Memoire de Licence Profesionnelle AMINATA KONE
Memoire de Licence Profesionnelle AMINATA KONE
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
***** ************** Un Peuple- Un But- Une Foi
66982189/75056118
Je dédie le présent mémoire à mes très chers parents et mon mari qui m’ont soutenue et
accompagnée durant toutes les épreuves de la vie.
i
REMERCIEMENTS
Avant tout, je tiens à remercier DIEU le Tout Puissant qui a illuminé mon chemin et m’a
accordé la volonté, la santé, la patience et le courage durant tout le long de mes études.
C’est aussi le lieu pour moi de remercier mon grand frère Dr Diakaridja K0NE professeur à
l’ISA et aussi Dr Souleymane KONE professeur à la FAST, votre appui et votre aide ne m’ont
jamais fait défaut.
Je tiens à remercier aussi mes camarades de classe et mes collaborateurs pour leurs soutiens et
appui.
Je remercie aussi les riverains qui m’ont facilité l’échantillonnage des forages et des puits dans
leurs domiciles.
Enfin, je remercie toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de
ce travail.
ii
SOMMAIRE
DEDICACE................................................................................................................................ i
REMERCIEMENTS ................................................................................................................ ii
I. INTRODUCTION............................................................................................................. 1
b. L’eau de rétention.............................................................................................. 7
iii
a. Les polluants biologiques ...................................................................................... 9
2. Méthodes.......................................................................................................................... 12
a. La couleur ............................................................................................................. 15
b. Turbidité ............................................................................................................... 17
1. CONCLUSION ............................................................................................................ 30
2. RECOMMANDATIONS ............................................................................................ 30
iv
SIGLES ET ABREVIATIONS
C A : Chimie Appliquée
Cond : Conductivité
Coul : Couleur
F : Forage
GB : Génie Biologie
P : Puits
PH : Potentiel hydrogène
TH : Titre Hydrotimétrique
Turb : Turbidité
v
LISTES DES TABLEAUX
Tableau I: Coordonnées géographiques des puits .................................................................... 13
Tableau II: Coordonnées géographiques des forages ............................................................... 14
Tableau III: Résultats d’analyses physico-chimiques des eaux des 10 premiers puits de
Niamakoro ................................................................................................................................ 27
Tableau IV: Résultats d’analyses physicochimiques des eaux des 10 seconds puits de
Niamakoro ................................................................................................................................ 28
Tableau V: Résultats des analyses physicochimiques des eaux des 10 premiers forages de
Niamakoro ................................................................................................................................ 29
Tableau VI: Résultats d’analyses physico-chimiques des eaux des 10 seconds forages de
Niamakoro ................................................................................................................................ 30
Tableau VII: Relation entre la conductivité et la minéralisation de l’eau ................................. ix
Tableau VIII: Norme malienne d’eau de consommation humaine ............................................ x
vi
LISTES DES FIGURES
Figure 1: Organigramme du LNE .............................................................................................. 5
Figure 2: Cycle hydrologique de l'eau ....................................................................................... 7
Figure 3:Carte de la zone d'étude ............................................................................................. 12
Figure 4:Spectrophotomètre UV-VISIBLE ............................................................................ 16
Figure 5:turbidimetre 2100N hach .......................................................................................... 17
Figure 6:pH-mètre WTW IKMIDI MR .................................................................................. 18
Figure 7:ConductimetreWTW LF 197-S ................................................................................ 20
Figure 8:Spectrophotomètre a flamme PFP7 JENWAY ......................................................... 21
Figure 9: Passeur atomique ..................................................................................................... 24
Figure 10:Chromatoqraphe ionique 930 compacts IC FLEX ................................................ 25
vii
RESUME
L’eau souterraine, bien qu’elle soit cachée et invisible, est fragile et souvent vulnérable aux
nombreuses sources de contamination découlant des activités humaines.
L’objectif de ce travail est d’évaluer la qualité des eaux souterraines de Niamakoro, Pour ce
faire, les propriétés physicochimiques de 20 forages et 20 puits (F1 à F20, eau de forage) et
(P1 à P20, eau de puits) ont été déterminées par chromatographie ionique et par titrage
automatisé.
Les résultats d’analyses montrent que 90 % des eaux de puits sont bicarbonatées, 50 % sont de
mauvaises qualités physico-chimiques dues aux teneurs en nitrate et 95 % de mauvaises qualités
physicochimiques dues au nitrite à l’exception de la teneur en nitrite de P1 et de P17 ;
50 % des eaux de forage sont bicarbonatées, 75 % ont des teneurs en nitrite non conformes, F16
est de mauvaise qualité due à la teneur en fer non conforme ;
Ces eaux de forages ou de puits présentant des non conformités sont déconseillées à la
consommation humaine et nécessite un traitement.
L’osmose inverse ou la filtration membranaire sont des techniques très efficaces pour le
traitement de ces types d’eaux.
Mots clés : Eau, souterraine, qualité, physico-chimie, pollution
viii
I. INTRODUCTION
L’eau est une ressource naturelle indispensable à la vie (MYRAND, 2008). Sans elle, aucune
forme de vie ne peut se maintenir. Généralement, les personnes ont l’habitude de penser que
les seules eaux utilisables comme eaux potables sont les eaux de surface, mais de toute l’eau
douce utilisable dans le monde, approximativement 97 % est de l’eau souterraine (MYRAND,
2008). Selon les Nations Unis 10 millions de kilomètres cubes d’eau sont trouvés sous terre.
