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Dimensionnement D'un Réservoir en Béton Armé D'adduction en Eau Potable

Mémoire de licence Écrit par Ir.MPUNGA Christophe

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1

N° CHAPITRES Page

Introduction générale………………………………………………………. 01

Chapitre I: Partie 01 hydraulique

I. Introduction…………………………………………………………………… 02
I.1 Situation géographique et démographique …………… …………………….. 02
I.2 Situation hydraulique de la prison ………….……………………….…….….. 04
I.3 Évaluation des besoins en eau potable ……………………………………….. 05
I.3.1 Calcul des besoins journalier et de pointe …………………………………….. 13
I.3.2 Détermination du volume de stockage requis …………. …………………….. 17
I.4 Conception du système d'adduction d’eau…….………………………………. 17
I.4 .1 Choix des équipements hydrauliques …………………………….……………. 18
I.4.1.1 Surpresseur …………………………………………………………………… 19
I.4.1.2 Tuyauteries et accessoires ……..……………………………............................ 18
I.4.1.3 Installation du surpresseur dans le système ……………………………………
I.5 Gestion des entrées et sorties…………………………………………………

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2

Partie 02 Géni civil

Chapitre III: Caractéristique mécanique des matériaux


Chapitre II: LES RESEVOIRS
I. II.
II. 1 Historique…………………………………… ………………… III.
II.2 Description du réservoir ………………………………………….. IV.
II.2.1 Equipement d’un réservoir V.
II.2.2 Classification des réservoirs…………………………………….. VI.
II.2.3 Choix du type des réservoirs ……………
II.2.4 Rôle des réservoirs … ………..…….
II.3 Exigence technique du réservoir

III . 1 Introduction………………………………………………………………….
III . 1. 2 Le béton…………… ………………………………...
III.2 .1 Propriétés techniques du béton ………………………………………………
III.2.1. 1 Résistance en compression …………………………………………………..
III.2.1. 2 Résistance à la traction ………………………………………………………
III.2.1. 3 Module de déformation longitudinale et transversale……………..................
III.2.1. 4 Coefficient de poisson ……………………………..……...…………………
III.2.1. 5 Contrainte limite du béton …………………....................................................
III.2.1.5.1 Contrainte ultime de calcul ………………………………………..
III.2.1.5.2 Contrainte de cisaillement du béton………………………………..
III.2.1.5.3 Contrainte de calcul à l’ELS ………………….………………………………
III.2.1.6 Diagramme contraintes- déformations ……………………………..
III .2.2 l’acier ………………………………………………………………………...
III .2.2.1 Classification…………………………………………………………………
III .2.2.2 Module d’élasticité longitudinale…………………………………………….
III .2.2.3 Diagramme contraintes déformations ……………………………………….

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3

INTRODUCTION GENERALE

L'accès à l'eau potable est une nécessité fondamentale pour assurer le bien-être et la santé des
populations, y compris dans les établissements pénitentiaires. La prison de MBM qui peut contenir
1000 personnes c'est-à-dire les personnels et les détenus, doit garantir un approvisionnement
continu et sécurisé en eau de qualité pour répondre à tous les besoins de la communauté carcérale.

Dans ce contexte, la mise en place d'un réservoir d'eau dédié s'avère essentielle. Ce système de
stockage permettra non seulement de réguler la distribution, mais aussi de constituer une réserve
en cas de perturbations du réseau d'adduction principal. Le choix du béton armé comme matériau
de construction offre de nombreux avantages en termes de robustesse, de durabilité et de
résistance aux conditions environnementales.

0.1. Problématique et objectif :

0.1.1. Objectif général:

Notre présent travail dont le thème est : « Dimensionnement d'un réservoir en béton armé
d’adduction en eau potable pour la prison de mbujimayi » a suscité notre attention dans les soucis
d’assurer un approvisionnement fiable et continu en eau potable pour répondre aux besoins des
détenus et du personnel, tout en garantissant la sécurité et la qualité de l’eau afin de trouver une
solution palliative au problème de perturbation en approvisionnement en eau potable fiable et
sécurisée dans un environnement carcéral.

0.1.2. Objectif spécifique:

Ce thème n'a pas été choisi au hasard mais dans le but de :

- Détailler le dimensionnement de ce réservoir en béton armé destiné à l'approvisionnement


en eau potable de la prison. Il abordera les étapes clés du processus, depuis l'estimation des
besoins en eau jusqu'à la définition des caractéristiques techniques et structurelles du
réservoir, en passant par les aspects constructifs. Cette démarche vise à proposer une
solution fiable et adaptée aux exigences de la prison.
- Garantir la disponibilité de l’eau potable c’est - à - dire mettre en place un système de
stockage permettant de répondre à la consommation quotidienne sans interruption.
- Prévoir une réserve d’urgence en établissant une capacité de stockage suffisante pour faire
face aux situations d’urgence, telles que les pannes d’approvisionnement ou les crises.

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4

- Assurer la qualité de l’eau en intégrant un système de filtration pour que l’eau stockée
respecte les normes sanitaires.

0.1.2. Problématique

L'approvisionnement en eau potable est une préoccupation majeure dans les établissements
pénitentiaires, Comment optimiser l'utilisation des ressources en eau existantes et mettre en place
des solutions complémentaires pour assurer un approvisionnement en eau potable fiable et durable
dans la prison centrale de Mbujimayi, initialement conçue pour moins de 500 personnes mais
désormais surpeuplée ? La prison centrale de Mbujimayi dispose déjà de quelques infrastructures
liées à l'approvisionnement en eau, mais qui s'avèrent insuffisantes pour faire face à la
surpopulation carcérale actuelle. Cependant bien qu’elle dispose trois réservoirs dont :

. Réservoir pour la collecte des eaux de pluie : Ce réservoir permet de stocker une partie des eaux
pluviales, mais sa taille réduite le rend inadapté pour couvrir les besoins de la population
carcérale.

- La prison dispose également de deux petits réservoirs métalliques pour stocker l'eau fournie par
la Regideso. Cependant, le débit de cette alimentation est insuffisant pour répondre à la demande
croissante en eau.

- Les coupures d'eau de la Regideso entraînent régulièrement des pénuries au sein de la prison.

. Réseau de distribution vétuste et inadapté :

- Comme précédemment mentionné, les canalisations et le dimensionnement du réseau ne sont


plus adaptés à la population actuelle.

Face à cette situation, il est essentiel de mettre en place une stratégie globale d'amélioration de
l'approvisionnement en eau potable, en s'appuyant sur les ressources existantes tout en
développant des solutions complémentaires.

Pour y répondre, une méthodologie de dimensionnement sera développée, depuis l'estimation des
besoins en eau jusqu'à la spécification des caractéristiques constructives de l'ouvrage, en passant
par le calcul structural. Cette démarche permettra de proposer un réservoir fiable, durable et
adapté aux exigences spécifiques du milieu carcéral.

0.1.3. Etat de l’art

La conception et la construction de réservoirs d'eau potable sont des sujets largement étudiés et
documentés dans la littérature technique et scientifique.

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Dans le cas spécifique des établissements pénitentiaires, les besoins en eau potable sont bien
identifiés. Des études menées sur la consommation et les usages en milieu carcéral fournissent des
ordres de grandeur pour le dimensionnement des systèmes d'approvisionnement [réf 1, 2]. Ces
données permettent d'estimer les volumes de stockage nécessaires pour assurer la continuité de
l'alimentation.

En termes de matériaux de construction, le béton armé s'impose comme un choix judicieux pour
les réservoirs d'eau. Ses propriétés de résistance mécanique, de durabilité et d'étanchéité en font un
matériau de prédilection pour ce type d'ouvrage [ref 3, 4]. Les techniques de dimensionnement
structural des réservoirs en béton armé sont bien établies et font l'objet de recommandations dans
les codes de construction [ref 5, 6].

Cependant, peu de publications traitent spécifiquement du cas des prisons. Les contraintes de
sécurité, d'accessibilité et de maintenance propres à ces établissements doivent être prises en
compte dans la conception du réservoir [ref 7, 8]. C'est sur cette problématique que le présent
mémoire se concentrera, en proposant une méthodologie adaptée au contexte carcéral.

0.1.4. Hypothèse

Afin de répondre à la problématique posée, les hypothèses suivantes sont formulées :

1. L'estimation des besoins en eau potable de la prison, basée sur des données de consommation en
milieu carcéral, permettra de déterminer le volume de stockage nécessaire pour assurer
l'autonomie de l'établissement ;

- Négocier avec la Regideso pour augmenter le débit et la fiabilité de l'approvisionnement en eau

- Rénover et adapter le réseau de distribution pour réduire les pertes et assurer une meilleure
répartition de l'eau ;

- La construction d’un nouveau réservoir de stockage en béton armé pour sécuriser


l'approvisionnement en eau en cas de coupure d’eau ;

- La mise en place des mesures de gestion et de surveillance de la consommation d'eau.

2. Le choix du béton armé comme matériau de construction offrira les caractéristiques techniques
requises en termes de résistance mécanique, de durabilité et d'étanchéité, tout en répondant aux
exigences de sécurité propres au contexte carcéral.

