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Guide Étanchéité Des Toitures Terrasses

document résumant les toitures terrasses

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L'étanchéité des toitures-terrasses - Conception et réalisation -

En application des DTU 43.1, 43.3, 43.4, 43.5 et 43.11 (Guide


pratique, CSTB Centre Scientifique et Technique du Bâtiment,
novembre 2015)

Ce document est à usage exclusif et non collectif

Société : COLDEFY & ASSOCIES ARCHIT


N° client : 49671637
Téléchargé le : 20/01/2016 14:29

Ce document est protégé par le droit d’auteur. Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque
procédé que ce soit, des pages publiées dans Batipédia, est illicite et constitue une contrefaçon.
CSTB Editions pour COLDEFY & ASSOCIES ARCHITECTES le 20/01/2016 14:29
thomas coldefy - [email protected]

GUIDE PRATIQUE

L’étanchéité
des toitures-terrasses
2e ÉDITION
> Conception et réalisation

En application des DTU 43.1, 43.3, 43.4, 43.5 et 43.11


CSTB Editions pour COLDEFY & ASSOCIES ARCHITECTES le 20/01/2016 14:29
thomas coldefy - [email protected]

L’étanchéité
des toitures-terrasses
CSTB Editions pour COLDEFY & ASSOCIES ARCHITECTES le 20/01/2016 14:29
thomas coldefy - [email protected]

Établissement public au service de l’innovation dans le bâtiment, le CSTB, Centre Scientifique et


Technique du Bâtiment, exerce quatre activités clés : la recherche, l’expertise, l’évaluation, et la
diffusion des connaissances, organisées pour répondre aux enjeux de la transition écologique et
énergétique dans le monde de la construction. Son champ de compétences couvre les produits
de construction, les bâtiments et leur intégration dans les quartiers et les villes.
Avec plus de 900 collaborateurs, ses filiales et ses réseaux de partenaires nationaux, euro-
péens et internationaux, le groupe CSTB est au service de l’ensemble des parties prenantes de la
construction pour faire progresser la qualité et la sécurité des bâtiments.

Le présent guide est destiné à commenter et à expliquer certaines règles de construction


et les documents techniques de mise en œuvre. Il ne se substitue en aucun cas aux textes
de référence, qu’ils soient réglementaires (lois, décrets, arrêtés…),
normatifs (normes, DTU ou règles de calcul)
ou codificatifs (Avis Techniques, « CPT »…) qui doivent être consultés.

Le CSTB décline toute responsabilité quant aux conséquences directes


ou indirectes de toute nature qui pourraient résulter de toute interprétation erronée
du contenu du présent guide.

Ce guide a été réalisé d’après les documents de référence déjà publiés à la date du 1er octobre 2015.

Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans le présent ouvrage,
faite sans l’autorisation de l’éditeur ou du Centre Français d’Exploitation du droit de copie (3, rue Hautefeuille, 75006 Paris), est illicite et
constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d’une part, les reproductions strictement réservées à l’usage du copiste et non destinées
à une utilisation collective et, d’autre part, les analyses et courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d’information de
l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées (Loi du 1er juillet 1992 - article L 122-4 et L 122-5 et Code Pénal article 425).
© CSTB novembre 2015 ISBN 978-2-86891-651-8
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thomas coldefy - [email protected]

GUIDE PRATIQUE

L’étanchéité
des toitures-terrasses
Conception et réalisation
En application des DTU 43.1, 43.3, 43.4, 43.5 et 43.11

Daniel REMOLU
CSTB Editions pour COLDEFY & ASSOCIES ARCHITECTES le 20/01/2016 14:29
thomas coldefy - [email protected]

Couverture : Jean-Marc LAUBY

Illustrations : Jean-Marc LAUBY

Remerciements
Nous remercions l’Institut de Recherche et d’Innovation
sur la Santé et la Sécurité au Travail (IRIS-ST) pour la
rédaction des encadrés « prévention sécurité/santé ».
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S OM M AI R E
7 CHAPITRE 1 : Domaine d’application du guide
7 1. Présentation du guide
7 2. Documents nécessaires pour l’établissement du projet
11 CHAPITRE 2 : La toiture-terrasse : composition, pente et destination
11 1. Composition
12 2. Destination
13 3. Pente
15 CHAPITRE 3 : Les éléments porteurs
15 1. Maçonnerie
17 2. Béton cellulaire
17 3. Bois massif et panneaux à base de bois (CTB-H et CTB-X)
22 4. Tôle d’acier nervurée
27 CHAPITRE 4 : Les supports d’étanchéité
27 1. Éléments porteurs 5
27 2. Panneaux isolants
44 3. Ancien revêtement d’étanchéité
45 CHAPITRE 5 : Les revêtements d’étanchéité
45 1. Les produits
49 2. Composition des revêtements
55 3. Mise en œuvre
77 CHAPITRE 6 : Les protections d’étanchéité
77 1. Autoprotection des revêtements bitumineux
78 2. Protection lourde sur revêtement bitumineux et membrane synthétique
83 CHAPITRE 7 : Les points singuliers
83 1. Relevés d’étanchéité
97 2. Retombées d’étanchéité
99 3. Noues
100 4. Joints de dilatation
105 5. Traversées d’étanchéité
116 6. Bandes métalliques associées aux revêtements d’étanchéité
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117 CHAPITRE 8 : Climatologie applicable aux toitures-terrasses


117 1. Vent
119 2. Neige
121 Annexe : Informations sur les SEL (Systèmes d’étancheité liquide)
121 1. Système d’étanchéité liquide en résine polyuréthanne
122 2. Système d’étanchéité liquide en résine polyester
123 Glossaire
127 Réglementation, normes et autres documents de référence
127 1. DTU
128 2. Normes
129 3. Autres documents de référence
130 4. Règles professionnelles
131 Index

6
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CHAPITRE 1

Domaine d’application
du guide
1. Présentation du guide
Le présent guide a pour but de décrire la composition et la réalisation des complexes
d’étanchéité des toitures-terrasses.
Cette description comporte l’ensemble des composants de la toiture-terrasse
(élément porteur, support d’étanchéité, revêtement d’étanchéité, protection).
Il ne prend en compte que ce qui est reconnu par l’ensemble de la profession, à
savoir :
■ les normes EN ;
■ les normes DTU ;
■ les Documents Techniques d’Application ;
■ les Avis Techniques ;
■ les e-Cahiers du CSTB ;
■ les règles professionnelles.
Les solutions envisagées dans le présent guide n’existent pas forcément dans tous les 7
procédés mais elles figurent dans le « générique » du procédé.

2. Documents nécessaires
pour l’établissement du projet
Le dossier de consultation des entreprises pour la réalisation d’un ouvrage d’étanchéité
de toitures-terrasses doit comporter les principales indications suivantes :
■ le plan de toiture, avec les coupes nécessaires, établi en conformité avec les
principes et prescriptions des normes DTU ;
■ la désignation des surfaces destinées à recevoir des panneaux isolants non
porteurs, des ouvrages d’étanchéité, y compris les ouvrages particuliers ;
■ la nature de l’ossature et les caractéristiques des appuis dans les éléments porteurs
en tôles nervurées, bois ou panneaux à base de bois ;
■ les dispositions éventuelles de correction et d’isolation acoustique (cas des tôles
nervurées perforées ou crevées) ;
■ les exigences particulières en sous-face des tôles d’acier nervurées ;
■ la présence éventuelle d’ouvrages en sous-face des tôles d’acier nervurées
(plafonds suspendus…) ;
■ l’implantation des appuis en partie courante, au droit des ouvrages particuliers,
et dans les zones où il y a majoration de la charge de neige dans le cas d’éléments
porteurs en tôles d’acier nervurées, bois massif ou panneaux à base de bois ;
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■ la jonction avec les bâtiments contigus ;


■ les joints de rupture, joints de dilatation et de retrait des bâtiments ;
■ les caractéristiques des chéneaux revêtus d’étanchéité (largeur, profondeur,
isolation thermique éventuelle) ;
■ les évacuations d’eaux pluviales (emplacement, diamètre, isolation thermique
éventuelle) et les trop-pleins (emplacement, section). Dans l’élément porteur
en tôle d’acier nervurée, il sera précisé si c’est en milieu de portée ou près des
poteaux ;
■ les caniveaux, avec indication du type de protection (autoprotection, protection
en dur) et isolation thermique éventuelle ;
■ les lignes principales (faîtages, noues, noues à pans coupés, ligne de plus grande
pente) avec indication des pentes des versants et des noues ;
■ les pénétrations diverses (souches, ventilations, parties éclairantes, passages de fils
Domaine d’application du guide

d’antennes, de câbles ou de canalisations, etc.), leur emplacement et leur principe


de raccordement ;
■ les informations concernant l’hygrométrie et le chauffage des locaux permettant
de définir le type de pare-vapeur ;
■ la résistance thermique utile et la nature de la couche isolante ;
■ l’obligation éventuelle de continuité de l’isolation thermique et du pare-vapeur
entre la toiture et les façades ;
■ la valeur des charges permanentes d’exploitation et d’entretien à prendre en
compte au niveau des ouvrages d’étanchéité ;
■ les emplacements et la valeur des charges permanentes localisées appliquées sur
8 les ouvrages d’étanchéité (par exemple, jardinières) ;
■ la constitution du complexe d’étanchéité ;
les dispositions de principe relatives aux reliefs, engravures, bandeaux, seuils,
CHAPITRE 1

pénétrations, dessus de murs, isolation thermique et pare-vapeur éventuels ;


■ les ouvrages à protéger par des bandes métalliques reliées au revêtement
d’étanchéité ;
■ l’indication des dispositifs d’accès à la toiture et des dispositifs de principe de
sécurité contre les chutes de hauteur ;
■ la destination de la toiture (inaccessible, accessible aux piétons, etc.) avec indication
des différentes zones éventuelles (pour les toitures accessibles aux véhicules légers,
l’indication des zones éventuelles accessibles aux camions de déménagement et
véhicules de défense contre l’incendie ; pour les toitures inaccessibles, l’indication
des zones techniques…) ;
■ l’état de surface des protections d’étanchéité dans le cas de mise en œuvre d’un
revêtement complémentaire en remplacement d’un revêtement de sol scellé
adhérent ;
■ le tracé et la largeur des chemins de circulation ;
■ l’emplacement et l’encombrement des équipements concernant la circulation
des fluides avec indication des zones techniques correspondantes ainsi que les
précisions concernant les risques d’incompatibilité et, dans ce cas, les dispositions
à retenir ;
■ le type d’atmosphère extérieure et les rejets éventuels en toiture ;
■ la hauteur du bâtiment, la zone de vent et la nature du site selon les règles en
vigueur ;
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■ les caractéristiques de la fonction de rétention temporaire des eaux pluviales


lorsque cette fonction est souhaitée pour la toiture ;
■ les épreuves d’étanchéité et le contrôle du revêtement d’étanchéité ;
■ les types de protection selon la destination de la toiture ;
■ la nature du bois des butées pour isolant et leur traitement ;
■ le type de protection ;
■ la tolérance de planéité du support pour une protection par pavés si elle est plus
sévère que celle prescrite au DTU ;
■ les revêtements d’étanchéité et le type de protection des relevés lorsqu’il y a
plusieurs possibilités ;
■ le mode de terminaison de la rive avec débord sans acrotère dans le cas de
revêtement d’étanchéité ;
■ la pression maximale exercée sur le revêtement d’étanchéité par les équipements

Domaine d’application du guide


permanents, cette pression ayant été calculée par l’entreprise chargée de la mise
en œuvre des équipements et la vérification de la compatibilité de ces pressions
avec les pressions admissibles ;
■ l’indication des lots des travaux ne relevant pas du lot étanchéité.