L’eau souterraine, bien qu’elle soit cachée et invisible, est fragile et souvent vulnérable aux
nombreuses sources de contamination découlant des activités humaines (OMS, 2004)
L’eau essentielle à la vie, peut être aussi une source de maladie. D’après l’OMS, cinq millions
de nourrissons et d’enfants meurent chaque année de maladies diarrhéiques dues à la
consommation des aliments ou de l’eau de boisson. La consommation d’une eau potable,
facteur déterminant dans la prévention des maladies liées à l’eau, doit faire l’objet d’une
attention particulière. En effet, l’eau destinée à la consommation humaine ne doit contenir ni
substances chimiques dangereuses, ni germes nocifs pour la santé (OMS, 2004)
Dans le monde, plus de 1,5 milliards de personnes utilisent de l’eau souterraine pour leurs
consommations humaines (SDWF, 2017).
Selon le conseil mondial de l’eau, 2016, environ 300 millions d’Africains n’ont pas accès à
l’eau potable. Pourtant l’OMS précise qu’il faut 50 litres d’eau par personne et par jour.
(Reuters, 2016)
Selon la Direction Nationale de l’Hydraulique, plus de 60% des Maliens ont accès à l’eau
potable (Kounta, 2022) .
La consommation humaine d’eaux souterraines sans analyse peut être à la base de plusieurs
maladies hydriques.
Le seul moyen de prévenir les maladies hydriques est l’analyse de la qualité de l’eau.
Ainsi, le Laboratoire National des Eaux dans le cadre de ses missions régaliennes est chargé de
l’évaluation de la qualité des ressources en eaux.
1
C’est pourquoi nous avons initié cette recherche dont le thème est intitulé : « Evaluation des
paramètres physico-chimiques des eaux souterraines de Niamakoro ».
Objectif général
Objectifs spécifiques
❖ Identifier et géolocaliser les points de prélèvement des eaux souterraines de la zone d’étude
❖ Analyser les paramètres physicochimiques de ces eaux ;
❖ Faire des propositions d’amélioration de la qualité de ces eaux
2
II. PRESENTATION DES STRUCTURES D’ENCADREMENTS
Il est formé par la filière courte professionnelle de l’ancienne Faculté des Sciences et
Techniques (FST). Celle-ci formait au Diplôme Universitaire de Technologie (DUT).
• Chimie Appliquée ;
• Génie Biologique ;
• Génie Electrique Informatique Industrielle.
Les principales missions qui lui sont assignées sont les suivantes :
3
✓ Contrôler à travers les analyses (physico-chimique, bactériologiques, toxicologique et
microbiologique…) des échantillons d’eaux brutes, usées et traitées etc. ;
✓ Promouvoir la recherche et la formation en matière d’eau ;
✓ Elaborer et mettre en œuvre des plans et programme d’études hydro chimiques sur l’origine
et l’évolution des nappes d’eaux ;
✓ Assurer un appui conseil aux collectivités dans l’amélioration de la qualité des eaux.
4
3. Organigramme du Laboratoire National des Eaux
Conseil d’Administration
Légende :
Comité Scientifique
CG :
Comptabilité Directeur Général
Générale
Secrétariat Comité de Surveillance et
RR : Régie de Particulier d’hygiène
Recette
Directeur Général
RD : Régie des Adjoint
Dépenses
CM : Secrétariat Général
Comptabilité Directeur
Matière
Régional Responsable Qualité
SPC : Section
Physico-
chimie
Service Service Administratif
SBMT : Technique Service de la
Section et Ressources comptabilité
Bactériologie, Humaines
Microbiologie,
Toxicologie
Section Personnel
SS : Section Section Gestion Formation CG
Sédimentologi des Echantillons
e
Section
RR
SPFR : Approvisionnement
Section Section
Personnel et Physico-chimie
Section Section
Formation
Section Bact- Information/Com RD
SM : Section Micro- munication
Maintenance
Toxicologie
SA : Section
Approvisionne Section
ment Section CM
Sédimentologie
SG :
Secrétariat
Section
Général
Maintenance
IC :
Information/
Communicatio FIGURE 1: ORGANIGRAMME DU LNE
n
5
III. GENERALITES SUR L’EAU
1. Définition de l’eau
L’eau est un corps liquide à température et à pression ambiante ; incolore et inodore dont les
molécules sont composées d’une molécule d’oxygène (O) et deux atomes d’hydrogènes (H)
(Wafa, 2019).
