Didactique de Metier - Ispt Vrai
Didactique de Metier - Ispt Vrai
DIDACTIQUE DE METIER
Cours à l’usage exclusive des étudiants de LPTA3 ET , EN MG
1
OBJECTIFS
Objectif général
La didactique générale dans les instituts supérieurs pédagogiques
s’adresse aux futurs formateurs dans un processus de l’enseignement-
apprentissage, ayant un rôle d’instructeur au métier d’enseigner, aux
fondements, concepts et pratiques de la didactique des disciplines scolaires,
une théorie explicative sur :
Objectif spécifique
A l’issue de l’enseignement de la didactique générale, l’étudiant de
l’ISP qui me suivra avec attention sera capable de (d’) :
2
Plan du cours
0. Introduction
I. Questions fondamentales de la communication pédagogique.
II. Situation pédagogique
3
INTRODUCTION GENERALE
A QUI
(Apprenant)
RESULTATS
(Évaluation)
1.1. QUOI ?
Cette question se rapporte ou contenu du programme à la matière
à enseigner, à sa structuration, à sa répartition.
4
toujours avec les connaissances utilisées pour la recherche pure dans
cette discipline.
Cependant, l’expérience en matière d’enseignement prouve que
l’enseignant qui ne possède pas dans la discipline qu’il est charge
d’enseigner, des connaissances très vastes et très précises est incapable
d’innover, et même de résoudre les problèmes pédagogiques quotidiens. Par
exemple les questions des apprenants.
Un tel enseignement se trouve en fait à la merci des programmes,
des manuels, des instructions officielles, des méthodes-recettes, faute de
pouvoir les dominer et les critiquer.
1.2. A QUI ?
Cette question concerne l’apprenant, avec ses attentes, ses
aptitudes, ses attitudes, ses habitudes, ses prérequis et son milieu d’origine.
L’histoire de l’enseignement est faite de plaintes concernant les
lacunes des enseignants dans la connaissance des apprenants. Des souhaits
ont été émis en faveur d’une formation psychologique des enseignants à tous
les niveaux (psychologie de l’enfant, de l’adolescent et de l’adulte).
J.J. Rousseau : "commencez donc par étudier vos élèves car très
assurément vous ne les connaissez point". E. Claparède : " discat a puero
magister"
L’enfant et sa connaissance précédent et dicte à l’éducateur les règles
de son action pédagogique,
Que la pédagogie repose sur la connaissance de l’enfant comme
l’horticulture repose sur la connaissance des plantes.
Il faut avoir suffisamment la connaissance de l’enfant pour lui tenir
l’éducation. Cette connaissance de l’apprenant n’est pas seulement limitée
aux aspects psychologiques (vie active, vie affective, vie cognitive) ; elle
s’étend à son milieu social et physique. « Ainsi pour apprendre les maths à
John, il ne suffit pas de connaître les maths, il faut également
connaître les maths et John ».
1.3. POURQUOI ?
Cette question renvoie aux intentions pédagogiques imposée à
l’institution de l’enseignement par les diverses instances de prise de
décision, ou formulées par l’enseignant pour des besoins spécifiques de son
cours. Cette question repose sur les objectifs de l’enseignement.
1.4. COMMENT ?
C’est une série des questions relatives aux méthodes de
l’enseignement, aux techniques de l’enseignement, aux stratégies de
communication en classe et de gestion de la relation enseignant-enseigné.
5
1.5. Pour quels RESULTATS ?
Cette question concerne les procédures évaluatives de l’action
didactique. « Ainsi pour apprendre les maths à John, il ne suffit pas de
connaître les maths, il faut également connaître les maths et John. Il
faut savoir quels éléments des maths on veut apprendre à John, dans le
monde où il vit, et pourquoi ; et en même temps savoir comment les lui
apprendre de façon heureuse et en évaluer l’acquis ».
Il faut noter que toutes ces questions sont importantes et
complémentaires c'est-à-dire on ne peut pas évaluer sans connaître ce qu’on
a enseigné et comment on a enseigné, ainsi que les objectifs visés. Il est
difficile et périlleux, que celui qui veut enseigner efficacement ignore l’une de
ces questions. Toutes ces questions s’intègrent la vision que chacun a de la
situation pédagogique. Mais, qu’est–ce qu’on entend par situation
pédagogique ?
2. LA SITUATION PEDAGOGIQUE
Pour définir la spécificité de la problématique de la didactique, les
chercheurs en pédagogie ont trouvé la forme triangulaire et selon
HOUSSOGE l’appelée la situation pédagogique qui est un triangle composé
de trois éléments : le savoir, l’enseignant et l’apprenant en interrelation deux
à deux telle façon que l’enseignant puisse privilégier deux de ces trois
éléments.
Savoir
Enseignant Apprenant
6
Toute la méthodologie
que de l’enseignement doit se faire basée ces processus enseigner,
former et apprendre aux apprenants.
Axe du savoir-enseignant : la méthodologie expositive ou
l’enseignement magistral,
Axe enseignant : la méthode semi-active ; l’enseignant pose des
questions ou il doit lui-même développer,
Axe apprenant : c’est la méthode active ou on soumet aux apprenants
à l’approche par compétence, à la participation à la matière,
Axe technique ou auto-apprentissage : c’est l’enseignement
programmé (EP), l’enseignement assisté par l’ordinateur (EAO) ou
l’enseignant est absent, l’apprenant est seul avec le savoir totalement
libre.
7
Chapitre I :
FONDEMENT DE L’ACTION DIDACTIQUE
8
3. Principes fondamentaux de la didactique moderne
La théorie moderne de la communication pédagogique se fonde sur
des données psychologiques. Ce de là que découlent les principes qui
constituent la toile de fond de toute situation d’enseignement-apprentissage.
Trois principes qui doivent guider l’action didactique sont :
3.1. Le pédocentrisme
Les pédagogues de l’école nouvelle mettent l’apprenant au centre
de l’action éducative, de toute préoccupation de formation, et de préconisent
le respect de l’évolution génétique. L’enfant est, et reste l’agent principal de
l’éducation, les éducateurs ne sont que de guide, de facilitateur.
Ce courant éducatif invite à une révolution de mentalité. On
compare le pédocentrisme à la révolution que Copernic et Galilée ont
réussie en astronomie. Avant eux les gens croyaient que c’était le soleil qui
tournait autour de la terre. Or, en principe c’est la terre qui tourne autour
du soleil tout en tournant autour d’elle-même.
Par analogie à la ressemblance, Jean-Jacques Rousseau et les
autres pédagogues contemporains parlent de la révolution Copernicienne en
éducation, ils soutiennent que le centre de l’action éducative ne devrait pas
être l’enseignant mais bien l’apprenant.
