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Dtu 23.2 p1-1 Planchers Dalles Alveolees

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Reef4 version 4.4.3.1 - Edition 175 - Mars 2014


Document : NF DTU 23.2 P1-1 (août 2008) : Travaux de bâtiment - Planchers à dalles alvéolées préfabriquées en béton - Partie 1-1 : Cahier
des clauses techniques types (Indice de classement : P19-201-1-1)

NF DTU 23.2 P1-1


Août 2008
P 19-201-1-1

Travaux de bâtiment
Planchers à dalles alvéolées préfabriquées en béton
Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types

Building works — Precast hollow core slabs in concrete for floors —


Part 1-1 : Contract bill of technical model clauses
Bauarbeiten — Vorgefertigte beton-hohlplattendecken — Teil 1-1 :
Technische Vorschriften

Statut
Norme française homologuée par décision du Directeur Général d'AFNOR le
16 juillet 2008 pour prendre effet le 16 août 2008.

Correspondance
À la date de publication du présent document, il n'existe pas de travaux
internationaux ou européens traitant du même sujet.

Analyse
Le présent document propose des clauses types de spécifications de mise en
oeuvre pour les marchés de travaux d'exécution des planchers à dalles alvéolées
préfabriquées en béton armé ou en béton précontraint pour des ouvrages de
bâtiment et de génie civil situés ou non en zones sismiques.
Les prescriptions du présent document permettent de traiter le cas des ouvrages
courants, tels que ceux destinés aux logements, bâtiments scolaires et
hospitaliers, immeubles de bureaux, bâtiments industriels, commerces et
parkings, pour des conditions normales d'utilisation.

Descripteurs
Thésaurus International Technique : produit en béton, élément préfabriqué,
bâtiment, plancher en béton, béton armé, dalle, définition, cahier des charges,
conditions d'exécution, pose, bétonnage, trémie, étanchéité, finition, conception
antisismique.

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Sommaire
Membres de la commission de normalisation
Avant-propos commun à tous les DTU
Avant-propos particulier
1 Domaine d'application
2 Références normatives
3 Définitions
4 Matériaux
5 Règles d'exécution pour les planchers à dalles alvéolées
5.1 Généralités
5.2 Manutention et stockage
5.3 Pose
5.3.1 Repos des dalles alvéolées sur appuis
5.3.1.1 Repos des planchers à la mise en oeuvre sans lisse d'appui
5.3.1.2 Repos des planchers à la mise en oeuvre avec lisse d'appui
5.3.2 Stabilité en phases provisoires
5.4 Ferraillage et bétonnage du plancher
5.4.1 Les joints
5.4.2 Les chaînages et tables de compression de poutres
5.4.3 La dalle collaborante rapportée
5.5 Trous d'évacuation d'eau
6 Règles d'exécution particulières
6.1 Réalisation des réservations
6.1.1 Percements
6.1.2 Trémies sans chevêtre
6.1.3 Trémies avec chevêtre
6.2 Réalisation des porte-à-faux
6.2.1 Porte-à-faux en prolongement des dalles
6.2.1.1 Plancher sans dalle collaborante rapportée
6.2.1.2 Plancher avec dalle collaborante rapportée
6.2.2 Porte-à-faux perpendiculaire aux dalles
6.2.3 Porte-à-faux avec débord des dalles
6.3 Dispositions pour les appuis sans ou à faible retombée
6.3.1 Dispositions communes
6.3.2 Poutre porteuse sans soffite ou à faible retombée
6.3.3 Console courte dans l'épaisseur du plancher
6.4 Cas de repos effectif insuffisant
6.4.1 Cas d'un appui libre
6.4.2 Cas d'un appui de continuité
6.5 Réalisation des finitions
6.5.1 Réalisation des plafonds
6.5.2 Réalisation des sols
6.5.3 Fixation en sous-face
6.5.4 Passage des gaines et des canalisations
7 Dispositions spécifiques selon la destination
7.1 Utilisation en support d'étanchéité
7.2 Dispositions parasismiques
7.3 Sécurité au feu
8 Tolérances d'exécution
Annexe A (informative) Réception, déchargement et stockage
A.1 Réception
A.2 Déchargement et stockage
Annexe B (informative) Calcul des étaiements pour la pose avec lisse de rive

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Membres de la commission de normalisation


Président : M QUINTANA
Secrétariat : M LEMOINE — UMGO
M ALEXANDRE BUREAU VERITAS
M ANDIN RECTOR LESAGE
M ASHTARI CETEN-APAVE
M BABA BUREAU VERITAS
M BARTHOU CERIB
M BERNARDI RECTOR LESAGE
M BOURDAIS-MASSENAIS ACOB
M BRAILLARD APSEL
M BRIN BUREAU VERITAS
M BURY BUREAU VERITAS
M CHENAF CSTB
M COLINA ATILH
M DE TRETAIGNE ALIDAL
M DENIAU DENIAU
M DRIAT CSFE
M FAUCON CERIB
M GAUDIN EGF-BTP
M GILLMANN RECTOR LESAGE
M HOLLEBECQ AFCAB
MME MAIBECHE SOPREL SAS
M MOINEAU INRS
M OLIVIER-MARTIN BEJOM
M PAILLE SOCOTEC
M PANNETIER OFFICE DES ASPHALTES
M PINÇON BNTEC
M PY KP1 R&D
M QUINTANA QUINTANA
M RUAULT CAPEB
M TAILLEFER CSTB
M TANNOUS SOPREL SAS
M TOURTIER CRAM BRETAGNE
M TRINH APAVE
MME VALLADEAU-RONCIN FIB