2. Cycle de l’eau
L’eau circule sur terre sous différentes formes : nuages, pluie, rivières et océans. Elle va passer
de la mer à l’atmosphère, de l’atmosphère à la terre puis de la terre à la mer, en suivant un cycle
qui se répète indéfiniment. Au sein d’un même bassin, tous les milieux aquatiques (lacs,
rivières, mer, nappes souterraines…) sont interdépendants durant ce cycle. Le cycle de l’eau se
décompose en plusieurs étapes :
❖ L’évaporation : Grâce à l’énergie solaire, l’eau des mers et des océans s’évapore dans
l’atmosphère en se débarrassant de son sel et de ses impuretés. L’évaporation peut
également provenir de la terre, nous parlerons alors d’évapotranspiration. C’est un
phénomène qui transforme en vapeur d’eau, les eaux des rivières, des lacs, des sols, des
animaux, des hommes et surtout de la végétation. Cette vapeur d’eau viendra ensuite
s’accumuler dans les nuages, de la même manière que l’évaporation des mers et océans
(Projetcolo, 2022).
❖ La condensation : la vapeur se refroidit et se transforme en gouttelettes qui vont former les
nuages, et au contact de l’atmosphère, la vapeur d’eau se transforme en brume ou en
brouillard (Projetcolo, 2022).
❖ Les précipitations : Sous l’impulsion des vents, les nuages se déplacent dans l’atmosphère.
Lors d’un changement climatique et par effet de gravité, les nuages s’alourdissent et
retombent sur le sol sous forme d’eaux pluviales, de grêle ou de neige.
79 % des précipitations tombent sur les océans, les 21 % restants tombent sur la terre puis
viennent alimenter les nappes phréatiques, soit par infiltration, soit par ruissellement.
Les eaux de pluie qui pénètrent dans le sol par infiltration peuvent stagner jusqu’à des
milliers d’années avant de retourner dans les océans. Un peu moins de la moitié des
précipitations vont servir à recharger les nappes souterraines, le reste repart en évaporation.
L’eau qui ne parvient pas à s’infiltrer directement dans le sol, ruisselle le long des pentes
pour se jeter ensuite dans les lacs et les rivières. Cette eau suivra leurs parcours pour
rejoindre les mers et les océans.
6
Toutes les eaux issues du ruissellement (ruisseaux, rivières, fleuves, lacs) sont appelées cours
d’eau de drainage (Projetcolo, 2022).
3. Eaux souterraines
Toutes les eaux qui se trouvent sous le sous-sol sont appelées eaux souterraines. Elles sont
exemptes de pollution en général car le sol se présente comme un filtre mécanique et
biologique.
a. L’eau de constitution
C'est l'eau qui rentre dans la structure cristalline des minéraux (exemple : gypse CaSO4, 2H2O)
b. L’eau de rétention
C’est l'eau capillaire qui se trouve dans les pores et l’eau d’absorption qui est recherchée par
les racines des plantes.
c. L’eau libre
C'est l'eau de gravité, l'eau disponible pour les nappes phréatiques et les aquifères, et qui est
donc disponible et exploitable, par un forage ou un puits.
7
qualité et de sa nature qui rend son utilisation dangereuse et qui perturbe l’écosystème aquatique
(Casterman, 1985).
b. Pollution industrielle
La pollution générée par ces rejets varie suivant le type d’activité industrielle. Ils peuvent aussi
causer l’accumulation de certains éléments dans la chaîne alimentaire (métaux, pesticides …)
(Wafa, 2019).
c. Pollution agricole
Elle peut provenir de l’élevage intensif qui entraîne un excédent de déjections animales par
rapport à la capacité d’absorption des terres agricoles ; ces déjections, sous l’effet du
ruissellement de l’eau et de l’infiltration dans le sous- sol, enrichissent les cours d’eau et les
nappes souterraines en dérivés azotés et constituent aussi une source de pollution
bactériologique.
Les engrais chimiques (nitrates et phosphates), employés en agriculture, altèrent la qualité des
cours d’eau et des nappes souterraines vers lesquels ils sont entraînés. Les herbicides,
insecticides et autres produits phytosanitaires utilisés par les agriculteurs s’accumulent dans les
sols et les nappes phréatiques et polluent les cours d’eau (Wafa, 2019).
d. Pollution accidentelle
Leurs origines sont multiples. Certains déversements de produits polluants sont dus à des
accidents (camions citernes, bacs endommagés, fuites sur canalisations…). D’autres
surviennent dans des usines, lorsque des quantités importantes de gaz ou de liquides toxiques
s’en échappent et sont disséminées en peu de temps dans la nature. Les stations d’épuration
elles-mêmes peuvent tomber en panne et déverser leurs eaux usées ou leurs boues directement
dans le milieu aquatique (Wafa, 2019)
8
3.4. Les polluants de l’eau
On regroupe généralement les polluants de l'eau sous trois grandes catégories (Wafa, 2019):
Ils regroupent les polluants tels que les microorganismes (bactéries, virus, parasites) et les
matières organiques produites par les êtres vivants (excréments, sucres, graisses...). Ils
proviennent majoritairement des eaux usées domestiques et industrielles ainsi que des élevages
d'animaux (lisier, fumier). Les matières organiques sont généralement faciles à dégrader.
Toutefois, lorsqu'elles sont en trop grande quantité, leur dégradation enrichit l'eau en éléments
nutritifs, ce qui favorise l'eutrophisation du milieu aquatique. Chez l'humain, l'eau contaminée
par des microorganismes peut provoquer des diarrhées, des vomissements et des maladies
parasitaires si elle est consommée (Wafa, 2019).