3. L'application des principes de dimensionnement structural des réservoirs en béton armé,


conformément aux normes et recommandations techniques en vigueur, permettra de définir les
caractéristiques géométriques et les éléments constructifs de l'ouvrage.

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4. L'intégration du réservoir dans le système de distribution d'eau de la prison, en prenant en


compte les aspects d'accessibilité et de maintenance, garantira un fonctionnement optimal et
pérenne de l'installation.

0.1.5 Cadre méthodologique

Afin de bien mener à bien ce travail, une méthodologie rigoureuse a été mise en mise en place
combinant diverses techniques de récolte et d’analyse des données.

 Méthodologie de récolte des données

Observation: L'observation directe du terrain a été le point de départ de cette étude.

Technique documentaire: Cette approche bibliographique a permis de consulter divers ouvrages,


notes de cours et autres documents pertinents afin de mieux comprendre les causes et les solutions
de la problématique étudiée.

Des méthodes d'investigation sur le terrain, afin de récolter les données de première main.

 Méthode d'analyse et d'explication des données

Méthode d'interview : Des entretiens ont été menés avec les personnes concernées afin de
recueillir leurs points de vue et leurs informations. Des recherches en ligne ont également été
effectuées.

Méthode descriptive : Cette approche a permis de décrire en détail les éléments constitutifs du
sujet étudié

Méthode déductive : Cette méthode a aidée à appliquer les différentes formules utilisées dans le
travail.

Méthode analytique : Cette méthode d'analyse a permis d'étudier en profondeur les différentes
expressions et données recueillies.

Ce présent travail est subdivisé en deux grandes parties essentielles :

Ière partie : PARTIE HYDRAULIQUE

Elle nous donne une estimation des besoins en eau potable pour toute la prison.

IIème partie : PARTIE GENIE CIVIL

Elle nous permet de procéder au dimensionnement de l’ouvrage et déterminer les sollicitations


ainsi que les efforts au quels ces éléments sont soumis, afin de déterminer la durée de réalisation et
le coût total du projet

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CHAPITRE.I : PARTIE 01. HYDRAULIQUE

I.INTRODUCTION

La conception et le dimensionnement des éléments hydrauliques jouent un rôle essentiel dans la


réussite globale d'un projet, notamment dans un contexte géographique et démographique
spécifique. Cette partie technique vise à assurer une alimentation en eau fiable, sécuritaire et
efficace, tout en respectant les normes et réglementations en vigueur.

Les principaux aspects abordés dans cette section sont :

1. Étude du besoin en eau : il s’agit de l’évaluation des consommations et des besoins en eau
potable en fonction de la situation géographique et démographique

2. Conception du réseau de distribution : c’est le choix des conduites (matériaux, diamètres,


pressions) adaptés au contexte

- Dimensionnement des éléments clés (vannes, pompes, réservoirs) en fonction des besoins

3. Aspects réglementaires et de sécurité :

- Conformité aux normes sanitaires et environnementales adaptées au contexte carcéral.

- Mesures de protection contre les risques (incendie, gel, etc.) en fonction des spécificités du site

Cette partie technique vise à définir une solution hydraulique optimale adaptée aux besoins du
projet et aux contraintes géographiques et démographiques, tout en garantissant la pérennité la
fiabilité et la sécurité de l'installation dans le respect des réglementations en vigueur.

I.1. Situation géographique et démographique

 Présentation de la ville de Mbujimayi: commençons par la commune de diulu dans


laquelle se situe la prison central de mbujimayi;

La commune de Diulu est bornée :

Au nord par l'avenue KABEYA BANZA ;

Au sud par l'avenue KATOMBA ;

A l'est par l'avenue TSHIPIYA1;

A l'ouest par l'avenue KALONJI CILUNDA.

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La ville de Mbujimayi se situe entre 6e et 7e parallèle Sud et le méridien 23° et 24°


Est. Elle couvre un espace qui s’étend sur 15 Km de l’Ouest à l’Est et 9 Km du
Sud au Nord. Limitée naturellement par les rivières Kanshi au Sud, Mbuji-Mayi à
l’Est, Muya au Nord et à l’Ouest par la ligne artificielle joignant la confluence
Kanshi-Nzaba à celle de la Muya-Bipemba. La ville de Mbuji- Mayi est d’une
superficie de l’ordre de 135Km2, décomposée en cinq communes : Bipemba,
Dibindi, Diulu, Kanshi et Muya de superficie respectivement égale à 57,60 m2 ;
27,80 m2 ; 8,20 m2 ; 28,78 m2 et 12,80 m2.

La figure 1 montre les cinq communes qui constituent la ville de Mbujimayi. Le


plateau de la ville de Mbujimayi est légèrement vallonné, incliné de l’Ouest (740
mètres d’altitude) vers l’Est (490 mètres d’altitude). La déclivité varie entre 5% et 10

 Présentation de la prison

La prison centrale de mbujimayi, elle se situe au croisement du boulevard Laurent désiré kabila
et l’avenue de la prison n°01/ Quartier bubanji / Commune de diulu dans la ville de mbujimayi,
avec une population actuelle estimée à 542 détenus et 50 personnels pour une capacité maximale
de 1 000 places. Les détenus sont des femmes, hommes et enfants tous originaires de la région du
Kasaï-Oriental. Le climat de cette zone est de type tropical humide, avec une saison des pluies
longue allant de septembre à mai, et une saison sèche de juin à août.

Les températures moyennes varient entre 22°C et 32°C tout au long de l'année, avec des pics
pouvant atteindre 35°C pendant la saison sèche.

. Ces éléments géographiques et démographiques ont un impact direct sur les besoins en eau et la
conception du réseau de distribution.

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Figure 1 Carte de la ville de Mbujimayi (source : Gouvernement


provincial du Kasaï-Oriental et populationData.net).

I.2.La situation hydraulique de la prison

Les besoins en eau de cette prison sont donc importants, notamment pour répondre aux exigences
d'hygiène et de confort dans un climat chaud et humide. La conception du réseau hydraulique
devra prendre en compte ces spécificités géographiques et climatiques afin d'assurer une
distribution d'eau fiable et adaptée aux conditions locales.

L'approvisionnement en eau de la prison de Mbujimayi doit faire l'objet d'une analyse approfondie
afin de garantir une alimentation en eau fiable, de qualité et durable.

Deux sources d'approvisionnement en eau sont observées à la prison :

 La regideso (Régie de Distribution d’Eau) : Il s’agit de l’une des deux sources


hydrauliques présentes de la prison. Celle-ci est le fournisseur officiel de l’eau potable.
Elle fournit de l’eau généralement deux fois par semaine et a été réparer il y a 4 mois.
 Les eaux de pluie : c’est la deuxième source hydraulique de la prison. Cela signifie qu’elle
dispose d’un système de récupération et de stockage de l’eau de pluie, qui peut être
utilisées pour certain besoin et cette source fournie l’eau que pendant la saison de pluie

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 Point de captage:

Les points de captage d’eau sont des emplacements stratégiques où l’eau est extradite ou collectée
pour être utilisée, cela peut inclure des sources naturelles comme des rivières, des lacs, des
nappes souterraines, ou encore un réseau d’approvisionnement (comme la régideso). Ces points de
captage jouent un rôle essentiel dans l’approvisionnement en eau potable, l’irrigation des cultures
et alimentation des réseaux d’eau.

Pour garantir la durabilité et la qualité de l’eau captée, une gestion attentive des ces points de
captage est primordial et cela implique:

 Une évaluation régulière de la quantité et la qualité d’eau disponible


 La mise en place de mesures de protection contre la contamination et la surexploitation
 L’optimisation des techniques et technologies de captage pour maximiser l’efficacité
 Une planification à long terme pour anticiper les besoins futurs et s’adapter aux
changements

Dans les cadre de la régideso le fournisseur d’eau potable à l’échelle nationale qui est notre
point de captage d’eau, elle fournit une eau de qualité répondant aux norms sanitaire en
vigueur et en quantité suffisante pour couvrir les besoins demandées. En gérant ainsi ces
points strategiques d’approvisionnement en eau, nous assurer une ressource durable durable
et de qualité pour des générations à venir.

I.3.Evaluationt des besoins en eau potable

L'accès à l'eau potable est un droit fondamental pour tous, y compris pour les personnes privées de
liberté. Dans le cadre de l'évaluation des besoins en eau potable de la prison de Mbujimayi, il est
essentiel de se baser sur les normes et recommandations internationales en matière
d'approvisionnement en eau dans les établissements pénitentiaires. Cela permettra de
dimensionner correctement les infrastructures nécessaires pour garantir une distribution adéquate
et continue d'eau potable aux détenus et au personnel.

Pour ce faire les informations suivantes sont dont donc nécessaires :

- Nombre de détenus actuellement incarcérés : 542

- Nombre de personnel : 50

- Capacité maximale de la prison : 1000 personnes

I.3.1. Calcul des besoins journalier et de pointe

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Selon les recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) concernant les besoins
en eaux, l'OMS préconise en général un besoin total en eau potable d'environ

 Minimum vital : 20 l/j/personne afin de répondre aux besoins fondamentaux (hydratation


et hygiene corporelles)
 vivre décemment : 50 l/j/personne

 Confort: 100 l/j/personne.

