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Initiation - Clés de La Géométrie

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Initiation - Clés de la géométrie

Me revoici devant Ptahhotep dans son laboratoire.

" Je t'ai déjà expliqué, dit-il, que toute manifestation du monde visible est
animée par la force originelle qui veut que tout aspire à retourner à l'unité et qui
se traduit par la force d'attraction entre les deux moitiés complémentaires
positive et négative. Tu es là devant moi parce que la force de l'attraction
terrestre garde ton corps ici. Sans elle et comme tout ce qui n'est pas
solidement enraciné, tu serais tombée dans l'espace depuis longtemps déjà et
même le corps énorme de la terre se serait disloqué. La force qui maintient la
terre et toute la matière qui se trouve dans son atmosphère n'appartient pas à la
terre elle-même mais, de son centre, agit sur la planète. Si la matière n'opposait
aucune résistance et cédait à cette force, l'immense masse de la terre avec tout
ce qui vit à sa surface disparaîtrait en son centre. Mais où ? Réfléchis un peu !

" Approche, mon enfant, je vais te le montrer: si je pose divers objets sur cette
table, qu'à chacun j'attache un fil, que, réunissant ces fils, je les fais passer par
le trou percé au milieu de la table, et que, depuis dessous la table, je tire ces
fils, tous les objets vont être attirés vers le centre et disparaître à condition
qu'ils soient plus petits que le trou. Et où disparaissent-ils ? Ils vont vers le
point d'où la force agit, n'est-ce pas ? Mais d'où provient la force du centre de
la terre, cette force qui attire tout en elle ? Peux-tu me répondre, mon enfant ?
"

Pendant un instant, je réfléchis puis réponds : " La terre est reconnaissable. Si


tout ce qui est visible ne l'est que parce qu'il s'est séparé du "Rien-Tout", que
cette séparation n'est qu'apparente puisque la moitié complémentaire est restée
dans le non-manifesté, la terre doit donc aussi y avoir la sienne ; la force qui
attire la terre et tous ses êtres vers le centre doit être ce désir de réunion
entre la terre et sa moitié complémentaire restée dans le Rien comme reflet
négatif. La force d'attraction terrestre attire donc toute la terre dans le Rien
qui est au-delà du temps et de l'espace pour parvenir à cette réunion. Et si la
terre cédait, elle disparaîtrait dans le centre, dans le Rien. Cela signifierait alors
le retour à l'unité paradisiaque, à Dieu, à la félicité ! Et pourquoi cela ne peut-il
être, Père ? "
" Mon enfant, l'obstacle est la résistance de la matière ! Aucune création n'est
possible sans résistance ! C'est la force de résistance de la matière qui empêche
la terre et toute la création de disparaître, d'être détruite. Toute chose qui
apparaît dans le monde visible est tombée d'un point de l'univers qui est alors
devenu son propre centre. La chute en a fait de la matière. Et maintenant, elle ne
peut retourner à l'unité divine car sa propre résistance l'en empêche. Un retour
à l'unité divine, paradisiaque, à Dieu, n'est possible que par la spiritualisation de
la matière, que lorsque la matière se transforme en esprit. Sans aide spirituelle,
la matière ne pourrait jamais devenir esprit par elle-même. C'est pourquoi un
aspect de Dieu descend dans la matière, prend l'apparence et les propriétés de
cette matière, l'anime en sa qualité du Soi afin de permettre la spiritualisation,
le salut.

" L'effet que ce Soi vêtu de matière exerce constamment au cours des temps
depuis le centre de toute chose créée sur la structure la plus intime de la
matière a conduit au développement de toutes les formes existant à chaque
échelon de l'échelle de l'évolution.
C'est ainsi que chaque créature fut créée, du protozoaire à la manifestation la
plus élevée.

l'Homme de Léonar de Vinci


" Sur terre, la créature la plus élevée est l'être humain. Sa mission est de
parfaire la spiritualisation de la matière, travail auquel tout être vivant participe
dans la mesure de son développement. Chaque être humain qui, de l'état
d'identification avec son corps, se transforme, s'éveille en son esprit et, dans sa
conscience, s'identifie enfin au Soi divin, celui-ci a accompli sa mission ! Il a
spiritualisé un morceau de la terre. Il a fait progresser la terre d'un pas vers sa
rédemption. C'est alors qu'il peut coopérer au salut des autres.

