HAMPATHE 22 23 CODEX DE NORMES IAS IFRS M1 SG (Réparé)
HAMPATHE 22 23 CODEX DE NORMES IAS IFRS M1 SG (Réparé)
I – Historique
Aujourd’hui plus de cent pays représentés par les comptables exerçant en profession libérale,
mais aussi dans l’industrie, la finance, le commerce, l’enseignement, les services publics,
partout dans le monde, participent (directement ou indirectement) à la normalisation
internationale.
Dates importantes :
1973 : Création de l’IASC à Londres par les instituts comptables 9 pays.
1975 : Publication des deux premières normes IAS1 et IAS 2
1987-1993 : Processus d’amélioration des normes : <<comparabilité des états financiers>>.
1989 : Publication du cadre conceptuel : << cadre pour la préparation et la présentation des
états financiers >>
1995 : Accord IASC – Organisation Internationale des commissions de valeurs mobilières
(IOSCO)
2001 : Réforme de l’IASC : création de l’IASCF, de l’IASB, de l’IFRIC et du SAC.
2002 : Règlement européen pour l’application des normes comptables internationales
(application des normes existantes. Nouvelles normes IFRS 1 à IFRS 8. Elaboration d’une
norme spécifique application aux PME.
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II- LES ENJEUX DE L’HARMONISATION INTERNATIONALE
La comptabilité financière est un instrument permettant d’établir des états financiers qui
donnent des informations fidèles ; elle permet les prises de décision et la comparaison des
performances pour les entreprises.
Le problème est que la comptabilité financière s’inscrit au sein de plusieurs référentiels
comptables, ceux-ci présentant des différences significatives entre eux.
Le rôle de l’IASCF est de contribuer au développement et à l’adoption de principes
comptables pertinents, équilibrés et comparables internationalement, et d’encourager leur
observance dans la présentation des états financiers. Les entreprises cotées européennes
utilisent déjà le référentiel IAS/IFRS depuis janvier 2005.
L’objectif de l’IASCF est d’élaborer, dans l’intérêt général, un jeu unique de normes
comptables de haute qualité, compréhensibles et que l’on puisse faire appliquer dans le monde
entier.
L’International Accounting Standards Committee Foundation (IASCF) a été créée en février
2001, sous la forme d'une entité à but non lucratif enregistrée dans l'Etat du Delaware (USA).
L'IASCF est l'entité mère de l'IASB, instance chargée de l'élaboration des normes comptables
internationales.
L'IASCF est composée de 22 membres appelés " Trustees" qui ont pour fonction d'assurer la
direction de l'IASB ainsi que des entités qui lui sont associées (notamment le SAC et
l’IFRIC).
Les règles qui gouvernent les Trustees (nomination, rôle ...) sont fixées par la constitution de
l'IASCF.
Les Trustees sont nommés pour une durée de 3 années, qui peut être renouvelée une fois. Le
président est élu en leur sein. Il est désigné pour un mandat de trois années qui peut être
renouvelé une fois, sans prise en compte de la durée de ses précédents mandats en tant que
Trustee. Les Trustees sont rémunérés par l'IASCF et se réunissent au moins deux fois par an.
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LES NORMES DE L’IFAC
Faisant suite à la création de l’IASC en 1973 dont la mission était d’édicter des normes
comptables applicables à l’élaboration des comptes et de promouvoir leur acceptation à
travers le monde, l’IFAC (International Fédération of Accountants) fut constituée le 07
octobre 1977 par 63 organisations professionnelles représentant 49 pays différents.
L’objectif essentiel de l’IFAC est de « favoriser le développement d’une profession
comptable homogène utilisant les normes harmonisées ». Aujourd’hui, plus de 160
organisations professionnelles représentant plus de 120 pays réunissant ensemble environ un
million de professionnels participent à l’IFAC est à New York (alors que celui de l’IASB est
situé à Londres).
Pour pouvoir mettre en place les recommandations qui composent son objet, l’IFAC a
constitué des commissions permanentes dans les domaines de la formation de l’éthique, de la
comptabilité financière et de gestion, dans le secteur public et en matière de pratiques d’audit.
- La commission internationale des normes internationales d’audit et d’expression d’assurance
ou de l’International Auditing and Assurance Standards Board (IAASB)
L’IAASB (qui a pris en 2002 la suite de l’IAPC, International Auditing Practice Committee)
est une commission permanente du conseil de l’IFAC. Elle a reçu expressément la mission et
le pouvoir de publier, au nom du conseil de l’IFAC, des recommandations et des projets de
recommandations sur l’audit et les missions qui s’y rattachent.
Les membres de l’IAASB (au nombre de 18 actuellement) sont nommés par le conseil de
l’IFAC, le comité international des auditeurs (TAC, Transnational Auditors Committee) et par
les organisations publiques nationales d’auditeurs.
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VII-LA CRISE FINANCIERE UN LES IFRS : LES EFFETS PERVERS DE LA JUSTE
VALEUR (IAS 39)
Lors de l'adoption de l'lAS 39 par l'Union européenne, nombreux Etats (dont la France)
avaient émis des réserves sérieuses sur l'Introduction de la Juste valeur dans la comptabilité
des banques et des assurances, craignant des effets pervers. Ils n'avaient hélas pas tort.
Ce qui est certain c'est que si la Juste valeur n'est pas la cause principale de la crise actuelle,
elle en est un facteur aggravant. Nous allons, très simplement, le montrer.
Selon la norme IAS 39, les actifs financiers s'évaluent à la Juste valeur dans le cas où ils sont
« Disponibles à la vente » ou « détenus pour la vente ». C'est à la fin de chaque période qu’ils
sont ainsi évalués sur les bases du marché financier et la variation de Juste valeur qui en
découle est inscrite directement en capitaux propres (actifs disponibles à la vente) ou au
compte de résultat (actifs destinés à la vente). Si seule la seconde catégorie de variations
modifie les performances de l'entité (son résultat), toutes deux ont un impact direct ou indirect
sur les capitaux propres. Or ceux-ci déterminent le seuil d'endettement acceptable et le niveau
de risque de l'entité. Ils conditionnent également le volume des prêts à la clientèle.
Tant que les cours montent, les résultats s'améliorent et les capitaux propres s'accroissent. Le
titre s'apprécie sur le marché et l'entité peut s'endetter sans changer son degré de solvabilité
pour accroitre encore ses activités de prêts.
Mais, lorsque les cours chutent, une perte de Juste valeur (très importante actuellement) est à
inclure dans le résultat (actifs destinés Il la vente) et apparaît une forte réduction des capitaux
propres, L'entité est alors surendettée et elle dépasse les seuils normaux pour ses prêts qu'elle
doit ainsi réduire.
Dans une comptabilité de coûts historiques où le principe de prudence est prioritaire, les
variations de Juste valeur ne sont comptabilisées que lorsqu'Ils sont réalisés. Entre-temps, les
actifs restent au bilan à leur coût d'achat. Si aucun gain n'est comptabilisé pendant la hausse
des marchés, Il n'y a pas non plus à constater de pertes (sinon de beaucoup plus faibles) ni de
réduction des capitaux propres.
Exemple :
Une entité achète des titres au cours de 100 débuts N 1. Fin N5, leur cours est de 210 mais en
N6 il chute à 120.
Selon l'IAS 39 :
Durant la période N1- N5, l'entité constate un écart de Juste valeur positif (110 au total) qui
accroît ses capitaux propres et peut-être ses résultats.
En N6, la chute brutale des cours impose de constater un écart négatif de Juste valeur de 90
qui grève ses capitaux propres et peut-être son résultat.
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THEME 2 : LES IMMOBILISATIONS ET NORMES IAS - IFRS
Selon IAS 38, une immobilisation incorporelle est « un actif non monétaire identifiable sans
substance physique, détenu en vue d’une utilisation pour la production ou la fourniture de
biens ou de services, pour la location à des tiers ou à des fins administratives ».
