Système Pétrolier Du Bassin Cotier de La RDC
Système Pétrolier Du Bassin Cotier de La RDC
INTRODUCTION
L’évolution rapide de la technologie Appliquée dans l’Industrie
Pétrolière internationale, l’importance stratégique du pétrole dans
l’économie mondiale ont introduit plusieurs innovations dans le mode de
gestion du secteur des Hydrocarbures.
I.1. Objectif
Ce travail a pour objectif principal de mettre en évidence le
système pétrolier du bassin côtier de la RDC déceler les différentes
formations jouant le rôle de roche mère, réservoir couverture ainsi que
différents structure des pièges.
I.2. Méthodologie
La documentation ou technique documentaire est la seule et
l’unique démarche méthodologique recouru dans la réalisation de ce
travail (ouvrages, rapport de stage, site web, mémoire de fin d’études...)
Le Bassin Côtier;
Le Bassin de la Cuvette centrale ;
Le Bassins de la Branche Ouest du Rift Est-Africain.
I.2. Le Bassin côtier
I.2.1 Cadre géographique
Le Bassin Côtier est situé dans la province du Kongo-Central
entre 11°15’ et 12°40’ de longitude Est et 05° 00’ et 06° 05’ de latitude
Sud. Sa superficie est de 5.992 Km² 42km.
Il est limité :
- AU Nord par la République du Congo ;
- Au Sud par le fleuve Congo ;
- A l’Est par le socle cristallin et
- A l’Ouest par l’Océan Atlantique
- Fossé d’Irumu;
- Fossé de Bangu;
II.2.1. Caractéristiques
En géologie pétrolière, une roche-mère est une roche
sédimentaire riche en matière organique solide connue sous le nom de
kérogène.Les roches-mères sédimentent dans des environnements de
dépôts généralement calmes propices :
Au depot de sediments fins : argiles, marnes et calcaires fins souvent
argileuses ;
À la sédimentation et à la préservation de la matière organique, qu'elle
soit d'origine marine (phyto ou zooplancton) ou terrestre.
Les environnements marins ou lacustres anoxiques (déficitaires
ou dépourvus de dioxygène) sont particulièrement favorables à la
conservation de la matière organique.
En effet, il n'y a pas d'oxydation et donc de destruction de la
matière organique qui peut s’accumuler dans les sédiments. Le
phénomène est accentué lorsqu'il se crée une stratification verticale du
milieu marin, avec une tranche d’eau superficielle oxygénée, où se
développent les micro-organismes fournisseurs de matière organique, et
une tranche profonde anoxique où vont se déposer et se conserver les
restes de ces organismes après leur mort. Les grands événements
anoxiques à l'échelle du globe ou à des échelles plus régionales sont les
périodes de dépôt des principales roches-mères à l'origine d'une grande
partie des hydrocarbures fossiles.
% Evaluation
<0,5% pauvre
0,5-1,0% Moyenne
1,0-2,0% Bonne
% Evaluation
<435 Immature
Pour susciter l’intérêt pétrolier la roche mère devra avoir une réflectance
vit inique voisinant 0,7%.
Tableau.4 : Relation entre l’indice de type II et les principaux types de matière organique
Tableau II.3 : Caractéristiques des matières organiques d’une roche-mère (HOUPENTRA, 1975 ;
DIEMU, 1995)
Boiseux
Type IIIb
Cette porosité est en général inter granulaire (entre les grains d'une roche
détritique) mais peut également être fissurale (à l'intérieur de fractures).
Lors de l'étude d'un réservoir, on distingue :
La porosité absolue ou totale correspondant au volume total de vide
dans la roche ; o La porosité effective correspondant au volume des
pores interconnectés (porosité permettant la circulation des fluides à
l'intérieur de la roche) ;
La porosité efficace correspondant au volume de pore occupé par un
fluide mobile (ou « libre »), par opposition a: La capacité de rétention
correspondant à la quantité de fluide fixée par capillarité (fluides
pelliculaires, hygroscopiques et capillaires).