3.2. L’intérêt
L’intérêt est une relation de causalité et de convenance entre
l’organisation en état de besoin et un objet de satisfaction. Pour l’apprenant
suive l’enseignement attentivement, il faut qu’il soit attiré, que les activités
d’apprentissage lui proposées soient attrayantes. Pour cela, l’enseignant doit
connaître les intérêts de l’enfant. Il doit choisir les méthodes et le manuel
didactique en fonction de cela. Si les leçons sont intéressantes, les
apprenants.
3.3. L’activité
L’activité est la faculté d’agir, de produire un effet. L’enfant est un
être actif, il est une source à ménager afin que l’eau jaillisse. L’école ne doit
pas être une prison mais bien un milieu ou l’apprenant s’exprime, s’épanouit
en agissant. La classe doit être un atelier, un laboratoire, un musée ou la
curiosité de l’apprenant est constamment sollicité. Il s’agit des activités
planifiées qui se réalisent dans la discipline.
9
Chapitre II
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
1. Définition
L’objectif pédagogique est une intention éducative déclarée et
communiquée, qui décrit le comportement objective que le formateur-
enseignant se propose de faire acquérir à l’apprenant au bout d’une ou
plusieurs séquences d’enseignement. L’objectif peut être partiel,
intermédiaire se définit en terme opérationnel, d’acte ou d’attitudes.
La pédagogie par objectifs se fonde donc sur les descriptions de
comportement relativement bien circonscrit que doivent développer les
apprenants face à des contextes disciplinaires précis. Des contenus
complexes sont progressivement réduits en unité de plus en plus simple de
contenus d’enseignement. La pédagogie par objectifs se fonde ainsi sur le
comportementalisme qu’elle conjugue à des contenus disciplinaires
décomposés en très petit unités.
A. L’objectif cognitif
L’éducation moderne vise la formation des capacités et de
mécanismes de construction des connaissances ou de savoir. La taxonomie
la plus célèbre et élaborée est celle de Bloom par Gilbert DE LANDSHEERE
en 1970 et GAGNE-MERRIL Bloom a identifié six types d’objectifs cognitifs.
10
3°) Les objectifs de compréhension
B. Comprendre quelque chose, c’est être capable de lui donner un
sens, de l’intégrer dans un tout l’objectif affectif.
Ces objectifs relèvent de la formulation de la personnalité, du
savoir-être, des attitudes, des habitudes, des manières. Les taxonomies des
objectifs affectifs les plus connus sont celle de KRATHWOHL, de Gilbert DE
LANDSHEERE et celle de FRENCH. Les grandes catégories des objectifs
affectifs concernent :
C. L’objectif psychomoteur
Il est du domaine du savoir-faire et concerne la motricité, le
mouvement, l’habilité, la maitrise des parties du corps pour l’usage rationnel
et judicieux (membre, visage…). Les classifications les plus connues sont
celles de HARROW, de GUILFORD, de KIBLER et de JEWET.
a. L’échéance
L’objectif indique le timing, le délai, le temps minimum requis pour
son atteinte ou temps de maitrise de la performance ou de l'atteinte de
l'objectif. Par exemple :
à la fin de la leçon
à l’issue du cours
au bout de la séquence
à la fin d'une séquence,
à la fin d'un chapitre
au terme du module.
b. Le sujet
L’objectif doit préciser l’auteur de la performance attendue, la
personne qui produira le comportement souhaité ou manifestation désirée,
« l’apprenant ». Le sujet sera toujours au singulier à jamais au pluriel.
11
c. Le comportement (verbe d’action)
L’objectif didactique doit décrire, en termes d’opération, d’acte, ou
d’attitude observable que doit produire le sujet. On utilise pour cela des
verbes d’action et on évite les verbes mentalistes.
Un verbe d’action est univoque, il n’évoque qu’un seul sens pour tous
et son produit est objectivement observable : indiquer, cocher, tracer,
dire…par contre
Un verbe est dit mentaliste lorsqu’il évoque plusieurs acceptations,
donne lieu à interprétation, prête à confusion : faire, connaître, saisir,
penser, amener, …ils nécessitent des explications supplémentaires.
d. Le produit
L’objectif didactique donne toujours lieu à un résultat, c’est cet
effet attendu à la performance, réalisation qu’on appelle produit. Le produit
s’exprime par un substantif, par exemple :
Sera capable de dessiner l’objet étudié,
Saura manier un appareil,
Sera à même de réciter un poème
12
3. Caractéristiques d'un objectif efficace
Pour aboutir à des activités efficaces, l'objectif doit être « SMARTH » :
a. S : Spécifique : qui est propre a ;
b. M : Mesurable : qui peut être mesure ;
c. A : Atteignable (appréciable et évaluable comme point d'arrivée de l'acte
éducatif) ;
d. R : Réalisable (pertinent, valide) ;
e. T : Tangible (concret, observable, palpable) ;
13
Objectif opérationnel : celui qui est défini par l’enseignant et qui
indique clairement les actions concrètes que l’apprenant doit
exécuter pour prouver la maîtrise de l’apprentissagefonctionnel.
Quand on comprend quelque chose, l’on est à mesure de la définir
et de l’illustrer ; l‘expliquer et de la distinguer ; la prédire et conclure.
D. L’objectif affectif
Ces objectifs relèvent de la formulation de la personnalité, du
savoir-être, des attitudes, des habitudes, des manières. Les taxonomies des
objectifs affectifs les plus connus sont celle de KRATHWOHL, de Gilbert DE
LANDSHEERE et celle de FRENCH. Les grandes catégories des objectifs
affectifs concernent :
E. L’objectif psychomoteur
Ils du domaine du savoir-faire et concernant la motricité, le
mouvement, l’habilité, la maitrise des parties du corps pour l’usage rationnel
et judicieux (membre, visage…). Les classifications les plus connues sont
celles de HARROW, de GUILFORD, de KIBLER et de JEWET.
14
a. Techniques de formulation des objectifs
La formulation d’un objectif didactique doit, pour être
satisfaisante, respecter les six indicateurs ou éléments précis :
a. L’échéance
L’objectif indique le timing, le délai, le temps minimum requis pour
son atteinte ou temps de maitrise de la performance ou de l'atteinte de
l'objectif. Par exemple :
A la fin de la leçon
A l’issue du cours
Au bout de la séquence
A la fin d'une séquence,
A la fin d'un chapitre
Au terme du module.
b. Le sujet
L’objectif doit préciser l’auteur de la performance attendue, la
personne qui produira le comportement souhaité ou manifestation désirée,
« l’apprenant ». Le sujet sera toujours au singulier à jamais au pluriel.
d. Le produit
L’objectif didactique donne toujours lieu à un résultat, c’est cet
effet attendu à la performance, réalisation qu’on appelle produit. Le produit
s’exprime par un substantif, par exemple :
15
laquelle le sujet exécutera l’opération, produira le comportement ou
manifestera l’attitude : lieu, période, durée, modalité, matériel nécessaire,
consigne claire et précise. Par exemple : utilisation de la documentation,
cartes géographiques, dictionnaire.
