Guide Étanchéité Des Toitures Terrasses
Guide Étanchéité Des Toitures Terrasses
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GUIDE PRATIQUE
L’étanchéité
des toitures-terrasses
2e ÉDITION
> Conception et réalisation
L’étanchéité
des toitures-terrasses
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Ce guide a été réalisé d’après les documents de référence déjà publiés à la date du 1er octobre 2015.
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faite sans l’autorisation de l’éditeur ou du Centre Français d’Exploitation du droit de copie (3, rue Hautefeuille, 75006 Paris), est illicite et
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à une utilisation collective et, d’autre part, les analyses et courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d’information de
l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées (Loi du 1er juillet 1992 - article L 122-4 et L 122-5 et Code Pénal article 425).
© CSTB novembre 2015 ISBN 978-2-86891-651-8
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GUIDE PRATIQUE
L’étanchéité
des toitures-terrasses
Conception et réalisation
En application des DTU 43.1, 43.3, 43.4, 43.5 et 43.11
Daniel REMOLU
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Remerciements
Nous remercions l’Institut de Recherche et d’Innovation
sur la Santé et la Sécurité au Travail (IRIS-ST) pour la
rédaction des encadrés « prévention sécurité/santé ».
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S OM M AI R E
7 CHAPITRE 1 : Domaine d’application du guide
7 1. Présentation du guide
7 2. Documents nécessaires pour l’établissement du projet
11 CHAPITRE 2 : La toiture-terrasse : composition, pente et destination
11 1. Composition
12 2. Destination
13 3. Pente
15 CHAPITRE 3 : Les éléments porteurs
15 1. Maçonnerie
17 2. Béton cellulaire
17 3. Bois massif et panneaux à base de bois (CTB-H et CTB-X)
22 4. Tôle d’acier nervurée
27 CHAPITRE 4 : Les supports d’étanchéité
27 1. Éléments porteurs 5
27 2. Panneaux isolants
44 3. Ancien revêtement d’étanchéité
45 CHAPITRE 5 : Les revêtements d’étanchéité
45 1. Les produits
49 2. Composition des revêtements
55 3. Mise en œuvre
77 CHAPITRE 6 : Les protections d’étanchéité
77 1. Autoprotection des revêtements bitumineux
78 2. Protection lourde sur revêtement bitumineux et membrane synthétique
83 CHAPITRE 7 : Les points singuliers
83 1. Relevés d’étanchéité
97 2. Retombées d’étanchéité
99 3. Noues
100 4. Joints de dilatation
105 5. Traversées d’étanchéité
116 6. Bandes métalliques associées aux revêtements d’étanchéité
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CHAPITRE 1
Domaine d’application
du guide
1. Présentation du guide
Le présent guide a pour but de décrire la composition et la réalisation des complexes
d’étanchéité des toitures-terrasses.
Cette description comporte l’ensemble des composants de la toiture-terrasse
(élément porteur, support d’étanchéité, revêtement d’étanchéité, protection).
Il ne prend en compte que ce qui est reconnu par l’ensemble de la profession, à
savoir :
■ les normes EN ;
■ les normes DTU ;
■ les Documents Techniques d’Application ;
■ les Avis Techniques ;
■ les e-Cahiers du CSTB ;
■ les règles professionnelles.
Les solutions envisagées dans le présent guide n’existent pas forcément dans tous les 7
procédés mais elles figurent dans le « générique » du procédé.
2. Documents nécessaires
pour l’établissement du projet
Le dossier de consultation des entreprises pour la réalisation d’un ouvrage d’étanchéité
de toitures-terrasses doit comporter les principales indications suivantes :
■ le plan de toiture, avec les coupes nécessaires, établi en conformité avec les
principes et prescriptions des normes DTU ;
■ la désignation des surfaces destinées à recevoir des panneaux isolants non
porteurs, des ouvrages d’étanchéité, y compris les ouvrages particuliers ;
■ la nature de l’ossature et les caractéristiques des appuis dans les éléments porteurs
en tôles nervurées, bois ou panneaux à base de bois ;
■ les dispositions éventuelles de correction et d’isolation acoustique (cas des tôles
nervurées perforées ou crevées) ;
■ les exigences particulières en sous-face des tôles d’acier nervurées ;
■ la présence éventuelle d’ouvrages en sous-face des tôles d’acier nervurées
(plafonds suspendus…) ;
■ l’implantation des appuis en partie courante, au droit des ouvrages particuliers,
et dans les zones où il y a majoration de la charge de neige dans le cas d’éléments
porteurs en tôles d’acier nervurées, bois massif ou panneaux à base de bois ;
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PRÉVENTION SÉCURITÉ/SANTÉ
Pour être plus efficace et réduire les risques, organisez votre chantier en
distinguant une zone de stockage des matériaux, une zone de travail et une
zone de stockage des déchets. Dans un souci de réduction des déplacements
et des manutentions, utilisez autant que possible des moyens mécanisés de 9
manutention (chariots, monte-matériaux…) pour transporter les matériels
et matériaux sur la zone de travail (bouteilles de gaz, rouleaux d’isolants,
bidons d’impression…)
CHAPITRE 1
PRÉVENTION SÉCURITÉ/SANTÉ
La réalisation des complexes d’étanchéité en toitures-terrasses nécessite
l’utilisation d’équipements de travail en hauteur adaptés et aux normes
pour éviter le risque de chute (ex : filets de sécurité). Les travailleurs qui
installent, entretiennent ou déposent ces protections doivent posséder les
compétences visant à maîtriser les risques spécifiques à ces équipements.
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CHAPITRE 2
La toiture-terrasse :
composition, pente
et destination
1. Composition
La toiture-terrasse est composée, en partie courante, des quatre éléments suivants :
■ élément porteur (voir chapitre 3 : les éléments porteurs) ;
■ support d’étanchéité (voir chapitre 4 : les supports d’étanchéité) ;
■ revêtement d’étanchéité (voir chapitre 5 : les revêtements d’étanchéité) ;
■ protection d’étanchéité (voir chapitre 6 : les protections d’étanchéité).
Elle est complétée par les points singuliers (voir chapitre 7 : les points singuliers) tels
que : relevés, évacuations des eaux pluviales, joints de dilatation, etc.
Relevé d’étanchéité
Protection
Revêtements 11
d’étanchéité
Élément
porteur
Support
d’étanchéité
12
2. Destination
CHAPITRE 2
On distingue :
■ terrasses inaccessibles (sauf pour l’entretien) ;
■ terrasses techniques ;
■ terrasses accessibles aux piétons ;
■ terrasses accessibles aux véhicules (légers ou lourds) ;
■ terrasses et toitures végétalisées ;
■ terrasses jardins (à végétation intensive ou à végétation extensive).
La destination de la toiture-terrasse est le paramètre le plus important (choix du
maître d’ouvrage) et conditionne le choix de la plupart des autres paramètres.
Par exemple, une terrasse accessible aux piétons nécessite un élément porteur en
maçonnerie et une protection lourde dure.
Tableau 1 : Choix de l’élément porteur en fonction de la destination
3. Pente
La pente est fonction de différents paramètres (composition de la toiture-terrasse,
destination). Dans le cas d’élément porteur en maçonnerie, la pente peut être donnée
par une forme de pente adhérente.
ATTENTION
La pente nulle n’est pas admise pour :
Revêtement
Élément porteur Isolation Pente (en %)
bicouche (1) monocouche
13
Sans ou avec 0 Oui Non
Maçonnerie
CHAPITRE 2
Sans ou avec ≥1 Oui Oui
Béton cellulaire Sans ou avec ≥1 Oui Oui
Tôle d’acier nervurée Avec ≥3 Oui Oui
Bois massif et panneaux
Sans ou avec ≥1 Oui Oui
à base de bois
1. Dans le cas d’autoprotection métallique, la pente est ≥ 3 %.
Revêtement
Élément porteur Isolation Pente (en %)
bicouche monocouche
Sans ou avec 0 Oui Non (1)
Maçonnerie
Sans ou avec ≥1 Oui Oui
Béton cellulaire Sans ou avec ≥1 Oui Oui
Tôle d’acier nervurée Avec ≥3 Oui Oui
Bois massif et panneaux
Sans ou avec ≥1 Oui Oui
à base de bois
1. Cas général, mais possible avec :
– feuille de bitume SBS avec bande de recouvrement sur les joints ;
– feuille de bitume APP avec sous-couche de renfort ;
– membranes synthétiques, sous réserve de l’application d’un plan d’action qualité.
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Revêtement
Élément porteur Isolation Pente (en %)
bicouche monocouche
Sans ou avec 0 Oui (1) Oui (1)
Maçonnerie
Sans ou avec ≥ 1,5 Oui Oui
La toiture-terrasse : composition, pente et destination
Revêtement
Élément porteur Isolation Pente (en %)
bicouche monocouche
Sans ≥2 Oui Non
Maçonnerie
Avec ≥2 Oui (1)
Non
1. Avec protection par dalle béton.
Revêtement
14 Élément porteur Isolation Pente (en %)
bicouche monocouche
Sans ou avec 0 Oui Non
CHAPITRE 2
Maçonnerie
Sans ou avec ≥1 Oui Non
Revêtement
Élément porteur Isolation Pente (en %)
bicouche monocouche
Sans ou avec 0 Oui Non
Maçonnerie
Sans ou avec ≥1 Oui Non (1)
Béton cellulaire Sans ou avec ≥1 Oui Non (1)
Tôle d’acier nervurée Avec ≥3 Oui Non (1)
1. Possible si l’Avis Technique le prévoit.
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CHAPITRE 3
1. Maçonnerie
Cet élément porteur est du domaine de l’entreprise de gros œuvre.
Il est défini dans le DTU 20.12.
Il est adapté à toutes les destinations.
Il y a quatre types d’élément porteur (voir Annexe A du DTU 20.12).
1.1 Type A
DTU 20.12, Annexe A
Élément porteur dont au moins la partie supérieure de la section résistante est réalisée
en béton armé coulé en œuvre de façon continue sur l’ensemble de la surface.
15
1.2 Type B
DTU 20.12, Annexe A
1.3 Type C
Les éléments porteurs
16
CHAPITRE 3
1.4 Type D
DTU 20.12, Annexe A
2. Béton cellulaire
Cet élément porteur est du domaine de l’entreprise de gros œuvre.
Sont admises les dalles armées bénéficiant d’un Avis Technique favorable.
Le support est mis en œuvre conformément aux Avis Techniques correspondants.
Il n’est destiné qu’aux terrasses inaccessibles, aux zones techniques et aux terrasses
végétalisées (voir règles professionnelles CSFE – ADIVET – SNPPA), en climat de
plaine sur des locaux à faible et moyenne hygrométrie.
CHAPITRE 3
− lames à plancher et planches pour pose dite « bouvetée » ;
■ contreplaqué ;
■ panneaux de particules.
D’autres types de panneaux sont définis dans des Avis Techniques particuliers.
Cet élément porteur est destiné aux terrasses inaccessibles et aux zones techniques,
ainsi qu’aux terrasses et toitures végétalisées.
OBSERVATION
La norme NF DTU 43.4 ne prévoit pas l’utilisation en climat de montagne.
Le désaffleurement avant chargement entre deux frises ou planches voisines doit être
inférieur à 2 mm.
ATTENTION
− Avant mise en œuvre, ces panneaux doivent être stockés sur chantier à
l’abri des intempéries et isolés du sol.
− La mise hors d’eau doit être réalisée immédiatement après la pose des
panneaux.
CHAPITRE 3
Pose sur trois appuis et plus
Les panneaux sont posés à joints décalés, pose dite à coupe de pierre en partie
courante. Il en découle qu’aux extrémités de la toiture certains panneaux peuvent
reposer sur deux appuis.
Les petits côtés doivent reposer sur un appui continu. La largeur minimale de repos
à chaque extrémité du panneau doit être au moins égale à 25 mm.
Les grands côtés, non supportés, sont assemblés par rainure et languette, vraie ou
fausse.
Épaisseur de l’élément à fixer (en mm) Longueur des pointes ou agrafes (en mm)
e ≤ 15 4e
15 < e ≤ 22 3,5 e
21
22 < e ≤ 35 3e
e ≥ 35 2,5 e
CHAPITRE 3
La longueur des pointes torsadées peut être réduite au 7/10 des pointes ordinaires
sans être inférieure 2,5 fois l’épaisseur de l’élément à fixer.
Les vis à bois doivent avoir une longueur de 2 à 2,5 fois l’épaisseur du panneau à fixer.
Les agrafes peuvent être utilisées pour la fixation de panneaux d’épaisseur e ≤ 22 mm.
Les pointes ou agrafes doivent être éloignées d’au moins 1 cm des bords portés des
panneaux et des bords des pannes, et de 3 cm des bords non portés des panneaux.