La porosité absolue est la somme des composantes porosité efficace et
capacité de rétention. Plus les particules d'une roche réservoir sont de
petite taille, plus la surface de grain disponible augmente, plus diminue
et augmente. Ainsi, les argiles ont généralement une porosité totale
plus grande que les sables mais ont de par la taille et la géométrie des
grains une porosité efficace quasi nulle. (Pierre Mauriaud, Pascal
Breton et Patrick De Wever 2013)
Tableau.4 : Porosité effectif et totale des différentes roches réservoir en %
Fig .1 : Répartition des fluides dans la porosité d'une roche réservoir : l'eau gravitaire circule dans
la macroporosité, l'eau capillaire occupe la mésoporosité et l'eau pelliculaire la microporosité
(Pierre Mauriaud, Pascal Breton et Patrick De Wever 2013)
(i) Aquifères
En domaine continental, on parle d'aquifère quand une roche
réservoir possède une perméabilité importante et que sa porosité est
occupée par de l'eau douce.
Un aquifère est dit « captif » lorsqu'il est isolé des eaux de
surfaces par un niveau géologique imperméable et « libre » quand il est en
contact avec la surface. L'évolution des gradients de pression notamment
liée aux activités anthropiques (pompage ou injection géothermique) peut
provoquer au niveau des littoraux la formation de biseaux salés c'est-àdire
l'incursion d'eau salée dans une roche réservoir auparavant pleine d'eau
douce.
Lors de la production de pétrole et de gaz naturel par une roche
mère, les hydrocarbures remontent vers la surface à travers la porosité
des roches réservoirs grâce à deux mécanismes :
La pression lithostatique, pression de la colonne de roche tendant à
comprimer les roches les plus profondes en diminuant leurs porosités
La densité, la masse volumique des hydrocarbures étant inférieures à
celle de l'eau et cette dernière étant présente initialement dans la
plupart des roche réservoirs, les hydrocarbures vont remonter pour «
flotter » sur les nappes d'eau.
Dans leur ascension vers la surface, les hydrocarbures peuvent
s'accumuler dans un piège stratigraphique ou structural. On parle alors de
réservoir pétrolier où sont présents en général gaz naturel, pétrole et eau
(salée ou non). Le gaz est au sommet de la colonne, flottant sur le pétrole,
lui-même flottant sur l'eau
(ii) Les réservoirs carbonatés
Les modes de formation des carbonates sont beaucoup plus
variés que ceux des silts gréseux. Après leur dépôt, les sédiments
carbonatés subissent bon nombre de modifications : recristallisation, mise
en solution, précipitation, transformations chimiques, cimentation connue
sous le nom de diagenèse. On reçoit donc quelques porosités et
perméabilité soient influencées par des nombreux facteurs contemporains
ou postérieurs à leur période de dépôt et que les réservoirs carbonatés
présentent, par rapport aux magasins détritiques terrigènes, des
caractères originaux et spécifiques. La géométrie des pores dépend :
- De la taille et la forme des grains qui constituent la roche et qui
peuvent varier considérablement (oolithes, pelotes,..) ;
- Des processus diagénétiques qui ont modifié la porosité initiale
intergranulaire en l’accroissant (dissolution) ou la diminuant
(cimentation) ou en la transformant (dolomitisation).
II.4. Roche-couverture
Après formation des hydrocarbures dans la roche-mère, ils migrent à
travers des fissures ou des roches poreuses perméables. Au cours de leur
déplacement (migration, il rencontre une barrière imperméable qui les
empêche de continuer leur cause. C'est cette barrière infranchissable qui
constitue la « roche-couverture » et contraint l'accumulation des
hydrocarbures dans la roche poreuse perméable dite rocheréservoir.
(Steve MULUMA. 2010)
II.4.1. Caractéristiques
Ces caractéristiques sont essentiellement la non-perméabilité et la
plasticité. Où La non-perméabilité est déterminée principalement par une
pression d'entrée très élevée, et dans tous les cas plus élevés que celle
des couches voisines. Cette forte pression d'entrée est liée :
A des pores très fins entrainant des forces capillaires très importantes ;
Souvent à des pressions de fluides interstitiels de très forte valeur ;
Au champ des contraintes.