Les immobilisations incorporelles sont systématiquement amorties sur une durée ne dépassant
pas, sauf exceptions 20 ans.
Comme les immobilisations corporelles, elles peuvent être dépréciées au-delà de
l’amortissement selon IAS 36 Dépréciation d’actifs.
Une réévaluation des immobilisations incorporelles à la juste valeur est possible, mais il s’agit
de l’autre traitement autorisé par IAS 38, le traitement de référence étant l’évaluation au coût
historique.
Dans la pratique, il est très rare que les immobilisations incorporelles puissent être réévaluées.
Exemple :
Travail à faire:
1. Rappeler le traitement comptable des frais de R&D selon IAS 38 ;
2. Quelle (s) écriture comptable (s) proposez-vous au 31/12/N ?
Corrigé:
1. Lorsqu’ils remplissent les conditions, les frais de développement sont inscrits à l’actif de
façon obligatoire pour IAS 38.
- Critères de l’immobilisation
Pour apprécier si une immobilisation incorporelle générée en interne satisfait aux critères de
comptabilisation, l’entreprise doit identifier une phase de recherche et une phase de
développement. Si on ne peut distinguer la phase de recherche de la phase de développement
on considère qu’il y a seulement une phase de recherche.
- Phase de recherche
Les dépenses pour la recherche doivent être comptabilisées en charges lorsqu’elles sont
encourues.
- Phase de développement
Les dépenses de développement doivent être immobilisées si l’entreprise peut démontrer :
(a) la faisabilité technique nécessaire à l’achèvement de l’immobilisation incorporelle en vue
de sa mise en service ou de sa vente ;
(b) son intention d’achever l’immobilisation incorporelle et de l’utiliser ou de la revendre ;
(c) sa capacité à utiliser ou à vendre l’immobilisation incorporelle ;
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(d) la façon dont l’immobilisation incorporelle générera des avantages économiques futurs
probables.
L’entreprise doit démontrer, entre autres choses, l’existence d’un marché pour la production
issue de l’immobilisation incorporelle ou pour l’immobilisation incorporelle elle-même ou, si
celle-ci doit être utilisée en interne, son utilité ;
(e) la disponibilité de ressources (techniques, financières et autres) appropriées pour achever
le développement et utiliser ou vendre l’immobilisation incorporelle ;
(f) sa capacité à évaluer de façon fiable les dépenses attribuables à l’immobilisation
incorporelle au cours de son développement ».
La norme donne des exemples d’activités de développement.
FRAIS DE RECHERCHE ET DE
203 DEVELOPPEMENT 600 000
721 PRODUCTION IMMOBILISEE 600 000
Comptabilisation
Le coût d’une immobilisation corporelle doit être comptabilisé en tant qu’actif si, et
seulement si :
- il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet élément iront à l’entité ;
Et
- le coût de cet actif peut être évalué de façon fiable.
Une entité apprécie, selon ce principe général de comptabilisation, tous les coûts de ses
immobilisations corporelles au moment où ils sont encourus. Ces coûts incluent les coûts
encourus initialement pour acquérir ou construire une immobilisation corporelle et les coûts
encourus ultérieurement pour l’accroître, la remplacer partiellement, ou assurer son entretien.
Nota : Les normes IAS/IFRS imposent de déduire du prix d’achat, l’escompte, alors que le
système comptable OHADA le considère comme un produit financier.
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NB : la valeur résiduelle n’est pas amortissable en norme internationale
EXEMPLES
La firme GINA située dans l’espace OHADA est cotée à la bourse de Paris (EURONEXT) et
compte présenter ses états financiers selon les normes comptables internationales. Ses
dirigeants vous posent les questions suivantes concernant l’incidence du passage aux normes
IFRS sur les immobilisations corporelles.
Répondez à leurs questions, en justifiant toutes vos réponses (la société GINA clôt ses
comptes au 31/12/N).
Cas N° 1 : A l’actif du bilan de la société GINA figure un immeuble acquis 30 000 000 il y a
10 ans et amortissable sur 20 ans. La valeur de marché de cet immeuble est aujourd’hui
estimée à 90 000 000.
Travail à faire:
Les normes IFRS imposant l’évaluation à la juste valeur (fair value), devons-nous réévaluer
cet immeuble à l’actif ?
Corrigé:
Non car actuellement la faire value ne s’applique pas aux immeubles (sauf dans le cas
particulier des immeubles de placement, visés par la norme IAS 40). L’immeuble doit
apparaître à l’actif pour son coût amorti. IAS 16 autorise cependant la réévaluation des
immobilisations corporelles mais il ne s’agit pas du traitement préférentiel. Dans ce cas, la
valeur réévaluée est la faire value, qui correspond à la valeur du marché pour les immeubles.
Travail à faire :
Devons-nous comptabiliser en charges ou les ajouter à la valeur nette comptable du matériel à
l’actif ?
Corrigé :
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Ces dépenses améliorent le niveau de performance du matériel et permettent ainsi de générer
des avantages économiques futurs. Elles doivent donc être comptabilisées à l’actif (elles sont
ajoutées à la valeur nette comptable du matériel).
Cas N° 3 : La firme GINA a acquis en N un matériel industriel dans les conditions suivantes
(il sera fait abstraction de la TVA). Le matériel a été livré le 12 février N et mis en service le
1er avril N.
- Prix d’achat du matériel : 130 000 000
- Frais de transport : 5 000 000
- Droits de douane : 2 000 000
- Frais de formation des opérateurs : 8 000 000
La durée d’utilisation prévue de ce matériel est de 3 ans. Les frais de démantèlement de la
machine sont estimés à 3 000 000. Elle devrait être revendue au prix de 40 000 000.
Ce nouveau matériel devrait permettre à la société d’accroître la production dans les
proportions suivantes :
N : + 100 000 unités ;
N+1 : + 230 000 unités ;
N+2 : + 180 000 unités ;
N+3 : + 20 000 unités.
Travail à faire:
1. Pour quelle valeur le matériel sera-t-il inscrit à l’actif ?
2. Déterminer la base amortissable.
3. Présenter le tableau d’amortissement du bien, sachant que la méthode d’amortissement
choisie est le mode des unités de production (arrondir les valeurs au millier de francs
inférieur).
Corrigé :
1. Le matériel sera inscrit à l’actif pour : 130 000 000 + 5 000 000 + 2 000 000 = 137 000 000
2. La base amortissable : 137 000 000 - (40 000 000 – 3 000 000) = 100 000 000
3. Le tableau d’amortissement (en fonction des quantités produites)
Total des quantités : 100 000 + 230 000 + 180 000 + 20 000 = 530 000
VALEUR CUMUL
ANNEES D'ORIGINE ANNUITES AMORTISSEMENT VNC
N 100 000 000 18 867 925 18 867 925 81 132 075
N+1 100 000 000 43 396 226 62 264 151 37 735 849
N+2 100 000 000 33 962 264 96 226 415 3 773 585
N+3 100 000 000 3 773 585 100 000 000 -
TOTAUX 100 000 000
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Comptabilisation :
31/12/N
DOTATION AUX AMORTISSEMENTS
681 D’EXPLOIT 18 867 925
AMORTISSEMENT MATERIEL 18 867
28154 INDUSTRIEL 925
Position Comptable
Lorsque des éléments constitutifs d’une immobilisation corporelle ont chacun des durées
d’utilisation différentes, chaque élément est comptabilisé séparément dès son entrée dans
l’entité. L’immobilisation est dite « décomposable ».
On y distingue : un élément principal ou structure et un ou plusieurs autres éléments ou
composants.
Les composants sont comptabilisés dans des subdivisions spécifiques du compte
d’immobilisations concerné.
Traduction Comptable
Prenons le cas d’un matériel industriel :
2154.1 Matériel industriel (structure) X
2154.2 Matériel industriel (composant) X
44562 TVA récupérable sur immobilisation X
4041 Fournisseur d’immobilisation X
Exemple :
Une entreprise achète, le 01-01-N, un four qui permet de chauffer à très haute température.