Ils regroupent des débris insolubles et non dégradables ainsi que les eaux chaudes rejetées par
les systèmes de refroidissement des centrales thermiques et nucléaires Les déchets solides
peuvent s'accumuler et former d'immenses décharges flottantes et les eaux chaudes rejetées par
les systèmes de refroidissement réchauffent les écosystèmes aquatiques, ce qui réduit la
concentration en oxygène de l'eau et favorise l'eutrophisation. On qualifie parfois ce phénomène
de pollution thermique de l'eau (Wafa, 2019).
L’eau de consommation ou eau potable est une eau douce, chimiquement et biologiquement
saine, conforme pour un usage lié à la consommation humaine pour éviter toute maladie. L’eau
potable doit être exempte de MES, micro-organismes et produits toxiques. Les
recommandations quant aux concentrations des minéraux varient d’un pays à l’autre avec toute
fois pour la plupart des minéraux une concentration maximale afin de garantir une eau
équilibrée et agréable à boire (Wafa, 2019).
9
b. Les caractéristiques d’une eau potable
➢ Pourvue d’une faible proportion en sels minéraux (carbonates, sulfates, chlorure) qui lui
donnent une saveur faible mais agréable et une certaine valeur nutritive. L’eau ne doit
contenir plus de 0.5 g/L de sels minéraux.
➢ Dépourvue de matière organique, dont la présence est un indice de souillure. Ces matières
sont favorables au développement des microbes. Ces matières en se pétrifiant donnent une
odeur désagréable et des produits toxiques. Dépourvue de germes, des parasites, et des
microbes pathogènes.
➢ L’eau potable n’est pas stérile. On tolère de 100 à 1000 bactéries non pathogènes par cm3
(Wafa, 2019).
Un paramètre est un élément dont on va rechercher la présence et/ou la quantité, la norme est
représentée par un chiffre qui fixe une limite supérieure à ne pas dépasser, ou une limite
inférieure à respecter. Un critère donné est rempli lorsque la norme est respectée pour un
paramètre donné ; un paramètre ne devient un critère qu’à partir du moment où il est choisi pour
établir une norme (Wafa, 2019) .
10
IV. MATERIEL ET METHODES
1. Matériel et Réactifs
1.1. Matériel
Le matériel physique utilisé dans cette étude est constitué de 40 échantillons d’eau dont 20
échantillons d’eau de puits et 20 échantillons d’eau de forages.
1.2. Réactifs
Les réactifs utilisés pour la détermination des paramètres physico-chimiques de l’eau sont :
- Le carbonate de sodium
- Le bicarbonate de sodium
- L’acide sulfurique
- L’EDTA
- La solution tampon tris
- La solution concentrée de sodium
- La solution concentrée de potassium
- L’acide chlorhydrique
- La phénanthroline,
- La soude caustique.
11
2. Méthodes
12
2.2. Identification des points de prélèvement
13
Tableau II: Coordonnées géographiques des forages
14
2.3. Echantillonnage
Pour les prélèvements, des flacons d’un litre et demi ont été utilisés. Sur terrain, pour les eaux
de forage, après avoir laissé l’eau couler pendant 02 à 3 mn, le flacon a été rincé trois fois avec
de l’eau à analyser, puis rempli jusqu’au bord.
Pour les eaux de puits l’échantillon est prélevé à l’aide d’une puisette munie d’une corde. Rincé
trois fois le flacon avec l’eau de puits puis remplir le flacon jusqu’au bord.
Le prélèvement d’un échantillon est une étape très délicate auquel le plus grand soin doit être
apporté car cette opération conditionne les résultats analytiques et l’interprétation qui en sera
donnée.
Au total 40 échantillons d’eaux ont été prélevés dont 20 puits et 20 forages. Les échantillons
d’eau ont été conservés dans une glacière et acheminées au laboratoire pour analyse.
Au laboratoire, les échantillons sont enregistrés dans un registre en fournissant ces différentes
informations suivantes :
• Identité du préleveur ;
• Lieu du prélèvement ;
• Date du prélèvement ;
a. La couleur
La couleur d’une eau peut être réelle ou apparente. Elle est dite :
Dans le cas échéant, la coloration est non seulement due aux substances dissoutes, mais
également aux matières en suspension. Dans ce cas, elle est dite apparente.
Les couleurs réelles et apparentes sont approximativement identiques dans les eaux de faibles
turbidités (Diaratou, 2022). Elle représentera un indicateur de pollution si elle dépasse
15
l’équivalent de 15 mg/L Platine-Cobalt. La couleur est mesurée par l’appareil
spectrophotomètre UV-Visible et son unité est UCV.
❖ Principe
𝑰𝒐
A = log ( 𝑰 )
A= Absorbance
I= Intensité transmise
On peut complexifier ces données en tenant compte de la loi de Beer-Lambert qui précise que
l’absorbance dépend de façon proportionnelle à la concentration d’une solution, dans la mesure
où celle-ci est située en deçà de 10-2 mol. L-1. De fait, il devient possible, en mesurant
l’absorbance, de calculer la concentration d’une solution et même d’observer la cinétique d’une
réaction chimique (une réaction enzymatique) (Dominique, 2023).
