Décret législatif n° 94-10 du 15 Dhou El Hidja 1414 correspondant au 26 mai 1994
instituant la retraite anticipée. (page 07) Texte(s) d'application (Publié dans JO n°34 du
01/06/1994)
Décret exécutif n° 98-317 du 11 Joumada Ethania 1419 correspondant au 3 octobre 1998
portant extension de la retraite anticipée aux fonctionnaires des institutions et administrations
publiques. (page 07) (Publié dans JO n°74 du 05/10/1998)
Arrêté du Aouel Joumada El Oula 1416 correspondant au 26 septembre 1995 portant
répartition des cotisations dues au titre de la retraite anticipée et de l'assurance chômage. (page
16) (Publié dans JO n°9 du 04/02/1996, Ministère de l'énergie et des mines)
Le président de l'Etat,
Vu la Constitution, notamment son article 115 ;
Vu la plate-forme portant consensus national sur la période transitoire et notamment ses articles 5
et 42 ;
Vu la loi n° 83-11 du 2 juillet 1983, modifiée, relatives aux assurances sociales ;
Vu la loi n° 83-12 du 2 juillet 1983, modifiée, relative à la retraite ;
Vu la loi n° 83-14 du 2 juillet 1983, relative aux obligations des assujettis en matière de sécurité
sociale ;
Vu la loi n° 83-15 du 2 juillet 1983, relative au contentieux en matière de sécurité sociale ;
Vu la loi n° 90-03 du 8 février 1990 relative à l'inspection du travail ;
Vu la loi n° 90-11 du 21 avril 1990, modifiée et complétée, relative aux relations de travail ;
Vu le décret législatif n° 94-09 du 15 Dhou El Hidja 1414 correspondant au 26 mai 1994 portant
préservation de l'emploi et protection des salariés susceptibles de perdre de façon involontaire
leur emploi ;
Le Conseil des ministres entendu ;
Promulgue le décret législatif dont la teneur suit :
Chapitre I : Objet et champ d'application
Article 1er.- Le présent décret législatif a pour objet de déterminer les conditions dans lesquelles
un salarié bénéficie d'une mise à la retraite de façon anticipée durant une période pouvant
atteindre dix (10) années avant l'âge légal d'admission à la retraite, tel que fixé aux articles 5, 6 et
7 de la loi n° 83-12 du 2 juillet 1983 susvisée.
Art. 2.- Les dispositions du présent décret législatif sont applicables à tous les salariés du secteur
économique susceptibles de perdre leur emploi de façon involontaire, pour raison économique et
dans le cadre soit d'une compression d'effectif, soit d'une cessation légale de l'activité de
l'employeur.
Les dispositions du présent décret législatif peuvent être étendues aux salariés des institutions et
administrations publiques par un texte particulier. Texte(s) d'application
Décret exécutif n° 98-317 du 11 Joumada Ethania 1419 correspondant au 3 octobre 1998
portant extension de la retraite anticipée aux fonctionnaires des institutions et administrations
publiques. (page 07) (Publié dans JO n°74 du 05/10/1998)
Art. 3.- Les salariés en cessation temporaire de travail pour cause de chômage technique, de
chômage intempérie ou en cessation temporaire ou permanente de travail en raison d'incapacité
de travail, d'un sinistre ou d'une catastrophe naturelle, ne peuvent bénéficier des dispositions du
présent décret législatif.
Art. 4.- Les salariés à contrat de travail à durée déterminée, les travailleurs pour propre compte,
les travailleurs saisonniers, à domicile, à employeurs multiples, ou dont le chômage résulte d'un
conflit de travail, d'un licenciement disciplinaire ou d'une démission ne peuvent prétendre au
bénéfice de la retraite anticipée.
Art. 5.- Le licenciement pour cause économique d'un salarié remplissant les conditions
d'admission au bénéfice des prestations de retraite anticipée est interdit.
