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DROIT CIVIL

INTRODUCTION

Le droit est généralement défini des deux manières

Le sens objectif

Le sens subjectif

Au sens subjectif traduit en anglais par rights.

Et généralement écrit au pluriel, le mot droit désigne l’ensemble des prérogatives, des pouvoirs
reconnus à un individu.

Au sens objectif, traduit en anglais par Law , généralement écrit au singulier, le mot droit désigne
l’ensemble des règles qui régissent la société. Ubi societas ibi us

Ainsi par exemple ; lorsque je dis j’ai payé mes frais académiques, j’ai le droit au sens subjectif de
suivre le cours de droit commercial au sens objectif.

Le droit au sens objectif comprends des grandes divisions qualifiées par les juristes par la locution
latine « la summa divisio »

Selon cette summa division , le droit est divisé en droit public et droit privé

Subdiviser à leur tour en droit interne et en droit international

Si le droit public régi ou règlemente les relations entre les personnes publiques, le droit privé régi les
relations entre les personnes privées.

Et s’agissant du droit privé celui-ci comprend les principales matières ci-après :

- Le droit commercial et le droit civil

Le droit civil, lui-même , comprends plusieurs sous divisions :


- Le droit civil des personnes , le droit civil de la famille, droit civil des obligations ou des
contrats, droit civil des biens , droit civil des sûretés, droit civil des régimes matrimoniaux,
droit civil des successions et de libéralités.

S’agissant le rapport entre les personnes privées, pendant la colonisation


Le colon belges avaient divisé le congolais en deux groupes :
Les immatriculés ( les évolués )
Les non immatriculés
Dans leur rapport privé, les immatriculés étaient soumis au droit écrit, d’origine européenne
En occurrence le décret du 4 mai 1895 portant code civil livre I ( les personnes ) .
Les non immatriculés étaient soumis dans leur rapport privé, à leur coutume locale
À l’indépendance l’immatriculation tombant en désuétude au nom de l’égalité de tout les
congolais devant la loi .
Il fallait alors mettre en place des règles régissant tout les congolais sous les mêmes pieds.
Ainsi le président Mobutu mise en place une commission chargée d’unifier le droit écrit
d’origine européenne avec les coutumes locales.
Et Il s’agit de la « commission d’unification du droit congolais » ( aujourd’hui appelé
commission des réformes du droit congolais ) .

A l’issue de ces travaux la commission d’unification déposa ses conclusions au Conseil


législatif ( égal parlement de l’époque )
Après débat et délibération au Conseil législatif, ce dernier vota une loi que le président
Mobutu promulgua .
Et il s’agit de la loi n°87-010 du 1e août 1987 portant code de la famille.
Cette loi devrait entrée en vigueur une année après sa promulgation, pour permettre aux
congolais de s’imprégner de nouvelles règles
Mais près de 25 ans plus tard cette loi votée à 87 devient dépasser au regard de l’évolution
de la société.
Ainsi le 15 juillet 2016 le code de la famille sera modifié et complété
Les principales innovations introduites sont les suivantes :
- Suppression de l’autorisation maritale
- Égalité des parents dans la gestion de l’autorité parentale
- Le choix de la résidence conjugale désormais réservée aux deux époux sur les pieds d’égalité
- La répression de l’adultère de l’homme et de la femme sur les mêmes pieds
- L’âge de mariage et des fiançailles fixés à 18 ans tant pour l’homme et pour la femme

En deux titres nous allons étudier d’une part les personnes ( titre I ) et d’autre part les
relations familiales ( titre II ) .

TITRE I . LES PERSONNES

Le droit distingue deux types des personnes :

- Les personnes physiques ( individus )


- Les personnes morales

Une personne physique est l’être humaine qui a des droits et qui peut être soumis à des
obligations .
Avoir des droits et des obligations signifie avoir la personnalité juridique.
Une personne physique est donc l’être humain qui a la personnalité juridique.
Il s’en suit que un cadavre, un esclave, un animal ne sont pas des personnes
Cependant, par une fiction juridique la loi confère ou attribue à certains groupement des
personnes ( unikin, ulk, miba … ) voire à certains groupement des biens
Fondation Kabila des droits et des obligations comme les personnes physiques.
Ces groupements des personnes ou des biens sont alors appelés en droit les personnes
morales
Donc ces groupements des personnes ou des biens ont la personnalité juridique.
Ainsi les personnes physiques et les personnes morales ont toute la personnalité juridique.
Mais la personnalité juridique des personnes morales est aussi appelée personnalité morale
ou personnalité civile .