Sur pannes ou fourrure métallique
Les panneaux sont fixés par vis autotaraudeuses ou autoperceuses-taraudeuses
∅ ≥ 6 mm, sur chaque panne, les vis étant distantes de 30 cm environ aux extrémités
et de 60 cm au plus sur les appuis intermédiaires.
Dans le cas des vis à tête hexagonale, utilisables uniquement avec des panneaux
d’épaisseur ≥15 mm, il faut prévoir un avant-trou pour éviter tout désaffleurement.
La longueur des vis devra permettre un dépassement d’environ 5 mm sous l’aile du
profilé.
Les fixations par vis autotaraudeuses doivent être éloignées d’au moins 1 cm des
bords portés des panneaux et des bords des pannes, et de 3 cm des bords non portés
des panneaux.
La fixation par clips est exclue.
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h
lu
≥ 15 mm
Fond Remontée de
de nervure la nervure
≥ 15 mm femelle
22 Figure 9 : Détails des nervures
OBSERVATION
La norme NF DTU 43.3 ne prévoit pas l’utilisation de la tôle d’acier nervurée
en climat de montagne.
Il ne peut être support d’étanchéité, la présence d’un panneau isolant est impérative.
OBSERVATION
Il existe des éléments porteurs en tôles d’acier nervurées, dits « à grande
portée », avec des ouvertures hautes de nervures supérieures à 70 mm, non
visés par la norme NF DTU 43.3.
Les règles minimales de conception et de mise en œuvre des toitures avec
ces éléments porteurs sont définies dans l’ e-Cahiers du CSTB n° 3537_V2
de janvier 2009.
On distingue les tôles d’acier nervurées pleines et les tôles d’acier perforées ou
crevées.
Les tôles perforées ou crevées sont utilisées dans le cas de toitures acoustiques.
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Bac perforé
ou crevé
Les tôles d’acier nervurées sont mises en œuvre sur des ossatures en acier, en béton
armé ou précontraint ou en bois.
Il n’y a pas de sens privilégié de pose des tôles d’acier nervurées par rapport à la 23
pente.
CHAPITRE 3
OBSERVATION
La pose dans le sens de la pente évite la stagnation de l’eau dans les nervures
lors de la mise en œuvre.
Ambiance
Désignation Ambiance saine
agressive
du revêtement
de zinc (1) Hygrométrie Hygrométrie Hygrométrie Hygrométrie Toutes
faible moyenne forte très forte hygrométries
Z 180 – Z 200
Z 225
Z 275
Z 350
1. En cas de revêtement différencié, considérer un revêtement par face égal à 40 % de la valeur de la masse indiquée pour
obtenir la masse minimale de revêtement sur la face exposée.
■ Revêtement adapté.
■ Revêtement non adapté.
Tableau 8 : Choix du revêtement des tôles d’acier galvanisées prélaquées (XP P34-301)
Ambiance
Catégorie minimale Ambiance saine
agressive
de produit
à employer Hygro- Hygromé- Toutes
Hygromé- Hygromé-
métrie trie très hygromé-
trie faible trie forte
moyenne forte tries
Face
Prélaquée I II IIIa
inférieure
Face Dito face Dito face
24 Prélaquée I I II
supérieure inférieure inférieure
■ Cas pour lequel l’appréciation définitive ou la définition de dispositions particulières doit être arrêtée après consulta-
tion et accord du fabricant.
CHAPITRE 3
Charpente métallique
Charpente bois
CHAPITRE 3
en bois.
Les tôles d’acier nervurées sont couturées à leurs emboîtements longitudinaux tous
les 1 m environ.
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CHAPITRE 4
1. Éléments porteurs
Tous les éléments porteurs, à l’exception de la tôle d’acier nervurée, peuvent être des
supports d’étanchéité.
2. Panneaux isolants
Le domaine d’utilisation des panneaux isolants en tant que supports d’étanchéité
est, en général, conditionné par la classe de compressibilité de ce dernier :
■ classe B : terrasses inaccessibles ;
■ classe C : terrasses ou zones techniques, terrasses accessibles aux piétons (à
l’exclusion des panneaux en laine minérale), terrasses jardins et terrasses et
toitures végétalisées ;
■ classe D : terrasses accessibles aux véhicules. 27
ATTENTION
Sur élément porteur en tôle d’acier nervurée, la ligne continue des joints
entre panneaux doit être perpendiculaire aux nervures.
PRÉVENTION SÉCURITÉ/SANTÉ
La mise en œuvre d’écrans pare-vapeur vous expose à des risques chimiques
liés aux produits appliqués (enduit, primaire, mastic…) qui peuvent
entraîner, par pénétration cutanée et inhalation, des pathologies plus ou
moins graves. Pour limiter les risques, respectez les conditions d’utilisation
et portez les équipements de protection préconisés dans les FDS (fiches de
données de sécurité) des produits.
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de 6 cm, collée en plein au bitume chaud (EAC) exempt de bitume oxydé selon
l’Avis Technique du revêtement d’étanchéité.
C – Locaux à très forte hygrométrie et planchers chauffants assurant la totalité du
chauffage
■ Imprégnation de la maçonnerie par un enduit d’imprégnation à froid (EIF) à
raison de 350 g/m2 environ ;
■ 1 écran perforé à sous-face ardoisée posé à sec avec recouvrements de 10 cm
28 environ ;
OBSERVATION
CHAPITRE 4
OBSERVATION
L’écran peut être posé bord à bord.
En périphérie de la toiture et autour des émergences, le pare-vapeur est
soudé en plein sur 0,50 m au minimum.
CHAPITRE 4
ou pour le cas de procédé de membranes synthétiques :
■ film polyéthylène de 300 µm posé à sec avec recouvrements d’au moins 10 cm
liaisonnés par bande de mastic autoadhésif deux faces et marouflage par roulette.
B – Sur locaux à forte hygrométrie ou planchers chauffants n’assurant qu’une partie du
chauffage, locaux en climat de montagne
■ Imprégnation de la maçonnerie par un enduit d’imprégnation à froid (EIF) à
raison de 350 g/m2 environ ;
■ 1 feuille de bitume élastomérique (SBS), d’épaisseur minimale de 3,5 mm,
autoprotégée par feuille d’aluminium de 8/100 surfacée par de la paillette
d’ardoise, avec recouvrements de 6 cm, soudée en plein.
C – Locaux à très forte hygrométrie et planchers chauffants assurant la totalité du
chauffage
■ Imprégnation de la maçonnerie par un enduit d’imprégnation à froid (EIF) à
raison de 350 g/m2 environ ;
■ 1 écran perforé soudable (couche de diffusion) posé à sec avec recouvrements
de 10 cm environ ;
OBSERVATION
L’écran peut être posé bord à bord.
En périphérie de la toiture et autour des émergences, le pare-vapeur est
soudé en plein sur 0,50 m au minimum.
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0,06 m 0,06 m
mini mini
Les supports d’étanchéité
CHAPITRE 4
A - Cas du relevé avec pare-vapeur polyéthylène
Un adhésif double face est mis en œuvre entre le pare-vapeur et la maçonnerie,
entre le pied de relevé et la ligne des fixations mécaniques. Puis le pare-vapeur est
rabattu sur l’isolant. Un second adhésif double face est déposé entre le pare-vapeur
et la sous-face de la membrane d’étanchéité de la partie courante (surface sèche et
propre).
Dans le cas de relevés de hauteur inférieure à 500 mm, il y a possibilité de remonter
le pare-vapeur sur le relevé, jusqu’à l’arrêt en tête, maintenu temporairement par un
adhésif double face, puis fixé avec la membrane d’étanchéité et l’arrêt en tête.
Le traitement des angles se fait de la manière suivante :
■ angles rentrants : le pare-vapeur est replié et les plis sont jointoyés à l’aide de
l’adhésif double face ;
■ angles sortants : le pare-vapeur est découpé en pièces assemblées avec l’adhésif
double face.
B - Cas du relevé avec pare-vapeur bitumineux
Il est prévu un relevé à l’aide d’une équerre en bande auto-adhésive, avec auto-
protection, dont l’aile horizontale vient en recouvrement de 6 cm minimum sur
le pare-vapeur (adhérent sur au moins 50 cm au droit des reliefs et émergences)
et l’aile verticale dépassant d’au moins 6 cm la face supérieure du panneau isolant.
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de mastic d’étanchéité.
B - Cas du relevé avec pare-vapeur bitumineux
Un cordon de mastic d’étanchéité, de largeur 12 mm, est déposé entre le relevé du
pare-vapeur et le relevé de la partie courante ou la bande de fixation d’embase au
droit du rail métallique de fixation de ces éléments.
OBSERVATION
L’écran peut être posé bord à bord.
En périphérie de la toiture et autour des émergences, le pare-vapeur est
soudé en plein sur 0,50 m au minimum.
■ 1 feuille de bitume élastomère (SBS) grésée sur les deux faces, d’épaisseur minimale
de 2,5 mm, armée d’un voile de verre 50 g/m2, avec recouvrements de 6 cm, collée
en plein au bitume chaud (EAC) exempt de bitume oxydé selon l’Avis Technique
du revêtement d’étanchéité.
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OBSERVATION
L’écran peut être posé bord à bord.
En périphérie de la toiture et autour des émergences, le pare-vapeur est
soudé en plein sur 0,50 m au minimum.
− 1 feuille de bitume élastomère (SBS) grésée sur les deux faces ou avec sous-
face revêtue d’un film thermofusible, d’épaisseur minimale de 2,5 mm, avec
recouvrements de 6 cm, soudée en plein ;
ou
1 feuille de bitume élastomère (SBS) grésée sur les deux faces, d’épaisseur minimale
de 2,5 mm, avec recouvrements de 6 cm, collée par des plots de colle à froid de
100 g tous les 50 cm en quinconce (consommation 400 à 500 g/m2), joints soudés.
ATTENTION
La pente est limitée à 20 % au plus.
CHAPITRE 4
hygrométrie.
Pare-vapeur avec EAC exempt de bitume oxydé (exclusivement sur
panneaux à base de bois)
■ Imprégnation du panneau par un enduit d’imprégnation à froid (EIF) à raison de
350 g/m2 environ ;
OBSERVATION
Au préalable, il faut ponter les joints entre panneaux par une bande de
feuille d’étanchéité avec autoprotection de 20 cm de largeur, posée à l’envers.
■ 1 feuille de bitume élastomère (SBS) grésée sur les deux faces, d’épaisseur minimale
de 2,5 mm, armée d’un voile de verre 50 g/m2, avec recouvrements de 6 cm, collée
en plein au bitume chaud (EAC) exempt de bitume oxydé selon l’Avis Technique
du revêtement d’étanchéité.
Pare-vapeur sans EAC exempt de bitume oxydé
Une feuille de bitume élastomère (SBS) grésée sur les deux faces, d’épaisseur minimale
de 2,5 mm, armée d’un voile de verre 50 g/m2, avec recouvrements soudés de 10 cm,
clouée par des clous à tête large à raison d’une fixation tous les 10 cm en bordure de
la feuille, et d’une fixation tous les 33 cm en quinconce sur toute la surface.
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OBSERVATION
Le pare-vapeur n’est pas nécessaire pour les locaux à faible et moyenne
hygrométrie dans le cas de tôles d’acier nervurées pleines.
Écran rapporté
Écran rapporté
34
CHAPITRE 4
OBSERVATION
Dans ce cas, le couturage des tôles d’acier nervurées se fait tous les 0,50 m.
~ 0,04 m
~ 0,04 m
35
Figure 4 : Pare-vapeur avec bandes auto-adhésives
CHAPITRE 4
Sur locaux à très forte hygrométrie dans le cas de tôles d’acier nervurées
pleines
OBSERVATION
− Vis-à-vis du risque incendie, l’emploi des écrans à base de bitume ne
permet pas le classement CC2.
− Les panneaux isolants sont impérativement collés au bitume chaud
(EAC) exempt de bitume oxydé.
OBSERVATION
Cette disposition n’est admise que sous revêtement d’étanchéité avec
protection lourde.
Platelage
ATTENTION
Les renseignements figurant dans les paragraphes ci-après concernent la
généralité. Pour chaque famille, les Documents Techniques d’Application
particuliers des isolants peuvent les restreindre.
PRÉVENTION SÉCURITÉ/SANTÉ
Les isolants thermiques se présentent sous différentes formes. En fonction
de la nature du matériau, de son conditionnement et des techniques de
découpes et de pose, vous pouvez être exposé à des émissions de poussières
d’isolants. Ces poussières peuvent être à l’origine d’allergies, d’irritation de la
peau et des voies respiratoires, voire de maladies respiratoires. Pour limiter
les risques, privilégiez les procédés qui limitent l’émission de poussières de
fibres (outils manuels ou à vitesse lente, système de découpe par fil chaud)
et portez les équipements de protection mentionnés dans les FDS ou les
DVDS (déclarations volontaires de données de sécurité) des matériaux
manipulés.
