0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
187 vues2 pages

Travail Sur Des Sujets de Philosophie

Transféré par

zcabande
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats DOCX, PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
187 vues2 pages

Travail Sur Des Sujets de Philosophie

Transféré par

zcabande
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats DOCX, PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Vous êtes sur la page 1/ 2

Travail philosophique sur des sujets :

Sujet 1 : Le travail montre-t-il la force ou la faiblesse de l’humain ?

1/ Faites une analyse détaillée du sujet.

2/ Rédigez une introduction complète

3/ Proposez un plan en 2 ou 3 parties (les titres des parties doivent être une ou deux phrases bien précises)

Sujet 2 : L’homme fait-il partie de la nature ?

1/ Faites une analyse détaillée du sujet (voir méthode)

2/ Rédigez une introduction complète.

Sujet 3 : Pourquoi le langage permet-il la paix ?

1/Donnez une définition première de langage et de paix.

2/ Proposez un plan en 3 parties (les titres des parties doivent être une ou deux phrases bien précises)

Sujet 3 : « Il faut observer que le mot valeur a deux significations différentes ; quelquefois il signifie l'utilité d'un
objet particulier, et quelquefois il signifie la faculté que donne la possession de cet objet d'en acheter d'autres
marchandises. On peut appeler l'une, Valeur en usage, et l'autre, Valeur en échange. - Des choses qui ont la plus
grande valeur en usage n'ont souvent que peu ou point de valeur en échange ; et, au contraire, celles qui ont la plus
grande valeur en échange n'ont souvent que peu ou point de valeur en usage. Il n'y a rien de plus utile que l'eau,
mais elle ne peut presque rien acheter ;à peine y a-t-il moyen de rien avoir en échange. Un diamant, au contraire, n'a
presque aucune valeur quant à l'usage, mais on trouvera fréquemment à l'échanger contre une très grande quantité
d'autres marchandises. (...)
Ainsi la valeur d'une denrée quelconque pour celui qui la possède, et qui n'entend pas en user ou la consommer lui-
même, mais qui a l'intention de l'échanger pour autre chose, est égale à la quantité de travail que cette denrée le
met en état d'acheter ou de commander.
Le travail est donc la mesure réelle de la valeur échangeable de toute marchandise (....).Elles [les marchandises]
contiennent la valeur d'une certaine quantité de travail, que nous échangeons pour ce qui est supposé alors contenir
la valeur d'une quantité égale de travail. Le travail a été le premier prix, la monnaie payée pour l'achat primitif de
toutes choses. Ce n'est point avec de l'or ou de l'argent, c'est avec du travail, que toutes les richesses du monde ont
été achetées originairement, et leur valeur pour ceux qui les possèdent et qui cherchent à les échanger contre de
nouvelles productions, est précisément égale à la quantité de travail qu'elles le mettent en état d'acheter ou de
commander ».
Smith, Recherches sur la nature et sur les causes de la richesse des nations, CH. 4 - 5, Gallimard Idées, p. 60-62.

1/ Donner 2 couples d’exemples autres que l’eau et le diamant et qui auraient le même sens dans le texte.

2/ Trouvez une question philosophique pour ce texte.

3/ Rédigez l’introduction complète.


Sujet 5 : « L’état de nature est l’état de rudesse, de violence et d’injustice. Il faut que les hommes sortent de cet état
pour constituer une société qui soit Etat, car c’est là seulement que la relation de droit possède une effective réalité.
Eclaircissement. On décrit souvent l’état de nature comme un état parfait de l’homme, en ce qui concerne, tant le
bonheur que la bonté morale. Il faut d’abord noter que l’innocence est dépourvue, comme telle, de toute valeur
morale, dans la mesure où elle est ignorance du mal et tient à l’absence des besoins d’où peut naître la méchanceté.
D’autre part, cet état est bien plutôt celui où règnent la violence et l’injustice, précisément parce que les hommes ne
s’y considèrent que du seul point de vue de la nature. Or, de ce point de vue-là, ils sont inégaux tout à la fois quant
aux forces du corps et quant aux dispositions de l’esprit, et c’est par la violence et la ruse qu’ils font valoir l’un contre
l’autre leur différence. Sans doute la raison appartient aussi à l’état de nature, mais c’est l’élément naturel qui a en
lui prééminence.
Il est donc indispensable que les hommes échappent à cet état pour accéder à un autre état, où prédomine le
vouloir raisonnable. »
Hegel, Propédeutique philosophique, p.53, Ed. De Minuit, 1963

1/ Qu’est-ce que Hegel appelle l’état de nature ?

2/ Pourquoi est-ce selon lui un état de rudesse ?

3/ Trouvez une question philosophique pour ce texte.

4/ Recherche : selon Hegel, l’état de nature est l’état de l’inégalité entre les hommes, est-ce le même avis que
Rousseau ?

Sujet 4 : « Je pose en principe un fait peu contestable : que l’homme est l’animal qui n’accepte pas simplement le
donné naturel, qui le nie. Il change ainsi le monde extérieur naturel, il en tire des outils et des objets fabriqués qui
composent un monde nouveau, le monde humain. L’homme parallèlement se nie lui-même, il s’éduque, il refuse par
exemple de donner à la satisfaction de ses besoins animaux ce cours libre, auquel l’animal n’apporterait pas de
réserve. Il est nécessaire encore d’accorder que les deux négations que, d’une part, l’homme fait du monde donné
et, d’autre part, de sa propre animalité, sont liées. Il ne nous appartient pas de donner une priorité à l’une ou à
l’autre, de chercher si l’éducation (qui apparaît sous la forme des interdits religieux) est la conséquence du travail, ou
le travail la conséquence d’une mutation morale. Mais en tant qu’il y a homme, il y a d’une part travail et de l’autre
négation par interdits de l’animalité de l’homme ».

Georges BATAILLE, l’Erotisme, Ed. de Minuit, 1957, pp 238-239

1/ Trouvez une question philosophique pour ce texte.

Vous aimerez peut-être aussi