PRÉVENTION SÉCURITÉ/SANTÉ
Pour être plus efficace et réduire les risques, organisez votre chantier en
distinguant une zone de stockage des matériaux, une zone de travail et une
zone de stockage des déchets. Dans un souci de réduction des déplacements
et des manutentions, utilisez autant que possible des moyens mécanisés de 9
manutention (chariots, monte-matériaux…) pour transporter les matériels
et matériaux sur la zone de travail (bouteilles de gaz, rouleaux d’isolants,
bidons d’impression…)

CHAPITRE 1
PRÉVENTION SÉCURITÉ/SANTÉ
La réalisation des complexes d’étanchéité en toitures-terrasses nécessite
l’utilisation d’équipements de travail en hauteur adaptés et aux normes
pour éviter le risque de chute (ex : filets de sécurité). Les travailleurs qui
installent, entretiennent ou déposent ces protections doivent posséder les
compétences visant à maîtriser les risques spécifiques à ces équipements.
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CHAPITRE 2

La toiture-terrasse :
composition, pente
et destination
1. Composition
La toiture-terrasse est composée, en partie courante, des quatre éléments suivants :
■ élément porteur (voir chapitre 3 : les éléments porteurs) ;
■ support d’étanchéité (voir chapitre 4 : les supports d’étanchéité) ;
■ revêtement d’étanchéité (voir chapitre 5 : les revêtements d’étanchéité) ;
■ protection d’étanchéité (voir chapitre 6 : les protections d’étanchéité).
Elle est complétée par les points singuliers (voir chapitre 7 : les points singuliers) tels
que : relevés, évacuations des eaux pluviales, joints de dilatation, etc.

Relevé d’étanchéité
Protection

Revêtements 11
d’étanchéité

Élément
porteur
Support
d’étanchéité

Figure 1 : Schéma de la composition d’une terrasse

Cas particulier de la toiture « à isolation inversée »


Ce système est caractérisé par le fait que le panneau isolant n’est pas le support
d’étanchéité et qu’il est situé entre le revêtement d’étanchéité et la protection.

1.1 Élément porteur


Partie supérieure résistante du gros œuvre (maçonnerie) de la toiture ou éléments
fixés sur l’ossature et assemblés entre eux de façon à fournir un platelage (bois,
panneaux à base de bois ou tôles d’acier nervurées).
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1.2 Support d’étanchéité


C’est le composant qui reçoit directement le revêtement d’étanchéité. Il peut être
soit :
■ l’élément porteur lui-même à l’exception de la tôle d’acier nervurée ;
■ un panneau isolant non porteur ;
■ un ancien revêtement d’étanchéité.
La toiture-terrasse : composition, pente et destination

1.3 Revêtement d’étanchéité


C’est l’ouvrage continu qui assure l’étanchéité à l’eau.
Il peut être constitué :
■ de deux feuilles bitumineuses (revêtement bicouche) ;
■ d’une feuille bitumineuse ou d’une membrane synthétique (revêtement
monocouche).

1.4 Protection d’étanchéité


C’est l’ouvrage qui protège le revêtement d’étanchéité.
Elle peut être « légère » (autoprotection) ou «lourde » (meuble ou dure).

12
2. Destination
CHAPITRE 2

On distingue :
■ terrasses inaccessibles (sauf pour l’entretien) ;
■ terrasses techniques ;
■ terrasses accessibles aux piétons ;
■ terrasses accessibles aux véhicules (légers ou lourds) ;
■ terrasses et toitures végétalisées ;
■ terrasses jardins (à végétation intensive ou à végétation extensive).
La destination de la toiture-terrasse est le paramètre le plus important (choix du
maître d’ouvrage) et conditionne le choix de la plupart des autres paramètres.
Par exemple, une terrasse accessible aux piétons nécessite un élément porteur en
maçonnerie et une protection lourde dure.
Tableau 1 : Choix de l’élément porteur en fonction de la destination

Bois et panneaux Tôles d’acier


Maçonnerie Béton cellulaire
à base de bois nervurées
Terrasses inaccessibles Oui Oui Oui Oui
Terrasses accessibles
Oui Non Non Non
aux piétons
Terrasses accessibles
Oui Non Non Non
aux véhicules
Terrasses jardins Oui Non Non Non
Terrasses végétalisées Oui Oui Oui Oui
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3. Pente
La pente est fonction de différents paramètres (composition de la toiture-terrasse,
destination). Dans le cas d’élément porteur en maçonnerie, la pente peut être donnée
par une forme de pente adhérente.

ATTENTION
La pente nulle n’est pas admise pour :

La toiture-terrasse : composition, pente et destination


a) les éléments porteurs en béton cellulaire, en tôles d’acier nervurées ou en
bois massif et panneaux à base de bois ;
b) les terrasses inaccessibles en système monocouche sauf pour :
− bitume SBS avec protection par gravillon,
− bitume APP avec sous-couche de renfort,
− membranes synthétiques, sous réserve de l’application d’un plan
d’action qualité ;
c) les terrasses accessibles sauf avec une protection directe par dalles sur
plots ;
d) toutes les terrasses en climat de montagne.

3.1 Pentes des terrasses inaccessibles


Tableau 2 : Terrasses inaccessibles apparentes

Revêtement
Élément porteur Isolation Pente (en %)
bicouche (1) monocouche
13
Sans ou avec 0 Oui Non
Maçonnerie

CHAPITRE 2
Sans ou avec ≥1 Oui Oui
Béton cellulaire Sans ou avec ≥1 Oui Oui
Tôle d’acier nervurée Avec ≥3 Oui Oui
Bois massif et panneaux
Sans ou avec ≥1 Oui Oui
à base de bois
1. Dans le cas d’autoprotection métallique, la pente est ≥ 3 %.

Tableau 3 : Terrasses inaccessibles avec protection meuble

Revêtement
Élément porteur Isolation Pente (en %)
bicouche monocouche
Sans ou avec 0 Oui Non (1)
Maçonnerie
Sans ou avec ≥1 Oui Oui
Béton cellulaire Sans ou avec ≥1 Oui Oui
Tôle d’acier nervurée Avec ≥3 Oui Oui
Bois massif et panneaux
Sans ou avec ≥1 Oui Oui
à base de bois
1. Cas général, mais possible avec :
– feuille de bitume SBS avec bande de recouvrement sur les joints ;
– feuille de bitume APP avec sous-couche de renfort ;
– membranes synthétiques, sous réserve de l’application d’un plan d’action qualité.
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3.2 Pentes des terrasses accessibles


Tableau 4 : Terrasses accessibles aux piétons

Revêtement
Élément porteur Isolation Pente (en %)
bicouche monocouche
Sans ou avec 0 Oui (1) Oui (1)
Maçonnerie
Sans ou avec ≥ 1,5 Oui Oui
La toiture-terrasse : composition, pente et destination

1. Uniquement avec protection directe par dalles sur plots.

Tableau 5 : Terrasses accessibles aux véhicules (1)

Revêtement
Élément porteur Isolation Pente (en %)
bicouche monocouche
Sans ≥2 Oui Non
Maçonnerie
Avec ≥2 Oui (1)
Non
1. Avec protection par dalle béton.

3.3 Pentes des terrasses jardins


et terrasses végétalisées
Tableau 6 : Terrasses jardins

Revêtement
14 Élément porteur Isolation Pente (en %)
bicouche monocouche
Sans ou avec 0 Oui Non
CHAPITRE 2

Maçonnerie
Sans ou avec ≥1 Oui Non

Tableau 7 : Terrasses végétalisées

Revêtement
Élément porteur Isolation Pente (en %)
bicouche monocouche
Sans ou avec 0 Oui Non
Maçonnerie
Sans ou avec ≥1 Oui Non (1)
Béton cellulaire Sans ou avec ≥1 Oui Non (1)
Tôle d’acier nervurée Avec ≥3 Oui Non (1)
1. Possible si l’Avis Technique le prévoit.
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CHAPITRE 3

Les éléments porteurs

1. Maçonnerie
Cet élément porteur est du domaine de l’entreprise de gros œuvre.
Il est défini dans le DTU 20.12.
Il est adapté à toutes les destinations.
Il y a quatre types d’élément porteur (voir Annexe A du DTU 20.12).

1.1 Type A
DTU 20.12, Annexe A

Élément porteur dont au moins la partie supérieure de la section résistante est réalisée
en béton armé coulé en œuvre de façon continue sur l’ensemble de la surface.

15

Figure 1 : Exemples de planchers de type A


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1.2 Type B
DTU 20.12, Annexe A

Élément porteur constitué d’éléments préfabriqués en béton armé ou précontraint


posés jointifs, solidarisés par des armatures noyées dans le béton de liaison coulé en
place.

Figure 2 : Exemple de plancher de type B

1.3 Type C
Les éléments porteurs

DTU 20.12, Annexe A

Élément porteur constitué d’éléments préfabriqués jointifs en matériaux de nature


éventuellement différente, solidarisés par des blocages en béton et/ou des chaînages
transversaux en béton réalisés in situ.

16
CHAPITRE 3

Figure 3 : Exemple de plancher de type C

1.4 Type D
DTU 20.12, Annexe A

Élément porteur réalisé à partir d’éléments préfabriqués en béton armé ou


précontraint jointifs et solidarisés par des clefs continues en béton.

Figure 4 : Exemple de plancher de type D


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2. Béton cellulaire
Cet élément porteur est du domaine de l’entreprise de gros œuvre.
Sont admises les dalles armées bénéficiant d’un Avis Technique favorable.
Le support est mis en œuvre conformément aux Avis Techniques correspondants.
Il n’est destiné qu’aux terrasses inaccessibles, aux zones techniques et aux terrasses
végétalisées (voir règles professionnelles CSFE – ADIVET – SNPPA), en climat de
plaine sur des locaux à faible et moyenne hygrométrie.

Figure 5 : Dalle de béton cellulaire

Les éléments porteurs


3. Bois massif et panneaux
à base de bois (CTB-H et CTB-X)
Il est mis en œuvre, normalement, par l’entreprise d’étanchéité.
Cet élément porteur est défini dans la norme NF DTU 43.4.
Dans cette norme, on distingue les matériaux suivants :
17
■ bois massif :
− frises et planches pour pose dite « jointive »,

CHAPITRE 3
− lames à plancher et planches pour pose dite « bouvetée » ;
■ contreplaqué ;
■ panneaux de particules.
D’autres types de panneaux sont définis dans des Avis Techniques particuliers.
Cet élément porteur est destiné aux terrasses inaccessibles et aux zones techniques,
ainsi qu’aux terrasses et toitures végétalisées.

OBSERVATION
La norme NF DTU 43.4 ne prévoit pas l’utilisation en climat de montagne.

3.1 Bois massif


DTU 43.4, Article 2.11

Le désaffleurement avant chargement entre deux frises ou planches voisines doit être
inférieur à 2 mm.

■ Éléments porteurs en planches et lames à planchers


avec pose dite « bouvetée »
Ils sont constitués par des planches et lames à planchers bouvetées sur leurs rives et
éventuellement en bout.
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La pose s’effectue au moins sur trois appuis et généralement perpendiculairement


aux appuis.
Tableau 1 : Portées maximales (en cm)

Charges (daN/m2) autres que le poids propre


Épaisseur (en mm)
100 150 200
22/23 140 120 110
29/30 185 160 145
34/35 215 190 170
40 250 220 200
45 285 245 225

La largeur minimale de repos sur les appuis est de 36 mm en portée courante et


25 mm en about. Sauf dispositions particulières à justifier, les extrémités des planches
et lames à planchers reposent sur les appuis continus.
Les éléments porteurs

■ Éléments porteurs en frises et planches


avec pose dite « jointive »
Les frises et planches sont posées avec pose dite « jointive » (écartement de 5 mm
environ) et clouées sur les appuis.
L’écartement d’axe en axe des appuis ne peut dépasser 0,60 m. Chaque frise ou
planche doit reposer au moins sur trois appuis.
18 La largeur minimale de repos sur les appuis est de 36 mm en partie courante, et
25 mm en about. Sauf disposition particulière à justifier, les extrémités des frises et
planches reposent sur des appuis continus.
CHAPITRE 3

■ Fixation des éléments porteurs en bois massif sur la structure


Sur pannes bois ou fourrure bois
Les frises, planches et lames à plancher sont fixées par clouage à plat, au moyen de
pointes. Les pointes sont disposées à raison de deux par appui à 15 mm de chaque
bord. Leur longueur doit être au moins égale à 3 fois l’épaisseur de l’élément à fixer.
La longueur des pointes torsadées peut être réduite au 7/10 des pointes ordinaires.
Sur pannes métalliques ou fourrure métallique
Les frises, planches et lames à plancher sont fixées par vis autotaraudeuses, ou
autoperceuses-taraudeuses ∅ ≥ 6 mm. Les vis sont disposées à plat, à raison d’une
par appui, et dans l’axe des frises, planches et lames à plancher.
Dans le cas de vis à tête hexagonale ou munies d’une rondelle de répartition, il faut
prévoir un avant-trou pour éviter tout désaffleurement. La longueur des vis devra
permettre un dépassement d’environ 5 mm sous l’aile du profilé.