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ATTENTION
Le revêtement doit avoir impérativement un classement I4.
CHAPITRE 4
Dans le cas de membrane synthétique thermoplastique (PVC-P), il est
nécessaire de prévoir un écran de séparation chimique (voile de verre
100 g/m2).
OBSERVATION
La protection de la tranche du panneau au droit des relevés ou émergences
est prescrite par le Document Technique d’Application particulier de
l’isolant (en général, une chape souple de bitume armé) ou le Document
Technique d’Application des revêtements d’étanchéité (en général, une
bande auto-adhésive à froid, de développé 15 cm).
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OBSERVATION
Dans le cas de membrane synthétique thermoplastique (PVC-P), il est
nécessaire de prévoir un écran de séparation chimique (voile de verre
100 g/m2).
ATTENTION
Le revêtement semi-indépendant doit avoir impérativement un classement I3.
■ fixés mécaniquement.
38
■ Polyuréthanne avec parements composites
Cet isolant doit être marqué CE conformément à la norme NF EN 13165.
CHAPITRE 4
ATTENTION
Le revêtement semi-indépendant doit avoir impérativement un classement I3.
■ fixés mécaniquement ;
■ adhérents avec couche supérieure en perlite fibrée.
■ Laine minérale
Cet isolant doit être marqué CE conformément à la norme NF EN 13162.
Il peut convenir, selon les Documents Techniques d’Application particuliers, pour les
climats de plaine et de montagne (en association avec un porte-neige).
Pour ces panneaux, on distingue deux classes de compressibilité (B et C) qui
conditionnent le domaine d’utilisation :
CHAPITRE 4
Le revêtement d’étanchéité sous protection meuble doit avoir impérativement
un classement I4 sur élément porteur en maçonnerie ou en béton cellulaire
et sur élément porteur en tôle d’acier nervurée ou en bois dans le cas de
revêtement monocouche.
■ Verre cellulaire
Cet isolant doit être marqué CE conformément à la norme NF EN 13167.
Il est de classe de compressibilité « D ».
Il convient pour les climats de plaine et de montagne.
OBSERVATION
En climat de montagne sur élément porteur en maçonnerie, il convient de
rajouter un écran pare-vapeur constitué de : EIF + EAC exempt de bitume
oxydé + bitume élastomère SBS, épaisseur 2,5 mm.
■ Perlite fibrée
Cet isolant doit être marqué CE conformément à la norme NF EN 13169.
Il est de classe de compressibilité « D ».
Il convient pour les climats de plaine et de montagne.
Les revêtements d’étanchéité associés peuvent être :
■ indépendants sous protection lourde ;
■ adhérents apparents par soudage (sur panneaux surfacés en usine) ;
■ fixés mécaniquement.
Elle est mise en œuvre fixée mécaniquement sur tôles d’acier nervurées ou bois et
panneaux à base de bois, en climat de plaine, pour des :
■ terrasses inaccessibles sous un revêtement apparent ou sous protection lourde y
compris chemins de circulation ;
■ terrasses avec des zones techniques uniquement sous une protection dure par
dalles en béton préfabriquées.
Les revêtements d’étanchéité associés peuvent être :
40 ■ indépendants sous protection lourde ;
■ semi-indépendants avec fixations mécaniques.
CHAPITRE 4
Bois massif et
Tôle d’acier
Maçonnerie Béton cellulaire panneaux
nervurée
à base de bois
Polystyrène expansé Oui Oui Oui Oui
Polyuréthanne avec
parements voile de verre Oui Oui Oui Non
bitumé
Polyuréthanne avec
Oui Oui Oui Non
parements composites
Polyisocyanurate avec
parements simples Oui Oui Oui Oui (pleine)
ou composites
Laine minérale Oui Oui Oui Oui
Verre cellulaire Oui Oui Oui Oui (pleine)
Perlite fibrée Oui Oui Oui Oui
Isolation composée
avec solution Non Non Oui Oui
par écran thermique
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CHAPITRE 4
Oui Oui Oui Oui Oui (1) Oui
cellulaire
Perlite fibrée Oui Oui Oui Oui Oui Oui
Isolation
composée
avec solution Oui Oui Oui Non Non Non
par écran
thermique
1. Étude particulière pour une utilisation en terrasses accessibles aux véhicules lourds.
ZT : zone technique.
2. Pour les terrasses et toitures végétalisées, possible si l’Avis Technique le prévoit.
ATTENTION
La fixation mécanique est incompatible avec les locaux à très forte hygrométrie
et ne peut pas être utilisée sur les formes de pente en béton lourd ou léger,
les voiles précontraints, les voiles minces préfabriqués, les corps creux avec
ou sans chape de répartition, les planchers à chauffage intégré, les planchers
comportant des distributions électriques noyées.
d’Application de l’isolant.
Tableau 3 : Choix des isolants et principe de leur mise en œuvre en fonction des complexes d’étanchéité
- EAC exempt de
- Colle à froid
bitume oxydé
42 Polystyrène
bitume
refroidi (1) - Fixé
- Colle à froid PU
expansé - Colle à froid mécaniquement
- Fixé mécanique-
bitume
ment
CHAPITRE 4
- Libre
- EAC exempt de
- Colle à froid
Polyuréthanne bitume oxydé (1)
- EAC exempt de bitume
parement voile - Colle à froid
bitume oxydé - Colle à froid
de verre bitumé bitume
PU
- Libre
- Colle à froid
- EAC exempt de bitume - EAC (1)
Polyuréthanne
bitume oxydé - Colle à froid - Colle à froid - Fixé
avec parements
- Fixé PU bitume mécaniquement
composites
mécaniquement - Fixé mécanique- - Libre
ment
- Fixé
Polyisocyanurate
mécaniquement
- EAC exempt de - EAC exempt de
bitume oxydé bitume oxydé
- Colle à froid - Colle à froid
bitume bitume du DTA
du DTA particulier de - Fixé
Laine minérale
particulier l’isolant mécaniquement
de l’isolant - Fixé
- Fixé mécaniquement
mécaniquement - Liant
- Liant particulier (2) particulier
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Tableau 3, suite
Mise en œuvre de l’isolant
Désignation Étanchéité autoprotégée Étanchéité sous Étanchéité fixée
Soudée Adhésive à froid protection mécaniquement
- EAC exempt de
- EAC exempt de
Verre cellulaire bitume oxydé (1)
bitume oxydé (1) (3) (3)
- EAC exempt de
- EAC exempt de
bitume oxydé
bitume oxydé - Fixé
Perlite fibrée - Fixé
- Fixé mécaniquement
mécaniquement
mécaniquement
- Libre
Isolation com-
- Fixé
posée avec solu- - Fixé
mécaniquement
tion par écran mécaniquement
- Libre
thermique
PRÉVENTION SÉCURITÉ/SANTÉ
Veillez à respecter les précautions d’emploi des produits de mise en œuvre
de l’isolant (enduit, colle…) : conditions d’utilisation, port d’équipements
de protection (gants, lunettes de sécurité…). Pour les connaître, consultez
la FDS du produit.
43
CHAPITRE 4
Les panneaux isolants sont dans ce cas en polystyrène extrudé marqué CE
conformément à la norme NF EN 13164.
Ils sont de classe de compressibilité « C » ou « D ».
S’utilise en un seul lit sur élément porteur en maçonnerie en climat de plaine, pour :
■ terrasses inaccessibles avec protection lourde y compris chemin de circulation
(classe C) ;
■ terrasses techniques y compris chemin de roulement d’équipement d’entretien de
façade (classe C ou D) ;
■ terrasses accessibles aux piétons et séjour, y compris dalles sur plots (classe C) ;
■ terrasses accessibles aux véhicules légers et véhicules lourds (classe D) ;
■ terrasses jardins et terrasses végétalisées (classe C).
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ATTENTION
Sur éléments porteurs en béton ou maçonnerie, la présence de deux réfections
rapportées sur les ouvrages d’étanchéité d’origine oblige, pour une troisième
réfection, à enlever tous les ouvrages d’étanchéité existants au-dessus de
44 l’élément porteur ou de la forme de pente éventuelle.
Sur éléments porteurs en tôles d’acier nervurées, bois ou à base de bois, béton
cellulaire, hourdis céramique, cette obligation s’impose pour une deuxième
CHAPITRE 4
réfection.
PRÉVENTION SÉCURITÉ/SANTÉ
Dans les bâtiments construits avant 1997, les travaux peuvent s’effectuer sur
des matériaux susceptibles de contenir de l’amiante (bandes bitumeuses,
produits d’accrochage, colles, isolants…). Avant toute intervention, il est
nécessaire de demander au client tout document de repérage d’amiante
(DTA, DAPP, diagnostic avant-vente…), s’il existe, afin de mettre en œuvre
les moyens de protection adaptés.
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CHAPITRE 5
Les revêtements
d’étanchéité
1. Les produits
1.1 Feuilles à base de bitume modifié
(élastomère SBS, élastomérique SBS
ou plastomère APP)
e-Cahiers du CSTB n° 3542
■ Composition
Surface
Galon éventuel 45
Liant
Armature
Sous-face
OBSERVATION
Les feuilles de finition des procédés de terrasses jardins ont un liant avec un
adjuvant répulsif de racines.
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Armature
Les principales armatures sont :
■ voile de verre ;
■ tissu ou grille de verre ;
■ non tissé de polyester stabilisé ou non ;
■ tissu ou grille de polyester ;
■ composite grille ou tissu de verre/polyester.
Finition de surface (fonction protection anti-UV, fonction esthétique,
fonction tenue au feu, fonction mise en œuvre, fonction anti-adhérence
des spires du rouleau)
On distingue :
■ autoprotection minérale (anti-UV) ;
autoprotection métallique (anti-UV, aspect pour le cuivre, tenue au feu, anti-
Les revêtements d’étanchéité
46 ■ Présentation
Les feuilles bitumineuses se présentent en rouleau de longueur variable (de 7,50 m
CHAPITRE 5
à 15 m) et de largeur de 1 m.
OBSERVATIONS
− Certains procédés peuvent prévoir des largeurs de 2,00 m.
− Le poids de certains rouleaux est limité à 25 kg.
Composition
Couche de surface
CHAPITRE 5
C’est un mélange de chlorure de polyvinyle, de plastifiant phtalate, de stabilisants
thermiques, de charges minérales et d’adjuvants.
Les liants peuvent être colorés.
OBSERVATION
Chaque coloris de liant proposé doit avoir fait l’objet d’un essai de
vieillissement aux UV.
B - Armature
Les principales armatures sont :
■ voile de verre ;
■ grille ou tissu de verre ;
■ non tissé grille ou tissu polyester ;
■ composite verre-polyester.
Présentation
Les membranes synthétiques PVC-P se présentent en rouleaux de longueurs variables
(15 m à 25 m).
Les largeurs sont très variables d’un procédé à l’autre et selon l’utilisation (de 0,50 m
à 2,05 m).
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OBSERVATION
Ces épaisseurs sont les principales usitées mais il est à noter que certains
procédés proposent d’autres épaisseurs (1,8 mm ou 2,0 mm).
Les feuilles utilisées pour les angles ou les formes contournées ainsi que pour
l’habillage des pièces métalliques (EEP, ventilations…) et la réalisation des joints de
dilatation sont non-armées et ont une épaisseur de 1,5 mm.
Les revêtements d’étanchéité
Composition
Les membranes synthétiques d’étanchéité sont composées de deux éléments :
A - Liant
Mélange de polyoléfines (polypropylène ou polyéthylène) avec filler, stabilisant,
antioxydant, colorants, etc.
48 B - Armature
Les principales armatures sont :
CHAPITRE 5
■ voile de verre ;
■ grille ou tissu de verre ;
■ non tissé grille ou tissu polyester ;
■ composite verre-polyester.
Présentation
Les membranes FPO se présentent en rouleaux de longueurs variables.
Les largeurs sont très variables (de 0,50 m à 2,05 m) ; l’épaisseur est fonction de
l’utilisation, elle n’est jamais inférieure à 1,2 mm.
Composition
Les membranes synthétiques d’étanchéité sont composées de deux éléments :
A - Liant
Mélange de caoutchouc-éthylène-propylène-diène avec filler, agents de vulcanisation,
huile, noir de carbone, antioxydant, etc.