La plasticité permet à la roche de conserver ses propriétés de couverture
à l'issue de déformations structurales notamment. Ces propriétés sont
liées à un certain nombre de caractéristiques minéralogiques,
hydrogéologiques, tectoniques :
Les caractéristiques minéralogiques commandent d'abord la nature et
l'agencement des minéraux ou des cristaux constituant la roche
couverture.
Les suppressions internes sont souvent en relations avec des
phénomènes hydrogéologiques, et notamment avec la présence
d'eaux de compaction ou de constitution qui reste prisonnière de la
roche. C'est le cas des formations argileuses sous-compactées, dont la
pression se rapproche de la pression géostatique. C'est également le
résultat de l'action d'eaux de condition de certains minéraux, et
notamment de la smectile ou du gypse, au moment de leur
transformation en élément plus anhydre.
Les suppressions qui ne sont pas nécessairement liées à des roches
imperméables, mais parfois à des niveaux réservoirs jouent un rôle de
premier plan par ce phénomène, une couverture peut voir sa capacité
augmenter.
La tectonique affecte également les propriétés des roches
couvertures, et cala d'autant plus que celle-ci sont moins plastiques ;
ainsi, les phases d'extension altèrent la qualité des couvertures, alors que
les périodes et les zones de compression et de confinement tectonique ont
tendance à les préserver et à les renforcer.
La situation paléogéographique d'une couverture est importante
sur son action à l'échelle du bassin, une position de transgression sur les
marges assure une très bonne protection des séries sous-jacentes. C’est le
cas, par exemple, des séries évaporitiques du trias saharien et du
jurassique (formation hith). (Jacques Thibieroz 2013)
II.4.2. Principales couvertures
Deux familles de roches jouent principalement le rôle de couvertures : ▪
Les argiles, les plus répandues ;
Les roches salines, les plus efficaces, imperméables aux gaz et à l'eau
également.
❖ Les argiles
Ces roches Possèdent les deux qualités majeures des couvertures, forte
pression d'entrée élevée est due à la finesse des animaux argileux, et des
pores qu'ils délimitent. Elle est fonction des caractéristiques et d'abord
des dimensions trouver renforcée par l'instauration d’une surpression
interne. La perméabilité des argiles décroit d'abord avec la profondeur
d'enfouissement, jusqu'à l'apparition de micro-fractures, qui l'accroit
ensuite, Et cela d'autant plus que le sédiment est soumis à des
contraintes tectoniques. La plasticité est la conséquence de l'agencement
des feuillets minéraux.
❖Les roches salines
Ces sédiments sont caractérisés par une structure cristalline à forte
pression interne, les cristaux étant souvent en équilibre chimique avec
leur saumure. Dans nombre de cas, la diagenèse entraine, une expulsion
d'eau qui accroit la surpression.
Ils ne possèdent généralement, du fait de leur structure, aucune
porosité utile, ni perméabilité. Ils ont en fin, et notamment le sel gemme,
une très grande plasticité leur permettant une auto cicatrisation des
zones de faille et de fracture. Cette extrême mobilité, à l'origine
d'intumescences et de diapirs, peut cependant entrainer par migration du
sel des discontinuités pouvant aller jusqu'à une allure de passoire, comme
on l'imagine pour le sel aptien du Congo. Jacques (Thibieroz 2013)
L'anhydrite, plus répandue que le sel est une couverture
excellente et relativement fréquente. Lorsqu'une compagnie pétrolière
lance l'exploration d'une nouvelle région, elle cherche d'abord à
démontrer que tous ces éléments sont réunis, autrement dit qu'un
système pétrolier fonctionnel existe.
À titre d'exemple, le système pétrolier qui contient le plus grand
gisement du monde, celui de Ghawar en Arabie Saoudite, est l'un des plus
étudiés. Il comprend des roches-source jurassiques. Quatre couches de
calcaire entrecoupées de strates riches en anhydrites jouent les rôles de
réservoir et de scellement respectivement. Enfin, un énorme anticlinal a
créé le piège.
Fig.2 : : le système pétrolier (Jacques Thibieroz 2013)