Cours 131 - Lubrification Et Refroidissement Moteur - Ok
Cours 131 - Lubrification Et Refroidissement Moteur - Ok
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LPTA 3
LUBRIFICATION ET REFROIDISSEMENT
DES MOTEURS
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CHAP I
Les lubrifiants
L’usage des lubrifiants remonte à la plus haute Antiquité. Les produits utilisés furent,
jusqu’au XIXème siècle, essentiellement des huiles et corps gras animale ou végétale. Puis les
huiles d’origine pétrolière s’imposèrent vers la fin du XIXème siècle, mais ce n’est qu’à partir de
1930, et surtout pendant la seconde guerre mondiale, que les grandes découvertes en matière
d’additifs et de lubrifiants de synthèse ont été faites.
Ensuite les progrès furent continus dans tous les domaines avec, cependant, dans les
années soixante, un véritable foisonnement de recherches, sous l’impulsion de la course à
l’espace, dans le domaine des lubrifiants non conventionnels.
Donc un lubrifiant est un film protecteur interposé entre deux corps, il est d’une matière
fluide, solide ou pâteuse d’origine pétrolière, animale, végétale ou synthétique dont le rôle est
de :
• Réduire l'usure.
• Diminuer le coefficient de frottement.
• Empêcher le grippage des pièces en contact.
• Dissiper la chaleur produite par le frottement.
• Protéger contre la corrosion et l’oxydation.
• Participer à l'étanchéité de la chambre de combustion.
• Neutraliser les substances indésirables.
La plupart des huiles pour moteurs et boîtes sont composées de 80 à 85% d'huiles de base,
soit 15 à 20% d'additifs.
Les gammes d'huiles :
1. Les huiles végétales : dont la viscosité est très élevée (>200), possèdent un film
pratiquement incassable. Les plus connues sont le ricin et le colza. Cette huile fut
longtemps utilisée mélangée à de l'huile minérale, jusqu'à l'apparition des huiles de
synthèse. Elle est surtout utilisée aujourd'hui dans la bio-carburation. C'est une huile qui
s'oxyde facilement et qui se polymérise à haute température.
2. Les huiles minérales pures : ont très peu d'additifs et possèdent un faible éventail de
viscosité.
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Il ne faut pas oublier non plus, les huiles de boites de vitesses. Elles existent en 2 gammes : les
minérales et les semi-synthétiques.
La couleur des huiles de graissage, varie du jaune clair au noir avec de reflets fluorescents.
La fluoresce (reflets mordorés de l’huile sous la lumière) varie suivant le degré de raffinage ou la
nature des produits d’additions (additifs). Au vieillissement, l’huile prend une teinte plus foncée
que lorsqu’elle est neuve, mais sans que sa qualité en soit altérée.
• La viscosité :
C’est la résistance à l’écoulement dans un tube à température donnée ; le temps mis par
l’écoulement indiquera le degré de viscosité.
La viscosité se mesure à l’aide d’un viscomètre.
• L’onctuosité :
C’est la faculté d’adhérence d’une huile ; plus elle est onctueuse, plus elle adhère et elle
résiste aux pressions élevées Sans que le film d’huile soit cassé.
• Le point d’inflammation :
C’est la température à laquelle l’huile émet des vapeurs. Ces vapeurs risquent de s’enflammer.
Elle se situe aux environs de 200 à 250°C.
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• Le point de congélation :
C’est la température où l’huile ne s’écoule plus. Le point de congélation doit être le plus bas
possible, pour les régions tempérées, elle est de l’ordre de 25 à 20°C.
• La stabilité :
• La densité :
C'est le rapport de la masse d'huile par la masse d'un même volume d'eau (densité de l'eau =
1).
• La détergence :
C'est la qualité d'une huile à décoller et à maintenir les impuretés afin d'empêcher leur
agglomération
Viscosité
Qualité
1-Norme de viscosité
SAE sont les initiales de la Society of Automotive Engineers. Elles indiquent que l’huile
choisie est conforme aux spécifications de cet organisme se rapportant au poids et à la viscosité.
Plus le chiffre qui accompagne ces initiales est bas, plus l’huile est fluide. Par temps froid, il est
recommandé de choisir un chiffre bas, donc une huile plus fluide ; par temps chaud, il est
préférable de choisir un chiffre élevé, soit une huile moins fluide.
