endroit sûr en accord avec
l’ingénieur et les autorités locales concernées.
47. Les oléoducs AC ainsi que les pièces endommagées doivent être traitées comme du matériel dangereux et doivent être enlevés
comme il est prévu ci-dessus.
48. Les éléments inutiles et démolis doivent être démantelés et réduits à une taille conforme au transport par un véhicule ordinaire.
Santé et sécurité
49. Avant les travaux de construction, l’entrepreneur doit entreprendre une campagne de sensibilisation et d’hygiène. Ses
travailleurs et les résidents locaux doivent être sensibilisés sur les risques de santé particulièrement le SIDA.
50. La signalisation routière adéquate pour avertir les piétons et les chauffeurs des activités de construction, les déviations etc…doit
être disponible à des points appropriés.
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51. Les véhicules de construction ne doivent pas dépasser la limite de vitesse maximum de 4O km/h.
52. Si l’entrepreneur endommage une propriété privée par inadvertance ou accidentellement, il doit réparer la propriété à la
satisfaction du propriétaire et à ses propres frais. Pour chaque réparation, l’entrepreneur doit obtenir du propriétaire un certificat
qui atteste que le dommage a été réparé de manière satisfaisante pour éviter au client des demandes d’indemnisation ultérieures.
53. Au cas où l’indemnisation pour les dommages, le désagrément aux cultures agricoles etc….sont réclamées par le propriétaire, le
client doit être informé par l’entrepreneur via l’ingénieur. Cette indemnisation est en général réglée sous la responsabilité du client
avant la signature du contrat. Dans les cas imprévus, les entités administratives respectives du client s’occuperont de
l’indemnisation.
54. Dans les six semaines suivant la signature du contrat, l’entrepreneur doit préparer un SSE-PG pour s’assurer de la gestion
adéquate des problèmes de santé, de sécurité, des aspects environnementaux et sociaux des travaux, y compris la mise en œuvre
des exigences de ces conditions générales et de toutes les recommandations spécifiques d’un plan de gestion de l’environnement
PGE pour les travaux. Le SSE-PG de l’entrepreneur servira deux buts :
• Pour l’entrepreneur, pour des raisons internes, afin de s’assurer que toutes les mesures sont en place pour une gestion
adéquate de la santé, de la sécurité et de l’environnement SSE et comme manuel d’instruction pour le personnel.
• Pour le client, supporté par l’ingénieur si cela est nécessaire, pour s’assurer que l’entrepreneur est convenablement préparé à
la gestion adéquate des aspects SSE du projet, et comme une base pour le contrôle de la performance SSE de l’entreprise
55. Le plan de gestion de la Santé-Sécurité-environnement de l’entrepreneur doit fournir au moins :
• Une description des procédures et des méthodes pour se soumettre à ces conditions générales de la gestion de
l’environnement, toutes conditions particulières spécifiées dans le plan.
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• Une description des mesures atténuantes spécifiques qui doivent être mises en œuvre afin de minimises les impacts négatifs.
• Les mécanismes de gestion et de rapport interne et organisationnel mis en place pour chacun.
56. Le PG-SE de l’entrepreneur sera revu et réexaminer et approuvé par le client avant de commencer les travaux. Cette revue doit
démontrer si le plan de gestion SSE de l’entrepreneur couvre tous les impacts identifiés et a défini les mesures appropriées pour
contrecarrer tout impact potentiel.
Rapport sur la Santé Sécurité Environnement SSE
57. L’entrepreneur doit préparer les rapports bihebdomadaires des travaux en cours pour l’ingénieur superviseur, avec ces
conditions générales, le projet PGE s’il y a lieu, et son propre plan de gestion SSE. Un exemplaire du format SSE de l’entrepreneur
est joint. Il est entendu que le rapport de l’entrepreneur doit comprendre les renseignements sur :
• Les actions/mesures prises sur la gestion de la SSE, y compris les approbations recueillies des autorités locales ou nationales.
• Les problèmes rencontrés en en rapport avec les aspects de la SSE (incidents, y compris les délais, implication financière
etc…qui en résultent).
• Manque de conformité avec les clauses du contrat de la part de l’entrepreneur.
• Modification de la conception, des conditions, mesures, de l’aspect et des travaux réels relatifs aux aspects SSE et
• Des observations, préoccupations soulevées et/ou des décisions prises concernant la gestion de SE au cours des réunions de
site
58. Il est recommandé que le rapport des incidents majeurs de la SSE soit fait aussitôt que possible. Par conséquent, un tel rapport
doit être fait individuellement. Il est aussi recommandé que l’entrepreneur conserve ses propres archives sur la santé, la sécurité et
le bien être des personnes, et les dommages aux propriétés. Il est conseillé d’inclure de tels rapports ainsi que les copies des
rapports d’incidents, comme annexes au rapport bi hebdomadaires. Les formulaires type de notification d’incidents et le rapport
détaillé sont donnés ci-joint. Les détails de la performance SSE seront donnés au client via les rapports de l’ingénieur superviseur
au client.
Formation du personnel de l’entrepreneur
59. L’entrepreneur doit fournir un,e formation suffisante à son propre personnel pour s’assurer qu’ils sont au courant des aspects
pertinents de ces conditions générales, du plan de gestion de l’environnement, et de son propre plan de gestion de la santé, sécurité
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et environnement , et qu’ils sont capables de remplir leurs rôles et fonctions attendus. Une formation spéciale doit être faite à
l’endroit de ces employés qui ont des responsabilités particulières associées à la mise en œuvre du PG-SSE.
Les sujets généraux sont :
• Santé Sécurité Environnement en général (procédures de fonctionnement)
• Procédures d’urgence et
• Aspects sociaux et culturels (Conscientisation sur les problèmes sociaux)
Coût de la conformité
60. Il est entendu que la conformité à ces conditions fait déjà partie d’une bonne expertise de travail généralement exigée par ce
contrat. Le sujet »conformité aux conditions de gestion environnementale dans la facture des quantités couvre ces coûts. Aucun
paiement ne sera fait à l’entrepreneur pour soumission à toute requête pour éviter et /ou atténuer un impact sur la SSE.
Contrat
Période du rapport
Signature (Nom-Fonction-Date)
Entrepreneur-Représentant.
Exemplaire du formulaire
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Lieu de l’incident :
Société de l’employeur :
Description de l’Incident :
Où, quand, quoi, comment, qui, activité en cours au moment des faits (les faits uniquement)
Action immédiate :
Action immédiate de recours et actions prises pour empêcher la reproduction ou l’escalade
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Signature (Nom-Fonction-Date)
Entrepreneur-Représentant
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