N.B : Dans le cadre d’une prison, les besoins des personnels sont de 20L/j/pers mais dans nos
calculs nous allons considérer 50L/j/personne pour faciliter les calculs et quant aux détenus nous
allons aussi prendre 50L/j/pers.

Ces fourchettes permettent de s'adapter aux différentes situations et contraintes de chaque


établissement pénitentiaire. L'objectif est de garantir des conditions de vie et d'hygiène décentes
pour tous les occupants de la prison.

Ainsi les petits calculs nous permettrons à déterminer la quantité journalière d’eau qu’il faudra.

Pour la situation actuelle, nous allons faire la sommation des (542 détenus et 50 personnels) pour
déterminer l’effectif total :

542+50=592 pers

Pour déterminer les besoins en eau nous allons multiplier l’effectif total par le nombre de litre
d’eau par pers. Il faut convertir le litre en mètre cube (m³) :

1
1L= m³ =0.001 m³ ce qui veut dire 1L=0.001 m³, alors nous allons trouver les
1000
nombres de m³/j/pers :

50L/j/pers = 50X0.001m³ = 0.05 m³/j/pers ; et pour la quantité d’eau qu’il faut pour toutes
les personnes présentes à la prison :

592 pers x 0.05 m³/j/pers =29.6 m³/j

Pour la capacité maximale de 1000 personnes :

1000pers x 0.05/j/pers = 50 m³/j

Ces estimations prennent en compte les besoins en eau potable des détenus et du personnel, Il
faudra donc prévoir une marge de sécurité supplémentaire. Au vu de ces chiffres, le système
d'approvisionnement en eau potable de la prison devra être en mesure de fournir 50 m³ d'eau par

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jour pour couvrir les besoins globaux en eau potable. La conception de ce système devra donc être
dimensionnée en conséquence.

I.3.2 Détermination du volume de stockage requis

Nous allons faire le calcul pour un volume de stockage d'eau potable couvrant 8 jours de
consommation à la prison centrale de Mbujimayi.

Données de base :

- Besoins journaliers actuels: 29.6 m³/jour

- Besoins journaliers globaux : 50 m³/jour

Calcul pour 8 jours de couverture :

Volume de stockage requis = Besoins journaliers x Nombre de jours

Volume de stockage requis = 50 m³/jour x 8 jours = 400 m³

Donc, pour 8 jours de consommation en eau potable à la prison lorsqu’elle atteint sa capacité
maximale, il faut un volume de stockage de 400 m³ en se basant sur les besoins journaliers
recommandés de 50 m³/jour.

Ce volume de 400 m³ offrirait une réserve d'eau potable importante, permettant d'assurer une
distribution continue aux détenus et au personnel, même en cas d'interruption prolongée de
l'approvisionnement principal.

I.4 Conception du système d’adduction


La conception d’un système d’adduction d’eau est un processus complexe qui nécessite
des études approfondies pour optimiser le système et garantir un approvisionnement en eau de
qualité et de quantité suffisante (voir fig.I.2). voici les principales étapes à prendre en compte pour
la conception du système d'adduction d'eau potable pour la prison de Mbujimayi :
1. Coordination avec la Regideso :

- Obtenir les informations sur les caractéristiques du réseau public (pression, débit, qualité de
l'eau, etc.)

- Convenir des modalités de raccordement et des points de livraison

2. Dimensionnement des équipements :

- Évaluer les besoins journaliers (50 m³/jour )

- Dimensionner le volume de stockage nécessaire (400 m³ pour 8 jours de consommation)

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- Définir les équipements de pompage, de régulation de pression, etc.

3. Conception du réseau interne :

- Établir le tracé des canalisations jusqu'aux différents points de distribution

- Choisir les matériaux et les diamètres adaptés

- Positionner les réservoirs d'eau, vannes, etc.

4. Système de traitement complémentaire :

- Évaluer la nécessité d'un traitement complémentaire de l'eau (filtration, désinfection, etc.)

5. Gestion et entretien :

- Mettre en place un programme de maintenance préventive

- Former le personnel d'exploitation et d'entretien

- Prévoir les moyens de surveillance et de contrôle de la qualité de l'eau

6. Considérations réglementaires :

- Vérifier la conformité aux normes et réglementations en vigueur

- Obtenir les autorisations nécessaires auprès des autorités compétentes

Figure I.2. système d’adduction

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I.4.1.1 Le surpresseur

Définition : le surpresseur est un dispositif conçu pour augmenter la pression de l’eau dans un
système d’alimentation. Il joue un rôle crucial dans le maintien d’un débit adéquat, que ce soit
pour des applications domestiques ou industrielles. Son choix doit être fait en tenant compte de
nombreux paramètres comme le débit nécessaire, la pression souhaitée ou le type d'utilisation.

fonctionnement d’un surpresseur

il se compose généralement de deux éléments pricipaux:

 La Pompe Électrique: Au cœur de chaque installation de surpresseur d'eau se trouve la


pompe électrique, véritable moteur du système. est un dispositive mécanique utilisé pour
déplacer des fluids (liquids ou gaz) d’un point de puisage jusqu’au point de rejet. elle
aspire l’eau et augmente la pression .
Ce mécanisme fonctionne comme un cylindre dans lequel un piston, semblable à une roue, génère
un flux d'eau constant. Le rotor en mouvement crée la pression nécessaire pour élever l'eau,
permettant ainsi son acheminement vers les points d'utilisation. Conçues pour être robustes et
durables, certaines pompes intègrent même le principe de la vis d'Archimède pour optimiser leur
rendement et améliorer l'efficacité énergétique.

 Un réservoir à vessie ou Le Réservoir Pressurisé: Ensuite, le réservoir pressurisé joue un


rôle essentiel en accueillant et en conservant l'eau propulsée par la pompe électrique. Cet
élément crucial est conçu pour être totalement étanche, garantissant ainsi une réserve
constante d'eau sous haute pression, prête à être utilisée.
Sa capacité à stocker et à libérer rapidement cette eau sous tension fait du réservoir un composant
indispensable pour assurer un fonctionnement efficace du surpresseur dans tout système
hydraulique.

Le Rôle du Surpresseur
Le surpresseur remplit une fonction primordiale dans le circuit d'alimentation en eau. En
augmentant significativement la pression de l'eau, il se met en marche dès que l'aspiration est
requise, optimisant ainsi le refoulement pour fournir des jets plus puissants et garantir un
approvisionnement optimal aux équipements qui en dépendent.
Ce dispositif sophistiqué permet également le remplissage automatique des réservoirs à partir
d'une source externe, contribuant à maintenir une alimentation continue en eau représente une
solution efficace face aux défis liés aux faibles pressions ou aux demandes élevées en matière
d'eau.

I.4.1.2 Tuyauteries et accessoires

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Les tuyaux de raccordement : Ils servent à véhiculer l'eau depuis votre réseau jusqu'au surpresseur
puis jusqu'aux points d'utilisation. Ils doivent être résistants à la pression et compatibles avec la
pompe.

Les joints : Ils garantissent l'étanchéité des raccords entre les différentes parties de votre
installation. Il est important de veiller à leur compatibilité avec l'eau et la température de service.

Clapet anti-retour: Il empêche l'eau d'être aspirée en sens inverse lorsqu'il y a une baisse de
pression ou lors de l'arrêt du système, assurant la continuité du service.

Pressostat: Permet de piloter la pompe en fonction de la demande en eau

Manomètre: Il permet de surveiller la pression du système de surpression en temps réel, facilitant


ainsi le contrôle et l'entretien du surpresseur.

I.4.1.3 Installation du surpresseur


Pour commencer, veuillez vous assurer que votre surpresseur est déconnecté de l'alimentation
électrique, cela permet d'éviter tout risque d'électrocution lors du processus d'installation.

 Préparation
Avant le raccordement, assurez-vous que vous avez tous les composants nécessaires à disposition.
Ceci comprend le surpresseur, les attaches, les tuyaux d'eau, un ruban d'étanchéité de plomberie et
les outils nécessaires pour assembler le tout.

 Mise en place du surpresseur


Installez soigneusement le surpresseur sur une surface plane et stable pour réduire les vibrations.

 Installation des tuyaux


Les raccords doivent être installés aux entrées et sorties du surpresseur selon le modèle de celui-ci.
Assurez-vous de bien fixer les tuyaux et utilisez le ruban d'étanchéité de plomberie pour éviter
toute fuite.
 Raccordement au système d'eau(régideso)
Raccordez le surpresseur au point de captage

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Figure I.3: installation d’un


surpresseur Le

I.4.1.2 Choix des types de conduites

D’après leur fonctionnement, les adductions peuvent être classées en trois groupes :
 Adduction gravitaire ;
 Adduction par refoulement ;
 Adduction sans charge.
 Choix des types de conduits

Selon leur fonctionnement, les adductions peuvent être classées en trois groupes :

a) Adduction gravitaire:
Un écoulement gravitaire se fait sous l'action de la pesanteur, la source
d'eau devant se situer à une cote supérieure à celle du réservoir d'accueil.
b) Adduction par refoulement:
L'écoulement se fait sous l'action d'une force mécanique (pompe), la
source d'eau étant alors à une cote inférieure à celle du réservoir.
Dans notre étude, nous avons le cas d'une adduction par refoulement.

