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Mémoire
Présenté en vue de l’obtention du Diplôme de Master
Thème:
Hiérarchisation et analyse des risques en manutention pour
une prévention conforme
AnnéeUniversitaire : 2019/2020
Dédicace
Je dédie ce travail….
BOUZIANE MAHER
Dédicace
BOUZIANE ZAKARIA
REMERCIEMENT
période.
Sommaire :
Chapitre 01 : manutention et etat d’art
1.Introduction.................................................................................................. Erreur ! Signet non défini.
2. Définition............................................................................................................................................. 2
2.1 La manutentionmanuelle .............................................................................................................. 2
2.2 La manutention mécanique .......................................................................................................... 2
3. Evaluations des risques ………………………………………………………………………………………………………………….3
Conclusion :…………………………………………………………………………………………………………………………………..44
Conclusion :………………………………………………………………………………………………………………………………………67
N° Titre N° page
Figure 01 Les principaux composants d’un pont roulant 4
Figure 04 Potence 6
N° Titre N° page
Introduction générale
Le rôle des appareils de levage et de manutention devient de plus en plus important dans
toutes les branches de l’industrie moderne. Leur emploi est évidement indispensable dans
les domaines de l’industrie lourde qui doit à tout instant déplacer des charges importantes.
La manutention des charges exige des équipements de levage de haute performance
opérant de manière sûre, précise et sécuritaire.
La forte croissance du marché du transport des outils multiplie le volume des charges à
manipuler, imposant des exigences de plus en plus strictes en termes de performance des
moyens de manutention et particulièrement les ponts roulants vue notre entreprise.
L’objectif de notre travail est d’exposer l’état des risques professionnels en manutention et
la démarche de sécurité à projeter dans les entreprise algérienne, plus particulièrement à
niveau de sider TSS tout en cherchant à découvrir les différents risques dangereux(à lésions)
qui menacent les travailleurs durant l’exécution de leurs taches et spécialement la
manutention ; par soucis d’efficacité, notre proposition devra nous offrir une technique
performante et d’actualité d’où le but de hiérarchiser à travers une analyse des risques de
manutention qui sera en mesure d’assurer l'efficacité et la sécurité des appareillages de
manutention et éviter ou bien réduire d’une façon permanente les risques au milieu de travail.
Dans le premier nous présentons la différence entre les manutentions et les différents
appareils de levage suivie par une analyse fonctionnel du machine de levage dans un but
d'efficacité ,rentabilité ,et l’exposition des principaux risque technologique ainsi que les
accidents liées au levage.
Dans le deuxième un bilan des différentes méthodes d’analyse des risques adaptées aux
conditions algériennes dans but de recommander la technique d’hiérarchisation et son
impact préférentiel et adapté.
Dans le troisième il se charge d’intégré l’évaluation et l’hiérarchisation des risques et se
référant à l’aspect réglementaire et normatif.
Dans le quatrième nous finalisons par une étude de cas pratique qui part sur la
présentation de l’organisme d’accueil et l’intégration des méthodes d’analyse ainsi
l’interprétation des résultats attendus.
1
hapitre
N° 01
Manutention et état d’art
Chapitre 01 : Manutention et état d’art
1. Introduction :
Les Ponts roulants sont des moyens de manutention que nous rencontrons principalement
dans l’industrie et dans la distribution de matériels manufacturés. Ils permettent de déplacer
des objets d’un point à un autre, en temps relativement court et avec toute sécurité
nécessaire à son fonctionnement.
2. Définition :
2.1Lamanutention manuelle :
Elle désigne toute opération de transport ou de soutien d’une charge dont le levage, la pose,
la poussée, la traction, le port ou le déplacement exigent l’effort physique d’une ou de
plusieurs personnes. La manutention manuelle de charges est à l'origine de fréquents
accidents de la colonne vertébrale, souvent dus à des postures incorrectes. Elle peut aussi
engendrer des contusions, des écrasements, des chutes. [1] [2].
2
Chapitre 01 : Manutention et état d’art
Cette diversité d'activités fait appel à des moyens de manutention ou de levage les plus
adaptés. [4].
On considère comme appareils de levage les grues, ponts roulants, portiques, treuils, palans,
potences, chariots élévateurs, engins élévateurs à nacelle, plate-forme élévatrices, vérins,
crics , Les accessoires de levage sont des organes de suspension qui assurent la liaison entre
la charge et l'appareil de levage, les élingues, les chaînes, les sangles, les palonniers, crochets
et moufles, ventouse de levage, pince, griffe, grappin, manille ...
Nous citerons ci-dessous les mécanismes de levage les plus répandus dans l'industrie: [5] [6].
Pont roulant
Le pont roulant est un appareil de levage largement utilisé dans les ateliers, parcs, salles de
machines et la grosse industrie.
D’une manière générale, les ponts roulants sont constitués d’un ensemble de poutres
horizontales qui peuvent se déplacer sur des chemins de roulement. Une cabine de pilotage
est souvent disposée sur la poutre principale du pont roulant, qui permet de déplacer
l'appareil de levage. Elle est munie de mécanismes d’entraînement motorisés qui produisent
les divers mouvements de l’ensemble. Permettant ainsi de desservir la totalité de la zone
3
Chapitre 01 : Manutention et état d’art
située sur toute la longueur du pont roulant. Le poids soulevé par de tels ponts dépend de la
taille et de la structure de l’engin.[4].
Portique de manutention
Le portique fig2 est une structure qui est constituée d’une ou plusieurs poutres munies de
jambages sur lesquelles est placé un appareil ou un accessoire de levage.il est utilisé
principalement sur de grandes aires de stockage à l'air libre (ports, parcs de matières en vrac
ou de produits industriels de masse). Le portique remplit sensiblement les mêmes fonctions
qu'un pont roulant dont il ne diffère que par le principe de fonctionnement. Le portique
quant à lui circule sur une bande de roulement, généralement constituée de rails, située à
même le sol. Sur ces rails, circule un chariot qui supporte le matériel de levage lui-même (un
ou deux treuils sur lesquels s'enroulent les câbles de levage ainsi que le moyen de
préhension). Une cabine de conduite suspendue complète l'installation.