16
❖ Mode Opératoire
✓ Allumer l’appareil ;
✓ Rincer la cuve avec de l’eau distillée, faire le zéro avec le blanc ;
✓ Agiter l’échantillon ;
✓ Remplir la cuve avec l’échantillon à analyser jusqu’au trait de jauge puis appuyer sur la
touche mesure ;
✓ Faire la dilution si nécessaire ;
✓ Noter le résultat affiché sur l’écran ;
b. Turbidité
La turbidité représente l’opacité d’un milieu trouble, c’est la réduction de la transparence d’un
liquide due à la présence de matières non dissoutes. Elle est causée dans les eaux, par la présence
de matière en suspension (MES) fines, comme les argiles, les limons, les graines de silice et les
microorganismes. Une faible part de la turbidité peut être due également à la présence de
matières colloïdales d’origines organique ou minérale (MECHEOUD, 2021).
La turbidité a été mesurée à l’aide d’un turbidimètre. Son unité est l’UNT (Unité
Céphalométrique de la turbidité).
❖ Principe
17
❖ Mode Opératoire
✓ Allumer le turbidimètre ;
✓ Rincer la cuve avec de l’eau distillé ;
✓ Agiter l’échantillon ;
✓ Remplir la cuve avec l’échantillon jusqu’au trait de jauge, l’insérer dans l’appareil et
fermer ;
✓ Diluer si nécessaire ;
✓ Faire la lecture.
c. Potentiel hydrogène
Le pH d’une eau est une indication de la tendance acide ou alcaline et il est fonction de l’activité
des ions hydrogène H+ présent dans cette eau. La détermination du pH constitue les mesures de
la concentration des ions hydrogènes dans l’eau. Sa mesure est très importante car le pH
conditionne un grand nombre d’équilibre physico-chimique (MECHEOUD, 2021).
Le pH a été déterminé par la méthode potentiométrique à l’aide d’un pH-mètre WTW IK MIDI
MR(LNE,2011)
18
❖ Principe
L’électrode de verre est remplie d’une solution d’électrolyte qui réagit à la présence d’ions
hydrogène. L’électrolyte le fait en acceptant ou en libérant des électrons dans le but de maintenir
l’environnement à charge neutre, sans plus de particules chargées positivement que de
particules chargées négativement.
❖ Mode Opératoire
✓ Allumer l’appareil ;
✓ Rincer l’électrode et le bécher avec l’eau distillée ;
✓ Prélever une certaine quantité d’échantillon dans le bécher ;
✓ Plonger l’électrode et appuyer sur la touche stabilisée ;
d. Conductivité électrique
La conductivité électrique d’une eau est la conductance (inverse de la résistance) d’une colonne
d’eau comprise entre deux électrodes métalliques. Elle est fonction de la concentration totale
en ions, de leur mobilité, de leur valence, de leur concentration relative et de la température,
l’unité de la conductivité est le siemens par mètre (S/m), mais dans le cas de l’eau on utilise
généralement le micro siemens par centimètre (µS/cm) (MECHEOUD, 2021).
19
FIGURE 7:CONDUCTIMETRE WTW LF 197-S ( KONE 2023)
❖ Principe :
Le principe de mesure consiste à plonger dans la solution une sonde dans laquelle on fait passer
un courant électrique. La rapidité de diffusion du courant électrique dans la solution est
enregistrée par la sonde qui renvoie cette information vers un boîtier, muni d’un écran, qui va
afficher une valeur sous la forme de « S/m » ou « µS/cm » (FranceBiotechnologie, 2022).
❖ Mode Opératoire
Pour déterminer la conductivité d’une eau, il est procédé comme suit :
✓ Allumer l’appareil ;
✓ Rincer l’électrode et le bécher avec l’eau distillé ;
✓ Prélever une certaine quantité d’échantillon dans le bécher ;
✓ Plonger l’électrode de dans ;
✓ Attendre que le résultat se stabilise et prendre et prendre la valeur qui s’affiche sur l’écran.
e. Détermination du Sodium et du Potassium
➢ Sodium :
Le sodium est un élément très soluble et très fréquent dans les eaux ; il peut provenir à partir de
plusieurs origines à savoir : la décomposition des sels minéraux tels que les silicates, le
lessivage des formations géologiques riches en Na Cl, d’eaux salées, des nappes et des rejets
d’eaux usées d’origine industrielle et domestique (MECHEOUD, 2021)
20
➢ Potassium :
Le potassium est le cation le plus abondant du liquide intracellulaire et joue un rôle important
dans un grand nombre de fonction cellulaires pour lesquelles les besoins de l’organisme par
jours sont importants (MECHEOUD, 2021).
Ces paramètres ont été déterminés par le spectrophotomètre à flamme PFP7 JENWAY (LNE,
2019)
❖ Principe :
❖ Mode Opératoire
Pour déterminer le sodium et le potassium d’un échantillon d’eau, il est procédé comme suit :
21
✓ Prélever une quantité d’échantillon d’eau à analyser dans un bécher et introduire le
nébuliseur dans le bécher (diluer si nécessaire), l’absorbance s’affiche sur l’écran. La
quantité d’analyte dans l’échantillon est déterminée en fonction de l’absorbance mesurée à
l’aide du logiciel Excel.
f. Fer
Le fer est l’un des métaux les plus abondants dans la croute terrestre. Il se trouve dans l’eau
douce naturelle à des niveaux allant de 0,5 à 50 mg /L. Le fer peut également être présent dans
l’eau de boisson à la suite de l’utilisation de coagulants de fer ou de la corrosion de l’acier et
des tuyaux en fonte pendant la distribution de l’eau. Le fer présent dans l’eau potable est un
élément essentiel dans la nutrition humaine (MECHEOUD, 2021).