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Avant-propos commun à tous les DTU


Un DTU constitue un cahier des clauses techniques types applicables contractuellement à des marchés de travaux
de bâtiment.
Le marché de travaux doit, en fonction des particularités de chaque projet, définir dans ses documents particuliers,
l'ensemble des dispositions nécessaires qui ne sont pas définies dans les DTU ou celles que les contractants
estiment pertinent d'inclure en complément ou en dérogation de ce qui est spécifié dans les DTU.
En particulier, les DTU ne sont généralement pas en mesure de proposer des dispositions techniques pour la
réalisation de travaux sur des bâtiments construits avec des techniques anciennes. L'établissement des clauses
techniques pour les marchés de ce type relève d'une réflexion des acteurs responsables de la conception et de
l'exécution des ouvrages, basée, lorsque cela s'avère pertinent, sur le contenu des DTU, mais aussi sur l'ensemble
des connaissances acquises par la pratique de ces techniques anciennes.
Les DTU se réfèrent, pour la réalisation des travaux, à des produits ou procédés de construction, dont l'aptitude à
satisfaire aux dispositions techniques des DTU est reconnue par l'expérience.
Lorsque le présent document se réfère à cet effet à un Avis Technique ou à un Document Technique d'Application,
ou à une certification de produit, le titulaire du marché pourra proposer au maître d'ouvrage des produits qui
bénéficient de modes de preuve en vigueur dans d'autres Etats Membres de l'Espace économique européen, qu'il
estime équivalents et qui sont attestés par des organismes accrédités par des organismes signataires des accords
dits « E. A. » ou à défaut fournissant la preuve de leur conformité à la norme NF EN 45011 . Le titulaire du marché
devra alors apporter au maître d'ouvrage les éléments de preuve qui sont nécessaires à l'appréciation de
l'équivalence.
L'acceptation par le maître d'ouvrage d'une telle équivalence est définie par le Cahier des Clauses Spéciales du
présent DTU.

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Avant-propos particulier
Les nombreux schémas illustrant ce document sont destinés à faciliter la compréhension du texte. Ils constituent
des exemples non exclusifs de réalisation des ouvrages auxquels ils se rapportent.

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1 Domaine d'application
Le présent document propose des clauses types de spécifications de mise en oeuvre pour les marchés de travaux
d'exécution des planchers à dalles alvéolées préfabriquées en béton pour des ouvrages de bâtiment et de génie
civil situés ou non en zones sismiques.
Les prescriptions du présent document permettent de traiter le cas des ouvrages courants, tels que ceux destinés
aux logements, bâtiments scolaires et hospitaliers, immeubles de bureaux, bâtiments industriels, commerces et
parkings, pour des conditions normales d'utilisation ainsi que certains ouvrages de génie civil, tels que les
couvertures de stations d'épuration ou de bassins de rétention.
Les dispositions du présent document concernent les planchers :
constitués de dalles alvéolées précontraintes dont l'épaisseur est comprise entre 0,12 m et 0,40 m (bornes
incluses) et dont la largeur n'excède pas 1,20 m ;
constitués de dalles alvéolées en béton armé dont l'épaisseur est comprise entre 0,12 m et 0,24 m (bornes
incluses) et dont la largeur n'excède pas 0,60 m ;
constitués de dalles alvéolées biaises dont l'angle n'excède pas 45° ;
dont l'épaisseur de la dalle collaborante éventuelle (plancher composite) n'excède pas le tiers de la hauteur
totale du montage ;
soumis à des charges excluant les cas de chocs répétés ou dynamiques ; ce domaine couvre une gamme
étendue de portées et surtout de charges (réparties ou concentrées) et comprend, notamment, le cas de
charges permanentes relativement lourdes telles que les murs de façade ou de refend. Il exclut les charges
variables d'exploitation dont la fraction 1 — ψ2 excède le double des charges permanentes. On admet que ce
domaine couvre également les charges roulantes sans limitation particulière si la charge par essieu n'excède
pas 30 kN. Cette limitation ne s'applique pas aux véhicules des pompiers en raison du caractère exceptionnel
de leurs interventions.
Le présent document ne vise ni le traitement de l'épiderme de la sous-face, ni l'exécution des joints en sous-face
des planchers à dalles alvéolées.
NOTE 1
Le coefficient ψ2 e st défini dans la norme NF EN 1990 avec son annexe nationale française (NF EN
1990/NA ).

NOTE 2
La dérogation autorisant les véhicules des pompiers s'accompagne des modalités d'application définies
dans NF DTU 23.2 P3 .

