Exercices Complexes Corriges 2
Exercices Complexes Corriges 2
com
1. 1. Qcm 1
1. 2. Qcm 2
L’exercice comporte trois questions indépendantes. Pour chacune d’elles, quatre réponses sont
proposées, une seule réponse est exacte.
Une réponse exacte rapporte 1 point, une réponse fausse enlève 0,5 point. Aucune justification n’est
demandée.
A B C D
Le point M
2 + 4i Z est un 2
Z= d’affixe Z est sur
1 Z=Z imaginaire Z= i
2−i le cercle
pur. 3
trigonométrique.
2 Z = 3 −i Un argument de Un argument Le point M Le point M
Correction
2 + 4i (2 + 4i)(2 + i)
1. Le plus simple est de simplifier Z : Z = = = 2i . Donc reponse C.
2−i 4 +1
2. Rien qu’en faisant la figure on voit que B est juste (arg(Z)=− π/6). On peut voir les autres réponses : le
module de Z est 2, C n’est pas bon ; pour D : z 2 = 3 − 1 + 2i 3 = 2 + 2i 3 donc faux.
3. Comme z est un réel, il faut que z = ... + 2i , soit z = …−2i. Ceci élimine C et D. Ce module vaut 10/3,
il faut donc que la partie réelle fasse 8/3, réponse A.
1. 3. Qcm 3
Dans chacun des cas suivants, répondre par VRAI ou FAUX. Aucune justification n’est demandée. Les
réponses inexactes sont pénalisées.
3. Faux : on développe : ( z + 1 − 2i)( z + 1 + 2i) = zz + (1 − 2i) z + (1 + 2i) z + 1 − 4i2 d’où en remplaçant z par
x + iy, x 2 + y2 + (1 − 2i)( x − iy) + (1 + 2i)( x + iy) + 5 = 4 ⇔ x 2 + y 2 + 2 x − 4y + 1 = 0 ⇔ ( x + 1)2 + ( y − 2)2 = 4 donc
le centre est bon mais le rayon est 2.
2
On aurait pu remarquer directement que z + 1 + 2i = z + 1 − 2i d’où z − ( −1 + 2i) = 4 mais la conclusion
est identique.
1. 4. Qcm 4,
4 points
Pour chacune des quatre questions de ce QCM, une seule des quatre propositions est exacte.
Le candidat indiquera sur sa copie le numéro de la question et la lettre correspondant à la réponse
choisie. Aucune justification n’est demandée.
Une réponse exacte rapporte 1 point. Une réponse inexacte enlève 0,5 point. L’absence de réponse
n’apporte ni n’enlève aucun point. Si le total est négatif, la note de l’exercice est ramenée à 0.
1. Dans le plan complexe, on donne les points A, B et C d’affixes respectives −2+3i, −3−i et 2,08+1,98i.
Le triangle ABC est :
(a) : isocèle et non rectangle (b) : rectangle et non isocèle
(c) : rectangle et isocèle (d) : ni rectangle ni isocèle
z − 4i
2. À tout nombre complexe z ≠ −2 , on associe le nombre complexe z’ défini par : z ' = .
z+2
L’ensemble des points M d’affixe z tels que z ' = 1 est :
(a): un cercle de rayon 1 (b) : une droite
(c) : une droite privée d’un point (d): un cercle privé d’un point
3. Les notations sont les mêmes qu’à la question 2. L’ensemble des points M d’affixe z tels que z’ est un
réel est :
(a): un cercle (b) : une droite
(c) : une droite privée d’un point (d): un cercle privé d’un point
4. Dans le plan complexe, on donne le point D d’affixe i. L’écriture complexe de la rotation de centre D et
π
d’angle − est :
3
1 3 3 1 1 3 3 1
(a) : z ' = − i z− + i (b) : z ' = − + i z− + i
2 2 2 2 2 2 2 2
1 3 3 1 1 3 3 1
(c) : z ' = − i z− − i (d) : z ' = − i z+ + i.
2 2 2 2 2 2 2 2
Correction
1. Il faut calculer les distances :
AB = z B − z A = −3 − i + 2 − 3i = −1 − 4i = 17 ,
AC = zC − z A = 2, 08 + 1, 98i + 2 − 3i = 4, 08 − 1, 02i = 17, 6868
Il s’agit encore d’une droite mais ici il faut enlever le point A. Réponse (c) : une droite privée d’un point.
π
4. D d’affixe i. La rotation de centre D et d’angle − est :
3
π
−i 1 3 1 3 1 3 1 3 1 3
z '− i = e 3 ( z − i) ⇔ z ' = − i ( z − i) + i = − i z−i − +i = −i z+ i− .
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
Réponse (a).
1. 5. Qcm 5,
4 points
L’exercice comporte 4 questions. Pour chaque question, on propose 3 affirmations. Pour chacune d’elles, le candidat
doit indiquer si elle est vraie ou fausse en cochant la case correspondante. Aucune justification n’est demandée.
Les réponses à cet exercice sont à inscrire sur la feuille jointe en annexe. Toute réponse ambiguë sera considérée
comme une absence de réponse. Chaque réponse exacte rapporte 0,25 point. Une bonification de 0,25 point est
ajoutée chaque fois qu’une question est traitée correctement en entier (c’est-à-dire lorsque les réponses aux 3
affirmations sont exactes). 2 réponses inexactes dans une même question entraînent le retrait de 0,25 point.
L’abstention n’est pas prise en compte, c’est-à-dire ne rapporte ni ne retire aucun point. Si le total des points de
l’exercice est négatif, la note est ramenée à zéro.
Dans l’exercice, le plan complexe est rapporté au repère orthonormal (O ; u, v ) .
y2 Faux Vrai
Soit z un nombre complexe tel que
z = x + iy (x et y réels). Si z est un
Q3 − y2 Faux Vrai
2
imaginaire pur, alors z est égal à :
− z2 Faux Vrai
BC = 2 AC Faux Vrai
A, B et C sont des points d’affixes
( AB, AC ) = π2 + 2kπ , k ∈ ℤ
respectives a, b et c telles que
Q4 Faux Vrai
b− a
= i 3 , alors :
c− a
CA.CB = CA2 Faux Vrai
Correction
z+z z+ z 1
Faux : = ( x + iy + x − iy) = x .
2 2 2
z−z z−z 1
Faux : = ( x + iy − x + iy) = iy .
2 2 2
y2 Vrai : z
2
= iy
2
= i
2
y
2
= y2 .
Si z est un imaginaire
2 − y2 Faux : i
2
= 1 ≠ i 2 = −1 .
Q3 pur, alors z est égal
à:
Vrai : comme z est imaginaire pur, on a
− z2 2 2
z = iy = y 2 et − z 2 = −( iy)2 = y 2 .
Vrai :
CA.CB = CA2 (
CA.CB = CA2 = CA.CA ⇔ CA. CB − CA = 0)
⇔ CA. AB = 0 ⇔ (CA) ⊥ ( AB).
1. 6. VRAI-FAUX 1
Fesic 2001 exercice 12
iπ
2 3
On considère le nombre complexe : Z = − e .
1+ i
a. On a : Z = 1.
iπ
b. On a : Z = − ( 1 − i ) e 3 .
π
c. Le réel − est un argument de Z.
12
13 iπ
d. On a : Z = e 12 .
Correction
2 iπ 2
a. Vrai : On a : Z = − . e3 = .1 = 1 .
1+ i 2
iπ iπ
2(1 − i) 3 2
b. Faux : On a : Z = − e =− (1 − i)e 3 .
1+1 2
iπ i3π iπ i13π
12 or 13π ≠ − π (2π ) .
2 2 3
c. Faux : Le réel Z = − +i e = e 4 e 3 = e
2 2 12 12
13 iπ
d. Vrai : On a : Z = e 12 .
1. 7. VRAI-FAUX 2
Question 8. On considère les nombres complexes a = 1 + i 3 et b = 1 − i . Alors :
π
a. arg a = .
3
b. Il existe au moins un p de ℕ∗ tel que a p soit réel.
1. 8. VRAI-FAUX 3
Question 9. Dans le plan muni d’un repère ( O ; i, j ) , on considère les points M d’affixe a et N
( )
2
a. Faux : Résolvons l’équation :. ∆ = 2i 2 d'où a = 1 + i 2 et b = 1 − i 2 donc b = a . Les affixes de
(
OM et ON dans le plan muni d’un repère O ; i, j sont respectivement a et b . )
( 2)
2 2
On a donc ab = aa = a = 12 + = 3 et OM .ON = 1 ⋅ 1 − 2 ⋅ 2 = −1 .
1. 9. Divers
4 points
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct (O ; u, v ) . On prendra 1 cm pour unité
graphique.
Les questions suivantes sont indépendantes.
1. Résoudre dans l’ensemble ℂ des nombres complexes, l’équation z − 3iz − 3 + 6 i = 0 , z étant le
conjugué de z.
2. On considère le point A d’affixe 4 − 2i . Déterminer la forme algébrique de l’affixe du point B tel que
OAB soit un triangle équilatéral de sens direct.
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x + 3y − 3 = 0 x = −3 y + 3 3 −9 + 24 15 15 3
⇒ ⇔y= ,x= = et z = +i .
−3 x − y + 6 = 0 8y − 3 = 0 8 8 8 8 8
2. OAB est un triangle équilatéral de sens direct si A a pour image B par la rotation de centre O, d’angle
π
.
3
π π
1 3
( )
i i
r : z → z ' = e 3 z ⇒ b = e 3 ( 4 − 2i ) = + i ( 4 − 2i ) = 2 + 3 + i 2 3 − 1 .
2 2
π π
( )
3. a. arg ( z − 2i ) = + 2kπ ⇔ u ; DM = + 2 kπ ; il s’agit de la demi-droite faisant un angle de 45°
4 4
avec l’horizontale, passant par D et orientée vers la droite.
b. z = 2i + 2eiθ ⇔ z − 2i = 2eiθ ⇔ z − 2i = 2 : il s’agit du cercle de rayon 2 et de centre D.
( )
1. Montrer que les vecteurs OM et OM ′ sont orthogonaux si et seulement si Re z ' z = 0 .
( )
2
1 2 1
a. Montrer que 2 − 1 z 2 − 1 = − z −1 .
z z2
b. En utilisant l’équivalence démontrée au début de l’exercice, conclure sur l’ensemble recherché.
Correction
x x '
1. OM apour coordonnées , OM ′ , ils sont orthogonaux si et seulement si xx '+ yy ' = 0 .
y y'
Calculons z ' z = ( x '+ iy ' )( x − iy ) = ( x ' x + y ' y ) + i ( xy '− yx ' ) . Donc xx '+ yy ' = 0 si et seulement si
( )
Re z ' z = 0 .