Chapitre II : La durée d'anticipation
Art. 6.- Le nombre années d'anticipation, avant l'âge légal d'admission à la retraite, accordé aux
salariés visés aux articles 2 et 10 du présent décret législatif est déterminé en fonction du nombre
d'années de travail ou assimilées validables au titre de la retraite dans les limites ci-après fixées :
- jusqu'à 5 années pour les salariés réunissant un nombre d'années validables égal à 20 années au
moins ;
- jusqu'à 6 années pour les salariés réunissant un nombre d'années validables égal ou supérieur à
22 ans ;
- jusqu'à 7 années pour les salariés réunissant un nombre d'années validables égal ou supérieur à
24 années ;
- jusqu'à 8 années pour les salariés réunissant un nombre d'années validables égal ou supérieur à
26 années ;
- jusqu'à 9 années pour les salariés réunissant un nombre d'années validables égal ou supérieur à
28 années ;
- jusqu'à 10 années pour les salariés réunissant un nombre d'années validables égal ou supérieur à
29 années.
Chapitre III : Les Conditions générales
Art. 7.- Pour bénéficier de la mise à la retraite anticipée, le salarié visé à l'article 2 ci-dessus, doit
justifier des conditions ci-après :
1°) Etre âge d'au moins 50 ans s'il est de sexe masculin et de 45 ans au moins s'il est de sexe
féminin ;
2°) Réunir un nombre années de travail ou assimilées validables au titre de la retraite égal à 20
années au moins et avoir cotisé à la sécurité sociale pendant au moins 10 ans de façon pleine dont
trois années précédant la fin de la relation de travail qui justifie et ouvre droit à une retraite
anticipée ;
3°) Figurer sur la liste des travailleurs devant faire l'objet d'une compression d'effectif ou sur celle
identifiant les salariés d'un employeur en cessation d'activité ;
4°) Ne pas bénéficier d'un revenu procuré par une activité professionnelle quelconque.
Art. 8.- L'admission à la retraite anticipée des salariés, visés à l'article 2 ci-dessus, qui
remplissent les conditions fixées par le présent décret législatif est subordonnée au versement
préalable par l'employeur d'une contribution forfaitaire d'ouverture des droits qui est calculée en
relation avec le nombre années d'anticipation dans les limites ci-après :
- 13 mois de salaire du concerné lorsque le nombre années d'anticipation est inférieur à cinq (5)
années ;
- 16 mois de salaire du concerné lorsque le nombre années d'anticipation est égal ou supérieur à
cinq (5) années ;
- 19 mois de salaire du concerné lorsque le nombre années d'anticipation est égal ou supérieur à
huit (8) années.
Art. 9.- La contribution forfaitaire d'ouverture des droits visée à l'article 8 ci-dessus est calculée,
sur la base du salaire mensuel moyen perçu par le salarié concerené durant les douze (12) mois
qui précèdent sa mise à la retraite anticipée. Les éléments de salaire pris en considération sont
ceux servant de base au calcul de la cotisation de sécurité sociale.
Les modalités, durée et périodicité de paiement de la contribution forfaitaire d'ouverture des
droits, sont fixées par convention entre l'employeur concerné et l'organisme de retraite.
Dans tous les cas, la convention doit prévoir le paiement par l'employeur de deux (2) mois de
salaire par travailleur concerné à titre d'avance et établir un échéancier de paiement sur une
période qui ne peut excéder vingt quatre (24) mois à compter de la date de sa signature.
Chapitre IV : Les conditions particulières
Art. 10.- Les salariés qui, après épuisement des droits à l'assurance chômage, n'ont pu être
réinsérés dans la vie active, bénéficient dans les conditions fixées aux articles 11, 12 et 13 ci-
dessous, d'une admission à la retraite anticipée.
Art. 11.- Sont éligibles au bénéfice des prestations prévues au titre de la retraite anticipée, les
salariés visés à l'article 10 ci-dessus qui justifient à la fin des droits, à l'assurance chômage des
conditions ci-après :
- avoir au moins 20 années de travail ou assimilées validables au titre de la retraite y compris la
période de prise en charge par le régime assurance chômage ;
- avoir cotisé à la sécurité sociale pendant 10 années au moins ;
- avoir un âge au moins égal à 50 ans pour les salariés de sexe masculin et de 45 ans pour ceux de
sexe féminin.