Réf : « L’ art 839 code de la famille »


« L’art 758 code de la famille »
En deux chapitres nous allons étudier d’une part la personnalité juridique des êtres humains (
chapitre I ) et d’autre part les moyens juridique d’identification des êtres humains
( chapitre II )

CHAPITRE I. LA PERSONNALITÉ JURIDIQUE DES ÊTRES HUMAINS

Ce chapitre comprends deux sections :


- La première étudie le début et la fin de la personnalité juridique des êtres humains
( section I )
- La deuxième analyse la situation des êtres humains dont l’existence est incertaine
( section II )

SECTION I. DÉBUT ET FIN DE LA PERSONNALITÉ JURIDIQUE DES ÊTRES HUMAINS

Il s’agit ici d’analyser à partir de quand l’être humain peut être considéré comme une
personne
( paragraphe 1 ) et à partir de quel moment là personnalité juridique des êtres humains
prends fin
( Paragraphe 2 ).

§ 1.
COMMENCEMENT DE LA PERSONNALITÉ JURIDIQUE DES ÊTRES HUMAINS

La personnalité des êtres humains commence à la naissance mais la naissance seule ne suffit
pas encore faut-il que l’individu naisse vivant et viable .
Naître vivant signifie naître avec de l’aire dans le poumon pour respirer ; naître viable signifie
naître avec des organes vitaux pour exister.
La viabilité est une notion de la médecine c’est-à-dire qu’il appartient à la médecine de le
déterminer si l’individu est né viable, en délivra le certificat de naissance .
Cependant dans certains cas la loi remonte la personnalité des êtres humains depuis leur
conception lorsqu’il s’agit de protéger cette personne ou de protéger les droits de cette
personne.
C’est en ce sens que la loi punie l’avortement et c’est également en ce sens que l’article 211
du code de la famille précise « sauf exception prévue par la loi , toute personne jouit des
droits civils depuis sa conception ».

§ 2 . FIN DE LA PERSONNALITÉ DES êtres humains

La personnalité des êtres humains prend fin avec la mort.


La mort est un « tabou juridique » c’est-à-dire que le droit ne définit pas la mort.
Le droit se réfère à la médecine et il existe plusieurs définitions de la mort donnée par la
médecine mais l’une d’entre elle fait l’unanimité il s’agit de la mort cérébrale , définie comme
la cessation irréversible du fonctionnement du cerveau caractérisée par une succession
électroencéphalogramme plats

SECTION II. LES INCERTITUDES QUANT À L’EXISTENCE FE DE LA PERSONNE


Le droit ne s’occupe je seulement des individus dont l’existence est certaine mais il s’occupe
également
Des individus dont l’existence est incertaine à savoir :
Les absents et les disparus

§ 1. L’ABSENCE

L’absence peut être défini comme la situation d’une personne qui a quitté son domicile ou sa
résidence pendant un certain temps et dont on ignore si elle est vivante ou si elle est morte.
Il n’y a donc en double doute à l’absence quant à la vie et quant à la mort d’un individu.
Ainsi défini l’absence se distingue de certaines notions qui lui sont proches à savoir ; la
disparition et la non présence .

• La disparition est la situation d’une personne disparue dans des circonstances tel que
la mort est certaine mais le corps n’a pas été trouvée
• La non présence est la situation d’une personne qui a quitté son domicile ou sa
résidence mais dont on a pas de doute quant à sa vie ou quant à sa mort
Exemple : papa est au travail signifie papa est non présent ; papa est en voyage
signifie papa est non présent ; maman est au marché signifie maman est non
présente.

Lorsqu’une personne quitte son domicile ou sa résidence deux situations peuvent se présenter à
savoir :

•Soit en partant, il désigne un admirateur de ses biens ; dans ce cas la présomption de vie est de
3 ans

• Soit en partant il ne désigne pas un admirateur de ses biens ; dans ce cas la présomption
de vie est de 1 ans
NB : on appelle « présomption de vie la durée pendant laquelle on doit supposer la
personne comme étant vivante même si on a pas de ses nouvelles
Puisqu’il y a des doutes quant à la vie et quant à la mort de l’absent la loi a divisée
l’absence en 3 étapes avant de déclarer le décès de l’absent

- Étape de la présomption de l’absence


- Étape de la déclaration d’absence
- Étape de la déclaration du décès de l’absent

A. Étape de la présomption d’absence : jugement de présomption d’absence ( art 176 à 183 du


code de la famille )

Lorsque 6 mois ce sont écoulés depuis les dernières nouvelles que l’on a de l’absence
Toute personne intéressée ou le ministère public peut solliciter du tribunal de paix du dernier
domicile de l’absent un jugement de présomption d’absence
La raison d’être de ses jugements est de designer un admirateur des biens de l’absent ou
encore la personne qui devra s’occuper des enfants mineurs laisser par l’absent .
La loi recommande au juge de choisir l’administrateur des biens de l’absent parmi ses
héritiers présomptifs.

