Dimensionnement D'un Réservoir en Béton Armé D'adduction en Eau Potable
Dimensionnement D'un Réservoir en Béton Armé D'adduction en Eau Potable
N° CHAPITRES Page
Introduction générale………………………………………………………. 01
I. Introduction…………………………………………………………………… 02
I.1 Situation géographique et démographique …………… …………………….. 02
I.2 Situation hydraulique de la prison ………….……………………….…….….. 04
I.3 Évaluation des besoins en eau potable ……………………………………….. 05
I.3.1 Calcul des besoins journalier et de pointe …………………………………….. 13
I.3.2 Détermination du volume de stockage requis …………. …………………….. 17
I.4 Conception du système d'adduction d’eau…….………………………………. 17
I.4 .1 Choix des équipements hydrauliques …………………………….……………. 18
I.4.1.1 Surpresseur …………………………………………………………………… 19
I.4.1.2 Tuyauteries et accessoires ……..……………………………............................ 18
I.4.1.3 Installation du surpresseur dans le système ……………………………………
I.5 Gestion des entrées et sorties…………………………………………………
III . 1 Introduction………………………………………………………………….
III . 1. 2 Le béton…………… ………………………………...
III.2 .1 Propriétés techniques du béton ………………………………………………
III.2.1. 1 Résistance en compression …………………………………………………..
III.2.1. 2 Résistance à la traction ………………………………………………………
III.2.1. 3 Module de déformation longitudinale et transversale……………..................
III.2.1. 4 Coefficient de poisson ……………………………..……...…………………
III.2.1. 5 Contrainte limite du béton …………………....................................................
III.2.1.5.1 Contrainte ultime de calcul ………………………………………..
III.2.1.5.2 Contrainte de cisaillement du béton………………………………..
III.2.1.5.3 Contrainte de calcul à l’ELS ………………….………………………………
III.2.1.6 Diagramme contraintes- déformations ……………………………..
III .2.2 l’acier ………………………………………………………………………...
III .2.2.1 Classification…………………………………………………………………
III .2.2.2 Module d’élasticité longitudinale…………………………………………….
III .2.2.3 Diagramme contraintes déformations ……………………………………….
INTRODUCTION GENERALE
L'accès à l'eau potable est une nécessité fondamentale pour assurer le bien-être et la santé des
populations, y compris dans les établissements pénitentiaires. La prison de MBM qui peut contenir
1000 personnes c'est-à-dire les personnels et les détenus, doit garantir un approvisionnement
continu et sécurisé en eau de qualité pour répondre à tous les besoins de la communauté carcérale.
Dans ce contexte, la mise en place d'un réservoir d'eau dédié s'avère essentielle. Ce système de
stockage permettra non seulement de réguler la distribution, mais aussi de constituer une réserve
en cas de perturbations du réseau d'adduction principal. Le choix du béton armé comme matériau
de construction offre de nombreux avantages en termes de robustesse, de durabilité et de
résistance aux conditions environnementales.
Notre présent travail dont le thème est : « Dimensionnement d'un réservoir en béton armé
d’adduction en eau potable pour la prison de mbujimayi » a suscité notre attention dans les soucis
d’assurer un approvisionnement fiable et continu en eau potable pour répondre aux besoins des
détenus et du personnel, tout en garantissant la sécurité et la qualité de l’eau afin de trouver une
solution palliative au problème de perturbation en approvisionnement en eau potable fiable et
sécurisée dans un environnement carcéral.
- Assurer la qualité de l’eau en intégrant un système de filtration pour que l’eau stockée
respecte les normes sanitaires.
0.1.2. Problématique
L'approvisionnement en eau potable est une préoccupation majeure dans les établissements
pénitentiaires, Comment optimiser l'utilisation des ressources en eau existantes et mettre en place
des solutions complémentaires pour assurer un approvisionnement en eau potable fiable et durable
dans la prison centrale de Mbujimayi, initialement conçue pour moins de 500 personnes mais
désormais surpeuplée ? La prison centrale de Mbujimayi dispose déjà de quelques infrastructures
liées à l'approvisionnement en eau, mais qui s'avèrent insuffisantes pour faire face à la
surpopulation carcérale actuelle. Cependant bien qu’elle dispose trois réservoirs dont :
. Réservoir pour la collecte des eaux de pluie : Ce réservoir permet de stocker une partie des eaux
pluviales, mais sa taille réduite le rend inadapté pour couvrir les besoins de la population
carcérale.