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Une huile est dite « multigrade » lorsque sa viscosité est classée à la fois à chaud et à froid.
Elles conviennent à une même voiture toute l’année (pourvu qu’elles soient changées aux
intervalles recommandés). Ces huiles multigrades ou « toute saison » tolèrent une grande variété
de températures de fonctionnement, permettant ainsi de passer d’un climat extrême à un autre.
Elles permettent de se prémunir contre les changements soudains de température. Le manuel
de l’usager indique l’huile multigrade à employer en fonction des variations de température.
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2-Norme de qualité :
Classification API :
Depuis 1924, l’institut américain du pétrole (API American Petroleum Institute) gère une
classification régissant la composition des huiles et les propriétés qui en découlent. En
collaboration avec les constructeurs d’automobiles, elle impose des exigences précises que les
pétrolières doivent satisfaire pour obtenir le droit d’apposer sur leurs produits le sceau de PAPI.
La classification indique également le genre de moteurs auxquels l’huile est destinée et elle
évolue en fonction des progrès techniques des moteurs ou des lubrifiants.
A titre d’exemple, l’adoption de poussoirs hydrauliques imposa de nouveaux besoins et la
création d’une nouvelle catégorie d’huile que les producteurs comblèrent par l’ajout d’agents
actifs supplémentaires, notamment des détergents. Habituellement, la dernière norme émise
améliore l’efficacité et rencontre par conséquent toutes les exigences de la nonne antérieure. À
moins d’indications contraires émises par le fabricant d’un moteur donné, les huiles de la
dernière norme émise peuvent remplacer les précédentes.
La catégorie s’exprime par un code de deux lettres, S (Spark Ignition Engine ou Service)
suivie, selon la catégorie, d’une lettre de A jusqu’à L Pour éviter la confusion avec d’autres
symboles liés à des unités de mesure, les codes SI et SK ne sont pas utilisés. Le fabricant spécifie
dans le manuel du propriétaire, joint au véhicule, la catégorie d’huile prescrite pour valider la
garantie du moteur. La mention « Économise l’énergie » (Energy Consening) signifie que l’huile
renferme des agents réduisant suffisamment la friction dans le moteur pour favoriser une
économie d’énergie de l’ordre de 1,5 %. Si la réduction de la consommation atteint 2,7 %, la
mention sera « Économise l’énergie II ».
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Pour les moteurs essence des voitures de tourisme et de certains camions depuis 1980.
Les huiles SF peuvent remplacer les huiles SE et SC. Les huiles SF ont de meilleures
SF
performances que les huiles SE en matière de résistance au vieillissement et de
protection contre l'usure.
Pour les moteurs essence des voitures de tourisme et de certains camions depuis 1989.
Les huiles SG peuvent remplacer les huiles SF, SG, CC, SE ou SE/CC. Les huiles SG ont de
SG meilleures performances que les huiles SF sur le plan de la résistance à la formation de
dépôts, de la protection contre l'usure et de la résistance contre la corrosion.
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La classification API est surtout importante pour les moteurs américains. Les moteurs
d'origine européenne exigent d'autres critères.
Par conséquent, les constructeurs de moteurs européens ont développé leur propre
système de classification. Elle est établie par l'ACEA, anciennement CCMC "Comité des
Constructeurs du Marché Commun" et reste donc employée sous le vocable de normes CCMC.
Le principe est de renvoyer la classification API et d'y ajouter des exigences. De plus, une
distinction est établie entre les moteurs diesel et les moteurs essence. La classification pour les
moteurs diesel est exprimée par la lettre D (Diesel) suivie d'un chiffre et pour les moteurs essence
par la lettre G (Gasoline) suivie d'un chiffre.
Les normes ACEA se distinguent en trois groupes :
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IV-Les additifs :
L'emploi des additifs débute lorsque l'on constate l'impossibilité d'améliorer par des
procédés de raffinage mêmes complexes, les propriétés des produits dérivés du pétrole. Ainsi
dans le domaine des lubrifiants, en utilisant des substances contenant du plomb et du soufre, on
peut réaliser des huiles permettant l'utilisation d'engrenages hypoïdes sur les véhicules
automobiles (couple conique).
