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Chap 6 - Les Evolutions Du Marche Du Travail SYNTHESE

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Chapitre 6

LES EVOLUTIONS DU MARCHE DU TRAVAIL

• Compétences attendues : Décrire les principales tendances du marché du travail


Caractériser l’action des pouvoirs publics pour accompagner les transf° du marché du travail

• Savoirs associes : L’offre et la demande de travail


La segmentation du marché du travail
Les déséquilibres du marché du travail et la politique de l’emploi

I. ENTREPRISES ET TRAVAILLEURS : ACTEURS PRINCIPAUX DU MARCHE DU TRAVAIL

A. LE MARCHE DU TRAVAIL, LIEU DE RENCONTRE ENTRE TRAVAILLEURS ET ENTREPRISES

1. Définitions
Le marché du travail est le lieu de rencontre entre travailleurs et entreprises : il répond aux mêmes mécanismes de
fonctionnement que les autres marchés principaux : marché des capitaux et marché des biens et services.

Il est composé d’une


• demande de travail (ou offre d’emploi) : ce sont les entreprises qui souhaitent embaucher
Les contraintes rencontrées par les entreprises sont principalement : quantitatives (en nombre de salariés demandés)
qualitatives, notamment en termes d’adéquation des
postes demandés avec le profil des salariés.
• et d’une offre de travail (ou demande d’emploi) : les salariés.

2. Le rôle du prix
Comme sur tous les marchés, le prix est l’indicateur qui mène à l’équilibre. Le salaire se fixe selon les règles du marché par
la confrontation de l’offre et de la demande.
è Le déséquilibre se manifeste par une augmentation ou une diminution du salaire lorsque la demande est supérieure ou inférieure
à l’offre, jusqu’à un salaire d’équilibre ou O = D

B. LA MULTITUDE DES FORMES D’UTILISATION DU MARCHE DU TRAVAIL

Le besoin en travail exprimé par les entreprises peut prendre plusieurs formes, que ce soit au niveau de la nature du poste, des
compétences mobilisées ou de la nature du travail. Les entreprises ne peuvent dans la réalité que rarement trouver le profil exact,
idéal. Elles doivent composer avec le travail offert par les salariés (compétences, formation, mobilité...).
è Cela conduit de fait à considérer une multiplicité de marchés du travail en fonction de ces différents éléments.
Ex : les développeurs dans le secteur informatique, les commerciaux BtoB dans le secteur des photocopieurs, les cuisiniers…

Certains marchés sont en tension, avec une O de travail < D de travail pour raison de manque de main d’œuvre du fait
• d’inadéquation des profils proposés en termes de qualification (O de W),
• de déficit d’attractivité des postes (D de W),
• de manque de mobilité géographique des candidats (O de W)
Ex : Couvreurs, nouveaux métiers du digital et du traitement de Data

II. LES RELATIONS ENTRE ENTREPRISES ET TRAVAILLEURS

A. DES RELATIONS QUI EVOLUENT SOUS L’INFLUENCE DE DIFFERENTS FACTEURS

1. Les facteurs d’inégalité face au chômage en France


Le chômage frappe toutes les catégories de la population active, mais certaines plus que d’autres.
Population active : ensemble des personnes occupées (ayant un emploi) ou à la recherche d’un emploi (chômeurs).

• Les principaux facteurs d’inégalités


o l’âge : les jeunes (22,3 %) subissent davantage le chômage que les seniors (6,6 %) ;
o la catégorie socioprofessionnelle : les ouvriers (13,5 %) connaissent plus de chômage que les cadres (3,3 %). Le
diplôme est ainsi une bonne couverture contre le chômage ;
o le niveau de diplôme : les personnes sans diplôme ou uniquement le brevet des collèges connaissent un chômage élevé
(17 %). Le risque de chômage diminue avec le diplôme.

• Autre spécificité du chômage en France : une augmentation du poids des chômeurs de longue durée (>1 an)
Il touche particulièrement les seniors, qui éprouvent plus de difficultés à retrouver un emploi après un licenciement.

2. Une flexibilité du travail source de dualisme du marché du travail


Cette flexibilité a comme conséquence un dualisme du marché du travail. Cela signifie que le marché du travail n’est pas unique
mais se compose de deux segments ou secteurs.

• Secteur primaire : particulièrement protégé, individus en CDI qui sont moins exposés à la flexibilité du marché du travail.
è salaires relativement élevés, emplois qualifiés et stables, perspectives de carrières importantes
• Secteur secondaire : constitué d’individus en CDD, intérim ou CTT, à temps partiel subi, qui rencontrent des difficultés
économiques et sociales et qui sont fortement exposés aux variations de l’activité des entreprises.
è salaires faibles, conditions de travail plus difficiles, rotation importante.
Ces emplois atypiques sont en forte hausse, ils ont triplés entre 1980 et 200, passant de 5 à 15% de l’emploi
total.