- La prison dispose également de deux petits réservoirs métalliques pour stocker l'eau fournie par
la Regideso. Cependant, le débit de cette alimentation est insuffisant pour répondre à la demande
croissante en eau.
- Les coupures d'eau de la Regideso entraînent régulièrement des pénuries au sein de la prison.
Face à cette situation, il est essentiel de mettre en place une stratégie globale d'amélioration de
l'approvisionnement en eau potable, en s'appuyant sur les ressources existantes tout en
développant des solutions complémentaires.
Pour y répondre, une méthodologie de dimensionnement sera développée, depuis l'estimation des
besoins en eau jusqu'à la spécification des caractéristiques constructives de l'ouvrage, en passant
par le calcul structural. Cette démarche permettra de proposer un réservoir fiable, durable et
adapté aux exigences spécifiques du milieu carcéral.
La conception et la construction de réservoirs d'eau potable sont des sujets largement étudiés et
documentés dans la littérature technique et scientifique.
Dans le cas spécifique des établissements pénitentiaires, les besoins en eau potable sont bien
identifiés. Des études menées sur la consommation et les usages en milieu carcéral fournissent des
ordres de grandeur pour le dimensionnement des systèmes d'approvisionnement [réf 1, 2]. Ces
données permettent d'estimer les volumes de stockage nécessaires pour assurer la continuité de
l'alimentation.
En termes de matériaux de construction, le béton armé s'impose comme un choix judicieux pour
les réservoirs d'eau. Ses propriétés de résistance mécanique, de durabilité et d'étanchéité en font un
matériau de prédilection pour ce type d'ouvrage [ref 3, 4]. Les techniques de dimensionnement
structural des réservoirs en béton armé sont bien établies et font l'objet de recommandations dans
les codes de construction [ref 5, 6].
Cependant, peu de publications traitent spécifiquement du cas des prisons. Les contraintes de
sécurité, d'accessibilité et de maintenance propres à ces établissements doivent être prises en
compte dans la conception du réservoir [ref 7, 8]. C'est sur cette problématique que le présent
mémoire se concentrera, en proposant une méthodologie adaptée au contexte carcéral.
0.1.4. Hypothèse
1. L'estimation des besoins en eau potable de la prison, basée sur des données de consommation en
milieu carcéral, permettra de déterminer le volume de stockage nécessaire pour assurer
l'autonomie de l'établissement ;
- Rénover et adapter le réseau de distribution pour réduire les pertes et assurer une meilleure
répartition de l'eau ;
2. Le choix du béton armé comme matériau de construction offrira les caractéristiques techniques
requises en termes de résistance mécanique, de durabilité et d'étanchéité, tout en répondant aux
exigences de sécurité propres au contexte carcéral.
Afin de bien mener à bien ce travail, une méthodologie rigoureuse a été mise en mise en place
combinant diverses techniques de récolte et d’analyse des données.
Des méthodes d'investigation sur le terrain, afin de récolter les données de première main.
Méthode d'interview : Des entretiens ont été menés avec les personnes concernées afin de
recueillir leurs points de vue et leurs informations. Des recherches en ligne ont également été
effectuées.
Méthode descriptive : Cette approche a permis de décrire en détail les éléments constitutifs du
sujet étudié
Méthode déductive : Cette méthode a aidée à appliquer les différentes formules utilisées dans le
travail.
Méthode analytique : Cette méthode d'analyse a permis d'étudier en profondeur les différentes
expressions et données recueillies.
Elle nous donne une estimation des besoins en eau potable pour toute la prison.
I.INTRODUCTION
1. Étude du besoin en eau : il s’agit de l’évaluation des consommations et des besoins en eau
potable en fonction de la situation géographique et démographique
- Dimensionnement des éléments clés (vannes, pompes, réservoirs) en fonction des besoins
- Mesures de protection contre les risques (incendie, gel, etc.) en fonction des spécificités du site
Cette partie technique vise à définir une solution hydraulique optimale adaptée aux besoins du
projet et aux contraintes géographiques et démographiques, tout en garantissant la pérennité la
fiabilité et la sécurité de l'installation dans le respect des réglementations en vigueur.
Présentation de la prison
La prison centrale de mbujimayi, elle se situe au croisement du boulevard Laurent désiré kabila
et l’avenue de la prison n°01/ Quartier bubanji / Commune de diulu dans la ville de mbujimayi,
avec une population actuelle estimée à 542 détenus et 50 personnels pour une capacité maximale
de 1 000 places. Les détenus sont des femmes, hommes et enfants tous originaires de la région du
Kasaï-Oriental. Le climat de cette zone est de type tropical humide, avec une saison des pluies
longue allant de septembre à mai, et une saison sèche de juin à août.