Art. 12.- L'admission au bénéfice des prestations prévues au titre de la retraite anticipée, des
salariés visés à l'article 10 ci-dessus et qui remplissent les conditions fixées à l'article précèdent
est subordonnée au paiement par l'organisme chargé de l'assurance chômage, d'une contribution
forfaitaire d'ouverture des droits égale à (30%) trente pour cent de la contribution qui lui fut
versée au moment du licenciement du salarié concerné. Ce taux est majoré de 4% par année
d'anticipation et ne pourra excéder 70% de la contribution versée par l'employeur au moment du
licenciement du salarié concerné.
Art. 13.- Les modalités de paiement de la contribution forfaitaire prévue à l'article 12 ci-dessus
sont fixées par convention entre l'organisme de retraite et celui chargé de l'assurance chômage.
Chapitre V : Les droits et prestations
Art. 14.- Le mode de calcul des taux et pensions de retraite par anticipation et la périodicité de
versement sont identiques à ceux de la pension de retraite.
Les taux obtenus en application de l'alinéa ci-dessus subissent une minoration telle que fixée à
l'article 15 ci-dessous.
Art. 15.- Le montant de la pension de retraite anticipée calculé conformément aux dispositions de
l'article 14 ci-dessus subit une minoration égale à 1% par année d'anticipation accordée.
Art. 16.- Le montant de la pension de retraite anticipée calculé dans les conditions fixées à
l'article 15 ci-dessus est réévalué tous les 12 mois à partir de la date d'effet de la pension. La
majoration est égale au montant annuel de la minoration.
Art. 17.- A l'expiration de la période d'anticipation, le bénéficiaire est admis à la retraite et sa
pension est calculée en fonction des annuités validées au titre de la retraite majorée des années
d'anticipation.
Sans préjudice des dispositions de la loi n° 83-12 du 2 juillet 1983 relative aux pensions de
retraite des moudjahidine, le taux maximum de pension ne peut en aucun cas excéder le
maximum prévu par ladite loi.
Art. 18.- Le bénéficiaire d'une pension de retraite anticipée a droit mensuellement à une
majoration pour conjoint à charge dont le montant est fixé à 12,5% du S.N.M.G. mensuel.
Il ne peut être accordé plus d'une majoration pour conjoint à charge par pensionné.
Art. 19.- Outre la pension accordée, les salariés admis à la retraite anticipée et leurs ayants droit
conservent le bénéfice :
- des prestations en nature de l'assurance maladie,
- des prestations familiales dans les conditions prévues par la législation en vigueur,
- le cas échéant du capital-décès et de la pension de réversion.
Art. 20.- Les périodes de versement d'une pension de retraite anticipée sont assimilées à des
périodes activité salariée et donnent lieu à versement par le régime d'assurance chômage d'une
cotisation employeur de sécurité sociale égale à 14 % du SNMG et dont la répartition est fixée
par voie réglementaire.
Les modalités de versement de la cotisation sont déterminées par convention entre les régimes
d'assurance chômage et de retraite anticipée. Texte(s) d'application
Arrêté du Aouel Joumada El Oula 1416 correspondant au 26 septembre 1995 portant
répartition des cotisations dues au titre de la retraite anticipée et de l'assurance chômage. (page
16) (Publié dans JO n°9 du 04/02/1996, Ministère de l'énergie et des mines)
Article 1er.- En application des articles 20 et 33 du décret législatif n° 94-10 du 15 Dhou El
Hidja 1414 correspondant au 26 mai 1994 susvisé, les cotisations de sécurité sociale dues au
titre de la retraite anticipée sont calculées et réparties comme suit :
- La quote-part d'employeur égale à 14%, assise sur le salaire national minimum garanti
répartie comme suit :
* assurances sociales : 7%.
* retraite : 7%.
- La quote-part des bénéficiaires du régime de retraite anticipée est assimilée à la quote-part à
la charge du salarié prévue par le décret exécutif n° 94-187 du 26 Moharram 1415
correspondant au 6 juillet 1994 susvisé et répartie en fonction des risques couverts prévus à
l'alinéa ci-dessus.
L'assiette servant de base au calcul de la cotisation de sécurité sociale est constituée du
montant de la pension servie.
Art. 21.- Les règles relatives au paiement, à la prescription, à la cessation, à la saisie et à la
réversion des pensions de retraite anticipée sont celles prévues en matière de retraite.