La teneur en ion Fe2+ a été déterminé à l’aide du même appareil utilisé pour la détermination
de la couleur (spectrophotomètre UV-VISIBLE). Cette concentration est exprimée en mg/L.
Le pH est mesuré en premier par une électrode spécifique qui est plongée dans la solution d’eau
et la valeur est lue en unité pH. Après avoir mesuré le pH, les autres paramètres sont mesurés :
22
h. Détermination de l’alcalinité TAC
-Si le pH est supérieur à 4,50 ; l’eau est dosée avec l’acide sulfurique à 0,02N, le résultat est
exprimé en mg/L de CaCO3 contenue dans l’eau.
-Si le pH est supérieur à 8,30 ; l’eau est dosée avec l’acide sulfurique à 0,02N, le résultat est
exprimé en mg/L de CaCO3.
-Si le pH est inférieur à 4,50, l’eau est dosée avec de par la soude (0,02N) par titrage manuel.
C’est un dosage acide-base qui permet de déterminer l’acidité des acides faibles, l’acide fort
(H+) et l’acidité provoqué par les bicarbonates (HCO3-). Les différentes expressions sont les
suivantes :
Après avoir déterminé l’alcalinité, la machine passe enfin au dosage du calcium, magnésium et
la dureté totale. L’échantillon d’eau de 50 mL est dosé avec la solution d’EDTA en présence
de 15 mL de la solution Tampon (tris) et le résultat est exprimé en mg/L de CaCO3 et en mg/L
pour les ions calcium et magnésium contenus dans l’eau (LNE, 2011)
23
F IGURE 9: PASSEUR ATOMIQUE (KONE 2023)
❖ Principe
À l’issue de la séparation, la détection des espèces est assurée par un détecteur adapté (souvent
conductimétrique). La quantification s’effectue grâce à la réalisation d’une gamme
d’étalonnage, chaque espèce étant détectée sous la forme d’un pic sensiblement gaussien dont
l’aire est proportionnelle à la quantité injectée. L’utilisation de détecteurs spécifiques permet
d’accéder au domaine de l’analyse de traces (TRAORE, 2017).
❖ Mode Opératoire
Pour déterminer les anions majeurs par chromatographie ionique, il est procédé comme suit :
24
✓ Enregistrer les informations sur l’échantillon dans la table d’échantillon ;
✓ Conditionner le chromatographe ;
✓ Lancer l’analyse
Les résultats sont enregistrés dans la base de données du logiciel de gestion des analyses
25
V. RESULTATS ET INTERPRETATIONS
Les tableaux ci-dessous nous montrent les résultats d’analyses des 20 puits et 20 forages de la zone
d’étude.
26
Tableau III: Résultats d’analyses physico-chimiques des eaux des 10 premiers puits de Niamakoro
N° Cond Turb Coul Naa+ Ka+ Fe2+ Ca2+ Mg2+ HCO3- TAC pH TH F- Cl- NO3- NO2- SO42-
Labo µS/cm UNT UCV mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L - mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L
P1 444 14 26 62,50 14,54 0,04 15,28 7,06 208,3 170,74 5,99 67,23 0,108 11,34 42,75 <0, 001 0,81
P2 512 12 52 68,21 8,35 0,05 19,07 11,91 257,37 211,45 5,99 96,66 0,102 10,322 19,279 0,113 14,088
P3 1361 3 20 142,8 8,35 0,10 72,48 43,69 754,53 618,47 6,63 360,9 0,104 25,235 25,793 7,457 5,661
P4 468 3 8 58,15 16,32 0,06 13,81 12,54 196,35 160,94 5,79 86,12 0,078 24,313 46,542 0,265 0,819
P5 193 1 0 17,25 10,51 0,02 10,1 4,8 100,41 82,3 6,24 44,99 0,086 3,172 10,627 0,101 0,646
P6 1483 1 3 170,6 40,8 0,03 60,66 40,23 791,43 648,71 6,93 317,14 0 ,093 36,412 37,846 0,234 9,699
P7 557 4 32 55,20 14,54 0,03 38,15 10,77 218,75 179,30 6,07 139,61 0,082 30,181 69,251 0,108 0,991
P8 1016 0 4 166,6 17,16 0,04 27,64 15,06 425,08 348,43 5,84 122,8 0,129 37,109 134,67 0,095 0,723
1
P9 1055 2 21 178,5 7,67 0,06 22,54 15,09 304,66 413,66 5,82 118,42 0,135 31,875 85,138 0,109 0,686
P10 544 1 15 62,42 17,13 0,02 23,68 13,38 277,51 227,47 6,20 114,23 0,119 11,509 31,552 0,164 2,710
Nor ≤1500 ≤10 ≤25 ≤400 ≤100 ≤0,3 ≤400 ≤100 PVG ≤150 5,5≤p ≤500 ≤0,5 ≤600 ≤50 ≤0,02 ≤500