Les températures moyennes varient entre 22°C et 32°C tout au long de l'année, avec des pics
pouvant atteindre 35°C pendant la saison sèche.
. Ces éléments géographiques et démographiques ont un impact direct sur les besoins en eau et la
conception du réseau de distribution.
Les besoins en eau de cette prison sont donc importants, notamment pour répondre aux exigences
d'hygiène et de confort dans un climat chaud et humide. La conception du réseau hydraulique
devra prendre en compte ces spécificités géographiques et climatiques afin d'assurer une
distribution d'eau fiable et adaptée aux conditions locales.
L'approvisionnement en eau de la prison de Mbujimayi doit faire l'objet d'une analyse approfondie
afin de garantir une alimentation en eau fiable, de qualité et durable.
Point de captage:
Les points de captage d’eau sont des emplacements stratégiques où l’eau est extradite ou collectée
pour être utilisée, cela peut inclure des sources naturelles comme des rivières, des lacs, des
nappes souterraines, ou encore un réseau d’approvisionnement (comme la régideso). Ces points de
captage jouent un rôle essentiel dans l’approvisionnement en eau potable, l’irrigation des cultures
et alimentation des réseaux d’eau.
Pour garantir la durabilité et la qualité de l’eau captée, une gestion attentive des ces points de
captage est primordial et cela implique:
Dans les cadre de la régideso le fournisseur d’eau potable à l’échelle nationale qui est notre
point de captage d’eau, elle fournit une eau de qualité répondant aux norms sanitaire en
vigueur et en quantité suffisante pour couvrir les besoins demandées. En gérant ainsi ces
points strategiques d’approvisionnement en eau, nous assurer une ressource durable durable
et de qualité pour des générations à venir.
L'accès à l'eau potable est un droit fondamental pour tous, y compris pour les personnes privées de
liberté. Dans le cadre de l'évaluation des besoins en eau potable de la prison de Mbujimayi, il est
essentiel de se baser sur les normes et recommandations internationales en matière
d'approvisionnement en eau dans les établissements pénitentiaires. Cela permettra de
dimensionner correctement les infrastructures nécessaires pour garantir une distribution adéquate
et continue d'eau potable aux détenus et au personnel.
- Nombre de personnel : 50
Selon les recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) concernant les besoins
en eaux, l'OMS préconise en général un besoin total en eau potable d'environ
N.B : Dans le cadre d’une prison, les besoins des personnels sont de 20L/j/pers mais dans nos
calculs nous allons considérer 50L/j/personne pour faciliter les calculs et quant aux détenus nous
allons aussi prendre 50L/j/pers.
Ainsi les petits calculs nous permettrons à déterminer la quantité journalière d’eau qu’il faudra.
Pour la situation actuelle, nous allons faire la sommation des (542 détenus et 50 personnels) pour
déterminer l’effectif total :
542+50=592 pers
Pour déterminer les besoins en eau nous allons multiplier l’effectif total par le nombre de litre
d’eau par pers. Il faut convertir le litre en mètre cube (m³) :
1
1L= m³ =0.001 m³ ce qui veut dire 1L=0.001 m³, alors nous allons trouver les
1000
nombres de m³/j/pers :
50L/j/pers = 50X0.001m³ = 0.05 m³/j/pers ; et pour la quantité d’eau qu’il faut pour toutes
les personnes présentes à la prison :
Ces estimations prennent en compte les besoins en eau potable des détenus et du personnel, Il
faudra donc prévoir une marge de sécurité supplémentaire. Au vu de ces chiffres, le système
d'approvisionnement en eau potable de la prison devra être en mesure de fournir 50 m³ d'eau par
jour pour couvrir les besoins globaux en eau potable. La conception de ce système devra donc être
dimensionnée en conséquence.
Nous allons faire le calcul pour un volume de stockage d'eau potable couvrant 8 jours de
consommation à la prison centrale de Mbujimayi.
Données de base :
Donc, pour 8 jours de consommation en eau potable à la prison lorsqu’elle atteint sa capacité
maximale, il faut un volume de stockage de 400 m³ en se basant sur les besoins journaliers
recommandés de 50 m³/jour.
Ce volume de 400 m³ offrirait une réserve d'eau potable importante, permettant d'assurer une
distribution continue aux détenus et au personnel, même en cas d'interruption prolongée de
l'approvisionnement principal.