B. ÉTAPE DE LA DÉCLARATION D’ABSENCE .

Jugement déclaratif d’absence

( art 184 à 190 du code de la famille ) Lorsque l’étape de la présomption de vie est écoulée ( donc
soit après 1 ans , soit après 3 ans ), toute personne intéressée ou le ministère public peut solliciter du
tribunal de paix en jugement de déclaration d’absence .

L’intérêt de ses jugements est d’envoyer les héritiers de l’absent en possession provisoire .

Ils ont donc désormais la possession mais ils n’ont pas encore la propriété

En des termes simples les héritiers de l’absent peuvent désormais tirer ou profiter des fruits des biens
de l’absent Mais ils ne sont pas propriétaires.

La loi exige de ces héritiers de donner certaines garanties pour jouir des biens de l’absent (caution ou
cautionnement)

C. ÉTAPE DE LA DÉCLARATION DU DÉCÈS DE L’ABSENT

Jugement déclaratif du décès de l’absent ( article 191 à 196 du code de la famille )


Lorsque 5 ans ce sont écoulées depuis la fin de la présomption de vie ( donc la soit après 6 ,
soit après 8ans ) toute personne intéressée ou le ministère public peut solliciter du tribunal
de paix un jugement déclarant le décès de l’absent
Ce jugement a des conséquences graves dont sur la personne du conjoint de l’absent que sur
les biens de l’absent

• Conséquence ou effet de ses jugements sur la personne ou du conjoint de l’absent .

Malgré les jugements déclarant le décès de l’absent , le conjoint de l’absent demeure


toujours marié de l’absent .
Son mariage avec l’absent cessera le jour où le conjoint de l’absent aura contracté un
nouveau mariage .
C’est ce qui découle de l’article 539 du code de la famille qui précise que le mariage est
dissous notamment par le nouveau mariage du conjoint de l’absent contracté après le
jugement déclarant le décès de l’absent .

• effets ou conséquences sur les biens de l’absent .

Avec les jugements déclarant le décès de l’absent , s’ouvre la succession de l’absent .


Ces biens sont partagés entre ces héritiers qui cessent d’être envoyé en possession
provisoire.
Ils deviennent des véritables propriétaires.
Les règles qui organisent la succession s’appliquent désormais aux biens de l’absent
Cependant si l’absent réapparaît il récupère ses biens dans l’état ou ces biens se trouvent
, l’absent a toutefois une action contre ceux qui ont acquis ces biens de mauvaises fois

§ 2 LA DISPARITION

Comme nous l’avons défini précédemment la disparition est la situation d’une personne
disparue dans des circonstances tel que la mort est certaine bien que et quoi que le corps
n’a pas été trouvé
En droit congolais la disparition est organisée aux articles 206 à 210 du code de la famille
Lorsqu’il y a disparition toute personne intéressée ou le ministère public peut solliciter du
tribunal pour enfants, du tribunal de paix ou du tribunal de grande instance
Un jugement déclarant le décès du disparu.
Ces jugements tiennent lieu d’acte de décès.

CHAPITRE II. LES MOYENS JURIDIQUE D’IDENTIFICATION DES PERSONNES PHYSIQUES

Dans une société globale, un individu ou une personne physique est généralement identifiée de 4
manières à savoir par sa nationalité ( Section I ) par son nom ( section II) par son état civil (section III )
par son domicile ou résidence ( section IV )

Cependant avec l’évolution de la médecine de plus en plus

L’individu est généralement identifiée par les caractéristiques physiques

L’identification par la Biométrie


( section V )

SECTION I. LA NATIONALITÉ

La nationalité peut être définie en droit comme le liens juridique qui unit un individu à la population
constitutive d’un Etat.

Actuellement au Congo la nationalité est régie par la loi organique n°04/024 du 12 novembre 2004
relative à la nationalité congolaise .

Cette loi distingue deux sortes de congolais à savoir les congolais d’origine et les congolais
d’acquisition .

On naît congolais d’origine par appartenance « article 6 de la loi sur la nationalité » , par filiation
« article 7 de la loi sur la nationalité » et par présomption de la loi « article 8 à 9 de la loi sur la
nationalité ».

Le congolais d’origine est celui qui est né soit d’un père congolais ou soit d’une mère congolaise ou
encore de deux parents, tous congolais d’origine .

À côté il y a des congolais d’acquisition,

Il s’agit d’un individu qui a été étranger et qui a obtenu la nationalité congolaise

La loi de 2004 précitée prévoit 5 modes d’acquisition de la nationalité congolaise


À savoir : par option, par naturalisation, par adoption par le mariage et en fin par la naissance et la
résidence au Congo

En vertu de l’article 1e de la loi de 2004 sur la nationalité et de l’article 10 de la constitution prévoit


les principes l‘unicité et de l’exclusivité de la nationalité congolaise .

Il ressort de ces principes qu’on ne peut détenir la nationalité concurremment avec une autre
nationalité .