me H≤9
Mali
enne
27
Au regard des résultats du tableau III, les eaux de puits sont de mauvaises qualités physicochimiques dans l’ensemble dues aux teneurs non
conformes en nitrites à l’exception de P1 et aux teneurs non conformes des nitrates de P7, P8 et P9 ; la teneur en bicarbonate est non conforme
dans l’ensemble sauf P5 ;
Tableau IV: Résultats d’analyses physicochimiques des eaux des 10 seconds puits de Niamakoro
N° Labo Cond Turb Coul Na+ K+ Fe2+ Ca2+ Mg2+ HCO3- TAC pH TH F- Cl- NO3- NO2- SO42-
µS/cm UNT UCV mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L - mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L
P11 1280 2 10 194,4 12,9 0,09 46,69 14,27 656,84 538,38 5,62 175,35 0,119 35,550 63,742 0,121 0,860
P12 2230 2 15 128,9 28,5 0,11 185,45 81,27 877,29 719,09 5,80 797,74 0,260 123,16 216,738 0,167 0,814
P13 748 1 4 109 15,32 0,02 32,79 7,99 327,67 268,58 6,42 114,78 0,146 33,141 72,191 0,261 0,796
P14 672 1 11 103,1 17,32 0,03 20,18 9,43 313,53 256,99 6,89 89,22 0,093 131,648 40,190 0 ,109 1 ,974
P15 1598 3 8 257,8 20,65 0,03 50,41 12,47 755,21 619,02 6,80 177,23 0,109 42,812 102,377 0,640 2,499
P16 883 0 1 72,8 15,52 0,02 55,59 30,01 432,66 354,64 6 262,39 0,125 26,778 59,061 0,167 0,683
P17 601 1 29 62,8 15,52 0,06 35,37 13,44 257,32 210,92 7,73 143,66 0,140 13,812 38,690 0,657 37,582
P18 1949 2 16 321,2 75,7 0,08 41,88 12,12 920,87 754,81 6,47 173,19 0,088 87,24 116,541 1,316 3,077
P19 1638 0 7 270,75 36,35 0,04 56,40 10,56 790,72 648,13 7,58 184,47 0,177 45,272 13,917 0,140 1,835
P20 832 1 1 152,7 29,5 0,06 15,57 1,72 364 ,44 298,48 6,52 45,96 0,138 35,888 81,195 1,234 1,379
Norme ≤1500 ≤10 ≤25 ≤400 ≤100 ≤0,3 ≤400 ≤100 PVG ≤159 5,5≤pH≤9 ≤500 ≤0,5 ≤600 ≤50 ≤0,02 ≤500
Malienne
Au regard des résultats du tableau IV, les eaux de puits sont de mauvaises qualités physicochimiques dans l’ensemble dues aux teneurs non
conformes en nitrates et en nitrites à l’exception de P17, P14 et P19 de teneur en nitrate conforme ; la teneur en bicarbonate est non conforme dans
l’ensemble ;
28
Tableau V: Résultats des analyses physicochimiques des eaux des 10 premiers forages de Niamakoro
N° Labo Cond Turb Coul Na+ K+ Fe2+ Ca2+ Mg2+ HCO3- TAC pH TH F- Cl- NO3- NO2- SO42-
µS/cm UNT UCV mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L - mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L
F1 832 1 1 152,7 29,5 0,02 41,46 6,76 183,43 150,35 6,52 45,96 0,145 1,635 2,660 0,111 0,855
F2 311 0 1 6,14 8,25 0,07 23,67 12 ,47 174,32 142,9 7,94 131,36 0,100 7,539 16,543 0,150 1,816
F3 357 0 0 19,63 11,8 0,14 50,14 16,55 440,24 360,85 7,90 110,46 0,202 24,536 50,749 0,180 1,719
F4 873 2 42 95,1 29,5 0,20 5,33 22,77 28,72 23,5 7,76 193,35 0,119 2,042 0,801 0,145 5,403
F5 65 0 19 2,12 2,36 0,04 15,32 7,32 123,88 101,54 7,67 24,72 0,077 6,417 18,648 0,115 0,804
F6 252 0 2 17,65 15,34 0,03 33,83 15,30 291,84 239,21 7,83 68,4 0 ,092 16,194 26,983 0,177 1 ,030
F7 563 0 11 511,40 12,38 0,01 43,36 24,20 294,04 241,04 8,15 147,48 0 ,088 4,831 14,412 0,213 1,090
F8 521 0 1 0,07 63 0,20 23,49 10,95 188,43 154,45 7,78 207,93 0,101 1,516 2 ,838 0,118 1 ,941
F9 321 1 8 17,95 67 0,11 28,32 15,68 226,85 185,94 7,01 103,75 0,097 18,217 11 ,262 0,112 1,093
F10 443 0 1 33,95 71 0,07 4,44 1,86 27,84 22,82 7,49 135,29 0,077 1,522 1,130 0,106 3,968
Norme ≤1500 ≤10 ≤25 ≤400 ≤100 ≤0,3 ≤400 ≤100 PVG ≤150 5,5≤pH≤9 ≤500 ≤0,5 ≤600 ≤50 ≤0,02 ≤500
Malienne
Au regard des résultats du tableau V, les eaux de forages sont de mauvaises qualités physicochimiques dues aux teneurs en nitrite non conformes et
la teneur en bicarbonate non conforme dans l’ensemble à l’exception de F2, F4, F5 et F10 ; La teneur en bicarbonate de F1, F3, F6, F7, F8, F9 est