16
Objectif spécifique : celui qui est définit pour chaque discipline
ou sous-branche et évaluer pendant chaque séance
d’apprentissage par l’enseignant.
Objectif opérationnel : celui qui est défini par l’enseignant et qui
indique clairement les actions concrètes que l’apprenant doit
exécuter pour prouver la maîtrise de l’apprentissage.
Categories
Verbes comportementaux
cognitive
1.1 Connaissance arranger, définir, dupliquer, étiqueter, lister, mémoriser, nommer,
ordonner, identifier, relier, rappeler, répéter, reproduire.
1.2 Compréhension classifier, décrire, discuter, expliquer, exprimer, identifier, indiquer,
situer, reconnaitre, rapporter, reformuler, réviser, choisir, traduire.
1.3 Application Appliquer, choisir, démontrer, dramatiser, employer, illustrer,
interpréter, opérer, pratiquer, planifier, schématiser, résoudre,
utiliser, écrire.
1.4 Analyse analyser, estimer, calculer, catégoriser, comparer, contraster,
critiquer, différencier, discriminer, distinguer, examiner,
expérimenter, questionner, tester, cerner.
1.5 Synthèse arranger, assembler, collecter, composer, construire, créer,
concevoir, développer, formuler, gérer, organiser, planifier, préparer,
proposer, installer, écrire.
1.6 Evaluation arranger, argumenter, évaluer, rattacher, choisir, comparer,
justifier, estimer, juger, prédire, chiffrer, élaguer, sélectionner,
supporter.
17
ouvrages littéraires
3.0. VALORISATION
3.10 Acceptation d’une améliorer sa compétence en, membre(s) d'un groupe,
valeur augmenter des qualités de, production(s)
renoncer, spécifier artistique(s),
productions
musicales, amitiés
personnelles
3.20 Préférence pour une assister, aider, encourager Artistes, projets, points
valeur de vue, arguments
3.30 Engagement nier, protester, débattre, Déceptions,
argumenter inconséquences,
abdications,
irrationalités
4.0 ORGANISATION
4.10 Conceptualisation abstraire, comparer, discuter, buts, codes, standards,
théoriser paramètres
4.20 Organisation d'un harmoniser, organiser, définir systèmes, approches,
système de valeurs critères, limites
CARACTERISATION PAR UNE VALEUR OU PAR UN SYSTEME DE VALEURS
5.10 Dispositions réviser, changer, compléter, plans, comportements,
généralisées réclamer méthodes, effort(s)
5.20 Caractérisation être bien évalue par ses pairs pour, humanitarisme, morale,
être bien évalue par ses supérieurs intégrité, maturité,
pour, être bien évalue par ses extravagances, excès,
subordonnes pour, éviter, diriger, conflits, énormité(s)
résoudre, résister
18
4.0 ORGANISATION
4.10 Conceptualisation abstraire, comparer, buts, codes, standards,
discuter, théoriser paramètres
4.20 Organisation harmoniser, organiser, systèmes, approches,
d'unsystème de valeurs définir critères, limites
CARACTERISATION PAR UNE VALEUR OU PAR UN SYSTEME DE
VALEURS
5.10 Dispositions réviser, changer, plans, comportements,
généralisées compléter, réclamer méthodes, effort(s)
5.20 Caractérisation être bien évalue par ses humanitarisme, morale,
pairs pour, être bien intégrité, maturité,
évalue par ses extravagances, excès,
supérieurs pour, être conflits, énormité(s)
bien évalue par ses
subordonnes pour,
éviter, diriger,
résoudre, résister
19
d’améliorer l’enseignement magistral, qui prôner l’isolement de
l’enseignement des besoins et intérêts mentaux des apprenants et les
enseignements coupés de la vie réelle.
Les pédagogies actives ont placé l’apprenant au centre de son
apprentissage. Impliqué dans des situations fictives ou réelles, il peut jouer
un rôle actif dans la construction de ses connaissances. On a finalement
compris que les acquisitions ne se font pas par l’étude des réglés et lois,
mais par l’expérience.
I. Approche traditionnelle
a. Nature
Elle est une approche pédagogique qui repose sur l’autorité de
l’enseignant.
Cloisonnement des matières c’est-à-dire matières sans lien, sans
coordination les unes et les autres.
Une approche qui date depuis l’antiquité.
b. Caractéristiques
Programme catalogue c’est-à-dire de présenter sous forme des listes.
Programme notionnel, c’est-à-dire accent mis sur les notions et non sur
la pratique.
Lois : principe de coordination verticale. On va de la première notion à
la dernière.
c. Valeurs
Confiance de l’enfant à son maître ;
Discipline impeccable ;
Demande du sérieux de la part de l’enseignant pour terminer son
programme.
d. Critiques
Une approche qui ne tient pas compte des intérêts et besoins de
l’apprenant.
Cloisonnement des matières
20
II. Approche de centre d’intérêt (C.I)
c. Valeurs
L’enseignant gagne en profondeur c’est-à-dire en lieu d’enseigner
l’eau dans plusieurs disciplines mais il peut l’enseigner en un
thème pour toutes ces disciplines.
Elle renforce les acquis.
Ecole d’ermitage c’est à die école de la vie et pour la vie. (O.
Decroly).
d. Critiques
Lorsque la méthode est male utilisée, c’est le désordre.
Lorsqu’il y a monotonie des thèmes ça annellent les acquis.
21
Cette nouvelle pédagogie conseille aux enseignants à se fixer d'abord les
objectifs de l'acte éducatif pour ensuite structurer la matière et prévoir les
stratégies (méthodes, moyens, procédés) et ressources (matériel, temps, support)
nécessaires a ('acquisition des connaissances par les élevés (apprenants).
22
Comme un processus d'entrainement, de transmission ou de conditionnement ? ou
Comme un processus d'auto-développement, d'auto-épanouissement ?
a. L'apprentissage actif
La pédagogie active prône, comme premier principe, l'apprentissage
actif qui permet à l'élève de lier les connaissances, les attitudes (les
compétences) à leurs besoins. II s'agit d'enseigner à l'élève comment
apprendre, prendre des décisions sur ce qu'il éprouve et les actions à
entreprendre.