La différence entre un congolais d’origine et un congolais d’acquisition réside au niveau de la


jouissance de droit ainsi par exemple selon l’article 72 de la constitution seul un congolais d’origine
peur être président de la république.

De même selon la l’article 111 de la constitution seul un congolais d’origine peut-être président du
sénat ou président de l’assemblée nationale.

SECTION II. IDENTIFICATION PAR LE NOM

À côté de la nationalité un individu est également identifié par son nom

§ 1 DÉFINITION

Le nom peut être défini comme le concept par lequel une personne est désignée juridiquement ; c’est
une forme obligatoire de la désignation d’une personne.

En des termes clairs le nom est une appellation qui sert à individualiser à identifier une personne
dans la vie sociale, privée ou publique

« Nomen est omnem » pour dire qu’un nom est un tout pour une personne

§ 2 ATTRIBUTION DU NOM

Si la loi de 1973 relative au nom des personnes physiques avait institué le système patronymique, ce
système a été abandonné depuis l’entrée en vigueur du code de la famille .

Le système patronymique est celui qui veut que chaque enfant ait comme premier élément du nom
le nom de son père.

Désormais avec le code de la famille le nom de l’enfant est choisi librement par le deux parents (
article 59 du code de la famille ) .

Mais si le père n’est pas connu c’est la mère qui donne le nom ( alinéa 2 ).

Cependant si la filiation paternelle est établie après la filiation maternelle , le père peut adjoindre un
élément de ce nom au nom donné à l’enfant .

Mais si l’enfant a plus de 15 ans son consentement personnel est exigé ( article 59 alinéa 3 ).
§ 3 COMPOSITION DU NOM

Selon l’article 56 du code de la famille tous congolais est désigné par un nom composé dans ou des
plusieurs éléments.

Et selon l’alinéa 2 du même article par élément du nom il faut entendre « le prénom, le nom et le
post nom » tels sont les éléments obligatoires du nom en droit congolais

Par ailleurs dans la vie courante l’individu peut être identifié par certains éléments non obligatoires
du nom

À savoir : le surnom, le sobriquet et le pseudonyme ( pseudo )

Le surnom est une appellation que donne l’entourage de façon constante et publique ex : fatshi
béton

Le sobriquet est une sorte des surnoms donné en se référant à certaines très caractéristiques,
physique, morale de l’esprit

En fin le pseudonyme généralement abrégé en pseudo est une appellation qu’une personne se donne
en vue d’exercer sous un masque ou fausse identité d’une profession artistique, culture etc.

Ex : Werrason, koffi Olomide

§ 4 le PRINCIPE Immutabilité ou fixité du nom

C’est le principe qui veut que le nom , son ordre et orthographe ne change pas de la naissance à la
mort .

En effet selon ce principe l’ordre et l’orthographe des éléments du nom tel que déclaré à l’état civil ,
ne peut changer de la naissance à la mort

( Article 56 et 64 du code de la famille )

Le principe d’immutabilité se justifie pour des raisons de police, c’est-à-dire de sécurité dans la
société mais on peut remarquer que le principe d’immutabilité ou de fixité est si rigoureux car dans
certaines circonstances l’individu peut sentir le besoin ou la nécessité de changer ou de modifier son
nom.

Voilà pourquoi le législateur du code de la famille a prévu 3 limitations, exceptions au principe


d’immutabilité du nom :

❖ Changement ou modification du nom.


❖ Adjonction de nouveaux éléments au nom.
❖ La radiation du nom .

A. Première exception : changement ou modification du nom


On parle de modification du nom lorsque seul l’orthographe du nom du nom est touché alors
qu’on parle de changement de nom lorsque un nom est effacé et remplacer par un autre.
( action en modification du nom ou action en changement du nom )

Ex¹ : TSHIMANGA –> CIMANGA


( Modification du nom )

Ex² : MACHONZI –> FURAHA


( changement du nom )

Ex³ : MASSAMBA –> MASAMBA


( modification du nom )

EX⁴ : KISITA –> MATONDO


( changement du nom )

Le changement ou la modification du nom a lieu soit devant le tribunal pour enfants soit
devant le tribunal de paix .
La loi permet la modification ou le changement du nom dans des cas ci-après :

- Pour juste motif


- Nom non puisé dans le patrimoine culturel congolais
par exemple : 🈯🈺🈳
- Nom à caractère injurieux , humiliant, provocateur ou contraire aux bonnes mœurs

Section II. ADJONCTION DE NOUVEAUX ÉLÉMENTS AU NOM

Dans certains cas la loi autorise a une personne d’ajouter de nouveaux éléments au nom qui a été
déclaré à l’état civil à sa naissance .