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c) Adduction sans charge:


C'est le transport de l'eau à pression atmosphérique, son choix étant
déterminé par une topographie permettant un écoulement gravitaire et une
faible hauteur de chute hydraulique pour maintenir un écoulement fluide.

I.7. Réseau de distribution:


L’eau stockée dans le réservoir, doit être distribué à l’aide
des canalisations connectées entre elle sur lesquelles des branchements
seront piquées en vue de satisfaire le consommateur. Toutes fois une
étude préliminaire doit être faites à fin d’attribuer un diamètre adéquat à
la canalisation, permettant d’assure le débit maximal à tous les besoins.

Suivant la structure et l’importance de l’agglomération on distingue les


différents types de réseau de distribution dont :

1) Réseau ramifié :
Le réseau ramifié est constitué par une conduite principale et
des conduites secondaires branchées tout le long de la conduite
principale. C’est un réseau arborescent (ramifié).

2) Réseau maillé :
Un réseau maillé est constitué d’une série des tronçons
disposées de telle manière qu’il soit possible de décrire une ou plusieurs
boucles fermées, on suivant son tracées ; contrairement au réseau
ramifié. Le réseau maillé assure une distribution de retour en cas de
panne d’un tronçon. Ils sont utilisés généralement dans les zones
urbanisées et tendent à se généralisé dans les agglomérations rurale sous
forme associées a des résumés ramifiés (Limitation de nombres de
maille en conservant certaine ramification. Bien que son cout soit élevé)
il reste préférable au réseau ramifié car : dans le cas d’une fuite dans une
conduite on peut la réparer sans faire couper l’alimentation de la ville.

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Ce réseau présente les avantages suivants :


1) Une alimentation de retour.
2) Isolation du tronçon accidenté par une simple manœuvre de robinet.
N.B : dans notre présent travail, nous avons opté pour un système d’adduction gravitaire ayant un
système de réseau ramifié.

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19

Chapitre II. LES RESERVOIRS

II.1. Historique

L'histoire de la construction des réservoirs d'eau témoigne d'une évolution constante des
matériaux, répondant aux besoins changeants des sociétés et aux avancées technologiques.

 Antiquité : Les premiers réservoirs étaient principalement construits en pierre taillée,


offrant solidité et durabilité. Ce matériau permettait de créer des structures résistantes,
adaptées à la collecte et au stockage de l'eau. La terre battue était également utilisée,
notamment pour la collecte des eaux de pluie, bien qu'elle soit moins pérenne et plus
sujette à l'érosion.
 Moyen Âge: L'usage de la brique cuite au four a gagné en popularité, apportant une
meilleure résistance et une facilité de mise en œuvre par rapport à la pierre. Cette
innovation a permis la construction de réservoirs plus vastes et plus complexes. Le bois a
également été employé pour certains réservoirs, surtout dans les zones où il était abondant,
bien que sa durabilité soit limitée.
 Révolution industrielle : Avec l'essor industriel, de nouveaux matériaux ont fait leur
apparition. L'acier et le fer forgé ont été intégrés dans la construction de réservoirs,
permettant d'ériger des structures plus grandes et plus robustes. Le béton armé a
révolutionné la construction en offrant une résistance accrue et une flexibilité
architecturale sans précédent.
 XXe siècle à aujourd'hui: Les innovations se sont poursuivies avec l'introduction du béton
précontraint, qui permet de réaliser des ouvrages imposants tout en garantissant leur
durabilité. Les matériaux plastiques comme le polyéthylène et le PVC sont devenus
courants pour le stockage domestique et agricole, grâce à leur légèreté, leur résistance à la
corrosion et leur facilité d'installation. Enfin, l'émergence des matériaux composites offre
une résistance accrue tout en étant légers, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour la
construction de réservoirs modernes.
Cette évolution des matériaux illustre non seulement les progrès techniques réalisés au fil du
temps, mais aussi l'adaptation continue des solutions de stockage d'eau face aux défis
environnementaux et sociétaux contemporains. De l'Antiquité à nos jours, chaque avancée a
contribué à améliorer l'efficacité et la durabilité des systèmes d'approvisionnement en eau.

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20

II.2. Description du réservoir

Définition : Un réservoir est un récipient ou une cuve permettant de contenir et de stocker une
réserve de gaz ou de liquide. Un réservoir d'eau est une enceinte de confinement destinée à
l'accumulation et à la conservation de l'eau en vue d'une utilisation ultérieure.

L’ouvrage est composé de :

- Lanterneau destiné à l’aération de l’ouvrage : est un dispositif architectural sous forme d’une
ouverture (ou des plusieurs ouverture), ménagée dans un toit d’un bâtiment afin de permettre la
ventilation naturelle et l’entrée de la

lumière. Dans le cas d’un réservoir, il remplit spécifiquement la fonction d’aération de l’ouvrage.

- Coupole sphérique : est une structure architecturale en forme de demi-sphère, utilisée comme
couverture supérieure du réservoir.

- Ceinture circulaire : est un élément structurel reliant la coupole sphérique aux poteaux porteurs.

- Paroi (voile cylindrique) : est la structure verticale qui forme le corps d’un réservoir.

- Radier circulaire : est la fondation en béton armé qui constitue le fond du réservoir.

II.2.1. Equipements des réservoirs:


Les principaux équipements sont généralement regroupés dans une
chambre d’accès facile et convenablement dimensionnés.
Le tableau suivant fournit une liste des équipements susceptibles d’être installé dans un
réservoir.
Tableau fournit une liste des équipements susceptibles d’être installé dans un
réservoir
Fonction Equipements Fonction Equipement
s
- Vannes diverses - Equipement pour
renouvellement de l’eau
- Clapet - Equipement pour
renouvellement de l’air

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21

- Equipement de trop - Robinets de prélèvement


Pleine Qualité de l’eau
- Vidange - Equipement de désinfectio
analyseurs
Hydraulique
- Siphon pour - Dispositifs de protect
réserve incendie contre les actes
malveillance et les
intrusions
- Canalisation de liaison - Passerelle
- Compteur - Echelle à crinoline
Sécurités
- Clapet à entrer d’air - Garde cops
lors des
- Purgeur d’air - Ancrage pour harnais la
intervention
Sécurité
s
- Niveau - Eclairage
- Débit - Suivant les réservoirs
- Equipement de - Compresseur d’ai
Divers
télétransmissio protection thermique de
Exploitation
n équipements,
alarmes diverses.
- Télécommande
- Poste de livraison
Electrique
Appareils de manutention
Joints de démontage
Entretien
Eclairag
e
Pompe d’alimentation en eau

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22

Nmax

évent

Conduite
trop plein
N incendie Siphon
Conduites
de départ
3
Conduite
d'arrivée 1 2

Conduite
de vidange
Robinet vanne à brides

II.3.Classification des réservoirs:


Les réservoirs peuvent être classés de différentes façons selon les critères retenus, le tableau suivant
fournit quelques les possibilités des classifications.
Possibilités de classification des reservoirs
Suivant l’emplacement Suivant les matériaux Suivant les formes de la base

 Réservoir enterré ▪ Le réservoir en maçonnerie  Réservoir à base


rectangulaire
 Réservoir semi-enterré ▪ Le réservoir en béton armé
 Réservoir à base carrée
 Réservoir posé au sol ▪ Le réservoir métallique Réservoir à base
circulaire
 Réservoir surélevé ▪ Le réservoir en plastique
 Réservoir à base conique

Dans ce travail, nous utiliserons un réservoir en béton armé à forme de base circulaire, posé sur un
support en béton armé.

Le béton armé associe les propriétés complémentaires du béton et de l'acier :

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23

- Le béton résiste bien à la compression

- L'acier résiste bien à la traction

Autres avantages du béton armé :

- Capacité de régulation thermique (chaud/froid)

- Imperméabilité à l'eau

- Faible entretien

- Bonne résistance au feu

- Durabilité dans le temps

Inconvénients du béton armé :

- Poids important des ouvrages

- Processus d'exécution en plusieurs étapes

- Risque de dommages en cas d'accident

- Difficulté de modification d'un ouvrage existant

II.4 Choix du type de réservoir d’eau

Le choix du type du réservoir se fera en fonction de :

 La forme : la forme cylindrique convient mieux pour ce type d’ouvrage car, cette forme offre une
meilleure répartition des contraintes dans la structure du réservoir. Elle permet de mieux résister
aux efforts de compression et de traction notamment sous la pression de l’eau.
La forme cylindrique permet de maximiser le volume de stockage d’eau pour une surface au sol
donnée, sa construction en béton armé est relativement simple à réaliser. La géométrie
cylindrique permet une meilleure répartition homogène de la pression sur les parois du réservoir,
cela limite les risques de fissuration et assure une bonne étanchéité. elle présente une surface lisse
et continue ce qui simplifie grandement les opérations de nettoyage et d’inspection.
La forme cylindrique offre une silhouette élégante et distinctive qui peut s’adapter
harmonieusement au paysage différent.
 La position : Un réservoir surélevé permet d'utiliser la force de gravité pour assurer une pression
d'eau constante et adaptée dans le réseau de distribution. Cela évite l'utilisation de pompes qui
consomment de l'énergie et nécessitent un entretien régulier, il offre une grande capacité de
stockage d'eau permettant de répondre aux besoins de la communauté de manière fiable. Sa
position élevée facilite également l'acheminement de l'eau vers les différents points de
distribution, un réservoir surélevé en béton armé présente une grande solidité et résistance aux

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24

intempéries et catastrophes naturelles. Cette configuration le protège des risques d'inondation et


de contamination au niveau du sol.