( )
2. O, M et M’ sont alignés si et seulement si det OM , OM ' = 0 ⇔ xy '− yx ' = 0 ⇔ Im z ' z = 0 . ( )
Applications
3. Prenons z ' = z 2 − 1 = x 2 − y 2 − 1 + 2 xy , alors ( ) ( )
xx '+ yy ' = x x 2 − y 2 − 1 + y ( 2 xy ) = x x 2 + y 2 − 1 ; le
produit scalaire est donc nul si x = 0 (axe des ordonnées) ou x − y − 1 = 0 (cercle trigonométrique).
2 2
( z 2 − 1 ) = ( z 2 − 1 ) = − z 2 −1 +
1 2 1
4. a. On a 2
= − z 2 − 1 donc la condition du 2. se traduit par
z z
( ) ( )
1 1 2 1 2 1 2
Im 2 − 1 z 2 − 1 = Im 2 − 1 − z 2 − 1 = Im − z − 1 .
z
z z z2
2
1
est réel, la partie imaginaire est celle de − z = − ( x − iy ) = − x 2 + y 2 + 2ixy .
2 2
b. Comme 2
−1
z
L’ensemble cherché est la réunion des axes des abscisses et des ordonnées.
1. 11. Barycentres
5 points
Le plan complexe est rapporté au repère orthonormé direct (O ; u, v ) . A, B, C désignent les points
d’affixes respectives a = −2 3 , b = 3 − 3 i et c = 2i .
1. a. Écrire b sous forme exponentielle.
b. Placer les points A et C sur une figure. Construire à la règle et au compas le point B sur ce dessin
(laisser les tracés de construction apparents).
2. On désigne par E le barycentre du système {(A ; 1) ; (C ; 3)} et par F le barycentre du système
{(A ; 2) ; (B ; 1)}.
3 3
a. Établir que l’affixe e du point E est égale à − + i.
2 2
b. Déterminer l’affixe f du point F.
e− c
3. a. Démontrer que le quotient peut s’écrire ki où k est un nombre réel à déterminer. En déduire
e− b
que, dans le triangle ABC, le point E est le pied de la hauteur issue de B. Placer le point E sur le dessin.
b. Démontrer que le point F possède une propriété analogue. Placer F sur le dessin.
4. On désigne par H le barycentre du système {(A ; 2) ; (B ; 1) ; (C ; 6)}.
Démontrer que le point H est le point d’intersection des droites (BE) et (CF). Qu’en déduit-on pour le
point H ?
Correction
π
1 3 −i
1. a. b = 3 − 3 i = 2 3 − i = 2 3e 3 .
2 2
b. L’abscisse de B correspond au milieu de [OA] ; l’ordonnée est obtenue en traçant un triangle
équilatéral de base [OA].
2. a. e =
1
1+ 3
1
( 3 3
( z A + 3 zC ) = −2 3 + 6 i = − + i .
4 2 2
)
b. f =
1
2 +1
1
(
( 2 z A + z B ) = −4 3 + 3 − 3 i = − 3 − i .
3
)
3 3 3 1
3. a.
e− c
= 2
−+ i − 2i
2 =
− − i
2 2 = − 3 −i =
− 3 − i − 3 − 3i
=
4 3
i.
( )( )
e− b
−
3 3
+ i − 3 + 3i −
3 3 9
+ i
3 − 3 + 3i 3( 3 + 9 ) ( 36 )
2 2 2 2
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( BE, CE ) = π2
On a donc ; comme E est sur [AC] comme barycentre, (BE) est une hauteur de ABC.
b. Comme F est sur [AB], il ne peut être que le pied de la hauteur issue de C :
alignés.
b. Montrer que n + 1 = i(q + 1). Que peut-on en déduire pour le triangle MNQ ?
c. Montrer que le quadrilatère MNPQ est un carré.
Correction
( )
2
1. Avec a = z et b = 2 on a : z 3 − 23 = ( z − 2)( z 2 + 2 z + 4) ; ∆ = 4 − 16 = −12 = 2i 3 d’où les solutions
−2 − 2i 3 −2 + 2 i 3
z0 = 2 , z1 = = −1 − i 3, z2 = = −1 + i 3 .
2 2
2. a. a = 2, b = −1 + i 3 et c = −1 − i 3 .
π
( )
−i
b. b '− a = e 2 ( b − a) ⇔ b ' = 2 − i −1 + i 3 − 2 = 2 + 3 + 3 i .
π
( )
i
c. c'− a = e 2 ( c − a) ⇔ c' = 2 + i −1 − i 3 − 2 = 2 + 3 − 3i . Qui est bien le conjugué de b’.
b + b' 1
3. a. n =
2
=
2
(
−1 + i 3 + 2 + 3 + 3 i =
1
2
) (
1 + 3 + i( 3 + 3) et )
1+ 3 1+ 3 1+ 3 1 + 3
2
(
1+ i 3 =
1
2
) ( )
1 + 3 + i 3 + i3 . C’est pareil. n =
2
1+ i 3 =
2
c ⇔ ON = (
2
)
OC , les
b+ c
b. M a pour affixe = −1 , q est le milieu de [CC’] et a pour affixe le conjugué de n (puisque c et c’ sont
2
1+ 3
les conjugués respectifs de b et b’), soit q =
2
(
1− i 3 . )
1+ 3 3+ 3 3 +3 1+ 3 3 +3 3+ 3
On a alors n + 1 =
2
( )
1+ i 3 +1 =
2
+i
2
et i( q + 1) = i
2
( )
1− i 3 + i =
2
+i
2
d’où n + 1 = i(q + 1). Le triangle MNQ est un triangle rectangle isocèle car le vecteur M Q a pour image
le vecteur M N par la rotation r.
c. Comme Q est le symétrique de N par rapport à (Ox) et que M et P sont sur (Ox), les triangles MNP et
MQP sont isométriques donc MNPQ est un carré.
B'
M O i A P
C'
1 1
1. Démontrer que, quel que soit le point M choisi sur le cercle C, on a m − = .
2 2
2. Établir les relations suivantes : l = im et p = − im + 1 + i.
On admettra que l'on a également n = (1 − i)m + i et k = (1 + i)m .
3. a. Démontrer que le milieu Ω du segment [PL] est un point indépendant de la position du point M
sur le cercle C.
b. Démontrer que le point Ω appartient au cercle C et préciser sa position sur ce cercle.
4. a. Calculer la distance KN et démontrer que cette distance est constante.
b. Quelle est la nature du triangle ΩN K ?
5. Démontrer que le point N appartient à un cercle fixe, indépendant du point M, dont on déterminera le
centre et le rayon.
Correction
P
K
Ω
M
O V A
1 1 1 1
1. Le centre du cercle a pour affixe , le rayon est , on a donc m − = .
2 2 2 2
π
2. L est l’image de M par la rotation de centre O, d’angle , on a donc l = im ; de même P est l’image de
2
π
π −i
M par la rotation de centre A, d’angle − , on a donc p − 1 = e 2 ( m − 1) ⇔ p = − i( m − 1) + 1 = −im + i + 1 .
2
De la même manière on a n = (1 − i)m + i et k = (1 + i)m .
p + l − im + 1 + i + im 1 + i
3. a. Ω a pour affixe = = ; comme m n’apparaît plus, Ω ne dépend pas de M.
2 2 2
1+ i 1 i 1
b. On a évidemment − = = donc Ω appartient au cercle C. Ω est à l’intersection de C et de
2 2 2 2
la médiatrice de [OA].
4. a. La symétrie de la figure par rapport à la droite (LMP) montre que KN = OA = 1 . Par le calcul on a
1 1
KN = n − k = (1 − i)m + i − (1 + i)m = i − 2mi = 2i − m = 2. = 1 .
2 2
Il est inutile de faire le calcul…
b. Pour la même raison de symétrie, ΩN K est l’image de ΩOA et est donc isocèle rectangle.
Ce coup-ci on ne fait pas le calcul…
1 2 2
5. Puisque ΩN K est isocèle rectangle, son côté est KN = donc ΩN = , N parcourt un cercle
2 2 2
2
de centre Ω de rayon .
2
C'
j
A' O i A
B'
2π 2π
i 1 3 −i 1 3
2. a. Notons au préalable que b = 6 j = 6 e 3 =6 − +i et c = 8 j = 8 e
2 3 = 8 − −i .
2 2 2 2
π 2π π 2π 2π 2π π
i −i i i −i −i −i
a '− c = e 3 ( b − c) ⇔ a ' = 8 e + e 3 6 e 3 − 8 e 3 = 8 e 3 + 6 eiπ − 8 e 3
3
1 3 1 3
= 8 − −i −6 −8 −i = −4 − 4i 3 − 6 − 4 + 4i 3 = −14.
2 2 2 2
b.
π π 2π π π π
i i −i −i i −i
b '− a = e 3 ( c − a) ⇔ b ' = 8 + e 3 8 e 3 − 8 = 8 + 8 e 3 − 8 e 3 = 8 + 4 − 4i 3 − 4 − 4i 3 = 8 − 8i 3 = 16 e 3 .
π 2π
( ) b'
On a alors OB, OB ' = arg = arg b '− arg b = − −
b 3 3
= −π donc OB et OB ' sont colinéaires et O est sur
(BB’).
c. A et A’ sont sur (Ox) ; B, O et B’ sont alignés, il suffit de montrer que C, O et C’ sont alignés :
π
1 3 π 2π
( c'
)
i
c' = 7 + 7 i 3 = 14 + i = = π , ok.
3 d’où OC , OC ' = arg = arg c'− arg c = − −
14 e
2 2 c 3 3
3. a. OA + OB + OC = a + b + c = 8 + 6 + 8 = 22 .
3
i 2π i
6π
1 3 1 3
b. j = e 3
3
= e 3 = ei 2π = 1 , 1 + j + j2 = 1 − − i − +i =0.
2 2 2 2
c. ( a − z ) + ( b − z ) j2 + ( c − z ) j = a + bj2 + cj − z − zj2 − zj = a + bj2 + cj − (1 + j + j2 ) z = 22 .
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( a − z ) + ( b − z ) j2 + ( c − z ) j ≤ a − z + b − z j2 + c − z j = a − z + b − z + c − z = AM + BM + CM ;
comme ( a − z ) + ( b − z ) j2 + ( c − z ) j = a + bj2 + cj = 22 , cette valeur est le minimum de MA+MB+MC
et il est obtenu lorsque z = 0, soit lorsque M est en O.
1. 15. Calcul
a. On considère le nombre complexe z = 1 − i 3 .
Mettre z sous forme trigonométrique. Calculer z 2 et z 3 . En déduire z1992 et z1994 .
b. Résoudre dans ℂ l'équation z 3 + 8 = 0 (on remarquera que cette équation a une racine évidente
réelle) . En déduire les solutions dans ℂ de l'équation ( iz − 1)3 + 8 = 0 . Donner les solutions sous forme
algébrique.