3.2 Panneaux à base de bois


DTU 43.4, Article 2.12 et 2.13

L’élément porteur est constitué par des panneaux de contreplaqué d’épaisseur


minimale de 10 ou 12 mm suivant les cas de pose ou des panneaux de particules
d’épaisseur minimale de 18 mm
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ATTENTION
− Avant mise en œuvre, ces panneaux doivent être stockés sur chantier à
l’abri des intempéries et isolés du sol.
− La mise hors d’eau doit être réalisée immédiatement après la pose des
panneaux.

■ Pose des panneaux à base de bois


Le désaffleurement avant chargement entre deux panneaux doit être inférieur à 2 mm.
Des jeux suffisants doivent être ménagés entre les extrémités des panneaux, à savoir
1 mm/ml de panneau réparti à chaque extrémité.

a) sur 3 appuis et plus

Les éléments porteurs


b) sur appuis périmétriques,
dite « au double carré »
19
Figure 6 : Pose des panneaux à base de bois

CHAPITRE 3
Pose sur trois appuis et plus
Les panneaux sont posés à joints décalés, pose dite à coupe de pierre en partie
courante. Il en découle qu’aux extrémités de la toiture certains panneaux peuvent
reposer sur deux appuis.
Les petits côtés doivent reposer sur un appui continu. La largeur minimale de repos
à chaque extrémité du panneau doit être au moins égale à 25 mm.
Les grands côtés, non supportés, sont assemblés par rainure et languette, vraie ou
fausse.

a) par rainure et languette

b) par rainure et fausse languette

Figure 7 : Schémas d’assemblage des panneaux


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Tableau 2 : Portées maximales des panneaux de contreplaqué (en cm)

Charges (daN/m2) autres que le poids propre


Épaisseur (en mm)
100 150 200
12 60 53 46
15 76 66 60
19 96 84 76
22 110 97 88
25 125 110 100

Tableau 3 : Portées maximales des panneaux de particules (en cm)

Charges (daN/m2) autres que le poids propre


Épaisseur (en mm)
100 150 200
18/19 87 76 69
22 101 88 80
Les éléments porteurs

24/25 114 100 91


30 129 113 102
35 140 122 111
40 160 140 127
44/45 180 157 143
50 181 158 144
20
Pose sur appuis périmétriques, dite « au double carré »
Les panneaux reposent sur un appui continu sur les quatre côtés et au moins un
CHAPITRE 3

appui intermédiaire formant « double carré ». La largeur minimale de repos des


bords du panneau est de 20 mm pour les panneaux de contreplaqué et de 25 mm
pour les panneaux de particules.
Tableau 4 : Portées maximales des panneaux de contreplaqué (en cm)

Charges (daN/m2) autres que le poids propre


Épaisseur (en mm)
100 150 200
10 66 57 52
12 78 68 62
15 95 84 77
19 120 105 96
22 138 122 111
25 153 137 125
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Tableau 5 : Portées maximales des panneaux de particules (en cm)

Charges (daN/m2) autres que le poids propre


Épaisseur (en mm)
100 150 200
18/19 96 84 76
22 111 97 88
24//25 125 121 100
30 142 124 112
35 154 134 122
40 176 154 139
44/45 172 157
50 174 158

■ Fixations des panneaux à base de bois sur la structure

Les éléments porteurs


Sur pannes ou fourrure bois
Les pointes, agrafes ou vis sont disposées tous les 15 cm sur les bords des panneaux,
et tous les 30 cm au plus sur les appuis intermédiaires.
Tableau 6 : Longueur minimale des pointes et agrafes

Épaisseur de l’élément à fixer (en mm) Longueur des pointes ou agrafes (en mm)
e ≤ 15 4e
15 < e ≤ 22 3,5 e
21
22 < e ≤ 35 3e
e ≥ 35 2,5 e

CHAPITRE 3
La longueur des pointes torsadées peut être réduite au 7/10 des pointes ordinaires
sans être inférieure 2,5 fois l’épaisseur de l’élément à fixer.
Les vis à bois doivent avoir une longueur de 2 à 2,5 fois l’épaisseur du panneau à fixer.
Les agrafes peuvent être utilisées pour la fixation de panneaux d’épaisseur e ≤ 22 mm.
Les pointes ou agrafes doivent être éloignées d’au moins 1 cm des bords portés des
panneaux et des bords des pannes, et de 3 cm des bords non portés des panneaux.
Sur pannes ou fourrure métallique
Les panneaux sont fixés par vis autotaraudeuses ou autoperceuses-taraudeuses
∅ ≥ 6 mm, sur chaque panne, les vis étant distantes de 30 cm environ aux extrémités
et de 60 cm au plus sur les appuis intermédiaires.
Dans le cas des vis à tête hexagonale, utilisables uniquement avec des panneaux
d’épaisseur ≥15 mm, il faut prévoir un avant-trou pour éviter tout désaffleurement.
La longueur des vis devra permettre un dépassement d’environ 5 mm sous l’aile du
profilé.
Les fixations par vis autotaraudeuses doivent être éloignées d’au moins 1 cm des
bords portés des panneaux et des bords des pannes, et de 3 cm des bords non portés
des panneaux.
La fixation par clips est exclue.
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4. Tôle d’acier nervurée


Cet élément porteur est mis en œuvre par l’entreprise d’étanchéité.
Il est défini dans la norme DTU 43.3.

h
lu

Figure 8 : Tôle d’acier nervurée


Ouverture
haute
≤ 70 mm ≥ 15 mm
Les éléments porteurs

≥ 15 mm
Fond Remontée de
de nervure la nervure
≥ 15 mm femelle
22 Figure 9 : Détails des nervures

Il n’est destiné qu’aux terrasses inaccessibles (y compris zones techniques) et aux


CHAPITRE 3

terrasses végétalisées (voir règles professionnelles CSFE – ADIVET – SNPPA).

OBSERVATION
La norme NF DTU 43.3 ne prévoit pas l’utilisation de la tôle d’acier nervurée
en climat de montagne.

Il ne peut être support d’étanchéité, la présence d’un panneau isolant est impérative.

OBSERVATION
Il existe des éléments porteurs en tôles d’acier nervurées, dits « à grande
portée », avec des ouvertures hautes de nervures supérieures à 70 mm, non
visés par la norme NF DTU 43.3.
Les règles minimales de conception et de mise en œuvre des toitures avec
ces éléments porteurs sont définies dans l’ e-Cahiers du CSTB n° 3537_V2
de janvier 2009.

On distingue les tôles d’acier nervurées pleines et les tôles d’acier perforées ou
crevées.
Les tôles perforées ou crevées sont utilisées dans le cas de toitures acoustiques.
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Bac acier plein

Bac perforé
ou crevé

Figure 10 : Tôles d’acier nervurées

Les tôles d’acier nervurées, en fonction de l’ambiance intérieure du local sous-jacent,


reçoivent un revêtement sur leur sous-face.

Les éléments porteurs


OBSERVATION
Les tôles d’acier nervurées perforées ou crevées ne sont pas utilisées pour
les locaux à forte et très forte hygrométrie.

Les tôles d’acier nervurées sont mises en œuvre sur des ossatures en acier, en béton
armé ou précontraint ou en bois.
Il n’y a pas de sens privilégié de pose des tôles d’acier nervurées par rapport à la 23
pente.

CHAPITRE 3
OBSERVATION
La pose dans le sens de la pente évite la stagnation de l’eau dans les nervures
lors de la mise en œuvre.

Le recouvrement transversal, qui se fait obligatoirement sur la largeur de l’appui, est


de 50 mm minimum. Le recouvrement latéral se fait par l’emboîtement et la couture
des tôles d’acier nervurées entre elles.
La densité des fixations des tôles d’acier nervurées à l’ossature dépend :
■ de la zone de vent et du site ;
■ du bâtiment : ouvert ou fermé, hauteur du bâtiment ;
■ de la présence ou non d’une protection lourde ;
■ de la forme des versants (plans ou courbes).
La norme NF DTU 43.3 distingue deux cas de résistance caractéristique (Rc) de la
fixation :
■ Rc ≥ 600 daN selon la norme NF P 30-314 ;
■ Rc entre 300 daN et 600 daN.
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Tableau 7 : Choix du revêtement des tôles d’acier galvanisées non prélaquées

Ambiance
Désignation Ambiance saine
agressive
du revêtement
de zinc (1) Hygrométrie Hygrométrie Hygrométrie Hygrométrie Toutes
faible moyenne forte très forte hygrométries
Z 180 – Z 200
Z 225
Z 275
Z 350
1. En cas de revêtement différencié, considérer un revêtement par face égal à 40 % de la valeur de la masse indiquée pour
obtenir la masse minimale de revêtement sur la face exposée.
■ Revêtement adapté.
■ Revêtement non adapté.

Tableau 8 : Choix du revêtement des tôles d’acier galvanisées prélaquées (XP P34-301)

Ambiance intérieure du local sous-jacent


Les éléments porteurs

Ambiance
Catégorie minimale Ambiance saine
agressive
de produit
à employer Hygro- Hygromé- Toutes
Hygromé- Hygromé-
métrie trie très hygromé-
trie faible trie forte
moyenne forte tries
Face
Prélaquée I II IIIa
inférieure
Face Dito face Dito face
24 Prélaquée I I II
supérieure inférieure inférieure
■ Cas pour lequel l’appréciation définitive ou la définition de dispositions particulières doit être arrêtée après consulta-
tion et accord du fabricant.
CHAPITRE 3

Tableau 9 : Systèmes de revêtements

Galvanisation Revêtement organique μm Catégories possibles


Envers de bande 5 à 7 I
Z 100
Polyester 10 à 20 I et II
Primaire 5 à 12 I et II
Polyester 10 à 20 I et III
Polyester 25 III, IIIa et IV
Polyester 35 à 60 IV à VI et IIIa
Z 225
Polyuréthanne 35 à 60 IV à VI et IIIa
PVDF 25 III, IV et IIIa
PVDF 35 à 60 IV à VI, IIIa et IVb
Plastisol de PVC 100 à 200 IV, V, IIIa et IVb
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Les fixations sont différentes selon la nature de l’ossature.

Charpente métallique

Charpente bois

Les éléments porteurs


Charpente métallique,
béton armé
ou précontraint avec insert

Figure 11 : Exemples de fixations


25
Des protections particulières contre la corrosion (fixations en acier inoxydable, par
exemple) sont nécessaires dans le cas de locaux à très forte hygrométrie et sur appuis

CHAPITRE 3
en bois.
Les tôles d’acier nervurées sont couturées à leurs emboîtements longitudinaux tous
les 1 m environ.
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CHAPITRE 4

Les supports d’étanchéité

1. Éléments porteurs
Tous les éléments porteurs, à l’exception de la tôle d’acier nervurée, peuvent être des
supports d’étanchéité.