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2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l'application du présent document. Pour les
références datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition du document
de référence (y compris les éventuels amendements) s'applique.
NF DTU 23.2 P1-2 ,
Travaux de bâtiment — Planchers à dalles alvéolées préfabriquées en béton — Partie 1-2 : Critères généraux de
choix des matériaux (CGM) (indice de classement : P 19-201-1-2).
NF DTU 23.2 P3 ,
Travaux de bâtiment — Planchers à dalles alvéolées préfabriquées en béton — Partie 3 : Règles de calcul (indice
de classement : P 19-201-3).
NF EN 45011 ,
Exigences générales relatives aux organismes procédant à la certification de produits (indice de classement : X 50-
071).
NF EN 1990 ,
Eurocodes structuraux — Base de calcul des structures (indice de classement : P 06-100-1).
NF EN 1990/NA ,
Eurocodes structuraux — Base de calcul des structures — Annexe Nationale à la NF EN 1990 :2006 (indice de
classement : P 06-100-1/NA).
NF DTU 20.12 : NF P 10-203-1 (référence DTU 20.12),
Maçonnerie des toitures et d'étanchéité — Gros oeuvre en maçonnerie des toitures destinées à recevoir un
revêtement d'étanchéité — Partie 1 : Cahier des clauses techniques.
NF DTU 21 : NF P 18-201 (référence DTU 21),
Travaux de bâtiment — Exécution des ouvrages en béton — Cahier des clauses techniques.
NF DTU 43.1 : NF P 84-204-1-1 (référence DTU 43.1),
Travaux de bâtiment — Etanchéité des toitures-terrasses et toitures inclinées avec éléments porteurs en
maçonnerie en climat de plaine — Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques.
NF DTU 43.6 P1-1 ,
Travaux de bâtiment — Etanchéité des planchers intérieurs en maçonnerie par produits hydrocarbonés — Partie 1-
1 : Cahier des clauses techniques (indice de classement : P 84-210-1-1).

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3 Définitions
Pour les besoins du présent document, les définitions suivantes s'appliquent.
3.1 plans de préconisation de pose
ensemble des plans et documents définissant les conditions permettant la mise en oeuvre des dalles alvéolées
3.2 repos sur appui
distance horizontale entre le nu de l'appui et le point le plus en retrait au niveau de la sous-face de la dalle
alvéolée, (repos effectif « u » constaté et mesuré comme indiqué sur la figure 1)

Figure 1 Repos sur appui


3.3 repos minimum
valeur de repos sur appui en dessous de laquelle une lisse de rive est obligatoire
3.4 repos nominal
valeur du repos sur appui indiquée sur le plan de pose, qui tient compte des tolérances de fabrication des dalles et
des tolérances d'exécution des ouvrages
3.5 espace d'appui
profondeur d'appui nominale devant être réservée sur la structure porteuse pour permettre la pose des dalles
alvéolées compte tenu d'obstacles éventuels (cadres de poutre par exemple) et des différentes tolérances

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Figure 2 Repos des dalles alvéolées (cas sans lisse d'appui)

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4 Matériaux
Les matériaux sont choisis parmi ceux répondant aux critères donnés dans la norme NF DTU 23.2 P1-2 (CGM).

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5 Règles d'exécution pour les planchers à dalles alvéolées


5.1 Généralités
Pour l'ensemble des phases de réception, manutention, stockage et pose, l'entreprise doit se conformer aux
spécifications du fournisseur de dalles alvéolées, voir annexe A du présent document.

5.2 Manutention et stockage


Lorsqu'elles sont stockées sur le chantier, le stockage doit être fait horizontalement sur une aire aménagée
spécialement, dégagée et facile d'accès. L'aire de stockage doit être stable et plane de manière à ce que les dalles
alvéolées ne soient pas soumises à des efforts parasites.
NOTE
Il est conseillé de poser directement les dalles alvéolées sans stockage intermédiaire.

L'empilement des dalles est limité à 1,50 m de hauteur. Pour le cas de stockage par piles plus hautes, l'entreprise
devra avoir reçu l'accord préalable du fournisseur.
En cas d'empilage, les éléments de calage (chevrons par exemple) doivent être adaptés à cet usage et respecter
un alignement vertical.
Pour les dalles alvéolées précontraintes, l'entreprise doit prévenir le fournisseur lorsque le délai de stockage prévu
sur chantier excèdera deux semaines afin d'intégrer cette donnée à la conception du plancher.
Dans le cas où le délai de stockage initialement prévu est dépassé, l'entreprise doit se rapprocher du fournisseur.

5.3 Pose
Le mode de pose est défini lors de la préparation du chantier, de façon à déterminer le repos nominal et l'espace
d'appui à réserver sur la structure porteuse ainsi que le dimensionnement du dispositif d'étaiement. De plus, la
déformabilité des supports doit être considérée.
Lorsque l'état de la surface d'appui est surfacé au sens de la norme NF DTU 21 , la pose des dalles est réalisée à
sec. Dans le cas contraire, elle doit être réalisée soit à bain de mortier, soit sur lisse de rive. Pour des dalles à
armatures non dépassantes posées sur lisse de rive, un espacement minimum de 30 mm doit être ménagé entre le
support et la sous-face des dalles alvéolées.
NOTE
La pose peut être également réalisée avec interposition de bandes en néoprène.