non conforme ; le teneur en sodium de F7 est non conforme ;
29
Tableau VI: Résultats d’analyses physico-chimiques des eaux des 10 seconds forages de Niamakoro
N° Labo Cond Turb Coul Na+ K+ Fe2+ Ca2+ Mg2+ HCO3- TAC pH TH F- Cl- NO3- NO2- SO42-
µS/cm UNT UCV mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L - mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L
F11 347 1 125 21,5 2,75 0,06 24,09 15 ,28 191,35 156,84 6,22 123,08 0,065 4,572 12,177 0,185 0,693
F12 59 1 0 3,13 13,75 0,04 4,85 1,48 31,03 25,43 6,44 25,7 0,071 1,026 0,849 0,154 2,284
F13 303 0 0 31,6 2,36 0,01 19,69 7,41 177,17 145,22 6,33 79,51 0,068 2,324 2,349 0,099 0,836
F14 189 0 2 10,28 17,68 0,04 10,98 7,01 105,59 86,55 5,87 57,98 0,074 2,511 4,555 <0,001 0,731
F15 233 0 1 2,97 18 0,08 20,11 8,96 138,97 113,75 6,57 87,11 0,078 0,993 1,372 <0,001 0,770
F16 59 1 17 3,93 3,36 0,53 3,89 1,42 31,07 25,47 7,01 15,56 0,079 0,970 0,701 <0,001 2,766
F17 164 0 0 4,16 2,36 0,01 15,94 7,12 97,24 79,70 6,69 69,12 0,073 0,648 0,739 <0,001 0,935
F18 639 0 0 68,20 14,54 0,04 31,79 17,73 357,71 293,23 5,48 152,39 0,03 8,465 13,116 <0,001 3,721
F19 1162 1 5 168,6 26,55 0,10 43,40 17,38 653,96 536,03 8,12 179,94 0,087 16,190 27,444 0,140 1,562
F20 437 2 2 31,4 29,5 0,08 27,27 13,56 238,43 195,43 6,28 123,93 0,103 6,811 10,568 1,668 4,479
Norme ≤1500 ≤10 ≤25 ≤400 ≤100 ≤0,3 ≤400 ≤100 PVG ≤150 5,5≤pH≤9 ≤500 ≤0,5 ≤600 ≤50 ≤0,02 ≤500
Malienne
Au regard des résultats du tableau VI, les eaux de forage sont de bonnes qualités physicochimiques à l’exception de F11, F12, F13, F19 et F20
qui ont des teneurs en nitrite non conformes. La teneur en fer de F16 est non conforme ; La teneur en bicarbonate de F11, F18, F19 et F20 est non
conforme ;
30
VI. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
1. CONCLUSION
En somme, cette étude portait sur l’analyse physico-chimique des eaux souterraines du quartier
de Niamakoro de la commune VI du district de Bamako. Elle a permis de connaître la qualité
des eaux de Niamakoro et participer au bien-être de la population.
Pour cela, 40 échantillons d’eaux souterraines de ladite zone ont été prélevés afin de les
analyser. Apres analyse, on remarque que ;
✓ Les eaux souterraines de cette zone sont riches en sels minéraux ;
✓ 87,5% de ces eaux sont acides ;
✓ Les eaux souterraines de Niamakoro sont bicarbonatées ;
✓ Les eaux de puits sont plus riches en bicarbonates que celles des forages ;
✓ 87,5 % de ces sont de mauvaises qualités physicochimiques dues aux nitrites qui peuvent
provenir de la décomposition des matières organiques contenus dans les eaux usées
domestiques et urbaines ;
✓ 25 % de ces eaux sont de mauvaises qualités physicochimiques dues aux nitrates ;
✓ Les eaux de puits sont plus contaminées par des activités anthropiques que les eaux de
forages ;
✓ F16 est de mauvaise qualité due à la teneur en fer non conforme.
En conclusion, les eaux de puits et de forages de Niamakoro ne sont pas potables du point de
vue physico-chimique.
2. RECOMMANDATIONS
Les recommandations sont à :
30
▪ D’étaler cette étude sur d’autres zones du Mali ;
▪ D’inclure les paramètres bactériologiques.
31
Références Bibliographique
Casterman. 1985. La fabuleuse histoire de Paris, étude du traitement de l'eau du barrage
DJORF EL TORBA de la Willaya de BICHAR sur sable. Université Hassiba Bouali. 1985. p.
20, mémoire de master.
OMS. 2004. Directive de la qualité pour l'eau de boisson. 2004. Rapport Interne.
30
Projetcolo. 2022. https://www.projetecolo.com. [En ligne] 08 Novembre 2022.
31
ANNEXES
ix
2) Norme malienne d’eau de consommation humaine