Ainsi :

- Lorsque la filiation paternelle est établie après la filiation maternelle, le père peut adjoindre
un élément de son nom au nom qui a été donné à l’enfant ( article 59 code de la famille )
- Lorsqu’un parent transmet son nom à son enfant il est tenu d’ajouter un élément pour se
différencier ( article 61 du code de la famille )
- Lorsque les membres d’une même famille ont le même nom , ils doivent ajouter un élément
pour se différencier ( article 57 du code de la famille )
- La femme mariée a le droit d’user du nom de son mari.
Elle ajoute son nom à son nom
Ce droit durent pendant le mariage et même en cas de décès du mari
En d’autre terme la veuve conserve le droit d’utiliser le nom de son défunt mari.
Mais ce droit prend fin en cas de remariage ( article 62 du code de la famille ) .
Observant que par le divorce la femme divorcée perd le droit d’utiliser le nom de son mari .

SECTION III. LA RADIATION DU NOM


La radiation du nom prévue à l’article 65 du code de la famille consiste en l’effacement du
nom d’une personne et son remplacement par un autre, à la demande du ministère public ou
de toute personne intéressée, parce que ce nom est contraire au bonne mœurs a un
caractère humiliant, provocateur .
La demande est faite au tribunal de paix ou au tribunal pour enfants
La différence dans le changement du nom se situe pour le faite que la personne elle-même
qui saisie le juge pour l’effacement du nom tandis que dans la radiation c’est le ministère
public qui saisi le juge

SECTION III. L’ETAT CIVIL

À côté de la nationalité et du nom un individu est également identifié par son état civil

§ 1. Définition : le mot état civil a deux sens , dans un premier sens ce mot désigne la
situation d’une personne dans la famille et la société tel qu’établie par une procédure écrite
d’identification administrative
Dans un deuxième sens ce mot désigne une institution dont la mission est d’enregistrer les
actes et faits juridique qui constatent ou modifient l’état d’une personne

§ 2 .LES ACTES DE L’ETAT CIVIL

Les actes de l’état civil sont les actes authentiques destinés à fournir une preuve certaine de
l’état d’une personne en constatant le fait de nature a influencé celui-ci .
Les actes de l’état civil sont nombreux mais les principaux actes sont :
Les actes de naissance, les actes de mariage et les actes de décès
Les actes de l’état civil sont enregistrés dans un recueil appelé registre de l’état civil
En droit congolais il existe 3 sorte de registres de l’état civil :
Les registres principaux, supplétoire , spéciaux
On appelle registres principaux ceux dans lequel sont enregistrés les principaux actes de l’état
je ainsi il existe le registre principale de naissance, mariage et décès
- Les registres supplétoire : il s’agit des registres que l’on trouve dans l’état civil dans lequel
sont enregistrés les actes de l’état civil autre que les actes principaux cités ci-haut.
Dans les registres supplétoire sont notamment enregistré les actes relatifs à la notion, à
l’adultère à l’
affiliation
- Registres spéciaux : en droit congolais on distingue 3 sorte de registres spéciaux de l’état civil,
il y a le registre spécial de naissance ( article 119 du code de la famille ) tenu par les hôpitaux
publics et privés et dans lequel sont enregistrés toutes les naissances qui y surviennent
Registre spécial de naissance
À côté il y a le registre spécial de décès ( article 136 du code de la famille ) tenu par les
hôpitaux publics et privés et dans lequel sont enregistrés tout les décès qui y surviennent .
En fin il y a le registre spécial de testament ( article 767 du code de la famille ) : tenu par
l’officier de l’état ou le notaire dans lequel sont enregistrés les testaments authentique y sont
déclaré

§ 3 QUI EST L’OFFICIER DE L’ETAT CIVIL ?

Selon l’article 76 du code de la famille la fonction d’officier de l’état je est exercée par :
- Le maire de la ville
- Le bourgmestre de la commune
- Les chefs de secteur et des chefferies.
- Les chefs de missions diplomatiques
Cependant sous sa responsabilité l’un ou l’autre d’officier de l’état civil cité ci-haut peut
déléguer cette compétence à l’un ou l’autre de ses subalternes .
En fin le gouvernement des provinces ou de la ville de Kinshasa peut nommer un agent de
l’Etat pour exercer cette fonction

§ 4 LES BUREAUX DE L’ÉTAT CIVIL

En droit congolais on distingue 3 sortes des bureaux de l’état civil, d’abord il y le bureau
central de l’état civil situé au niveau du ministère national de la justice et qui a pour mission
de rassembler tout les actes de l’état civil délivré sur l’étendue je la république ( article 87
alinéa 3 du code de la famille ).
À côté il y a le bureau principal de l’état civil :
C’est celui créé soit au siège administratif de la commune, du secteur ou de la chefferie (
article 73 du code de la famille ).
Enfin il y les bureaux secondaires de l’état civil :
Selon les nécessités locales le gouvernement des provinces ou de la ville de Kinshasa, selon le
cas, sur proposition du bourgmestre, du chef de secteur ou de chefferie peut créer des
bureaux secondaires de l’état ( article 75 du code de la famille ).