4
Chapitre 01 : Manutention et état d’art
Palan
Le palan est un appareil de levage qui est généralement suspendu et qu’on utilise à poste
fixe ou mobile pour soulever et abaisser verticalement, ainsi que pour déplacer
horizontalement des charges par l’intermédiaire de chaines ou de câbles d’acier . Le plan
comprend principalement :
Potence
La potence est une structure constituée d’un bras horizontal qui pivote sur son axe et sur
lequel est placé un appareil ou un accessoire de levage. Elle peut comprendre également
une colonne sur laquelle est alors fixé le bras horizontal, dans le cas contraire, le bras soit
fixé directement à la structure du bâtiment.
5
Chapitre 01 : Manutention et état d’art
Treuil
Les treuils sont les mécanismes les plus répandus et permettant les plus grandes variations
de niveau, et leur construction simple s’adapte parfaitement aux petites et grandes charges.
Le treuil peut également être facilement intégré dans les constructions existantes. Il s’utilise
à poste fixe ou il peut être posé sur un pont roulant. Il peut faire une traction oblique ou
même horizontale .
6
Chapitre 01 : Manutention et état d’art
5.1 Introduction:
Au début d’un projet pour créer (conception) ou améliorer (ré-conception) un produit,
l’analyse fonctionnelle est un élément indispensable à sa bonne réalisation. On détermine
donc les fonctions principales et les fonctions contraintes d’un produit. Il est important de
faire ce recensement afin d’effectuer un dimensionnement correct des caractéristiques du
produit.
Lors de l’analyse fonctionnelle, chaque fonction doit être recensée, caractérisée, ordonnée,
hiérarchisée et valorisée.[7].
7
Chapitre 01 : Manutention et état d’art
Enoncer le besoin :
Il s'agit d'expliciter l'exigence fondamentale qui justifie la conception du produit. Pour cela, il
est essentiel de se poser les trois questions suivantes :
8
Chapitre 01 : Manutention et état d’art
Ces trois questions sont organisées dans la présentation dite « bête à cornes »suivante:
b) Eléments d’environnement :
- L’opérateur - La charge.
- Encombrement - Support.
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Chapitre 01 : Manutention et état d’art
c) Diagrammes pieuvre :
Fonctions principales :
FP1 : Permettre de transporter la charge en fonction des consignes données par l’opérateur.
Fonctions contraintes :
b) Eléments d’environnement :
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Chapitre 01 : Manutention et état d’art
c) Diagramme pieuvre :
Fonctions principales :
Fonctions contraintes :
On va maintenant comparer les différentes fonctions de service par la méthode de tri croisé
à fin de dégager les fonctions les plus importantes.[7]
a) Barème d’évaluation :
d) Interprétations :
En effet, ceci est vrai puisque la fonction traduit bien la finalité du mécanisme.
12
Chapitre 01 : Manutention et état d’art
La fonction de service FC6«Avoir le coût le plus favorable» présente encore une grande
importance, donc il faut prendre en considération le critère «coût» lors du choix
technologique entre les solutions possibles.
On remarque que la fonction de service FC1« Doit être équipé d’éléments de dialogue
homme/machine » présente un poids presque nul, ce qui signifie qu'elle est jugée moins
importante et non inutile, il faut donner une très grande importance à la fonction de service
présentant un pourcentage assez important mais sans négliger, toutefois, les autres qui se
manifestent moins consistant .
14
Chapitre 01 : Manutention et état d’art
7. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons exposé en premier lieu, la différence entre les manutentions,
et les différents appareils de levage et les risques les plus courant utilisés dans le secteur
industriel et particulièrement à l’échelle nationale.
Suivi d’une analyse fonctionnel de machines de levage dans un but d’efficacité ,rentabilité
et justifié par les différents paramètres statistiques faisant ressortir l'impact des risques
technologiques liés aux levages et les principaux accidents rencontrés.
Finalement, on termine par les opérations de manutention à risque dans un but d'une
exploitation du retour d’expérience.
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Chapitre
N° 02
Etude et choix d’une méthode d’analyse
des risques
Chapitre 02: Etude et choix d’une méthode d’analyse des risques
1. Introduction :
Le choix de la méthode ou des méthodes nécessaires pour réaliser l’analyse des risques est
primordial. Il n’existe pas une méthode unique miraculeuse qui permettrait à toutes les
entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’analyser leurs risques afin de déterminer
les mesures de prévention.
Il existe donc des méthodes avec des objectifs différents, selon le besoin de l’entreprise dans
la mise en place de son système dynamique de gestion des risques.
2.1.1.1-Historique et définition :
L’Analyse Préliminaires des Risques (Dangers) a été développée au début des années 1960
dans les domaines aéronautiques et militaires. Elle est utilisée depuis dans de nombreuses
autres industries. L’Union des Industries Chimiques (UIC) recommande son utilisation en
France depuis le début des années 1980.
L’Analyse Préliminaire des Risques (APR) est une méthode d’usage très général couramment
utilisée pour l’identification des risques au stade préliminaire de la conception d’une
installation ou d’un projet. En conséquence, cette méthode ne nécessite généralement pas
une connaissance approfondie et détaillée de l’installation étudiée. [8]
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Chapitre 02: Etude et choix d’une méthode d’analyse des risques
2.1.1.2-Les principes :
L’Analyse Préliminaire des Risques nécessite dans un premier temps d’identifier les éléments
dangereux de l’installation.
-L’identification de ces éléments dangereux est fonction du type d’installation étudiée. L’APR
peut être mise en œuvre sans ou avec l’aide de liste de risques types ou en appliquant les
mots guides Hazop.
-Il est également à noter que l’identification de ces éléments se fonde sur la description
fonctionnelle réalisée avant la mise en œuvre de la méthode.
-A partir de ces éléments dangereux, l’APR vise à identifier, pour un élément dangereux, une
ou plusieurs situations de danger. Dans le cadre de ce document, une situation de danger est
définie comme une situation qui, si elle n’est pas maîtrisée, peut conduire à l’exposition
d’enjeux à un ou plusieurs phénomènes dangereux.