Chapitre VI : Les protections
Art. 22.- Les montants minimum et maximum de la pension de retraite anticipée servie au titre du
présent dispositif sont ceux applicables en matière de retraite.
Chapitre VII : Les obligations et recours
Art. 23.- La demande d'admission du salarié à la retraite anticipée est déposée par l'employeur ou
l'organisme chargé de l'assurance chômage auprès de l'organisme chargé de la retraite qui doit se
prononcer dans un délai d'un (1) mois à compter de la date de dépôt de la demande.
Art. 24.- L'exercice de toute activité génératrice de revenus par le bénéficiaire de retraite
anticipée, hormis celle liée à une activité d'utilité publique telle que prévue par la législation,
entraîne perte ou suspension de ce droit.
Le bénéficiaire de retraite anticipée est déchu de son droit lorsqu'il exerce une activité rémunérée
sans déclaration préalable à l'organisme chargé de la gestion de la retraite anticipée.
Le droit à pension est suspendu lorsque la reprise d'activité a fait l'objet d'une déclaration
préalable à l'organisme chargé de la gestion de la retraite anticipée.
Art. 25.- Le bénéficiaire d'une pension de retraite anticipée visée à l'article 24 ci-dessus a un droit
de recours contre toute décision de la caisse dans les conditions prévues par la législation et la
réglementation en vigueur.
Chapitre VIII : Gestion et financement
Art. 26.- Le régime de retraite anticipée prévu par les dispositions du présent décret législatif est
géré au plan comptable et financier de façon autonome par l'organisme chargé de la retraite.
Art. 27.- Les dépenses de prestations, de gestion et de fonctionnement du système sont financées
par une contribution annuelle du régime d'assurance chômage et par des cotisations des
employeurs et des salariés.
Art. 28.- Les salariés de l'ensemble des secteurs de activité nationale y compris ceux des
institutions et administrations publiques, versent à l'organisme de retraite à compter du 1er jour
du mois qui suit la publication du présent décret législatif au Journal officiel de la République
algérienne démocratique et populaire, la fraction de cotisation afférente à la retraite anticipée et
dont le taux est fixé par voie règlementaire. Consulter aussi
Décret législatif n° 94-12 du 15 Dhou El Hidja 1414 correspondant au 26 mai 1994 fixant le
taux de cotisation de sécurité sociale. (page 14) Evolution Version consolidée (Publié dans JO
n°34 du 01/06/1994)
Art. 29.- Les employeurs des différents secteurs de activité nationale y compris l'Etat en sa
qualité d'employeur, versent à l'organisme de retraite, à compter du 1er jour du mois qui suit la
publication du présent décret législatif, la fraction de cotisation afférente à la retraite anticipée et
dont le taux est fixé par voie réglementaire. Consulter aussi
Décret exécutif n° 94-187 du 26 Moharram 1415 correspondant au 6 juillet 1994 fixant la
répartition du taux de la cotisation de sécurité sociale. (page 03) Evolution Version
consolidée (Publié dans JO n°44 du 07/06/1994)
Décret législatif n° 94-12 du 15 Dhou El Hidja 1414 correspondant au 26 mai 1994 fixant le
taux de cotisation de sécurité sociale. (page 14) Evolution Version consolidée (Publié dans JO
n°34 du 01/06/1994)
Article 1er.- Le taux global de la cotisation destinée à assurer le financement des prestations
de la sécurité sociale, de l'assurance chômage et de la retraite anticipée est fixé à 31,5 % pour
les différents secteurs de l'activité nationale.
Le taux de cotisation affecte au financement des prestations de l'assurance chômage et de la
retraite anticipée est fixé à 5,5%. Evolution
Loi n° 99-04 du 5 Dhou El Hidja 1419 correspondant au 22 mars 1999 modifiant le décret
législatif n° 94-12 du 15 Dhou El Hidja 1414 correspondant au 26 mai 1994 fixant le taux de
cotisation de la sécurité sociale. (page 05) (Publié dans JO n°20 du 24/03/1999)
Art. 2.- L'article 1er du décret législatif n° 94-12 du 15 Dhou El Hidja 1414 correspondant au 26
mai 1994 susvisé, est modifié et rédigé comme suit :
"Art. 1er.- Le taux global des cotisations destinées à assurer le financement des prestations de la
sécurité sociale (assurances sociales, accidents de travail et maladies professionnelles, retraite,
retraite anticipée et assurance chômage) est fixé à 34,5 % à compter du 1er janvier 1999".