- Obtenir les informations sur les caractéristiques du réseau public (pression, débit, qualité de
l'eau, etc.)
5. Gestion et entretien :
6. Considérations réglementaires :
I.4.1.1 Le surpresseur
Définition : le surpresseur est un dispositif conçu pour augmenter la pression de l’eau dans un
système d’alimentation. Il joue un rôle crucial dans le maintien d’un débit adéquat, que ce soit
pour des applications domestiques ou industrielles. Son choix doit être fait en tenant compte de
nombreux paramètres comme le débit nécessaire, la pression souhaitée ou le type d'utilisation.
Le Rôle du Surpresseur
Le surpresseur remplit une fonction primordiale dans le circuit d'alimentation en eau. En
augmentant significativement la pression de l'eau, il se met en marche dès que l'aspiration est
requise, optimisant ainsi le refoulement pour fournir des jets plus puissants et garantir un
approvisionnement optimal aux équipements qui en dépendent.
Ce dispositif sophistiqué permet également le remplissage automatique des réservoirs à partir
d'une source externe, contribuant à maintenir une alimentation continue en eau représente une
solution efficace face aux défis liés aux faibles pressions ou aux demandes élevées en matière
d'eau.
Les tuyaux de raccordement : Ils servent à véhiculer l'eau depuis votre réseau jusqu'au surpresseur
puis jusqu'aux points d'utilisation. Ils doivent être résistants à la pression et compatibles avec la
pompe.
Les joints : Ils garantissent l'étanchéité des raccords entre les différentes parties de votre
installation. Il est important de veiller à leur compatibilité avec l'eau et la température de service.
Clapet anti-retour: Il empêche l'eau d'être aspirée en sens inverse lorsqu'il y a une baisse de
pression ou lors de l'arrêt du système, assurant la continuité du service.
Préparation
Avant le raccordement, assurez-vous que vous avez tous les composants nécessaires à disposition.
Ceci comprend le surpresseur, les attaches, les tuyaux d'eau, un ruban d'étanchéité de plomberie et
les outils nécessaires pour assembler le tout.
D’après leur fonctionnement, les adductions peuvent être classées en trois groupes :
Adduction gravitaire ;
Adduction par refoulement ;
Adduction sans charge.
Choix des types de conduits
Selon leur fonctionnement, les adductions peuvent être classées en trois groupes :
a) Adduction gravitaire:
Un écoulement gravitaire se fait sous l'action de la pesanteur, la source
d'eau devant se situer à une cote supérieure à celle du réservoir d'accueil.
b) Adduction par refoulement:
L'écoulement se fait sous l'action d'une force mécanique (pompe), la
source d'eau étant alors à une cote inférieure à celle du réservoir.
Dans notre étude, nous avons le cas d'une adduction par refoulement.
1) Réseau ramifié :
Le réseau ramifié est constitué par une conduite principale et
des conduites secondaires branchées tout le long de la conduite
principale. C’est un réseau arborescent (ramifié).
2) Réseau maillé :
Un réseau maillé est constitué d’une série des tronçons
disposées de telle manière qu’il soit possible de décrire une ou plusieurs
boucles fermées, on suivant son tracées ; contrairement au réseau
ramifié. Le réseau maillé assure une distribution de retour en cas de
panne d’un tronçon. Ils sont utilisés généralement dans les zones
urbanisées et tendent à se généralisé dans les agglomérations rurale sous
forme associées a des résumés ramifiés (Limitation de nombres de
maille en conservant certaine ramification. Bien que son cout soit élevé)
il reste préférable au réseau ramifié car : dans le cas d’une fuite dans une
conduite on peut la réparer sans faire couper l’alimentation de la ville.
II.1. Historique
L'histoire de la construction des réservoirs d'eau témoigne d'une évolution constante des
matériaux, répondant aux besoins changeants des sociétés et aux avancées technologiques.
Définition : Un réservoir est un récipient ou une cuve permettant de contenir et de stocker une
réserve de gaz ou de liquide. Un réservoir d'eau est une enceinte de confinement destinée à
l'accumulation et à la conservation de l'eau en vue d'une utilisation ultérieure.
- Lanterneau destiné à l’aération de l’ouvrage : est un dispositif architectural sous forme d’une
ouverture (ou des plusieurs ouverture), ménagée dans un toit d’un bâtiment afin de permettre la
ventilation naturelle et l’entrée de la
lumière. Dans le cas d’un réservoir, il remplit spécifiquement la fonction d’aération de l’ouvrage.
