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l’définitions

Etat
Etat : ensemble régime politique : Société : ensemble loi : prescription qui
d'individus organisés politeia, esprit des lois et d’individus qui se regroupent dépend d'une
par des lois, politique la justice au sein d'un Etat pour vivre, économie, travail autorité souveraine
L’État est la notion principale du point de vue politique. Au fur et à mesure de la philosophie
politique moderne, il y a une confusion entre l’État et la société
Etat → domination, force, violence →
pouvoir de contrainte, nécessairement supérieur à celui de
la société. Max Weber (1864-1920) définit l’État comme « monopole de la violence légitime ».
anarchie →
société sans État

Légal : ce qui est conforme aux lois, telles qu’elles sont établies dans tel ou tel état, à tel ou tel moment
Légitime : ce que l’on peut justifier, ce dont on peut rendre raison
Force : capacité d’utilisation d’une puissance, afin de contraindre dans un cadre légitime
Violence : capacité de contraindre de manière illégitime
Autorité : capacité de se faire obéir sans usage de la force ni de la violence.
Devoir : faire ce que l’on estime avoir à faire, s’imposer des actions
équanimité : égalité d’âme (L’équanimité et le courage s’apprennent)
Vulgaire apeirokalia : manque ou absence de l’expérience, des belles choses / qui n’a que des opinions

Etat, liberté et violence


domination de l’Etat (puissance) →
violence envers la société →
en vue de garantir la liberté →
entraver la domination de l’homme sur l’homme (Thomas Hobbes (1588-1679) « L’homme est
un loup pour l’homme »)
Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1793 : l’Etat limite les droits de chacun et
garantit la sécurité de tous (argument républicain)

le Libéralisme
libéralisme politique : l’État doit être philosophiquement neutre et ménager à chaque
individu un espace de liberté au sein duquel il pourra déterminer ce qui est le meilleur
pour lui, État minimal : ne doit pas imposer ce doit être une vie bien)
libéralisme économique : l’État ne doit pas intervenir dans le champ de l’économie au
nom de la liberté, le marché s’autorégule, c’est la théorie de la main invisible.
L’État = garantie de la liberté. C’est un paradoxe qui consiste à dire que la domination
étatique est légitime et nécessaire au nom même de la liberté.

Contrat social et justice de l’Etat


La fin du Criton est tragique : l’obéissance aux lois est injuste. Le Criton pourrait inspirer les
différentes théories contractualistes.

Du Contrat social, 1762, Rousseau


Du contrat social, ouvrage de philosophie politique et sociale publié en 1762, Jean-Jacques Rousseau
(1712-1778) → principe de souveraineté du peuple →
le contrat social est l’accord tacite et
conventionnel des hommes entre eux qui suppose de donner sa liberté et son pouvoir à l’État en
échange de la sécurité, des droits, la propriété. Le contrat social implique que personne ne soit
supérieur face à la loi
Chaque peuple a un esprit : l’esprit d’un peuple qui est défini par sa langue, son histoire. L’État
dépend de l’esprit du peuple Le régime dépend de l’esprit du peuple et n’est pas universalisable.
La monarchie supposerait d’agir en vue d’un ordre traditionnel. Dans une oligarchie, les
dirigeants ont pour but leur enrichissement. L’aristocratie indique par son nom le meilleur, il y
aura toujours une hiérarchie. La démocratie a pour fin la liberté du peuple. La république a pour
but l'égalité devant la loi.

Thomas Hobbes (1588-1679) philosophe anglais, publie Le Léviathan en 1651


→ conceptualisation de l'état de nature et du contrat social →
Le pouvoir organisateur au sein
d’un Etat domine la vie politique. Le sentiment qui dirige l’homme est la peur de la mort violente
qui ne serait pas naturelle. L’homme cherche à ne pas mourir, à conserver son être l’homme
cherche à ne pas mourir, à conserver son être. Ainsi le droit naturel, premier est la sécurité.

Selon Aristote, l’État a une taille déterminée, on doit toujours connaître les membres de la cité
par une personne d’intermédiaire. Il faut connaître les autres, l’autre ne doit pas être un
étranger. L’État ne peut pas contenir des étrangers. On ne peut pas compatir avec des milliers
de personnes.
Selon Machiavel, ce qui peut réunir le plus grand nombre d’hommes est le commerce,
l’économie, car on achète ce dont on a besoin. C’est la transformation de la question politique
en une question d’économie. Selon Montesquieu, le « doux commerce » gouverne les peuples.

la théorie du « doux commerce »


théorie politique et économique selon laquelle les échanges commerciaux entre pays favorisent la bonne
entente politique et réduisent le risque qu'ils entrent en guerre, car les deux acteurs s'appauvriraient
mutuellement en détruisant la richesse de l'adversaire. Le nom de « doux commerce » est choisi par
Montesquieu (1698-1755).
Anarchisme et communisme
Pour Karl Marx (1818-1883) l’État est toujours un instrument de domination, au service de la
classe économiquement dominante. La société sans classe n’aura plus besoin d’État.

John Locke Pour les anarchistes il faut donc abolir


complètement l’Etat afin d’aboutir à la société
John Locke (1632-1704) fut un philosophe sans classes. Mais pour les communistes il faut
anglais qui vécut à une époque charnière (fin passer par une phase de dictature du prolétariat
des guerres de religion, débuts du (appropriation des institutions de l’État pour
rationalisme, opposition à l'absolutisme). contenir la révolte capitaliste), phase durant
Locke est partie prenante à ces débats et aux
laquelle l’État sera nécessaire, puis une fois la
théories alors naissantes du contrat social, de
révolution accomplie, l’État se dissoudra de lui-
la loi et du droit naturel, ainsi que de l'état de
nature. Il s'intéresse aussi au droit de
même.
propriété et aux prémices du libéralisme.

citations
« En vérité le but de l’État, c’est la liberté » Baruch Spinoza (1632-1677)
« Si l’État est fort, il nous écrase. S’il est faible, nous périssons. » Paul Valéry (1871-1945)
« Le droit, l’ordre éthique, l’État constituent la seule réalité positive et la seule satisfaction de la
liberté. » Hegel (1770-1831)
« L’État n’est que la muselière dont le but est de rendre inoffensive cette bête carnassière, l’homme,
et de faire en sorte qu’il ait l’aspect d’un herbivore. » Arthur Schopenhauer (1788-1860)

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