Correction
π
−i
a. z = 1 − i 3 = 2e 3 .
2π 3π
−i −i
z2 = 4e 3 = −2 − 2i 3 , z 3 = 8 e 3 = −8 .
Comme on tourne à chaque fois de 60°, tous les exposants multiples de 3 ramèneront sur l’axe réel (un
coup positif, un coup négatif) ; tous les multiples de 3 +1 (comme 1, 4, 7, …) seront sur la droite issue de
O et passant par z, enfin tous les multiples de 3 + 2 seront sur la droite issue de O passant par z2.
2π
−i 1 3
1992 −332 iπ
1992 est un multiple de 6 (3x332), on a z 1992
=2 e =2
1992
, et z 1994
=2
1994
e 3 = 21994 ( − −i ).
2 2
b. z 3 + 8 = 0 a comme racine évidente −2 ; on factorise z + 2 : z 3 + 8 = ( z + 2)( az 2 + bz + c) ce qui donne en
développant et identifiant les coefficients : z 3 + 8 = ( z + 2)( z 2 − 2 z + 4) .
i 2π i
6π
b. En utilisant la forme trigonométrique on a : b3 = 2ie 3 = −8ie 3 = −8i et la même chose pour c.
2π
5. a. b. c. : La rotation de centre O d’angle transforme A en B, B en C et C en A donc le triangle ABC
3
est équilatéral de centre O qui est donc son centre de gravité.
1. 17. Calcul,
4 points
On donne le nombre complexe z = − 2 + 2 + i 2 − 2
a. Exprimer z² sous forme algébrique
b. Exprimer z² sous forme exponentielle.
c. En déduire z sous forme exponentielle.
Correction
a.
( )
2
z² = − 2 + 2 + i 2 − 2 = 2 + 2 − 2i 2 + 2 2 − 2 + i ²(2 − 2)
= 2 + 2 − 2i (2 + 2)(2 − 2) − 2 + 2 = 2 2 − 2i 4 − 2 = 2 2 − 2i 2.
π
2 2 −i
b. z ² = 2 2 − 2i 2 = 4 −i = 4e 4 .
2 2
π
−i π π π
= 4 ⇔ z = 2, arg( z ²) = − [2π ] ⇔ 2 arg( z ) = − [2π ] ⇔ arg( z ) = − [π ] .
2
c. z ² = 4e 4 ⇒ z² = z
4 4 8
π π 7π
−i i − +π i
Sur [ −π ; π [ , on aurait soit z1 = 2e 8 , soit z2 = 2e 8 = 2e 8 .
7π
i
Le signe de la partie réelle et de la partie imaginaire de z donné dans l’énoncé nous donne z = z2 = 2 e 8 .
1. Calculer P i 3 (
) et P ( −i 3 ) puis montrer qu’il existe un polynôme Q du second degré à coefficients
réels, que l’on déterminera, tel que, pour tout z ∈ ℂ , on ait P ( z ) = ( z 2 + 3 ) Q ( z ) .
( ) ( ) ( )
1. P i 3 = 9 − 6 −i3 3 − 72 − i18 3 + 63 = 0 , P −i 3 = 9 − 6 i3 3 − 72 + i18 3 + 63 = 0 . ( )
(
P( z ) = z2 + 3 )( z 2 + az + b ) = z 4 + az 3 + ( a + 3b ) z 2 + 3 az + 3b donc a = −6 et b = 21 , soit
P ( z ) = ( z 2 + 3 )( z 2 − 6 z + 21 ) .
6 + i4 3 6 − i4 3
( )
2
2. z 2 − 6 z + 21 : ∆ = 36 − 84 = −48 = i 4 3 , z1 = = 3 + 2 i 3 , z2 = = 3 − 2i 3 .
2 2
P(z) = 0 a pour racines i 3 et −i 3 ainsi que z1 et z2 .
3. Comme A et B d’un côté, C et D de l’autre sont symétriques par rapport à l’axe ( O , u , les triangles ( )
ABC et ABD ont mêmes cercles circonscrits, ils appartiennent donc au même cercle.
4. E, le symétrique de D par rapport à O a pour affixe − z D = −3 + 2i 3 .
zC − z B
=
3 + 2i 3 + i 3
=
1+ i 3
=
(
1 + i 3 −1 − i 3
=
)(
1− i 3 −i
=e 3.
π
)
z E − z B −3 + 2 i 3 + i 3 −1 + i 3 1+ 3 2
Le triangle BEC est donc équilatéral.
O 1
c. C, D et G sont alignés : CD a pour affixe d − c = 2i − ( − 3 + i) = 3 + i et DG a pour affixe
g − d = 4 3 + 6 i − 2i = 4 3 + 4i = 4( d − c) donc DG = 4CD .
d. Appelons K le milieu de [BD], alors G est le barycentre de (O ; −1), (K ; 2) d’où
2
OG = OK ⇔ OG = 2OK , donc K est le milieu de [OG]. Mêmes milieux donc parallélogramme.
−1 + 2
(
P( z ) = z − i 2 ) ( z 2 + az + b ) .
c. Résoudre dans l’ensemble ℂ des nombres complexes, l’équation P(z) = 0.
2. Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct (O ; u, v ) . On prendra 1 cm pour unité
graphique.
( ) ( ) ( ) (
− iy 3 − 1 − i 2 y 2 + 74 − i 2 iy − 74i 2 = 0 ⇔ y2 + 2 y + i − y 3 + 2y 2 + 74y − 74 2 = 0 . )
y 2 + 2 y = 0
Ceci donne le système ; la première ligne donne comme solutions y = 0
− y + 2 y + 74 y − 74 2 = 0
3 2
(
b. P( z ) = z − i 2 ) ( z 2 + az + b ) = ( z − i 2 ) ( z 2 + z + 74 ) .
c. P(z) = 0 : z 2 + z + 74 = 0 , ∆ = 1 − 296 = −295 = i2 × 5 × 59 d’où les racines
−1 + i 295 −1 − i 295
z1 = i 2, z2 = , z3 = .
2 2
π
i 2 2
2. b. z ' = e 4 z I = +i i 2 = −1 + i .
2 2
c. ABCN est un parallélogramme si AB = N C ⇔ z N = z A − z B + zC = 7 + 5i − 7 + 5 i + 1 + i = 1 + 11i .
π
z A − zC −7 + 5 i − 1 − i −8 + 4i ( −2 + i )( 2 − 4i ) 10 i 1 1 i
d. Calculer Z = = = = = = i= e2 .
z D − z B 1 + 11i + 7 + 5i 8 + 16 i 4 + 16 20 2 2
( BD, CA ) = π2
On a donc donc les droites (AC) et (BD) sont perpendiculaires ; comme ABCD est un
parallélogramme, c’est un losange.
( ) ( ) ( −1 + i ) .
4. On doit avoir AC = OB , soit zC − z A = z B − Z O ⇔ zC = z A + z B = −1 − 3 + i 3 + 1 = 3 +1
soit 16 cm2.
O
I
Partie B
π
−i π
1. z ' = e 6 z : rotation de centre O, d’angle − .
6
3π
2
( ) 2
( )
i
2. z A ' = z B , z B ' = 2i, zC ' = 3 +1 2 − +i = 6+ 2 e 4 .
2 2
3. L’aire du triangle A’B’C’ est évidemment la même que celle de ABC…
-2 O
1 2
ABCD est un trapèze isocèle (les droites (AB) et (CD) sont verticales donc parallèles ; les points A et B
étant conjugués sont symétriques par rapport à (Ox), même chose pour C et D.
b. Avec les arguments c’est immédiat, sinon on utilise les vecteurs : par ex.
OC = −2 + 2i 3 = −2(1 − i 3) = −2OB . La symétrie par rapport à l’axe réel montre que les diagonales se
coupent en O.
c. AD = −2 − 2i 3 − 1 − i 3 = −3 − 3i 3 et AC = −2 + 2i 3 − 1 − i 3 = −3 + i 3 . On peut faire le produit
−3 −3
scalaire : AD. AC = . = 9 − 9 = 0 . C’est bon.
−3 3 3
1. 24. Polynôme
1. Développer (1 − 2)2
2. z 2 − (1 + 2) z + 2 = 0 :
∆ = (1 + 2)2 − 4 2 = 1 + 2 2 + 2 − 4 2 = 1 − 2 2 + 2 = (1 − 2)2
1+ 2 +1− 2 1+ 2 −1+ 2
d’où z1 = = 1 et z2 = = 2.
2 2
1 1+ i 3 ' 1− i 3
3. (1) : z + = 1 ⇔ z 2 − z + 1 = 0 , soit z1' = , z2 = ;
z 2 2
1 2+i 2 " 2 −i 2
(2): z + = 2 ⇔ z 2 − 2 z + 1 = 0 soit z1" = , z2 = .
z 2 2
4. P( z ) = z 4 − (1 + 2) z 3 + (2 + 2) z 2 − (1 + 2) z + 1 ; on développe
2
1 1 1 1 1
z + − (1 + 2) z + + 2 = z + 2 z + 2 − (1 + 2) z − (1 + 2) + 2 ,
2
z z z z z
on met au même dénominateur et on simplifie :
z 4 + 2 z 2 + 1 − (1 + 2) z 3 − (1 + 2) z + 2 z 2 z 4 − (1 + 2) z 3 + (2 + 2) z 2 − (1 + 2) z + 1
= , ok !
z2 z2
1
En faisant le changement de variable z + = Z on a l’équation Z 2 − (1 + 2)Z + 2 = 0 qui a donc les
z
solutions Z1 = 1, Z 2 = 2 . Il reste à revenir sur z, ce qui donne les deux équations du 3. et donc les quatre
solutions z1' , z2' , z1" , z2" .
1. 26. Homographie+ROC,
5 points
Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormal direct (O ; u, v ) (unité graphique 2 cm), on
considère les points A, B et C d’affixes respectives z A = 2 , z B = 1 + i 3 et zC = 1 − i 3 .
Partie A
1. a. Donner la forme exponentielle de z B puis de zC .
b. Placer les points A, B, et C.
2. Déterminer la nature du quadrilatère OBAC.
3. Déterminer et construire l’ensemble ∆ des points M du plan tels que z = z − 2 .
Partie B
−4
A tout point M d’affixe z tel que z ≠ z A , on associe le point M’ d’affixe z’ défini par z ' = .
z −2
−4
1. a. Résoudre dans ℂ l’équation z = .
z −2
b. En déduire les points associés aux points B et C.
c. Déterminer et placer le point G’ associé au centre de gravité G du triangle OAB.