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CHAPITRE 5
Tableau 1 : Définition du classement F.I.T
Terrasses techniques avec isolation inversée et protection par dalles sur gravier
Terrasses inaccessibles avec revêtement apparent de pente de 1 à 5 %
Terrasses inaccessibles avec protection meuble de pente de 1 à 5 %
Terrasses accessibles aux piétons et aux véhicules avec protection dure
T2 Terrasses accessibles aux piétons avec isolation inversée et protection par dalles
sur plots
Terrasses jardins de pente de 1 à 5 %
Terrasses techniques avec revêtement apparent
Terrasses inaccessibles avec revêtement apparent de pente >5 %
et de Rth > 2 m2.°C/W
Terrasses accessibles aux piétons avec isolation inversée et protection par dalles
T3
sur plots
Terrasses techniques avec revêtement apparent de pente >5 %
et de Rth > 2 m2.°C/W
OBSERVATION
Dans le cas du climat de montagne, le complexe est au moins de classe I4
et chaque feuille doit avoir une résistance à la déchirure au clou > 12 daN.
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OBSERVATION
Pour les revêtements apparents avec autoprotection minérale :
− des fixations sont obligatoires en tête des lés de la couche autoprotégée
(4 fixations par mètre linéaire : plaquettes ∅ 40 mm, épaisseur 0,75 mm si 51
nervurée ou 1,00 mm si plane) pour les pentes ≥ 40 % pour les procédés
thermosoudables ;
CHAPITRE 5
− dans le cas de pente > 100 % et quel que soit le support, soit le revêtement
comportera une armature polyester ou composite, soit la longueur des
lés de la couche autoprotégée sera limitée à 5 m.
De plus, pour les revêtements apparents avec autoprotection métallique,
les fixations mécaniques sont mises en œuvre au travers de la feuille
métallique, le recouvrement est augmenté d’autant.
Dans le cas de l’autoprotection par feuille de cuivre :
− la fixation mécanique des lés se fait à partir de 20 % de pente ;
− à partir de 40 % de pente, il est nécessaire de recouper les lés en deux
parties.
Terrasses inaccessibles avec revêtement adhérent sous protection lourde (cas particu-
lier du support constitué de panneaux de laine minérale), y compris chemins et aires
de circulation
(S4) Terrasses techniques ou zones techniques avec revêtement adhérent sous protection
lourde sur support constitué de panneaux isolants
Terrasses accessibles aux piétons avec revêtement adhérent sous protection lourde sur
support en panneaux isolants
Terrasses accessibles aux véhicules avec revêtement adhérent sous protection lourde
sur support en panneaux isolants
(S5) Terrasses inaccessibles avec revêtement semi-indépendant autoprotégé sur support
en maçonnerie y compris chemins et aires de circulation par feuille complémentaire
(armature R4) avec autoprotection minérale
Terrasses inaccessibles avec revêtement adhérent autoprotégé, y compris chemins et
(S6) aires de circulation par feuille complémentaire (armature R4) avec autoprotection
minérale
Terrasses techniques ou zones techniques avec revêtement adhérent autoprotégé sur
support en panneaux isolants
(S7)
Terrasses techniques ou zones techniques avec revêtement semi-indépendant auto-
protégé sur support en maçonnerie
Terrasses jardins avec revêtement indépendant sur support en maçonnerie ou en
(S8)
panneaux isolants
(S9) Terrasses jardins avec revêtement adhérent sur support en maçonnerie
(S10) Terrasses jardins avec revêtement adhérent sur support en panneaux isolants
(S11) Rampes sur support en maçonnerie
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ATTENTION
Les procédés monocouches utilisant une sous-couche ne sont pas
considérés comme des procédés bicouches. Cette sous-couche permet, sur
élément porteur en maçonnerie, de prévoir la pente nulle.
CHAPITRE 5
Les revêtements apparents reçoivent en surface une autoprotection en granulats
minéraux ou en paillettes d’ardoise.
OBSERVATION
Des fixations sont obligatoires en tête des lés de la couche autoprotégée
(4 fixations par mètre linéaire : plaquettes ∅ 40 mm, épaisseur 0,75 mm si
nervurée ou 1,00 mm si plane) pour les pentes ≥ 40 % pour les procédés
thermosoudables.
ATTENTION
Certains procédés sont limités, en système adhérent apparent, à une
utilisation sur des panneaux isolants ayant une résistance thermique au plus
égale à 2 m2.°C/W.
Les revêtements sous protection lourde meuble ou dure (dalles sur plots) sont
constitués des feuilles « noires ».
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■ Membrane synthétique
Thermoplastique (PVC-P et FPO)
Sous protection lourde meuble et système fixé mécaniquement, l’épaisseur minimale
de la membrane est de 1,2 mm.
Sous protection directe sur plots, l’épaisseur minimale de la membrane est de
1,5 mm.
Certains Avis Techniques peuvent prévoir une utilisation en terrasses jardins (PVC-P)
ou en terrasses végétalisées (FPO).
Vulcanisée (EPDM)
Les revêtements d’étanchéité
54
CHAPITRE 5
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3. Mise en œuvre
On distingue quatre types de mise en œuvre :
■ en indépendance ;
■ en semi-indépendance ;
■ en adhérence ;
■ fixé mécaniquement.
3.1 Assemblage
■ Thermosoudure des feuilles bitumineuses
Cas général
Soudage au chalumeau 55
première couche
CHAPITRE 5
About de lé de feuille autoprotégée
granulés minéraux
PRÉVENTION SÉCURITÉ/SANTÉ
Lors de l’utilisation du chalumeau, veillez à porter des équipements de
protection adaptés : vêtements couvrants et ininflammables, gants à
manchettes et chaussures de sécurité résistantes à la chaleur.
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ATTENTION
Dans le cas où la feuille a été déplacée après commencement de la soudure,
il y a lieu, pour conserver la largeur de recouvrement, de couper la feuille et
de la replacer à nouveau (au lieu de tenter de la redresser, ce qui pourrait
entraîner des déformations de la couche supérieure).
PRÉVENTION SÉCURITÉ/SANTÉ
Les revêtements d’étanchéité
Pour limiter les contraintes posturales liées à cette tâche, pensez à adapter
la longueur du manche du chalumeau (pour éviter de travailler le buste
penché), portez des genouillères intégrées (pour le travail à genoux) et
accordez-vous des pauses de récupération.
OBSERVATION
En règle générale, la température de fusion est obtenue lorsque le film est
éliminé ou, le cas échéant, lorsque le grès a pénétré dans le liant (brillance
du liant).
■ la liaison avec le support ou entre les couches soit assurée sur toute la largeur des
feuilles : il faut chauffer en insistant sur les bords du rouleau.
La conduite rationnelle de la soudure est fonction de :
■ la nature du support ;
■ la nature de la feuille à souder (interviennent, entre autres, les éléments suivants :
armature, épaisseur, liant, sous-face, surface et galon).
Par conséquent, la qualité de la soudure dépendra de la capacité du soudeur à
s’adapter aux différents cas, par exemple :
■ soudure sur panneaux isolants soudables :
la couche à souder ayant une sous-face film, il est souhaitable de diriger la flamme
vers le rouleau, tout en veillant à la destruction du film revêtant le panneau ;
■ soudure directe sur support béton préalablement enduit d’EIF :
il est nécessaire de réchauffer le support afin d’éviter que, par différence de
température, le liant se fige trop rapidement ou qu’il y ait formation de vapeur d’eau
(il en résulterait, dans les deux cas, une mauvaise adhérence). Puis, la flamme est
dirigée vers la liaison support-rouleau en exerçant un mouvement de va-et-vient.
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Parties délardées
Recouvrement
1 à 2 carreaux
57
Figure 4 : Raccordement sur autoprotection métallique
CHAPITRE 5
■ appliquer une réglette sur le bord de la partie à délarder ;
■ découper la pellicule métallique avec la pointe de la spatule sans jamais se servir
d’un couteau qui risquerait de blesser l’armature ;
■ chauffer légèrement la partie à délarder ;
■ enlever, à l’aide de la spatule, la pellicule métallique ;
■ recouvrir la partie délardée augmentée d’un ou deux carreaux de gaufrage du
métal par la feuille suivante soudée au chalumeau ;
■ fermer le joint à la spatule chaude sans chauffer directement le joint et sans
l’écraser.
Air chaud
1
Les revêtements d’étanchéité
Air chaud
Roulette de marouflage 2
58 Roulette de marouflage
3
CHAPITRE 5
PVC-P liquide
Liaison à froid
La méthode de liaison à froid peut être utilisée pour la réalisation de détails comme
l’assemblage des lés en partie courante.
Roulette de marouflage
Solvant
Roulette de marouflage
PVC-P liquide
59
Figure 6 : Soudure au solvant
CHAPITRE 5
Elle n’est applicable que si :
■ la température ambiante est ≥ 5 °C ;
■ l’humidité relative de l’air est ≤ 85 % ;
■ les surfaces à assembler sont parfaitement propres et sèches.
Elle consiste à appliquer le solvant à l’aide d’un pinceau simultanément entre les
deux faces à assembler, puis à maroufler avec une roulette.
Il faut attendre au moins 6 heures avant de contrôler la soudure.
Les indices visibles d’une bonne soudure sont :
■ une parfaite planéité de la membrane sur les jonctions ;
■ un changement de brillance continue le long des jonctions, dû au débord du
solvant.
3.2 Indépendance
OBSERVATION
Ce mode de mise en œuvre nécessite toujours un lestage (protection
meuble ou dure).
ATTENTION
Tous les procédés ne sont pas concernés, il convient donc de vérifier les
Les revêtements d’étanchéité
DTA.
OBSERVATION
Dans le cas de travaux de réfection avec conservation de l’ancien revêtement
d’étanchéité, l’indépendance se fait :
− soit par deux écrans en voile de verre ou un écran composé d’un voile
de verre 100 g/m2 et d’un papier kraft, dans le cas d’ancien revêtement
bitumineux ou asphalte ;
− soit par un écran composé d’un voile de verre 60 g/m2 au minimum, collé
sur une feuille d’aluminium 0,04 m d’épaisseur minimale + BE 25 VV 50,
joints soudés, dans le cas d’ancien revêtement en ciment volcanique ou
enduit pâteux ;
− soit par un écran composé d’un voile de verre 60 g/m2 au minimum,
collé sur une feuille d’aluminium 0,04 m d’épaisseur minimale dans le cas
d’ancien revêtement en membrane synthétique.
■ Bicouche bitumineux
Cas général
■ Sur l’écran d’indépendance, la première couche est déroulée à sec avec des joints
de recouvrement d’au moins 6 cm soudés au chalumeau.
■ La seconde couche est soudée en plein sur la première, les joints de recouvrement
sont d’au moins 6 cm.
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Les joints de cette seconde couche sont décalés d’au moins 10 cm par rapport à ceux
de la première.
Pente 0 à 5 % Gravillon
Deuxième couche
sous protection meuble
Première couche
Écran thermique
Isolant
Deuxième couche
sous protection meuble
Pare-vapeur
Première couche
Écran thermique
+ écran d’indépendance
Isolant Enduit
d’imprégnation 61
à froid
Cas d’une terrasse isolée (cas du PSE)
sur élément porteur en maçonnerie
CHAPITRE 5
Figure 7 : Exemples de mise en œuvre de système bicouche en indépendance
ATTENTION
La mise en œuvre sur support en panneau isolant de polystyrène expansé
nécessite un écran thermique.
ATTENTION
Une attention particulière est demandée pour la réalisation des
recouvrements transversaux.
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Papier pelable
■ Monocouche bitumineux
Les revêtements d’étanchéité
Sur l’écran d’indépendance, la feuille est déroulée à sec avec des joints de
recouvrement d’au moins 10 cm soudés au chalumeau.
Dans le cas de pente nulle, il est prévu une bande de pontage (minimum une feuille
type BE 25 VV 50) sur les joints longitudinaux et transversaux
Gravillon
Pente > 1 à 5 %
Monocouche
62 sous protection meuble
CHAPITRE 5
Isolant
Écran
d’indépendance
Enduit
d’imprégnation
Pare-vapeur à froid
OBSERVATION
Toutes les soudures doivent être soigneusement contrôlées avec une
pointe sèche (ou similaire) que l’on déplace le long de la jonction après
refroidissement. Les défauts sont notés au passage, puis réparés à l’aide
d’une pièce soudée de membrane de forme adaptée. 63
CHAPITRE 5
Voir tableau 6.
Mise en œuvre de l’écran éventuel avec recouvrement de 10 cm.
La membrane synthétique vulcanisée est déroulée à sec avec recouvrements de
10 cm thermosoudé s’il y a film thermoplastique en surface ou liaisonnée à froid
avec bande auto-adhésive dans le cas contraire.
OBSERVATION
Toutes les soudures doivent être soigneusement contrôlées avec une
pointe sèche (ou similaire) que l’on déplace le long de la jonction après
refroidissement. Les défauts sont notés au passage, puis réparés à l’aide
d’une pièce soudée de membrane de forme adaptée.
3.3 Semi-indépendance
OBSERVATION
La semi-indépendance ne concerne que les revêtements bitumineux.
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OBSERVATION
Ce type de mise en œuvre est limité à des terrasses de pente au plus égale
à 20 %.