Il est impossible de dire, marque par marque quelle efficacité possède tel ou tel additif. Il
faudrait pour cela les avoir tous testés sur une longue période et de manière comparative (avec
ou sans, avec celui-là ou avec un autre).
C’est évidemment totalement impossible à réaliser d'autant que les fabricants se gardent
bien de proposer ce genre d'essais. La plupart des huiles ont la même apparence, la même
texture et la même odeur, mais leur rendement peut varier énormément, en partie grâce aux
additifs.
De nombreux additifs spécialisés ou traitements d'huile de marques connues offerts sur le
marché promettent de prolonger la durée de vie du moteur et d'améliorer son rendement.
N'oubliez pas que les huiles moteurs modernes sont comme des recettes dont les ingrédients
ont été mesurés avec soin.
On peut avoir des problèmes si on modifie la proportion de ces ingrédients. Les additifs
peuvent représenter jusqu'à 25% d'un lubrifiant.
Parmi ces additifs, citons les suivants :
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• L’inhibiteur de mousse : L’air qui entre dans le carter risque de former des bulles
dans l’huile, diminuant ainsi ses propriétés lubrifiantes. Cet additif empêche la
formation excessive de bulles (en les faisant crever rapidement), ce qui maintient
la proportion de mousse à un taux acceptable.
• Le modificateur de friction : il réduit la friction entre les pièces comme les segments
et les parois du cylindre, ce qui permet au moteur d’utiliser moins d’énergie, d’où
une économie d’essence. Consultez le symbole apposé sur les bidons d’huile pour
y découvrir la présence des modificateurs de friction mention « Economise
l’énergie ».
Bien que les additifs soient efficaces, souvenez-vous cependant qu’ils ne durent pas
indéfiniment et qu’ils ne sont actifs que pendant un certain temps.
V-Les graisses :
Les graisses sont des lubrifiants pâteux. Une graisse a les mêmes fonctions qu’une huile,
elles sont utilisées lorsqu'un lubrifiant liquide s'avère inadapté. C'est le cas par exemple quand
le produit doit rester bien en place dans un mécanisme. Elles sont constituées d'un lubrifiant
liquide, d’additifs et d'un agent épaississant qui est généralement un savon métallique.
Les principaux facteurs agissant sur les propriétés et les caractéristiques d'une graisse sont :
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Graisse complexe :
Il s'agit d'une graisse similaire à la graisse ordinaire, sauf que l'agent épaississant est
constitué de deux acides gras différents, dont l'un est l'agent complexant. Cela confère au
produit final de bonnes propriétés de résistance aux hautes températures.
Huile de graissage :
Comme le pourcentage d'huile en poids est très élevé dans une graisse (de 75 % à 95 %), il Faut
une huile de haute qualité et d'un grade de viscosité propre à l'utilisation prévue.
Une huile de faible viscosité convient généralement aux températures basses, aux charges
faibles et aux vitesses élevées, tandis qu'une huile plus visqueuse convient généralement aux
températures élevées, aux charges lourdes et aux vitesses faibles.
2-Caractéristiques d’une graisse :
• Point de goutte : cette caractéristique empirique est sans vrai rapport avec les
performances des produits en service. La graisse placée dans un appareil
normalisé est chauffée progressivement jusqu'à ce qu'une première goutte se
détache. La température correspondante est appelée point de goutte, elle
dépend dans une large mesure de l'épaississant. Selon les compositions,
notamment la nature des savons utilisés, on peut trouver des valeurs allant de
85 à plus de 250 °C, parfois même la détermination est impossible. Deux
graisses fabriquées avec les mêmes constituants, en proportion variable, auront
à peu près le même point de goutte, mais la plus riche en savon sera bien plus
dure que l'autre.
• Stabilité au cisaillement : capacité d'une graisse à résister à des changements
de consistance sous l'effet du travail mécanique. À des taux élevés de
cisaillement la consistance d'une graisse tend à changer (généralement, elle se
ramollit).
• Séparation de l'huile : pourcentage d'huile qui se dissocie de la graisse en
régime statique (ex : stockage). Cette caractéristique ne sert pas à prévoir la
tendance de l'huile à se séparer en service (régime dynamique).