Prix d’achat total 420 000 HT
Dont prix des parois 60 000 HT
Durée d’utilisation des parois 6 ans
Durée d’utilisation du four 10 ans
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SOLUTION:
Le four et les parois doivent être amortis sur leur durée d’utilisation respective
Calcul Dotation annuelle
Four structure (420 000 – 60 000) / 10 = 36 000
Four composant parois 60 000 / 6 = 10 000
Soit au total 46 000
Comptabilisation:
01/01/N
2154.1 Four (structure) 360 000
2154.21 Four (composant parois) 60 000
Etat- TVA déductible sur immobilisations :
44562 (360 000+60 000)*19,6% 75 600
404 Fournisseurs d’immobilisations 495 600
31/12/N
681 Dotations aux amortissements 46 000
281541 Amortissements du four (structure) 36 000
281542 Amortissements du four (composant des parois) 10 000
Le composant remplacé doit être sorti de l’actif, sa valeur nette comptable étant comptabilisée
en charges.
La valeur du composant de remplacement est en contrepartie inscrire à l’actif, et doit alors
être amortie selon son propre plan d’amortissement.
Exemple :
Les parois sont changées le 1/1/N+6 pour 65 000. La durée théorique d’utilisation des
nouvelles parois serait de 6 ans mais elles sont amorties sur la durée résiduelle d’utilisation du
four, soit 4 ans.
NB : montant en Kilo franc (Kf)
21
Solution :
01/01/N+6
281542.1 Amortissement four (composant parois) 60 000
675 Four (composant parois) 60 000
dd675 d°
60 000
2154.2.1
60 000
2154.22 Four (composant parois) 65 000
404 Fournisseurs d’investissement 65 000
21
ETUDE DE CAS SUR LES AMORTISSEMENTS ET NORMES IAS /IFRS
Un emprunt spécifique à cette acquisition a été contracté pour 250.000 (4.000 d’intérêt)
Emprunt à court terme finançant l’activité courante de l’entreprise 250.000 (7.000 d’intérêt)
Valeur résiduelle de la perforeuse 2.000 HT (la presse hydraulique représentant 30% du brut
HT) ; règlement par chèque bancaire
Travail à faire :
2/ Vous définirez la notion d’immobilisation par composant en vous appuyant sur les
directives définies par les normes IFRS.
- durée de vie = 8 ans pour la structure en linéaire ; durée de vie = 5 ans pour le composant
en linéaire (remplacement le 01/10/2014 pour 4.784 TTC
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THEME 3 : NORMALISATION COMPTABLE ET OPERATIONS SPECICIQUES
Illustration
Ajustement du nombre moyen d’actions ordinaires dans le cas d’une émission d’actions
Gratuites
Dans la mesure où l’émission d’actions gratuite est sans contrepartie, elle est traitée comme si
elle s’était produite avant l’ouverture de l’exercice N-1, plus ancien exercice présenté.
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Déterminons le résultat dilué par action :
Dans la mesure où l’émission d’action gratuite est sans contrepartie, elle est traitée comme si
elle s’était produite avant l’ouverture de l’exercice N-1, plus ancien exercice présenté.
Illustrations
Cas d’obligations convertibles
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Déterminons le résultat dilué par action :
Pas d’ajustement
des états financiers
mais information
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dans l’annexe si
AJUSTEMENT DES ETATS FINANCES
significatif
Selon la norme IAS 10, il est interdit de présenter un bilan après répartition reflétant les
dividendes non approuvés à la date de clôture. Ces dividendes sont mentionnés en annexe.
Le Système Comptable OHADA a retenu l’application de la norme IAS 10 en matière de
théorie des évènements postérieurs à la clôture de l’exercice sauf que les évènements
indiquant une situation postérieure à la date de clôture et qui remettent la cause la continuité
d’exploitation n’entrainent pas un ajustement des comptes annuels mais plutôt font l’objet
d’une mention dans l’annexe.
Exemple
a. Pendant l’année 2003, la FICA Sa a été mise en examen pour publicité mensongère suite à
la plainte d’un concurrent qui réclame 600 000 000 de dommages et intérêts. Suivants les
conseils de ses avocats, la FICA comptabilise dans ses comptes 2003 une provision pour
litiges à fauteur de 300.000.000. Le 15 février 2004, après la clôture de l’exercice 2003, le
tribunal condamne la FICA à verser 420 000 000 à son concurrent. Les états financiers ont été
préparés les 31 janvier 2004 et autorisés par le conseil d’administration le 20 février pour
publication.
b. La NCF Sa évalue au 31 décembre 2003 ses stocks marchandises en utilisant la méthode
FIFO à 300 000 000. Suite à une récession et d’autres tendances négatives du marché, ces
stocks n’ont pas pu être vendus au mois de janvier 2004. La NCF SA vend ses stocks de
marchandises pour 240 000 000.
La date d’autorisation des comptes est le 15 février.
Travail à faire:
Pour a. et b: Qu’est-ce qu’il convient de faire dans les comptes 2003 ?
Corrigé :
a. Dans ses comptes 2003 la société doit augmenter le montant de ses provisions pour litiges
de 120 000 000 pour tenir compte du jugement (en supposant que ce verdict est définit). Si la
été nécessaire. En cas d’une condamnation « significative », une (ou après), aucun ajustement
des provisions aurait été nécessaire. En cas d’une condamnation « significative », une
information en condamnation avait eu lieu le 25 février 2004 (ou après), aucun ajustement des
provisions aurait annexe aurait été obligatoire.
b. La perte de 60 000 000 doit être comptabilisée dans les comptes 2003 parce qu’elle
intervient la date d’autorisation. Ainsi, il convient de provisionner les stocks dans les comptes
2003 pour un montant (supplémentaire) de 60 000 000.
Il existe deux types de contrats de location : les contrats de location – financement pour
lesquels le preneur (locataire) supporte les avantages et risques inhérents à la propriété du
bien, et les contrats de location – simple qui recouvrent tous les autres cas.
Les biens faisant l’objet d’un contrat de location – financement sont comptabilisés à l’actif et
au passif (en dettes financières) à la plus faible valeur entre la juste valeur et la valeur
actualisée des paiements minimaux du contrat. L’amortissement du bien est comptabilisé en
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charges, comme si le locataire était propriétaire, de même que les intérêts au taux d’intérêt
implicite du contrat.
Les biens faisant l’objet d’un contrat de location- simple ne sont pas comptabilisés à l’actif.
Les loyers constituent une charge pour le locataire.
Exemples de situations :
- le contrat transfère la propriété de l’actif au preneur au terme de la durée du contrat de
location ;
- le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter l’actif à un prix qui devrait être
Suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option peut être levée pour que,
dès le commencement du contrat de location, on ait la certitude raisonnable que l’option sera
levée ;
- la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de
l’actif même s’il n’y a pas transfert de propriété ;
- au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements minimaux au
titre de la location s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ;
- les actifs loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut les utiliser
sans leur apporter de modifications majeures.
Nota : Cette analyse est proche de celle du Système Comptable OHADA. Toutefois, le
Système Comptable OHADA ne fait état du concept de la plus faible valeur.
EXEMPLE :
Une entreprise (le preneur) a conclu le 2 janvier N un contrat de crédit-bail avec une société
Spécialisée (le bailleur) portant sur un matériel industriel. A cette date, la juste valeur du
matériel est estimée à 200 000 000. Les modalités du contrat sont les suivantes :
- Versement initial (dépôt de garantie restituable si l’option n’est pas levée) : 10 000 000
- 8 loyers semestriels de 26 000 000 versés à terme échu
- Option d’achat du bien à la fin de la 4e année : 25 000 000.
Le bien a une durée estimée de 5 ans. On estime que sa valeur résiduelle à l’issue du contrat
sera de 40 000 000.