2. Panneaux isolants
Le domaine d’utilisation des panneaux isolants en tant que supports d’étanchéité
est, en général, conditionné par la classe de compressibilité de ce dernier :
■ classe B : terrasses inaccessibles ;
■ classe C : terrasses ou zones techniques, terrasses accessibles aux piétons (à
l’exclusion des panneaux en laine minérale), terrasses jardins et terrasses et
toitures végétalisées ;
■ classe D : terrasses accessibles aux véhicules. 27
ATTENTION
Sur élément porteur en tôle d’acier nervurée, la ligne continue des joints
entre panneaux doit être perpendiculaire aux nervures.

2.1 Écran pare-vapeur


Les panneaux isolants nécessitent la mise en œuvre d’un écran pare-vapeur.
Cet écran pare-vapeur n’est pas nécessaire dans les cas suivants :
■ isolant en verre cellulaire en climat de plaine ;
■ isolant sur tôle d’acier nervurée pleine sur des locaux de faible et moyenne
hygrométrie.
Les écrans pare-vapeurs doivent être « marqués » CE conformément à la norme NF
EN 13970 pour ceux à base de feuilles bitumineuses et à la norme NF EN 13984 pour
ceux à base de polyéthylène.

PRÉVENTION SÉCURITÉ/SANTÉ
La mise en œuvre d’écrans pare-vapeur vous expose à des risques chimiques
liés aux produits appliqués (enduit, primaire, mastic…) qui peuvent
entraîner, par pénétration cutanée et inhalation, des pathologies plus ou
moins graves. Pour limiter les risques, respectez les conditions d’utilisation
et portez les équipements de protection préconisés dans les FDS (fiches de
données de sécurité) des produits.
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■ Pare-vapeur sur élément porteur en maçonnerie


Pare-vapeur avec EAC (enduit à chaud) exempt de bitume oxydé
A – Sur locaux à faible et moyenne hygrométrie
■ Imprégnation de la maçonnerie par un enduit d’imprégnation à froid (EIF) à
raison de 350 g/m2 environ ;
■ 1 feuille de bitume élastomère SBS ou plastomère APP grésée sur les deux
faces, d’épaisseur minimale de 2,5 mm, armée d’un voile de verre 50 g/m2, avec
recouvrements de 6 cm, collée en plein au bitume chaud (EAC) exempt de
bitume oxydé selon l’Avis Technique du revêtement d’étanchéité.
B – Sur locaux à forte hygrométrie ou planchers chauffants n’assurant qu’une partie du
chauffage, locaux en climat de montagne
■ Imprégnation de la maçonnerie par un enduit d’imprégnation à froid (EIF) à
raison de 350 g/m2 environ ;
1 feuille conforme à la norme NF P84-310 (voir la description), avec recouvrements
Les supports d’étanchéité

de 6 cm, collée en plein au bitume chaud (EAC) exempt de bitume oxydé selon
l’Avis Technique du revêtement d’étanchéité.
C – Locaux à très forte hygrométrie et planchers chauffants assurant la totalité du
chauffage
■ Imprégnation de la maçonnerie par un enduit d’imprégnation à froid (EIF) à
raison de 350 g/m2 environ ;
■ 1 écran perforé à sous-face ardoisée posé à sec avec recouvrements de 10 cm
28 environ ;

OBSERVATION
CHAPITRE 4

L’écran peut être posé bord à bord.


En périphérie de la toiture et autour des émergences, le pare-vapeur est
soudé en plein sur 0,50 m au minimum.

■ 1 feuille conforme à la norme NF P84-310 (voir la description), avec recouvrements


de 6 cm, collée en plein au bitume chaud (EAC) exempt de bitume oxydé selon
l’Avis Technique du revêtement d’étanchéité.
Pare-vapeur sans EAC sous revêtement avec protection lourde
A – Sur locaux à faible et moyenne hygrométrie
■ Imprégnation de la maçonnerie par un enduit d’imprégnation à froid (EIF) à
raison de 350 g/m2 environ ;
■ 1 feuille de bitume élastomère SBS ou plastomère APP grésée sur les deux faces ou
avec sous-face revêtue d’un film thermofusible, d’épaisseur minimale de 2,5 mm,
avec recouvrements de 6 cm, soudée en plein ;
ou pour le cas de procédé de membranes synthétiques :
■ film polyéthylène de 300 µm posé à sec avec recouvrements d’au moins 10 cm
liaisonnés par bande de mastic autoadhésif deux faces et marouflage par roulette.
B – Sur locaux à forte hygrométrie ou planchers chauffants n’assurant qu’une partie du
chauffage, locaux en climat de montagne
■ Imprégnation de la maçonnerie par un enduit d’imprégnation à froid (EIF) à
raison de 350 g/m2 environ ;
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■ 1 feuille de bitume élastomérique (SBS), d’épaisseur minimale de 3,5 mm,


autoprotégée par feuille d’aluminium de 8/100, avec recouvrements de 6 cm,
soudée en plein.
C – Locaux à très forte hygrométrie et planchers chauffants assurant la totalité du
chauffage
■ Imprégnation de la maçonnerie par un enduit d’imprégnation à froid (EIF) à
raison de 350 g/m2 environ ;
■ 1 écran perforé soudable (couche de diffusion) posé à sec avec recouvrements
de 10 cm environ ;

OBSERVATION
L’écran peut être posé bord à bord.
En périphérie de la toiture et autour des émergences, le pare-vapeur est
soudé en plein sur 0,50 m au minimum.

Les supports d’étanchéité


■ 1 feuille de bitume élastomérique (SBS), d’épaisseur minimale de 3,5 mm,
autoprotégée par feuille d’aluminium de 8/100, avec recouvrements de 6 cm,
soudée en plein.
Pare-vapeur sans EAC sous revêtement apparent
A – Sur locaux à faible et moyenne hygrométrie
■ Imprégnation de la maçonnerie par un enduit d’imprégnation à froid (EIF) à
raison de 350 g/m2 environ ;
■ 1 feuille de bitume élastomère SBS ou plastomère APP grésée sur les deux faces ou 29
avec sous-face revêtue d’un film thermofusible, d’épaisseur minimale de 2,5 mm,
avec recouvrements de 6 cm, soudée en plein ;

CHAPITRE 4
ou pour le cas de procédé de membranes synthétiques :
■ film polyéthylène de 300 µm posé à sec avec recouvrements d’au moins 10 cm
liaisonnés par bande de mastic autoadhésif deux faces et marouflage par roulette.
B – Sur locaux à forte hygrométrie ou planchers chauffants n’assurant qu’une partie du
chauffage, locaux en climat de montagne
■ Imprégnation de la maçonnerie par un enduit d’imprégnation à froid (EIF) à
raison de 350 g/m2 environ ;
■ 1 feuille de bitume élastomérique (SBS), d’épaisseur minimale de 3,5 mm,
autoprotégée par feuille d’aluminium de 8/100 surfacée par de la paillette
d’ardoise, avec recouvrements de 6 cm, soudée en plein.
C – Locaux à très forte hygrométrie et planchers chauffants assurant la totalité du
chauffage
■ Imprégnation de la maçonnerie par un enduit d’imprégnation à froid (EIF) à
raison de 350 g/m2 environ ;
■ 1 écran perforé soudable (couche de diffusion) posé à sec avec recouvrements
de 10 cm environ ;

OBSERVATION
L’écran peut être posé bord à bord.
En périphérie de la toiture et autour des émergences, le pare-vapeur est
soudé en plein sur 0,50 m au minimum.
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■ 1 feuille de bitume élastomérique (SBS), d’épaisseur minimale de 3,5 mm,


autoprotégée par feuille d’aluminium de 8/100 surfacée par de la paillette
d’ardoise, avec recouvrements de 6 cm, soudée en plein.

■ Traitement des reliefs


Cas des revêtements à base de feuilles bitumineuses
a) sans isolation thermique b) avec isolation thermique

0,06 m 0,06 m
mini mini
Les supports d’étanchéité

0,06 m Isolant collé ou fixé


mini au support.
Isolant apte à recevoir
un revêtement soudé

30 Figure 1 : Remontée du pare-vapeur

Sur les reliefs en maçonnerie conformément au paragraphe 6.3 de la norme


NF P84-204-1-1, DTU 43.1, une équerre en feuille de bitume élastomère (SBS)
CHAPITRE 4

d’épaisseur 3,5 mm (identique à celle utilisée pour équerre de renfort ou première


couche des relevés) avec talon de 0,06 m minimum et avec aile verticale dépassant
d’une hauteur minimale de 0,06 m le nu supérieur de l’isolant de partie courante, est
soudée en plein horizontalement sur le pare-vapeur et verticalement :
■ soit sur le relief préalablement revêtu d’EIF si le relevé n’est pas mis en œuvre sur
une isolation thermique ;
■ soit sur le panneau isolant vertical si le relevé d’étanchéité est mis en œuvre sur
une isolation thermique apte à recevoir un revêtement soudé.
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Cas des revêtements à base de membranes synthétiques

a) Relevés hauteur ≥ 500 mm b) Relevés hauteur < 500 mm


(pare-vapeur) (pare-vapeur PE)

Les supports d’étanchéité


c) Relevés
(pare-vapeur bitumineux)
31
Figure 2 : Remontée du pare-vapeur avec revêtements synthétiques

CHAPITRE 4
A - Cas du relevé avec pare-vapeur polyéthylène
Un adhésif double face est mis en œuvre entre le pare-vapeur et la maçonnerie,
entre le pied de relevé et la ligne des fixations mécaniques. Puis le pare-vapeur est
rabattu sur l’isolant. Un second adhésif double face est déposé entre le pare-vapeur
et la sous-face de la membrane d’étanchéité de la partie courante (surface sèche et
propre).
Dans le cas de relevés de hauteur inférieure à 500 mm, il y a possibilité de remonter
le pare-vapeur sur le relevé, jusqu’à l’arrêt en tête, maintenu temporairement par un
adhésif double face, puis fixé avec la membrane d’étanchéité et l’arrêt en tête.
Le traitement des angles se fait de la manière suivante :
■ angles rentrants : le pare-vapeur est replié et les plis sont jointoyés à l’aide de
l’adhésif double face ;
■ angles sortants : le pare-vapeur est découpé en pièces assemblées avec l’adhésif
double face.
B - Cas du relevé avec pare-vapeur bitumineux
Il est prévu un relevé à l’aide d’une équerre en bande auto-adhésive, avec auto-
protection, dont l’aile horizontale vient en recouvrement de 6 cm minimum sur
le pare-vapeur (adhérent sur au moins 50 cm au droit des reliefs et émergences)
et l’aile verticale dépassant d’au moins 6 cm la face supérieure du panneau isolant.
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Un adhésif double face est déposé entre l’équerre et la sous-face de la membrane


d’étanchéité de la partie courante (surface sèche et propre).
L’interposition d’un écran n’est pas obligatoire.
Cas des revêtements à base de membrane vulcanisée (EPDM)
A - Cas du relevé avec pare-vapeur polyéthylène
Un cordon de mastic d’étanchéité, de largeur 12 mm, est déposé entre le pare-
vapeur et la maçonnerie, puis le pare-vapeur est remonté sur les reliefs. On dépose
un second cordon de mastic d’étanchéité entre le relevé du pare-vapeur et le relevé
de la partie courante ou la bande de fixation d’embase au droit du rail métallique de
fixation de ces éléments.
Le traitement des angles se fait de la manière suivante :
■ angles rentrants : le pare-vapeur est replié et les plis sont jointoyés à l’aide du
cordon de mastic d’étanchéité ;
angles sortants : le pare-vapeur est découpé en pièces assemblées avec le cordon
Les supports d’étanchéité

de mastic d’étanchéité.
B - Cas du relevé avec pare-vapeur bitumineux
Un cordon de mastic d’étanchéité, de largeur 12 mm, est déposé entre le relevé du
pare-vapeur et le relevé de la partie courante ou la bande de fixation d’embase au
droit du rail métallique de fixation de ces éléments.