- Coupole sphérique : est une structure architecturale en forme de demi-sphère, utilisée comme
couverture supérieure du réservoir.
- Ceinture circulaire : est un élément structurel reliant la coupole sphérique aux poteaux porteurs.
- Paroi (voile cylindrique) : est la structure verticale qui forme le corps d’un réservoir.
- Radier circulaire : est la fondation en béton armé qui constitue le fond du réservoir.
Nmax
évent
Conduite
trop plein
N incendie Siphon
Conduites
de départ
3
Conduite
d'arrivée 1 2
Conduite
de vidange
Robinet vanne à brides
Dans ce travail, nous utiliserons un réservoir en béton armé à forme de base circulaire, posé sur un
support en béton armé.
- Imperméabilité à l'eau
- Faible entretien
La forme : la forme cylindrique convient mieux pour ce type d’ouvrage car, cette forme offre une
meilleure répartition des contraintes dans la structure du réservoir. Elle permet de mieux résister
aux efforts de compression et de traction notamment sous la pression de l’eau.
La forme cylindrique permet de maximiser le volume de stockage d’eau pour une surface au sol
donnée, sa construction en béton armé est relativement simple à réaliser. La géométrie
cylindrique permet une meilleure répartition homogène de la pression sur les parois du réservoir,
cela limite les risques de fissuration et assure une bonne étanchéité. elle présente une surface lisse
et continue ce qui simplifie grandement les opérations de nettoyage et d’inspection.
La forme cylindrique offre une silhouette élégante et distinctive qui peut s’adapter
harmonieusement au paysage différent.
La position : Un réservoir surélevé permet d'utiliser la force de gravité pour assurer une pression
d'eau constante et adaptée dans le réseau de distribution. Cela évite l'utilisation de pompes qui
consomment de l'énergie et nécessitent un entretien régulier, il offre une grande capacité de
stockage d'eau permettant de répondre aux besoins de la communauté de manière fiable. Sa
position élevée facilite également l'acheminement de l'eau vers les différents points de
distribution, un réservoir surélevé en béton armé présente une grande solidité et résistance aux
Il est également plus facilement identifiable et visible dans le paysage, ce qui facilite sa gestion.
Le béton armé offre une très grande résistance à la compression, ce qui le rend particulièrement
adapté pour supporter les charges importantes d'un réservoir rempli. L'ajout d'armatures en acier
lui confère également une excellente résistance à la traction et à la flexion, qualités essentielles
pour un ouvrage surélevé. Le béton armé est un matériau extrêmement durable, capable de
résister aux agressions environnementales (intempéries, corrosion, etc.) sur le long terme et cela
garantit la pérennité et la fiabilité du réservoir dans le temps, avec un bon dosage en ciment et un
traitement approprié le béton armé peut être rendu très étanche limitant ainsi les risques de fuites,
cette propriété d'imperméabilité est essentielle pour un réservoir d'eau.
- La construction d'un réservoir en béton armé peut être réalisée directement sur site, facilitant
l'adaptation aux contraintes du terrain, il permet de réaliser des formes variées, notamment des
géométries cylindriques ou sphériques, bien adaptées aux réservoirs. Cette flexibilité offre de
nombreuses possibilités de conception.
- Le béton armé présente une très bonne résistance au feu, ce qui est un atout en termes de sécurité pour
ce type d'ouvrage.
- Les surfaces en béton armé sont relativement simples à nettoyer et à entretenir pour maintenir
l'intégrité du réservoir.
Les fonctions générales assurées par des réservoirs d’eau potable sont multiples et de nature à
la fois technique et économiques. Ces fonctions sont résumées par le tableau suivant :
Production
- Sécurité d’approvisionnement - Réduction des investissements sur le réseau
de
Distribution
- Régulation de la pression - Réduction des dépenses d’énergie
- Simplification de l’exploitation
- Réacteur principal au traitement
Pour ce type d’ouvrage, le côté esthétique est primordial, il est nécessaire de concevoir
une forme acceptable, fonctionnelle est économique, cependant les exigences techniques à
Résistance : le réservoir doit résister dans toutes ses parties aux efforts auxquels il est
soumis.
Etanchéité : le réservoir doit être étanche c’est-à-dire éliminer toutes les fissures pour
éviter toute fuite d’eau qui peut engendrer des effets néfastes sur l’ouvrage.
Durabilité : La durabilité est un critère essentiel pour la conception d’un réservoir, car il doit
conserver ses propriétés initiales malgré un contact prolongé avec l'eau. Par conséquent, le
matériau constitutif du réservoir doit être particulièrement résistant et adapté à une utilisation à
long terme.