Exemple : les exercices de laboratoire.
b. L'apprentissage participatif
23
Le deuxième principe de la pédagogie active est la participation. Les
élèves exécutent la plupart des activités : Ils analysent, étudient les idées,
résolvent les problèmes et appliquent ce qu’ils apprennent. L'apprentissage
actif et participatif est rapide, amusant et engage l'élève.
Exemple : les études en groupe.
c. L'apprentissage anticipatif
C'est le troisième principe qui permet à l'élève d'agir à des fins présentes
et futures. L'élève doit trouver que les activités scolaires lui permettent de
résoudre les problèmes actuels et ceux qui se poseront a lui dans l'avenir. La
pédagogie active tient compte de ce principe en proposant aux Mayes des
situations- problèmes plus réalistes.
Exemple : un exercice d'observation d'un objet qui servira d'objet d'étude le
lendemain.
d. L'apprentissage coopératif
Ce dernier principe est basé sur une approche de groupe : apprendre
ensemble de façon complémentaire et mutuelle. Les élèves apprennent avec des
objectifs communs, reçoivent des récompenses mutuelles, utilisent des
ressources communes et profitent des rôles complémentaires.
Exemple : une prise en charge des élèves moins doués par leurs collègues
doués.
L'action d'enseigner, ce n'est pas déverser des matières dans les têtes des élèves, il
requiert beaucoup plus que de paroles. II implique l'apprentissage : l’élève doit être actif
et intellectuellement engage dans le processus, ce qui nécessite le traitement de la
matière reçue.
1. Questionnement
Poser des questions pour enseigner est un des modèles didactiques
parmi les plus anciens considères comme actifs. Le questionnement est appelé
par certains : « méthode interrogative », ou « maïeutique », par d'autres encore «
méthode socratique », etc.
Enseigner en posant des questions, revient à placer les élèves au
centre de la leçon, les amener, par un dialogue « questions-réponses » à
participer à ce qu'ils doivent apprendre, leur faire découvrir quelque chose, les
amener à réfléchir, etc. Le questionnement est la source de plusieurs autres
24
modèles actifs d'enseignement et d'apprentissage.
2. Méthodes actives
Ces méthodes se référent a un ensemble de principes qui visent à
faire apprendre les élèves en misant sur leurs activités personnelles. Parmi
ces principes, les plus courants sont :
3. Traitement d'informations
Le modèle de traitement d'informations est un processus qui
explique la manière dont les connaissances (ou informations) peuvent être
acquises, i.e. intégrées, réduites en catégories, transformées en symboles,
emmagasinées et restituées. Dans ce processus, les concepts, les exemples
et les problèmes jouent un rôle très important. Leur enseignement et
apprentissage, leur utilisation constituent l'épicentre de toute didactique
active.
Cette didactique repose sur trois principes :
25
deviennent disponibles pour l'individu que lorsqu'il accomplit certaines opérations
mentales sur elles ;
Les processus de la pensée évoluent à travers des séquences obligatoires, i.e. pour
maitriser de nouvelles habiletés ; certaines autres devraient rote avant. Ces
séquences sont irréversibles.
Quels exemples choisir ? II faut choisir les exemples qui permettent d'illustrer la
matière ou de la faire découvrir.
Combien d'exemples ?
Résolution des problèmes simples. Pour cela, il convient d'habituer les élèves à
procéder comme suit :
Analyser le problème : Qu'est-ce qu'on demande ? Quelles sont les données ? Que
faire pour trouver la solution ?
o Utiliser les formules, les règles, les principes, etc. de manière correcte pour
résoudre le problème ;
o Expliquer la débranche suivie.
1. Modèle Constructivisme
D'après ce modèle, les connaissances de l'élève sont une
reconstruction et non pas une description de la réalité. Cette construction
se produit par adaptation et accommodation de la pensée aux
connaissances mis en place lorsque l'élève est mis en contact avec une
perturbation dans une situation nouvelle.
Indispensablement associe à une démarche inductive, aux
apprentissages des savoirs complexes et / ou critiques. Le modèle
constructiviste exige la mise en pratique des principes suivants :
L'élève doit se sentir interpeller, la matière doit éveiller sa curiosité, son intérêt
intrinsèque ;
Le savoir doit 'être significatif et utile faisant appel à sa personnalité et à son
initiative ;
Le contexte des apprentissages doit être intégratif. L'élève doit comprendre les
relations qui existent entre diverses disciplines du programme scolaire ;
L'activité scolaire doit être significative et utile si elle permet à l'élève d’enrichir son
expérience, à se découvrir, à s'épanouir ;
Les savoirs et les habiletés doivent pouvoir se transférer, se généraliser et accroitre
le pouvoir de l'élève sur les choses et sur lui-même.
27
fondée sur la transmission des connaissances, mais sur leur construction,
leur traitement et leur intégration.
L’approche par compétence situe la personne en référence à une
classe de situation. Les ressources organisées dans les programmes d’étude
ne sont évoquées que pour être appliquées au traitement de la classe de
situation dénis dans le profil de sortie de la formation. Dans cette
perspective, l’organisation des programmes se fait sur la base d’une
identification de ce qu’une personne doit faire pour devenir compétent dans
ces situations.
L’approche par compétence complète, finalise et affine la pédagogie
par objectifs car elle permet d’établir un lieu pédagogique et didactique entre
les différents objectifs, les compétences et les activités.
2. Situations-problèmes
Pour favoriser l’implication de l’école, et aussi développer un
enseignement par compétences, l’Organisation internationale de la
Francophonie (2008) propose la formation des enseignants et autres acteurs
de l’approche par compétence (APC), qui met l’accent sur l’exploitation des
situations-problèmes.
La situation-problème est une occasion pour exercer la
compétence ; elle définit les relations qui s’établissent entre un individu (ou
un groupe donné). En classe, une situation-problème peut se présenter
comme une activité organisée par l’enseignant avec un groupe d’apprenants
ou entre élèves, la conduite d’une recherche, la réalisation d’une sortie.
28
Après quelques apprentissages, l’enseignant construit autour d’un problème
une situation-problème.
Ce problème peut se présenter comme un besoin identifié qui va
conduire à une action à entreprendre. Par exemple un enfant est frappé par
l’inadaptation à la lecture (dyslexie), comment éviter à l’avenir ce genre de
problème ?
Une situation-problème correspond à un ensemble contextuel
d’informations qu’il faut analyser en vue de réaliser une tâche déterminée.
Elle présente une déstabilisation consécutive liée à un obstacle qu’il faut
surmonter en mobilisant un ensemble de ressources pertinentes.