OBSERVATION
Les consommations de colle à froid sont données dans les DTA du
revêtement d’étanchéité.
Pente 0 à 20 %
Première couche
Figure 10 : Exemple de mise en œuvre de système bicouche avec plots de colle à froid
Monocouche bitumineux
Le support est constitué :
■ de maçonnerie (béton ou béton cellulaire) ;
■ de panneaux à base de bois ;
■ de l’ancien revêtement d’étanchéité (asphalte sans protection, bitumineux avec
autoprotection minérale).
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Sur le support non imprégné et sec, on dispose, en évitant les joints de dalles (béton
cellulaire) ou de panneaux (panneaux à base de bois), soit un plot de colle de 100 g
environ tous les 50 cm environ et en quinconce (consommation de 400 à 500 g/m2) ;
OBSERVATION
Les consommations de colle à froid sont données dans les DTA du
revêtement d’étanchéité.
Bicouche bitumineux
Le support est constitué :
■ de maçonnerie (béton ou béton cellulaire) ;
■ de panneaux à base de bois ;
■ de l’ancien revêtement d’étanchéité (asphalte sans protection, bitumineux avec 65
autoprotection minérale).
L’écran perforé est déroulé sur le support imprégné par EIF et sec, le recouvrement
CHAPITRE 5
est facultatif.
Il est soudé en plein sur 50 cm en périphérie des ouvrages et autour des émergences :
■ la première feuille est soudée directement en plein sur l’écran perforé, avec des
joints de recouvrement d’au moins 6 cm ;
■ la seconde feuille, avec autoprotection minérale, est soudée en plein sur la
première. Les joints de cette seconde couche sont décalés d’au moins 10 cm par
rapport à ceux de la première.
Bicouche thermosoudable sur
maçonnerie sans isolation
Deuxième couche autoprotégée
Première couche
Écran de semi-indépendance
Enduit
d’imprégnation
à froid
Monocouche bitumineux
Le support est constitué :
■ de maçonnerie (béton ou béton cellulaire) ;
■ de panneaux à base de bois ;
■ de l’ancien revêtement d’étanchéité (asphalte sans protection, bitumineux avec
autoprotection minérale).
L’écran perforé est déroulé sur le support imprégné par EIF et sec, le recouvrement
est facultatif.
Il est soudé en plein sur 50 cm en périphérie des ouvrages et autour des émergences.
La feuille, avec autoprotection minérale, est déroulée à sec avec des joints de
recouvrement de 8 cm soudés au chalumeau.
Monocouche thermosoudable sur
maçonnerie sans isolasion
Les revêtements d’étanchéité
Écran de
semi-indépendance
Monocouche
Enduit d’imprégnation
à froid
OBSERVATION
Certains procédés peuvent légèrement différer sur la mise en œuvre de
cette première feuille.
La seconde feuille, avec autoprotection minérale, est soudée en plein sur la première.
Les joints de cette seconde couche sont décalés d’au moins 10 cm par rapport à ceux
de la première.
3.4 Adhérence
Ce type de mise en œuvre se fait sur des panneaux isolants dits « soudables » ou 67
sur un ancien revêtement d’étanchéité autoprotégé par feuille d’aluminium, cette
dernière ayant été délardée.
CHAPITRE 5
OBSERVATION
Lorsque le panneau isolant est collé à l’EAC exempt de bitume oxydé, il
n’y a pas de justification de tenue au vent à apporter lorsque la dépression
est ≤ 4,712 Pa, au sens des NV65 modifiées. Le DTA du revêtement
d’étanchéité peut donner une valeur moindre.
■ Bicouche bitumineux
■ La première feuille d’étanchéité est soudée directement en plein sur le support
d’étanchéité, avec des joints de recouvrement d’au moins 6 cm.
■ La seconde feuille, avec autoprotection minérale, est soudée en plein sur la
première. Les joints de cette seconde couche sont décalés d’au moins 10 cm par
rapport à ceux de la première.
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Première couche
Isolant
Pare-vapeur
■ Monocouche bitumineux
Les revêtements d’étanchéité
OBSERVATION
Le support en verre cellulaire surfacé EAC nécessite l’interposition d’une
feuille bitumineuse.
OBSERVATION
Les consommations de colle à froid sont données dans les DTA du
revêtement d’étanchéité.
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La membrane est :
■ immédiatement déroulée sur la colle encore fraîche, dans le cas de simple
encollage, et marouflée ;
■ enduite en sous-face, dans le cas du double encollage et d’une membrane
nue. Puis, quand la colle ne file plus au doigt, mettre en place la membrane et
maroufler ;
■ immédiatement déroulée sur la colle fraîche mise en œuvre sur la première couche
sèche, dans le cas de double encollage et d’une membrane sous facée et marouflée.
Les recouvrements, propres et exempts de colle, sont soudés sur 30 mm au moins.
Dans le cas de l’utilisation d’une membrane sous facée, le recouvrement transversal
est ponté par une bande à cheval de 100 mm.
OBSERVATION
FPO
Ce mode de mise en œuvre s’applique aux mêmes supports que ci-dessus. Il y aura
lieu de se reporter aux Documents Techniques d’Application des membranes FPO
pour ce type d’application.
Membrane synthétique vulcanisée (EPDM) 69
Ce mode de mise en œuvre s’applique aux supports suivants :
CHAPITRE 5
■ maçonneries sauf type A avec bac collaborant et type D ;
■ panneaux à base de bois ;
■ perlite expansée non bitumée ;
■ verre cellulaire surfacé EAC exempt de bitume oxydé, avec feuille 25 BE VV 50
collée à l’EAC.
Seule la membrane nue est utilisée. La colle à froid du type néoprène est appliquée sur
les deux surfaces à assembler et il faut laisser évaporer les solvants avant marouflage.
Se reporter aux Avis Techniques spécifiques de chaque membrane pour les détails
d’exécution.
La jonction ou liaison des joints est assurée par une bande auto-adhésive double
face. La largeur des recouvrements doit être supérieure à 100 mm.
Ø 4,8
70
CHAPITRE 5
40 mm 40 mm
82 mm
40 mm
OBSERVATION
L’attelage de fixation est défini dans le Document Technique d’Application
du procédé.
Le Document Technique d’Application du procédé donne la densité et
l’entraxe des fixations pour l’élément porteur en tôle pleine d’acier nervurée.
Les autres cas sont traités par l’application des exigences de l’e-Cahiers du
CSTB n° 3563.
Les fixations mécaniques en lisière sont mises en œuvre, en général, suivant une ligne
repère.
ATTENTION
Cette ligne repère, lorsqu’elle existe, sert à positionner la vis et non le bord
■ Bicouche bitumineux 71
CHAPITRE 5
≥ 10 mm ≥ 30 mm
≥ 100 mm
OBSERVATION
Certains procédés d’étanchéité, fixés mécaniquement, peuvent prévoir des
cas particuliers.
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OBSERVATION
Pour des densités importantes (> 6 fixations/m2 pour des largeurs de lé de
1,00 m), il convient :
− soit de prévoir une ou deux lignes de fixations en pleine feuille avec
bande de pontage, de largeur 15 m, de même performance du point de
vue résistance au poinçonnement statique ;
− soit de réduire la largeur du lé ;
− soit d’augmenter la bande de recouvrement.
Les revêtements d’étanchéité
A : Standard 100 mm
Lu = 0,90 m (1 - 0,10 m)
72
Lu = 1 - X
CHAPITRE 5
100 mm
C : Diminution Lu de la feuille
Lu = 0,45 m (0,90/2)
■ Monocouche bitumineux
≥ 10 mm ≥ 50 mm
≥ 120 mm
OBSERVATION
Certains procédés d’étanchéité, fixés mécaniquement, peuvent prévoir des 73
cas particuliers.
CHAPITRE 5
Le lé suivant est positionné, puis réenroulé et ensuite soudé au joint de recouvrement
de 120 mm en le déroulant. Et ainsi de suite.
OBSERVATION
Pour des densités importantes (> 6 fixations/m2 pour des largeurs de lé de
1,00 m), il convient :
− soit de prévoir une sous-couche fixée mécaniquement en pleine feuille ;
− soit de réduire la largeur du lé ;
− soit d’augmenter la bande de recouvrement.
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120 mm
A : Standard
Lu = 0,88 m (1 ‒ 0,12 m)
Lu 1 ‒ X
Lu
74
Figure 20 : Principe de répartition des rangées de fixation
CHAPITRE 5
■ Membranes synthétiques
OBSERVATIONS
− Les membranes doivent obligatoirement être armées.
− Les principes de pose sur le PVC ou FPO sont les mêmes.
− Il y aura lieu de se reporter aux Avis Techniques pour les spécificités
propres à chaque membrane.
Thermosoudure
≥ 30 mm
≥ 10 mm
Recouvrement
≥ 10 mm
OBSERVATION
Certains procédés d’étanchéité, fixés mécaniquement, peuvent prévoir des
cas particuliers.
Thermosoudure 75 mm 75 mm Thermosoudure 75
≥ 30 mm ≥ 30 mm
CHAPITRE 5
Membrane PVC-P Écran éventuel
Fixation mécanique
100 mm mini
50 mm 50 mm
Collé Collé
Les revêtements d’étanchéité
Membrane PVC
Fixation mécanique
Une ou plusieurs bandes de collage, d’une largeur minimale de 100 mm, disposées
perpendiculairement aux nervures dans le cas d’un élément porteur en tôles d’acier
nervurées, sont fixées mécaniquement. L’entraxe entre deux fixations ne sera pas
inférieur à 18 cm.
76 La membrane PVC-P est déroulée sur les bandes préencollées et fixée mécaniquement
en lisière comme précédemment.
CHAPITRE 5
OBSERVATION
Toutes les soudures doivent être soigneusement contrôlées avec une
pointe sèche (ou similaire) que l’on déplace le long de la jonction après
refroidissement. Les défauts sont notés au passage, puis réparés à l’aide
d’une pièce soudée de membrane de forme adaptée.
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CHAPITRE 6
OBSERVATION
Cas particulier 1 : terrasses jardins et terrasses végétalisées. Elles sont avec
une autoprotection minérale, mais reçoivent une couche drainante, une
couche filtrante et la terre végétale (ou substrat).
Cas particulier 2 :
− Les membranes à base de bitume APP, des systèmes apparents, peuvent
rester sans autoprotection.
− Les membranes synthétiques sont sans autoprotection.
77
1.1 Autoprotection minérale
Elle est constituée de granulats minéraux ou de paillettes d’ardoise.
2. Protection lourde
sur revêtement bitumineux
et membrane synthétique
2.1 Protection meuble
Seules les terrasses inaccessibles sont concernées.
Dans le cas de terrasses techniques ou de zones techniques, cette protection est
complétée par des dallettes béton.
Elle est constituée par une couche de granulats courants 5/25, roulés ou concassés :
■ de 4 cm d’épaisseur en climat de plaine ;
de 6 cm d’épaisseur ou 4 cm + porte-neige en climat de montagne (lorsque l’Avis
Les protections d’étanchéité
OBSERVATION
Le porte-neige n’est pas à la charge du lot étanchéité.
■ ou, quelle que soit sa hauteur, en zone 3 site exposé ou zone 4 tous sites,
la protection est complétée, sur une largeur de 2 m au pourtour de la toiture-terrasse
et des édicules, par des dalles béton (conformes à la norme NF EN 1339) posées à sec
directement sur les granulats ou sur un non tissé synthétique d’au moins 170 g/m2.
OBSERVATION
Pour les membranes synthétiques dans le cas de granulats concassés ou
de granulats de réemploi souillés de bitume et en toiture technique, il
est nécessaire d’interposer un écran de séparation mécanique (non tissé
synthétique de 300 g/m2) sur la membrane.
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OBSERVATIONS
− En principe, le revêtement de sol n’est pas à la charge de l’entreprise
d’étanchéité.
− Dans le cas des surfaces ≤ 30 m2, cette couche de désolidarisation peut
être constituée par un non tissé synthétique de 170 g/m2 minimum et un 79
film synthétique de 100 µm minimum.
CHAPITRE 6
Protection directe par dalles sur plots
Les dalles en béton, conformes à la norme NF EN 1339, ont des dimensions comprises
entre 0,40 m et 0,60 m.
OBSERVATIONS
− La classe d’appellation des dalles est :
− T7 en terrasses privatives, si la hauteur des plots est ≤ 0,15 m ;
− T11 en terrasses collectives ou en terrasses accessibles au public, ou
privatives si la hauteur des plots est > 0,15 m.
− Les dalles en béton peuvent être remplacées par des dalles en bois
définies dans les Documents Techniques d’Application des revêtements
d’étanchéité.
Elles sont posées, en général, sur des plots réglables définis dans les Documents
Techniques d’Application des revêtements d’étanchéité ou dans un Avis Technique
particulier.