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3-Les additifs :
Les additifs qui entrent le plus souvent dans la composition des graisses sont:
Antioxydant Prolonge la durée de service d'une graisse
Extrême pression Protège les surfaces contre les rayures - Garantit l'accrochage du film de
graisse
Anticorrosion Protège les surfaces contre la corrosion
Glycols usure Evite le contact métal/métal, réduit l'abrasion
4-Classification des graisses :
Les cinq catégories ci-dessous relatives aux graisses pour service automobile ont été
élaborées par le NLGI. Cette classification (ASTM D 4950) couvre les graisses conçues pour la
lubrification des composantes du châssis de même que des roulements de roues des voitures de
tourisme, des camions et des autres types de véhicules. Le NLGI classifie les graisses pour service
automobile en deux principaux groupes.
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Les graisses pour châssis sont désignées par le préfixe L et les graisses pour roulements
de roues sont désignées par le préfixe G. Le tableau qui suit décrit les cinq catégories.
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• Sévérité du service
• Environnement
• État des joints d'étanchéité
• Charges de choc
La diversité des systèmes mécaniques est telle, qu'il faudra analyser chaque cas...
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CHAP II
Absorber les chocs entre les pièces mobiles pour réduire le bruit et prolonger la durabilité
du moteur ;
II-Principes physiques
1. Le frottement
Dans le mouvement relatif entre deux pièces en contact, sous une charge normale F,
l’effort tangentiel T nécessaire pour produire le déplacement est T = μfF
(μf désignant le coefficient de frottement). Si la vitesse relative entre les deux pièces est
V, la puissance dissipée en chaleur est FV.
Diminuer ces frottements, c’est augmenter le rendement des mécanismes et diminuer
leur usure.
Mais pour cela, il faut agir sur le coefficient μf et non sur F.
2. Types de frottements
À sec ;
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Huileux ;
Fluide.
Le frottement à sec désigne le frottement entre deux surfaces directement en contact l’une avec
l’autre.
Frottement à sec
Dans le cas d’un frottement huileux, une mince couche de lubrifiant recouvre les deux
surfaces. Ce type de graissage n’élimine pas l’usure, car un contact métallique s’établit
momentanément entre les deux surfaces. Si le frottement huileux entre les pièces mobiles
dure un certain temps, cela risque de générer une chaleur suffisante pour faire fondre les
pièces et les fusionner.
Ce type de frottement se produit chaque fois que le moteur est mis en marche ou lors de
la mise en service d’un moteur neuf ou reconstruit, jusqu’à ce que l’huile refoulée par la pompe
puisse atteindre toutes les pièces à lubrifier. Ce type de frottement existe également au niveau
des segments de feu des pistons, où l’apport d’huile est limité et les températures
Élevées.
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Frottement à huileux
Pour protéger adéquatement les pièces mobiles des contacts métalliques, les huiles
lubrifiantes doivent contenir des additifs qui favorisent la formation d’un film d’huile très
adhésif.
2.3. Frottement fluide :
Frottement fluide
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Dans sa rotation, l’arbre entraîne les molécules d’huile qui y adhèrent en formant un «
coin » sous l’arbre ; c’est l’effet de celui-ci qui soulève l’arbre et produit le glissement entre les
molécules. (On appelle molécule la plus petite partie d’un corps pur qui puisse exister à l’état
libre.) La couche de molécules adhérant à l’arbre entraîne avec elle les couches adjacentes de
molécules. La plus grande pression sur le palier s’exerce à l’endroit le plus étroit entre le palier
et l’arbre.
Quelques couches d’huile passent de force sous l’arbre et le coussinet sans l’action de la
rotation de l’arbre et de la cohésion entre les molécules d’huile. Cet effet crée des zones de
haute pression et de basse pression sur les surfaces flottantes. La pompe du système de
graissage se charge de remplacer l’huile qui est éjectée sous l’effet de la haute pression.
Par projection
L’élément principal du système de graissage par barbotage est un godet fixé à l’extrémité
de la bielle. Durant le fonctionnement du moteur, le godet plonge dans l’huile du carter à
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chaque tour du vilebrequin et recueille suffisamment d’huile pour graisser les coussinets de
bielles et pour éclabousser les pièces au haut du moteur.