Une situation-problème est définie comme :
Situation didactique lorsqu’elle est mis en place dans un processus que l’enseignant
organise pour l’ensemble d’un groupe-classe, dans le contexte de l’apprentissage de
nouveau savoirs et savoir-faire ;
Situation d’exploitation lorsqu’elle est conçue dans le but de créer pour l’élève un
espace de réflexion et d’analyse autour d’un problème à répondre ou d’un obstacle à
franchir ;
Situation de réinvestissement lorsqu’elle intervient à la fin d’un apprentissage (ou
d’un ensemble d’apprentissages). Mais elle peut également servir à l’évaluation.
3. Compétence de base
C’est celle qui doit être nécessairement maîtrisée par l’élève pour
aborder son problème d’apprentissages ultérieurs. Elle est toujours relative
au contexte et au moment de la formation. Elle met l’accent sur ce qui est
strictement indispensable à l’élève pour la suite du cursus. Pour faciliter le
développement des compétences par les apprenants, un recours
systématique à un « référentiel de compétences » est indispensable.
29
comportement qui infèrent des ressources
cognitives sur les contenus enseignés
7. Profil de sortie : classe de Profil de sortie : contenus disciplinaires à
situations à traiter avec reproduire
compétence au terme de la
formation
8. Peut se référer à différents Se réfère exclusivement au
paradigmes épistémologiques comportementalisme
30
2. Les apprentissages ponctuels : séquences visant à développer des sous-compétences.
Chaque séquence se répartit en séances qui se fixent pour objectifs des capacités
bien définies.
3. Modules d’intégration intermédiaire ayant pour fonction la consolidation des acquis
et la remédiassions aux lacunes constatées.
4. En fin d’année, on envisage un module d’intégration qui reflète l’objet terminal
d’intégration (OTI) de l’année.
OS1 00 Activité/Contenu
CB1 OS2 00 Activité/Contenu
OS3 00 Activité/Contenu
OS1 00 Activité/Contenu
OTI…O.I.I. CB2 OS2 00 Activité/Contenu
OS3 00 Activité/Contenu
OS1 00 Activité/Contenu
CB3 OS2 00 Activité/Contenu
31
(OTI) Objectif Terminal d’Intégration correspond au profil attendu
de l’élève au terme d’un apprentissage dans un domaine ou champ
disciplinaire. C’est une macro-compétence qui recouvre l’ensemble des
compétences, c'est-à-dire des savoirs, savoir-faire, et savoir-être d’un cycle
ou d’un niveau de formation. Dans le dernier cas on parle de l’Objectif
Intermédiaire d’Intégration (OII) par rapport à l’Objectif Terminal
d’Intégration (OTI) du cycle.
Dans l’APC le programme de chaque année est découpé en
modules ; à chaque module correspond une compétence de Base (CB)
provenant de l’éclatement de l’Objectif Terminal d’Intégration (OTI) de l’année
qualifiée de compétences socles (ou socle compétences), les trois ou quatre
compétences de Base (CB) définies, autour desquelles s’articulent les
apprentissages, constituent l’essentiel à acquérir au bout d’un cycle ou
d’une année de scolarité.
Chaque compétence de Base (CB) intègre un ensemble d’objectifs
spécifiques (OS), dont chacun peut être éclaté en objectif opérationnel (OO).
A chaque objectif opérationnel (OO) correspond un contenu. Les objectifs
opérationnels (OO) se caractérisent par des opérations qui permettent
d’évaluer l’efficacité de l’action éducative.
Pour chaque module du programme, il y a une compétence de Base
(CB) qui fonctionne sur quatre (cinq ou six) semaines. Les trois (quatre ou
cinq) premières semaines sont consacrées aux apprentissages ponctuels
pour l’acquisition des savoir, savoir-faire et savoir-être à combiner pour
développer les compétences.
La dernière semaine correspond à la période d’intégration, durant
laquelle l’apprenant s’exerce à assumer lui-même son propre apprentissage :
il va s’impliquer personnellement dans l’action, en sélectionnant les savoirs
et savoir-faire pertinent, et surtout en les mobilisant et en les combinant
pour résoudre les situations-problèmes présents.
32
Chapitre III
ACTION DIDACTIQUE
3.1.1. L’associationnisme
Comme l’acteur : THORNDIKE, STUAKE, MILLE et TAINE, expliquent
que ce terme est une explication philosophique et psychologique qui dit
toutes les répétitions et opération de la vie mentale s’évoquent
automatiquement. L’apprentissage résulte donc de la similitude, de la
ressemblance des concepts et des faits psychiques qui rend possible la
suggestion. Evocation est donc un mode d’acquisition de connaissances.
L’apprentissage serait alors une connexion des maillons. Par exemple le
terme manger évoque la nourriture, composition des aliments, malnutrition,
diététique, hygiène…
3.1.2. Le conditionnement
Autrement dit réflexologie, l’habituation, on distingue deux types
de conditionnement : classique et opérant.
a. Le conditionnement classe
P.I PAVLO un psycho-physiologiste russe 1849-1910, on l’appel
autrement conditionnement du type I, il consiste à installer et à contrôler un
comportement en associant à des stimuli initialement neutre, naturel et
inconditionnels, des stimuli artificiels (conditionnel).
A force de répéter l’association, les stimuli artificiels ou
conditionnels déclenchent automatiquement. L’auteur a étudié la sécrétion
des glandes exocrines chez le chien.
33
Signification des abréviations :
SI : stimulus inconditionnel
SC : stimulus conditionnel
O : Organisme
R : réaction (comportement).
b. Le conditionnement opérant
SKINNER, un psychologue américain, 1904-1990, il explique
autrement de l’apprentissage et le conditionnement du type II, elle consiste à
associer successivement et progressivement de nouveau comportement à
ceux déjà acquis. L’enseignement est donc une succession de
conditionnement. C’est de cette manière que les éducateurs installent,
inculquent de façon progressive et additive, à la manière qu’on accumule les
mots d’ordre. Les premières connaissances facilitent l’assimilation des
nouvelles.
3.1.3. Le fonctionnalisme
Watson (John Broadus), le behaviorisme en 1925, un psychologue
Américain de 1878-1958, ce qui importe, c’est l’accomplissement de la
fonction pour juger de l’acquisition d’un comportement. Les activités
partielles doivent contribuer à l’activité totale du système dans lequel elles se
référent. Plus un comportement ne permet à une structure de fonctionner,
plus vite et plus durablement il sera acquis.
a. L’Enseignement individuel
Un formateur peut s’occuper d’un seul apprenant. Ce mode se
confond avec le préceptorat ou encore les cours particuliers, réexpliqués par
un répétiteur. On peut ranger là-dedans l’enseignement à la distance, ou par
34
correspondance et l’enseignement programmé. Dans ce dernier cas
l’enseignant est remplacé par une machine, un livre, une bande cassette,
bref par un matériel d’enseignement.