2. a. Question de cours
2
Prérequis : le module d’un nombre complexe, noté z , vérifie z = zz où z est le conjugué de z.
Démontrer que :
* pour tous nombres complexes z1 et z2, z1 × z2 = z1 × z2 ;
1 1
* pour tous nombres complexes z non nul, = .
z z
2 z
b. Démontrer que pour tout nombre complexe z distinct de 2, z ′ − 2 = .
z −2
c. On suppose dans cette question que M est un point quelconque de ∆ , où ∆ est l’ensemble défini à la
question 3. de la partie A.
Démontrer que le point M’ associé à M appartient à un cercle Γ dont on précisera le centre et le rayon.
Tracer Γ .
Correction
π π
1 3 i −i
A. 1. a. z B = 1 + i 3 = 2 + i = 2e 3 ; zC = 2e 3 .
2 2
A. 2. Quadrilatère OABC : il s’agit d’un losange.
A. 3. ∆ est la médiatrice de [OA] : z = z − 2 ⇔ OM = AM .
z1 = 1 + i 3 = z B
B. 1. a. z ( z − 2 ) = −4 ⇔ z 2 − 2 z + 4 = 0 ⇔ ( z − 1 ) = −3 ⇔
2
.
z2 = 1 − i 3 = zC
B. 1. b. On a donc B’ = B et C’ = C.
1 2 +1+ i 3 3
B. 1. c. G a pour affixe ( 0 + z A + zB ) = = 1+ i , donc G’ a pour affixe
3 3 3
−4
=
−12
=
(
−12 −3 − i 3 ) = 3+i 3.
3 −3 + i 3 9+3
1+ i −2
3
B. 2. a. Question de cours
2
On utilise z = zz ainsi que les propriétés de z .
= ( z1 z2 ) ( z1 z2 ) = z1 z2 z1 z2
2 2 2
* z1 × z2 = z1 z1 × z2 z2 = z1 × z2 ;
1 1 1 1 1
* Comme z × = 1 , on a : z × = 1 ⇔ z × =1⇔ = .
z z z z z
−4 −4 − 2 z + 4 −2 z 2 z
B. 2. b. z ′ − 2 = −2 = = = .
z −2 z −2 z −2 z −2
2 z 2 z
B. 2. c. On a z = z − 2 et z′ − 2 = donc z′ − 2 = = 2 donc M’ appartient au cercle de
z −2 z
centre A, de rayon 2.
1. 27. Homographie
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal (O ; u, v ) .
3 − 3i
On appelle A, B et C les points d’affixes respectives zA = – 1 + 3i et zB = – 2 et zC = − .
2
Soit f l’application du plan privé de A dans le plan qui, à tout point M d’affixe z distincte de zA, associe le
z+2
point M’ d’affixe z’ définie par : z ' = .
z + 1 − 3i
1. Factoriser z² – 3iz – 2 en remarquant que z = i en est une solution, puis résoudre l’équation
(E) : z² – 3iz – 2 = 0
2. Déterminer les affixes des points invariants par f. (Un point est invariant lorsque z = z’ )
3. Déterminer l’ensemble des points M tels que M ’ appartienne au cercle de centre O de rayon 1.
4. En posant z = x + iy, déterminer Im(z’) en fonction de x et y. En déduire l’ensemble des points M tels
que M’ appartienne à l’axe des abscisses.
5. a. Montrer que pour tout z différent de –1 + 3i on a l’équivalence suivante :
z+2 z +2 5
=− ⇔ ( z − zC )( z − zC ) = .
z + 1 − 3i z + 1 + 3i 2
b. En déduire l’ensemble des points M tels que M’ ait une affixe imaginaire pure (on peut répondre à la
question b en admettant le résultat de la question a).
Correction
1. On remplace z par i, soit −1 + 3 − 2 = 0 . Ok. z = i est solution de (E) donc on factorise par (z – i) et on
obtient z 2 − 3 iz − 2 = ( z − i)( z − 2i) .
2. M(z) est invariant, si et seulement si :
z+2
z= ⇔ z( z + 1 − 3i) = z + 2 ⇔ z ² + z − 3iz = z + 2 ⇔ z ² − 3iz − 2 = 0 ⇔ z = i ou z = 2i .
z + 1 − 3i
Les points M1(i) et M2(2i) sont invariants par f.
3. Dire que M’ appartient au cercle de centre 0 et de rayon 1 est équivalent à écrire z ' = 1 .
z+2
z' = 1 ⇔ = 1 ⇔ z + 2 = z + 1 − 3i ⇔ BM = AM
z + 1 − 3i
car z + 2 = z − ( −2) = z − z B = BM et z + 1 − 3i = z − ( −1 + 3 i) = z − z A = AM .
Cela revient donc à chercher l’ensemble des points M tels que BM = AM, ce sont les points équidistants
de A et de B, c'est-à-dire la médiatrice du segment [AB].
4.
z+2 x + iy + 2 x + 2 + iy ( x + 2 + iy)( x + 1 − i( y − 3))
z' = = = =
z + 1 − 3i x + iy + 1 − 3i x + 1 + i( y − 3) ( x + 1)² + ( y − 3)²
x ² + x − ix( y − 3) + 2 x + 2 − 2i( y − 3) + ixy + iy + y( y − 3)
=
( x + 1)² + ( y − 3)²
x ² + x + 2 x + 2 + y( y − 3) − x( y − 3) − 2( y − 3) + xy + y
= +i
( x + 1)² + ( y − 3)² ( x + 1)² + ( y − 3)²
Soit pour la partie imaginaire :
− x( y − 3) − 2( y − 3) + xy + y − xy + 3 x − 2y + 6 + xy + y 3x − y + 6
= = .
( x + 1)² + ( y − 3)² ( x + 1)² + ( y − 3)² ( x + 1)² + ( y − 3)²
M’ appartient à l’axe des abscisses, si et seulement si la partie imaginaire de z’est nulle, c'est-à-dire
3 x − y + 6 = 0 (avec (x ; y) ≠ (–1 ; 3) ), ou encore M appartient à la droite d’équation y = 3 x + 6 privée du
point de coordonnées (−1 ; 3).
5. a. Avant de commencer le calcul, il est impératif de se familiariser avec les valeurs zC et zC .
3 − 3i −3 + 3i 3 + 3 i −3 − 3 i
zC = − = et zC = − = .
2 2 2 2
z+2 z +2
=− ⇔ ( z + 2)( z + 1 + 3i) = −( z + 2)( z + 1 − 3i)
z + 1 − 3i z + 1 + 3i
⇔ zz + z(1 + 3i) + 2 z + 2(1 + 3i) = − zz − z (1 − 3i) − 2 z − 2(1 − 3i)
⇔ 2 zz + z(1 + 3 i + 2) + z (2 + 1 − 3 i) + 2(1 + 3i + 1 − 3i) = 0
3 + 3i 3 − 3i
⇔ 2 zz + z(3 + 3i) + z (3 − 3i) + 4 = 0 ⇔ zz + z + z +2 = 0
2 2
−3 − 3 i −3 + 3 i
⇔ zz − z × − z + 2 = 0 ⇔ zz − z × zC − z × zC + 2 = 0.
2 2
Raisonnons avec le deuxième membre de l’équivalence de départ :
5 5
( z − zC )( z − zC ) = ⇔ ( z − zC )( z − zC ) =
2 2
5
⇔ zz − z × zC − z × zC + zC × zC =
2
5
Il ne reste à montrer que zC × zC − =2 :
2
2 3 2 3 2 9 9 9 5 9 5
on peut calculer zC × zC = zC = − + = + = d’où l’égalité : zC × zC − = − = 2 .
2 2 4 4 2 2 2 2
z+2 z+2 z+2 z +2
b. On remarque que z ' = et donc que z ' = = = .
z + 1 − 3i z + 1 − 3i z + 1 − 3i z + 1 + 3 i
z+2 z +2
=− ⇔ z ' = − z ' ⇔ z '+ z ' = 0 ⇔ x ' = 0 .
z + 1 − 3i z + 1 + 3i
En effet, si z’ = x’ + iy’, alors z '+ z ' = x '+ iy '+ x '− iy ' = 2 x '
L’équivalence devient donc :
5
z’ est un imaginaire pur équivaut à ( z − zC )( z − zC ) = , autrement dit
2
3 − 3i −3 + 3i + 2 − 6 i −1 − 3i
2 2
1 3 1 9 5
AC = z → = zC − z A = − + 1 − 3i = = = − + − = + = .
AC 2 2 2 2 2 4 4 2
π π
arg( z E + 4) = 2 arg( z − 2) + 2 kπ ⇔ − = 2 arg( z − 2) + 2kπ ⇔ arg( z − 2) = − − kπ .
2 4
π π 3π
Sur le cercle trigo il y a donc deux arguments possibles, − et − +π = . Il reste à trouver les
4 4 4
3π π
2 i −i
modules : z E + 4 −3 i = 3 = z − 2 ⇒ z − 2 = 3 . Conclusion on a z − 2 = 3 e 4 ou z − 2 = 3 e 4 , soit
3π π
i 2 2 4−3 2 3 2 −i 2 2 4+3 2 3 2
z = 2 + 3e 4 = 2+3 − +i = +i ou z = 2 + 3 e 4 = 2 + 3 −i = −i .
2 2 2 2 2 2 2 2
1. 29. Similitude
5 points
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (O ; u, v ) . On prendra 2 cm pour unité
graphique. Soit A le point d’affixe i et B le point d’affixe 2.
1. a. Déterminer l’affixe du point B1 image de B par l’homothétie de centre A et de rapport 2.
π
b. Déterminer l’affixe du point B’ image de B1 par la rotation de centre A et d’angle . Placer les points
4
A, B et B’.
2. On appelle f la transformation du plan dans lui-même qui, à tout point M d’affixe z, associe le point
M’ d’affixe z’ tel que z’ = (1 + i) z + 1.
a. Montrer que B a pour image B’ par f .
b. Montrer que A est le seul point invariant par f.
z '− z
c. Établir que pour tout nombre complexe z distinct de i, = −i . Interpréter ce résultat en termes de
i− z
distances puis en termes d’angles. En déduire une méthode de construction de M’ à partir de M, pour M
distinct de A.
3. a. Donner la nature et préciser les éléments caractéristiques de l’ensemble Σ1 des points M du plan
dont l’affixe z vérifie z − 2 = 2 .
b. Démontrer que z’ − 3 − 2i = (1 + i)(z − 2). En déduire que si le point M appartient à Σ1 , alors son
image M’ par f appartient à un cercle Σ2 , dont on précisera le centre et le rayon.
c. Tracer Σ1 et Σ2 sur lamême figure que A, B et B’.