Les gouttelettes d’huile projetées graissent la paroi du cylindre, l’axe du piston et le
dispositif de commande des soupapes. Ce mode de graissage, réservé aux petits moteurs des
appareils domestiques, est cependant insuffisant pour les moteurs des automobiles
d’aujourd’hui.
Mais ce type de graissage est toujours utilisé pour la lubrification des organes de la
transmission ;(ex : boîte vitesse, différentiel, etc.)
2. Système de graissage Sous pression :
Après avoir lubrifié sous pression les organes du moteur, les projections d’huile sont
réutilisées pour lubrifier d’autres éléments.
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5 Conduit principal d'amenée d'huile aux 6 Conduit d'amenée d'huile à l'arbre à cames.
divers organes.
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Pour pressuriser l’huile du circuit de graissage des moteurs d’automobiles, on emploie les
trois types de pompes à huile suivants :
A engrenages.
A rotors.
A palette.
C'est la pompe la plus utilisée dans les moteurs de véhicules automobiles. Elle se compose
de deux pignons cylindriques s'engrenant l'un dans l'autre. L'un des pignons est solidaire à
l'arbre de commande de la pompe. Ce dernier (menant) est entraîné par le moteur, tandis que
l'autre tourne autour de son axe (mené).
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1. Pompe à huile
2. Couvercle de pompe
3. Arbre et pignon de commande
4. Pignon mené
5. Axe
6. Clapet de décharge
7. Crépine
1- Pignon moteur
3- Retour au carter
Claper à bille
4-
5- Pignon mené
6- Entrée de l’huile
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Description :
Fonctionnement :
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Le rotor tourne, le
volume A augmenté. Le volume A
Le rotor continue à
diminué jusqu'à
Cette augmentation de tourner, le volume A
Le volume A est en
devenir nul.
volume crée une est mis en
regard de l'orifice
Dépression. L'huile est Communication avec L'huile est évacuée
D’arrivée d'huile.
Aspirée. l'orifice de sortie. sous pression par
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La pompe à palette se compose d'un boîtier cylindrique dans lequel tourne un arbre
excentré par rapport au carter et terminé par une tête fendue. Dans cette fente glissent deux
palettes constamment écartées l'une de l'autre par un ressort qui les force à s'appuyer contre
les parois du boîtier, l'axe de rotation de l'arbre ne coïncidant pas avec l'axe fixe du carter.
Fonctionnement
2. Clapet de décharge :
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Remarque : En cas de baisse de pression d’huile, il faut avant de jouer sur la vis du clapet de
décharge, s'assurer qu'aucune autre cause fait baisser la pression (particule métallique
coincée sous la bille, fuite dans le circuit…).
3. Crépine :
La crépine intercepte les grosses particules présentes au fond du carter afin qu’elles ne
puissent se rendre à la pompe et l’endommager. Elle est constituée d’un treillis métallique qui
bloque le passage des débris et des particules. En principe, à l’arrêt du moteur, les débris ne
sont plus aspirés et retombent au fond du carter.
En pratique, il se peut qu’une quantité importante de débris finissent par adhérer à la
crépine et que cette accumulation réduise le volume d’huile disponible à la pompe. Une
alimentation insuffisante se traduit par un débit trop bas, ce qui risque de provoquer des
dommages importants au moteur.
A titre d’exemple, les fragments provenant du bris de la roue dentée de la distribution
risquent de colmater la crépine.
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4. Filtration d’huile :
Clapet By-pass
Media filtrant
Clapet anti-retour
Flasque taraudé
Joint de cartouche
Entrée
huile à filtrée
Cuve
Tube Sortie
huile filtrée
Sertissag
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C’est le système le plus efficace puisqu’il filtre la totalité de l’huile débitée par la pompe.
Le passage de l’huile dans le filtre élimine les particules métalliques, la calamine et les
poussières avant qu’elles ne puissent atteindre les paliers.
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Dans ce circuit, seule une partie de l’huile refoulée par la pompe traverse le filtre avant
de revenir au carter. L’autre partie est acheminée directement aux paliers. Dans un tel cas, le
moteur est équipé de paliers spécialement traités, et les intervalles de remplacement du filtre
sont plus longs.
Les filtres en dérivation ne filtrent pas la totalité de l’huile de lubrification. Ils sont par
conséquent plus fins que les filtres en série et peuvent capter des particules plus petites.