Pour garantir la longévité du réservoir, il est crucial de sélectionner un béton de haute performance, qui
présente les caractéristiques suivantes :
-Formulation Optimale: Utiliser un béton avec un dosage adéquat de ciment et un rapport eau/ciment
équilibré pour minimiser la porosité et maximiser la résistance à l'eau.
-Techniques de Construction Appropriées: Appliquer des méthodes de coulage et de finition qui assurent
une structure homogène, sans défauts tels que fissures ou inclusions, afin de préserver l'intégrité du
réservoir au fil du temps.
Protection de l'Eau Stockée : Il est impératif que le contact entre le béton du parement intérieur et
l'eau stockée ne compromette pas les qualités de cette dernière.
Revêtement Intérieur: Le revêtement intérieur du réservoir doit non seulement protéger le béton
sous-jacent, mais aussi isoler complètement l'eau de toute influence potentielle du béton. Cela
implique :
- La Compatibilité avec l'Eau: Choisir un revêtement qui soit chimiquement inerte par rapport à l'eau
pour éviter toute contamination ou altération des propriétés physiques.
Définition du béton :
Le béton est un matériau de construction composite composé d'un mélange de granulats (sable, graviers,
etc.), de ciment (liant hydraulique) et d'eau. Des adjuvants peuvent également être ajoutés pour modifier
certaines propriétés du béton.
Composition du béton :
Le ciment : C'est le liant hydraulique principal du béton. Lorsqu'il est mélangé à l'eau, il forme
une pâte qui durcit progressivement par un processus chimique.
Les granulats : Ce sont les matériaux inertes (sable, graviers, etc.) qui constituent la majorité du
volume du béton. Ils proviennent soit de l'érosion naturelle des roches (granulats naturels), soit du
concassage mécanique de roches.
Les adjuvants : Ce sont des produits ajoutés en faible quantité au mélange pour modifier certaines
propriétés du béton, telles que sa fluidité, sa prise, sa résistance, etc. On peut citer par exemple les
fluidifiants, les plastifiants, les accélérateurs ou les retardateurs de prise.
Dosage du béton :
La principale caractéristique mécanique du béton est sa résistance à la compression, qui est mesurée par
des essais réalisés à différents âges. La résistance de référence correspond généralement à l'âge de 28
jours qui se note fc28.
- La résistance à la compression du béton, notée fc28, est la principale caractéristique mécanique. Elle est
mesurée à l'aide d'essais de compression axiale sur des éprouvettes cylindriques de 16 cm de diamètre et
32 cm de hauteur, à l'âge de 28 jours.
- Selon le BAEL (Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton
armé suivant la méthode des états limites) :
- Pour j > 28 jours : fcj = 1,1 × fc28, à condition que le béton ne soit pas traité thermiquement.
- La résistance caractéristique à la traction du béton à j jours, notée ftj, est donnée par :
- Sous les contraintes normales d’une durée d’application inférieure à 24 h on d’admet pour le module
de déformation longitudinale instantanée la relation suivante :
- les déformations différées du béton comprennent le retrait et le fluage, on admet dans les calculs que les
effets de ces deux phénomènes s’additionnent sans atténuation. Cette règle convient à considérer un
module de déformation différé Evj qui est donné par :
G = Eij / 2(ν + 1)
0 , 85 . fc 28
fbu = avec :
θ . γb
-θ : Le coefficient θ dépend de la durée d'application des charges, ces valeurs sont données dans le
tableau suivant :
Θ Durée d'application
1,00 >24 heures
0,90 ≤ durée ≤ 24 heures
- À l'ELS (État Limite de Service), on admet que ν = 0,20 (béton non fissuré), selon la norme CBA 93
(Art. A.2.1.3).
- III.1.5.3. Contrainte de cisaillement du béton : La contrainte admissible dans le cas des armatures est
limitée comme suite :
1) 𝜏̅𝑢=min ⌊
0 , 2. fcj
; 4 MPa ⌋
γb
𝜏̅𝑢=min ⌊
0 , 2. fcj
; 4 MPa ⌋
γb
Acier :
La limite d’élasticité « fe » : c’est la plus grand force (appliquée par unité de section
initiale) au de là de laquelle le métal conserve une déformation permanente c’est-à-
dire la limite de conservation de sa géométrie.
La résistance à la traction (rupture) « ft » : C’est la plus grande force (appliquée par
unité de section initiale) que le métal peut supporter en traction avant la rupture.