-Le groupe de travail doit alors déterminer les causes et les conséquences de chacune des
situations de danger identifiées puis identifier les sécurités existantes sur le système étudié.
Si ces dernières sont jugées insuffisantes vis-à-vis du niveau de risque identifié dans la grille
de criticité, des propositions d’amélioration doivent alors être envisagées. [8]
2.1.1.3- DEROULEMENT :
L’utilisation d’un tableau de synthèse constitue un support pratique pour mener la réflexion
et résumer les résultats de l’analyse. Pour autant, l’analyse des risques ne se limite pas à
remplir coûte que coûte un tableau. Par ailleurs, ce tableau doit parfois être adapté en
fonction des objectifs fixés par le groupe de travail préalablement à l’analyse.
Cet avantage est bien entendu à relier au fait qu’elle est généralement mise en œuvre au
stade de la conception des installations.
Comme son nom l’indique, il s’agit à la base d’une méthode préliminaire d’analyse qui
permet d’identifier des points critiques devant faire l’objet d’études plus détaillées. Elle
permet ainsi de mettre en lumière les équipements ou installations qui peuvent nécessiter
une étude plus fine menée grâce à des outils tels que l’AMDEC, l’HAZOP ou l’analyse par
arbre des défaillances.
Toutefois, son utilisation seule peut être jugée suffisante dans le cas d’installations simples
ou lorsque le groupe de travail possède une expérience significative de ce type d’approches.
Son utilisation s’est depuis largement répandue à d’autres secteurs d’activités tels que
l’industrie chimique, pétrolière ou le nucléaire.
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Chapitre 02: Etude et choix d’une méthode d’analyse des risques
Comme elle consiste à examiner chaque mode de défaillance, ses causes et ses effets pour
les différents états de fonctionnement du système, l’AMDEC permet d’identifier les modes
communs de défaillances pouvant affecter le système étudié.
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Chapitre 02: Etude et choix d’une méthode d’analyse des risques
Les modes communs de défaillances correspondent à des événements qui de par leur nature
ou la dépendance de certains composants, provoquent simultanément des états de panne
sur plusieurs composants du système. Les pertes d’utilités ou des agressions externes
majeurs constituent par exemple, en règle générale, des modes communs de défaillance.
Par ailleurs, l’AMDEC considère des défaillances simples et peut être utilement complétée,
selon les besoins de l’analyse, par des méthodes dédiées à l’étude de défaillances multiples
comme l’analyse par arbre des défaillances par exemple. [8]
2.1.3.1- L’objectif :
La méthode HAZOP s’intègre dans une démarche d’amélioration de la sécurité et des
procédés pour une installation existante ou en projet, avec ses avantages :
2.1.3.2- Programme :
2.1.3.2.2-Description de la méthode :
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Chapitre 02: Etude et choix d’une méthode d’analyse des risques
2.1.3.2.3-Déroulement :
❖ Préparation de l’étude
En revanche, l’HAZOP ne permet pas dans sa version classique d’analyser les évènements
résultant de la combinaison simultanée de plusieurs défaillances.
Par ailleurs, il est parfois difficile d’affecter un mot clé à une portion bien délimitée du
système à étudier. Cela complique singulièrement l’identification exhaustive des causes
potentielles d’une dérive. En effet, les systèmes étudiés sont souvent composés de parties
interconnectées si bien qu’une dérive survenant dans une ligne ou maille peut avoir des
conséquences ou à l’inverse des causes dans une maille voisine et inversement. Bien
entendu, il est possible a priori de reporter les implications d’une dérive d’une partie à une
autre du système. Toutefois, cette tâche peut rapidement s’avérer complexe.
Enfin, L’HAZOP traitant de tous types de risques, elle peut être particulièrement longue à
mettre en œuvre et conduire à une production abondante d’information ne concernant pas
des scénarios d’accidents majeurs. [11]
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Chapitre 02: Etude et choix d’une méthode d’analyse des risques
comment tel événement peut-il arriver ? », ou encore « quels sont tous les enchaînements
possibles qui peuvent aboutir à cet événement ? ». [11]
2.1.4.2-Caractéristiques de l’AdD :
Un arbre de défaillance est généralement présenté de haut en bas (.figure1). La ligne la plus
haute ne comporte que l’événement dont on cherche à décrire comment il peut se produire.
2.1.4.3-L’objectif de l’AdD :
L’objectif « qualitatif » est de construire une synthèse de tout ce qui peut conduire à un
événement redouté et d’évaluer l’effet d’une modification du système, de comparer les
conséquences des mesures qui peuvent être envisagées pour réduire l’occurrence de
l’événement redouté étudié. [11]
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Chapitre 02: Etude et choix d’une méthode d’analyse des risques
L’analyse par arbre des défaillances porte sur un événement particulier et son application à
tout un système peut s’avérer fastidieuse. En ce sens, il est conseillé de mettre en œuvre au
préalable des méthodes inductives d’analyse des risques. Ces outils permettent d’une part
d’identifier les évènements les plus graves qui pourront faire l’objet d’une analyse par arbre
des défaillances et, d’autre part, de faciliter la détermination des causes immédiates,
nécessaires et suffisantes au niveau de l’élaboration de l’arbre.
Depuis une quinzaine d’années, des logiciels informatiques sont commercialisés afin de
rendre plus aisée l’application de l’arbre des défaillances. Ces outils se montrent très utiles
pour la recherche des coupes minimales, la détermination des probabilités ainsi que pour la
présentation graphique des résultats sous forme arborescente. [8]
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Chapitre 02: Etude et choix d’une méthode d’analyse des risques
❖ D’identifier le(les) facteur(s) qui a(ont) les conséquences les plus néfastes sur une
caractéristique de fiabilité ainsi que les modifications nécessaires pour améliorer cette
caractéristique ;
Les arbres d’événements sont bien indiqués pour analyser les événements initiateurs qui
pourraient conduire à une variété de conséquences. Un arbre d’événements met en
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Chapitre 02: Etude et choix d’une méthode d’analyse des risques
2.1.5.5-Les avantages et les limites :L’analyse par arbre d’évènements est une
méthode qui permet d’examiner, à partir d’un événement initiateur, l’enchaînement des
évènements pouvant conduire ou non à un accident potentiel. Elle trouve ainsi une utilité
toute particulière pour l’étude de l’architecture des moyens de sécurité (prévention,
protection, intervention) existants ou pouvant être envisagés sur un site. A ce titre, elle peut
être utilisée pour l’analyse d’accidents a posteriori. [8]
Cette méthode peut s’avérer lourde à mettre en œuvre. En conséquence, il faut définir avec
discernement l’événement initiateur qui fera l’objet de cette analyse.