Dans ce mode de l’enseignement, l’action didactique est office
individualisée, adaptée au rythme et aux capacités de l’apprenant.
b. L’Enseignement collectif
Le mode groupal ou frontal est le plus rependu, il caractérisé par la
présence d’un enseignement devant plusieurs apprenants de niveau plus ou
moins homogène. L’enseignement suit le rythme de la majorité ou de
prétendu apprenant moyen.
A l’actif de cette forme de groupement, on inscrit l’esprit
d’émulation, de compétition, la sociabilité et l’instruction publique. Il existe
des technique et procédés approprié pour gérer de grands groupes.
Le travail en groupe, le séminaire
Le procédé la matière
La correction par les paires sur base du corrigé et des consignes de
notation
L’autocorrection
c. L’Enseignement mutuel
En face d’un groupe hétérogène, c'est-à-dire présentant des
disparités de niveau, il est consulté à l’enseignant de constituer de petit
groupe, plus moins homogène sur base desquels il va concevoir les activités
d’enseignement-apprentissage.
Dans chaque groupe, le professeur se fera aider ou relayer par un
apprenant le plus actif, perspicace. Ces apprenants peuvent être considérés
comme des répétiteurs, des moniteurs (monitorat).
3.3.1. Méthodes
1. Forme expositive (1)
Cette forme didactique peut revêtir deux aspects principaux : le
discours magistral et la démonstration.
a. Le discours magistral
Sous cette étique, caractéristique de l’enseignement traditionnel,
par le « magistro-centrisme » ou « le teacher-centered ». L’activité est
35
déclenchée par une forte impulsion de l’enseignant, l’instruction au
caractère d’un message, le rôle des apprenants se limite le plus souvent à
l’écoute passive, à l’enregistrement irréfléchie. A l’occasion, ils
applaudissent, sans trop savoir pourquoi. Cette méthode est encore à la
mode, elle est facile à appliquer et cache souvent l’incompétence scientifique
et professionnelle. Toutes ces activités sont de nature orale et exige une très
grande participation du professeur.
b. La démonstration
La démonstration n’est qu’une variante de la méthode ex positive,
elle n’est qu’une représentation visuelle de l’information verbale. Réaliserons
expérience physique, réaliser un saut en hauteur, manier un instrument etc.
n’est d’autre qu’exposer.
Les apprenants peuvent être intéressés mais n’agissent pas, on
peut se demander s’ils acquièrent des vraies connaissances fonctionnelles,
en regardant, même avec curiosité.
L’évolution technologique a ouvert dans ce domaine, des
possibilités. Les films, les photos, les objets, les diapositive…etc. les « vidéo-
recoder » ont conquis une place importante à tous les niveaux de
l’enseignement. Néanmoins, l’usage des moyens audio-visuel, tant
recommande, n’améliore pas nécessairement le rendement de
l’enseignement.
3. La méthode active
36
Les connaissances conquises sont plus intelligibles que les
connaissances acquises. Ces connaissances que les apprenants découvrent
par eux même, sous la direction de l’enseignant est mieux compris et d’une
plus longtemps que les recettes qu’on leur présente et qu’ils apprennent à
découvrir ? l’enseignant doit se conduire en organisateur, en facilitateur, en
animateur, en manager etc. il doit le rôle des tâches à exécuter, d’apprêter
les matériels didactiques nécessaires, de créer l’environnement propice au
travail intellectuel.
La pédagogie active est le principe fondamental de toute stratégie
centrée sur l’apprenant credo de SILBERMAN 1996 parle de l’apprentissage
actif.
- « (…) ce que j’entends, je l’oublie ;
- Ce que j’observe, je m’en souviens ;
- Ce que je fais, me donne des connaissances et des compétences,
- Ce que j’enseigne, je le maîtrise (…) ».
L’enseignement doit être participatif et actif. Sa préparation est
ardue, mais ses fruits sont solides, efficaces et édifiants.
2. Discussion de groupe
C’est une technique d’appréciation d’aptitude sociale. BIZE,
GOGUELIEN, et CARPENTIER définissent les termes comme : « une réunion
au cours de laquelle un groupe de personne débat d’un sujet d’intérêt
commun, afin de parvenir à une conclusion acceptée par tous, débouchant
sur une action pratique acceptée aussi par tous ». Cette technique permet à
déceler :
L’aptitude à travailler efficacement en groupe
L’aptitude à diriger un groupe.
3. Incident critique
C’est une procédure consistant à rassemble certain fais important
concernant le comportement dans des situations définies. L’incident est
toute activité humaine observable suffisamment complète en elle-même pour
qu’on puisse, à partir d’elle, faire de déduction et de prévision sur l’individu
qui accomplit l’action. La technique sert à déceler objectivement les
37
comportements caractéristiques des individus aptes à l’exercice d’une
profession ou d’un métier.
4. Travail en groupe
Les apprenants peuvent réaliser une tâche bien définie à 3 à 5 ou
en grand groupe. Le but est de les obliger à se supporter, à se tolérer, à
concourir loyalement, à coopérer, à cultiver le leadership.
5. Travaux pratiques
Ce sont de séminaires, le jeu de rôle, la simulation…
38
Les relations sociales et affectives vont aussi se développer en
classe. Si la structures de communication est ouverte, ces relations seront
directes, intégratives, confiances, démocratique. Elles auront une influence
positive sur le rendement et cultiveront les fonctions cognitives supérieures.
Dans une structure de communication fermée, les relations sont
directives, autoritaire, dominantes, méfiantes et ne peuvent que bloquer
l’épanouissement des fonctions nobles des apprenants et même de
l’enseignant, Comment ? le processus d’enseignement-apprentissage, il n’y a
pas que les apprenants qui apprennent. Le formateur s’enrichis, lui aussi il
améliore son être et son agir. Le feed-back a un grand pouvoir instructif.
4. LA LEÇON
4.1.Notion
La leçon est l’ensemble des activités dirigées ou surveillées par le
maître et dont le but est de faire acquérir une connaissance ou un ensemble
des connaissances par les élèves.
3. Leçon-type
C’est une leçon tenue par un maître par un titulaire de la classe
au sein d’une école d’application pour permettre aux élèves-maîtres de
39
découvrir les étapes méthodologiques particulières à chaque branche
d’enseignement. Les moments pédagogiques au cours desquels elle se
déroule sont les suivants : pratique d’enseignement, stage d’observation,
autres séances de formation didactique.
Il existe encore d’autres types de leçons :
1. Leçon de chose : porte essentiellement sur « l’observation des choses » pour mettre
l’enfant au concret avec le réel ou la nature.