■ Pare-vapeur sur élément porteur en béton cellulaire


32
Cet élément porteur s’utilise exclusivement sur des locaux à faible et moyenne
hygrométrie.
CHAPITRE 4

Pare-vapeur avec EAC exempt de bitume oxydé


■ Imprégnation du béton cellulaire par un enduit d’imprégnation à froid (EIF) à
raison de 350 g/m2 environ ;
■ 1 écran perforé à sous-face ardoisée posé à sec avec recouvrements de 10 cm
environ ;

OBSERVATION
L’écran peut être posé bord à bord.
En périphérie de la toiture et autour des émergences, le pare-vapeur est
soudé en plein sur 0,50 m au minimum.

■ 1 feuille de bitume élastomère (SBS) grésée sur les deux faces, d’épaisseur minimale
de 2,5 mm, armée d’un voile de verre 50 g/m2, avec recouvrements de 6 cm, collée
en plein au bitume chaud (EAC) exempt de bitume oxydé selon l’Avis Technique
du revêtement d’étanchéité.
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Pare-vapeur sans EAC


■ Imprégnation du béton cellulaire par un enduit d’imprégnation à froid (EIF) à
raison de 350 g/m2 environ
− 1 écran perforé soudable posé à sec avec recouvrements de 10 cm environ ;

OBSERVATION
L’écran peut être posé bord à bord.
En périphérie de la toiture et autour des émergences, le pare-vapeur est
soudé en plein sur 0,50 m au minimum.

− 1 feuille de bitume élastomère (SBS) grésée sur les deux faces ou avec sous-
face revêtue d’un film thermofusible, d’épaisseur minimale de 2,5 mm, avec
recouvrements de 6 cm, soudée en plein ;
ou
1 feuille de bitume élastomère (SBS) grésée sur les deux faces, d’épaisseur minimale

Les supports d’étanchéité


de 2,5 mm, avec recouvrements de 6 cm, collée par des plots de colle à froid de
100 g tous les 50 cm en quinconce (consommation 400 à 500 g/m2), joints soudés.

ATTENTION
La pente est limitée à 20 % au plus.

■ Pare-vapeur sur élément porteur en bois massif


33
ou panneaux à base de bois
Cet élément porteur s’utilise exclusivement sur des locaux à faible et moyenne

CHAPITRE 4
hygrométrie.
Pare-vapeur avec EAC exempt de bitume oxydé (exclusivement sur
panneaux à base de bois)
■ Imprégnation du panneau par un enduit d’imprégnation à froid (EIF) à raison de
350 g/m2 environ ;

OBSERVATION
Au préalable, il faut ponter les joints entre panneaux par une bande de
feuille d’étanchéité avec autoprotection de 20 cm de largeur, posée à l’envers.

■ 1 feuille de bitume élastomère (SBS) grésée sur les deux faces, d’épaisseur minimale
de 2,5 mm, armée d’un voile de verre 50 g/m2, avec recouvrements de 6 cm, collée
en plein au bitume chaud (EAC) exempt de bitume oxydé selon l’Avis Technique
du revêtement d’étanchéité.
Pare-vapeur sans EAC exempt de bitume oxydé
Une feuille de bitume élastomère (SBS) grésée sur les deux faces, d’épaisseur minimale
de 2,5 mm, armée d’un voile de verre 50 g/m2, avec recouvrements soudés de 10 cm,
clouée par des clous à tête large à raison d’une fixation tous les 10 cm en bordure de
la feuille, et d’une fixation tous les 33 cm en quinconce sur toute la surface.
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■ Pare-vapeur sur élément porteur en tôle d’acier nervurée


DTU 43.3, § 7.1.1.2

OBSERVATION
Le pare-vapeur n’est pas nécessaire pour les locaux à faible et moyenne
hygrométrie dans le cas de tôles d’acier nervurées pleines.

Sur locaux à faible ou moyenne hygrométrie dans le cas de tôles d’acier


nervurées perforées ou crevées
Un écran rapporté, composé d’un voile de verre 60 g/m2 au minimum, collé sur une
feuille d’aluminium de 0,04 m d’épaisseur minimale, est déroulé, à sec, face aluminium
au-dessus avec des recouvrements de 10 cm pontés par bandes rapportées collées.
Les écrans sont raccordés aux ouvrages particuliers (périphérie, émergences,
pénétrations diverses).
Les supports d’étanchéité

Écran rapporté

Écran rapporté
34
CHAPITRE 4

Figure 3 : Pare-vapeur avec écran rapporté

Sur locaux à forte hygrométrie dans le cas de tôles d’acier nervurées


pleines
■ Un écran rapporté identique au paragraphe ci-dessus : cas de tôles d’acier
nervurées perforées ou crevées ;
ou
■ par bandes auto-adhésives constituées d’un liant auto-adhésif et d’une
autoprotection par feuille d’aluminium 0,04 mm d’épaisseur minimale.
Elles sont appliquées sur les recouvrements longitudinaux et transversaux des tôles
d’acier nervurées sèches et exemptes de poussière.
Les recouvrements transversaux sont recouverts par des bandes auto-adhésives de
largeur minimale 0,12 m, en suivant le profil des tôles d’acier nervurées.
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thomas coldefy - [email protected]

Les recouvrements longitudinaux sont recouverts par des bandes auto-adhésives


devant adhérer sur le développement de la nervure avec retour de 0,04 m environ
sur les plages adjacentes.
Les bandes auto-adhésives sont raccordées aux ouvrages particuliers (périphérie,
émergences, pénétrations diverses) avec obturation des nervures des tôles d’acier
nervurées.

OBSERVATION
Dans ce cas, le couturage des tôles d’acier nervurées se fait tous les 0,50 m.

~ 0,04 m
~ 0,04 m

Les supports d’étanchéité


Bande
auto-adhésive

35
Figure 4 : Pare-vapeur avec bandes auto-adhésives

CHAPITRE 4
Sur locaux à très forte hygrométrie dans le cas de tôles d’acier nervurées
pleines
OBSERVATION
− Vis-à-vis du risque incendie, l’emploi des écrans à base de bitume ne
permet pas le classement CC2.
− Les panneaux isolants sont impérativement collés au bitume chaud
(EAC) exempt de bitume oxydé.

A. Écran rapporté disposé directement sur les tôles d’acier nervurées

OBSERVATION
Cette disposition n’est admise que sous revêtement d’étanchéité avec
protection lourde.

Un écran, conforme à la norme NF P84-310, est partiellement collé au bitume chaud


(EAC) exempt de bitume oxydé sur les plages des tôles d’acier nervurées.
Les recouvrements de 0,10 m sont liaisonnés par collage.
L’écran est raccordé aux ouvrages particuliers (périphérie, émergences, pénétrations
diverses).
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thomas coldefy - [email protected]

B. Écran rapporté disposé sur platelage


Écran rapporté

Platelage

Figure 5 : Pare-vapeur sur platelage

Le platelage, constitué d’une tôle d’acier plane galvanisée prélaquée d’épaisseur


Les supports d’étanchéité

0,50 mm minimum avec en sous-face un revêtement selon l’ambiance intérieure des


locaux sous-jacents, est fixé mécaniquement aux tôles d’acier nervurées avec des
fixations, en acier inoxydable, à raison d’une fixation par plage dans le sens transversal
des tôles d’acier nervurées et tous les 0,50 m environ dans le sens longitudinal.
Un écran, conforme à la norme NF P84-310, est collé au bitume chaud (EAC) exempt
de bitume oxydé sur le platelage, avec des recouvrements de 0,06 m minimum, et
raccordé aux ouvrages particuliers (périphérie, émergences, pénétrations diverses).
36
2.2 Principaux panneaux isolants
CHAPITRE 4

Les panneaux isolants sont soumis au marquage CE.


Les éléments porteurs admis figurent dans le tableau 1, § 2.3.
Le mode de mise en œuvre figure dans le tableau 2, § 2.4.
Le domaine d’utilisation figure dans le tableau 3, § 2.5.

ATTENTION
Les renseignements figurant dans les paragraphes ci-après concernent la
généralité. Pour chaque famille, les Documents Techniques d’Application
particuliers des isolants peuvent les restreindre.

PRÉVENTION SÉCURITÉ/SANTÉ
Les isolants thermiques se présentent sous différentes formes. En fonction
de la nature du matériau, de son conditionnement et des techniques de
découpes et de pose, vous pouvez être exposé à des émissions de poussières
d’isolants. Ces poussières peuvent être à l’origine d’allergies, d’irritation de la
peau et des voies respiratoires, voire de maladies respiratoires. Pour limiter
les risques, privilégiez les procédés qui limitent l’émission de poussières de
fibres (outils manuels ou à vitesse lente, système de découpe par fil chaud)
et portez les équipements de protection mentionnés dans les FDS ou les
DVDS (déclarations volontaires de données de sécurité) des matériaux
manipulés.
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■ Polystyrène expansé (PSE)


Cet isolant doit être marqué CE conformément à la norme NF EN 13163.
Il est de classe de compressibilité « B » (masse volumique 20 kg/m3) ou « C » (masse
volumique 25 kg/m3).
Il est mis en œuvre en un ou deux lits ou lit inférieur d’une isolation composée sous
un lit de perlite fibrée.
Les revêtements d’étanchéité associés peuvent être :
■ indépendants sous protection meuble (classes B et C) ;

ATTENTION
Le revêtement doit avoir impérativement un classement I4.

■ indépendants sous protection dure y compris dalles sur plots (classe C) ;

Les supports d’étanchéité


OBSERVATION
En général, pour ce type d’isolant, la pression admissible sous les plots est
de 0,4 daN/cm2.

■ semi-indépendants adhésifs (classe B) ;


■ fixés mécaniquement (classe B) ;
■ adhérents avec couche supérieure en perlite fibrée (classes B et C). 37
OBSERVATION

CHAPITRE 4
Dans le cas de membrane synthétique thermoplastique (PVC-P), il est
nécessaire de prévoir un écran de séparation chimique (voile de verre
100 g/m2).

Pour ce type de panneau et lorsque le revêtement d’étanchéité (bitumineux) est


soudé à la flamme, il est prévu, au-dessous ou au-dessus de l’écran d’indépendance,
un écran thermique, constitué d’une feuille type bitume élastomère SBS, épaisseur
2,5 mm, ardoisée, posée à l’envers et déroulée à sec, joints à recouvrement de 10 cm
libres. Cet écran thermique est aussi nécessaire dans le cas de revêtement d’étanchéité
à base de feuilles bitumineuses fixé mécaniquement.
Les Documents Techniques d’Application particuliers aux revêtements peuvent
prévoir d’autres solutions d’écran thermique.

OBSERVATION
La protection de la tranche du panneau au droit des relevés ou émergences
est prescrite par le Document Technique d’Application particulier de
l’isolant (en général, une chape souple de bitume armé) ou le Document
Technique d’Application des revêtements d’étanchéité (en général, une
bande auto-adhésive à froid, de développé 15 cm).
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■ Polyuréthanne avec parements voile de verre bitumé

OBSERVATION
Dans le cas de membrane synthétique thermoplastique (PVC-P), il est
nécessaire de prévoir un écran de séparation chimique (voile de verre
100 g/m2).

Cet isolant doit être marqué CE conformément à la norme NF EN 13165.


Il est de classe de compressibilité « C ».
Il convient pour les climats de plaine et de montagne.
Il est mis en œuvre en un seul lit ou en association avec un autre isolant sous
protection lourde (perlite fibrée).
Les revêtements d’étanchéité associés peuvent être :
Les supports d’étanchéité

■ indépendants sous protection lourde ;


■ semi-indépendants adhésifs ;

ATTENTION
Le revêtement semi-indépendant doit avoir impérativement un classement I3.

■ fixés mécaniquement.
38
■ Polyuréthanne avec parements composites
Cet isolant doit être marqué CE conformément à la norme NF EN 13165.
CHAPITRE 4

Il est de classe de compressibilité « C ».


Il convient pour les climats de plaine et de montagne.
Il est mis en œuvre en un ou deux lits ou en association avec un autre isolant sous
protection lourde (perlite fibrée).
Les revêtements d’étanchéité associés peuvent être :
■ indépendants sous protection lourde ;
■ semi-indépendants adhésifs ;

ATTENTION
Le revêtement semi-indépendant doit avoir impérativement un classement I3.