5.3.1 Repos des dalles alvéolées sur appuis


5.3.1.1 Repos des planchers à la mise en oeuvre sans lisse d'appui
La pose des dalles alvéolées sans lisse d'appui doit respecter les valeurs minimales de repos sur appui indiquées
sur les plans de préconisation de pose du fournisseur. Il appartient à l'entreprise sur le chantier de vérifier que,
pour chaque dalle alvéolée et sur toute sa largeur, le repos sur appui « u » (figure 1 ) est supérieur ou au moins
égal à la valeur minimale prescrite sur les plans de préconisation de pose. Si ce n'est pas le cas, il appartient à
l'entreprise :
de procéder immédiatement à la mise en place de lisses d'appui pour celles des dalles concernées dont le
repos d'appui est inférieur aux valeurs minimales ;
d'avertir le bureau d'études structures et le bureau d'études du fournisseur afin de s'assurer que ces repos
d'appui restent compatibles avec les conditions de calcul et, le cas échéant, de prendre les dispositions
adéquates.
Les valeurs de repos minimum, fonction de la portée des dalles alvéolées, sont données sur les plans de
préconisation de pose du fournisseur et déterminées conformément à l'Annexe A de la norme NF DTU 23.2 P3 .
5.3.1.2 Repos des planchers à la mise en oeuvre avec lisse d'appui
Jusqu'à durcissement du béton de chaînage, la totalité des charges (poids des dalles alvéolées, poids de la dalle
collaborante rapportée, charges de construction) est reportée sur la lisse. La lisse et son support, généralement
constitués d'étais, doivent être dimensionnés pour la totalité de ces charges. La stabilité des supports doit être
assurée, notamment par un contreventement efficace. La lisse doit être disposée proche de l'appui afin de ne pas
créer un porte-à-faux sur les dalles alvéolées. Sa position est indiquée sur les plans de préconisation de pose.
Les charges de construction correspondent aux sollicitations engendrées par la mise en oeuvre du béton pendant
la phase de coulage. Elles tiennent compte de l'accumulation éventuelle et de la présence des opérateurs. Une
méthode de calcul des étaiements est donnée en annexe B du présent document.

5.3.2 Stabilité en phases provisoires


Les phases de mise en oeuvre et d'étaiement des dalles alvéolées doivent être exécutées de telle sorte que les
qualités requises pour ces pièces et l'ouvrage fini soient obtenues, après traitement des détériorations mineures
qui pourraient survenir au cours de ces opérations.
La stabilité des dalles alvéolées et des supports (réactions verticales et tenue au renversement) doit, en outre, être

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assurée durant toutes ces phases.


Le plancher ne peut être exploité (stockage, mise en oeuvre du niveau supérieur, …) qu'une fois les clavetages
des joints et les chaînages réalisés et efficaces.

5.4 Ferraillage et bétonnage du plancher


Lorsqu'il existe dans les Documents Particuliers du Marché (DPM) une exigence particulière concernant la planéité
de la sous-face du plancher, l'entreprise de gros oeuvre doit, avant toute opération de bétonnage, limiter les
décalages entre dalles alvéolées (désaffleurements) :
soit en remontant les dalles les plus basses (par exemple en disposant d'une lisse d'étai centrale qui ne devra
être retirée qu'après durcissement du béton de clavetage des joints) ;
soit en utilisant des dispositifs mécaniques de compensation au droit des joints.
Les opérations de bétonnage couvrent la réalisation des joints, des chaînages, des tables de compression des
poutres et de la dalle rapportée éventuelle.
L'entreprise de gros oeuvre doit faire la synthèse des armatures complémentaires et des bétons requis pour ces
opérations, à partir de ses plans d'exécution et des plans de préconisation de pose du (des) fournisseur(s) des
dalles alvéolées.
L'entreprise de gros oeuvre doit s'assurer avant bétonnage que les extrémités des alvéoles sont obturées,
conformément aux plans de préconisation de pose du fournisseur.

5.4.1 Les joints


Les joints doivent, après humidification des faces latérales des dalles alvéolées, être remplis de béton fin (gravillon
de 16 mm maximum), avec une classe de résistance supérieure ou égale à C20/25.
Longitudinalement, les joints entre dalles alvéolées ne doivent contenir aucune canalisation.

5.4.2 Les chaînages et tables de compression de poutres


La classe de résistance du béton des chaînages et des tables de compression de poutres doit être supérieure ou
égale à C25/30.

5.4.3 La dalle collaborante rapportée


Lorsqu'il est prévu une opération de lissage mécanique de la dalle rapportée, celle-ci doit être réalisée après
durcissement des joints.
La classe de résistance du béton coulé en oeuvre de la dalle collaborante rapportée doit être supérieure ou égale à
C25/30.
La surface supérieure des dalles alvéolées a été préalablement nettoyée et abondamment humidifiée avant
coulage de la dalle collaborante rapportée.
Celle-ci est armée d'un treillis soudé anti-retrait et son épaisseur nominale doit être conforme aux plans de
préconisation de pose, sans être inférieure à 50 mm. Le treillis soudé doit être ancré dans les chaînages
périphériques.
L'utilisation de béton de fibres, si elle est envisagée, doit être réalisée en conformité avec un Avis Technique ou un
Document Technique d'Application 1 (DTA) ou un Agrément Technique Européen (ATE) du procédé de béton de
fibres considéré.
1)
Ou leur équivalent dans les conditions indiquées dans l'avant-propos.