" Maintenant, tu sais pourquoi tu peux te tenir debout devant moi. Parce que le
Soi de la terre, qui est en même temps le nôtre, aime la terre et tous ses êtres
vivants, les attire en lui, dans l'unité divine, pareil à l'époux qui veut s'unir à son
épouse. Cette volonté, cette aspiration à la fusion, caractéristique de toute
expression d'amour, se traduit en tout, donc aussi dans notre corps, par le
poids !

" Cette force que nous appelons poids agit partout dans la nature et, lorsque
nous construisons, nous devons compter et travailler avec elle, jamais contre elle.
Lorsque nous la prenons en considération, elle nous aide à préserver nos édifices
pour une longue période. Si nous voulions construire sans respecter les lois de
ces forces, tout s'effondrerait bien vite.

balance Roberval
Il te suffit de comprendre que les résultantes des forces de la forme des
pyramides sont les plus favorables pour résister aux attaques du temps et des
forces de la nature.

" Les pyramides - la grande en particulier - sont construites d'après diverses lois
mathématiques et astronomiques afin de servir également d'horloge et de
calendrier. Tu apprendras ces lois une autre fois. En outre, le fait que les
surfaces latérales s'élèvent de leur base à un angle de 51 permet aux pyramides
de refléter les rayons du soleil et de les projeter loin dans la mer et le désert.
la grande Pyramide a un angle de 51°51

Elles font ainsi également office de phares. Toutes les lois sur lesquelles elles
ont été construites ainsi que l'histoire de ceux qui les ont édifiées sont tracées
sur les plaques de céramique les recouvrant. Et lorsque les fils des hommes en
auront déchiffré l'écriture, ils connaîtront toutes ces vérités, les lois
mathématiques et astronomiques, les mystères des pyramides et toute notre
science. Mais au cours des heures sombres de la terre, ces écrits disparaîtront
et les fils des hommes devront découvrir toutes ces vérités par eux-mêmes.

" Mais, toi, tu dois apprendre la loi du monde de trois dimensions qui est basée
sur la loi de l'esprit et ne pourrait exister sans elle.

" Comme la source de toute sagesse, de toute manifestation est l'ÊTRE éternel,
Dieu, que Dieu reste dans le non-manifesté au-delà du temps et de l'espace et
que ce ne sont que ses manifestations qui apparaissent dans le monde de trois
dimensions, nous devons commencer par Dieu si nous voulons comprendre
correctement ces lois. Mais en parlant de Dieu, nous nous heurtons toujours à la
même difficulté : Dieu est au-dessus du monde visible et chaque créature ne
peut appréhender Dieu que dans la mesure de ses propres moyens, de sa faculté
de LE manifester et de LE réaliser. C'est-à-dire : jusqu'à quel degré elle peut
être Dieu ! Dieu vit en tout et tout vit en Dieu. Pourtant, seul celui qui est devenu
Dieu, ou qui n'a jamais quitté Dieu, peut LE comprendre dans son essence
parfaite. Dieu ne peut être compris que par Dieu !
l'Oeil de Dieu et le Poisson symbole du Christ et du Sacrifice

" Le fait que même l'homme le plus primitif a sa propre conception de Dieu
prouve que la conscience de Soi divine est en lui, même si ce n'est qu'à un degré
moindre et de manière obscure. Mais, devenir conscient en Dieu, comprendre
Dieu entièrement et être Dieu signifie devenir pleinement un avec son propre Soi
divin, le Dieu en Soi. C'est facile à dire mais très difficile à réaliser ! Car, par le
fait même que l'homme est sorti de son état de conscience de Soi divine, il ne
peut imaginer Dieu que selon sa propre conception toute personnelle.

Comment peut-il savoir ce qu'est la divinité réelle et vivante dans sa perfection


alors que sa faculté d'imagination ne correspond qu'à un degré personnel séparé
et isolé de l'unité ?
Comment le fini peut-il saisir l'infini, le temporel l'éternel, le mortel l'immortel,
comment le faux-semblant peut-il comprendre l'ÊTRE éternel, authentique, Dieu,
Le vivre, Le réaliser en soi et devenir identique avec Lui ?