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Le circuit de graissage à deux filtres combine les avantages de la filtration en série et ceux
de la filtration en dérivation. Il est surtout employé dans les camionnettes et les poids lourds
ainsi que dans certaines voitures à moteur diesel.
Ce genre de circuit de graissage contribue à purger l’huile de tout corps étranger. En effet,
toute l’huile traverse le filtre en série, qui est le filtre primaire, et une petite partie de l’huile
traverse en plus le filtre en dérivation à sa sortie du filtre primaire. Le filtre en dérivation peut
capter des particules plus petites que celles bloquées par le filtre primaire. L’huile qui traverse
le filtre en dérivation retourne directement au carter inférieur.
Les circuits de graissage à deux filtres sont très efficaces, car ils captent une plus grande
quantité de corps étrangers.
5. Refroidissement de l’huile :
• Par conductibilité, d’où l’intérêt de réaliser ce carter avec un matériau très bon
conducteur thermique : alliage léger à base d’aluminium : Alpax.
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• Par convection, les faces extérieures du carter sont refroidies par l’air circulant autour,
véhicule au roulage, l’échange pouvant être amélioré par des ailettes et sur certains
moteurs par une canalisation d’air ventilé. (Ex moteur avec système de refroidissement
par air).
On utilise également des radiateurs d’huile pour éviter des montées en température trop
importante du lubrifiant. Les radiateurs d’huile dissipent l’énergie thermique de l’huile
dans l’air ambiant (radiateur refroidi par air, ou dans le circuit du liquide de
refroidissement moteur (radiateur refroidi par eau)
Reniflard (Citroën)
Les vapeurs d'huile collectées
dans le couvre culbuteurs sont
amenées par le canal (B) vers un
décanteur (1).
L'huile, sous forme liquide,
retourne dans le carter par la
canalisation (2) et le tube (J).
Les vapeurs sont dirigées vers la
chambre de combustion pour y être
brûlées par un double circuit : le circuit
(M) en amont du papillon qui
fonctionne quand le papillon est
ouvert, et le circuit (V) en aval du
papillon qui fonctionne au ralenti
quand le papillon est fermé. Ce circuit
comporte généralement un ajustage (A), de l'ordre de 1 mm, car il contribue à la carburation.
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CHAP III
I-INTRODUCTION
Par liquide.
II-REFROIDISSEMENT PAR AIR :
Pour ce type de refroidissement, l'excès de chaleur est absorbé directement par l'air
entourant le moteur. Pour améliorer le transfert de la chaleur, les cylindres et les culasses sont
fabriqués d'un alliage favorisant la dissipation et pourvus d'ailettes pour augmenter la surface en
contact avec l'air ambiant. La circulation de l'air de refroidissement peut être naturelle ou forcée.
Dans le premier cas, la circulation de l'air dépend uniquement du déplacement du véhicule.
Ce mode de refroidissement produit des variations de température importantes liées
directement à la vitesse du véhicule et à la température ambiante, ce qui est le cas pour la plupart
des moteurs de motocyclettes et de petits véhicules tout-terrain.
Dans le cas d'un système par circulation d'air forcée, on ajoute une turbine ; le bloc-moteur
et la culasse sont entourés par des tôles chargées de diriger le courant d'air. La turbine est soit
indépendante et entraînée par une courroie ou intégrée au volant moteur. Pour limiter les écarts
de température, le débit de la turbine est parfois réglé par un volet commandé par un thermostat.
Pour tous les types de systèmes de refroidissement par air, les ailettes doivent toujours
demeurer très propres sans quoi la surface exposée à l'air est réduite par l'accumulation de
dépôts qui agit comme un isolant, ce qui risque d'entraîner une surchauffe du moteur.
Critique du système
Avantage :
- Simplicité de construction
- Pas d’entretien
- Gain de poids
Inconvénients :
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- Le refroidissement n’est pas uniforme dans les zones confinées (sièges de soupapes).
- Les débits d’air importants imposent une turbine (ventilateur) importante, consommatrice
d’énergie.
1. Circuit ouvert :
• Définition du thermosiphon :
Dans ce système le liquide chauffé au contact des cylindres monte dans le réservoir
supérieur du radiateur. Ce liquide chaud est remplacé par du liquide froid du réservoir inférieur
du radiateur.