Correction
1. a. h( A, 2) : z → z '/ z '− z A = 2 ( z − z A ) ⇔ z '− i = 2 ( z − i ) z ⇒ z B1 = 2 ( 2 − i ) + i .
π π π
i i i
b. r( A , π / 4) : z ' → z ''/ z ''− z A = e 4 ( z '− z A ) ⇔ z '' = e ( z '− i ) + i ⇒ z B ' − i = e 4
4 2 ( 2 − i ) + i − i , soit
2
zB' = ( 1 + i ) 2 ( 2 − i ) + i = ( 1 + i ) ( 2 − i ) + i = 3 + 2i .
2
Remarque : si on développe dès le début, les calculs sont vraiment très laids…
2. a. z ' = ( 1 + i ) 2 + 1 = 3 + 2i .
1. 30. Transformations
Soit P le plan complexe rapporté à un repère orthonormé (O ; i , j ) (unité graphique : 2 cm). Pour tout
complexe z on considère dans P les points M d’affixe z, N d’affixe z 2 et Q d’affixe z 3 .
1. Déterminer les nombres complexes z pour lesquels deux au moins de ces trois points , M, N et Q sont
confondus.
2. Dans ce qui suit on supposera M, N et Q deux à deux distincts. Exprimer les distances MN et MQ en
fonction de z. Déterminer et construire dans P l’ensemble E des points M tels que MN = MQ.
3. Montrer que l’angle ( M N , M Q ) a pour mesure un argument de z + 1. Déterminer et construire
l’ensemble F des points M tels que le triangle MNQ soit rectangle en M.
4. Dans cette question z = −1 − i.
Calculer les affixes de N et Q et construire le triangle MNQ dans le plan P. Que peut on constater ?
Expliquer ce résultat à partir des questions 2. et 3.
Correction
1. M, N confondus : z = z 2 ⇔ z = 0, z = 1 ; M, Q confondus : z = z 3 ⇔ z = 0, z = 1, z = −1 ; N, Q
confondus : z 2 = z 3 ⇔ z = 0, z = 1 . Deux des points sont confondus lorsque z = 0, −1 ou 1.
2. M N = z 2 − z , M Q = z 3 − z ;
M N = M Q ⇔ z2 − z = z3 − z ⇔ z z − 1 = z z − 1 z + 1 ⇔ z + 1 = 1 .
1. 31. Rotation-homothétie,
5 points
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct (O ; u, v ) (unité graphique 4 cm).
5π
−i
Soit le point A d’affixe z A = i et B le point d’affixe z B = e 6 .
2π
1. Soit r la rotation de centre O et d’angle . On appelle C l’image de B par r.
3
a. Déterminer une écriture complexe de r.
π
−i
b. Montrer que l’affixe de C est zC = e 6 .
c. Ecrire zB et zC sous forme algébrique.
d. Placer les points A, B et C.
2. Soit D le barycentre des points A, B et C affectés respectivement des coefficients 2, −1 et 2.
3 1
a. Montrer que l’affixe de D est z D = + i . Placer le point D.
2 2
b. Montrer que A, B, C et D sont sur un même cercle.
3. Soit h l’homothétie de centre A et de rapport 2. On appelle E l’image de D par h.
a. Déterminer une écriture complexe de h.
b. Montrer que l’affixe de E est z E = 3 . Placer le point E.
z D − zC
4. a. Calculer le rapport . On écrira le résultat sous forme exponentielle.
z E − zC
b. En déduire la nature du triangle CDE.
Correction
5π 2π
−i i
1. a. z A = i ; z B = e 6 . r: z → z' = e 3 z.
2π 2π 5π π
i i −i −i
b. zC = e 3 zB = e 3 e 6 =e 6 .
5π π
−i 3 1 −i 3 1
c. z B = e 6 =− − i ; zC = e 6 = − i.
2 2 2 2
d. Figure ci-dessous.
1 1 3 1 1 3 3 3 3 1
2. a. z D = ( 2 z A − z B + 2 zC ) = 2 i + + i + 3 − i = + i= + i.
2 −1+ 2 3 2 2 3 2 2 2 2
b. Tous ces points sont sur le cercle trigonométrique car leur module est 1.
3. a. h : z → z '/ z '− i = 2 ( z − i ) ⇔ z ' = 2 z − i .
3 1
b. z E = 2 + i −i = 3 .
2 2
( ) = 1 +i
3 1 3 1
+ i− + i 3 −i π
z D − zC 2 2 = 2i =
2i 3 i
4. a. = 2 2 =e3.
z E − zC 3 1 3 +i 4 2 2
3− + i
2 2
π
b. Le triangle CDE est équilatéral : CD = CE et CE, CD = .
3
( )
y
A
1
→ D
v
E
-1 0 → 1 2x
u
B C
-1
1+ 3 1+ 3 1+ 3 1+ 3 1+ 3
= (− )² + ( )² = 2 × ( )² = × 2= .
2 2 2 2 2
OM × OM ' z × z' 1 1+ 3 1+ 3
Il en résulte que l'aire du triangle OMM' est égale à : = = × 2× = .
2 2 2 2 2
Aller plus loin dans ce problème, c'était s'apercevoir que la transformation T était la rotation de centre
π
Ω d'angle . En effet, en effectuant un changement de repère où Ω serait le centre, on aurait :
3
2π
−i
Z = z − ω c'est à dire z = Z + ω avec ω = e 3 .
L’expression complexe de T devient donc :
π π 2π π 2π 2π π π 2π
i i −i i −i −i i i( − )
z ' = e 3 z − 1 ⇔ Z '+ ω = e 3 ( Z + ω ) − 1 ⇔ Z '+ e 3 = e 3 (Z + e 3 ) − 1 ⇔ Z '+ e 3 =e3Z+e 3 3 −1
π π 2π π π 2π
i −i −i i −i −i 1 3 1 3
⇔ Z'= e3Z +e 3 − e 3 − 1 ⇔ Z ' = e 3 Z car e 3 − e 3 −1 = −i + +i −1 = 0 .
2 2 2 2
2i C
2i B
i K
O 1 A
N
z − zK π
De même si on prend l’argument on a arg C (
= arg( i)(2π ) ⇔ KB, KC = (2π ) . )
zB − zK 2
Conclusion : diagonales égales, on a donc un rectangle ; ces diagonales sont perpendiculaires on a un
losange ; ABCD est un carré.
b. Résoudre l’équation (E) (on donnera les solutions sous forme algébrique x+iy).
c. Ecrire ces solutions sous la forme reiθ , où r est un réel positif.
2. On considère les points A, B et C d’affixes respectives –2, 1 − i 3 et 1 + i 3 , le point D milieu de [OB]
2π
et la rotation R de centre O et d’angle .
3
a. Montrer que R(A)=B, R(B)=C et R(C)=A. En déduire que le triangle ABC est équilatéral. Placer A, B et
C dans le plan.
b. On considère le point L défini par AL = OD . Déterminer son affixe z L . Déterminer un argument de
zL
. En déduire que le vecteur OL est orthogonal au vecteur OD et au vecteur AL .
zD
c. Montrer que L est sur le cercle de diamètre [AO]. Placer L sur la figure.
Correction
1. a. On développe et on identifie les coefficients ou bien on utilise a3 + b3 = ( a + b)( a2 − ab + b2 ) ou bien
on le fait de tête : z 3 + 8 = ( z + 2)( z 2 − 2 z + 4) .
b. Vérifier que A’, B’, C’ appartiennent à un cercle (C’) de centre P, d’affixe i. Déterminer son rayon et
tracer (C’).
c. Pour tout nombre complexe z ≠ 2 , exprimer z '− i en fonction de z.
3. Il est assez évident sur la figure que (C) a pour centre Ω et pour rayon OA = 2 + i = 5 . On vérifie
aisément que ΩB = ΩC = ΩS = 5 .
i(4 + i) + 10 − 2i 9 + 2i (9 + 2i)(2 − i) 20 − 5i
4. a. z A ' = = = = = 4−i ,
4+i−2 2+i (2 + i)(2 − i) 5
i(4 − i) + 10 − 2i 11 + 2i (11 + 2i)(2 + i) 20 + 15 i
zB' = = = = = 4 + 3i ,
4−i−2 2−i (2 − i)(2 + i) 5
i( −i) + 10 − 2i 11 − 2i (11 − 2i)( −2 + i) −20 + 15i
zC ' = = = = = −4 + 3 i .
−i − 2 −2 − i ( −2 − i)( −2 + i) 5
C' B'
P A
j
O i Ω
C B = A'
iz + 10 − 2i iz + 10 − 2i − iz + 2i 10 10
c. z '− i = −i = = = .
z −2 z−2 z −2 z−2
10 10 5
d. M un point d’affixe z appartenant au cercle (C) est tel que z − 2 = 5 d’où z '− i = = =2 5.
5 5
e. Donc si M appartient au cercle (C), M’ appartiendra au cercle de centre le point P d’affixe i, de rayon
2 5.
2. Les points I, A, B, C, D, sont les images successives les uns des autres par la rotation de centre O
2π
d’angle : I va sur A, A sur B, etc. On a donc égalité des distances (une rotation est une isométrie).
5
3. On développe et ça marche tout seul.
4. Comme a5 = 1, a est une solution de l’équation z 5 = 1 , soit de ( z − 1)(1 + z + z 2 + z 3 + z 4 ) = 0 , mais
comme a ne vaut pas 1, a est solution de 1 + z + z 2 + z 3 + z 4 = 0 et est donc tel que 1 + a + a2 + a3 + a4 = 0 .
3 2
i 2π i
6π − i 2π −i
4π
i 2π − i
4π
i
6π
5. a = e 5
3
= e 5 , a2 = e 5 =e 5 =e 5 = e 5 . Même chose pour a4 = a .
6. Utilisons a3 = a 2 et que a4 = a dans 1 + a + a2 + a3 + a4 = 0 ⇔ 1 + a + a2 + a 2 + a = 0 ,
or ( a + a )2 = a2 + 2 aa + a 2 = a2 + 2 + a 2 , on retrouve bien la même relation.
−1 − 5 −1 + 5
7. Les solutions sont x1 = , x2 = .
4 4
2π 2π
i −i 2π
8. ( a + a ) = e 5 +e 5 = 2 cos , donc en rempalçant dans ( a + a )2 + ( a + a ) − 1 = 0 , on a
5
2π 2 2π 2π 2π 2π
(2 cos ) + (2 cos ) − 1 = 0 ⇔ 4 cos 2 + 2 cos − 1 = 0 , cos est donc une des deux solutions
5 5 5 5 5
2π −1 + 5
précédentes. Comme il est forcément positif ( = 72° < 90° ), il vaut .
5 4
π
3. Soit E l’image du point C par la rotation de centre B et d’angle − , et F l’image du point C par la
2
π
rotation de centre D et d’angle + .
