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Belaval La Synthèse Kantienne Du XVIIIe S Studia Leibnitiana 1982

article de yvon belaval sur l'influence et le sens du kantisme au XVIIIe siècle

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La synthése kantienne du XVIII siécle Par ‘YVON BELAVAL (PARIS) Zusammenfassung, Diese Anmerkung (1981) beschrinke sich auf die Kritie der reinen Vernunft (1781), um in Erinnerung zu rufen, wie die sich auf die Form der synthetischen Urteile a prior stitzende Kritische Philosophie die Widerspriche ihres Jahrhunderts lost: Dogmatismus- Skeprizismus, Incellektualismus-Empirismus. Bei der Behandlung von Raum und Zcit iberminder die Kethetik den Substantialismus (Descartes, Newton) und den Ideaismus (Malebranche, Leibnitz), Indem sie die Anwendung der Mathematik auf die Erfahrung sechefertgt, flit sie die Kluft an, di sich zwischen der Himmelsmechanik (Newton) und der Becbachtung der sublunaren Welt (Buffon) aufgeran hatte. Die Analyt lit uns durch die kategoriale Synthesis (im Gegensitz 2u einfachen Ureeilen oder Verkniipfungen der Gewohnheit) aufsteigen von der Mannigfaltigkeit der subjektiven Empfindung zur Einheit der objektiven Wahrnchmung, Dariber hinaus abersteige das konsticutive formale sch denke' das korstatierende plch denke" (Descartes) und das psychologische Ich (Hume) Schlie@lich hebt die Dialektik die dogmatische Metaphysik (d.h. die Wissenschafe von den Substanzen und von den Ursachen) auf, sie bewahrt aber das Vorhaben, das zu denken, ‘was man niche erkennen kann, und entgeht dadurch dem Skepiizismus. Kant est le plus grand philosophe du XVIII" résolu, par la révolution du criticisme, les con! temps. ‘On observe vite 4 le lire que, malgeé l'aristotélisme mélanchtonien qui subsistait 4 Koenigsberg dans sa jeunesse, il abandonne Vhabitude aristotélicienne, dédaignée par les cartésiens, sensible encore chez Leibniz, de n’aborder une question qu’aprés son historique. C’est FVactualité qui P’intéresse. Dés son premier écrit sur /a véritable estima- tion des forces vives (1747) il tente de résoudre la querelle qui divise 1'Europe savante depuis quelque vingt ans; aprés Voltaire (1737) et Mme du Chatelet (1738), il s'interroge sur la nature du feu-lumiére (1755); on associera sa Théorie du ciel(1756) & celle de Laplace (1796); il rattache les tremblements de terre a Pactivité des volcans (1756) et prend part, comme Voltaire et Rousseau, au débat sur Poptimisme a l’occasion du désastre de Lisbonne (1759); & la suite de Montesquieu il ébauche la géographie humaine (il écrira sur la différence des races humaines, 1775), etc. Cette curiosité encyclopédique, alimentée par les Gazettes, ne s'applique pas seulement aux sciences, mais 4 tout ce qui concerne la métaphysique, la religion, la morale, le droit: elle caractérise le

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