La pompe qui peut être fixée sur la culasse ou sur le carter cylindres est généralement située
à la sortie du liquide froid et dirige ce liquide vers le carter cylindres. Le liquide remonte ensuite
vers la culasse et retourne au radiateur.
En cas de panne de la pompe, il y a une légère circulation d'eau par thermosiphon.
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2. Circulation en pression :
Dans ce type de système l’eau circule beaucoup plus rapidement dans le moteur, car elle
est propulsée (ou aspirée) par une pompe. Ce système à l'avantage de réduire les contraintes
dues à la dilatation.
Au démarrage l'ensemble des pièces du moteur ainsi que le fluide de refroidissement sont
froids.
Le thermostat obture complètement le conduit dans lequel il est placé et empêche toute
circulation de fluide entre le bloc moteur et le radiateur principal.
La pompe à eau fait donc circuler le fluide tout autour des chemises du moteur et
accessoirement vers le radiateur de chauffage et le vase d'expansion.
Le fluide du bloc moteur se réchauffe rapidement pour que le moteur atteigne rapidement
sa température idéale à environ 85°C, le thermostat commence à s'ouvrir et permet au fluide
contenu dans le radiateur de circuler dans le moteur, le circuit arrive à 90°C le thermostat à
présent est totalement ouvert.
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Quand le véhicule commence à rouler, l'air traversent le radiateur et refroidit le fluide qui y
circule ce qui entraîne un abaissement général de sa température, le thermostat se refroidit et
referme partiellement l'orifice de circulation, le fluide contenu dans le bloc moteur se maintient
autour de 85° C. (C’est pour cette raison qu'il ne faut pas supprimer le thermostat).
Dans le cas où le moteur fonctionne, mais le véhicule ne se déplace pas, la température du
fluide continue de grimper jusqu'à environ 95/98° C, en ce moment un autre instrument entre en
jeu ; le thermo contact qui commande l'enclenchement du ou des ventilateurs électriques
(jusqu'à peu il était placé sur le côté du radiateur sa fonction est à présent gérée par le calculateur
de gestion moteur). Dès que la température est suffisamment abaissée les ventilateurs sont
arrêtés.
IV-Constitution Du Système :
1- Chemises d’eau
Le bloc-cylindres et la culasse du moteur comportent des espaces vides prévus pour laisser
circuler le liquide réfrigérant autour des cylindres et des chambres de combustion. Ces passages
forment ce que l’on appelle les chemises d’eau (water jacket); elles ne renferment qu’une faible
partie du volume total du liquide réfrigérant. Les avantages de cette disposition sont :
Un réchauffement rapide quand le thermostat est fermé ;
Un refroidissement efficace quand le thermostat est ouvert.
Pour donner le rendement attendu, la paroi des chemises d’eau doit être propre et exempte
de corrosion ou de tartre. L’accumulation de dépôts sur la paroi agit comme un isolant qui réduit
le transfert de la chaleur au liquide réfrigérant.
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2- Le radiateur:
Le radiateur est situé à l’avant du véhicule. C’est un échangeur de chaleur eau / air fabriqué
à partir de tubes plats ou ronds formant un faisceau dans lequel circule le liquide de
refroidissement. Des ailettes serties sur les tubes augmentent la surface de contact avec l’air et
permettent ainsi d’amplifier l’échange thermique eau / air.
Radiateur à tubes
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Radiateur à tubes et ailettes
Les radiateurs à nids d’abeilles sont composés d’un grand nombre de passages, pour le
liquide réfrigérant, faits de rubans métalliques emboutis et soudés deux par deux, reliant le
réservoir d’entrée au réservoir de sortie.
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3- La pompe à eau :
L’entraînement en rotation est assuré par une courroie tirant son mouvement du
vilebrequin.
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4- Le thermostat
Fonctionnement
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Le thermostat bloque le passage du liquide vers le radiateur tant que sa température est
inférieure à la température normale de fonctionnement du moteur ; c’est un ressort qui
maintient le clapet du thermostat fermé. Le liquide circule donc en circuit fermé dans le moteur
par le circuit de dérivation.