La position surélevée du réservoir le rend plus accessible pour l'inspection et l'entretien.

Il est également plus facilement identifiable et visible dans le paysage, ce qui facilite sa gestion.

Grâce à la distribution gravitaire, un réservoir surélevé permet de réduire considérablement les


coûts de fonctionnement liés aux pompes.

Cette configuration est donc plus durable et écologique à long terme.

 Le béton armé offre une très grande résistance à la compression, ce qui le rend particulièrement
adapté pour supporter les charges importantes d'un réservoir rempli. L'ajout d'armatures en acier
lui confère également une excellente résistance à la traction et à la flexion, qualités essentielles
pour un ouvrage surélevé. Le béton armé est un matériau extrêmement durable, capable de
résister aux agressions environnementales (intempéries, corrosion, etc.) sur le long terme et cela
garantit la pérennité et la fiabilité du réservoir dans le temps, avec un bon dosage en ciment et un
traitement approprié le béton armé peut être rendu très étanche limitant ainsi les risques de fuites,
cette propriété d'imperméabilité est essentielle pour un réservoir d'eau.

- La construction d'un réservoir en béton armé peut être réalisée directement sur site, facilitant
l'adaptation aux contraintes du terrain, il permet de réaliser des formes variées, notamment des
géométries cylindriques ou sphériques, bien adaptées aux réservoirs. Cette flexibilité offre de
nombreuses possibilités de conception.

- Le béton armé présente une très bonne résistance au feu, ce qui est un atout en termes de sécurité pour
ce type d'ouvrage.

- Les surfaces en béton armé sont relativement simples à nettoyer et à entretenir pour maintenir
l'intégrité du réservoir.

II.5. fonctions générales des réservoirs

Les fonctions générales assurées par des réservoirs d’eau potable sont multiples et de nature à
la fois technique et économiques. Ces fonctions sont résumées par le tableau suivant :

Fonctions techniques Fonctions économiques


- Régulation de débit - Réduction des investissements sur les ouvrages
de

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25

Production
- Sécurité d’approvisionnement - Réduction des investissements sur le réseau
de
Distribution
- Régulation de la pression - Réduction des dépenses d’énergie
- Simplification de l’exploitation
- Réacteur principal au traitement

II.6. Exigence technique des réservoirs

Pour ce type d’ouvrage, le côté esthétique est primordial, il est nécessaire de concevoir

une forme acceptable, fonctionnelle est économique, cependant les exigences techniques à

satisfaire pour ces types d’ouvrages sont :

 Résistance : le réservoir doit résister dans toutes ses parties aux efforts auxquels il est

soumis.

 Etanchéité : le réservoir doit être étanche c’est-à-dire éliminer toutes les fissures pour

éviter toute fuite d’eau qui peut engendrer des effets néfastes sur l’ouvrage.

 Durabilité : La durabilité est un critère essentiel pour la conception d’un réservoir, car il doit
conserver ses propriétés initiales malgré un contact prolongé avec l'eau. Par conséquent, le
matériau constitutif du réservoir doit être particulièrement résistant et adapté à une utilisation à
long terme.

Pour garantir la longévité du réservoir, il est crucial de sélectionner un béton de haute performance, qui
présente les caractéristiques suivantes :

-Formulation Optimale: Utiliser un béton avec un dosage adéquat de ciment et un rapport eau/ciment
équilibré pour minimiser la porosité et maximiser la résistance à l'eau.

-Techniques de Construction Appropriées: Appliquer des méthodes de coulage et de finition qui assurent
une structure homogène, sans défauts tels que fissures ou inclusions, afin de préserver l'intégrité du
réservoir au fil du temps.

 Protection de l'Eau Stockée : Il est impératif que le contact entre le béton du parement intérieur et
l'eau stockée ne compromette pas les qualités de cette dernière.

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26

 Revêtement Intérieur: Le revêtement intérieur du réservoir doit non seulement protéger le béton
sous-jacent, mais aussi isoler complètement l'eau de toute influence potentielle du béton. Cela
implique :

- La Compatibilité avec l'Eau: Choisir un revêtement qui soit chimiquement inerte par rapport à l'eau
pour éviter toute contamination ou altération des propriétés physiques.

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27

Chapitre III: Caractéristique mécanique des matériaux

Définition du béton :

Le béton est un matériau de construction composite composé d'un mélange de granulats (sable, graviers,
etc.), de ciment (liant hydraulique) et d'eau. Des adjuvants peuvent également être ajoutés pour modifier
certaines propriétés du béton.

Composition du béton :

 Le ciment : C'est le liant hydraulique principal du béton. Lorsqu'il est mélangé à l'eau, il forme
une pâte qui durcit progressivement par un processus chimique.
 Les granulats : Ce sont les matériaux inertes (sable, graviers, etc.) qui constituent la majorité du
volume du béton. Ils proviennent soit de l'érosion naturelle des roches (granulats naturels), soit du
concassage mécanique de roches.
 Les adjuvants : Ce sont des produits ajoutés en faible quantité au mélange pour modifier certaines
propriétés du béton, telles que sa fluidité, sa prise, sa résistance, etc. On peut citer par exemple les
fluidifiants, les plastifiants, les accélérateurs ou les retardateurs de prise.

Dosage du béton :

- Pour les voiles et la coupole : 350 kg de ciment par m³ de béton.

- Pour le radier : 400 kg de ciment par m³ de béton.

III.2.1. Propriétés technique du béton

La principale caractéristique mécanique du béton est sa résistance à la compression, qui est mesurée par
des essais réalisés à différents âges. La résistance de référence correspond généralement à l'âge de 28
jours qui se note fc28.

III.2.1.1 Résistance à la compression :

- La résistance à la compression du béton, notée fc28, est la principale caractéristique mécanique. Elle est
mesurée à l'aide d'essais de compression axiale sur des éprouvettes cylindriques de 16 cm de diamètre et
32 cm de hauteur, à l'âge de 28 jours.

- Selon le BAEL (Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton
armé suivant la méthode des états limites) :

- Pour j ≥ 28 jours : fcj = fc28

- Pour j < 28 jours : fcj = 0,685 × fc28 × log(j+1)

- Selon la norme CBA 93 (Conception et Calcul des Bâtiments en Béton Armé) :

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28

- Pour fc28 ≤ 40 MPa : fcj = fc28 × [j / (4,76 + 0,83 × j)]

- Pour fc28 > 40 MPa : fcj = fc28 × [j / (1,40 + 0,95 × j)]

- Pour j > 28 jours : fcj = 1,1 × fc28, à condition que le béton ne soit pas traité thermiquement.

III.2.1.2. Résistance à la traction :

- La résistance caractéristique à la traction du béton à j jours, notée ftj, est donnée par :

ftj = 0,6 + 0,06 × fcj, pour fc28 ≤ 60 MPa.

III.2.1.3 Module de déformation longitudinale et transversale :

 Module de déformation longitudinale :

- Sous les contraintes normales d’une durée d’application inférieure à 24 h on d’admet pour le module
de déformation longitudinale instantanée la relation suivante :

Eij = 11 000 ×√3 fcj

- les déformations différées du béton comprennent le retrait et le fluage, on admet dans les calculs que les
effets de ces deux phénomènes s’additionnent sans atténuation. Cette règle convient à considérer un
module de déformation différé Evj qui est donné par :

Evj = 3 700 × √3 fcj (prenant en compte le retrait et le fluage).

 Le module de déformation transversale (G) est donné par la formule :

G = Eij / 2(ν + 1)

Contrainte limite du béton :

 contrainte ultime de calcul (fbu) : qui est donnée par :

0 , 85 . fc 28
fbu = avec :
θ . γb

- fbu : Contrainte ultime de calcul ;

- γb : le coefficient de sécurité (γb = 1,15 en situation accidentelle et γb = 1,50 en situation durable).

-θ : Le coefficient θ dépend de la durée d'application des charges, ces valeurs sont données dans le
tableau suivant :

Θ Durée d'application
1,00 >24 heures
0,90 ≤ durée ≤ 24 heures

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29

0,85 < 1 heure


Tableau I.1: Valeurs de θ en fonction de la durée.