Lorsque les revêtements de sols sont fragiles, ou lorsque, d'une façon plus générale, une fissure sur appui nuirait à
l'exploitation, il est nécessaire de mettre en oeuvre des armatures en chapeaux selon le paragraphe 5.4.3 de NF
DTU 23.2 P3 .

5.5 Trous d'évacuation d'eau


Les dalles alvéolées comportent en sous-face, au droit de chaque alvéole, des trous d'évacuation d'eau. Ils sont
situés au voisinage des abouts pour les dalles alvéolées précontraintes et en partie centrale pour les dalles
alvéolées en béton armé.
Ces trous pouvant être obturés par de la laitance, l'entreprise de gros oeuvre doit, le cas échéant, les déboucher
après bétonnage du plancher.

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6 Règles d'exécution particulières


Lors de la réalisation des zones singulières (réservations, porte-à-faux), il est nécessaire de mettre en place un
dispositif d'étaiement, sauf prescriptions contraires du fournisseur.

6.1 Réalisation des réservations


Lorsque les réservations sont exécutées sur chantier, elles doivent être réalisées par des moyens n'altérant pas la
résistance de l'élément. Le sciage et le carottage sont des solutions à privilégier.
Les mêmes prescriptions s'appliquent pour l'ouverture de la paroi supérieure des alvéoles.

6.1.1 Percements
Les percements sont des réservations de faibles dimensions transversales, situées au droit des alvéoles. La
largeur n'excède pas la largeur d'une alvéole et l'enrobage des armatures doit être respecté.
Ils sont réalisés suivant les prescriptions du fournisseur, ou après son approbation s'ils ne sont pas prévus au
projet.

6.1.2 Trémies sans chevêtre


La largeur des trémies est telle qu'elle n'affecte pas plus de 25 % des nervures de la dalle pour les trémies en
position centrale et 20 % pour les trémies situées en rive (valeur arrondie à l'entier inférieur). L'enrobage des
armatures adjacentes à la trémie doit être respecté.
NOTE
Une trémie est dite centrale lorsqu'elle n'affecte pas la nervure de rive.

Ces trémies sont réalisées à la fabrication. Elles peuvent éventuellement être réalisées sur chantier à condition
qu'elles aient été prévues au projet. Dans ce cas, le mode d'exécution ne doit pas affecter l'intégrité du plancher.

6.1.3 Trémies avec chevêtre


Pour les trémies autres que celles visées au paragraphe précédent, et de largeur inférieure ou égale à 1,20 m, il
est nécessaire de réaliser un chevêtre métallique ou en béton armé, conformément aux plans d'exécution établis
par le bureau d'études structures de l'entreprise de gros oeuvre.
Dans le cas de chevêtre métallique, des dispositions doivent être prises pour éviter tout déplacement du chevêtre
au moment de la pose des dalles alvéolées.

Figure 3 Schémas de principe du chevêtre en béton armé

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Figure 4 Schémas de principe du chevêtre métallique


Sauf prescriptions contraires du fournisseur, les trémies d'une largeur supérieure à 1,20 m imposent la réalisation
d'un système porteur du plancher, défini par le bureau d'études structures de l'entreprise de gros oeuvre.

6.2 Réalisation des porte-à-faux


La réalisation des porte-à-faux, calculés par le bureau d'études de l'entreprise de gros oeuvre, doit être réalisé
conformément aux plans d'exécution de l'entreprise qui préciseront notamment la longueur d'équilibrage des porte-
à-faux (notée d sur la figure 5 ).
La classe de résistance du béton coulé en oeuvre est portée sur les plans de préconisation de pose, sans être
inférieure à C25/30.

6.2.1 Porte-à-faux en prolongement des dalles


6.2.1.1 Plancher sans dalle collaborante rapportée
Pour réaliser les porte-à-faux en prolongement des dalles, au plus une alvéole sur deux est ouverte en partie
supérieure pour permettre l'incorporation d'une armature de béton armé par alvéole. Le diamètre est limité en
fonction de l'épaisseur de la dalle alvéolée, comme indiqué dans le tableau qui suit.

Tableau 1 Diamètres maximum des armatures du porte-à-faux

NOTE
Lorsque deux alvéoles contiguës sont ouvertes sur béton frais, la nervure située entre ces deux alvéoles
n'est pas prise en compte pour la vérification de l'effort tranchant conformément à la norme NF DTU 23.2
P3 . Cette réduction ne s'applique pas lorsque des dispositions particulières sont prises (par exemple
découpage sur béton durci, ouverture en quinconce).

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Figure 5 Exemple de ferraillage de porte-à-faux en


prolongement des dalles dans le cas de plancher sans dalle
collaborante rapportée

6.2.1.2 Plancher avec dalle collaborante rapportée


Dans le cas de planchers avec dalle collaborante rapportée, il n'est généralement pas nécessaire d'ouvrir les
alvéoles. Les armatures sont alors disposées dans la dalle collaborante rapportée.