Travail à faire :
1. Pour quelle valeur le bien doit-il être comptabilisé à l’actif du preneur le 2 janvier N ?
2. Dresser le tableau des flux monétaires liés au contrat (en décomposant les intérêts et le
capital remboursé), puis proposer les écritures nécessaires au 31/12/N.
21
Corrigé :
1. La valeur résiduelle non garantie est estimée à : 40 000 000 – 25 000 000 = 15 000 000.
Le taux d’intérêt implicite (semestriel) du contrat est donné par l’équation :
200 000 000 = 10 000 000 + 26 000 000 x 1 - (1+i) - 8 + 40 000 000 (1+i) - 8
…………
i
La résolution de cette équation donne un taux d’intérêt semestriel des 5,59% soit un taux
annuel de (1,0559)2 – 1 = 11,5%
En actualisant les paiements minimaux au taux d’intérêt implicite du contrat, on obtient une
valeur de :
190 287 000 = 10 000 000 + 26 000 000 x 1 - (1+0,0559) - 8 + 25 000 000 (1+0,0559) - 8
…………….
0,0559
Cette valeur étant inférieure à la juste valeur du bien, c’est elle qui figurera à l’actif.
02/01/N
2154 MATERIEL INDUSTRIEL 190 287 000
EMPRUNT DE CREDIT –
168 BAIL 190 287 000
pour comptabilisation matériel à l'actif
Ensuite, les paiements au titre de la location doivent être ventilés entre les charges financières
et l’amortissement du solde de la dette. Le bien inscrit à l’inscrit doit également être amorti
sur une durée cohérente avec celle utilisée pour les autres actifs de l’entreprise. S’il n’est pas
certain que le preneur deviendra propriétaire de l’actif à la fin de contrat, l’actif doit être
totalement amorti sur la plus courte de la durée du contrat de location et de sa durée d’utilité.
3. Les décaissements liés aux contrats correspondent au remboursement par semestrialités
constantes (sauf le dépôt en N et la levée de l’option en N+4). On obtient donc le tableau
suivant :
21
DATE FLUX (1) INTERETS(2 REMBOURSEMENT CAPITAL
) S RESTANT DU
DECAISSEMENT 5,59% (3) = (1) - (2) (4
S
190 287 000
02/01/N 10 000 000 - 10 000 000 180 287 000
02/07/N 26 000 000 10 078 043 15 921 957 164 365 043
02/01/ 26 000 000 9 188 006 16 811 994 147 553 049
N+1
02/07/ 26 000 000 8 248 215 17 751 785 129 801 265
N+1
01/01/ 26 000 000 7 255 891 18 744 109 111 057 155
N+2
02/07/ 26 000 000 6 208 095 19 791 905 91 265 250
N+2
01/01/ 26 000 000 5 101 727 20 898 273 70 366 978
N+3
02/07/ 26 000 000 3 933 514 22 066 486 48 300 492
N+3
02/01/ 51 000 000 2 699 997 48 300 003 -
N+4
TOTAU 190 287 000
X
Ecritures comptables:
02/07/N
168 EMPRUNT DE CREDIT – BAIL 15 921 957
661 INTERETS 10 078 043
512 BANQUE 26 000 000
pour paiement première échéance
31/12/N
DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS
681 D’EXPLOIT 38 057 400
AMORTISSEMENTS
28154 MATERIEL 38 057 400
190 287 000/5
pour annuité exercice N
Le décaissement du 02/01/N+4 correspond au dernier loyer (26 000 000) + levée d’option
(25 000 000)
21
IV- STOCKS (IAS 2)
Le coût des stocks comprend le coût d’achat et de transformation ainsi que l’ensemble des
charges supportées pour amener ceux – ci dans le lieu et l’état où ils se trouvent.
Les sorties de stocks sont évaluées selon les méthodes PEPS (FIFO) ou CMP, la méthode
DEPS (LIFO) étant maintenant interdite.
A la clôture, les stocks sont évalués à la plus faible valeur entre leur coût et leur valeur nette
de réalisation.
L’évaluation des stocks selon les règles internationales est donc très proche du Système
Comptable OHADA. La révision d’IAS 2 en Décembre 2003 a supprimé l’utilisation de la
méthode DEPS (LIFO). On soulignera quand même la plus grande liberté d’interprétation
laissée par IAS 2, quant à la détermination de la valeur de la nette de réalisation.
Par ailleurs, selon la pratique dans l’espace OHADA, les pièces de sécurité et de rechange
sont souvent classées en stocks et peuvent faire l’objet d’une dépréciation. La norme IAS 16 §
11 impose le classement en immobilisations corporelles de ces éléments dès lors qu’ils sont
destinés à être utilisés sur plus d’un exercice.
EXEMPLE
La société CIKA fabrique des produits finis P, dont le cycle de fabrication dure 3 mois. Au
1er octobre N, le stock initial de P1 était de 10 000 unités valorisées 900 par unité.
Au cours du dernier trimestre N, 70000 unités ont été produites. Le niveau normal de
production pour un trimestre est de 100000 unités. Selon la comptabilité analytique, les
charges suivantes ont été affectées à cette production :
1. Déterminer le coût de production des 70 000 unités produites au cours du dernier trimestre
N;
2. Déterminer la valeur du stock au 31/12/N, en envisageant la méthode du CUMP permise
par IAS 2.
Corrigé :
21
V - DEPRECIATION D’ACTIFS (IAS 36)
Illustration
Un matériel valorisé au coût historique amorti a une VNC de 20K€.
Sa valeur recouvrable s’élève à 12K€.
Le montant de la dépréciation selon IAS 36 s’élève donc à 20 – 12 = 8.
21
ETUDE DE CAS SUR LES CONTRATS DE LOCATION ET DEPRECIATION
D’ACTIFS
Une société a souscrit début N un contrat de location financement auprès d’une société de
location pour un véhicule de transport amortissable sur 6 ans.
Le contrat prévoit le paiement d’une redevance de 12 000 KF annuel pendant 5 ans versée en
début d’exercice. La valeur résiduelle est de 6 230 KF. Le prix de levée de l’option est
supposé égale aussi à la valeur résiduelle.
La valeur de marché du véhicule est de 61 000 KF et le dépôt de garantie est supposé nul
Travail à faire :
Une société mère M a acquis auprès de sa filiale des titres de participation pour une valeur de
1.500.000.000 en décembre 2015.
21
Au 31/12/2015, la juste valeur de marché de ces titres est de 1.320.000.000. Ces titres
permettraient de générer les flux de trésorerie ou cash flows ou dividendes suivants les
prochaines années :
196 000 280 000 310 000 460 000 310 000
Eléments Fin 2016 Fin 2017 Fin 2018 Fin 2019 Fin 2020
196 000 280 000 310 000 460 000
FNT 000 000 000 000 310 000 000
Coeff
d'actualisation
(1,1)^-n 0,90909091 0,82644628 0,7513148 0,68301346 0,62092132
FNT actualisés 178181818 231404959 232907588 314186189 192485610
FNT Cumul 178181818 409586777 642494365 956680555 1149166165
Principes
A la conclusion de l’opération : lors de sa comptabilisation initiale, une opération conclue en
devises doit être présentée dans la monnaie de comptabilisation, en convertissant le montant
exprimé en devises au taux de change en vigueur à la date à laquelle l’opération est effectuée.
Aux dates de clôture ultérieures : une évaluation des éléments libellés en monnaies étrangères
doit être effectuée (§12). Le taux de change à utiliser dépend de la nature des éléments
concernés.
Monétaires ou non monétaires.
Conversion Taux de change
21
Eléments monétaires (§7) Cours de clôture (§11)
Eléments non monétaires (§11) Cours historique (§11)
Comptabilisation des différences de change
Une différence de change est déterminée lorsqu’un changement intervient dans le taux de
change entre la date de l’opération et la date de règlement, ou de présentation dans les états
financiers, de tout élément monétaire résultant d’une opération conclue en monnaie étrangère
(§16).