L’accident non désiré (au centre) peut être le résultat de plusieurs causes possibles telles
que la perte de confinement d’une substance toxique, une explosion, une rupture de
canalisation, un emballement de réaction, une brèche dans un réservoir, une décomposition
d’une substance, etc. Cet outil permet d’illustrer le résultat d’une analyse de risque détaillée
(de type AMDEC,HAZOP ou What-if par exemple) donc plus complexe qu’une analyse
préliminaire de risques. [13]
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Chapitre 02: Etude et choix d’une méthode d’analyse des risques
Domaine de l’étude.
Stade de l’étude (spécification, conception, .., démantèlement).
Perception du risque dans ce domaine.
Culture de la Sûreté de Fonctionnement de l’organisation.
Caractéristiques du problème à analyser.
Niveau envisagé de la démonstration de la sécurité.
Savoir-faire des intervenants.
Nature des informations disponibles (spécifications du système et de ses interfaces,
contraintes, etc.).
Retour d’expérience et base de données disponibles.
Moyens humains, logistiques et autres.
Délais et autres contraintes de management de projet.
Toutefois, l’utilisation séparée d’une seule méthode d’analyse de risque peut ne pas
apporter une démonstration définitive de la réalisation des objectifs de sécurité. En effet, il
est nécessaire de combiner plusieurs méthodes pour une meilleure complétude et une
bonne cohérence en termes de résultats.
2.1.8.1 Objet :
Cette procédure définie les différentes étapes à suivre pour identifier les dangers et évaluer
les risques en matière de sécurité et santé au travail, elle fournit les règles relatives à
l’analyse des risques de sécurité et santé au travail.
A/ HIRA principale :
Une HIRA principale est l’identification des dangers et évaluation des risques des postes de
travail. Cette HIRA commence comme en tant que projet, elle doit être documentée, et
tenue à jour au niveau des chefs de division, chefs de service et RMS.
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Chapitre 02: Etude et choix d’une méthode d’analyse des risques
B/ HIRA spécifique :
L’identification des risques majeurs doit être faite en respectant les directives de la
réglementation algérienne en vigueur [Réglementation : Loi n°04-20 du 25 décembre 2004,
Relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du
développement durable].
Chaque unité doit tenir à jour un plan d’actions pour la prévention contre les risques
d’incidents majeurs avec la hiérarchisation suivante :
B- la substitution.
C- l’ingénierie.
Après la finalisation de l’HIRA principale (Analyse des risques des postes de travail) le retour
de l’information aux travailleurs des postes concernés est obligatoire moyennant les fiches
de sensibilisation aux risques des postes de travail. Chaque responsable hiérarchique doit
communiquer et expliquer aux personnels sous sa responsabilité les résultats de l’analyse
des risques.
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Chapitre 02: Etude et choix d’une méthode d’analyse des risques
Le facteur humain et le comportement et les capacités des travailleurs doivent être pris en
compte aussi lors de l’analyse des risques (les comportements dus à des tâches répétitives,
le stress causé par des rythmes de travail élevés, travail dans des ambiances bruyantes,
chaudes ou utilisation des EPI spécifiques pour de longues durées).
2.1.9.1 Chronologie :
Préparer le processus d’identification des dangers et d’évaluation des risques.
Identifier les activités et les risques associés.
Effectuer une évaluation des risques.
Maîtriser et réduire les risques / plan d’action.
Elimination du danger.
Substitution du danger.
Les mesures d’ingénierie.
Affichage / avertissements et / ou la maîtrise administrative.
Equipement de protection individuel.
Réaliser un plan d’action / Suivi régulier.
L’amélioration continue / gestion du changement.
Adapter des documents / organisation et communication sur les Changements.
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Chapitre 02: Etude et choix d’une méthode d’analyse des risques
NM = NE x NP x NG
NP = Niveau de Protection.
NG = Niveau de Gravité.
Après cotation des risques, un plan d’action sera mis en place pour maitrise des risques avec
priorisation des actions suivant la matrice du niveau de maitrise des risques (NM), les actions
identifiées pour la maitrise des risques seront faites suivant la hiérarchisation suivante :
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Chapitre 02: Etude et choix d’une méthode d’analyse des risques
Protection individuelle.
Tous les risques non maitrisés devront être rendus acceptables par la mise en place d’actions
de correction afférentes, et devront être éliminés, ou réduits à un niveau acceptable.
Après la mise en place des actions préventives et correctives pour la maitrise des risques,
des audits pour l’évaluation de l’efficacité des actions sont obligatoires. Ils seront faits par la
commission, dans un objectif de s’assurer que les actions mises en place sont efficaces. Si les
actions s’avèrent inefficaces ou ne répondant pas aux résultats souhaités, la commission
devra réviser les actions dans le but de maitriser les risques.
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Chapitre 02: Etude et choix d’une méthode d’analyse des risques
Conclusion :
Les méthodes d'analyse fonctionnelle sont indispensables pour réaliser une
décomposition fonctionnelle et matérielle d'une installation industrielle en cours de
conception ou en fonctionnement, et cette étape facilite la mise en application des
méthodes d'analyse prévisionnelle qui permettent d'identifier les causes et les
conséquences potentielles d'un événement et de mettre en évidence l’importance des
barrières de sécurité qui peuvent être envisagé pour garde les bon fonctionnement des
installation.
En plus il n’existe pas de règle claire et nette justifiant pour chaque cas particulier, en
fonction de critères établé , une méthode plutôt qu’une autre.
En conclusion nous avons opte pour une technique intitule HIRA :ce choix est justifier
par la qualité de la méthode et les moyens de l’entreprise pour installe une nouvelle norme.