§ 5 DÉLAI POUR DÉCLARER LES ACTES DE L’ETAT CIVIL

En principe les actes de l’état civil doivent être déclaré dans le délai imposé par la loi ( A ) .
Mais il arrive souvent que ces actes ne soient pas déclaré dans le délai
(B)

A. LES ACTES DE L’ÉTAT CIVIL DÉCLARÉ DANS LE DÉLAI

Nous allons nous limiter aux principaux actes de l’état civil à savoir :

- Les actes de naissance


- Les actes de mariage
- Les actes de décès

1. DÉLAI POUR DÉCLARER UNE NAISSANCE .

Selon l’article 116 du code de la famille et 16 de la loi portant protection de


l’enfant
Toute naissance survenue sur le territoire national doit être déclaré dans un délai
de 90 jours depuis la naissance.

La déclaration est gratuite.

Cependant il existe des cas spéciaux de déclaration de naissance on peut spécialement noter le cas de
jumeaux.

À ses propos disons que la loi est muette


Mais dans la pratique la naissance de jumeaux est déclarée suivant la règle de la primogéniture c’est-
à-dire l’on doit déclarer d’abord la naissance de l’enfant qui est né le premier

2. DÉLAI POUR DÉCLARER LE MARIAGE .

Depuis la réforme du code de la famille, comme pour la naissance le délai pour déclarer
le mariage est désormais de 3 mois ( article 370 du code de la famille ) .
Ainsi lorsqu’un mariage n’a été célébré qu’en famille mais n’a pas été déclaré à l’état civil,
il ne produit ces effets qu’à l’égard de ceux qui ont pris part et en d’autre terme ce
mariage n’est opposable qu’aux époux et à ceux qui y ont participé ( article 380 du code
de la famille ).

Par ailleurs lorsqu’un mariage n’a été célébré qu’en famille et que l’un des époux en
invoque les effets devant la justice, le juge doit suspendre la procédure et renvoyer les
époux de l’officier de l’état civil
Pour enregistrement ( article 380 alinéa 2 du code de la famille ).

3. DÉLAI POUR DÉCLARER LE DÉCÈS.

Le délai pour déclarer un décès survenu sur le territoire national est de 1 mois.
La déclaration de décès est faite au bureau de l’état civil et du lieu ou le décès est
survenu ( article 132 du code de la famille ).
Il est existe cependant des cas spéciaux de déclaration de décès
On peut retenir le cas de décès survenu dans une prison ou le cas de disparition

A. DÉCÈS DANS UNE PRISON ( ARTICLE 140 DU CODE DE LA FAMILLE ).

Dans ce cas le responsable de la prison doit, dans le 24h du décès transmettre à l’officier de l’état civil
qui ressort du lieu où se trouve la prison les données sur la circonstance du décès et sur l’identité je la
personne décidée .

L’officier de l’état civil établi alors l’acte de décès.

B. CAS DE DISPARITION

La loi distingue selon qu’ils s’agit de la disparition d’une seule personne ou de la


disparition collective :

- Disparition d’une seule personne ( article 142 et 143 du code de la famille )

En cas de disparition il est rendu un jugement déclarant le décès du disparu .


Selon le cas le tribunal compétent est soit le tribunal de paix ou le tribunal pour enfants .
Il s’agit de tribunal de paix ou du tribunal pour enfants du lieu où la disparition est intervenue
Soit le tribunal compétent est soit celui du lieu où la disparition est intervenue soit du
domicile ou la résidence du disparu.

- En cas de disparition collective ( article 144 et 145 du code de la famille )


Ici on suppose que plusieurs personnes on disparu au cours d’un même événement ( séisme,
incendie, tsunami, tremblement de terre , crache d’avion … )
Le tribunal compétent est le tribunal de grande instance.
Ce tribunal rendra un seul jugement collectif.
Ainsi les personnes intéressées pourront solliciter du greffe de tribunal les extraits de ce
jugement
Et il s’agit du tribunal de grande instance du lieu où l’événement est survenu.
Cependant on peut se trouver devant le cas de disparition des navires, des bateaux, des
aéronefs ( égal , ici l’avion , les bateaux ou navires disparaît avec les personnes et on les sait
les situer ou retrouver ) :
Dans le cas des bateaux ou navires, le tribunal compétent c’est le tribunal du bord d’attache .
Pour l’aéronef c’est le tribunal de grande instance de Kinshasa GOMBE

SECTION IV . DOMICILE ET RÉSIDENCE

§ 1.DÉFINITION DU DOMICILE

Le mot domicile vient du mot latin Domus qui signifie « maison ».