Cas général : les différences sont enregistrées produits ou en charges de l’exercice au cours
duquel elles sont survenues. « Lorsque l’opération est réglée lors d’un exercice ultérieur, la
différence de change constatée lors de chaque exercice jusqu’à celui au cours duquel a lieu le
règlement, est déterminée en tenant compte du changement intervenu dans les taux de change
lors de chaque exercice. Les pertes et gains de change latents sont donc comptabilisés en
résultat de l’exercice au cours duquel ils surviennent » (§16).
Cas particuliers : les différences de change sont constatées dans les capitaux propres :
Les différences de change ayant trait à un élément monétaire qui, en substance, fait partie
intégrante de l’investissement net de l’entreprise dans un établissement étranger autonome
(§17). Exemple : créance ou dette de l’entreprise envers l’établissement étranger, dont le
règlement n’est ni planifié ni susceptible de survenir dans un avenir prévisible (§18).
Les différences de change relatives à une dette libellée en devises et comptabilisée comme
couverture de l’investissement net de l’entreprise dans un établissement étranger autonome (§
19).
L’approche du Système Comptable OHADA est différente de celle des normes
internationales.
En effet, le Système Comptable OHADA préconise la comptabilisation des différences de
change en écart de conversion à la clôture de l’exercice et non en compte de produit ou
de charge.
EXEMPLE
Le 15/11/N, une entreprise a acquis des marchandises aux Etats-Unis pour un montant de 100
000 $ payables dans 3 mois. Elle n’a procédé à aucune opération de couverture de change. Le
cours de $ a évolué comme suit :
15/11/N : 1$= 655
31/12/N : 1$= 590
15/2/N+1(date de paiement de la facture) : 1$= 557
Travail à faire :
Sachant que l’entreprise clôt ses comptes au 31//N, comptabiliser selon le SYSCOHADA et
les normes IFRS les écritures qui vous semblent nécessaires au 31/12/N et au 15/2/N+1.
Corrigé:
15/11/N
6012 ACHATS DE MARCHANDISES 65 500 000
401 FOURNISEURS 65 500 000
655*100 000
31/12/N
401 FOURNISEURS 6 500 000
479 ECART DE CONVERSION PASSIF 6 500 000
21
(655 - 590)* 100 000
01/01/N+1
479 ECART DE CONVERSION PASSIF 6 500 000
401 FOURNISEURS 6 500 000
POUR CONTREPASSATION
15/02/N+1
401 FOURNISEURS 65 500 000
5….. TRESORERIE 55 700 000
776 GAIN DE CHANGE 9 800 000
SUIVANT REGLEMENT
15/11/N
60 ACHATS DE MARCHANDISES 65 500 000
404 FOURNISEURS 65 500 000
655*100 000
31/12/N
401 FOURNISEURS 6 500 000
766 GAIN DE CHANGE 6 500 000
(655 - 590)* 100 000
15/02/N+1
401 FOURNISEURS 59 000 000
5….. TRESORERIE 55 700 000
GAIN DE CHANGE ( 557 - 590 )* 100
766 000 3 300 000
SUIVANT REGLEMENT
NB : on remarque que l’impact sur le résultat est le même : 9800 000 = 6 500 000 +3 300
000
Les normes IFRS impose un étalement du gain sur la durée du contrat alors que le
système comptable OHADA diffère le gain au terme du contrat.
Enoncé :
21
- Stocks : en valeurs d’exploitation figure un lot de câbles acheté le 1 er février aux USA
pour 30.000 US $ et stockés sur place. La SONATEL a payé la moitié de cette somme
le 2 mars.
- Créances : le 2 mars, la SONATEL a rendu diverses prestations de services à une
entreprise guinéenne qu’elle a facturées pour 10.000.000.000 de francs guinéens
(FG) ; L’entreprise a réglé la moitié de cette somme le 1er juin.
- Dettes : la société doit à ses consultants allemands 10.000 DM depuis le 1er juin
Les cours des devises par rapport au F CFA sont consignés dans le tableau ci-dessous :
1er février
N+1 480 0,6 350 0,55 800
Travail à faire :
Il vous demandé d’enregistrer les écritures comptables relatives à ces opérations au cours
des exercices N et N+1 selon l’OHADA et les Normes IAS – IFRS.
Solution :
- Stock : 01/02/N pour 30 000 Dollard payé la moitié
21
01/02/N
602 Achat de stock 13 500 000
Fournisseur d'exploitation (30
401 000*450) 13 500 000
02/03/N
401 Fournisseur d'exploitation 7 125 000
666 Perte de change (475-450)*30 000/2 375 000
512 Banque 7 500 00
31/12/N
666 perte d'echange (460 -450)*30 000/2 150 000
401 Fournisseur d'exploitation 150 000
01/02/N
401 Fournisseur d'exploitation (480*30 000)/2 7 200 000
666 perte d'echange (2180 -450)*30 000/2 450 000
512 Banque 7 650 000
02/03/N
4 000 000
411 client guiné (10 000 000 000*0,4) 000
4 000 000
706 service vendu 000
facture N…..........
01/06/N
1 750 000
512 banque 0,35*10 000 000 000/2 000
666 perte de change(0,4 -0,35)*10 000 000 000/2 250 000 000
2 000 000
411 client 000
avis de credit
31/12/N
411 client guiné (0,45-0,4)10 000 000 000/2 250 000 000
766 gain de change 250 000 000
pour constatation de gain de change
21
31/12/N
411 client guiné (0,45-0,4)10 000 000 000/2 250 000 000
766 gain de change 250 000 000
pour constatation de gain de change
01/06/N
6226 honoraire cnsultant (330 *10 000) 3 300 000
401 fournisseure 3 300 000
facture N…....
31/12/N
666 perte de change (335-330)*10 000 50 000
401 fournisseure 50 000
pour constatation de perte de change
- Emprunt 1 000 000 livre sterlling le 01/02/N soit 10%pour 10 ans l’echeance
01/02/N
01/02/N
512 banque 780 000 000
164 emprunt: (1 000 000*780) 780 000 000
avis de debit pour emprunt
31/12/N
164 emprunt 30 000 000
766 gain de change (780-750)*1 000 000 30 000 000
emprunt aupres des etats de credit et gain de change
31/12/N
661 interet des emprunt (1 000 000 *750*10%*11)/12 68 750 000
16884 interet courus non echus sur emprunt aupres des 68 750 000
pour constatation des interet courus non echus
01/01/N+1
661 interet des emprunt (1 000 000 *750*10%*11)/12 -68 750 000
16884 interet courus non echus sur emprunt -68 750 000
pour ecriture d'annulation et de reouvertur
02/02/N+1
164 emprunt : (1 000 000/10)*780 78 000 000
661 interet des emprunt (1 000 000 *10%*800) 80 000 000
666 perte de change (800-780)(1 000 000/10) 2 000 000
512 banque 160 000 000
pour paiement 1er echeance
21
VII - CONTRATS DE CONSTRUCTION (IAS 11)
Deux méthodes de comptabilisation existent pour les contrats de construction (aussi appelés
contrats à long terme) : « à l’achèvement » ou « à l’avancement ».
IAS 11 impose l’utilisation de la méthode dite « à l’avancement » lorsque le résultat du
contrat peut être déterminé de façon fiable. Cette méthode consiste à comptabiliser les charges
et les produits liés à un contrat non livré en fonction du degré d’avancement des travaux
(déterminé à partir de mesures physiques ou en fonction du coût des travaux déjà effectués).
Par contre, lorsque le résultat du contrat ne peut être déterminé de façon fiable, les produits
rattachés à l’exercice sont présumés égaux aux coûts engagés, s’il est probable de récupérer
une somme au moins égale à ceux-ci.
Lorsque le résultat prévu est une perte, elle doit être intégralement provisionnée.
On remarque donc que les méthodes à l’achèvement et des produits nets partiels
prévues par le Système Comptable OHADA n’ont pas été retenues par l’IASB.