■ fixés mécaniquement ;
■ adhérents avec couche supérieure en perlite fibrée.

■ Polyisocyanurate avec parements simples ou composites


Cet isolant doit être marqué CE conformément à la norme NF EN 13165.
Il est de classe de compressibilité « C ».
Il ne s’utilise qu’en climat de plaine.
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Il est mis en œuvre en un ou deux lits ou comme première couche ou couche


intermédiaire avec lit supérieur en perlite fibrée.
Les revêtements d’étanchéité associés peuvent être :
■ indépendants sous protection lourde ;
■ semi-indépendants par semi-adhésivité ;
■ fixés mécaniquement ;
■ adhérents avec couche supérieure en perlite fibrée.

■ Laine minérale
Cet isolant doit être marqué CE conformément à la norme NF EN 13162.
Il peut convenir, selon les Documents Techniques d’Application particuliers, pour les
climats de plaine et de montagne (en association avec un porte-neige).
Pour ces panneaux, on distingue deux classes de compressibilité (B et C) qui
conditionnent le domaine d’utilisation :

Les supports d’étanchéité


■ classe B : terrasses inaccessibles et chemins de circulation réduits à l’entretien ;
■ classe C : terrasses techniques ou zones techniques y compris les chemins de
circulation lorsqu’ils sont considérés comme « techniques » et les terrasses et
toitures végétalisées.
Les revêtements d’étanchéité associés peuvent être :
■ indépendants sous protection lourde ;
■ adhérents sous protection lourde (panneaux surfacés en usine) ;
39
ATTENTION

CHAPITRE 4
Le revêtement d’étanchéité sous protection meuble doit avoir impérativement
un classement I4 sur élément porteur en maçonnerie ou en béton cellulaire
et sur élément porteur en tôle d’acier nervurée ou en bois dans le cas de
revêtement monocouche.

■ adhérents apparents (par soudage sur panneaux surfacés en usine) ;


■ fixés mécaniquement.

■ Verre cellulaire
Cet isolant doit être marqué CE conformément à la norme NF EN 13167.
Il est de classe de compressibilité « D ».
Il convient pour les climats de plaine et de montagne.

OBSERVATION
En climat de montagne sur élément porteur en maçonnerie, il convient de
rajouter un écran pare-vapeur constitué de : EIF + EAC exempt de bitume
oxydé + bitume élastomère SBS, épaisseur 2,5 mm.

Les revêtements d’étanchéité associés peuvent être :


■ adhérents sous protection lourde ;
■ adhérents apparents.
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■ Perlite fibrée
Cet isolant doit être marqué CE conformément à la norme NF EN 13169.
Il est de classe de compressibilité « D ».
Il convient pour les climats de plaine et de montagne.
Les revêtements d’étanchéité associés peuvent être :
■ indépendants sous protection lourde ;
■ adhérents apparents par soudage (sur panneaux surfacés en usine) ;
■ fixés mécaniquement.

■ Isolation composée avec solution par écran thermique


Ce type d’isolation relève des normes NF EN 13163, 13162 ou 13169.
Panneaux de polystyrène expansé ou panneaux de polyisocyanurate parementés
avec écran thermique en panneaux de perlite expansée ou de laine de roche nue.
Les supports d’étanchéité

Elle est mise en œuvre fixée mécaniquement sur tôles d’acier nervurées ou bois et
panneaux à base de bois, en climat de plaine, pour des :
■ terrasses inaccessibles sous un revêtement apparent ou sous protection lourde y
compris chemins de circulation ;
■ terrasses avec des zones techniques uniquement sous une protection dure par
dalles en béton préfabriquées.
Les revêtements d’étanchéité associés peuvent être :
40 ■ indépendants sous protection lourde ;
■ semi-indépendants avec fixations mécaniques.
CHAPITRE 4

2.3 Éléments porteurs admis


selon le type d’isolant
Tableau 1 : Éléments porteurs admis selon panneaux isolants

Bois massif et
Tôle d’acier
Maçonnerie Béton cellulaire panneaux
nervurée
à base de bois
Polystyrène expansé Oui Oui Oui Oui
Polyuréthanne avec
parements voile de verre Oui Oui Oui Non
bitumé
Polyuréthanne avec
Oui Oui Oui Non
parements composites
Polyisocyanurate avec
parements simples Oui Oui Oui Oui (pleine)
ou composites
Laine minérale Oui Oui Oui Oui
Verre cellulaire Oui Oui Oui Oui (pleine)
Perlite fibrée Oui Oui Oui Oui
Isolation composée
avec solution Non Non Oui Oui
par écran thermique
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2.4 Domaine d’utilisation des panneaux isolants


Tableau 2 : Domaine d’utilisation des panneaux isolants

Terrasses inaccessibles Terrasses Terrasses


Terrasses Terrasses
accessibles accessibles
Désignation Sous ou zones jardins
Apparente aux aux
protection techniques et TTV
piétons véhicules
Polystyrène
Oui Oui Oui Oui Non Oui
expansé
Polyuré-
thanne avec
parements Oui Oui Oui Oui Non Oui
voile de
verre bitumé
Polyuré-
thanne avec
Oui Oui Oui Oui Non Oui
parements

Les supports d’étanchéité


composites
Polyisocya-
nurate à
parements Oui Oui Oui (ZT) Oui Non Oui
simples ou
composites
Laine
minérale Oui Oui Non Non Non Non
(classe B)
Laine
minérale Oui Oui Oui Non Non Non (2) 41
(classe C)
Verre

CHAPITRE 4
Oui Oui Oui Oui Oui (1) Oui
cellulaire
Perlite fibrée Oui Oui Oui Oui Oui Oui
Isolation
composée
avec solution Oui Oui Oui Non Non Non
par écran
thermique
1. Étude particulière pour une utilisation en terrasses accessibles aux véhicules lourds.
ZT : zone technique.
2. Pour les terrasses et toitures végétalisées, possible si l’Avis Technique le prévoit.

2.5 Mise en œuvre des panneaux isolants


■ Cas général
Les panneaux isolants sont mis en œuvre selon l’une des techniques suivantes :
■ soit collés par bitume chaud (EAC) exempt de bitume oxydé selon les Documents
Techniques d’Application particuliers ;
■ soit fixés mécaniquement selon les normes-DTU série 43 et Documents
Techniques d’Application particuliers ;
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ATTENTION
La fixation mécanique est incompatible avec les locaux à très forte hygrométrie
et ne peut pas être utilisée sur les formes de pente en béton lourd ou léger,
les voiles précontraints, les voiles minces préfabriqués, les corps creux avec
ou sans chape de répartition, les planchers à chauffage intégré, les planchers
comportant des distributions électriques noyées.

■ soit collés à froid, jusqu’à 5 % de pente, en un ou deux lits et sous protection


lourde rapportée, avec colle à froid bitumineuse ou colle PU par plots ou bandes ;
■ soit libres et en un seul lit, pour des surfaces limitées à 200 ou 500 m2 et/ou sans
limitation dans les limites de la dépression au vent extrême, au sens des NV65
modifiées, selon le Document Technique d’Application particulier de l’isolant,
à l’exclusion des toitures en tôles d’acier nervurées, sous protection lourde
rapportée ;
soit par toute autre technique visée favorablement par le Document Technique
Les supports d’étanchéité

d’Application de l’isolant.
Tableau 3 : Choix des isolants et principe de leur mise en œuvre en fonction des complexes d’étanchéité

Mise en œuvre de l’isolant


Désignation Étanchéité autoprotégée Étanchéité sous Étanchéité fixée
Soudée Adhésive à froid protection mécaniquement

- EAC exempt de
- Colle à froid
bitume oxydé
42 Polystyrène
bitume
refroidi (1) - Fixé
- Colle à froid PU
expansé - Colle à froid mécaniquement
- Fixé mécanique-
bitume
ment
CHAPITRE 4

- Libre
- EAC exempt de
- Colle à froid
Polyuréthanne bitume oxydé (1)
- EAC exempt de bitume
parement voile - Colle à froid
bitume oxydé - Colle à froid
de verre bitumé bitume
PU
- Libre
- Colle à froid
- EAC exempt de bitume - EAC (1)
Polyuréthanne
bitume oxydé - Colle à froid - Colle à froid - Fixé
avec parements
- Fixé PU bitume mécaniquement
composites
mécaniquement - Fixé mécanique- - Libre
ment
- Fixé
Polyisocyanurate
mécaniquement
- EAC exempt de - EAC exempt de
bitume oxydé bitume oxydé
- Colle à froid - Colle à froid
bitume bitume du DTA
du DTA particulier de - Fixé
Laine minérale
particulier l’isolant mécaniquement
de l’isolant - Fixé
- Fixé mécaniquement
mécaniquement - Liant
- Liant particulier (2) particulier
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Tableau 3, suite
Mise en œuvre de l’isolant
Désignation Étanchéité autoprotégée Étanchéité sous Étanchéité fixée
Soudée Adhésive à froid protection mécaniquement

- EAC exempt de
- EAC exempt de
Verre cellulaire bitume oxydé (1)
bitume oxydé (1) (3) (3)

- EAC exempt de
- EAC exempt de
bitume oxydé
bitume oxydé - Fixé
Perlite fibrée - Fixé
- Fixé mécaniquement
mécaniquement
mécaniquement
- Libre
Isolation com-
- Fixé
posée avec solu- - Fixé
mécaniquement
tion par écran mécaniquement
- Libre
thermique

Les supports d’étanchéité


1. Si le DTA le prévoit.
2. Avec revêtement soudé exclusivement.
3. La consommation de bitume est d’au moins 3 kg/m2.

PRÉVENTION SÉCURITÉ/SANTÉ
Veillez à respecter les précautions d’emploi des produits de mise en œuvre
de l’isolant (enduit, colle…) : conditions d’utilisation, port d’équipements
de protection (gants, lunettes de sécurité…). Pour les connaître, consultez
la FDS du produit.
43

■ Cas de l’isolation inversée

CHAPITRE 4
Les panneaux isolants sont dans ce cas en polystyrène extrudé marqué CE
conformément à la norme NF EN 13164.
Ils sont de classe de compressibilité « C » ou « D ».
S’utilise en un seul lit sur élément porteur en maçonnerie en climat de plaine, pour :
■ terrasses inaccessibles avec protection lourde y compris chemin de circulation
(classe C) ;
■ terrasses techniques y compris chemin de roulement d’équipement d’entretien de
façade (classe C ou D) ;
■ terrasses accessibles aux piétons et séjour, y compris dalles sur plots (classe C) ;
■ terrasses accessibles aux véhicules légers et véhicules lourds (classe D) ;
■ terrasses jardins et terrasses végétalisées (classe C).
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3. Ancien revêtement d’étanchéité


Ce sont d’anciennes étanchéités, type asphalte, multicouche traditionnel ou à base
de bitume modifié, ciment volcanique, enduit pâteux, membrane synthétique,
pouvant être sur différents supports (maçonnerie, béton cellulaire, bois et panneaux
à base de bois, isolants sur les trois éléments porteurs précités et sur acier).
Les critères de conservation et de préparation de ces anciennes étanchéités sont
définis dans la norme NF P84-208 (DTU 43.5).
Les critères de conservation et de préparation des autres éléments de toiture (éléments
porteurs, pare-vapeur, isolant thermique, protection) respectent également cette
norme.
Pour les éléments porteurs en tôles d’acier nervurées, en bois et panneaux à base de
bois, la pente admise est celle prévue par les DTU respectifs lors de l’établissement
de l’ouvrage initial.
Les supports d’étanchéité

Il appartient au maître d’ouvrage ou à son représentant de faire vérifier au préalable la


stabilité de l’ouvrage dans les conditions de la norme NF P84-208 (DTU 43.5) vis-à-vis
des risques d’accumulation d’eau.