Allongement à rupture « εst » : C’est l’allongement rémanent de la longueur de
l’éprouvette d’essai exprimé en % de la longueur initiale, c'est-à-dire l’allongement
maximal tolérable avant la rupture.
Module d’élasticité « E » : Exprimant la rigidité du métal, c’est le facteur de
proportion entre la contrainte appliquée à une barre et l’allongement relatif de cette
barre dans le domaine élastique.
Pour l’acier FeE : E=21000 N/mm2.
Contraintes limites :
σs=fe/γs si : εs ≥ fe /Es.γs.
σs
fe
γs
-10 ‰ -1,74 ‰ εs
1,74 ‰ 10 ‰
f
e
préjudiciable
suivant la situation de l’ouvrage, et la naissance de la fissuration :
Dans le cas de la fissuration peu nuisible : Il n’est y a pas de vérification à faire en dehors de celle
imposé par l’ELU.
Dans le cas de la fissuration préjudiciable :
σs = min (2/3 fe; 110 (ηft28)1/2)… BAEL91 (Art: A. 4. 5. 32)
S
Dans le cas de la fissuration très préjudiciable :
σs = min (0, 5 fe; 90(ηft28)1/2)………….. BAEL91 (Art: A. 4. 5. 32)
Dans le but d’assurer la protection des armatures contre la corrosion et autres effets ; un
enrobage de ces dernières est prévu.
Pour les ouvrages hydrauliques et les éléments en contact avec du liquide (eau), l’enrobage
des armatures est de 5cm.
Combinaisons de calcul :
Combinaisons fondamentale :
1.35G+1.5
Q G+Q
Combinaisons
accidentelles : G+Q+E ;
G+Q-E
0.8G+E; 0.8G-E
On a: V=S*h = ( D2int/4)*h
Dint =√4𝑉/ℎ
√
Dint =
4.400 = 8,99m
3 , 14.6 , 3
alors nous prenons Dint= 9m
IV.1.1. Poids du lanterneau: Lanterneau est constitué d’une dalle et un voile circulaires, il est représenté
dans lafigure suivante:
10 10 15O 10 10
10 cm
80 cm
190cm
Figure II.1: Représentation de lanterneau.
Poids de lanterneau
Tableau .14: Calcul poids des différents éléments de lanterneau
Eléments Formules du Poids ( kN )
poids
Dalle circulaire au dessus du voile
ed = 0,10 m P1=¿)γ b.ed P1= 7,08
D = 1,90 m
4 fenêtres
L
L = 1,00 m
b = 0 ;40 m P3=2.(L.b.e).γb P3 = 12
b
e = 0,20 m e
Total P = P1 + P2 + P4 - P3 P = 6,49
Poids de la couverture
D =9,70m (diamètre extérieur du réservoir)
rvid = 0,75m (rayon du trous sur la couverture)
γ b = 25KN /m3 (poids volumique du béton)
ecouv = 0,10m (épaisseur de la couverture)
int
ext
Soit :
Pp: le poids propre de la paroi circulaire
de l’eau
P=m×g
Le poids des différents éléments du réservoir sont regroupés dans le tableau suivant:
Description:
Schéma statique:
Q (KN/m2)
G (KN/m2)
Mru = 0.0005MN.m
µbu = Mu / bd2fbu= 0.0005 / (1*0.092*14.2) µbu =0.004347 On
a µbu < 0.186 → Pivot A
Z = d [1-0.4α] Z = 0.0797
Nous utilisons les tables de BARRES pour le calcul des dalles et des parois qui nous
donnent les expressions des moments fléchissant radiaux (Mr) et tangentiels (Mt) Par
les formules suivantes
0 r a:
Mr Mt =
=
pa² 16
(1 3)* ² pa²
(1 3 )* 2
2* (1 3)*( ² ²) 2 * (1 ) 4 * (1 )* ² ln
16
(1 ) 4 * (1 )*
² ln
a r b:
pa² ²
Mr= (3+)²+2(1-)-4(1+)²ln-(3+)²-2(1-) +4(1+)²ln
16
pa² ²
Mt= 2(1-)-(1-5)²-4(1+)²ln-(1+3)²+2(1-)
+4(1+)²ln
16 ²
Avec :
= b/a ; = r / a
= coefficient de poisson égal à 0 pour le calcul des sollicitations à l’ELU et 0,2 à
L’ELS.
suivant :
ELU ELS
Pu=3,84*10-3 (MN/m2) Ps=2,85*10-3 (MN/m2)
r(m) ²=r/a Mr (MN.m) Mr (MN.m)
0 0 35*10-5 26,63*10-5
a=0.8 1 -12*10-5 -10,3*10-5
b=0.95 1.1875 0 0
ELU ELS
Pu=3,84*10-3 (MN/m2) Ps=2,85*10-3 (MN/m2)
r(m) e=r/a Mt (MN.m) Mt (MN.m)
0 0 50*10-5 20.39*10-5
a=0.8 1 30*10-5 12.24*10-5
b=0.95 1.1875 21*10-5 10.20*10-5
Tableau III.2: Résumé des résultats.