Exemple
Une entreprise a démarré au début de l’année N un chantier d’une durée de 20 mois, qui doit
se terminer en N+2.
Le prix de vente ferme (non négociable) est de : 3 000 KF. Au 31/12/N, l’entreprise estime
que les conditions sont remplies pour que le résultat du contrat soit déterminé de façon fiable.
Le pourcentage d’avancement sera calculé en fonction des travaux déjà effectués.
Au 31/12/N, le coût des travaux déjà effectués se monte à 1 500 KF. Le coût des travaux
restant à effectuer est estimé à 1 000 KF.
Aucune facturation intermédiaire n’a été adressée au client. Début septembre N+1, les travaux
sont terminés et une facture de 3 000 KF est adressée au client (on négligera la TVA).
Au 31/12/N, le pourcentage d’avancement des travaux est de 1 500 /(1 000 + 1 500) = 60 %.
Le résultat final est estimé à : 3 000 KF – 2 500 KF = 500 KF.
Un chiffre d’affaires partiel doit être comptabilisé, d’un montant de :
2000 KF x 60 % = 1 800 KF.
31/12/N
CLIENTS CREANCES NON ENCORE
FACTURABLES 1 800
VENTES 1 800
01/09/N+1
Les charges comptabilisées se montent à 1 500 KF., l’impact sur le résultat N du contrat est de
300 soit 60 % du résultat total estimé.
01/09/N+1
CLIENTS 3 000
VENTES 3 000
21
VIII - SUBVENTIONS PUBLIQUES (IFRS 3)
EXEMPLE
Le 01/10/N, une entreprise obtient une subvention publique de 100 000 000 pour acquérir un
actif amortissable dont le coût est de 150 000 000. Ce matériel s’amortit en linéaire sur 5 ans.
Corrigé :
Si on utilise la première méthode, on obtient les dotations aux amortissements et les reprises
de subventions données dans le tableau suivant :
EN MILLIERS DE FRANCS
01/10/N
2… IMMOBILISATIONS 150 000 000
512 BANQUE 150 000 000
D°
512 BANQUE 100 000 000
487 PRODUITS CONSTATEES D'AVANCE 100 000 000
31/12/N
681 DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS 7 500 000
2815.. AMORTISSEMENT IMMO 7 500 000
D°
21
487 PRODUITS CONSTATEES D'AVANCE 5 000 000
SUBVENTIONS RAPPORTEES AU COMPTE DE
777 RESULTAT 5 000 000
Si on applique la seconde méthode, les dotations aux amortissements annuelles seront les
suivantes :
Base d’amortissement : 150 000 000 – 100 000 000 = 50 000 000
EN MILLIERS DE FRANCS
Ecritures comptables:
01/10/N
2… IMMOBILISATIONS 150 000 000
512 BANQUE 150 000 00
D°
512 BANQUE 100 000 000
2… IMMOBILISATIONS 100 000 00
31/12/N
681 DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS 2 500 000
28154… AMORTISSEMENT MATERIEL 2 500 000
21
THEME 4 : LES REGLES DE PRESENTATION ET D’EVALUATION DES ETATS
FINANCIERS ANNUELS SELON LES NORMES IAS - IFRS
Généralités:
La norme d’IAS 1 relative à la présentation des états financiers s’applique aussi bien aux
comptes individuels qu’aux comptes consolidés, mais elle ne s’applique pas aux états
intermédiaires. Elle s’applique à toutes les entreprises, y compris les banques et les
assurances.
Les composantes obligatoires des états financiers sont au nombre de cinq:
Les états financiers comprennent un bilan ou état de situation financière, un compte de
résultat ou état de résultat global, un tableau de flux de trésorerie, un état de variation des
capitaux propres et une annexe.
Un actif courant est un actif qui remplit l’une * Pouvoir être réalisé, vendu ou consommé
des trois conditions suivantes : dans le cycle d’exploitation normal de
l’entreprise.
*Est détenu principalement dans un but de
transaction ou pour une courte durée et
l’entité s’attend à le réaliser dans les douze
mois qui suivent la clôture de l’exercice.
*Représente de la trésorerie ou équivalent
Un passif courant est un passif qui remplit * Doit être réglé dans le cadre du cycle
l’une des trois conditions suivantes : d’exploitation normal de la société.
* Est détenu essentiellement aux fins d’être
négocié.
* Doit être réglé dans les douze mois suivant
la clôture.
conditions
Quelle que soit la présentation retenue, si un actif ou un passif est composé de montants à plus
d’un an et à moins d’un an, une information doit être fournie sur la partie de ces montants
devant être recouvrée ou payée à plus d’un an.
21
Une entreprise doit classer ses dettes à long terme, en passif non courant même si elles
doivent être réglées dans les 12 mois, si les deux conditions suivantes sont réunies :
- L’échéance d’origine était supérieure supérieure à 12 mois
- L’entreprise a l’intention d’avoir recours à un refinancement et cette intention est
entérinée dans un accord finalisé à la date de cloture.
= CAPITAUX PROPRES
ACTIF PASSIF
ACTIF NON COURANT PASSIF NON COURANT
TOTAL TOTAL
ACTIF PASSIF
ACTIFS NON COURANTS CAPITAUX PROPRES
IMMOBILISATIONS
INCORPORELLES CAPITAL EMIS
IMMOBILISATIONS
CORPORELLES RESERVES ET RESULTAT
PASSIFS NON
TITRES DE PARTICIPATIONS COURANTS
PRETS EMPRUNT
PROVISIONS
ACTIFS COURANTS PASSIFS COURANTS
STOCKS DETTES FOURNISSEURS
CREANCES CLIENTS PROVISIONS
EMPRUNTS ET
AUTRES CREANCES DECOUVERTS
TRESORERIE
TOTAL TOTAL
21
Exemple de bilan conforme à la norme IAS 1 : Anglo-saxon / Français:
ASSET ACTIF
NON CURRENT ASSETS ACTIFS NON COURANTS
IMMOBILISATIONS
INTANGIBLE ASSETS INCORPORELLES
INVESTIMENT PROPERTY IMMEUBLES DE PLACEMENT
PROPERTY , PLANT AND AUTRES IMMOBILISATIONS
EQUIPEMENT CORPORELLES
BIOLOGICAL ASSETS ACTIFS BIOLOGIQUES
PARTICIPATIONS DANS LES
INVESTIMENT IN ASSOCIATES ENTREPRISES
ASSOCIES (MISE EN
EQUIVALENCE)
OTHERS FINANCIAL ASSETS AUTRES ACTIFS FINANCIERS
CURRENT ASSETS ACTIFS COURANTS
INVENTORIES STOCKS
RECEIVABLES CLIENTS
OTHER RECEIVABLES AUTRES DEBITEURS
CASH AND CASH EQUIVALENTS TRESORERIE ET EQUIVALENTS
TOTAL TOTAL
21
Exemple:
La SA KABATO est une société Béninoise appartenant à un groupe international qui établit
ses états financiers selon les règles du système comptable OHADA, mais qui souhaite dans le
cadre des exigences de la société Mère du groupe présentera aussi des états financiers
conformément aux normes IFRS.
CAPITAUX PROPRES ET
ACTIF MONTANT PASSIFS MONTANT
ACTIFS IMMOBILISE CAPITAUX PROPRES
IMMOBILISATIONS
INCORPORELLES 200 CAPITAL SOCIAL 300
IMMOBILISATIONS
CORPORELLES 800 RESERVES 400
IMMOBILISATIONS
FINANCIERES (1) 350 RESULTAT 150
PROVISION POUR RISQUES ET
CHARGES
ACTIF CIRCULANT PROVISIONS POUR LITIGE (3) 50
STOCKS DE MARCHANDISES 400 DETTES
CREANCES (2) 300 DETTES FINANCIERES (4) 600
TRESORERIE ACTIF DETTES FOURNISSEURS (5) 400
DETTES SOCIALES ET
VMP 40 FISCALES 200
DISPONIBILITES 10
TOTAL 2100 TOTAL 2100
(1) : il s’agit de titres de participation pour 300 et d’un prêt accordé à une autre filiale
pour un montant de 50. Ce prêt doit etre remboursé dans 6 mois.