III.2.1.4 Coefficient de Poisson :

- Le coefficient de Poisson (ν) est le rapport de la déformation transversale à la déformation


longitudinale.

- À l'ELU (État Limite Ultime), on admet que ν = 0 (béton fissuré).

- À l'ELS (État Limite de Service), on admet que ν = 0,20 (béton non fissuré), selon la norme CBA 93
(Art. A.2.1.3).

- III.1.5.3. Contrainte de cisaillement du béton : La contrainte admissible dans le cas des armatures est
limitée comme suite :

 Dans le cas de la fissuration peu nuisible

1) 𝜏̅𝑢=min ⌊
0 , 2. fcj
; 4 MPa ⌋
γb

Pour : fcj=25MPa 𝜏̅𝑢=3,33MPa.

2) Dans le cas de la fissuration nuisible où très nuisible :

𝜏̅𝑢=min ⌊
0 , 2. fcj
; 4 MPa ⌋
γb

Pour : fcj=25MPa 𝜏̅𝑢=2.50MPa.

III.2.6. Diagramme de contrainte de déformation


Le diagramme contraintes-déformations (σ-𝜀) du béton pouvant être utilisé dans tous les
cas et le diagramme de calcul dit (parabole-rectangle).

𝜀bc = 2‰ raccourcissement unitaire du béton à la compression.

𝜀bc =3,5‰ raccourcissement unitaire du béton à la flexion simple.

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30

Figure I.1 : Diagramme contrainte – déformation sous sollicitation de compression du béton.

Acier :

Définition: Ils sont destinés à reprendre les efforts de traction et éventuellement de


compression que le béton serait incapable de supporter seul.
Les armatures utilisées dans la construction sont les suivantes :
Nuance Acier doux Acier (HA) Treilles soudé
FeE215 FeE400 Ø ≥6mm TSL500

Désignation Ø<6mm TSL250


FeE235 FeE500
Tableau I.2: Caractéristiques mécaniques des aciers

 La limite d’élasticité « fe » : c’est la plus grand force (appliquée par unité de section
initiale) au de là de laquelle le métal conserve une déformation permanente c’est-à-
dire la limite de conservation de sa géométrie.
 La résistance à la traction (rupture) « ft » : C’est la plus grande force (appliquée par
unité de section initiale) que le métal peut supporter en traction avant la rupture.
 Allongement à rupture « εst » : C’est l’allongement rémanent de la longueur de
l’éprouvette d’essai exprimé en % de la longueur initiale, c'est-à-dire l’allongement
maximal tolérable avant la rupture.
 Module d’élasticité « E » : Exprimant la rigidité du métal, c’est le facteur de
proportion entre la contrainte appliquée à une barre et l’allongement relatif de cette
barre dans le domaine élastique.
Pour l’acier FeE : E=21000 N/mm2.
 Contraintes limites :

a) A ELU: Elle est donnée par :

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31

 σs=fe/γs si : εs ≥ fe /Es.γs.

 σs=Es.εs si : εs < fe /Es.γs.

γs : Coefficient de sécurité, tel que:

γs=1,15 Dans le cas courant.


γs =1,00…......Dans le cas accidentel.

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32

σs

fe
γs
-10 ‰ -1,74 ‰ εs
1,74 ‰ 10 ‰

f
e

Figure I.2: Diagramme contrainte- déformation pour l’acier.

b) A l’ELS : Son but est de limiter la probabilité d’ouvertures de fissures

préjudiciable
suivant la situation de l’ouvrage, et la naissance de la fissuration :
 Dans le cas de la fissuration peu nuisible : Il n’est y a pas de vérification à faire en dehors de celle
imposé par l’ELU.
 Dans le cas de la fissuration préjudiciable :
σs = min (2/3 fe; 110 (ηft28)1/2)… BAEL91 (Art: A. 4. 5. 32)
S
 Dans le cas de la fissuration très préjudiciable :
σs = min (0, 5 fe; 90(ηft28)1/2)………….. BAEL91 (Art: A. 4. 5. 32)

Où η : est le coefficient de la fissuration, tel que :

- η= 1 pour les aciers ronds lisses.

- η= 1,6 pour les aciers à haute adhérence (HA). Ø > 6mm.

- η= 3 pour les aciers à haute adhérence (HA) de Ø >6mm.


Protection des armatures :

Dans le but d’assurer la protection des armatures contre la corrosion et autres effets ; un
enrobage de ces dernières est prévu.

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33

Soit « e » l’enrobage de l’armature la plus proche de la paroi.


Selon le BAEL 91, cet enrobage est donné par :
Exposition et nature de l’ouvrage Valeur minimale de « e »
Ouvrages à la mer ou exposés aux embruns ou aux
brouillards salins, ainsi que pour les ouvrages exposés à 5cm
des atmosphères très agressives.
Parois coffrées ou non qui sont soumises (ou sont
susceptibles de l’être) à des actions agressives, ou à des
intempéries, ou des condensations, ou encore, a l’égard
3cm
de la destination des ouvrages, au contact d’un liquide.

Parois situées dans des locaux couverts et clos et qui ne


1cm
seraient pas exposées aux condensations.
Tableau I.3: Valeur minimale d’enrobage.

Pour les ouvrages hydrauliques et les éléments en contact avec du liquide (eau), l’enrobage
des armatures est de 5cm.
Combinaisons de calcul :
 Combinaisons fondamentale :

1.35G+1.5

Q G+Q

 Combinaisons

accidentelles : G+Q+E ;

G+Q-E

0.8G+E; 0.8G-E

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34

CHAPITRE IV : PRE-DIMENSIONNEMENT ET DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS


IV. 1. Pré-dimensionnement
IV.1.1. Introduction
Le pré-dimensionnement vise à établir un ordre de grandeur pour le coffrage des différents éléments
porteurs. Ces dimensions sont choisies selon les préconisations du RPA99/version2003, BAEL91
modifié 99 et du CBA93. Il est important de noter que les résultats obtenus à ce stade ne sont pas
défitifs ; ils peuvent être ajustés à la hausse lors de la phase de dimensionnement ultérieure.
IV.1.2. Calcul du diamètre du réservoir
IV.1.2.1. Le diamètre interieur :

On a: V=S*h = ( D2int/4)*h

 Dint =√4𝑉/ℎ

V : étant le volume d’eau du réservoir


(400m3)

h : la hauteur d’eau on la fixe a priori 6,3m


Dint =
4.400 = 8,99m
3 , 14.6 , 3
alors nous prenons Dint= 9m

IV.1.2.2. Le diamètre extérieur :


Dext= Dint+ 2ev avec ev : l’épaisseur du voile.
H: la hauteur réelle du réservoir ( H=h+0,4 = 6.70m)
ev  H /20 = 670 / 20  ev  33,5cm

On prend l’épaisseur du voile


ev=35cm

Dext =9 + 2.0,35 = 9,70m Donc: Dext=9,7m

IV.1. Calcul du poids de l’ouvrage:

IV.1.1. Poids du lanterneau: Lanterneau est constitué d’une dalle et un voile circulaires, il est représenté
dans lafigure suivante:

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35

10 10 15O 10 10

10 cm

80 cm

190cm
Figure II.1: Représentation de lanterneau.

Poids volumique du béton: γ b=25 kg/m3


Poids volumique de l’eau : γ e=103kg /m3

Poids de lanterneau
Tableau .14: Calcul poids des différents éléments de lanterneau
Eléments Formules du Poids ( kN )
poids
Dalle circulaire au dessus du voile
ed = 0,10 m P1=¿)γ b.ed P1= 7,08
D = 1,90 m

Voile cylindrique 0,10 m


h= 0,80 m
π 2
Dext=1,70 m P2 = (D ext−¿D2int).h.γ P2 =10,05
4
Dint=1,50 m
b

4 fenêtres
L
L = 1,00 m
b = 0 ;40 m P3=2.(L.b.e).γb P3 = 12
b
e = 0,20 m e

- Etanchéité : Get = 0,12KN/m2


- Enduit : Gen = 0,2KN/m2 P4 =¿)(Get+Gen) 0,91

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36

Total P = P1 + P2 + P4 - P3 P = 6,49

- La charge permanente sur le lanterneau est : G = Planter= 6,49KN.


-La charge d’exploitation Q = 1kN.

Poids de la couverture
D =9,70m (diamètre extérieur du réservoir)
rvid = 0,75m (rayon du trous sur la couverture)
γ b = 25KN /m3 (poids volumique du béton)
ecouv = 0,10m (épaisseur de la couverture)

Pcouv = ¿)γ b.ecouv =¿)25.0,10 = 184,65KN est le poids de la couveture pleine


Pvid = π . r2vid.γ b.ecouv = 5,89KN avec :
Pt = Pcouv – Pvid = 178,76KN

Poids du voile circulaire (parois):


Le diamètre intérieur du voile: int= 9m Le
diamètre extérieur du voile: ext= 9,7m
La hauteur du voile: H= 6,7 m.

int

ext

Figure II.4: Représentation de la paroi de réservoir.

Soit :
Pp: le poids propre de la paroi circulaire

Pp=  (ext2-int2).h. b/4 = 3,14.(9,72-92). 6,7.25/4  Pp= 1721,2KN.