" Et pourtant, l'homme doit L'atteindre ! L'éternel désir, la nostalgie inassouvie,


l'aide et le propulse dans la direction de son Soi divin. Son intellect - le don de
Dieu le plus grand mais aussi le plus dangereux - jette un pont sur l'abîme
apparemment infranchissable entre le personnel-mortel et l'impersonnel-
immortel. C'est l'intellect qui a fait succomber l'homme à la tentation de
séparer sa conscience de l'unité mais c'est également lui qui lui donne la
possibilité de retourner à cette unité avec une conscience de soi complète. Son
intellect lui permet de comprendre les vérités et quand il les a comprises, il va
chercher, tenter et essayer jusqu’à ce qu'un jour enfin il trouve le chemin unique
vers la réalisation de son Soi.

le songe de Jacob
" Réaliser veut dire : être quelque chose. Car tant que l'on pense à, ou parle de
quelque chose, on n'est pas cette chose. Tu peux penser à un chat ou à un lion.
Mais cela ne signifie pas pour autant que tu les réalises : que tu es devenue un
chat ou un lion. Tu peux réfléchir à toi-même sans être toi-même, sans être ton
Soi divin et créateur! Penser à quelque chose, c'est en être séparé. Même si tu
n'émets qu'une seule pensée, toi, le penseur, n'es relié à l'objet de ta pensée, le
pensé, que par l'action de penser, mais tu n'es pas identique à lui. Tu n'es pas
encore ce qui est dans ton intellect. En fait, l'intellect t'appartient, c'est un
instrument merveilleux, un miroir dans lequel tu peux tout projeter et
reconnaître. Mais ton intellect n'est pas toi! Il est extérieur à ton Soi. Par
conséquent, ce que tu peux faire à l'aide de ton intellect n'est pas toi-même, ce
n'est pas une réalisation.

" Quand un homme cherche Dieu hors de lui-même, il va souvent, même


constamment, "penser" à Dieu, "prier" Dieu, "aimer" Dieu de tout son être. Mais
tout cela ne le rend pas identique à Dieu. Car en cherchant à l'extérieur,
l'homme ne trouve jamais Dieu !

Le créateur en l'homme est son propre Soi dont la dernière manifestation, la


plus éloignée de son centre, est le petit "je", la petite conscience personnelle. Le
"je" personnel en lui est l'image de Dieu reflétée par la matière, dans le corps.
Aussi, lorsque l'homme veut rétablir son identité avec Dieu, il doit suivre le
même chemin avec sa conscience : partant de son "je" personnel, il doit faire
pénétrer sa conscience toujours plus profondément en lui-même, se tourner vers
son Soi authentique, vers son Créateur, jusqu'à ce qu'il se reconnaisse
consciemment en Lui. Cela signifie que, dans cet état, ce n'est pas la créature, la
personne, qui se reconnaît puisqu'elle n'a pas d'existence réelle et qu'en sa
qualité de simple apparence elle ne peut avoir de conscience ni de connaissance
de soi, mais c'est bien le Créateur qui se reconnaît lui-même dans la créature,
dans la personne. C'est là le seul moyen de faire cesser la séparation, quand la
conscience retrouve l'unité, quand le "penser à soi" cesse pour devenir "être soi-
même", la connaissance de soi. Dans cet état, le connaisseur, le connu et la
connaissance ne forment plus qu'un seul et unique sujet: le Soi, le Créateur se
reconnaît en lui-même !
l'Homme dieu déployant tous ses chakras
" C'est ainsi seulement que l'homme peut faire l'expérience de Dieu, vivre Dieu.
C'est la résurrection !

Dans cet état, il reconnaît que son propre Soi l'a créé et le crée
constamment, donc que son Soi est son propre créateur, que ce même et unique
Soi est le Créateur de l'univers tout entier. Dans sa reconnaissance de soi divine,
dans sa conscience de soi, il fait en même temps l'expérience de la conscience du
Tout créatrice et cosmique. Et en se reconnaissant, il parvient à la connaissance
du tout: l'omniscience !

" Cet état divin dans lequel le Créateur se reconnaît lui-même peut également
s'exprimer par des nombres :
" Dieu reposant en lui-même est un en trois et trois en un.
" Un et trois représentent une unité pas encore séparée.