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Thème 5 : Les mutations du travail / Q1 : Quelles sont les principales évolutions du marché du travail ?
Chap 6 : Les évolutions du marché du travail
Chapitre 6
LES EVOLUTIONS DU MARCHE DU TRAVAIL

B. DES RELATIONS QUI VARIENT SELON LES PAYS

Le chômage a fortement augmenté dans la plupart des pays développés à partir du début des années 1970. Son niveau
record date de 1994, à plus de 12 %.
En France, si le chômage a diminué de 1997 à juin 2001, passant de plus de 12 à 8,8 %, on a assisté en parallèle à une croissance
des emplois précaires puis à une nouvelle hausse du chômage depuis le second semestre 2001. À partir de 2005, le nombre de
chômeurs connaît un recul historique pour s’établir, en France, à 7,8 % en 2007, pour une moyenne européenne de 7,1 %.

Le chômage a partout explosé après la crise de 2008, passant d’une moyenne de 7 % en 2007 pour l’ensemble des pays de l’Union
européenne à une moyenne d’environ 10 % en 2013, frappant plus durement l’Italie et la France que le Royaume-Uni et
l’Allemagne. En 2017, le taux de chômage moyen s’établit à 8 %, soit quasiment son niveau d’avant-crise.

La France enregistre un taux de chômage très proche de la moyenne européenne, mais l’écart s’est creusé
progressivement à partir de 2015.

III. SALARIES ET ENTREPRISES AU CŒUR DES REFORMES DES POLITIQUES DE L’EMPLOI

A. LA BAISSE DU CHOMAGE : OBJECTIF PRINCIPAL DES POUVOIRS PUBLICS

1. La mesure du chômage

Chômage : situation de déséquilibre qui affecte le marché du travail lorsque l’offre de travail est supérieure à la demande de
travail.

La baisse du chômage est l’objectif principal des pouvoirs publics.


Rappel :
Taux de chômage : rapport entre le nombre d'individus étant au chômage et le nombre total d'actifs. Un chômeur est un individu
sans emploi, à la recherche d’un emploi et disponible pour l’occuper.

Le taux d’emploi est le rapport entre le nombre d'individus ayant un emploi et le nombre total d'individus.

è Ces deux indicateurs sont complémentaires dans l’appréciation de la conjoncture* du marché du travail et de
l’efficacité des politiques publiques en matière d'emploi.

*Conjoncture : état de l’économie à un moment donné

2. Les politiques de l’emploi

L’État combine deux types de politiques de l’emploi :


• Politiques dites « actives » : visent à accroitre la quantité d’emplois dans l’économie, à améliorer le fonctionnement du
marché du travail
Ex de mesures de politiques actives :
o L’amélioration d’un service public de l’emploi (Pôle emploi),
o le développement de dispositifs de formation professionnelle pour améliorer l’employabilité* des personnes sans emploi,
o l’abaissement des charges sociales.
*Employabilité : capacité à occuper un emploi

• Politiques dites « passives » : l’objectif est le traitement social des situations de chômage des travailleurs (rendre le
chômage plus supportable) en offrant des garanties de revenu aux travailleurs et à ceux qui sont à la recherche d’un emploi.
Ex de mesures de politiques passives :
o indemnisation, l’accompagnement des personnes sans emploi, qui visent à maintenir un niveau de vie supportable durant
les périodes de chômage.

B. LES MESURES PRISES PAR L’ETAT

Les mesures prises par l’État sont principalement la mise en œuvre de réformes en réponse aux mutations du marché du travail.

1. La formation professionnelle

La formation professionnelle est souvent au cœur des mesures prises par l’État, qui finance et incite à la création de nouveaux
dispositifs, jugés plus efficaces. L’objectif est de développer l’employabilité des travailleurs par une mise en adéquation de
leurs compétences avec les besoins des entreprises.

2. Le revenu universel

Parmi d'autres mesures innovantes, l’idée d’un revenu universel (allocation versée chaque mois à tous les citoyens français sans
condition d’âge ou de revenu), inspirée de mesures expérimentales dans d’autres pays, est une proposition de réponse aux
mutations du marché du travail. Différents points de vue s’opposent cependant sur ses conditions d’application (profil des
bénéficiaires, montant, mode de financement).

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Thème 5 : Les mutations du travail / Q1 : Quelles sont les principales évolutions du marché du travail ?
Chap 6 : Les évolutions du marché du travail

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