(2) : dont 60 correspondant à des créances à échéance supérieure à 12 mois (hors
exploitation)
(3) : il s’agit d’un litige avec un salarié. La décision du tribunal est attendue dans 3 mois.
(4) : dont 150 de découverts et 50 remboursables dans les 12 mois
(5) : ces dettes ont une échéance inférieure à 12 mois
Travail à faire:
Présenter le bilan de KABATO selon la présentation courant/ non courant requise par la
norme IAS 1
21
Solution:
PASSIF ET CAPITAUX
ACTIF MONTANT PROPRES MONTANT
ACTIFS NON COURANTS CAPITAUX PROPRES
IMMOBILISATIONS
INCORPORELLES 200 CAPITAL EMIS 300
IMMOBILISATIONS
CORPORELLES 800 RESERVES 400
TITRES DE PARTICIPATION 300 RESULTAT NON DISTRIBUE 150
CREANCES CLIENTS 60 PASSIFS NON COURANTS
ACTIFS COURANTS EMPRUNT 400
STOCKS DE MARCHANDISES 400 PASSIFS COURANTS
CREANCES CLIENTS 240 DETTES FOURNISSEURS 400
AUTRES CREANCES (PRETS DETTES SOCIALES ET
FILIALE) 50 FISCALES 200
TRESORERIE (40 + 10 ) 50 PROVISIONS 50
DETTES FINANCIERES 200
TOTAL 2 100 TOTAL 2 100
21
ETUDE DE CAS SUR LES BILAN COMPTABLE IAS - IFRS
Enoncé:
Une entreprise située dans l’espace OHADA et qui souhaiterait migrer vers les normes IAS
- IFRS vous communique son bilan comptable au 31/12/2015 en milliers de francs:
PROVISION
PRÊT 15 000 15 000 POUR RISQUES 42 000
DEPOT ET
ACTIF IMMOBILISE 4 038 000 1 012 300 3 025 700 CAPITAUX 7 434 438
21
PERMANENTS
FOURNISSEURS
MARCHANDISES (2) 482 000 482 000 ET CPTE RAT 3 229 770
CLIENTS ET DETTES
COMPTES SOCIALES ET
RATTACHES (3) 3 961 140 62 500 3 898 640 FISCALES (5) 526 340
ACTIF CIRCULANT 5 014 060 62 500 4 951 560 PASSIF 3 760 150
CIRCULANT
T0TAL ACTIF 12 269 388 1 074 800 11 194 588 TOTAL PASSIF 11 194 588
Travail à faire:
Etablir le bilan comptable en milliers de francs au 31/12/2015 selon les normes IAS – IFRS
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II - COMPTE DE RESULTAT (IAS 1)
L’entreprise a le choix entre une présentation par nature des charges ou bien par fonction.
Poste devant obligatoirement figurer au compte de résultat
Comme pour le bilan, la norme IAS 1 ne prescrit aucun ordre ou format de présentation du
compte de résultat.
Illustration 1
Exemple de classement des charges par nature:
Revenue X Produits des activités X
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Profit Bénéfice X
(X) (X)
X X
Illustration 2:
Exemple de classement des charges par fonction:
PROFIT X BENEFICE X
Il est désormais interdit d’utiliser la notion d’élément extraordinaire aussi bien au compte de
résultat qu’en annexe : « No items may be presented on the face of the income statement or in
the income statement orin the notes as extraordinary items ».
La différence majeure entre la présentation IAS et le Système Comptable OHADA est que les
IAS ne distinguent plus à partir de 2004 le résultat ordinaire et extraordinaire.
Exemple:
Dans la comptabilité de la SA RESULTAS, on peut lire les informations suivantes :
Production de l’exercice : 140 pièces
Coûts de production : 100 000 par pièce (dont 60 000 pour matières et 40 000 pour salaires)
Stocks initial produits finis : 0
Ventes de l’exercice : 100 pièces
Prix de vente : 130 000 par pièce
Travail à faire:
Présenter le compte de résultat :
- Avec un classement des charges par nature ;
- Avec un classement des charges par destination / fonction.
Corrigé :
Compte de résultat avec un classement des charges par nature:
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AUTRES CHARGES VARIATIONS 4 000
EXTERNES - STOCKS DE PF 000
CHARGES DE 5 600 000 (40*100 000)
PERSSONNEL
(140*40 000)
RESULTA 3 000 000
D'EXPLOITATION
RESULTA
D'EXPLOITATION 3 000 000
13 000
TOTAL CHARGES 13 000 000 TOTAL PRODUITS 000
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ETUDE DE CAS SUR LE COMPTE DE RESULTAT
Enoncé:
21
III - LE TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE (IAS 7)
Les flux de trésorerie retenus par l’IAS 7 sont donc de trois natures : opérationnel,
investissement et financement. Leur addition explique pourquoi la trésorerie a augmenté ou
diminué durant un exercice social.
Activités opérationnelles
iy
Activités investissements
opérationnelles
iy
Activités
Activitésopérationnelles
financement
iy
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investissement, financement) permettent d’expliquer pourquoi l’argent en trésorerie en fin
d’exercice social est supérieur (ou inférieur) à ce qu’il était en début d’exercice social.
Le tableau des flux de trésorerie boucle sur le flux de trésorerie : il est la résultante des trois
flux fondamentaux retenus par l’IAS 7(opérationnel, investissement, financement)
(1) Flux de trésorerie opérationnels (cash flow from operating activities, operating cash
flow). Ce sont les principales activités génératrices de produits dans l’entreprise et toutes les
autres activités qui ne sont pas les activités d’investissement ou de financement ;
(2) Flux de trésorerie lié aux opérations d’investissement (cash flow from investing activities.
Ce sont l’acquisition et la sortie d’actifs à long terme et les autres placements qui ne sont pas
inclus dans les équivalents de trésorerie.
(3) Flux de trésorerie lié aux opérations de financement (cash flow from financing activities).
Ce sont les activités qui résultent des changements dans l’importance et la composition des
capitaux propres et des emprunts de l’entreprise.
= Variation (augmentation ou diminution) de la trésorerie = (1) + (2) + (3).
Activités opérationnelles
tSelon la norme IAS 7, l’entreprise peut utiliser deux méthodes de présentation des flux issus
des activités opérationnelles:
La méthode directe consiste à présenter en brut les encaissements et décaissements
pour chaque opération d’exploitation :
- à partir des enregistrements comptables, ou en ajustant les ventes, le coût des ventes
et les autres éléments du compte de résultat en fonction des variations des stocks,
créances et dettes opérationnelles, des autres éléments sans effet de trésorerie, et des
autres éléments pour lesquels les flux de trésorerie correspondent à des flux
d’investissement ou de financement.
Illustration 1
Tableau de flux de trésorerie par la méthode directe:
ELEMENTS MONTANT
ENCAISSEMENTS RECUS DES CLIENTS
SOMMES VERSEES AUX FOURNISSEURS ET AU PERSONNEL
INTERETS PAYES
IMPOTS SUR LE RESULTAT PAYES
FLUX DE TRESORERIE PROVENANT DES ACTIVITES
OPERATIONNELLES (A)
ACQUISITION FILIALE
ACQUISITION D'IMMOBILISATION
CESSION D'IMMOBILISATION
INTERETS RECUS
DIVIDENDES RECUS
FLUX DE TRESORERIE PROVENANT DES ACTIVITES
D'INVESTISSEMENT (B)
ENCAISSEMENTS PROVENANT DE L'EMISSION D'ACTIONS
ENCAISSEMENTS PROVENANT D'EMPRUNTS A LONG TERME
REMBOURSEMENT PROVENANT D'EMPRUNTS A LONG TERME OU
CONTRAT LOCATION -FINANCEMENT
DIVIDENDES VERSES
FLUX DE TRESORERIE PROVENANT DES ACTIVITES DE
FINANCEMENT (C )
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VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE = A + B + C
CONTRÔLE:
TRESORERIE DE CLOTURE (D)
TRESORERIE D'OUVERTURE (E )
VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE = D - E
Exemple d’application:
La trésorerie au 01/01/N de la société COME était de 150. Au 31/12/N elle est de 1 311.