" Dans le domaine de la géométrie, la forme du triangle équilatéral symbolise


l'image de Dieu dans laquelle le connaisseur, le connu et la connaissance sont
un : un en trois et trois en un.
le Triangle divin

Chaque forme est la manifestation de la force qui l'a causée ; conséquemment,


chaque forme est l'image de la force créatrice qui l'a construite et qui l'habite.
Le divin dans son état originel reposant en soi-même se manifeste toujours dans
la forme du triangle. Celui-ci porte en soi l'harmonie parfaite, l'équilibre parfait
car la distance qui sépare ses trois sommets est égale. Par contre, lorsque
l'aspect de Dieu reposant en soi-même sort de l'état qui est au-delà du temps,
de l'espace et des dimensions pour entrer dans celui de trois dimensions et
devenir ainsi un aspect créateur de Dieu, il se manifeste toujours dans le nombre
quatre. Tant que les nombres un et trois forment une unité dans la divinité, ils
restent trois en un et un en trois.

Mais lorsqu'ils émergent de l'état d'unité divine, ils se séparent et, de "un en
trois" deviennent "un et trois", ce qui donne quatre. Le triangle équilatéral
contient, caché en soi, quatre, triangles équilatéraux.
triangle et tétraèdre déployé

" Cette loi recèle le secret du nombre clé du monde de trois dimensions, le
nombre sept.
arc en ciel, les sept couleurs du prisme

quelques correspondances du septénaire


" Essaie d'imaginer comment la première énergie de manifestation est sortie
d'un état sans dimension pour entrer dans celui des trois dimensions. Ferme les
yeux et je vais projeter cette vérité dans ta conscience. "

Je fais ce que Ptahhotep m'ordonne et tourne mon attention vers l'intérieur.


Tout à coup, je vois un point et j'entends la voix de Ptahhotep : " Pour qu'une
force puisse quitter un état sans dimension et se manifester, elle a besoin d'un
point de départ: • Le point est sans dimension, il n'est pas encore sorti de l'unité
mais il est nécessaire à la manifestation. Le point étant composé d'un seul
facteur, il porte en soi le nombre de l'unité,le nombre un.

le symbole parfait du point est le Soleil

" Lorsque la force dont la manifestation première fut le point surgit de l'état
sans dimension et agit pendant un certain temps, le point va se mouvoir et
devenir une ligne:_______________ ."

Je vois en moi comment le point devient peu à peu une ligne et Ptahhotep
poursuit : " La première dimension, la longueur, est ainsi née. En soi, la ligne
est infinie et, en sa qualité de première manifestation, elle est aussi représentée
par le nombre un. Mais, dans le monde des manifestations où tout a un
commencement et une fin, la ligne comprend trois facteurs : le point de départ,
le point final et la distance entre les deux. La ligne porte donc en elle le
nombre trois, le nombre clé du monde à une dimension.
" Tu as dû remarquer qu'il n'existe aucune possibilité de manifester ni de
trouver le nombre deux dans une unité. Car, après la première manifestation du
point qui ne porte en lui qu'un seul facteur, on trouve immédiatement après trois
éléments, sans passer par le nombre deux. Dès que du point émerge une ligne, si
courte soit-elle, elle nous donne le nombre trois. La ligne à l'infini est et
demeure le nombre un; mais si elle a un commencement et une fin, elle porte
automatiquement en elle le nombre trois.

" Une scission de l'unité est nécessaire pour donner naissance au nombre deux.
Le nombre deux ne peut naître que de la juxtaposition de deux unités. Mais
comme rien n'existe en dehors d'elle, l'unité doit projeter hors d'elle un reflet
dont le résultat est une scission, une séparation qui signifie sa mort. C'est
pourquoi on parle d'un dédoublement de l'âme, de la personnalité. Dans toutes les
langues, on trouve le nombre deux pour exprimer cet état.

" Voyons maintenant comment la deuxième dimension naît de la première. La ligne


est composée d'une série de points.
A supposer que l'énergie créatrice agisse dans chacun de ces points avec la
même force et pendant la même durée, tous ces points vont sortir d'eux-mêmes
pour entrer dans la deuxième dimension. Une ligne naît de chacun de ces points
et la totalité de ces lignes forme une surface : un carré.

La deuxième dimension, la largeur, est ainsi née.