10,3*10-5
12*10-5 12*10 -5 10,3*10-5
35*10-5 26,63*10-5
Mt u
21*10-5 21*10-5
30*10 -5
30*10 -5
50*10-5
Mts
10,20*10-5 10,20*10-5
12,24*10-5 12,24*10-5
20,39*10-5
D’après le BAEL 91, le ferraillage se fait par un calcul en flexion simple d’une section
rectangulaire de largeur b0 = 1 m, la fissuration étant préjudiciable (FP). L’enrobage est
pris égal à 2 cm. bo=1m M
On a: h d
- b = 1m
- h = 0.1m
- d’ = 0.02m
As ≥ 0.23*1*0.08*2.1 / 400
As ≥ 0.966 cm2
On remarque que la section d’armature inférieure (nappe inferieure) est plus petite, par
rapport à la section du ferraillage minimale, donc on opte pour le ferraillage minimum:
On prend St = 30cm
On a :
Mser= 0.0001319 MN.m et A = 1.51 cm2.
La fissuration est nuisible, on doit vérifier les contraintes dans le béton et dans l’acier.
𝑏 2
2
y +15(A+A’) y- 15(A d-A’ d’)=0 A’=0
y = 1.690 cm.
I=1062.728 cm4.
Donc :
Z = d [1-0.4α] Z = 0.0799
On remarque que la section d’armature supérieure (nappe supérieure) est plus petite, par
rapport à la section du ferraillage minimale, donc on opte pour le ferraillage minimum:
St ≤ min (3h, 33cm) St ≤ min (3*10, 33cm) St ≤ min (30cm, 33cm) St ≤ 30cm
On prend St = 30cm
À l’ELS:
On a
:
La fissuration est nuisible, on doit vérifier les contraintes dans le béton et dans l’acier.
𝜎bc=
𝑀𝑠𝑒𝑟
σ y≤
= 0.6 f c28 = 15Mpa.
𝐼
𝑏𝑐
𝑏 2
2
y +15(A+A’) y- 15(A d-A’ d’)=0 A’=0
y = 1.690 cm.
I=1062.728 cm4.
Donc :
σbc= (0.0001319 /1062.728*10-8)*1.690*10-2 = 0.210 Mpa < 15 Mpa..............vérifié.
Mru = 0.0006912MN.m
Z = d [1-0.4α] Z = 0.0768
A = 0.258 cm2
On remarque que la section d’armature circulaire est plus petite, par rapport à la section
du ferraillage minimale, donc on opte pour le ferraillage minimum:
1m 3HA8
1.90 m 4HA8
On prend St = 45 cm
Armatures tangentielle
Armatures radiales
C C
Vue en plan
3HA8/ml 3HA8/ml
0.1m 0.1m
1m 3HA8/ml 1m 3HA8/ml
Suivant l’axe de x et y
Radier
3.2.1. Calcul de la section d'acier pour le radier
Le radier est une dalle de béton armé qui repose directement sur le sol. Il repartit les charges d’une
structure sur une surface plus large.
Nous avons :
Condition de non poinçonnement
Qu
hr≥ avec : Qu=1,35G + 1,5Q
0,045. μC . f c28
G =1871,88kN (poids du réservoir à vide)
Q = 3324kn (poids du volume d’eau)
Qu =1.35.1871,88 + 1,5.3324 = 7513,04kN
µc = 2𝛑Rrad avec : Rrad= 4,85m (rayon du radier)
µc :périmètre du radier
µc= 30,458m
−3
7513 ,04 .10
hr ≥ → hr ≥ 0,22m on prend hr = 0,25m
0,045.30,458 .25
- Calcul du poids
P = 𝛑.R2rad.hr.γ b= 3,14.4,852.O,25.25 = 462,5Kn
Srad = 3,14.4,852 =73,86m2
qeau = 3324kN
q eau
Radier
9, 7m
Flexion
3,5m
3
6HA10