Figure 6 Exemple de ferraillage de porte-à-faux en


prolongement des dalles dans le cas de plancher avec dalle
collaborante rapportée

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6.2.2 Porte-à-faux perpendiculaire aux dalles


Les porte-à-faux perpendiculaires aux dalles alvéolées ne sont possibles qu'avec des planchers avec dalle
collaborante rapportée.

Figure 7 Exemple de ferraillage de porte-à-faux perpendiculaire


aux dalles
Le premier joint entre dalles alvéolées doit être soigneusement rempli afin d'assurer la transmission des efforts de
compression.

6.2.3 Porte-à-faux avec débord des dalles


Cette disposition n'est pas admise en zone sismique.
Dans le cas d'appui en maçonnerie ou en béton, la pose est réalisée sur bain de mortier.
Les dispositions des armatures de porte-à-faux sont réalisées conformément aux plans d'exécution établis par le
fournisseur.

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Figure 8 Exemple de ferraillage de porte-à-faux avec débord


des dalles

6.3 Dispositions pour les appuis sans ou à faible retombée


Les dispositions qui suivent exigent une attention toute particulière de la part du bureau d'études structures chargé
du calcul des supports, entraînant une conception et des dispositions d'armatures particulières. Elles doivent
respecter strictement les plans d'exécution.
L'utilisation de goujons n'est pas visée par le présent document.

6.3.1 Dispositions communes


Les armatures sortant en attente aux extrémités des dalles alvéolées doivent passer au-dessus d'une armature
longitudinale de l'élément porteur, de diamètre minimal 12 mm. Cette armature doit être disposée le plus près
possible de l'about de la dalle alvéolée. En outre, il faut s'assurer que la distance de chaque armature ou groupe
d'armatures à l'axe de l'armature transversale la plus proche n'excède pas 75 mm.
Les bouchons des alvéoles des dalles appuyées sur de tels supports sont reculés afin de permettre la pénétration
du béton sur quelques centimètres à l'intérieur des alvéoles.

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6.3.2 Poutre porteuse sans soffite ou à faible retombée


Cette disposition s'applique généralement pour des poutres de faible portée (par exemple linteaux, ouvertures).

Figure 9 Exemple de dispositions d'appui avec poutre noyée

6.3.3 Console courte dans l'épaisseur du plancher


Il est nécessaire de vérifier la mise en place des armatures et d'assurer un contrôle de la mise en oeuvre.
Les voiles doivent présenter une rigidité suffisante.
La longueur de dépassement des armatures des dalles alvéolées est au moins égale à 200 mm.

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Figure 10 Exemple de dispositions d'appui en console courte

6.4 Cas de repos effectif insuffisant


Lorsqu'il est constaté sur le chantier que les prescriptions d'appui définies sur les plans de préconisation de pose
ne sont pas respectées, l'entreprise doit se rapprocher de son fournisseur afin que ce dernier définisse les
dispositions particulières à adopter.
Dans le cas d'appui inexistant, une solution de renforcement par suspentes n'est acceptable que si l'about de la
dalle alvéolée n'est pas à plus de 50 mm du nu de l'appui et que la pénétration de l'armature sur l'appui (notée a'
sur la figure 11 ) est au moins égale à 50 mm. Dans le cas contraire, la conception de l'appui doit être réexaminée.
NOTE
Dans le cas de travées continues, il est préférable de réaliser ces dispositions sur l'appui de continuité.

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Figure 11 Repos effectif insuffisant ou nul


Les suspentes doivent entourer les armatures sortant en attente de la dalle alvéolée, le plus près possible de
l'about de cette dernière, leurs branches horizontales venant enserrer les armatures supérieures de l'élément
porteur (par exemple l'armature longitudinale du chaînage).

6.4.1 Cas d'un appui libre


L'armature sortant en attente de la dalle alvéolée et ancrée sur appui au-delà du brin de suspension doit être
scellée dans l'alvéole qui a été ouverte en partie supérieure sur la longueur de scellement.
Cette armature doit pouvoir être disposée dans la moitié inférieure de la hauteur totale du plancher, faute de quoi
cette disposition n'est plus acceptable (soit d'< h/2 sur la figure 12).

Figure 12 Exemple de disposition sur appui libre

6.4.2 Cas d'un appui de continuité


Les armatures de suspension peuvent être remplacées par des cadres entourant les armatures en chapeaux.

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L'armature longitudinale complémentaire doit pouvoir être disposée dans la moitié inférieure de la hauteur totale du
plancher, faute de quoi cette disposition n'est plus acceptable (soit d' < h/2 sur la figure 13).

Figure 13 Exemple de disposition sur appui de continuité

6.5 Réalisation des finitions


6.5.1 Réalisation des plafonds
Sauf indication contraire, la sous-face d'un plancher composé de dalles alvéolées doit répondre aux exigences de
la norme NF DTU 21 .
NOTE 1
Les sous-faces des dalles alvéolées peuvent recevoir un plafond suspendu, une peinture, un enduit ou
rester apparentes. La mise en oeuvre d'un plafond suspendu est la solution la plus courante.

La sous-face des dalles alvéolées est à considérer comme un parement de type courant au sens de la norme NF
DTU 21 .
NOTE 2
Il peut être réalisé, selon l'état de surface souhaité, un traitement de surface (enduit bouche pore).