Selon l’article 161 du code de la famille le domicile est défini comme le principal
établissement d’une personne.
C’est donc le centre d’affaire d’une personne, ainsi entendu le domicile se distingue des
certaines notions qui lui sont proches à savoir :
La résidence et l’habitation
Selon l’article 169 du code de la famille, la résidence est le lieu où une personne a sa
demeure habituelle.
Alors que l’habitation est le lieu d’un séjour bref. Par exemple : le passage dans un hôtel .
On remarque que la résidence et l’habitation sont des notions concrètes en ce sens que
l’individu doit s’y trouver.
Alors que le domicile est une notion fictive et imaginaire en ce sens que l’individu peut ne pas
s’y trouver mais l’état suppose qu’il s’y trouve.
Lorsqu’une personne a une résidence qu’elle a choisie comme son domicile, alors les deux
notions se confondent.
Par ailleurs une personne peut avoir plusieurs résidences mais elle doit choisir une comme
son domicile

§ 2. IMPORTANCE DU DOMICILE EN DROIT

Le domicile présente des intérêts certains en droit et dans les relations entre les personnes :
- En cas d’absence le tribunal compétent est celui du dernier de l’absent ;
- Selon l’article 755 du code de la famille, en cas de conflit de succession le tribunal compétent
est celui du dernier domicile du défunt
- Selon l’article 3 du code des procédures civiles, le défendeur est assigné au tribunal de son
domicile
( l’assignation est un acte d’huissier de justice par lequel le demandeur invite le défendeur
devant le juge pour que soit tranché les litiges qui les opposent ).

§ 3 SORTES DES DOMICILES .


En droit congolais distingue 3 sortes des domiciles :
-Domicile volontaire
-Domicile égal
-Domicile élu

A. DOMICILE VOLONTAIRE

Le domicile volontaire doit être fixé à un endroit connu à une adresse exacte mais l’individu demeure
libre de changer des domiciles à la condition d’en informer l’autorité publique

B. DOMICILE LÉGAL

On appelle domicile légal celui qui est imposé par la loi, en effet la loi impose à certaines personnes le
domicile

Ainsi en vertu de l’article 165 du code de la famille la femme mariée a son domicile chez son mari

De même en vertu de l’article 166 du code de la famille, un enfant mineur a son domicile chez ses
parents et la personne sous tutelle a son domicile chez son tutelle

En fin en vertu de l’article 167 une personne morale a son domicile à son siège social

C. DOMICILE ÉLU

On appelle domicile élu, le domicile choisi par une personne pour les exécutions de certains actes dit
l’article 168 du code de la famille

Comme on peut le constater le domicile élu constitue une exception au principe de l’unité du
domicile ,
En vertu du principe de l’unicité Un individu ne peut avoir qu’un seul domicile

Ainsi si une personne possède plusieurs maisons, l’une doit nécessairement être son domicile

Les autres maisons seront considérées comme ces résidences ( article 164 du code de la famille )
Cependant la loi autorise a une personne d’avoir un domicile volontaire ou légal et un domicile élu.
Généralement, l’élection du domicile s’effectue au cabinet d’avocats

SECTION V. IDENTIFICATION PAR LA BIOMÉTRIE

Outre les principaux modes d’identification des personnes physiques , examiner précédemment (
nationalité, nom, état civil, domicile ou résidence ), avec l’évolution de la médecine, de la science

De plus en plus les individus sont également identifiés grâce à la biométrie.

On peut ainsi définir la biométrie comme l’ensemble des techniques ou des procédés permettant
d’identifier une personne à partir de caractéristiques physiques ou biologiques
La biométrie recours ainsi à plusieurs procédés notamment

L’identification par l’iris , la rectum, par le sperme , par les empreintes vocales, les empreintes
digitales .

Remarquant que au Congo l’identification par la biométrie n’est pas trop évoluée mais de plus en plus
certains services de l’État ( casier judiciaire , ministère des affaires étrangères )

Recourent à certaines techniques de la biométrie, spécialement à l’identification de l’empreinte


digitale

On appelle empreinte digitale

Les signes, dessins, marques que laissent les crêtes de doigts, les paumes de mains ou les plantes de
pieds, lorsqu’elles touchent un corps.

En principe chaque individu a des empreintes digitales qui lui sont propres.

Ainsi les empreintes digitales constituent un outil précieux pour l’identification des personnes
physiques .

TITRE II. FAMILLE OU RELATION FAMILIALE.

D’entrée de jeu, il convient de se poser la question de savoir de quelle famille il s’agit ici .

Autrement dit lorsque le code de la famille parle de « famille »

Il s’agit de quelle famille ?

Remarquant que exceptionnellement et contrairement aux législateurs des autres pays, le législateur
congolais s’est permis de définir la famille.