2
a. Calculer les affixes z E et z F des points E et F.
b. Placer les points E et F.
zF − z A
4. a. Vérifier que =i.
zE − z A
b. En déduire la nature du triangle AEF.
π
c. Soit I le milieu de [EF]. Déterminer l‘image du triange EBA par la rotation de centre I et d’angle − .
2
Correction
(E) : z 3 + 2 z 2 − 16 = 0 .
1. a. 23 + 2.22 − 16 = 0 donc 2 est solution ; on développe :
a=1
a=1
b − 2a = 2
( z − 2)( az + bz + c) = az − 2 az + bz − 2bz + cz − 2c ⇒
2 3 2 2
⇔ b= 4
c − 2b = 0 c= 8
−2c = −16
d’où z 3 + 2 z 2 − 16 = ( z − 2)( z 2 + 4 z + 8) = 0 .
3π 3π
−4 + 4i i −4 − 4i −i
b. ∆ = 16 − 32 = (4i) d’où les racines z1 =
2
= −2 + 2i = 2 2e 4 , z2 = = −2 − 2 i = 2 2 e 4 .
2 2
2. z A = −2 − 2i , z B = 2 et z D = −2 + 2i .
a. Figure ci-dessous.
b. On doit avoir BC = AD ⇔ zC − z B = z D − z A ⇔ zC = 2 + ( −2 + 2i) − ( −2 − 2i) = 2 + 4i .
π
−i
3. a. z E − z B = e 2 ( zC − z B ) ⇔ z E = 2 − i(2 + 4i − 2) = 6
π
i
et z F − z D = e 2 ( zC − z D ) ⇔ z F = −2 + 2i + i(2 + 4i + 2 − 2i) = −2 + 2i − 2 + 4i = −4 + 6 i
b. Voir figure.
F
I
O B E
z F − z A ( −4 + 6 i) − ( −2 − 2i) −2 + 8 i i(2i + 8)
4. a. = = = =i.
zE − z A 6 − ( −2 − 2 i ) 8 + 2i 8 + 2i
zF − z A AF
b. On a donc = i =1⇔ = 1 ⇔ AF = AE donc AFE est isocèle en A. De même on a
zE − z A AE
zF − z A π π
arg = arg i = ⇔ ( AE, AF) = ⇔ AF ⊥ AE , le triangle est rectangle.
zE − z A 2 2
c. Comme I est le milieu de l’hypothénuse du triangle rectangle isocèle AEF, les triangles AIE et AIF sont
π
également rectangles isocèles. Par la rotation de centre I et d’angle −
on a donc E va en A et A va en F.
2
Enfin comme BE = AD et (BE) est orthogonal à (AD), les triangles EBA et ADF sont isométriques donc B
a pour image D (on peut le faire par le calcul).
C
2x - y = 0
N'
j
B'
O=A'
i B
C'
Les points A’, B’ et C’ sont alignés sur cette droite, alors que ce ne sont pas des points invariants.
4 x − 2y 2x − y 1
4. On a x ' = et y ' = , soit y ' = x ' donc M’ est bien sur (D).
3 3 2
(3 + 4i) z + 5 z
5. a. Repartons de z ' = :
6
(3 + 4i) z + 5 z 6 z
− (1 − 2i) ( ( −3 + 4i) z + 5 z ) ( 1 − 2i ) ( −3 z + 4iz + 5 z ) ( 1 − 2i )
z '− z 6 6
= = =
1 + 2i 5 30 30
−3 z + 4iz + 5 z + 6 iz + 8 z − 10 iz 5 z + 10 iz + 5 z − 10 iz z+z z−z z+z z−z
= = =5 + 10 i = +i .
30 30 30 30 6 3
Ok.
z+z z−z 2x 2iy 2 x − 4y x − 2 y
C’est un réel car z + z = 2 x et z − z = 2iy donc +i .= +i = = .
6 3 6 3 6 3
On pouvait remplacer z par x + iy :
1 1
(4 x − 2y − 3 x ) + i (2 x − y − 3 y)
z '− z 3 3 1 ( x − 2 y) + i(2 x − 4 y) 1 − 2i
= =
zA 1 + 2i 3 1 + 2i 1 − 2i
1 5 x − 10 y x − 2y
= [ ( x − 2y + 4 x − 8 y) + i(2 x − 4 y − 2 x + 4y) ] = = .
15 15 3
Ce qui donnait le résultat directement.
b. Un vecteur directeur de (MM’) est M M ' d’affixe z '− z , un vecteur de (OA) est OA d’affixe z A : on
z '− z
(
regarde donc OA, M M ' = arg )
zA
= 0[mod π ] donc les droites sont parallèles.
6. Si N est sur (D) il est invariant, on n’y touche pas ; si N n’est pas sur (D), (NN’) est parallèle à (OA) et
N’ est sur (D), il suffit de faire l’intersection de la parallèle à (OA) passant par N avec (D).
B
E
O I K
3 1 5
arg = 0 . Par ailleurs E est sur (C) donc z E + = .
2 2 2
π
1 5 i4 1 5 2 2 5 2 −2 5 2
b. On a donc z E + = e ⇔ zE = − + +i = +i .
2 2 2 2 2 2 4 4
π
1 i 1 π
4. a. z '+ = e 4 z + est la définition d’une rotation de centre Ω et d’angle .
2 2 4
π
1 i 1 1 5 2 2 5 2 −2 5 2
b. z '+ = e 4 2 + ⇔ z ' = − + +i ⇔ z' = +i . L’image de
2 2 2 2 2 2 4 2
L’image de K par r est donc E : K est le point d’intersection entre (C) et (Ox), donc son image est le point
E.
1. 40. Rotations,
Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormal (O ; u, v) on porte les points A, A’, B et B’
d’affixes respectives 1, −1, i et −i.
A tout point M d’affixe z, distinct de O, A, A’, B et B’ on associe les points M1 et M2 d’affixes respctives z1
et z2 tels que les triangles BM1M2 et AM1M2 soient rectangles isocèles avec
π
( ) ( )
M 1 B, M 1 M = M 2 M , M 2 A = (figure ci-dessous).
2
1. a. Justifier les égalités :
z − z1 = i( i − z1 ) et 1 − z2 = i( z − z2 ) .
1+ i 1− i
b. Vérifier que z1 et z2 peuvent s’écrire : z1 = ( z + 1) et z2 = ( z + i) .
2 2
2. On se propose dans cette question de déterminer les points M pour lesquels le triangle OM1M2 est
équilatéral.
a. Montrer que OM1 = OM 2 ⇔ z + 1 = z + i . En déduire l’ensemble des points ∆ des points M tels que
OM1 = OM 2 et tracer ∆ sur la figure jointe.
M1
B M
M2
A'
O A
B'
Correction
1. a. Par la rotation de centre M1 et d’angle π / 2 , B a pour image M donc z − z1 = i( i − z1 ) ; de même par
la rotation de centre M2 et d’angle π / 2 , M a pour image A donc 1 − z2 = i( z − z2 ) .
1 1+ i
b. z − z1 = i( i − z1 ) ⇔ z − z1 = −1 − iz1 ⇔ z1 (1 − i) = z + 1 ⇔ z1 = ( z + 1) = ( z + 1) . C’est évidemment
1− i 2
1− i
la même chose pour z2 = ( z + i) .
2
2. Méthode algébrique
π π
±i ±i
a. Si OM1M2 est un triangle équilatéral alors z2 − zO = e 3 (z
1 − zO ) ⇔ z2 = e 3 z1 .
3. Méthode géométrique
1+ i 1+ i
OM 1 = OM 2 ⇔ z1 − 0 = z2 − 0 ⇔ ( z + 1) = ( z + i)
2 2
a.
1+ i 1−i
⇔ z +1 = z + i ⇔ z +1 = z + i
2 2
1− i 2 1+ i 2
car = et = .
2 2 2 2
L’ensemble des points ∆ des points M tels que OM 1 = OM 2 est la médiatrice des points A’(−1) et B’(−i).
b.
1+ i 1 1
OM 1 = M1 M 2 ⇔ z1 = z2 − z1 ⇔ z + 1 = (1 + i)( z + 1) − (1 − i)( z + i)
2 2 2
2 1
⇔ z + 1 = z + 1 + iz + i − z − i + iz − 1 ⇔ 2 z + 1 = 2iz ⇔ 2 z + 1 = 2 z ⇔ z + 1 = 2 z
2 2
ouf !
2 2
z +1 =2 z ⇔ ( x + 1)2 + y 2 = 2( x 2 + y2 ) ⇔ x 2 + y 2 − 2 x − 1 = 0 ,
2
z −1 = 2 ⇔ ( x − 1)2 + y 2 = 2 ⇔ x 2 − 2 x + 1 + y 2 − 2 = 0 , on retrouve bien la même chose.
Γ est donc le cercle de centre A, de rayon 2.
c. OM1M2 est un triangle équilatéral lorsque M est à l’intersection de Γ et de ∆ .
M1
M2
A'
O A
B'
c1 − a1 −4 + 3i 3 − 2 −6 + 3i 3
2. On calcule : = = = 3 donc les points sont alignés.
b1 − a1 i 3 −2 i 3 −2
3. a. OA1A2A3, OB1B2B3, OC1C2C3.
C1
A3
B2 A2
C2 B1
v
A1
B3 O u
C3
b. a3 = 2 ⇒ a2 = 2 + 2i ; b3 = − 3 ⇒ b2 = − 3 + i 3
π
i
c. c3 − 0 = e 2 ( c1 − 0) ⇔ c3 = ic1 = i( −4 + i3 3) = −3 3 − 4i ; on a alors
OC2 = OC1 + OC3 ⇔ c2 = c1 + c3 = −4 + i3 3 − 3 3 − 4i = −4 − 3 3 + i(3 3 − 4) .
d. On peut reprendre le calcul du début ou simplement dire que A3, B3 et C3 sont les images de A1, B1 et
π
C1 par la rotation de centre O d’angle ; comme ces points sont alignés leurs images le sont également.
2
4. a. On cherche a pour que aOC2 + C1 C2 + C3 C2 = 0 , or
OC1 + OC3 = OC2 ⇔ OC2 + C2 C1 + OC2 + C2 C3 = OC2 ⇔ −C2 O + C2 C1 + C2 C3 = 0 .
Conclusion a = −1.
b. Déjà fait…
c. A2, B2, C2 sont alignés : même calcul.
2. Pour tout entier n, on pose un = zn . Justifier que ( un ) est une suite géométrique puis établir que,
n
1
pour tout entier naturel n, un = 2 .