2. Leçon de synthèse : c’est une leçon où le maître récapitule les matières déjà vues
pour ne donner que l’essentiel.
3. Leçon de révision : porte sur une matière mal assimilée ou moins bien maîtrisée en
vue d’une meilleure compréhension ou assimilation.
4. Leçon d’application : c’est un exercice pratique portant sur les notions de la
matière vue précédemment afin de la fixer ou de la maîtriser davantage. Exemple :
après la leçon sur les multiples du mètre, l’enseignement peut consacrer une ou
deux leçons sur la pratique.
5. Leçon particulière : est celle dispensée par un enseignant en dehors de la classe et
donnant lieu à une rémunération particulière.
40
Lorsqu’il s’agit d’une nouvelle matière à affaire acquérir aux
apprenants l’enseignant doit appliquer cette structure. Ainsi, La structure
d’une nouvelle matière est composée des étapes suivantes :
I. Introduction :
II. Acquisition des matières (développement)
III. Maitrise de la matière (application).
I. L’introduction
a. La révision : Rappel des notions déjà connues propres à faire les
liens avec la notion nouvelle … susceptible de constituer la base de
la nouvelle matière.
b. Motivation : créer un besoin pour que les élèves s’intéressent à la
leçon ou intéresser les élèves à la matière et les amener à la
découverte le sujet du jour moyen des intuitions ou des questions
Au, intéresser les élèves à la leçon et les pousser à découvrir le
sujet du jour.
c. Annonce du sujet : cette étape consiste à annoncer le sujet de la
nouvelle leçon aux élèves après la couverte par ces derniers.
41
N.B : Généralement, il existe 2 structures des matières sur lesquelles les marches des leçons se
greffent pour bien préparer et enseigner une leçon.
1. Leçon intuitive
2. Leçon inductive (inducto-déductive) ou analytique.
3. Leçons d’initiation.
4. Leçons basées sur la conduite.
5. Leçons expo-interrogative.
6. Leçons d’application.
7. Leçons pratiques.
42
b. Synthèse : dégager l’essentiel de la matière par des questions clés,
confectionner ainsi un résumé simple et cohérant, lecture du résumé
par les élèves.
43
I. ACTIVITES INITIALES (INTRODUCTION)
a. Révision : (répétition) : rappel des matières vues précédemment.
Exemple : mouvement, technique, pratique, recette…)
b. Motivation : créer un intérêt sur la nouvelle matière et amener les
enfants à la découverte du sujet.
44
4.5.5. MARCHE DES LEÇONS PORTANT SUR LA CONDUITE OU LE
COMPORTEMENT (5)
1. Nature : C’est une leçon qui repose essentiellement sur les actes que
nous posons, sur les règles de bonnes conduites, sur les habitudes ou
tendances morales, sociales, … Bref ; sur le comportement en famille,
à l’école, dans la société, …
2. Marche : Sa marche est la suivante :
I. ACTIVITES INITIALES
a. Révision : Rappel des règles étudiées antérieurement.
b. Motivation : Intéresser les élèves à la nouvelle matière et les
pousser à découvrir le sujet du jour.
45
III. ACTIVITES DE FIXATION ET DE CONTROLE (APPLICATION)
Quelques questions de contrôle. Les élèves peuvent aussi raconter
le fait à leur manière. Nombreuses répétitions de la leçon morale tirée.
CONCLUSION
Enseigner sans se référer à une marche, c’est un risque. Car dans
l’enseignement, les tâtonnements, les hésitations, tout comme les erreurs de
la part de l’enseignant sont vivement condamnés. Quelles soient des
marches habituellement en usage ou celles représentatives, elles demeurent
des guides sûrs ; n’hésiter donc pas de les emprunter et rien ne vous
empêche de les adapter aux circonstances ou au degré scolaire, etc. le choix
partira toujours de l’objectif opérationnel.
46
4.6.3. Les résultats de manque de préparation
Hésitation, manque de clarté, sécheresse (leçon manque la vie,
l’intérêt), bavardage creux, verbiage, erreurs.
47
Rassembler les matériaux utiles pour les leçons.
N.B. Le maître doit connaitre ce que renferment la bibliographie et les
collections de l’école. Cette forme de préparation permet à ‘enseignent à
élaborer ses prévisions des matières. Elle est très utile à tous les maîtres :
Pour avoir une vue claire et consacré ainsi plus de temps aux points
essentiels,
Pour faciliter l’enchainement des matières ;
Pour savoir de quel matériel ils auront et où ils pourront le procurer.
Par exemple :
Jour & date :
Heure :
Classe :
N° fiche :
Branche :
Sous/branche :
Sujet de la révision :
Sujet / leçon du jour :
Matériel didactique :
48
Référence :
Objectif opérationnel :
49
Modèle d’une fiche de préparation en PPO (pédagogie par objectif)
Date heure classe N° fiche
Branche : ……………………………………
Sous/branche : ……………………………………
Sujet de la révision : …………………………………………
Sujet / leçon du jour : …………………………………………
Matériel didactique : ……………………………………………
Référence : ……………………………………………… .
Objectif opérationnel :………………………………………………………
Etapes ou Méthodes et Matières à enseigner
Moments didactiques procédés
remarquables
I. INTRODUCTION
Q R
a. Révision
b. Motivation E
U
c. Annonce du sujet
E P
S O
II. DEVELOPPEMENT
a. Analyse T N
I S
b. Synthèse E
O
III. APPLICATION
N S
IV. AUTO EVALUATION
S
50
Modèle d’une fiche de préparation APC (approche par compétence)
Fiche de préparation n°….
Enseignant :
Classe :
Jour et date :
Branche :
Sous branche :
Sujet de la leçon :
Sujet de révision :
Compétence : CB 1
Objectif d’apprentissage :
Stratégie d’intervention :
PHASE DE SPONTANEITE
1. Révision/
Prérequis
2. Motivation/Aperception
PHASE D’ELABORATION
1. Analyse
2. Synthèse
PHASE DE CREATIVITE
1. Application/Intégré
2.
contrôle/évaluationApe
Appui :
- Réemediation
- Approfondissement
51
4.7. Moyens d’enseignement
L’enseignement-apprentissage recourt à des supports, à un
ensemble de documents, matériel et manuels scolaires. L’usage de matériels
didactique réponse dur une vérité épistémologique : « rien n’est dans l’esprit
qui ne soit d’abord passé par les sens ». Les organes de sens sont des
canaux d’apprentissage et les sens seront les fenêtres de l’intelligence. Une
connaissance acquise par l’entremise de plusieurs sens se retient plus
facilement et pendant longtemps. Il donc conseillé à l’enseignant de solliciter
le plus de sens possible pour une même matière.