Le carré est quatre en un et un en quatre, donc cinq éléments : les quatre lignes
manifestées : ligne de départ, ligne terminale, lignes latérales droite et gauche
et le cinquième facteur : la surface non manifestée comprise entre ces lignes. Le
nombre clé du monde de deux dimensions est le nombre cinq.
les cinq Eléments de la Nature

" Mais les forces créatrices continuent d'agir. Une surface est aussi composée
de points et si la même force agit depuis chacun de ces points pendant une même
période, ces points émergent dans la troisième dimension et le cube naît de la
surface.

La troisième dimension, la hauteur, est ainsi née.


Le cube est six en un et un en six. Il est donc composé de sept éléments : les
six surfaces manifestées et le septième non manifesté : le volume. Le nombre
clé du monde de trois dimensions est le nombre sept.
Rubik's cube, couleurs primaires bleu, jaune, rouge
cube et cube déployé
" Comme tu le constates, le cube représente la forme de base de la matière.
Les différents cristaux suive ni cette loi et tu trouves en eux la forme même du
cube comme dans le sel par exemple - ou les éléments de base du cube sous
divers aspects et variations.

cristaux de sel cubiques

En étudiant les caractéristiques du cube, tu vas également apprendre les lois des
variantes.
" Partant d'un sommet du cube, essaie de trouver un plan dans lequel toutes les
dimensions du cube solo manifestées. Si tu ne fais que le trancher, tu n'obtiens
qu'une surface, que deux dimensions. Pour obtenir un plan comprenant les trois
dimensions, nous devons couper le cube obliquement depuis l'un de ses sommets
vers les deux autres qui lui sont opposés. Ainsi, un coin du cube est sectionné.

Si nous continuons de cette manière, nous coupons les quatre coins du cube et,
de ce cube, il restera une forme totalement différente : le tétraèdre composé
de quatre triangles équilatéraux.
" Tu vois que le cube recèle une forme qui dépend (le lois tout à fait autres que
celles qui régissent le cube puisqu'elle n'est pas composée de carrés mais bien de
triangles. Si nous mettons à plat ces quatre triangles, nous obtenons un seul
triangle équilatéral, la représentation symbolique de Dieu.

" Pareil au triangle équilatéral qui forme son manteau, le tétraèdre est
l'incarnation de l'harmonie et de l'équilibre. Comme chacun de ses sommets est
à égale distance de l'autre, il n'y a aucune tension en lui, mais un état de repos
équilibré. Par contre, les sommets du cube comme celui du carré sont à des
distances différentes les uns des autres, ce qui signifie qu'il existe dans l'un
comme dans l'autre un état de tension qui subsistera toujours. La matière du
monde de trois dimensions s'édifie sur la forme du cube, mais elle cache en elle
celle du tétraèdre construit sur l'équilibre divin. La matière ne peut exister sans
le contenu divin.

" Le monde de trois dimensions tout entier est édifié selon cette même loi, que la
forme concernée soit composée de matière "inanimée" ou non, c'est-à-dire un
être vivant. Car qu'il s'agisse d'un minéral, d'une plante, d'un animal ou d'un être
humain, tous ont un corps soumis aux lois du monde de trois dimensions. Mais
dans ce corps se trouve, caché et invisible, le Soi supérieur et divin, la vie,
l'ÊTRE éternel.

Seul l'être humain est capable de manifester son Soi supérieur, donc Dieu,
par ses pensées, ses paroles et ses actes s'il n'identifie pas sa conscience
avec son corps mais bien avec le contenu spirituel de celui-ci, avec son Soi. Tant
que l'homme s'identifie avec son corps matériel, il est comme un cube opaque qui
ne révèle que les caractéristiques de la matière, gardant le divin-créateur à
l'état latent, dans le non-manifesté, ne laissant pas soupçonner qu'il est habité
parle tétraèdre si différent de lui, par le Soi divin !
Mais celui qui n'utilise son corps, ses pensées, ses paroles et ses actes que pour
manifester le divin-créateur, qui laisse donc les caractéristiques de son
existence corporelle - sa personne - dans le non-manifesté, celui-ci est un cube
taillé dont les coins sont retournés vers l'extérieur, dont le contenu est visible
et qui, de cette manière, montre ses triangles intérieurs qui sont les triangles
équilatéraux dit tétraèdre divin.