Ces plots réglables ont une hauteur comprise entre 0,05 m et 0,20 m.
La surface d’appui sur le revêtement d’étanchéité est d’au moins 300 cm2.
La surface d’appui des dalles supportées est d’au moins 100 cm2.
Nota : les terrasses avec dalles sur plots nécessitent un entretien spécifique.
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OBSERVATIONS
− Les jardinières non transportables ne sont pas admises sur les dalles sur
plots, ni sur les plots (voir paragraphe 7.3 du fascicule de documentation
FD P 84-204-3/A1).
− Dans le cas de revêtement d’étanchéité en membranes synthétiques, il
sera mis en œuvre sous les plots un écran anti-poinçonnant d’au moins
300 g/m2.
− Dans certains cas, les plots peuvent être coulés en place sur une couche
de désolidarisation (feuille bitumineuse ou non tissé synthétique
de 170 g/m2 minimum + un film synthétique de 100 µm minimum).
Ils sont en mortier ou en béton. Ils peuvent être ponctuels ou linéaires.
NF EN 1339.
Les dalles en pierre naturelle sont conformes à la norme XP B10-601. Elles ont une
épaisseur minimale de 4 cm.
Ces dalles sont posées, à sec ou sur mortier de 0,03 m d’épaisseur, sur une couche de
désolidarisation constituée :
■ soit d’un lit de sable de 3 cm d’épaisseur minimale ;
■ soit d’une couche de granulats courants 3/15, roulés ou concassés, de 3 cm
d’épaisseur minimale.
80
Les joints peuvent être :
serrés non garnis = pose à sec + couche de désolidarisation en granulats ;
CHAPITRE 6
■ joints larges (environ 2 cm) garnis (mortier de ciment) = pose à sec + couche de
désolidarisation en sable ou en granulats ;
■ joints larges (environ 2 cm) garnis (mortier de ciment) = pose sur mortier +
couche de désolidarisation en granulats avec non tissé au-dessus.
Protection par pavés en béton
Ces pavés en béton, autobloquants ou non, d’épaisseur minimale 0,06 m, sont
conformes à la norme NF EN 1338.
Ils sont posés sur une couche de désolidarisation constituée par un lit de sable de
6 cm d’épaisseur minimale.
Il n’est pas prévu de terrasses accessibles aux véhicules légers avec étanchéité par
membrane synthétique.
Ces terrasses sont protégées par un dallage de béton armé de 6 cm d’épaisseur
nominale. L’armature est au minimum un treillis soudé 150 x 150, ∅ 4 mm ou de
section équivalente. Il est mis en œuvre sur une couche de désolidarisation constituée
d’un non tissé synthétique de 170 g/m2 minimum plus une couche de granulats
courants 3/15, moulés ou concassés de 3 cm d’épaisseur minimale plus un non tissé
synthétique de 170 g/m2 minimum.
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OBSERVATION
Cette protection n’est pas à la charge de l’entreprise d’étanchéité.
OBSERVATION
La couche drainante et la couche filtrante sont à la charge de l’entreprise 81
d’étanchéité.
La terre végétale est à la charge de l’entreprise paysagiste.
CHAPITRE 6
■ Protection pour terrasses végétalisées
Règles professionnelles pour la conception et la réalisation des terrasses et toitures végétalisées
(ADIVET, CSFE, SNPPA, UNEP - édition n° 2 - novembre 2007)
Elle se compose :
■ d’une couche drainante pouvant être facultative pour une pente supérieure à 5 %.
Les matériaux admis peuvent être :
■ des plaques de polystyrène moulées, alvéolées, décrites dans les Avis Techniques
des revêtements d’étanchéité admis en terrasses jardins,
■ des agrégats minéraux poreux (pouzzolane, argile expansée, roche volcanique
expansée…) ou non poreux,
■ des éléments synthétiques prémoulés pouvant former ou non une réserve d’eau,
■ des matelas de drainage synthétiques ;
■ d’une couche filtrante ;
■ d’une couche de culture (substrat) ;
■ d’une couche végétale.
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CHAPITRE 7
1. Relevés d’étanchéité
1.1 Support des relevés
■ Béton ou maçonnerie d’éléments pleins
DTU 20.12, § 7.2
Ces supports sont soit avec engravure, soit avec bandeau saillant en tête, soit avec
un dispositif permettant d’écarter les eaux de ruissellement, bénéficiant d’un Avis
Technique.
Ces travaux ne relèvent pas du lot étanchéité mais du lot gros œuvre.
ATTENTION
Les bandeaux saillants et les profilés métalliques ne sont pas admis en
climat de montagne. 83
A B
h d
d
H’
H h
H’ H
Arase protection
lourde ou C Arase protection
autoprotectrice lourde ou
autoprotectrice
h ≥ 0,04 m
H’
H
Cas d’une terrasse
inaccessible
Valeur minimale de H
Type de toiture Pente (%)
(en mm)
Nulle 150
De 1 à 5 100
100 : cas général
Les points singuliers
■ Costières métalliques
DTU 43,.3, § 6.5
85
0,04 m
CHAPITRE 7
0,20 m
≤ 0,20 m
H ≤ 0,50 m 0,50 m
0,50 m
≥ 0,04 m
Épaisseur
isolant éventuel
t ≥ 0,10 m
épaisseur ≥ 1,2 mm
Les costières métalliques sont en tôles d’acier galvanisé ou protégé contre la corrosion.
Elles doivent être solidaires des tôles d’acier nervurées et sont fixées par des vis tous
les 0,50 m.
Dans le cas de mise en œuvre sur élément porteur en bois massif ou en panneaux à
base de bois, elles sont fixées par clouage de l’aile horizontale au moyen de clous, à
raison de cinq fixations par mètre en quinconce. La longueur des clous doit être telle
qu’ils pénètrent d’au moins 18 mm l’élément porteur.
Les points singuliers
■ Bois
NF DTU 43.4, § 6.1
86 Élément porteur
CHAPITRE 7
0,15 m ≤ h ≤ 0,30 mm
Élément tranversal
h ≥ 0,012
continu
Élément porteur
0,15 m ≤ h ≤ 0,30 mm
h ≥ 0,012 Charpente
■ Isolation thermique
CHAPITRE 7
■ soit par collage à l’EAC exempt de bitume oxydé, défini dans un DTA de
revêtement d’étanchéité, sur EIF (maçonnerie) ou sur sous-couche bitumineuse
clouée (bois massif ou contreplaqué) ;
■ soit par fixation mécanique à raison d’une ligne de trois fixations pour des
panneaux de largeur comprise entre 0,60 m et 1,00 m ou d’une ligne de deux
fixations par des panneaux de largeur ≤ 0,60 m.
B - Pour une hauteur comprise entre 0,30 m et 0,60 m
Par fixation mécanique à raison de deux lignes de trois fixations pour des panneaux
de largeur comprise entre 0,60 m et 1,00 m ou de deux lignes de deux fixations pour
des panneaux de largeur ≤ 0,60 m.
C - Pour une hauteur comprise entre 0,60 m et 1,00 m
Soit par fixation mécanique à raison de trois lignes de trois fixations pour des
panneaux de largeur comprise entre 0,60 m et 1,00 m ou de trois lignes de deux
fixations par des panneaux de largeur ≤ 0,60 m.
Fixation sur costières métalliques
A - Pour une hauteur ≤ 0,30 m
■ soit par collage à l’EAC exempt de bitume oxydé, défini dans un DTA de
revêtement d’étanchéité, sur EIF ;
■ soit par fixation mécanique à raison de trois fixations par mètre linéaire avec un
minimum de deux fixations par panneaux.
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■ soit de mettre en œuvre un nouveau support de relevé devant l’ancien relevé, par
exemple :
− panneau isolant apte à cet emploi fixé mécaniquement et d’épaisseur
compatible avec le dispositif permettant d’écarter les eaux de ruissellement,
− costière métallique (réservée aux toitures-terrasses inaccessibles ou techniques).
OBSERVATION
On n’a pas de primaire quand le support des reliefs est en panneaux isolants
ou en costières bois avec sous-couche bitumineuse clouée.
OBSERVATION
Le talon est soudé sur :
− la première couche du revêtement bicouche ;
− la maçonnerie, lorsque la terrasse n’est pas isolée et lorsque le revêtement
CHAPITRE 7
■ soudage d’une couche de finition en feuille de bitume élastomère autoprotégée
de 3,5 mm d’épaisseur minimale, soudée sur la totalité de la partie verticale du
relief et sur la partie horizontale avec un talon de 15 cm minimum dépassant d’au
moins 5 cm celui de l’équerre de renfort.
OBSERVATION
L’autoprotection est réalisée soit par :
− des granulats minéraux ;
− des paillettes d’ardoise ;
− une feuille métallique (aluminium, cuivre, inox) ;
− une feuille métallique (aluminium) surfacée avec de la paillette d’ardoise.
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Couche de finition
Seconde couche
partie courante
≥ 0,02 m
≥ 0,15 m
Première couche
0,125
partie courante
0,125
Imprégnation
à froid
OBSERVATION
Dans le cas de revêtement monocouche, l’équerre de renfort est soudée
soit sur le panneau isolant (système adhérent), soit sur la feuille d’étanchéité
(système indépendant ou semi-indépendant).
90
Couche de finition
≥ 0,04 m
CHAPITRE 7
Équerre de renfort
≥ 0,02 m
Seconde couche
partie courante
≥ 0,15 m
Première couche
0,125
partie courante
Imprégnation 0,125
à froid
≥ 0,019 m
≥ 0,022 m
Couche de finition
0,125
0,125
Seconde couche
partie courante
Première couche
partie courante
Costière métallique
avec enduit d’imprégnation
à froid
91
CHAPITRE 7
Couche finition
Seconde couche
Équerre de renfort partie courante
Bac acier
0,125
≥ 0,10 mm
OBSERVATION
On n’a pas de primaire si le support des reliefs est en panneaux isolants.
OBSERVATION
Le talon est soudé sur :
Les points singuliers
OBSERVATION
L’autoprotection est réalisée par une feuille d’aluminium.
Les relevés des terrasses accessibles reçoivent une protection, à l’exception des
terrasses accessibles aux piétons avec protection directe par dalles sur plots dans le
cas où la tête du relevé se situe en dessous de la face inférieure des dalles.
Pour terrasses jardins
Les relevés sont constitués comme suit :
■ primaire d’imprégnation à froid (EIF) sur la partie verticale ;
OBSERVATION
On n’a pas de primaire si le support des reliefs est en panneaux isolants.
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OBSERVATION
L’autoprotection est minérale.
■ Membranes synthétiques
Thermoplastiques (PVC-P ou FPO)
OBSERVATION 93
− Les feuilles de partie courante sont relevées le long du relief de quelques
CHAPITRE 7
centimètres (≥ 5 cm).
− La nature du support (réfection) ou son aspect (par exemple, maçonnerie)
peuvent justifier la mise en œuvre d’un écran de séparation chimique ou
mécanique.
− Se reporter aux Avis Techniques ou Documents Techniques d’Application
pour les spécificités de chaque membrane.
Les relevés utilisent les mêmes feuilles que la partie courante en bandes distinctes
de celle-ci.
Les feuilles de relevés se recouvrent entre elles de 5 cm au moins, soudées sur 3 cm
et recouvrent la partie courante par un talon de 10 cm au moins, soudé sur 3 cm.
Pour des hauteurs au plus égales à 20 cm, les relevés sont généralement libres, fixés
mécaniquement en tête ou soudés en tête, sur une tôle plastée de largeur 5 cm, elle-
même fixée mécaniquement.
Pour des hauteurs comprises entre 20 et 50 cm, la fixation mécanique en tête
est complétée par un collage en plein ou ponctuel ou par une fixation linéaire
intermédiaire (sur tôle plastée) lorsque la hauteur du relevé présente un risque de
battement au vent.
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Pour des hauteurs supérieures à 50 cm, la feuille doit être collée en plein ou
ponctuellement, ou fixée linéairement tous les 50 cm pour éviter le battement au
vent. La feuille est fixée en tête.
Les angles et coins de relevés sont réalisés avec des pièces spéciales préformées ou
façonnées avec une feuille non armée.
Par fixition mécanique Sur tôle plastrée
Mastic Mastic
Fixation et rondelle Finition liquide
étanche (PVC) suivant
Avis Technique
Bande solin, zinc
Les points singuliers
ou galva Fixation
Tôle plastrée
Menbrane Menbrane
Vulcanisées (EPDM)
La soudure à l’air chaud des joints ne peut se faire que sur membrane revêtue en
surface et sous-face d’un film thermoplastique.
Dans les autres cas, l’apport de la bande auto-adhésive double face est un travail
minutieux, délicat pour les relevés.