2
3. A partir de quel rang n0 tous les points An appartiennent-ils au disque de centre O et de rayon 0,1 ?
z n+1 − zn
4. a. Etablir que, pour tout entier naturel n, = i . En déduire la nature du triangle OAnAn+1.
z n+1
b. Pour tout entier naturel n, on note ln la longueur de la ligne brisée A0A1A2…An−1An .On a ainsi
ln = A0 A1 + A1 A2 + ... + An−1 An . Exprimer ln en fonction de n. Quelle est la limite de la suite ( ln ) ?
Correction
1+ i 1+ i 1+ i 1+ i −1 + i 1+ i 1
1. z1 = z0 = × 2 = 1 + i ; z2 = z 2 = z1 = i ; z3 = z2 = ; z4 = z3 = − donc z4
2 2 2 2 2 2 2
est bien un nombre réel.
1+ i 1+1 2 2
2. Pour tout entier n, un = zn donc un+1 = z n+1 = zn = zn = zn = un . Ainsi, (un)
2 2 2 2
n
1 1
est bien une suite géométrique de premier terme u0 = 2 et de raison . Donc un = u0 qn = 2 .
2 2
3. An appartient au disque de centre O et de rayon 0,1 si
n
1 1 ln 0, 05
zn ≤ 0,12 ⇔ un ≤ 0,1 ⇔ ≤ 0, 05 ⇔ n ln ≤ ln 0, 05 ⇔ n ≥ ≈ 8, 6 ⇒ n0 = 9 .
2 2 ln 1 / 2
A partir du rang 9, tous les points An appartiennent au disque de centre O et de rayon 0,1.
1+ i 1+ i − 2
zn − z n
z n+1 − zn −1 + i −1 + i 1
4. a. = 2 = 2 = = = =i.
zn+1 1+ i 1+ i 1+ i i( −i + 1) −i
zn
2 2
z n+1 − zn z n+1 − zn A A A A
On en déduit que = i = 1 , or = n+1 n donc n+1 n =1 ⇔ An+1 An = An+1O donc
zn+1 zn+1 An+1O An+1O
OAnAn+1 est isocèle en An+1.
z − zn zn+1 − z n
arg n+1
π
= arg( i) = (2π ) or arg
( ) ( π
= An+1O , An+1 An donc An+1 O , An+1 An = ( 2π
) ):
zn+1 2 z 2
OAnAn+1 est rectangle en An+1. Conclusion OAnAn+1 est un triangle rectangle et isocèle en An+1.
b. Dans le triangle OAnAn+1 rectangle et isocèle en An+1, d'après le théorème de Pythagore, on a :
1 + 2ix
−1
m −1 1 + 2ix − 1 + ix π
= 1 − ix
3ix
3. Z = = = = ix , Z = x et arg( Z ) = + kπ
m + 2 1 + 2ix + 2 1 + 2ix + 2 − 2ix 3 2
1 − ix
m −1
or arg( Z ) = arg( ) = ( AM ; IM ) donc le triangle AIM est rectangle en M, ce qui signifie que le point M
m+ 2
appartient au cercle (C).
1 + 2iy 1 n −1 n−1
4. n= ⇔ n(1 − iy) = 1 + 2iy ⇔ n − iny = 1 + 2iy ⇔ y(2i + ni) = n − 1 ⇔ y = = −i car n ≠ −2
1 − iy i n+ 2 n+2
puisuue N est différent de A. Vérifions que y est réel [si n = 1 (N = I) alors on prend y = 0] :
n −1 n−1 π π
arg y = arg( −i ) = arg( −i) + arg( ) = − + 2k ' π + + k '' π = kπ donc y est réel.
n+ 2 n+2 2 2
B D
1
A K I
1
1. 44. Recherche,
On considère un cercle de centre O et trois points A, B et C de ce cercle. On désigne par A’, B’ et C’ les
π
images respectives des points A, B et C par la rotation de centre O et d’angle .
3
Soient U, V , W les milieux respectifs des segments [A’B], [B’C] et [C’A]. Démontrer que ces points sont
les sommets d’un triangle équilatéral.
Correction
Prenons un cercle trigonométrique (le raisonnement et les résultats sont identiques avec un cercle
« normal ») sur lequel nous prenons les trois points A, B et C d’affixes a = eiα , b = eiβ et c = eiγ . Par la
π π π
π i α + i β + i γ +
rotation R de centre O d’angle on obtient a ' = , b' = e 3
e 3
et c' = e 3
.
3
Les milieux de [A’B], [B’C] et [C’A] ont pour affixes respectives :
π i β + π i γ + π
1 i α + 3 iβ
1 , v = 1 ( b '+ c) = 1 e 3 + eiγ et w = 1 ( c '+ a) = 1 e 3 + eiα .
u = ( a '+ b) = e +e
2 2 2 2 2 2
A'
B'
O 1
A
W
C C'
Montrons que ces trois points forment un triangle équilatéral en cherchant par exemple ce que vaut
v−u π
: l’argument devrait faire ± et le module 1, ce qui est suffisant.
w−u 3
π 1 i α + π
1 i β + 3 iγ
iπ π
e +e − e 3 + eiβ π π e
i
3 − 1 eiβ + eiγ − e 3 eiα
2 2 i
iβ iγ
i
iα iβ
v−u e 3 e +e −e 3e −e
= = π π
= .
w−u π 1 i α + π π π
1 i γ + 3 iα i
i i i
γ α α β γ α β
e +e − e 3 + eiβ e 3 e +e −e 3e −e
i i i i
e 3 e + 1− e 3 e − e
i i i
2 2
Comme on sait que l’on doit trouver un triangle équilatéral, en s’appuyant sur la figure, normalement le
π π
±i −i
résultat doit être e 3 : en l’occurrence nous multiplions donc le dénominateur par e 3 en espérant
que cela donnera bien le numérateur…
iπ i
π −iπ −iπ −i
π
e 3 eiγ + 1 − e 3 eiα − eiβ e 3 = eiγ + e 3 − 1 eiα − e 3 eiβ .
π π π π
−i 1 3 1 3 i i 1 3 1 3 −i
Or e 3 −1 = −i −1 = − − i = − e 3 et e 3 − 1 = + i −1 = − + i = − e 3 , c’est donc correct.
2 2 2 2 2 2 2 2
1. 45. Recherche,
On considère le plan complexe P muni d’un repere orthonormal d’origine O.
1. Déterminer l’ensemble ∆ des points M d’affixe z tels que z = z − 1 .
1
2. A tout complexe non nul z, on associe le nombre complexe z’ défini par z ' = . On définit ainsi une
z
transformation T de P privé de O vers lui-même.
O A
Q
M'
1. 46. Inversion+ROC,
5 points
On considère le plan complexe P rapporté à un repère orthonormal direct (O ; u, v ) . Dans tout l’exercice,
P \O désigne le plan P privé du point origine O.
1. Question de cours
On prend comme pré-requis les résultats suivants :
– Si z et z’ sont deux nombres complexes non nuls, alors : arg(zz’) = arg(z)+ arg(z’) à 2kπ près, avec k
entier relatif.
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– Pour tout vecteur w non nul d’affixe z on a : arg ( z ) = u, w ( ) à 2kπ près, avec k entier relatif.
z
a. Soit z et z’ des nombres complexes non nuls, démontrer que arg = arg ( z ) − arg ( z ' ) à 2kπ près,
z'
avec k entier relatif.
b. Démontrer que si A, B, C sont trois points du plan, deux à deux distincts, d’affixes respectives a, b, c,
c− a
on a : arg
b− a
( )
= AB, AC à 2kπ près, avec k entier relatif.
1 1 1
a. On utilise arg(zz’) = arg(z)+ arg(z’) avec z ′ = , ce qui donne arg z + arg = arg1 = 0 ⇒ arg = − arg z ;
z z z
1
on réutilise la propriété 1 du produit avec z ′ = et on a le résultat.
z′
c− a
( ) ( ) ( )
b. AB, AC = u, AC − u, AB = arg ( c − a ) − arg ( b − a ) = arg en utilisant la propriété 2.
b− a
1
2. a. z ′ = donc arg ( z ' ) = − arg ( z ) = − ( − arg z ) = arg z . Si M est sur une demi-droite d’origine O, on a
z
( ) ( )
u, OM = arg z = arg z ′ = u, OM ′ donc M’ est sur la même demi-droite.
1 2
b. z = ⇔ zz = 1 ⇔ z = 1 ⇔ z = 1 donc les points M invariants est le cercle trigonométrique.
z
1
−1
z′ − 1 z 1− z z −1 1 z −1 z −1
c. Le calcule est un peu pénible… = = = = = −i . La dernière
z′ − i 1
− i 1 − iz iz − 1 i z + i z−i
z
1
égalité est due à = −i et aux propriétés du conjugué.
i
z′ − 1 z −1 π z −1
On a donc arg = arg ( −i ) − arg = − − arg .
z′ − i z−i 2 z−i
1. 47. Inversion,
5 points
Partie A
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct (O ; u, v ) . Pour réaliser la figure, on
prendra pour unité graphique 1 cm.
Soit P le point d’affixe p où p = 10 et Γ le cercle de diamètre [OP ]. On désigne par Ω le centre de Γ .
Soit A, B et C les points d’affixes respectives a, b et c où a = 5 + 5i , b = 1 + 3i et c = 8 − 4i .
1. Montrer que A, B et C sont des points du cercle Γ .
2. Soit D le point d’affixe 2 + 2i . Montrer que D est le projeté orthogonal de O sur la droite (BC).
2
Partie B (On rappelle que z = zz ).
20
A tout point M du plan différent de O, d’affixe z, on associe le point M’ d’affixe z’ tel que z ' = où z
z
représente le nombre conjugué de z.
1. Montrer que les points O, M et M’ sont alignés.
2. Soit ∆ la droite d’équation x = 2 et M un point de ∆ d’affixe z. On se propose de définir
géométriquement le point M’ associé au point M.
a. Vérifiez que z + z = 4 .
b. Exprimez z '+ z ' en fonction de z et z et en déduire que 5 ( z '+ z ' ) = z ' z ' .
c. En déduire que M’ appartient à l’intersection de la droite (OM) et du cercle Γ . Placer M’ sur la figure.
Correction
Partie A
a = 5 + 5i , b = 1 + 3i et c = 8 − 4i .
1. Ω ( 5 ) ; ΩA = 5 + 5i − 5 = 5 , ΩB = 1 + 3 i − 5 = −4 + 3 i = 16 + 9 = 5 et ΩC = 8 − 4i − 5 = 3 − 4i = 5
donc A, B et C sont des points du cercle Γ .
2. On vérifie par exemple que D est sur BC, soit que BD est colinéaire à BC :
2 −1 8 −1 2 7
(
det BD , BC = )
2 − 3 −4 − 3
= −7 + 7 = 0 et que OD est orthogonal à BC : . = 14 − 14 = 0 .