De plus le sujet traite une complémentarité des méthodes d’analyse qui peut être un
avantage pour un choix conforme a la vie de l’entreprise.
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hapitre
N° 03
Hiérarchisation des risques
Chapitre 03 : hiérarchisation des risques
1Introduction :
Classer ou hiérarchiser les risques permet de déterminer quels sont les risques graves qu'il
faut maîtriser en premier. En général, la priorité est établie en tenant compte de l'exposition
des employés et des risques d'accident, de blessure ou de maladie. Attribuer une priorité
aux risques permet d'établir un classement ou une liste des mesures à prendre.
Il n'y a pas de façon simple ou unique de déterminer le niveau de risque. Pas plus qu'il n'y a
de technique passe-partout s'appliquant dans toutes les situations. L'organisation doit
déterminer quelle technique conviendra le mieux pour chaque situation. Pour classer les
dangers, il faut connaître les activités accomplies sur le lieu de travail, l'urgence des
situations et surtout, faire preuve d'un jugement objectif.
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Chapitre 03 : hiérarchisation des risques
L’évaluation des risques mène donc aussi à une meilleure organisation de l’entreprise, ce qui
signifie un gain de productivité et une augmentation de la qualité.
2.2 L’évaluation des risques en 5 étapes
Il va de soi que dans toutes les étapes de l’évaluation des risques, la concertation avec les
salariés concernés reste un point important à ne pas négliger.
L’information, la formation ainsi qu’une bonne instruction jouent un rôle majeur.
Etape 1: Identification des risques et des personnes exposées
Cette étape consiste à dépister sur le lieu de travail les sources possibles d’accidents et à
identifier les personnes qui peuvent y être exposées.
Il faut donc se rendre sur le lieu de travail et y repérer les éléments pouvant engendrer un
dommage, car aussi longtemps qu’un danger n’est pas repéré, le risque y afférent ne pourra
être ni analysé, ni géré.
De plus, pour chacun des dangers, il faut identifier les personnes menacées. Il ne suffit pas
d’identifier les personnes directement exposées au danger, mais également celles qui sont
indirectement exposées.
Outre les personnes actives sur un lieu de travail, il faut également considérer les groupes de
personnes pouvant entrer en contact quelconque avec le danger, comme par exemple les
salariés d’un autre secteur devant passer par ce lieu de travail ou encore les personnes
faisant partie de l’équipe de nettoyage, etc.
S’y ajoutent des groupes de personnes plus susceptibles d’être menacés, tels que les jeunes
travailleurs, les travailleurs intérimaires sans formation spécifique, les travailleurs
handicapés, les femmes enceintes et allaitantes, les salariés convalescents, etc.
Dans cette deuxième étape, on évalue les risques liés à chaque danger. On vérifie donc à
quel niveau le salarié est exposé au danger. Il faut évaluer dans quelle mesure le danger peut
provoquer un accident ou une maladie, le niveau de gravité de cet accident ou de cette
maladie et la fréquence à laquelle les salariés y sont exposés.
Une évaluation des risques s’avérera toujours difficile car elle est toujours sujette à une
interprétation subjective qui peut mener soit à une surestimation, soit à une sous-estimation
du risque.
35
Chapitre 03 : hiérarchisation des risques
risques et de classer les mesures par ordre de priorité, de manière à appliquer en premier
lieu les mesures de prévention qui sont les plus efficaces.
Les principes généraux sont:
1. éviter / écarter le risque;
2. s’adapter au progrès technique;
3. améliorer le niveau de protection.
Important: les mesures de prévention ne doivent en aucun cas avoir pour effet le
déplacement du risque ou la création d’un nouveau risque.
36
Chapitre 03 : hiérarchisation des risques
Finalement, avoir enregistré l’évaluation des risques est toujours avantageux lors des
contrôles et des examens. Un bon enregistrement peut servir en tant que:
• base pour les réexamens et les évaluations des risques à venir;
• preuve destinée aux organismes de contrôle;
• information à transmettre aux personnes concernées.
Afin de bien servir de base pour des évaluations futures, il est recommandé que
l’enregistrement contienne:
• les noms et fonctions des personnes effectuant les contrôles et examens;
• la date du contrôle:
• les risques qui ont pu être dépistés;
• les groupes de personnes pouvant être menacés par les risques dépistés;
• les mesures de prévention mises en œuvre;
• les informations concernant des contrôles et examens futurs;
• les informations concernant la participation des travailleurs dans l’évaluation des risques.
Gravité 1 2 3 4
Très grave 4 4 8 12 16
(incapacité,
décès)
Grave 3 3 6 9 12
(AT > à un an)
Moyen 2 2 4 6 8
(AT < à un mois)
Faible 1 1 2 3 4
(Pas d’AT)
Très Improbable Probable Très probable
AT : accident de travail improbable (2 à 3 fois/an) (tous les mois) (permanent)
(< 1 fois / an)
Probabilité
37
Chapitre 03 : hiérarchisation des risques
3. La méthode KINNEY
La méthode Kinney, du nom de son auteur, prend en considération trois éléments permettant
l’évaluation d’un risque.
Selon Kinney, le risque (R) est le produit de la probabilité (P), de la fréquence d’exposition (F) et de
l’effet produit (E): R = P x F x E. Il associe ensuite des valeurs à ces variables.
Probabilité P
0,1 à peine concevable
3 peu courant
10 Prévisible
La fréquence est évaluée sur une échelle de 6 degrés qui va de “très rare” à “continu”:
Fréquence
d’exposition F
0,5 très rare (moins d’une fois par an)
1 rare (annuel)
2 parfois (mensuel)
3 occasionnel (hebdomadaire)
6 régulier (journalier)
10 Continu
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Chapitre 03 : hiérarchisation des risques
L’effet produit de l’événement (conséquence) s’échelonne entre “blessure sans incapacité de travail”
et “plusieurs morts”:
effet E
le risque (R) est le produit de la probabilité (P), de la fréquence d’exposition (F) et de l’effet
produit (E): R = P x F x E :
score du
risque R
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Chapitre 03 : hiérarchisation des risques
Cette méthode permet d’obtenir une évaluation chiffrée du risque permettant de dégager
Un certain nombre de situations de référence sont déterminées pour chaque facteur. En
multipliant les trois facteurs, on obtient un chiffre pour le risque. Si on connaît les “valeurs”
des différents risques d’une situation de travail, il est possible de les hiérarchiser et de
s’attaquer en premier lieu au plus grand. Lorsqu’on a identifié un risque, plusieurs mesures
peuvent être prises pour réduire ce risque.