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d = environ 2 m
CHAPITRE 7
E ≥ 0,02 m
b) Avec talon
Les points singuliers
E ≥ 0,02 m
h < 0,20 m
96
c) Cas des dalles sur plots
CHAPITRE 7
E ≥ 0,02 m
Dalle
Plot
Étanchéité
CHAPITRE 7
2. Retombées d’étanchéité
≥ 0,20 m
Protection
Retombée d’étanchéité
≥ 0,20 m
Revêtement d’étanchéité
terrasses jardins.
ou treillis soudé.
Le mortier est dosé à 400 kg environ par mètre cube de mortier avec l’incorporation
d’un adjuvant réducteur d’eau plastifiant ou superplastifiant.
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3. Noues
3.1 Feuilles bitumineuses SBS ou APP
Pour les revêtements bicouches, elles sont réalisées de manière identique aux parties
courantes.
Pour les revêtements monocouches apparents posés en adhérence, on doit prévoir
dans le cas de noue à pente nulle, un renfort par feuille bitumineuse (type BE 25 VV 50
au minimum ou feuille équivalente en APP) soudé en plein.
Pour les revêtements monocouches fixés mécaniquement :
■ pour les noues de rives sur 1,00 m de largeur ;
■ pour les noues centrales sur environ 1,00 m de part et d’autre du fil d’eau, on
doit prévoir un renfort constitué, en général, de la première feuille du procédé
bicouche bitumineux fixé mécaniquement et dont la mise en œuvre et la densité
des fixations sont conformes à ce procédé.
99
CHAPITRE 7
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4. Joints de dilatation
4.1 Sur double costière
OBSERVATION
Le joint de dilatation sur double costière constitue le cas général, les autres
cas ne devant rester que des exceptions.
H ≥ 0,03 m
100
CHAPITRE 7
OBSERVATION
Certains procédés admettent une solution sans chanfrein.
Vents dominants
OBSERVATION
Au préalable, la bande de dilatation aura été préconfectionnée pour toute
la longueur du joint.
Menbrane
101
non armée
CHAPITRE 7
Joint mousse Menbrane
armée
OBSERVATION
Chaque réalisation doit tenir compte des caractéristiques thermoplastiques
ou élastomériques de la membrane pour les liaisons et se reporter pour cela
aux Avis Techniques correspondants.
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≥ 0,04 m
OBSERVATION
Ce type de traitement du joint de dilatation peut aussi s’appliquer aux
éléments porteurs en bois ou panneaux à base de bois.
Relevé d’étanchéité
Revêtement
d’étanchéité
Isolant
Tôle d’acier
nervurée
Ils sont traités comme des relevés d’étanchéité sur costières métalliques.
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Tôle plastée
Membrane armée
Isolation thermique
Élément porteur
La réalisation se fait comme des relevés avec soudage en tête sur des tôles plastées.
B. Vulcanisées (EPDM)
Les tôles sont enduites de primaire, de liant liquide auto-adhésif et la membrane
est ensuite appliquée en adhérence totale par marouflage. Se reporter aux Avis
Techniques de chaque membrane pour les détails. 103
■ Pour élément porteur en bois massif
CHAPITRE 7
ou panneaux à base de bois
≥ 0,03 m
≥ 0,03 m Costière pour relevé
d’étanchéité en bois massif
en 1 ou plusieurs pièces
0,05 m mini permettent la fixation
par le dessus
Le traitement des joints de dilatation se fait comme sur les costières béton avec
en plus l’interposition d’une sous-couche clouée dans le cas de système en feuilles
bitumineuses.
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Forme de pente
OBSERVATION
− L’implantation du joint plat ne doit pas couper l’écoulement de l’eau.
− Les tracés non rectilignes (baïonnette, changement de direction) ne sont
pas admis, sauf étude particulière.
104
4.3 Joints plats surélevés
Ce type de joint de dilatation se fait exclusivement sur élément porteur en
CHAPITRE 7
ATTENTION
C’est le cas général du traitement du joint de dilatation pour les terrasses
accessibles aux piétons. C’est le cas particulier pour les terrasses accessibles
aux véhicules (limités aux zones de circulation).
Un joint plat surélevé correspond à des costières de faible hauteur mais non
inférieure à 50 mm pour les terrasses accessibles aux piétons et 30 mm pour les
terrasses accessibles aux véhicules au-dessus de l’étanchéité.
Plot Plot
≥ 0,05 m
≥ 0,05 m
≥ 0,05 m
CHAPITRE 7
≥ 0,12 m
≥ 0,12 m
Les entrées d’eaux pluviales (EEP) sont généralement constituées de deux parties : la
platine et le moignon, assemblées entre elles de façon étanche.
Elles ne comportent pas de manchon isolant thermique.
Elles peuvent être :
■ en plomb de 2,5 mm d’épaisseur minimale ;
■ en tôle d’acier inoxydable de 1,0 mm d’épaisseur minimale ;
■ en cuivre de 0,6 mm d’épaisseur minimale ;
■ en aluminium de 1,0 mm d’épaisseur minimale, badigeonné intérieurement d’EIF ;
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≥ 0,05 m
≥ 0,10 m
Les points singuliers
106 ≥ 0,10 m
≥ 0,15 m
CHAPITRE 7
Tableau 4 : Valeurs des diamètres minimaux des descentes et des entrées d’eaux pluviales
Cas général
Entrée d’eau avec moignon cylindrique Entrée d’eau avec moignon tronconique
(en cm)
à∅ à∅ à∅ à∅
D d (3) h
normal (1) majoré normal (2) majoré
50 33 8 71 47 8
64 43 9 91 61 9
CHAPITRE 7
254 169 18 363 242 18
D – 2d
284 189 19 406 270 19 h – 1,5 d
environ
314 209 20 449 300 20
346 230 21 494 329 21
380 253 22 543 362 22
415 277 23 593 394 23
452 302 24 646 430 24
490 327 25 700 466 25
530 400 26 570 26
570 472 27 680 27
615 550 28
660 625 29
700 700 30
1. 1 cm2 de section de tuyaux de descente évacue 1 m2 de surface de toiture en plan.
2. 0,70 cm2 de section de tuyau de descente évacue 1 m2 de surface de toiture en plan.
3. Le diamètre du moignon peut être légèrement inférieur pour tenir compte de l’épaisseur du matériau constitutif.
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OBSERVATION
Pour de petites surfaces telles que balcons et loggias, sur élément porteur
en maçonnerie, il est admis des diamètres de 60 mm (surface collectée
28 m2 avec moignon cylindrique et 40 m2 avec moignon tronconique) et
70 mm (surface collectée 38 m2 avec moignon cylindrique et 55 m2 avec
moignon tronconique).
OBSERVATION
Dans le cas de terrasse accessible protégée par dalles sur plots, la surface
maximale collectée par l’entrée d’eaux pluviales est limitée à 200 m2 et la
distance maximale à parcourir par l’eau de pluie est limitée à 20 m.
Tableau 5 : Valeurs des diamètres minimaux des descentes et des entrées d’eaux pluviales
Cas particulier des toitures-terrasses inaccessibles (sur élément porteur en maçonnerie) dont chaque
descente collecte des surfaces ≤ 287 m2
Les points singuliers
140 220
150 253
160 287
1. Le diamètre du moignon de l’entrée d’eaux pluviales peut être légèrement inférieur pour tenir compte de l’épaisseur du
matériau constitutif.
ATTENTION
Le raccord entre le moignon et la descente doit être aisément visitable.
Il est interdit de situer le raccord dans l’épaisseur des dalles, parois ou faux
plafonds non démontables.
L ≥ 0,20 m
≥ 0,20 m
≥ 0,12 m H
≥ 0,20 m
CHAPITRE 7
les retours d’eau.
OBSERVATION
Dans le cas de mise en œuvre (en fond de noue ou latérale) sur élément
porteur en tôle d’acier nervurée, la platine doit être fixée mécaniquement
à l’élément porteur.
Toute évacuation doit être munie d’un dispositif destiné à arrêter les débris capables
de provoquer un engorgement des descentes.
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Pare-gravier
Gravillons
Crapaudine
Étanchéité
Les points singuliers
Étanchéité
autoprotégée
■ Trop-pleins
Les trop-pleins sont constitués d’une platine et d’un moignon assemblés entre eux
par soudure ou tout système d’assujettissement étanche.
Les matériaux constitutifs sont les mêmes que pour les évacuations d’eaux pluviales.
La section d’écoulement est au moins égale à celle de la descente concernée. Elle
peut être répartie en plusieurs trop-pleins.
La section d’écoulement minimale d’un trop-plein est de 28 cm2.
La distance entre le bord du trou d’évacuation et les bords extrêmes latéraux et
inférieurs de la platine doit être au moins égale à 0,12 m.
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≥ 0,12 m ≥ 0,12 m
Section ≥ 28 cm
≥ 0,12 m
Déversoir ≥ 0,12 m
≥ 0,12 m
La longueur du moignon doit être telle que, une fois posé, il dépasse le parement
extérieur de la paroi de 0,05 m minimum. Sa pente doit être supérieure à 30 % pour
qu’il forme goutte d’eau, sinon un larmier doit être réalisé à la sortie du moignon
pour éviter tout retour d’eau à sa sous-face. 111
OBSERVATION
CHAPITRE 7
La section est de préférence rectangulaire, grand côté horizontal.
Trop-plein
Revêtement d’étanchéité
Isolant
Pare-vapeur
≥ 0,05 m
Figure 31 : Trop-plein
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112
CHAPITRE 7
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≥ 0,15 m 6
8
≥ 0,15 m 4 1 5
≥ 0,10 m
≥ 0,10 m ≥ 0,15 m
6
1 : Plomb - 2 : Espace entre tuyau et manchon garni de 1 : Dé de béton - 2 : Mastic - 3 : Collier de serrage
produit plastique - 3 : Niveau supérieur de la protection 4 : Collerette - 5 : Fourreau métallique - 6 : Surface
4 : Support - 5 : Étanchéité - 6 : Tuyau métallique de protection - 7 : Tuyau non métallique -
8 : Élément Porteur
CHAPITRE 7
7 5 6
≥ 0,10 m
≥ 0,12 m ≥ 0,15 m
1 : Mastic - 2 : Collier de serrage - 3 : Collerette
en plomb - 4 : Niveau supérieur de la protection
5 : Fourreau métallique - 6 : Support - 7 : Étanchéité
8 : Tuyau PVC - 9 : Plomb 4
5
c) Raccord à un manchon raccordé ≥ 0,04 m
lui-même à un tuyau de ventilation 6
1 ≥ 0,15 m 3
0,12 m ≥ 0,15 m 5
2
8 7
Dans le cas où le tuyau débouche en toiture dans un dé en béton, les principes sont
les mêmes que dans le cas précédent, le relevé d’étanchéité autour du dé remplaçant
le manchon de plomb (voir figures 32 d et e).
OBSERVATION
La présence d’un dé en béton est obligatoire (voir norme P10-203, référence
20.12) quand le tuyau débouche à moins de 0,25 m d’une émergence. Dans
tous les cas, cette disposition apporte une protection accrue du tuyau vis-
à-vis des chocs.
5.3 Crosses
≥ 0,12 m
1
3 2
4
≥ 0,15 m 6
5
7
115
CHAPITRE 7
7
Les crosses sont généralement constituées à partir de tubes en cuivre soudés à une
platine en cuivre ou en plomb ou à partir de tubes et platines en acier galvanisé.
OBSERVATION
L’usage d’acier galvanisé est limité à l’utilisation sur des locaux à faible et
moyenne hygrométrie.
L’aile horizontale (partie destinée à être insérée) a une largeur minimale de 0,10 m.
Cette largeur minimale est ramenée à 0,07 m dans le cas d’un acrotère de largeur
inférieure à 0,12 m revêtu jusqu’à son arête extérieure.
Si cette bande comporte une retombée, celle-ci n’excédera pas :
■ 0,15 m pour l’acier ;
■ 0,10 m pour le zinc, l’aluminium et le cuivre.
116
OBSERVATION
CHAPITRE 7
L’usage d’acier galvanisé est limité à l’utilisation sur des locaux à faible et
moyenne hygrométrie.
Les bandes sont insérées dans le revêtement avec un recouvrement de 0,05 m environ,
puis fixées mécaniquement tous les 0,25 m environ, une fixation étant obligatoire à
chaque recouvrement.
Elles sont insérées entre deux couches de matériaux d’étanchéité constituées de :
■ la première couche et une bande de renfort dans le cas d’un revêtement bicouche ;
■ deux bandes de renfort dans le cas d’un revêtement monocouche ou d’un dessus
d’acrotère.
La bande de renfort déborde d’au moins 0,05 m la bande métallique.
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CHAPITRE 8
Climatologie applicable
aux toitures-terrasses
1. Vent
OBSERVATION
Les ouvrages d’étanchéité sans protection lourde et non fixés mécaniquement
sont limités à une dépression au plus égale à 4 712 Pa, soit l’équivalent de
l’action du vent sur un bâtiment de hauteur 20 m à versants plans en zone 4
et site exposé.