6.5.2 Réalisation des sols


Les dalles alvéolées peuvent soit :
rester sans revêtement, notamment pour les utilisations en parking, sous plancher technique, etc. ;
comporter un revêtement.

6.5.3 Fixation en sous-face


Les fixations en sous-face les plus courantes sont :
les suspentes traversant le plancher, au droit d'une alvéole ou dans un joint, avec contreplaque qui peut être
noyée dans la dalle collaborante ou dans la chape ;
le chevillage ;
les clous pistoscellés.

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Figure 14 Exemples de fixation en sous-face de dalle alvéolée


Les fixations en sous-face par chevillage sont possibles à condition, soit de disposer d'un gabarit de repérage ne
permettant le perçage qu'au droit des alvéoles, soit d'utiliser un matériel muni d'un limiteur de pénétration. Dans ce
dernier cas, la profondeur de perçage ne doit pas dépasser l'enrobage des armatures diminué de 10 mm.
Dans tous les cas, les modes de fixation ne doivent pas faire éclater le béton. Les systèmes de fixation par
pistoscellement doivent faire l'objet d'un Avis Technique 2 particulier autorisant leur utilisation en sous-face des
dalles alvéolées.
2)
Ou son équivalent dans les conditions indiquées dans l'avant-propos.

Les charges suspendues doivent être prévues au projet.

6.5.4 Passage des gaines et des canalisations


Le passage des réseaux et des canalisations s'effectue soit en sous-face, soit au-dessus des dalles alvéolées.
Dans ce dernier cas, les gaines (électriques par exemple) doivent être disposées en dehors des clavetages, soit
dans la dalle collaborante rapportée, soit dans un ravoirage au-dessus du plancher, ou dans les alvéoles.
Compte tenu de la mise en oeuvre sur des dalles alvéolées, les gaines et canalisations, lorsqu'elles sont placées
dans la dalle collaborante, doivent satisfaire les dispositions suivantes :
permettre un enrobage par le béton au moins égal au diamètre de la plus grosse gaine, avec un minimum de
20 mm ;
présenter, sauf localement, une distance horizontale entre elles, au moins égale à leur diamètre, avec un
minimum de 40 mm ;
au droit des croisements ou empilages localisés, ne pas occuper plus de la demi-épaisseur de la dalle
collaborante, avec un enrobage par le béton au moins égal au diamètre de la plus grosse gaine, avec un
minimum de 20 mm.

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7 Dispositions spécifiques selon la destination


7.1 Utilisation en support d'étanchéité
Les planchers à dalles alvéolées peuvent être utilisés en support d'étanchéité dans les conditions définies dans la
norme NF DTU 20.12 pour les éléments porteurs de type D.
Lorsque l'accessibilité de la toiture ou des locaux impose une pente, celle-ci peut être donnée soit :
directement par les dalles alvéolées ;
par la dalle collaborante rapportée ;
par une forme rapportée en béton.
NOTE 1
À cet effet, on pourra se référer aux normes NF DTU 43.1 et NF DTU 43.6 respectivement pour les toitures
et les planchers intérieurs.

Dans le cas de toitures terrasses ou de planchers intérieurs accessibles à la circulation de véhicules, les
revêtements d'étanchéité auto-protégés ne peuvent être mis en oeuvre que sur une dalle collaborante rapportée.
Ces dispositions seront précisées dans les DPM.
Lorsque l'étanchéité est appliquée directement sur le plancher, l'ouverture de la fissure sur appui est déterminée
conformément à l'article 5.4.4 de la norme NF DTU 23.2 P3 .
Dans le cas des planchers sans dalle collaborante rapportée, pour vérifier les critères de planéité au droit du joint, il
est nécessaire de prévoir un ragréage local. Les zones d'appuis doivent être repérées et matérialisées.
NOTE 2
La norme NF DTU 43.1 indique les sujétions relatives aux réservations pour les descentes d'eaux pluviales
et les décaissés éventuellement nécessaires.

7.2 Dispositions parasismiques


En zones sismiques et pour les ouvrages pour lesquels des dispositions parasismiques sont requises, le plancher
à dalles alvéolées peut être réalisé :
avec une dalle collaborante rapportée en béton armé ;
sans dalle collaborante moyennant un système de crantage latéral ou la mise en place d'armatures de
couture (U à plat par exemple).
Les dispositions sont définies à l'article 9 de la norme NF DTU 23.2 P3 .

7.3 Sécurité au feu


Le procédé permet de respecter la réglementation applicable au domaine d'emploi accepté. Les planchers à dalles
alvéolées sont constitués d'éléments incombustibles et ne présentent pas de risques spéciaux ni par dégagement
de fumées, ni par diffusion de gaz de distillation inflammables ou toxiques. Les emplois sont conditionnés par les
degrés coupe-feu requis.
Les percements et réservations diverses doivent être traités pour conserver le degré coupe-feu requis du plancher.
NOTE
Un accroissement de la durée de résistance au feu peut être obtenu par application en sous-face d'un
enduit protecteur (à condition de justifier son accrochage par des essais au feu) ou par adjonction d'un
plafond protecteur rapporté.