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Chapitre 03 : hiérarchisation des risques
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Chapitre 03 : hiérarchisation des risques
N° JORA 28 du 05/07/83
Loi 83-13 du 2 juillet 1983 relative aux accidents de Travail et aux maladies professionnelles.
N°JORA 04 du 27/01/88
Loi 85-05 du 16 Février 1985 relative à la protection et à la promotion de la santé
Loi 88-07 du 26 Janvier 1988 relative à l’hygiène, à la sécurité et à la médecine de travail.
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Chapitre 03 : hiérarchisation des risques
N° JORA 04 du 23/01/91
Décret exécutif N°91-05 du 19/01/1991 relatif aux prescriptions générales de protection
applicables en matière d’hygiène et de sécurité en milieu de travail.
JORA du 12/11/97
- Décret exécutif N° 96-209 du 05/06/1996 fixant la composition, l’organisation et
lefonctionnement du conseil national d’hygiène de sécurité et de médecine du travail.
- Décret exécutif N°97-424 du 11/11/1997 fixant les conditions d’applications du titre V de
laloi 83-13 du 02/07/83 relative à la prévention des accidents du travail et des
maladiesprofessionnelles par la CNAS.
N°JORA 07 du 12/02/2006
Décret présidentiel N°06-60 portant ratification de la convention 167 concernant la
sécuritéet la santé dans la construction, adoptée à Genève le 20 juin 1988
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Chapitre 03 : hiérarchisation des risques
Conclusion :
En finalité, ordonner dans un ordre recommandé suivant l’institution industrielle dans un
classement hiérarchique les différents risques répertoriés va nous permettre un engagement
pertinent en fonction des capacités de l’entreprise Classer dans un ordre défini ou
hiérarchiser les risques permet de déterminer quels sont les risques graves qu'il faut
maîtriser en premier. En général, la priorité est établie en tenant compte de l'exposition des
employés et des risques d'accident, de blessure ou de maladie. Attribuer une priorité aux
risques permet d'établir un classement ou une liste des mesures à prioriser et prendre en
compte pour étude et analyse en vue de maitriser les conséquences.
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hapitre
N° 04
Etude de cas pratique
Chapitre 04 : Etude de cas pratique
I.1.1. Historique :
L’entreprise nationale de sidérurgie (ENS) a Ets créée par la société bônoise sidérurgie.
Les minerais seront achemines par les chemins de fer depuis les mines de l’Ouenza a 150 km
de la coke également sera acheminée depuis le port de Annaba issue de la restauration de la
société nationale de sidérurgie (sns) l’entreprise (sns) par abréviation sider le 25 juin 2005
par décrète (n 83-628)du 05 novembre 1983 et apprêt a Mittal Steel Annaba le 25 juin 2005
pour enfin devenir Arcelor Mittal Annaba le 6 mars 2017.[15]
Des 1966, la SNS a participé à la création des centre de formation d’ouvriers techniciens et
agent de maitrises.
L’ensemble de ces activités est regroupe en 1978 dans un seul centre (CEFOS) crée à 2km de
l’usine dans la localité de sidi Amar, pour la formation de 1200 ouvriers professionnels
contre maitre et technicien.[15]
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Chapitre 04 : Etude de cas pratique
SONATRACH
SONELGAZ
NEFTAL
ALTUMET
KHANGAZ[16]
• Les tubes line -pipe pour le transport des hydrocarbures liquide et gazeux
LAT :le laminoir a tubes qui permet la fabrication des tubes avec un large éventail des
diamètres et différentes épaisseur
Pat :le parachèvement a tubes spécialise dans le traitement thermique des aciers et dans
le filetage et la finition des extrémités des tubes et manchons
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Chapitre 04 : Etude de cas pratique
d’obtenir la meilleure hauteur de levage. Il existe 8 ponts roulant posés avec une capacité de
levage de 16 tonnes et 4 ponts avec une capacité de 10 tonnes.[17]
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Chapitre 04 : Etude de cas pratique
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Chapitre 04 : Etude de cas pratique
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Chapitre 04 : Etude de cas pratique
I .4.4.Problématique :
Le problème principal des ponts roulants c’est qu’ils provoquent toujours des risques et
tombent toujours en panne ce qui influence négativement le suivi de travaux et de la chaine
de production.
Notre objectif est de faire une étude détaillée pour savoir les causes de ces anomalies, et
proposer des actions mélioratives et correctives pour diminuer les pannes et pour faciliter le
fonctionnement et diminue la gravité des risques.
Cette procédure doit être complétée par des procédures spécifiques et des modes
opératoires.
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Chapitre 04 : Etude de cas pratique
I .5.2.Exploitation :
Les pontiers doivent effectuer des vérifications de sécurité avant le démarrage du pont à
chaque poste. Ces contrôles doivent être à priori conservés en cabine. Les points de
vérification de sécurité exigés dans la check-list de démarrage doivent être issus de
l’évaluation des risques du pont.
Un pont ne doit pas être utilisé si un seul des systèmes de sécurité est inopérant ou
défectueux.
Les ponts doivent être équipés d’un avertisseur sonore et visuel. Ces alarmes doivent
être utilisées lors des déplacements des charges.
Appliquer à chaque fois la consignation mécanique par sabots avec délimitation des
distances d’approche en cas des travaux sur le pont.
Tous les éléments (élingues, chaines et autres) doivent être maintenus en les attachants
au crochet pour éviter le balancement libre en cas de mouvement de pont.
Avant tout mouvement, s’assurer que la charge est libre de mouvement.
S’assurer que la charge n’est pas retenue, bridée ou boulonnée au sol ou bien grippée
par l’oxydation
Faire des à-coups lors de la mise en tension.