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37

La charge permanente: G = Pp = 1721,2 KN

• II- Calcul du poids

de l’eau

P=m×g

Or 𝑀𝑒𝑎𝑢 = 𝜌𝑒𝑎𝑢 × 𝑉𝑒𝑎u


Avec 𝜌 = 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙′𝑒𝑎𝑢 1000𝑘𝑔/𝑚3
𝑃 = 𝜌𝑔𝑉 = 1000 × 9,81 × 400 = 3924000 𝑁 = 3324 𝑘𝑁

Le poids total du réservoir d’eau:

Le poids des différents éléments du réservoir sont regroupés dans le tableau suivant:

Elément Poids (KN)


Lanterneau 6,49
Couverture 178,76
Parois 1721,2
Eau 3324

Tableau II.3 : Le poids des différents éléments du réservoir.

Le poids du réservoir vide est: Pvd = 1906,45KN.

Le poids du réservoir plein est: Ppl = 5230,45KN.

III.1. Calcul de lanterneau:


III.1.1- Calcul de la dalle de lanterneau:

Description:

La dalle de lanterneau est une plaque circulaire de 0.1m d’épaisseur et de 1.9 m de


diamètre qui s’appuie sur la circonférence du voile circulaire; tel montre le schéma suivant:

Schéma statique:

Q (KN/m2)

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38

G (KN/m2)

Figure III.1: Schéma statique de la dalle reposant sur le voile.

Calcul des charges :


 Charge permanente : G = Pd /sdal = 2,5KN /m2

 Charge d’exploitation : Q =1kN/m2

VII.1.2.2 Combinaison des charges :


La fissuration est peu préjudiciable
 à l’ELU : Pu =1,35 G + 1,5Q

PELU = 1,35 ×2,5 + 1,5 × 1  Pu = 4,85kN/m


Calcul des sollicitations :
2 2
Pu.l 11, 06.1 , 90
M= = = 5KNm
8 8
 A l’ELU

Mru = 0.0005MN.m
µbu = Mu / bd2fbu= 0.0005 / (1*0.092*14.2)  µbu =0.004347 On
a µbu < 0.186 → Pivot A

 𝐴̀𝑠 = 0 (𝐴̀𝑠les armatures comprimées sont nuls).

α = 1.25 [1- √1 − 2 µ ] α = 0.00482

Z = d [1-0.4α] Z = 0.0797

A = Mu/ (z σs) = 0.00035 / (0.0797*348) A = 0.169cm

Nous utilisons les tables de BARRES pour le calcul des dalles et des parois qui nous
donnent les expressions des moments fléchissant radiaux (Mr) et tangentiels (Mt) Par
les formules suivantes
0  r  a:

Mr Mt =
=

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39

pa² 16
 (1  3)*  ² pa²
 (1  3  )*  2
2* (1  3)*( ²   ²)  2 * (1  )  4 * (1   )*  ² ln  
16
(1  )  4 * (1   )* 
² ln  
a  r  b:
pa² ²
Mr= (3+)²+2(1-)-4(1+)²ln-(3+)²-2(1-) +4(1+)²ln
16 
pa² ²
Mt= 2(1-)-(1-5)²-4(1+)²ln-(1+3)²+2(1-)
+4(1+)²ln
16 ²
Avec :
 = b/a ;  = r / a
 = coefficient de poisson égal à 0 pour le calcul des sollicitations à l’ELU et 0,2 à

L’ELS.

a = 0,80m ; b=0,95m   =1,187


Les résultats de calcul pour les moments radiaux sont représentés dans le tableau

suivant :

ELU ELS
Pu=3,84*10-3 (MN/m2) Ps=2,85*10-3 (MN/m2)
r(m)  ²=r/a Mr (MN.m) Mr (MN.m)
0 0 35*10-5 26,63*10-5
a=0.8 1 -12*10-5 -10,3*10-5
b=0.95 1.1875 0 0

Les résultats de calcul pour les moments tranchants :

ELU ELS
Pu=3,84*10-3 (MN/m2) Ps=2,85*10-3 (MN/m2)
r(m) e=r/a Mt (MN.m) Mt (MN.m)
0 0 50*10-5 20.39*10-5
a=0.8 1 30*10-5 12.24*10-5
b=0.95 1.1875 21*10-5 10.20*10-5
Tableau III.2: Résumé des résultats.

MPUNGA MBUU Christophe


40

 Diagramme des Mr et Mt en (MN.m/ml) :


Les valeurs sont exprimées en MN.m/ml
ELU ELS

10,3*10-5
12*10-5 12*10 -5 10,3*10-5

35*10-5 26,63*10-5
Mt u

21*10-5 21*10-5
30*10 -5
30*10 -5

50*10-5

Mts

10,20*10-5 10,20*10-5

12,24*10-5 12,24*10-5

20,39*10-5

VII.1.2.3 Ferraillage de la dalle du lanterneau :

D’après le BAEL 91, le ferraillage se fait par un calcul en flexion simple d’une section
rectangulaire de largeur b0 = 1 m, la fissuration étant préjudiciable (FP). L’enrobage est
pris égal à 2 cm. bo=1m M

On a: h d

- b = 1m
- h = 0.1m
- d’ = 0.02m

MPUNGA MBUU Christophe


41

- d = h-d’ =0.1-0.02 = 0.08m


- fe= 400Mpa
- γs= 1.15
- γb = 1.5
- fbu= 0.85fc28 / γb = 14.2Mpa
- σs= fe/ γs = 400 / 1.15 = 348Mpa

MPUNGA MBUU Christophe


Les armatures radiales:
 Les armatures inferieurs (nappe inferieure):
2

Amin : est la section du ferraillage minimale déterminée à partir de la condition de non


fragilité.

As : la section du ferraillage adopté: As ≥ max (A, Amin)

Vérification de la condition de non fragilité: [1], [2]

𝐴𝑠/𝑏𝑑 ≥ 0.23𝑓𝑡𝑗/𝑓𝑒As≥ 0.23 b d𝑓𝑡𝑗/𝑓𝑒

 As ≥ 0.23*1*0.08*2.1 / 400

 As ≥ 0.966 cm2

Donc, la section de ferraillage minimale est : As = 0.966 cm2

On remarque que la section d’armature inférieure (nappe inferieure) est plus petite, par
rapport à la section du ferraillage minimale, donc on opte pour le ferraillage minimum:

As = 0.966 cm2 on choisit 3HA8 = 1.51 cm2.

Espacement des barres:

St ≤ min (3h, 33cm) St ≤ min (3*10, 33cm)  St ≤ 30cm

On prend St = 30cm

Vérification des contraintes à l’ELS:

On a :
Mser= 0.0001319 MN.m et A = 1.51 cm2.

La fissuration est nuisible, on doit vérifier les contraintes dans le béton et dans l’acier.

σbc= 𝑀𝑠𝑒𝑟 y ≤ σ’bc= 0.6


f c28 = 15Mpa.

σs =15 σbc (d-y)/y ≤ σ’s= min (2/3fe, 110√𝜂𝑓𝑡𝑗) = 201.63 Mpa.

 La position de l’axe neutre:

𝑏 2
2
y +15(A+A’) y- 15(A d-A’ d’)=0 A’=0

𝑏y2+15Ay-15Ad = 0  50 y2 + 22.65 y – 181.2 = 0


2

 y = 1.690 cm.

 Le moment d’inertie de la section:

I=𝑏 y3+15A (d - y) 2 I=100/3(1.690)3+15*1.51*(8-1.690)2


3

 I=1062.728 cm4.

Donc :

σbc= (0.0003571 /1062.728*10-8)*1.690*10-2 =0.567Mpa < 15Mpa…..........vérifié.

σs= 15*0.567*[(0.08 - 1.690*10-2)/1.690*10-2] = 31.755Mpa < 201.63Mpa............vérifié.

 Les armatures supérieures (nappe supérieure) :


 A l’ELU:

Mru = 0.000166 MN.m

µbu = Mru / bd2fbu= 0.000166 / (1*0.082*14.2)  µbu =0.00183 On

a µbu < 0.186  Pivot A

 A’ = 0 (As’les armatures comprimées sont nuls).

α = 1.25 [1- √1 − 2 µ ] α = 0.00229

Z = d [1-0.4α] Z = 0.0799

A = Mu/ (z σs) = 0.000166 / (0.0799*348)

Asu = 0.0597 cm2

Vérification de la condition de non fragilité:


𝐴𝑠/𝑏𝑑 ≥ 0.23𝑓𝑡𝑗/𝑓𝑒As≥ 0.23 b d 𝑓𝑡𝑗/𝑓𝑒

 As≥ 0.23*1*0.08*2.1 / 400

 As≥ 0.966 cm2

Donc, la section de ferraillage minimale est : As = 0.966 cm2

On remarque que la section d’armature supérieure (nappe supérieure) est plus petite, par
rapport à la section du ferraillage minimale, donc on opte pour le ferraillage minimum:

As = 0.966 cm2 on choisit 3HA8 = 1.51 cm2.