" La forme carrée matérielle ne représente pour lui que la base solide dans le
monde de trois dimensions sur laquelle il laisse reposer son poids.
" Or, la forme du cube taillé et retourné est la pyramide. La pyramide est donc
la forme symbolique de l'Homme-dieu qui révèle sa nature divine et
désintéressée et réalise pleinement Dieu sur terre. Le salut de la terre, la
spiritualisation de la matière s'accomplit dans la personne de l'homme-dieu. Le
Soi divin, le créateur, est majestueusement assis sur son trône et règne sur la
matière, sur le corps.
l'homme microcosme d'Hildegarde de Bingen
Ankh la croix de Vie

Enseignement de Yeshoua : "Je SUIS la Résurrection et la Vie "

" Par contre, la représentation symbolique de l'homme matériel qui n'emploie


son intellect qu'au service de son être physique est formée par la croix que
composent les surfaces du cube. C'est sur cette croix, ou sur le T, qu'est
crucifié le Soi divin caché.

Homme sur le Tau

http://www.katinkahesselink.net/blavatsky/articles/v10/y1888_062.htm
le serpent est ici le symbole de la Chute

Dans ces êtres, le divin se voit privé de son autorité, il ne peut pas se
manifester, il doit se soumettre aux lois du monde matériel ; il est crucifié sur
les deux grandes branches du monde de trois dimensions — sur l'espace et le
temps — et il meurt sur cette croix de la matière. Mais sa mort n'est pas
définitive ! Car même dans une conscience qui a sombré au niveau le plus bas, le
Soi divin-créateur ressuscitera et sauvera celui qui souffre. Dans son ignorance,
l'homme matériel crucifie son Soi supérieur, Dieu en lui, et se prépare ainsi
toutes sortes de tortures et de tourments ; il devient le criminel crucifié au
côté du divin crucifié. Les souffrances le réveillent, sa, conscience supérieure
s'éveille et, dans la résurrection de son Soi divin, il vit son propre salut car il se
reconnaît en Lui !

" Les membres de la race divine qui durent fuir aux quatre coins du monde
emmenèrent ces symboles et en expliquèrent les vérités cachées à l'humanité.
Partout sur la terre, on trouve ces mêmes images dans la pierre, le métal ou dans
la terre cuite. On croira que cela représente une personne crucifiée. Bien peu
seront ceux qui reconnaîtront le symbole du principe créateur divin crucifié
sur les deux branches du temps et de l'espace.

Chrisme, pendule à Salomon

http://chantsdamour.canalblog.com/archives/2009/07/index.html

" Les pyramides resteront là pendant des millénaires encore proclamant aux fils
des hommes les vérités suprêmes qui y sont représentées. Ceux qui ont des yeux
et des oreilles sauront les trouver et les reconnaître même s'ils ne peuvent en
saisir pleinement toutes les lois mathématiques et astronomiques. Quelques
hommes très avancés y réussiront néanmoins. Mais pour l'être primitif et tant
qu'il n'aura pas résolu sa propre énigme, la pyramide restera un mystère éternel,
tel le sphinx.

" Mais retournons au cube. Il y a un moment, tu as coupé le cube en partant de


l'un de ses sommets pour obtenir un plan comprenant toutes les trois dimensions.
De cette manière, tu as pu couper quatre coins du cube. Mais, partant des autres
sommets, tu pourrais procéder encore à quatre coupes et tu constaterais que le
cube ne recèle pas seulement un tétraèdre, mais deux inclus l'un dans l'autre,
chacun étant la réplique exacte de l'autre. Ces deux tétraèdres représentent la
loi la plus intime du monde visible : la relation inséparable entre les deux moitiés
complémentaires, la positive et la négative, qui, l'une dans l'autre, forment un
équilibre parfait et qui, comme esprits créateurs, sont assises à la droite et à la
gauche de la divinité. Dans la création, elles règnent comme deux lois opposées :
La loi de l'esprit et la loi de la matière.

" L'esprit est la vie, la matière est la résistance.


" La loi de 1 esprit est le rayonnement, le don, le désintéressement.
" La loi de la matière est la contraction, le refroidissement, le durcissement.
" Seul l'être humain a la faculté d'incarner consciemment ces deux lois. Il est le
trait d'union entre les mondes spirituel et matériel. Il peut vivre en même temps
sous les lois des deux mondes. Ses pensées, ses paroles et ses actes peuvent
rayonner le désintéressement et l'amour universel, il donne. Pourtant, son corps
appartient au monde matériel et vit selon ses lois. Toute loi agissant à sa propre
place et au moment opportun est divine. Le contraire est satanique.