Les mouvements de trésorerie sont présentés dans ce tableau.
Mouvements apparaissant au bilan Opérations de l’année N Variation au bilan Impact sur le
tableau de trésorerie
Actif
Valeur brute d’une immobilisation corporelle cédée 70 -70
Amortissements cumulés 60 60
21
21
Passif
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Dressons le tableau de variation des flux de trésorerie par la méthode directe:
Acquisition de filiales 0
Intérêts encaissés 75
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Effets des variations de change sur la trésorerie
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LIBELLES MONTANT
RESULTAT NET
- ACQUISITIONS D'IMOBILISATIONS
- DIVIDENDES VERSES
+ AUGMENTATION DE CAPITAL EN NUMERAIRE
+ EMISSION D'EMPRUNTS
- REMBOURSEMENTS D'EMPRUNTS
= FLUX NETS DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS DE
FINANCEMENT ©
CONTROLE :
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TRESORERIE D’OUVERTURE (E)
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Enoncé:
La société FAS, spécialisé dans la production de tuiles vous fournit le tableau de financement
ainsi que des données tirées des comptes annuels en milliers de francs:
VARIATION DU FOND DE
ROULEMENT NET EXERCICE N
DEGAGEMEN
BESOINS T SOLDE
B D D-B
VARIATION ACTIFS
D'EXPLOITATION:
VARIATION NETTE
D'EXPLOITATION - 108 000
VARIATION TRESORERIE:
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BANCAIRES
VARIATION DU FOND DE
ROULEMENT NET 376 500
AN AN
EMPLOIS AN N N-1 RESSOURCES AN N N-1
DIVIDENDES PAYES
EN N 950 000 CAF 4 432 000
ACQUISITIONS
D'IMMO CESSION D’IMMO
INCORPORELLES 68 000 CORPORELLES 630 000
ACQUISITIONS
D'IMMO CESSION D’IMMO
CORPORELLES 5 832 000 FINANCIERES 4 500
ACQUISITIONS
D’IMMO
²²FINANCIERES 40 000
REMBOURSEMENTS AUGMENTATIONS
DE DETTES DE DETTES
FINANCIERES 4 000 000 FINANCIERES 6 400 000
TOTAL
TOTAL EMPLOIS 11 090 000 RESSOURCES 11 466 500
ELEMENTS MONTANT
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TRESORERIE A LA CLOTURE - 382 875
Travail à faire: Présenter et commenter le tableau des flux de trésorerie par la méthode
indirecte:
Soldes au X X [X] X X X X
31.12..N-1
changement de
méthodes
comptables
[X] [X] [X] [X]
Variations pour
N-2
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Ecarts de
réévaluation X X X X
Instruments
financiers :
X X X
variations de juste
valeur et transfert
en résultat Ecart de
conversion et
transfert en résultat
Résultat
directement
enregistré en
capitaux propres X [X] X X X
dividendes
[X] [X] [X] [X]
Emission d’actions
X X X
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V - NOTES ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS:
Les notes annexes aux états financiers d'une entité doivent : les notes annexes aux états
financiers selon les normes IFRS.
a) présenter des informations sur la base d'établissement des états financiers les méthodes
comptables spécifiques choisies et appliquées aux transactions et événements importants;
b) indiquer les informations imposées par les normes comptables internationales qui ne sont
pas présentées par ailleurs dans les états financiers;
c) fournir des informations supplémentaires qui ne sont pas présentées dans le corps des états
financiers qui sont nécessaires à une image fidèle.
Les notes annexes aux états financiers doivent faire l'objet d'une présentation organisée de
façon systématique. Chacun des postes du bilan, du compte de résultat, du tableau des flux de
trésorerie et du tableau de variation des capitaux propres doit renvoyer à l'information
correspondante dans les notes annexes.
informations à fournir sur les méthodes comptables
La section sur les méthodes comptables dans les notes annexes aux états financiers doit
décrire :
a) la base (les bases) d'évaluation utilisée(s) pour l'établissement des états financiers;
b) chacune des méthodes comptables spécifiques nécessaires à une bonne compréhension des
états financiers.
Enfin, en cas de changement dans la présentation ou la classification des éléments financiers,
il faut fournir une information comparative, sauf si cela entraîne la mise en oeuvre de coûts et
d'efforts excessifs.
Autres informations à fournir
Une entité doit également fournir dans la section sur les méthodes comptables ou dans des
autres notes annexes, le jugement porté par sa direction sur l'application des méthodes
comptables qui peuvent avoir un impact significatif sur les montants comptabilisés dans les
états financiers.
Elle doit aussi fournir dans ses notes annexes, des informations relatives, aux hypothèses
futures attendues et sur toute autre évaluation incertaines qui peuvent conduire à un
ajustement significatif des montants constatés dans les actifs et les passifs durant l'exercice à
venir. En ce qui concerne ces actifs et ces passifs, les notes annexes doivent inclure les
éléments relatifs à leur nature et à leur valeur nette au dernier bilan présenté.
Une entité doit également fournir dans ses notes annexes:
- le montant des dividendes proposés pour l'exercice présenté et des dividendes à payer au
titre des précédentes distributions et qui n'ont pas encore été versés, ainsi que le montant par
action correspondant ;
- le montant des dividendes prioritaires qui restent à imputer.
Une entité doit enfin indiquer l'information suivante, sauf si cette information est déjà
communiquée par ailleurs:
a) l'adresse et la forme juridique de l'entreprise, le pays dans lequel elle a été enregistrée et
l’adresse de son siège social (oui de son établissement s’il est différent)
b) une description de la nature des opérations de l’entité et de ses principales activités ;
c) le nom de la société mère et celui de la société tête de groupe.
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* Informations à fournir sur les abandons d'activité et sur les actifs non courants
destinés à être cédés
Une entité doit fournir sur les abandons d'activité les informations suivantes :
(a) Un seul montant au compte de résultat comprenant le total du profit ou de la perte après
impôt comptabilisé(e) résultant de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la
vente, ou de la cession des actifs ou du (des) groupe(s) destiné(s) à être cédé(s) constituant
l’activité abandonnées.
(b) Une analyse de ce montant unique (dans le compte de résultat ou les notes annexes) en :
Produits, charges et profits ou perte avant impôt des activités abandonnée ;
Charge d’impôt sur le résultat correspondant ;
Profit ou perte comptabilisé(e) résultant de l’évaluation à la juste valeur diminué(e) des
coûts de la vente ou de la cessions des actifs ou du (des) groupes destiné(e) à être cédés
constituant l’activité abandonnée ;
Charge d’impôt sur le résultat correspondant ;
(c) Les flux de trésorerie nets attribuables aux activités d’exploitation, d’investissement et de
financement des activités abandonnées (dans les notes annexes ou dans des rubriques des états
financiers).
Une entité doit aussi présenter des informations suivantes :
- Une description des actifs non courants (ou groupes d’atifs) non courants destinés à être
cédés ;
- Une description des faits et circonstances conduisant à une sortie attendue de l’actif
abandonné ainsi que les formes et délais escomptés ;
- Le résultat lié aux reprises de réévaluations ou de dépréciations constatées avant que
l’actif soit classé en actifs non courant non courants destinés à être cédés ;
- Eventuellement, le secteur ou l’actif (ou le groupe d’actifs) non courant appelé à être cédé
figurait conformément à IFRS 8.
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