ATTENTION
Sur éléments porteurs en béton ou maçonnerie, la présence de deux réfections
rapportées sur les ouvrages d’étanchéité d’origine oblige, pour une troisième
réfection, à enlever tous les ouvrages d’étanchéité existants au-dessus de
44 l’élément porteur ou de la forme de pente éventuelle.
Sur éléments porteurs en tôles d’acier nervurées, bois ou à base de bois, béton
cellulaire, hourdis céramique, cette obligation s’impose pour une deuxième
CHAPITRE 4

réfection.

PRÉVENTION SÉCURITÉ/SANTÉ
Dans les bâtiments construits avant 1997, les travaux peuvent s’effectuer sur
des matériaux susceptibles de contenir de l’amiante (bandes bitumeuses,
produits d’accrochage, colles, isolants…). Avant toute intervention, il est
nécessaire de demander au client tout document de repérage d’amiante
(DTA, DAPP, diagnostic avant-vente…), s’il existe, afin de mettre en œuvre
les moyens de protection adaptés.
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thomas coldefy - [email protected]

CHAPITRE 5

Les revêtements
d’étanchéité
1. Les produits
1.1 Feuilles à base de bitume modifié
(élastomère SBS, élastomérique SBS
ou plastomère APP)
e-Cahiers du CSTB n° 3542

Les feuilles bitumineuses doivent être marquées CE conformément à la norme


NF EN 13707 et au Guide UEAtc (e-Cahiers du CSTB n° 3542, janvier 2006).

■ Composition
Surface

Galon éventuel 45

Liant

Armature
Sous-face

Figure 1 : Composition feuille bitumineuse

Les feuilles bitumineuses d’étanchéité sont composées de quatre éléments :


Liant
■ soit en bitume élastomère SBS (pour les feuilles de partie courante et de relevés) ;
■ soit en bitume élastomérique SBS (pour les feuilles avec autoprotection
métallique) ;
■ soit en bitume plastomère APP (pour les feuilles de partie courante et de relevés).

OBSERVATION
Les feuilles de finition des procédés de terrasses jardins ont un liant avec un
adjuvant répulsif de racines.
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thomas coldefy - [email protected]

Armature
Les principales armatures sont :
■ voile de verre ;
■ tissu ou grille de verre ;
■ non tissé de polyester stabilisé ou non ;
■ tissu ou grille de polyester ;
■ composite grille ou tissu de verre/polyester.
Finition de surface (fonction protection anti-UV, fonction esthétique,
fonction tenue au feu, fonction mise en œuvre, fonction anti-adhérence
des spires du rouleau)
On distingue :
■ autoprotection minérale (anti-UV) ;
autoprotection métallique (anti-UV, aspect pour le cuivre, tenue au feu, anti-
Les revêtements d’étanchéité

corrosion pour l’inox) ;


■ film thermofusible (mise en œuvre, anti-adhérence) ;
■ grésage (mise en œuvre, anti-adhérence).
Finition de sous-face (fonction de mise en œuvre, fonction anti-
adhérence des spires du rouleau)
■ film thermofusible (mise en œuvre, anti-adhérence) ;
■ grésage (mise en œuvre, anti-adhérence).

46 ■ Présentation
Les feuilles bitumineuses se présentent en rouleau de longueur variable (de 7,50 m
CHAPITRE 5

à 15 m) et de largeur de 1 m.

OBSERVATIONS
− Certains procédés peuvent prévoir des largeurs de 2,00 m.
− Le poids de certains rouleaux est limité à 25 kg.

L’épaisseur est fonction de l’utilisation :


■ 2,5 mm pour les feuilles entrant dans la composition d’un revêtement bicouche ;
■ 3,0 mm pour certaines feuilles de finition ou de procédé spécifique ;
■ 3,5 mm pour les feuilles des relevés ;
■ 4,0 mm pour les feuilles entrant dans la composition d’un revêtement
monocouche.
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1.2 Membranes synthétiques thermoplastiques


ou vulcanisées
Les membranes synthétiques doivent être marquées CE conformément à la norme
NF EN 13956.

■ Membrane thermoplastique PVC-P


Guide UEAtc, e-Cahiers du CSTB n° 3539

Composition

Couche de surface

Les revêtements d’étanchéité


Armature :
Couche inférieure tissé polyester, tissé verre
ou non tissé voile de verre

Figure 2 : Composition membrane PVC-P

Les membranes synthétiques d’étanchéité sont composées de deux éléments : 47


A - Liant

CHAPITRE 5
C’est un mélange de chlorure de polyvinyle, de plastifiant phtalate, de stabilisants
thermiques, de charges minérales et d’adjuvants.
Les liants peuvent être colorés.

OBSERVATION
Chaque coloris de liant proposé doit avoir fait l’objet d’un essai de
vieillissement aux UV.

B - Armature
Les principales armatures sont :
■ voile de verre ;
■ grille ou tissu de verre ;
■ non tissé grille ou tissu polyester ;
■ composite verre-polyester.
Présentation
Les membranes synthétiques PVC-P se présentent en rouleaux de longueurs variables
(15 m à 25 m).
Les largeurs sont très variables d’un procédé à l’autre et selon l’utilisation (de 0,50 m
à 2,05 m).
CSTB Editions pour COLDEFY & ASSOCIES ARCHITECTES le 20/01/2016 14:29
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L’épaisseur est fonction de l’utilisation :


■ 1,2 mm pour les membranes des terrasses inaccessibles apparentes ou protection
meuble ;
■ 1,5 mm pour les membranes des terrasses techniques ou des terrasses accessibles
aux piétons sous protection directe par dalles sur plots.

OBSERVATION
Ces épaisseurs sont les principales usitées mais il est à noter que certains
procédés proposent d’autres épaisseurs (1,8 mm ou 2,0 mm).

Les feuilles utilisées pour les angles ou les formes contournées ainsi que pour
l’habillage des pièces métalliques (EEP, ventilations…) et la réalisation des joints de
dilatation sont non-armées et ont une épaisseur de 1,5 mm.
Les revêtements d’étanchéité

■ Menbrane thermostatique FPO


Guide UEAtc, e-Cahiers du CSTB n° 3541

Composition
Les membranes synthétiques d’étanchéité sont composées de deux éléments :
A - Liant
Mélange de polyoléfines (polypropylène ou polyéthylène) avec filler, stabilisant,
antioxydant, colorants, etc.
48 B - Armature
Les principales armatures sont :
CHAPITRE 5

■ voile de verre ;
■ grille ou tissu de verre ;
■ non tissé grille ou tissu polyester ;
■ composite verre-polyester.
Présentation
Les membranes FPO se présentent en rouleaux de longueurs variables.
Les largeurs sont très variables (de 0,50 m à 2,05 m) ; l’épaisseur est fonction de
l’utilisation, elle n’est jamais inférieure à 1,2 mm.

■ Membrane vulcanisée (EPDM)


Guide UEAtc, e-Cahiers du CSTB n° 3540

Composition
Les membranes synthétiques d’étanchéité sont composées de deux éléments :
A - Liant
Mélange de caoutchouc-éthylène-propylène-diène avec filler, agents de vulcanisation,
huile, noir de carbone, antioxydant, etc.
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B - Armature (lorsqu’elle existe)


Les principales armatures sont :
■ voile de verre ;
■ grille ou tissu de verre ;
■ non tissé grille ou tissu polyester ;
■ composite verre-polyester.
Présentation
Les membranes vulcanisées (EPDM) se présentent en longueur et en largeur variables
selon l’utilisation. Longueur usuelle : 20,00 m, largeur usuelle : 1,50 m. L’épaisseur minimale
est de 1,2 mm et peut aller jusqu’à 1,5 mm pour la réalisation des points singuliers.

Les revêtements d’étanchéité


2. Composition des revêtements
2.1 Classements
Les revêtements d’étanchéité sont :
■ soit bicouches ;
■ soit monocouches.
À l’exception de ceux fixés mécaniquement, les revêtements d’étanchéité faisant
l’objet d’un Document d’Application Technique bénéficient d’un classement 49
performanciel dit « classement F.I.T. ».

CHAPITRE 5
Tableau 1 : Définition du classement F.I.T

F Résistance à la fatigue (endurance aux mouvements des supports)


Résistance à l’indentation ou au poinçonnement.
I Combinaison de deux sous-classements : résistance au poinçonnement statique (L)
et résistance au poinçonnement dynamique (D)
T Résistance de tenue à la chaleur (tenue au glissement sous l’action de la chaleur)

Le e-Cahiers du CSTB n° 2358_V2 de mars 2008 définit les performances minimales


selon le domaine d’utilisation et le support d’étanchéité.
En fonction du domaine d’utilisation, du type de support et de la protection, on
distingue :
■ trois classes de classement F :
Tableau 2 : Les classements F

Classement F Domaine d’utilisation


Terrasses inaccessibles avec protection meuble
Terrasses accessibles aux piétons avec isolation inversée
F3
Terrasses jardins et terrasses végétalisées
Terrasses techniques avec isolation inversée et protection par dalles sur gravier
Terrasses inaccessibles avec revêtement apparent
F4 Terrasses accessibles aux piétons et aux véhicules avec protection dure
Terrasses techniques avec revêtement apparent
F5 Terrasses accessibles aux piétons avec protection par dalles sur plots
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■ quatre classes de classement I :


Tableau 3 : Les classements I

Classement I Domaine d’utilisation


Terrasses inaccessibles avec revêtement apparent sur élément porteur en
maçonnerie ou en béton cellulaire
Terrasses inaccessibles (de pente > 5 %) avec revêtement apparent sur support
I2
en laine minérale sur élément porteur en maçonnerie ou en béton cellulaire
Terrasses inaccessibles (de pente > 5 %) avec revêtement apparent sur support
en laine minérale de Rth > 2 m2.C/W
Terrasses inaccessibles avec revêtement apparent sur ancien revêtement d’étan-
chéité
Terrasses inaccessibles avec protection meuble
Terrasses inaccessibles (de pente ≤ 5 %) avec revêtement apparent sur support
I3
en laine minérale sur élément porteur en maçonnerie ou en béton cellulaire
Terrasses inaccessibles (de pente ≤ 5 %) avec revêtement apparent sur support
en laine minérale de Rth > 2 m2.C/W
Les revêtements d’étanchéité

Terrasses techniques avec protection par dalles sur gravier


Terrasses inaccessibles avec protection meuble avec support en laine minérale ou
en polystyrène expansé
I4 Terrasses accessibles aux piétons ou aux véhicules
Terrasses techniques avec revêtement apparent
Toitures destinées à la retenue des eaux pluviales
I5 Terrasses jardins et terrasses végétalisées

■ trois classes de classement T :


Tableau 4 : Les classements T
50 Classement T Domaine d’utilisation
Terrasses inaccessibles avec protection meuble en pente nulle
T1 Terrasses jardins en pente nulle
CHAPITRE 5

Terrasses techniques avec isolation inversée et protection par dalles sur gravier
Terrasses inaccessibles avec revêtement apparent de pente de 1 à 5 %
Terrasses inaccessibles avec protection meuble de pente de 1 à 5 %
Terrasses accessibles aux piétons et aux véhicules avec protection dure
T2 Terrasses accessibles aux piétons avec isolation inversée et protection par dalles
sur plots
Terrasses jardins de pente de 1 à 5 %
Terrasses techniques avec revêtement apparent
Terrasses inaccessibles avec revêtement apparent de pente >5 %
et de Rth > 2 m2.°C/W
Terrasses accessibles aux piétons avec isolation inversée et protection par dalles
T3
sur plots
Terrasses techniques avec revêtement apparent de pente >5 %
et de Rth > 2 m2.°C/W

OBSERVATION
Dans le cas du climat de montagne, le complexe est au moins de classe I4
et chaque feuille doit avoir une résistance à la déchirure au clou > 12 daN.
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2.2 Revêtements bicouches


Les revêtements bicouches sont constitués :
■ soit de deux feuilles en bitume élastomère SBS ;
■ soit d’une feuille en bitume élastomère SBS + une feuille en bitume élastomérique
SBS (avec autoprotection métallique) ;
■ soit de deux feuilles en bitume plastomère APP.