On trouve en droit congolais la définition de la famille à « l’article 701 du code de la famille »

Aux termes de cet article la famille est l’ensemble « des parents et des alliés d’une
personne »Inconnues. Tout pendant que. si la loi la loi dit

En droit civil sont parents ceux qui sont de la même parenté .

C’est donc l’ensemble de filiation successive d’une personne ( article 696 du code de la famille )

Par ailleurs, l’alliance naît du mariage, dit l’article 704 du code de la famille , sont donc alliés d’une
personne, en droit privé, les membres de la famille du conjoint (e) d’une personne.

Comme on peut le constater, la famille consacrer à l’article 701 du code de la famille a une nature sui
generis c’est-à-dire d’une nature propre à elle-même , particulière.

En effet, cette famille de l’article 701 du code de la famille n’est je la famille restreinte européenne

( Époux, épouse et les enfants ) ;


Elle n’est pas non plus la famille large africaine ( = l’ensemble de ceux qui descendent d’un ancêtre
commun )

Remarquant et soulignons aussi qu’en droit la famille n’est je une personne ( morale ) .

C’est-à-dire la famille n’a pas de personnalité juridique

Généralement, une famille tire sa source du mariage ( Sous Titre I )

Elle peut également tirer sa source de la parenté ou de l’alliance ( Sous titre II )

voire de la filiation ( sous titre III )

SOUS TITRE I. LE MARIAGE

Le mariage est généralement mais pas obligatoirement précédé d’une étape appelée les fiançailles

CHAPITRE I. CONSIDÉRATION GÉNÉRALE SUR LE MARIAGE

SECTION I. LES FIANÇAILLES

§ 1. DÉFINITION : le mot fiançailles a deux sens :

- Dans un premier sens ce mot désigne le jour même de la cérémonie des fiançailles
- Dans un deuxième sens est ce sens donner à l’article 337 du code de la famille, les fiançailles
sont des simples promesses de mariage .
Elle n’oblige donc pas le fiancé à se marier

§ 2. FORMALITÉ DE FIANÇAILLES

Il s’agit d’une part ici de dire un mot sur l’âge de fiancé et sur ce que la loi considère comme
fiançailles

A. ÂGE DE FIANCÉ

En droit congolais l’âge pour contracter les fiançailles est fixé à 18 ans plein ou accompli donc pour
l’homme que pour la femme

C’est ce qui résulte de la combinaison des articles 48 et 2 de la loi du 10 janvier 2009 portant
protection de l’enfants

En effet, l’article 48 de la loi précitée dispose que les fiançailles d’enfants sont interdites et l’article 2
de la même loi précise que par enfant, il faut entendre que tout individu qui n’a pas encore 18 ans
accomplis c’est-à-dire les mineurs…
B. QUE CONSIDÈRE T-ON COMME FIANÇAILLES EN DROIT CONGOLAIS .

L’article 338 du code de la famille retient 3 sortes ou 3 formalités que l’on peut retenir comme
fiançailles :

- Promesse de mariage échangée entre un homme et une femme conformément à leur


coutume.
- Contrat par lequel il est convenu entre la famille de l’homme et de la femme d’un mariage
interviendra entre le deux.
- Toutes les étapes d’un mariage coutumier dans que celui-ci n’est pas parachevé.

§ 3 .COUTUME APPLICABLE AUX FIANÇAILLES

Il s’agit des coutumes du fiancé et de la fiancée . Mais en cas de conflit des coutumes c’est la coutume
de la financée qui s’applique « article 340 du code de la famille »

§ 4 PREUVES DES FIANÇAILLES

Les fiançailles sont prouvées par toutes les voies .

§ 5. FIN DES FIANÇAILLES

Les fiançailles prennent fin de deux manières :

- Soit par le mariage de fiancé ( ce qui n’est pas obligatoire


- Soit pas la rupture.

Observons que selon l’article 337 du code de la famille les fiançailles ne sont que les simples
promesses de mariage

Cependant une rupture abusive peut faire condamner l’auteur au payement des dommage et intérêts
sur la base de la « l’article 258 du code de la famille ».

Cependant en cas du rupture des fiançailles, les cadeaux seront restitués.

Toutefois ils ne seront pas restitués dans le 3 cas ci-après :

- Si le tribunal estime que les cadeaux ne seront pas restitués.


- Si la coutume applicable ne prévoit pas la restitution des cadeaux.
- Si les cadeaux ont été donné à sous la condition que le mariage ait lieu.

C’est là signifie que l’homme peut réclamer ses cadeaux aussi…

Attention attention ! : selon l’article 348 du code de la famille l’action en restitution des cadeaux ne
peut être intenté que dans un délai d’un 1 ans depuis la rupture des fiançailles
SECTION II. DÉFINITION ET CARACTÈRE DU MARIAGE

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