2 −7
20
Partie B z ' = .
z
20 20 z 20
1. On peut écrire z ' = = ⇒ OM ' = OM , ce qui montre que les points O, M et M’ sont
z zz OM 2
alignés.
2. a. M a pour affixe z = 2 + iy donc z + z = 2 + iy + 2 − iy = 4 .
20 20 20 20 20( z + z ) 80 400 20 20
b. z '+ z ' = + = + = = ; on a donc 5 ( z '+ z ' ) = = . = z' z ' .
z z z z zz zz zz z z
c. Il est clair que M’ est sur (OM) puisque O, M et M’ sont alignés. Il reste à montrer que M’ est sur Γ ,
soit que
z '− 5 = 5 ⇔ ( z '− 5)( z '− 5) = 25 ⇔ ( z '− 5)( z '− 5) = 25 ⇔ z ' z '− 5( z '+ z ') + 25 = 25 ⇔ z ' z ' = 5( z '+ z ') .
C’est bon.
1. 48. Carré,
Dans le plan orienté, on considère un carré direct ABCD de centre O. Soit P un point du segment [BC]
distinct de B. On note Q l’intersection de (AP) avec (CD). La perpendiculaire ∆ à (AP) passant par A
coupe (BC) en R et (CD) en S.
1. Faire une figure.
π
2. Soit r la rotation de centre A et d’angle .
2
a. Précisez, en justifiant votre réponse, l’image de la droite (BC) par la rotation r.
b. Déterminez les images de R et de P par r.
c. Quelle est la nature de chacun des triangles ARQ et APS?
3. On note N le milieu du segment [PS] et M celui du segment [QR]. Soit s la similitude de centre A,
π 1
d’angle et de rapport .
4 2
a. Déterminez les images respectives de R et de P par s.
b. Quel est le lieu géométrique du point N quand P décrit le segment [BC] privé de B?
c. Démontrez que les points M, B, N et D sont alignés.
Correction
1.
S D C Q
P
O
B
A
1. 49. Linéarisation (
Linéariser le polynôme P = cos 2 5 x sin 3 x .
Correction
ei 5 x + e− i 5 x
cos 5 x =
2
2
ei 5 x + e− i 5 x 1 i10 x
cos ²5 x = = ( e + 2 + e− i10 x )
2 4
ei 3 x − e− i 3 x
sin 3 x =
2i
1 ei 3 x − e− i 3 x 1
cos ²5 x sin 3 x = ( ei10 x + 2 + e− i10 x ) × = ( ei13 x − ei7 x + 2ei 3 x − 2 e− i 3 x + e− i7 x − e− i13 x )
4 2i 8i
1
= ( ei13 x − e− i13 x − ei7 x + e− i7 x + 2ei 3 x − 2e− i 3 x )
8i
1 ei13 x − e− i13 x ei7 x − e− i7 x ei 3 x − e− i 3 x
= ( − +2 )
4 2i 2i 2i
1
= (sin 13 x − sin 7 x + 2sin 3 x )
4
1
R
E1
-2
Q -1
E 1 P2
E2 -1
-2
U
2. a. z’ = x’ + iy’, z = reiθ = r cos θ + ir sin θ ,
1 1 1 1 1
z'= z+ = reiθ + iθ = reiθ + e− iθ = r cos θ + ir sin θ + cos ( −θ ) + sin ( −θ ) d’où
z re r r r
1 1 1 1
z ' = r cos θ + ir sin θ + cos θ − sin θ = r + cos θ + i r − sin θ .
r r r r
1
x ' = r + r cos θ
Par identification, on obtient : .
y ' = r − sin θ
1
r
b. R et E sont sur le cercle de centre O et de rayon 1, donc leurs images appartiennent à ( Γ ’).
Les points M(z) sont tels que OM = z = r = 1 . En remplaçant dans la représentation paramétrique, on
1
x ' = 1 + 1 cos θ = 2cos θ
obtient : .
y ' = 1 − 1 sin θ = 0
1
Les points M’ sont tels que leur abscisse est x’ = 2cos θ et leur ordonnée nulle, où θ parcourt ℝ .
Lorsque θ parcourt ℝ , cos θ reste compris entre –1 et 1, ou encore, l’abscisse de M’ est comprise entre
–2 et 3. ( Γ ’) est le segment [QP].
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→ → z − zA e2 iθ
2. AB; AP = arg P = arg = arg e2 iθ = 2θ [2π].
z B − z A 2 − 1
Lorsque θ décrit l’intervalle ]0 ; π [, on a 2 θ qui décrit ]0 ; 2 π [, c'est-à-dire le cercle (C) privé du point
B.
z P est l’affixe de P’ symétrique de P par rapport à l’axe des abscisses, donc P’ appartient aussi au cercle
de centre A de rayon 1 qui est symétrique par rapport à cet axe.
4. a. L’image d’un cercle par une rotation est un cercle de même rayon. Il suffit de déterminer l’image du
2π
−i
centre A de (C). Soit A’ ce point. L’expression complexe de r est : z ' = e 3 z . L’image de A est donc A’
2π 2π
−i −i 1 3
d’affixe z A ' = e 3 ×1 = e 3 = − −i .
2 2
2π π
2 iθ
i 1 3 1 3 i
b. (C’) est le cercle de centre A’ et de rayon 1 : z P = 1 + e = 1+ e 3 = 1+ − + i = +i =e3 ,
2 2 2 2
2π 2π 2π π
−i i −i −i
z P' = e 3 × 1+ e 3 = 1 + e 3 = zP = e 3 .
Les points P et P’ sont symétriques par rapport à (Ox) (voir question 3.).
π
i
d. P et O sont sur le cercle de centre A et de rayon 1, donc AP = AO = 1. De plus OP = z P = e 3 = 1 donc
π π iθ
a. Montrer qu’il existe un réel θ appartenant à 0 ;
2 ∪ 2 ; 2π tel que z = 1 + e .
b. Exprimer z’ en fonction de θ .
z '− c
c. Montrer que est un réel. En déduire que les points C, M et M’ sont alignés.
z−c
2π
i
d. Placer sur la figure le point M d’affixe z = 1 + e 3 et construire son image par la rotation r.
Correction
π π
−i i
1. a. a = 2 = 2ei 2π , b = 1 − i = 2e 4 , c = 1 + i = 2e 4 .
c− a 1 + i − 2 1 − i ( 1 − i )
2
b. = = = = −i .
b− a 1− i −2 1+ i 2
c− a c− a π
On a
AC
AB
=
b− a
= −i = 1 ⇒ AC = AB et AB ; AC = arg ( = arg ( − i ) = −
b− a 2
)
donc le triangle
b. Comme une rotation conserve les distances, le cercle ( Γ ) a pour image le cercle de diamètre
r ( B ) r ( C ) = [ CD ] .
3. a. Le centre G de ( Γ ) est le point d’affixe 1 ; son rayon est 1. On a donc pour M :
GM = 1 ⇔ z − 1 = 1 ⇔ z − 1 = eiθ ⇔ z = 1 + eiθ
( )
b. Comme on a z '− 2 = − i ( z − 2 ) , cela donne : z '− 2 = −i 1 + eiθ − 2 ⇔ z ' = −ieiθ + 2 + i .
c.
z '− c −ieiθ + 2 + i − 1 − i 1 − ieiθ
= = =
(
1 − ieiθ e− iθ + i)(
=
)
e− iθ − i + i + eiθ
=
2 cos θ
qui est bien réel.
z−c iθ
1+ e −1− i iθ
e −i θ
e −i e +i
i −
(iθ
)( )
− iθ iθ
1 − ie + ie + 1 2 + 2sin θ
( )
On a alors CM ; CM ' = 0 [ π ] donc les points C, M et M’ sont alignés.
d. Pour placer le point M il suffit de prendre la médiatrice de [OG] qui coupe ( Γ ) au point M d’affixe
2π
i
z = 1+ e 3 . On construit son image M‘ par la rotation r en traçant (CM) qui coupe ( Γ ' ) en M’.
z² ( x + iy ) 2
x ² + 2ixy − y ² ( x ² + 2ixy − y ² )( − x − i(1 − y) )
z' = ⇔ x '+ iy ' = = =
i− z i − ( x + iy ) − x + i(1 − y) x ² + (1 − y)²
− x 3 − 2ix ² y + xy ² − ix ²(1 − y) + 2 xy(1 − y) + iy ²(1 − y)
⇔ x '+ iy ' =
x ² + (1 − y)²
− x( x ² − y ² − 2y + 2 y ²) −2 x ² y − x ²(1 − y) + y ² (1 − y)
⇔ x '+ iy ' = +i
x ² + (1 − y)² x ² + (1 − y)²
Par identification, on obtient la réponse demandée.
b. L'ensemble des points dont l'image est sur l'axe des imaginaires purs ont leur abscisse x' nulle, c'est à
dire
− x( x ² + y ² − 2 y)
x' = 0 ⇔ = 0 ⇔ ( x = 0 ) ou ( x ² + y ² − 2y = 0 ) ⇔ ( x = 0 ) ou ( x ² + ( y − 1)² = 1 ) .
x ² + (1 − y)²
L'ensemble des points M est donc l'axe des ordonnées d'équation x = 0 (sauf A) ainsi que les points du
cercle de centre A de rayon 1.
3. OM = z M − zO = z , AM = z M − z A = z − i , OM ' = z M ' − zO = z ' .
z²
On a z ' = , cette égalité reste vraie pour les modules :
i− z
M'
j C D
M G'
O
i G A x
1 1
1. z ' E = −i + =0.
2 − i
1 1
2. z = z + ⇔ 2 z 2 = z 2 + 1 ⇔ z 2 = 1 ⇔ z = ±1 .
2 z
1 1
z + +1
z '+ 1 2 z2 + 1 + 2 z ( z + 1 )
2 2
z z +1
3. a. = = 2 = = .
z '− 1 1 1 z + 1 − 2 z ( z − 1 )2 z − 1
z + − 1
2 z
M ′B 1− z' z '− 1 z +1
2
MB
2
b. = = = = .
M ′A −1 − z ' z '+ 1 z −1 MA
M 'B
4. M est un point de ∆ : M A = M B ⇒ = 12 = 1 ⇔ M ' B = M ' A ; M’ est un point de ∆ .
M'A
π π
( ) ( )
5. a. M appartient à Γ : M A, M B = ± ⇒ M ′A, M ′B = ±2 = ±π donc M’ appartient à (AB).
2 2
1 1
b. Si M’ a pour affixe Z, où est M ? Z = z + ⇔ z 2 − 2 Z z + 1 = 0 qui a toujours une ou deux
2 z
solutions. Tous les points ont des antécédents par f, qu’ils soient sur [AB] ou non.