52
Chapitre IV
EVALUATION SCOLAIRE
4.1. Notion
Evalué les productions scolaires ou le produit de l’action
didactique pour mesurer les degrés, déceler les faiblesses et lacunes afin
d’entrevoir les voies et les moyens de remédiassions, de rationalisation et de
maximisation du rendement.
L’évaluation est inhérente à l’école, à tout enseignement, elle se
situe à chaque moment de l’action didactique. A chaque étape de la
formation, l’évaluation revêt une forme particulière, rempli une fonction
spécifique et utilise des moyens appropriés.
1° évaluation prédictive
Avant d’entamer un nouvel enseignement comme une nouvelle
matière, il est prudent de mesurer le niveau des apprenants en comparant
les pré-acquis (ce qu’ils connaissent effectivement) et les prérequis (ce qu’ils
devraient avoir maîtrisé). Il s’agit d’estimer l’écart, le fossé à combler avant
de commencer.
La quantité, la clarté et l’organisation des connaissances dont
l’apprenant dispose déjà influencent l’apprentissage et la construction de
nouveaux savoirs. Connaissant le niveau réel, les goûts et les intérêts des
apprenants, le formateur saura déterminée le contenu de son enseignement
et orienter les activités. Les tests pédagogiques (pré-test) sont indiqués pour
ce type d’évaluation.
2° évaluation formative
Pendant la formation, en plein processus, l’enseignant apprécie la
maîtrise des apprentissages, découvre-les faiblisse et les lacunes. Il
développe alors des stratégies de remédiations ou correctives.il décidera de
progresser, de reculer ou de traîner sur une notion donnée, c’est le rôle des
interrogations.
53
3° évaluation sommative
A chaque fin d’apprentissage par exemple le mois, la période, le
trimestre, l’année), on jette l’ancre et on fait le point on dresse le bilan. Elle
est à prendre, de prononcer des sentences (verdit : passe, redouble, est
renvoyer…), d’attribuer les prix, des documents scolaires (attestation,
certificat, diplômes), c’est le rôle des examens.
54
4.4. Type des questions
Il y a un nombre considérable de forme que peuvent prendre des
questions. Pour répondre l’opération exige (De KETELE, 1982), il y a deux
grandes » catégories d’items : question de production et question de
sélection.
1. Question de production
Ici le répondant doit produire lui-même sa réponse. On distingue :
question à réponse courte où le répondant est appelé à produire le
comportement attendu et question à réponse longue où la part de création et
de formulation personnelle est plus grande.
Les textes lacunaires doivent former une unité structurée et éviter les
informations accessoires ;
55
Il faut se méfier de la gymnastique mentale exigée par l’emploi des
pronoms ;
Si le genre et le nombre de certains mots (article, adjectif…) sont trop
indicatifs de la réponse, il faut les accords entre parenthèse.
2. Question de sélection
Les questions consistent à opérer un choix de la solution correct ou un
choix de la meilleure parmi un éventail de solution correcte. Ce sont des
tests dont la réponse correcte dans éventail de réponses déviante, appelées
distracteurs. L’intérêt de ce genre de test est l’incontestable de l’objectivité
dans la correction : toute subjectivité est éliminée. Les principales questions
sont :
Caractéristiques essentielles
Les distracteurs doivent avoir chacun un pouvoir d’attraction que la
réponse correcte ;
Le nombre d’alternative constitua les choix possibles devrait être de 4 à
5;
Placer la réponse correcte au hasard parmi les différentes alternatives
de réponse pour chaque item ;
56
Le tronc (consigne) doit formuler clairement le problème p.ex. : cochez,
soulignez, encerclez, pointez ;
Il faut se méfier des alternatives longues, plus longues que toutes les
autres.
Conseils pratiques
Lister les matières effectivement vues en se référant aux prévisions des
matières ou plan du cours ;
Il est demandé de composer une question sur chaque notion jugée
importante ;
Montrer au moins deux questionnaires différents, suivis d’un corrigé ;
Attribuer les points à chaque réponse en tenant compte du nombre
d’éléments et leur importance ;
Vérifier la taxonomie aux questions ; voir même forme ; porte les
termes vagues et suggestifs.
a. Effet de halo
Le correcteur est souvent gagné par des aspects étrangers à l’objet
d’appréciation, aspects non déclarés. Ce sentiment est inavoué et
57
inconscient. Il arrive en effet, que l’enseignant considère (tienne compte) des
aspects étrangers tels que la qualité de l’écriture, les soins, l’histoire scolaire
de l’apprenant, le langage, le physique, etc.
b. Effet pygmalion
Autrement appelé effet œdipien, prophétique ou encore d’anticipation,
il signifie la réalisation, la matérialisation ou l’exaucement de la prédiction
de l’enseignant sur l’apprenant et portant sur ses résultats scolaires. Les
renforcements positifs et les préjugés favorables seraient encouragés pour
profiter de leur effet le « destin ». L’enseignant évitera dans son langage et
dans ses attitudes, tout ce qui peut décourager, ridiculiser ou vexer les
apprenants.
c. Effet de contraste
L’examinateur a souvent tendance à comparer les réponses des
apprenants qui se suivent à un examen oral, il en est de même pour des
copies. Il devient plus ou moins sévère selon qu’il est ravi ou déçu, au lieu de
s’en tenir aux critères fixés dans les réponses attendues.
b. Double correction
L’enseignant peut s’efforcer de corriger deux fois chaque copie, à l’intervalle
de temps (jour, heures) pour corriger son équation personnelle. La technique
est pratiquée pour des effectifs réduits mais elle est fastidieuse quand il
s’agit de grands nombres de copies.
c. Correction multiple
58
Le correcteur peut recourir aux services d’un ou de plusieurs autres
correcteurs, en prenant soins de ne pas laisser des traces sur les copies.
Dans ce cas, la moyenne des cotes attribuées serait la cote objective.il est
souhaitable que les ascenseurs aient le même profil que le titulaire pour
éviter que les critères soient trop divergents. Cette technique exige des
conditions de travail et de vie aisées et un certain dévouement. Par exemple
la dissertation, et des travaux scientifiques (TFC, mémoire, article).
d. Anonymat
Pour éviter l’effet halo dans la correction des copies, on peut cacher
l’identité des candidats. Les copies sont alors coiffées. La correction peut se
faire par n’importe qui, sur base d’un corrigé. Le décodage et la comptabilité
se font par un autre service désintéressé. Par exemple, ENAFEP, examen
d’Etat, le cours de licence, les tests d’embauche, etc. pas dans une salle de
classe où l’enseignant connait ses apprenants.
59
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
60
CONSEILS PRATIQUES
61