" Aucune création ne serait possible sans la résistance de la matière. Dans la


divinité non manifestée, toutes les forces créatrices reposent encore dans
l'unité, dans une harmonie et un équilibre parfaits, elles ne représentent qu'un
potentiel, que des possibilités de forces. La création commence lorsqu'une force
se sépare de l'unité et s'oppose au créateur en qualité de résistance. Le
premier-né de Dieu est l'esprit de résistance que le Père projette hors de Lui
pour qu'il agisse au cours des temps comme pôle négatif et opposé à Lui, qu'il
supporte les fréquences de la création et y résiste afin que la création soit
rendue possible. Grâce à ses propriétés de contraction, de durcissement et de
refroidissement, cet esprit de résistance, pôle opposé de l'aspect de Dieu qui se
manifeste, est la cause originelle de la matière. Cet esprit agit comme la loi de la
matière.

" Prends une pierre dans ta main : la force qui en fait une pierre et la maintient
comme telle est la loi de la résistance qui refroidit, contracte et durcit tout.
Tant que cette loi se manifeste dans la matière et comme matière, elle est à sa
place, donc divine. Mais la matière morte devient matière animée lorsque l'esprit
divin, le Soi, s'habille de matière et devient chair. Le Soi, la vie, pénètre la
matière morte et, de la loi de Li matière, naît un esprit vivant : le reflet du Soi
divin. Ce reflet, qui n'a pu devenir esprit vivant que parce que Dieu en sa qualité
du Soi de toute créature a insufflé sa propre vie dans la matière, est Satan.
Satan est donc la loi de la matière devenue vivante par l'esprit divin. Comme
la loi de la matière, Satan reste mort en elle jusqu'à ce que l'esprit divin le fasse
vivre par sa propre vie.

" Lorsque sa conscience s'identifie avec la loi de la matière, que sa pensée, ses
paroles et ses actes ne servent pas la loi divine mais celle de la matière, l'homme
fait vivre Satan : l'homme devient satanique. Sans l'homme, Satan ne pourrait
exister car sans le Soi de l'homme, Satan n'est qu'une force inconsciente, une
loi nécessaire de la nature. Satan ne peut devenir vivant que dans la conscience
de celui qui manifeste clans l'esprit la loi de la matière, de la chair, qui identifie
sa conscience avec sa personne, avec sa nature inférieure, avec les désirs de son
corps, avec ses instincts de procréation et de conservation, qui manifeste la
force contractante et durcissante de la matière comme caractéristiques
spirituelles telles que l'avarice, l'envie, la vanité, la dureté de cœur et de l'âme,
l'égoïsme. Aucune créature n'a jamais rencontré Satan en personne car, sans
l'homme, Satan ne peut exister. Sans l'homme, Satan reste la loi de la matière.
Ce n'est que dans un homme que l'on peut rencontrer Satan vivant ; ce n'est que
dans le regard d'un homme que l'on peut reconnaître Satan dans l'expression de
ce regard.

Lorsque à la mort d'un tel être, le Soi se retire du corps, Satan redevenu loi de
la matière reste dans le cadavre. Il était devenu Satan par la force vitalisante
du Soi dans la conscience. Mais la conscience de celui qui s'était identifié avec la
loi de la matière et par là était devenu satanique lui-même, meurt avec Satan et
reste inconscient après la mort. Satan le prend comme esclave, l'attire à lui dans
la matière morte, l'obscurité, l'inconscience.

" Par contre, la conscience de l'homme qui s'est identifié avec la loi de l'esprit
divin et l'a servie, reste éveillée et alerte après la mort du corps et, libérée des
chaînes de l'isolation de la matière, elle se fond dans la lumière éternelle, en
Dieu.