Démarrer avec précaution afin d’éviter tout balancement au début de levage.
Vérifier la tension de l’élingue, soulever la charge de quelques centimètres, arrêter et
vérifier l’équilibrage et vérifier qu’il n’y a pas d’obstacle sur le trajet.
Ne jamais autoriser quelqu’un à monter sur le crochet ou sur la charge.
Maintenir tout le personnel à l’écart lors de la montée, la translation ou la descente de la
charge.
Les opérateurs du pont ne doivent jamais quitter des yeux la charge pendant toute la
durée du mouvement.
Ne jamais permettre à plus d’une personne de donner des signaux au pontier.
Ne jamais soulever la charge à plus que nécessaire.
Ne jamais laisser la charge suspendue en l’air.
Ne jamais travailler sous ou à proximité d’une charge suspendue.
Dans des conditions de travail anormal par exemple :
1. Température extrême.
2. Possibilité de collision grave.
3. Opérations de levage sur les voiries ou les passages piétons.
4. Manutention d’une matière dangereuse (métal fondu, de l’acide).
5. Manutention des charges bridées ou retenues.
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Chapitre 04 : Etude de cas pratique
Pour la réalisation de mon projet de fin d’étude j’ai utilisé ces méthodes et documents :
Méthode HIRA.
Documentations de l'entreprise.
J'ai basé mon travail sur le pont roulant parce que c’est la principale machine qui assure
le déplacement de charge dans tous les ateliers.
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Chapitre 04 : Etude de cas pratique
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Chapitre 04 : Etude de cas pratique
Code Descriptio Phase de Danger Risque Dommage Évaluation des Mesures Mesures RR
n de la l’opération risques correctives correctives
tache N N NP NM existantes recommandées
E G
1 Accès au Déplacement Eclairage Trébuchement Accidents 7 4 0,7 19,6 audit
poste de vers PC insuffisant (Fracture; recommandation
travail (pour voir Blessure; CHS
cahier de Traumatisme...)
consigne)
Protection chute de Accidents 7 7 0,7 34,3 Audit remise en état 11,2
collective hauteur (Fracture; des gardes corps
(gardes corps et Blessure; et les trappes
trappes) Traumatisme...)
7 4 0,4
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Chapitre 04 : Etude de cas pratique
2 Accès au Essais des Déplacement Chute de Accidents 7 7 0,4 19,6 Audit PRP
pont ponts sur le pont hauteur (Fracture;
Blessure;
Traumatisme...)
3 Travail sur Déplacemen Hauteur Chute de Traumatisme 7 1 0,7 49 Contrôle CTS Remise en état 11,2
plusieurs t d'un pont à hauteur 0 des protections
ponts un autre collectif (garde
corps& trappes)
sur les
passerelles des
chemins de
7 4 0,4 11,2 roulement des
ponts roulant
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Chapitre 04 : Etude de cas pratique
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Chapitre 04 : Etude de cas pratique
Equipement
de protection individuel de base obligatoire
X Casque Lunette X Stop bruit Botte
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Chapitre 04 : Etude de cas pratique
Code Description Phase de Danger Risque Dommage Évaluation des Mesures Mesures RR
de la tache l’opération risques correctives correctives
NE NG NP NM existantes recommandées
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Chapitre 04 : Etude de cas pratique
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Chapitre 04 : Etude de cas pratique
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Chapitre 04 : Etude de cas pratique
Le personnel lié aux opérations de manutention doit disposer d’une qualification adéquate :
Le pontier : doit être formé sur les règles de conduire de pont, compétent et autorisé,
avec acquisition d’une autorisation de conduire délivrée après une formation sur la
conduite du pont roulant, avec un recyclage chaque 03 ans.
L'élinguer : savoir installer ou gréer les charges.
Le chef de manœuvre : savoir fournir les signaux de guidage pour les manutentions.
Les techniciens du pont roulant : savoir inspecter, entretenir ou tester les ponts, palans,
nacelles, équipements de levage ou gréage.
B) Sensibilisation
C) Plan de levage
Lunette.
Casque.
chausseur de sécurité.
Gants.
vêtement de protection isolant
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Chapitre 04 : Etude de cas pratique
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Chapitre 04 : Etude de cas pratique
Pour mieux gérer les contrôles et les opérations de maintenance l’unité doit tenir à jour
un listing de tous les ponts et validé et mis à jour.
Tous les équipements de levage doivent être attestés d’un certificat de contrôle
technique de sécurité approuvé selon la réglementation en vigueur.
L’opération du contrôle technique de sécurité doit vérifier que l’équipement est capable
de fonctionner conformément à ses spécifications en terme de :
3. Composants structurels du palan, des freins, des roues, des crochets, du moufle et du rail.
5. Systèmes de commande exigés pour les équipements particuliers (Ex : les systèmes de
freinage indépendants, les dispositifs pour stopper le pont/chariot et les boutons d’arrêt
d’urgence).
B) Inspection visuel
Il faut vérifier :
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Chapitre 04 : Etude de cas pratique
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Chapitre 04 : Etude de cas pratique
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Chapitre 04 : Etude de cas pratique
Conclusion
Le risque de levage et de manutention doit être prévenu par les chefs d’entreprise en
sécurisant les installations et le matériel concernée, et en habilitant les équipes
d’intervention sur ces installations.
S’il est mieux maitrisé, reste toujours présent. Les statistiques sont là pour prouver la
diminution du nombre d’accidents tout en démontrant toujours leur exceptionnelle gravité.
Amélioration de la sécurité.
L’amélioration de la disponibilité.
Augmentation de la durée de vie des systèmes de manutention
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Conclusion générale
Conclusion générale :
Dans premier chapitre, nous avons traité la manutention et ses différents risques et
préventions au niveau de secteur Sider TSS. Annaba dans un but d’argumentation du sujet
et de justifier les projections de la méthode d’hiérarchisation.
Dans le deuxième, une recherche bibliographique pour une exposition des différents
procédés de traitement des risques et le choix d’une méthode adaptée.
Dans la troisième partie, elle traite les technique d’évaluation avec ces différentes
spécificités tant sur les procédures et étapes ainsi que les méthodes les plus appropriées
pour notre situation.