Ordonnance n° 96-15 du 16 Safar 1417 correspondant au 2 juillet 1996 modifiant et complétant
le décret législatif n° 94-12 du 15 Dhou El Hidja 1414 correspondant au 26 mai 1994 fixant le taux
de cotisation de la sécurité sociale. (page 5) (Publié dans JO n°41 du 03/07/1996)
Art. 2.- L'article 1er du décret législatif n° 94-12 du 15 Dhou El Hidja 1414 correspondant au 26
mai 1994 est modifié, complété et rédigé comme suit :
"Article 1er.- Le taux global des cotisations destinées à assurer le financement des prestations de la
sécurité sociale, de la retraite, de l'assurance chômage et de la retraite anticipée est fixé à 31,5%
pour les différents secteurs de l'activité nationale.
Ce taux est majoré d'un demi (1/2) point par an durant une période de trois (03) années à compter
de la date de promulgation de la présente ordonnance.
................. le reste sans changement .................".
Art. 30.- Les conditions, modalités en périodicité de versement des cotisations prévues aux
articles 28 et 29 ci-dessus sont celles prévues par la législation relative au recouvrement des
cotisations de sécurité sociale.
Chapitre IX : Sanctions
Art. 31.- Toute décision de licenciement pour cause économique prise en violation de l'article 5
ci-dessus est nulle et de nul effet et expose l'employeur contrevenant a une amende de 2.000 à
10.000 DA par travailleur concerne. Elle est constatée par les inspecteurs du travail et fait l'objet
de poursuites conformément à la législation et à la réglementation en vigueur.
En outre, l'employeur est tenu de verser à la caisse de retraite, une contribution d'ouverture des
droits égale à trois (3) fois celle qui aurait été normalement due.
Cette contribution est exigible dans les trois (3) mois de la date d'admission en retraite anticipée,
du salarie concerne et doit faire l'objet d'un versement unique.
Art. 32.- Les infractions aux dispositions sur le recouvrement de la fraction de cotisation affectée
à la retraite anticipée expose le contrevenant aux sanctions prévues en matière de recouvrement
de cotisations et de contentieux de la sécurité sociale fixées par les lois n°s 83-14 et 83-15 du 2
juillet 1983, susvisées.
Chapitre X : Dispositions finales
Art. 33.- Les pensions allouées au titre du présent décret législatif sont revalorisées dans les
mêmes conditions que pour les pensions de retraite Elles sont soumises à cotisation de sécurité
sociale et à impôt. Texte(s) d'application
Arrêté du Aouel Joumada El Oula 1416 correspondant au 26 septembre 1995 portant
répartition des cotisations dues au titre de la retraite anticipée et de l'assurance chômage. (page
16) (Publié dans JO n°9 du 04/02/1996, Ministère de l'énergie et des mines)
Article 1er.- En application des articles 20 et 33 du décret législatif n° 94-10 du 15 Dhou El
Hidja 1414 correspondant au 26 mai 1994 susvisé, les cotisations de sécurité sociale dues au
titre de la retraite anticipée sont calculées et réparties comme suit :
- La quote-part d'employeur égale à 14%, assise sur le salaire national minimum garanti
répartie comme suit :
* assurances sociales : 7%.
* retraite : 7%.
- La quote-part des bénéficiaires du régime de retraite anticipée est assimilée à la quote-part à
la charge du salarié prévue par le décret exécutif n° 94-187 du 26 Moharram 1415
correspondant au 6 juillet 1994 susvisé et répartie en fonction des risques couverts prévus à
l'alinéa ci-dessus.
L'assiette servant de base au calcul de la cotisation de sécurité sociale est constituée du
montant de la pension servie.
Art. 34.- Le présent décret législatif sera publié au Journal officiel de la République algérienne
démocratique et populaire.
Fait à Alger, le 15 Dhou El Hidja 1414 correspondant au 26 mai 1994.
Liamine ZEROUAL.