Quand la température du liquide réfrigérant atteint un niveau donné, la pression engendrée
par la dilatation de la cartouche de cire excède celle du ressort, ce qui force l’ouverture du clapet
du thermostat. Les ouvertures et fermetures successives du thermostat limitent les variations de
température à des écarts très faibles.
Les thermostats sont tous conçus pour fonctionner à l’intérieur d’une plage de
températures adaptée à la cylindrée du moteur. Ainsi, un thermostat homologué à 90 oc
commencera à s’ouvrir entre 90 et 93 oc et sera complètement ouvert à environ 97 °c. Si la
température du moteur continue à monter, un thermostat, même s’il est en bon état, n’aura plus
aucune influence sur le refroidissement ; cette responsabilité incombera alors au radiateur, au
ventilateur et à l’air ambiant.
5- La vase d’expansion :
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6- La soupape :
Elle comporte 2 clapets et est située dans le bouchon du vase d'expansion. Le vase
d’expansion n'est pas un organe au fonctionnement aussi simple qu'il n'y parait.
Pour que le circuit fonctionne convenablement il faut une certaine pression dans le vase et
ça grâce à une soupape situé dans le bouchon du vase.
Moteur chaud
• Fonctionnement
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Quand le liquide refroidit son volume diminue, et une
partie du liquide quitte le vase pour retourner au radiateur.
La pression de l'air chute dans le vase et si elle devient trop
faible, il se crée une dépression. Le petit clapet s'ouvre,
laissant pénétrer dans le vase une certaine quantité d'air
nécessaire pour obtenir une pression minimum.
7- Le ventilateur :
Le ventilateur (cooling fan) sert à fournir suffisamment d’air pour refroidir le radiateur
lorsque le déplacement seul du véhicule n’y parvient pas, notamment à basse vitesse ou à l’arrêt
du véhicule. Le ventilateur contribue ainsi au refroidissement du liquide réfrigérant en aspirant
de l’air extérieur à travers le faisceau du radiateur. L’entraînement des ventilateurs du système
de refroidissement des véhicules peut être mécanique, électrique ou hydraulique.
La plupart des véhicules sont maintenant équipés d’un ventilateur à commande électrique.
En plus de permettre l’installation du radiateur à l’endroit le plus favorable, peu importe la
position du moteur, cette commande favorise l’économie d’essence et la réduction du bruit. De
plus, le ventilateur peut tourner à son régime maximal, même lorsque le moteur tourne au
ralenti. Aussi, cette commande allège la charge du roulement de la pompe à eau qui, auparavant,
fonctionnait avec le Poids Supplémentaire D’un Ventilateur à pales métalliques
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Il existe actuellement plusieurs combinaisons de moteurs électriques et de ventilateurs. Les
manufacturiers déterminent la meilleure combinaison selon la quantité de chaleur à dissiper. Ce
système comporte, au minimum, un ventilateur fixé à l’arbre du moteur électrique et une tuyère.
Le moteur électrique est actionné par un thermo-contact situé à proximité du thermostat ou sur
le réservoir de sortie du radiateur.
Emplacement du thermocontact
Un véhicule équipé d’un système de climatisation est habituellement muni de deux ventilateurs
à commande électrique. Ils peuvent fonctionner simultanément, ou alors le second n’entre en action
que si le premier ne réussit pas seul à abaisser la température du liquide de refroidissement.
Pour éliminer les fluctuations importantes entre la marche et l’arrêt des ventilateurs, certains
circuits comptent une vitesse moyenne. Pour obtenir ce résultat, différents moyens sont adoptés,
notamment en raccordant une résistance en série avec le moteur ou en reliant les deux moteurs en
série au moyen de relais.
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Les ventilateurs sont conçus pour entrer en fonction seulement si un supplément de
refroidissement est nécessaire. Le thermo-contact du ventilateur, sensible aux variations de
températures du liquide, démarre le moteur électrique quand le liquide atteint de 90 à 95 °C.
8- Le liquide de refroidissement :
Il est constitué d’un mélange d’eau déminéralisée et de mono éthylène glycol (antigel)
dont la concentration permet d’abaisser la température de congélation et d’augmenter la
température d’ébullition.
Ces liquides répondent à des exigences particulières :
• Protéger les différents matériaux utilisés (aluminium, fonte…) contre les risques
d’oxydation
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