Espacement des barres:

St ≤ min (3h, 33cm) St ≤ min (3*10, 33cm)  St ≤ min (30cm, 33cm) St ≤ 30cm

On prend St = 30cm

 À l’ELS:

Vérification des contraintes:

On a
:

Mser= 0.0001319 MN.m et A = 1.51 cm2.

La fissuration est nuisible, on doit vérifier les contraintes dans le béton et dans l’acier.

𝜎bc=
𝑀𝑠𝑒𝑟
σ y≤
= 0.6 f c28 = 15Mpa.
𝐼
𝑏𝑐

σs =15 σbc (d-y)/y ≤ 𝜎𝑆̀ = min (2/3fe, 110√𝜂𝑓𝑡𝑗) = 201.63 Mpa.

 La position de l’axe neutre:

𝑏 2
2
y +15(A+A’) y- 15(A d-A’ d’)=0 A’=0

𝑏y2+15Ay-15Ad = 0  50 y2 + 22.65y – 181.2 = 0


2

 y = 1.690 cm.

 Le moment d’inertie de la section:

I=𝑏 y3+15A (d - y) 2 I=100/3(1.690)3+15*1.51*(8-1.690)2


3

 I=1062.728 cm4.
Donc :
σbc= (0.0001319 /1062.728*10-8)*1.690*10-2 = 0.210 Mpa < 15 Mpa..............vérifié.

σs= 15*1.388*[(0.08 - 1.690*10-2)/1.690*10-2] = 77.736 Mpa < 201.63 Mpa…........vérifié.

Les armatures circulaires (cerces):


 A l’ELU:

Mru = 0.0006912MN.m

µbu = Mu / bd2fbu= 0.0006912 / (1*0.082*14.2)  µbu =0.076

On a µbu < 0.186 → Pivot A

 𝐴̀ = 0 (𝐴̀ s les armatures comprimées sont nuls).

α = 1.25 [1- √1 − 2 µ ] α = 0.0989

Z = d [1-0.4α] Z = 0.0768

A = Mu/ (z σs) = 0.0006912 / (0.0768*348)

A = 0.258 cm2

Vérification de la condition de non fragilité: [1], [2]

𝐴𝑠/𝑏𝑑 ≥ 0.23𝑓𝑡𝑗/𝑓𝑒 As ≥ 0.23 b d 𝑓𝑡𝑗/𝑓𝑒

 As≥ 0.23*1*0.08*2.1 / 400

 As≥ 0.966 cm2

Donc, la section de ferraillage minimale est : As = 0.966 cm2

On remarque que la section d’armature circulaire est plus petite, par rapport à la section
du ferraillage minimale, donc on opte pour le ferraillage minimum:

As = 0.966 cm2  on choisit 3HA8/ml.

Espacement des cerces:

1m 3HA8

1.90 m 4HA8

On prend St = 45 cm
Armatures tangentielle

Armatures radiales

C C

Vue en plan

3HA8/ml 3HA8/ml

0.1m 0.1m

1m 3HA8/ml 1m 3HA8/ml

Nappe inférieure Nappe supérieure


Ferraillage de la couverture
Moment fléchissant pour une dalle de béton soumise à une charge concentrée ( lanterneau…) et son
poids propre, nous devons estimer le moment fléchissant.
Pour se faire, nous allons simplifier le calcul en supposant que la dalle est simplement appuyée c'est-
à-dire qu’elle repose sur deux appuis.
Moment Fléchissant
P. L
Mf= avec : P = Plant +Pcouv = 185,25KN
4
L = 9,70 m (porté de la dalle)
Mf = 449,23 KNm
µbu = Mu / bd2fbu = 449,23.10-3 /1 .0,92.14,2 = 0,039
Calcul du paramètre de déformation α
α = 1,25 (1 = 0,0497
Z = d(1-0,4 α) = 0,88m
As = Mf/Z.s → 0,001466 m2
As = 14,66 cm2 → 10HA14 pour 15,32 cm2

Suivant l’axe de x et y

Radier
3.2.1. Calcul de la section d'acier pour le radier
Le radier est une dalle de béton armé qui repose directement sur le sol. Il repartit les charges d’une
structure sur une surface plus large.
Nous avons :
 Condition de non poinçonnement
Qu
hr≥ avec : Qu=1,35G + 1,5Q
0,045. μC . f c28
G =1871,88kN (poids du réservoir à vide)
Q = 3324kn (poids du volume d’eau)
Qu =1.35.1871,88 + 1,5.3324 = 7513,04kN
µc = 2𝛑Rrad avec : Rrad= 4,85m (rayon du radier)
µc :périmètre du radier
µc= 30,458m
−3
7513 ,04 .10
hr ≥ → hr ≥ 0,22m on prend hr = 0,25m
0,045.30,458 .25
- Calcul du poids
P = 𝛑.R2rad.hr.γ b= 3,14.4,852.O,25.25 = 462,5Kn
Srad = 3,14.4,852 =73,86m2
qeau = 3324kN
q eau

Radier

9, 7m

Figure.3.2.Radier sous forme de poutre


se
Le radier est considéré comme une poutre simplement.
La charge linéaire de l'eau est telle que :
3324 kN → 73,86m²
45KN  1 m²
6,70kN  1 m
Donc q = 6,70 kN /m
Formule de flexion simple [8]
Charge appliquée

Flexion

Figure 3.3 exemple de flexion simple


ql ² 6 ,70 X 9 ,70 ²
Mmax = = =78,80 kNm
8 8
Le moment max = moment Unitaire Mu
3.2.2. Calcul du moment réduit : µu
Mu
µu =. 2. avec d = 0,9.hrad = 0,9.0,25 = 0,225m
bc . b . d
b=1m
−3
78 ,80.10
µu=
14 , 2.
bc = 0,85. fc28 / µb avec fc28 = 25Mpa et µb = 1,5
bc =14,2MPa
D'où µu = 0,25  µC = 0,392 section à simples armatures (ssa).
3.2.3. Calcul du paramètre de déformation α
α= 1,25(1
= 0,4
3.2.4. Calcul du bras de levier Z
Z = d (1-0,4 α)
= 0,09 (1 – 0,4 X 0,4)
D’où Z = 8cm
3.2.5. Calcul de la section d'armature As suivant l’axe x
As = Mu / z. st avec  st = fe / s [11]
= 400/1,15 = 348 MPa
On a:
As = 32/8 X 348 = 0,01149m² = 11,49cm²
Donc nous allons utiliser les barres de 10 HA 12 (soit 11,49 cm²)
3.2.6. Calcul de la section d'armature As suivant l'axe y
As = Mu / z.st
Nous avons :
As = 11,49 cm²
Donc 10 HA 12 (soit 11,49 cm²)
3.2.7 Calcul de l’espacement Es
??????
3.3. Voile
Le voile est considéré comme une poutre verticale encastrée à l'une de ses extrémités
Importantes, elle a une charge latérale uniformément répartie.
Le voile étant de forme circulaire, la pression de l'eau est intégralement répartie sur toute la
circonférence. Donc, la force pressante de l'autre côté c'est à dire la fp est la même en chaque point de la
circonférence.

Figure.3.4. pression de l’eau intégralement repartie sur le voile


Figure.3.5. conférence (4/4)


Le calcul se fait pour 1/4 de la circonférence  c'est-à-dire
Sur l'arc  = circonférence / 2 = πR / 2 = 3,14×3,175= 9,96m 10m
S =. h = 10 × 3,5 = 35m²

3,5m
3

Figure.3.6. hauteur du voile


ST = circ. 4 = 2πR.4 =80 m²
Fp = ρ.g.hG.S
= 1000.9,81.4.80/2
= 1569600N =1569,6 kN
La force pressante agit sur toute la surface ST = 50,24 m²
=> 246,4 →50,24 m²
61,6 12,56 m²
D'où 61,6 kN est la Fp qui agit sur la surface utile Su
La charge linéaire de l'eau est telle que:
61,6KN →12,56 m²
4,9 kN →1 m²
= 2,21→1 m
Donc q = 2,21 kN/ m
Mmax = ql²/2 = 17,68 kNm
17,68KNm
Figure.3.7. Représentation du moment fléchissant soumise à une charge répartie
3.3.1. Calcul du moment réduit µu (suivant x)
µu = Mu /bc .d².b
= 17,68.10-3/ 14,2.6,35².1
µu= 71,29KNm
3.3.2. Calcul du paramètre de déformation α
α = 1,25 (1 = 0,131
3.3.3. Calcul du bras de levier Z
Z = d (1-0,4α)
= 0,1125 (1-0,4.0, 131)
= 0,1066 m = 10,66 cm
3.3.4. Calcul de la section d'armature As (suivant l'axe x)
As = Mu / Z.st
= 17,78.10-3 /0,1066.348
= 0,000479 m² = 4,7 cm² soit 4,71cm²
Le choix peut être de 6HA10
Puisque le moment est le même et la section est aussi la même, les armatures suivant
l'axe y sont les mêmes avec x.
6H10

6HA10

Figure 3.8. Schéma du ferraillage du voile


52

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