117
Zone 1
Zone 2
Zone 3
Zone 4*
OBSERVATION
Pour les constructions situées au voisinage des lignes de délimitation de
zones, il convient de se référer au tableau des départements appartenant
à plusieurs zones, avec découpage selon les cantons, des Règles NV 65
(tableau R-III-1 des Règles NV, février 2009).
À ces zones, on superpose les effets résultant de la situation locale, d’où, dans
chaque zone de vent, la subdivision en trois types de sites. Les sites correspondent
à des surfaces localisées de faible étendue par rapport aux zones. Les Règles NV 65
(avril 2000) définissent les trois types de sites de la façon suivante :
■ Site protégé
Exemple : fond de cuvette bordé de collines sur tout son pourtour et protégé ainsi
pour toutes les directions du vent.
■ Site normal
Exemple : plaine ou plateau de grande étendue pouvant présenter des dénivellations
peu importantes, de pente inférieure à 10 % (vallonnements, ondulations).
vallées étroites où le vent s’engouffre ; les montagnes isolées ou élevées (par exemple,
Mont Saint-Vincent) et certains cols. C’est ainsi que des sites comme Angoulême,
Langres, Millau, Mont Saint-Vincent sont considérés comme des sites exposés.
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2. Neige
119
CHAPITRE 8
Figure 2 : Carte « neige » selon règles NV 65 (février 2009)
OBSERVATION
− Conventionnellement, la limite entre climat de plaine et climat de
montagne se situe à 900 m d’altitude.
− Comme pour de nombreuses simplifications proposées dans ce guide, le
calcul selon l’ensemble des dispositions prévues par les textes codificatifs
eux-mêmes (en l’occurrence, DTU et Règles NV) est le seul qui fasse foi.
La carte « neige » définit les quatre zones de neige (de 1 à 4) considérées par les
Règles NV 65 (avril 2000). Elle introduit une distinction nouvelle dans les zones 1 et
2 pour tenir compte de phénomènes qui ont été constatés de façon occasionnelle
et qui ont conduit à retenir la notion de « charge accidentelle » (indice B des zones 1
et 2).
OBSERVATION
Pour les constructions situées au voisinage des lignes de délimitation de
zones, se référer au tableau des départements (chapitre 2, paragraphe 2.1)
des Règles NV 65, avril 2000.
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Annexe : Informations
sur les SEL (Systèmes
d’étancheité liquide)
Il existe deux types de résine :
■ résine polyuréthanne ;
■ résine polyester.
122
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Glossaire
Autoprotection Écran thermique
Protection mince réalisée en usine sur Couche disposée entre l’isolant
un matériau d’étanchéité en feuille. thermique et le revêtement
d’étanchéité destinée à protéger
APP certains isolants des effets thermiques
Polymère polypropylène atactique. lors de la mise en œuvre à chaud du
revêtement.
BE 25 VV
Bitume élastomère épaisseur 2,5 mm, EEP
voile de verre. Entrée d’eau pluviale.
Costière métallique EIF
Tôle d’acier destinée à recevoir les Enduit d’imprégnation à froid.
relevés d’étanchéité.
Élément porteur
Couche de désolidarisation Élément constitué par de la
Couche disposée entre le revêtement maçonnerie, des tôles d’acier nervurées,
d’étanchéité et sa protection. du bois massif ou des panneaux à base
de bois. 123
Couche de diffusion
Couche ménagée sous le pare-vapeur, EPDM
destinée à répartir la pression de la Éthylène-propylène-diène-monomère.
vapeur d’eau.
F.I.T.
Couche de semi-indépendance F : fatigue, I : indentation
Couche disposée entre le revêtement (poinçonnement), T : tenue à la
d’étanchéité des parties courantes et température.
son support, destinée à assurer une
adhérence partielle uniformément FPO
répartie. Polyoléfine flexible.
Couche d’indépendance Isolation inversée
Couche disposée entre le revêtement Panneaux isolants disposés au-dessus
d’étanchéité des parties courantes et de revêtement d’étanchéité.
son support.
Isolation thermique
DTA Ouvrage constitué par une ou plusieurs
Document Technique d’Application. couches de panneaux isolants, destiné
à réduire les échanges thermiques entre
EAC l’intérieur et l’extérieur des bâtiments.
Enduit à chaud.
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125
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Réglementation, normes
et autres documents
de référence
1. DTU
DTU 20.12 – Maçonnerie des toitures et d’étanchéité – Gros œuvre en maçonnerie
des toitures destinées à recevoir un revêtement d’étanchéité
■ Partie 1 : Cahier des clauses techniques (NF P10-203-1), septembre 1993.
Amendement A1 au CCT (NF P10-203-1/A1), juillet 2000.
Erratum au CCT, février 1994.
Amendement A2 au CCT (NF P10-203-1/A2), novembre 2007.
■ Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (NF P10-203-2), septembre 1993.
DTU 43.1 – Étanchéité des toitures-terrasses et toitures inclinées avec élément
porteur en maçonnerie en climat de plaine (1)
Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques (NF P84-204-1-1), novembre 2004.
■
127
■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (NF P84-204-1-2),
novembre 2004.
Amendement A1 au CGM (NF P84-204-1-2/A1), septembre 2007.
■ Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (NF P84-204-2), novembre 2004.
Amendement A1 au CCS (NF P84-204-2/A1), septembre 2007.
■ Partie 3 : Guide à l’intention du maître d’ouvrage (NF P84-204-3), septembre 2004.
Amendement A1 au FD (FD P84-204-3/A1), août 2007.
NF DTU 43.3 – Mise en œuvre des toitures en tôles d’acier nervurées avec
revêtement d’étanchéité
■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (NF DTU 43.3 P1-1), avril 2008.
■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (NF DTU 43.3 P1-2), avril 2008.
■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (NF DTU 43.3 P2),
avril 2008.
octobre 2008.
DTU 43.5 – Réfection des ouvrages d’étanchéité des toitures-terrasses ou inclinés
■ Partie 1 : Cahier des clauses techniques (NF P84-208-1), novembre 2002.
Amendement A1 au CCT (NF P84-208-1/A1), septembre 2007.
■ Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (NF P84-208-2), novembre 2002.
NF DTU 43.11 – Étanchéité des toitures-terrasses et toitures inclinées avec
éléments porteurs en maçonnerie en climat de montagne
■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (CCT) (P84-211-1-1), avril 2014.
■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (CGM) P84-211-1-2),
avril 2014.
■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (CCS) (P84-211-2),
avril 2014.
■ Partie 3 : Guide à l’intention du maître d’ouvrage (P84-211-3), mars 2014.
128
2. Normes
NF EN 13162 : « Produits isolants thermiques pour le bâtiment – Produits
manufacturés en laine minérale (MW) – Spécification » (indice de classement
P75-403), août 2002.
NF EN 13163 : « Produits isolants thermiques pour le bâtiment – Produits
manufacturés en polystyrène expansé (EPS) – Spécification » (indice de classement
P75-404), août 2002.
NF EN 13165 : « Produits isolants thermiques pour le bâtiment – Produits
manufacturés en mousse rigide de polyuréthane (PUR) – Spécification » (indice
de classement P75-406), août 2002.
NF EN 13167 : « Produits isolants thermiques pour le bâtiment – Produits
manufacturés en verre cellulaire (CG) – Spécification » (indice de classement
P75-408), août 2002.
NF EN 13169 : « Produits isolants thermiques pour le bâtiment – Produits
manufacturés en perlite expansé (EPB) – Spécification » (indice de classement
P75-410), août 2002.
NF EN 13707 : « Feuilles souples d’étanchéité – Feuilles bitumineuses armées pour
l’étanchéité de toiture – Définitions et caractéristiques » (indice de classement
P84-138), mai 2005.
NF EN 13956 : « Feuilles souples d’étanchéité – Feuilles d’étanchéité de toiture
plastiques et élastomères – Définitions et caractéristiques » (indice de classement
P84-141), décembre 2005.
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130
4. Règles professionnelles
« Règles professionnelles pour l’aménagement des toitures-terrasses jardins »,
éditions CSNE et UNEP, juin 1997.
« Règles professionnelles pour la conception et la réalisation des terrasses et toitures
végétalisées », éditions CSFE – ADIVET – SNPPA, édition 2, novembre 2007.
Règles Professionnelles « Travaux d’étanchéité réalisés par application de systèmes
d’étanchéité liquide sur planchers extérieurs en maçonnerie », édition CSFE,
janvier 1999.
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Index
Ancien revêtement d’étanchéité — 12, 44, 50, 60, 63 à 67, 88, 121, 122
Autoprotection — 8, 12-13, 31, 33-34, 45-46, 51-52, 54, 57, 64 à 68, 72-73, 77, 89,
92-93, 98, 123
Élément porteur — 7, 8, 11 à 18, 22, 27, 32, 36, 39, 40, 43-44, 50, 53, 61, 70-71, 76, 86,
90-91, 100, 102 à 104, 108-109, 113, 121 à 124, 127 à 129
Entrées d’eaux pluviales — 105 à 110, 123
131
Feuilles à base de bitume modifié — 45
Maçonnerie — 11 à 15, 28 à 32, 39, 40, 43-44, 50, 52-53, 61, 63 à 66, 68, 69, 83, 87, 89,
90, 92-93, 98, 100, 104, 108, 121 à 123, 127 à 130
Membranes synthétiques — 12-13, 28-29, 31, 37-38, 44, 47-48, 54, 57, 59, 60, 62-63,
68, 69, 74-75, 77 à 81, 93, 99, 101, 103, 106, 112, 129
Mise en œuvre des panneaux isolants — 41
Mise en œuvre d’un revêtement — 8
Monocouche — 60, 62-63
Panneaux à base de bois — 12-13, 17 à 19, 21, 33, 40, 44, 64 à 66, 68-69, 71, 86, 91,
102-103, 128
Pare-vapeur — 28, 32, 33, 34
Pente — 8, 11, 13-14, 23, 42, 44, 50-51, 53, 61-62, 64, 69, 81, 84, 87, 99, 104, 111, 118
Perlite fibrée — 37 à 41, 43, 63
Polyisocyanurate — 38, 40, 42
Polystyrène expansé — 37, 40 à 42, 50, 52, 61, 66, 128
Polyuréthanne avec parements composites — 38, 40, 42
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Retombées d’étanchéité — 98
Revêtement d’étanchéité — 7 à 9, 11-12, 28, 32-33, 35, 37, 39-40, 45, 49, 60, 64-65, 67,
79 à 81, 87, 97-98, 102, 110-111, 116, 123 à 125, 127 à 129
Tôle d’acier nervurée — 7, 8, 11 à 14, 22-23, 25, 27, 34 à 36, 39, 40, 42, 44, 71, 76, 85,
86, 91, 102, 109, 123 à 125, 127, 129
Trop-pleins — 8, 110, 111
132
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CSTB Editions pour COLDEFY & ASSOCIES ARCHITECTES le 20/01/2016 14:29
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Le domaine de l’étanchéité est un domaine particulièrement complexe pour lequel aucune étape, de
la conception à la mise en œuvre, en passant par le choix des produits, ne doit être négligée.
- Comment choisir, mettre en œuvre les éléments porteurs ?
- Quelle pente choisir ? Comment dimensionner et mettre en œuvre les supports ?
- Dans quel cas et comment installer des panneaux isolants ?
- Comment choisir et mettre en œuvre les revêtements d’étanchéité ?
- Comment traiter les points singuliers (relevés et retombées d’étanchéité, noues, joints de
dilatation, etc.) ?
Ce sont ces points et bien d’autres (climatologie, étanchéité réalisée in situ, etc.) que détaille le Guide
Pratique « L’étanchéité des toitures-terrasses ».
En un seul guide, toutes les techniques d’étanchéité sont présentées tant du point de vue de leur
domaine d’application que de leur mise en œuvre.
Avec ses 130 pages richement illustrées (plus de 100 schémas et dessins) et son format pratique, ce
guide est l’outil indispensable à tout professionnel de l’étanchéité (entreprise, maçon, architecte, BET,
bureau de contrôle, etc.) mais aussi aux maîtres d’ouvrage.
Pour réaliser ce guide, le CSTB s’est assuré la collaboration de Daniel Rémolu, ingénieur expert de
l’étanchéité, ancien directeur technique de la société MEPLE.
SIÈGE SOCIAL
8 4 , AV E N U E J E A N J A U R È S | C H A M P S - S U R - M A R N E | 7 74 4 7 M A R N E - L A -VA L L É E C E D E X 2
T É L . ( 3 3 ) 0 1 6 4 6 8 8 2 8 2 | F A X ( 3 3 ) 0 1 6 0 0 5 7 0 3 7 | w w w. c s t b . f r