« Les deux tétraèdres mêlés l'un dans l'autre montrent les deux pôles de la
création dans un état d'équilibre parfait. Toute la création, dans le monde de
l'agitation et du mouvement, repose sur cet équilibre divin. Il est la loi la plus
profonde de toute forme, donc aussi celle de la cristallisation de la matière.
Comme tu as pu le constater, la forme originelle de la matière, le cube, est
construite autour du tétraèdre divin. Les triangles qui forment le tétraèdre
sont identiques aux surfaces reliant les sommets du cube. L'homme a aussi en lui
un plan de contact avec son Soi divin. C'est précisément pour cela qu'il ne peut
trouver sa nature divine qu'en lui-même, jamais à l'extérieur.
Sceau de David ou hexagramme, symbole du Divin

" Conformément à la loi divine, l'homme qui se tourne vers l'extérieur va se voir
emprisonné derrière des barreaux toujours plus épais jusqu'à ce qu'après bien
des souffrances et des tourments il trouve enfin le divin. Voyons maintenant les
différentes variantes de cristaux qui se forment sur le cube.
" Prends six formes géométriques ayant la forme d'un toit dont la surface de
base correspond à celle du cube ; pose ces six formes sur chacun des carrés du
cube de manière à ce que leurs côtés différents soient adjacents.

Tu obtiens ainsi une forme géométrique nommée dodécaèdre et composée de


douze pentagones égaux. Ce dodécaèdre porte en lui d'autres lois du long
cheminement de la conscience.
Voyons maintenant comment se présente la dernière forme possible de cristal de
cette série : c'est un icosaèdre composé de vingt triangles équilatéraux.
Partant du tétraèdre, quatre formes régulières de cristaux d'égales surfaces
peuvent se développer : le tétraèdre, le cube, le dodécaèdre et l'icosaèdre.
"Ce n'est que sur les triangles, les carrés et les pentagones que peuvent se
développer des formes régulières de cristaux. Du triangle : le tétraèdre,
l'octaèdre et l'icosaèdre. Du carré : le cube seulement. Du pentagone : le
dodécaèdre.

" Tu connais toutes ces formes géométriques à l'exception de l'octaèdre. Tu


construis un octaèdre en tirant trois lignes de même longueur, chacune dans
l'une des trois dimensions - donc en longueur, en largeur et en hauteur - et à un
angle de 45°, de manière à ce que le milieu de chaque ligne soit identique. Si tu
relies les extrémités des trois lignes, tu obtiens les huit triangles qui forment
l'octaèdre. L'octaèdre est donc composé de deux pyramides superposées dont la
base est commune à toutes deux, l'une étant renversée.
" Fais très attention maintenant: si nous posons des coupes à égale distance en
passant par chaque plan des trois dimensions, nous obtenons d'innombrables
octaèdres. Pourtant, ces octaèdres ne remplissent pas l'espace: il reste partout
entre les octaèdres - exactement comme à l'intérieur du cube - des tétraèdres
qui sont en dehors des surfaces tridimensionnelles. Tu peux diviser l'espace en
autant d'octaèdres possibles, infiniment grands ou infiniment petits, tu
trouveras toujours les tétraèdres en dehors du plan des trois dimensions.
" L'espace tridimensionnel repose donc en chacun de ses points sur le tétraèdre
divin représentant l'harmonie et l'équilibre absolus.

" C'est ainsi que toute la création manifestée s'appuie en chacun de ses points
sur la divinité qui est au-delà de toute manifestation et qui repose en elle-même,
non manifestée. Dieu est omniprésent !
" Mais revenons aux formes géométriques mêlées les unes dans les autres ou
superposées : tétraèdre, cube, dodécaèdre et icosaèdre. Je veux attirer ton
attention sur d'autres lois et relations.

" Si nous prenons la moitié du nombre des faces de chaque forme géométrique
considérée - tétraèdre, cube, dodécaèdre et icosaèdre - nous obtenons les
nombres 2, 3, 6 et 10. Si nous les multiplions entre eux, nous arrivons à 360,
le nombre de degrés du cercle.

" Et si nous additionnons ces nombres, nous obtenons 21, le nombre de toutes
les jonctions possibles entre les sept facteurs du nombre clé du monde de trois
dimensions, le sept ! "
Ptahhotep se tait. Je reste là devant Lui, muette, étourdie.

" Tu peux aller, mon enfant, c'est assez pour aujourd'hui. La prochaine fois, nous
parlerons des quatre faces de la pyramide. Elles contiennent d'autres vérités
encore qui te seront d'une grande utilité si tu veux parvenir à une parfaite
connaissance de soi. "
Je m'incline et je sors.

Source : Extrait du livre de Elisabeth Haich "Initiation"

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