Dernière chapitre, une projection de la méthode hiérarchisation qui est incluse avec sa
technique d’analyse dans la méthode HIRA.
Ainsi nous avons intégré la hiérarchisation pour la méthode d’analyse des risques ,c’est
l’unique méthode ou on la recommande au niveau du complexe sidérurgique (cette
méthode a été traité dans différentes situations , vu qu’elle présente un variété d’avantage
et particulièrement sur le plans économique).
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Conclusion générale
Perspective :
Finalement nous concluons d’après les résultats obtenus que les risques sontréduit
d’une manière efficace avec la sélection et l’usage de la hiérarchisation.
De plus l’étude des mouvements des ponts roulant pose un problème de
temporisation pour éviter le croissement des charges durant la manutention ainsid’un
encrage avec un calcule de dimensionnement pour éviter les chutes des charges
dangereuses.
Ce type de résolution va connaître une grande évolution avec le développement de la
sécurité prévisionnel qu’il va nous permettre de réduireles accidents et/ou les incidents à
lésions à une valeur tolérable.
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Bibliographie
Bibliographie
[1]. Manuel pour les personnels des établissements d’enseignement supérieur édité en juin 1998
[2]. Les cahiers de prévention 1ère édition Août 2003. CNRS .Inspection générale d’hygiène et de
sécurité Internet : www.sg.cnrs.fr/ighs
[3]. Référentiel des risques professionnels / 7‐2 manutention mécanique / septembre 2013/
sous‐direction des politiques sociales et des conditions de travail bureau sante et sécurité
[4]. Hanri-pierre Naud, « Appareils de levage motorisés légers et moyens », Technique de l'ingénieur,
Traité Génie électrique AG 939, 1982.
[5]. Gilles Boivin, « Lexique des appareils de levage: lexique anglais-français », préparé à la direction
des services linguistiques de l'office de la langue française, Sainte-Foy, Québec, 1996.
[7]. Mémoire " Dimensionnement de la structure mécanique d’un pont roulant " Réalisé par : Mr. EL-
KOUBAITI Omar / 2014-2015 / Spécialité : Conception Mécanique et Innovation / UNIVERSITÉ SIDI
MOHAMMED BEN ABDELLAH – FÈS
[9] Boukhrissi. M, AMDEC (Analyse des Modes de Défaillances, de leurs Effets et de leur
L’objectif principale de notre étude est hiérarchisation et analyse des risques industrielle au sein
de l’entreprise.
SiderTss est une entreprise spécialisée dans la fabrication de tubes sans soudure, afin de cerner les
risques, dangers, dommages, nous avons opter pour la méthode HIRA, cette méthode nous a intègre
l’hiérarchisation des risque de distinguer le niveau de prévention et protection relatif à chaque
risque et de proposer des mesures de protection à la fois pour l’entreprise et aussi pour le titulaire
de chaque poste où le risque est présent, au cours de notre étude dans les deux compartiments de
l’entreprise nous avons pu identifier un problème de temporisation pour éviter le croissement des
charges durant la manutention ainsi d’une encrage et calculer pour éviter les chutes des charges
dangereuses des pont roulant.
Nous avons donc proposer des fiches de sensibilisation donnant des instruction à appliquer afin de
contrer les risque.
Abstract
The main objective of our study is the prioritization and analysis of industrial risks within the
company.
Sider Tss is a company specializing in the manufacture of seamless tubes, in order to identify the
risks, dangers, damage, we have opted for the HIRA method, this method has allowed us to
distinguish the level of protection relating to each risk and to offer protective measures both for the
company and also for the incumbent of each position where the risk is present, during our study in
the two compartments of the company we were able to identify a timing problem to avoid growth
loads during handling as well as an inking and calculate to avoid dangerous loads falling from
overhead cranes.
We have therefore proposed awareness sheets giving instructions to apply in order to counter the
risks
ﻣﻠﺧص
.اﻟﮭدف اﻟرﺋﯾﺳﻲ ﻣن دراﺳﺗﻧﺎ ھو ﺗﺣدﯾد اﻷوﻟوﯾﺎت وﺗﺣﻠﯾل اﻟﻣﺧﺎطر اﻟﺻﻧﺎﻋﯾﺔ داﺧل اﻟﺷرﻛﺔ
اﺧﺗرﻧﺎ، ﻣن أﺟل ﺗﺣدﯾد اﻟﻣﺧﺎطر واﻷﺧطﺎر واﻷﺿرار، ﺳﯾدار ت س س ھﻲ ﺷرﻛﺔ ﻣﺗﺧﺻﺻﺔ ﻓﻲ ﺗﺻﻧﯾﻊ اﻷﻧﺎﺑﯾب ﻏﯾر اﻟﻣﻠﺣوﻣﺔ
وﻗد ﺳﻣﺣت ﻟﻧﺎ ھذه اﻟطرﯾﻘﺔ ﺑﺗﻣﯾﯾز ﻣﺳﺗوى اﻟﺣﻣﺎﯾﺔ اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﻛل ﺧطر وﺗﻘدﯾم ﺗداﺑﯾر وﻗﺎﺋﯾﺔ ﻟﻛل ﻣن اﻟﺷرﻛﺔ وHIRA طرﯾﻘﺔ
اﻟﻌﻣﺎل و ﻣن ﺧﻼل دراﺳﺗﻧﺎ ﻓﻲ اﻟﺷرﻛﺔ ﺗﻣﻛﻧﺎ ﻣن ﺗﺣدﯾد ﻣﺷﻛﻠﺔ اﻟﺗوﻗﯾت ﻟﺗﺟﻧب اﻟﻧﻣو اﻷﺣﻣﺎل أﺛﻧﺎء اﻟﻣﻧﺎوﻟﺔ ﺑﺎﻹﺿﺎﻓﺔ إﻟﻰ اﻟﺗﺣﺑﯾر
واﻟﺣﺳﺎب ﻟﺗﺟﻧب ﺳﻘوط اﻷﺣﻣﺎل اﻟﺧطرة ﻣن اﻟراﻓﻌﺎت اﻟﻌﻠوﯾﺔ