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8 Tolérances d'exécution
Sauf indications contraires mentionnées dans les DPM, les tolérances définies dans la norme NF DTU 21
s'appliquent.
NOTE
Un des moyens pour respecter les exigences de planéité de la norme NF DTU 21 est de réaliser un enduit
de dressement ou un ragréage.

De plus :
la tolérance sur la distance libre entre les éléments support est prise égale à ± 20 mm ;
la tolérance en moins sur l'épaisseur de la dalle collaborante rapportée est de — 10 mm.
Lorsque les dalles alvéolées sont utilisées comme support d'étanchéité, les tolérances définies dans la norme NF
DTU 20.12 s'appliquent.

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Annexe A (informative) Réception, déchargement et stockage


A.1 Réception
La réception des dalles et des différents matériels est effectuée par l'entreprise ou son représentant.
À la préhension de chaque dalle, dès que celle-ci devient visible sur toutes ses faces, l'entreprise ou son
représentant chargé de la réception est tenu de noter sur le bordereau d'expédition les éventuels vices apparents.
En outre, pour tout produit présentant une défectuosité de nature à compromettre la solidité, cette personne avertit
immédiatement le fournisseur et décide avec lui des conditions d'utilisation ou de mise au rebut dudit produit.
Une attention particulière doit être portée sur l'état des boucles de levage et/ou des inserts prévus à cet effet. Il est
procédé de la même manière pour la réception des accessoires de levage et des divers éléments joints à la
livraison.
Cette réception ne peut avoir lieu qu'après consultation des documents établissant la conformité des matériels aux
prescriptions réglementaires et formulant un avis sur la possibilité de leur mise en service.
L'entreprise ou son représentant chargé de la réception doit ainsi s'assurer :
des vérifications et des examens portant sur les accessoires de levage ;
de l'information du personnel chargé de la pose.
Dès l'opération de déchargement des dalles et des matériels terminée le bordereau signé conjointement par le
transporteur et l'entreprise ou son représentant chargé de la réception est remis à l'usine dans le délai figurant
dans les conditions de vente du fournisseur.

A.2 Déchargement et stockage


Le déchargement et le stockage éventuel des dalles et des différents matériels sont réalisés sur le chantier sous la
responsabilité de l'entreprise. La coordination de ces opérations est assurée par une personne soumise à la
discipline générale du chantier, préposée à la conduite de la manoeuvre, formée et connaissant toutes les
consignes de mise en oeuvre du produit et d'utilisation des appareils et accessoires de levage.
L'entreprise chargée de la pose est responsable du positionnement des dalles sur l'aire de stockage. Celle-ci doit
se conformer aux indications fournies par le fournisseur concernant la position et les dimensions des cales ainsi
que le mode d'empilage.
L'entreprise chargée de la pose est responsable de la bonne conservation des dalles sur l'aire de stockage, ainsi
que des accessoires de levage.
Les matériels de manutention et de montage doivent être stockés dans les conditions fixées par les fournisseurs de
ces matériels et conservés dans un endroit désigné par l'entreprise chargée de la pose, de manière à éviter toute
dégradation ainsi que l'emploi par des tiers non autorisés.
La manutention des dalles sur le chantier peut être réalisée soit avec le matériel de manutention appartenant à
l'entreprise chargée de la pose, soit à l'aide des accessoires de levage fournis par le fournisseur des dalles.
Dans l'un ou l'autre cas, la manutention doit être réalisée conformément aux indications communiquées par les
fournisseurs (nature du dispositif de levage à utiliser, angle d'élingage, type de palonnier, type de pince, position
des points de préhension…).

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Annexe B (informative) Calcul des étaiements pour la pose avec lisse de rive
Les charges de construction prises en compte pour le dimensionnement du dispositif d'étaiement peuvent être
prises égales à :
1,0 kN/m² dans le cas de dalles alvéolées sans béton rapporté ;
1,5 kN/m² dans le cas de dalles alvéolées avec béton rapporté.
NOTE 1
Ces valeurs ont été déterminées dans l'hypothèse d'une faible accumulation de béton et d'un personnel
en nombre limité. Lorsque ces conditions ne sont pas satisfaites, l'entreprise doit définir l'intensité à
prendre en compte.

NOTE 2
Ces charges de construction ne doivent pas être assimilées aux charges de chantier prises en compte
pour la vérification des dalles alvéolées en phases provisoires.

À partir des charges de construction ci-dessus, les valeurs des réactions d'appui par mètre linéaire sur les lisses de
rive et la réaction sur les supports de lisse en fonction de leur écartement sont déterminées comme suit :
charge sur lisse de rive (kN/ml) : PL = (G1 + G2 + QE ) × L/2
réaction sur les supports de lisse (kN) : RE = 1,25 × PL × a
où :
G1 est le poids propre du plancher constitué des dalles alvéolées seules, en kN/m² ;
G2 est le poids propre du béton mis en oeuvre dans les joints et celui de la dalle rapportée éventuelle (béton
complémentaire), en kN/m² ;
QE est la charge de construction (définie ci-dessus), en kN/m² ;
L est la portée du plancher, en mètres ;
a est la distance entre supports de lisse de rive, en mètres.

Figure B.1 Repos des dalles alvéolées avec lisse d'appui

© AFNOR 2008 - Imprimé par AFPA LIMOGES BABYLONE le


15/04/2014

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