■ À base de bitume élastomère SBS ou de bitume élastomère


SBS + bitume élastomérique SBS
Les revêtements bicouches à base de bitume élastomère SBS ont une épaisseur
minimale de 5,0 mm (voir normes-DTU série 43).
Les revêtements sous protection lourde meuble ou dure sont constitués de deux
feuilles « noires », à l’exception des procédés pour terrasses jardins dont la couche de

Les revêtements d’étanchéité


finition est autoprotégée par des granulats minéraux ou paillettes d’ardoise.
Les revêtements apparents reçoivent en couche de finition une feuille autoprotégée :
■ soit par granulats minéraux ou paillettes d’ardoise ;
■ soit par une feuille métallique (aluminium, cuivre ou inox).

OBSERVATION
Pour les revêtements apparents avec autoprotection minérale :
− des fixations sont obligatoires en tête des lés de la couche autoprotégée
(4 fixations par mètre linéaire : plaquettes ∅ 40 mm, épaisseur 0,75 mm si 51
nervurée ou 1,00 mm si plane) pour les pentes ≥ 40 % pour les procédés
thermosoudables ;

CHAPITRE 5
− dans le cas de pente > 100 % et quel que soit le support, soit le revêtement
comportera une armature polyester ou composite, soit la longueur des
lés de la couche autoprotégée sera limitée à 5 m.
De plus, pour les revêtements apparents avec autoprotection métallique,
les fixations mécaniques sont mises en œuvre au travers de la feuille
métallique, le recouvrement est augmenté d’autant.
Dans le cas de l’autoprotection par feuille de cuivre :
− la fixation mécanique des lés se fait à partir de 20 % de pente ;
− à partir de 40 % de pente, il est nécessaire de recouper les lés en deux
parties.

Les normes-DTU série 43 donnent une codification des revêtements bicouches à


base de bitume modifié SBS : la lettre « S » indique les systèmes thermosoudables.
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Tableau 5 : Domaine d’utilisation des systèmes bicouches SBS

Systèmes Domaine d’utilisation


Terrasses inaccessibles avec revêtement indépendant sous protection lourde (cas
général), y compris chemins et aires de circulation
Terrasses techniques ou zones techniques avec revêtement indépendant sous protec-
(S1)
tion lourde (cas particulier de l’isolation inversée)
Terrasses accessibles aux piétons avec revêtement indépendant sous protection lourde
(cas particulier de l’isolation inversée)
Terrasses inaccessibles avec revêtement indépendant sous protection lourde (cas
particulier du support constitué de panneaux de laine minérale), y compris chemins et
aires de circulation
Terrasses inaccessibles avec revêtement indépendant sous protection lourde (cas parti-
culier du support constitué de panneaux de polystyrène expansé + écran thermique),
y compris chemins et aires de circulation
Terrasses techniques ou zones techniques avec revêtement indépendant sous protec-
tion lourde (cas général)
(S2)
Terrasses techniques ou zones techniques avec revêtement indépendant sous protec-
Les revêtements d’étanchéité

tion lourde (cas particulier du support constitué de panneaux de polystyrène expansé


+ écran thermique)
Terrasses accessibles aux piétons avec revêtement indépendant sous protection lourde
(cas général)
Terrasses accessibles aux piétons avec revêtement indépendant sous protection lourde
(cas particulier du support constitué de panneaux de polystyrène expansé + écran
thermique)
Terrasses accessibles aux véhicules avec revêtement indépendant sous protection
lourde sur support en maçonnerie ou en panneaux isolants
Terrasses inaccessibles avec revêtement adhérent sous protection lourde (cas général),
y compris chemins et aires de circulation
(S3)
Terrasses techniques ou zones techniques avec revêtement adhérent sous protection
52 lourde sur support en maçonnerie (cas particulier de l’isolation inversée)
Terrasses accessibles aux piétons avec revêtement adhérent sous protection lourde sur
support en maçonnerie (cas particulier de l’isolation inversée)
CHAPITRE 5

Terrasses inaccessibles avec revêtement adhérent sous protection lourde (cas particu-
lier du support constitué de panneaux de laine minérale), y compris chemins et aires
de circulation
(S4) Terrasses techniques ou zones techniques avec revêtement adhérent sous protection
lourde sur support constitué de panneaux isolants
Terrasses accessibles aux piétons avec revêtement adhérent sous protection lourde sur
support en panneaux isolants
Terrasses accessibles aux véhicules avec revêtement adhérent sous protection lourde
sur support en panneaux isolants
(S5) Terrasses inaccessibles avec revêtement semi-indépendant autoprotégé sur support
en maçonnerie y compris chemins et aires de circulation par feuille complémentaire
(armature R4) avec autoprotection minérale
Terrasses inaccessibles avec revêtement adhérent autoprotégé, y compris chemins et
(S6) aires de circulation par feuille complémentaire (armature R4) avec autoprotection
minérale
Terrasses techniques ou zones techniques avec revêtement adhérent autoprotégé sur
support en panneaux isolants
(S7)
Terrasses techniques ou zones techniques avec revêtement semi-indépendant auto-
protégé sur support en maçonnerie
Terrasses jardins avec revêtement indépendant sur support en maçonnerie ou en
(S8)
panneaux isolants
(S9) Terrasses jardins avec revêtement adhérent sur support en maçonnerie
(S10) Terrasses jardins avec revêtement adhérent sur support en panneaux isolants
(S11) Rampes sur support en maçonnerie
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■ À base de bitume plastomère APP


Les revêtements bicouches à base de bitume modifié APP ont une épaisseur
nominale de 5,5 mm.

ATTENTION
Les procédés monocouches utilisant une sous-couche ne sont pas
considérés comme des procédés bicouches. Cette sous-couche permet, sur
élément porteur en maçonnerie, de prévoir la pente nulle.

2.3 Revêtements monocouches


À base de bitume élastomère SBS, bitume plastomère APP, synthétique.

Les revêtements d’étanchéité


OBSERVATION
Les procédés monocouches, sous Document Technique d’Application
(DTA), n’admettent pas les protections lourdes dures à l’exception de la
protection directe par dalles sur plots.

■ À base de bitume élastomère SBS


Les revêtements monocouches à base de bitume élastomère SBS ont une épaisseur
nominale de 4 mm.
53
Les revêtements sous protection lourde meuble ou dure (dalles sur plots) sont
constitués des feuilles « noires ».

CHAPITRE 5
Les revêtements apparents reçoivent en surface une autoprotection en granulats
minéraux ou en paillettes d’ardoise.

OBSERVATION
Des fixations sont obligatoires en tête des lés de la couche autoprotégée
(4 fixations par mètre linéaire : plaquettes ∅ 40 mm, épaisseur 0,75 mm si
nervurée ou 1,00 mm si plane) pour les pentes ≥ 40 % pour les procédés
thermosoudables.

■ À base de bitume plastomère APP


Les revêtements monocouches à base de bitume plastomère APP ont une épaisseur
nominale de 4 mm.

ATTENTION
Certains procédés sont limités, en système adhérent apparent, à une
utilisation sur des panneaux isolants ayant une résistance thermique au plus
égale à 2 m2.°C/W.

Les revêtements sous protection lourde meuble ou dure (dalles sur plots) sont
constitués des feuilles « noires ».
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Les revêtements apparents peuvent rester sans autoprotection, mais peuvent


recevoir, pour finition d’aspect, en surface une autoprotection en granulats minéraux
ou en paillettes d’ardoise.

■ Membrane synthétique
Thermoplastique (PVC-P et FPO)
Sous protection lourde meuble et système fixé mécaniquement, l’épaisseur minimale
de la membrane est de 1,2 mm.
Sous protection directe sur plots, l’épaisseur minimale de la membrane est de
1,5 mm.
Certains Avis Techniques peuvent prévoir une utilisation en terrasses jardins (PVC-P)
ou en terrasses végétalisées (FPO).
Vulcanisée (EPDM)
Les revêtements d’étanchéité

Sous protection lourde meuble et système fixé mécaniquement, l’épaisseur minimale


de la membrane est de 1,2 mm.

54
CHAPITRE 5
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3. Mise en œuvre
On distingue quatre types de mise en œuvre :
■ en indépendance ;
■ en semi-indépendance ;
■ en adhérence ;
■ fixé mécaniquement.

3.1 Assemblage
■ Thermosoudure des feuilles bitumineuses
Cas général

Les revêtements d’étanchéité


Soudage au chalumeau
Chauffer préalablement le joint

Soudage au chalumeau sur


isolant «soudable»

Soudage au chalumeau 55
première couche

CHAPITRE 5
About de lé de feuille autoprotégée
granulés minéraux

1) Incruster les paillettes


dans la masse bitumeuse
2) Faire un chanfrein à la spatule
du bord de la feuille recouverte

Figure 3 : Exemples de thermosoudure

PRÉVENTION SÉCURITÉ/SANTÉ
Lors de l’utilisation du chalumeau, veillez à porter des équipements de
protection adaptés : vêtements couvrants et ininflammables, gants à
manchettes et chaussures de sécurité résistantes à la chaleur.
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La thermosoudure est effectuée à l’aide de chalumeaux dont le diamètre de la buse


est fonction de la puissance à obtenir. La chaleur apportée doit faire disparaître
l’élément anti-adhérent (grésage, film thermofusible…) et réaliser la fusion uniforme
du bitume en évitant la surchauffe.
La feuille est déroulée en soudant régulièrement à l’avancement toute la surface et
en ayant soin de conserver l’alignement, donc la largeur minimale de recouvrement.

ATTENTION
Dans le cas où la feuille a été déplacée après commencement de la soudure,
il y a lieu, pour conserver la largeur de recouvrement, de couper la feuille et
de la replacer à nouveau (au lieu de tenter de la redresser, ce qui pourrait
entraîner des déformations de la couche supérieure).

PRÉVENTION SÉCURITÉ/SANTÉ
Les revêtements d’étanchéité

Pour limiter les contraintes posturales liées à cette tâche, pensez à adapter
la longueur du manche du chalumeau (pour éviter de travailler le buste
penché), portez des genouillères intégrées (pour le travail à genoux) et
accordez-vous des pauses de récupération.

En cas d’interruption du déroulage, il est nécessaire de tirer le rouleau en arrière afin


d’éviter un pli par manque de soudure.
Il est important d’utiliser rationnellement la flamme (distance, puissance, direction)
56 de façon à ce que :
■ le liant atteigne sa température de fusion ;
CHAPITRE 5

OBSERVATION
En règle générale, la température de fusion est obtenue lorsque le film est
éliminé ou, le cas échéant, lorsque le grès a pénétré dans le liant (brillance
du liant).

■ la liaison avec le support ou entre les couches soit assurée sur toute la largeur des
feuilles : il faut chauffer en insistant sur les bords du rouleau.
La conduite rationnelle de la soudure est fonction de :
■ la nature du support ;
■ la nature de la feuille à souder (interviennent, entre autres, les éléments suivants :
armature, épaisseur, liant, sous-face, surface et galon).
Par conséquent, la qualité de la soudure dépendra de la capacité du soudeur à
s’adapter aux différents cas, par exemple :
■ soudure sur panneaux isolants soudables :
la couche à souder ayant une sous-face film, il est souhaitable de diriger la flamme
vers le rouleau, tout en veillant à la destruction du film revêtant le panneau ;
■ soudure directe sur support béton préalablement enduit d’EIF :
il est nécessaire de réchauffer le support afin d’éviter que, par différence de
température, le liant se fige trop rapidement ou qu’il y ait formation de vapeur d’eau
(il en résulterait, dans les deux cas, une mauvaise adhérence). Puis, la flamme est
dirigée vers la liaison support-rouleau en exerçant un mouvement de va-et-vient.
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Dans le cas particulier des feuilles épaisses, il est recommandé de :


■ couper les angles recouverts ;
■ chanfreiner à la spatule le bord recouvert de la feuille.
Cas du traitement des jonctions sans galon (abouts de lés, coupes…)
A - Autoprotection minérale
On doit faire pénétrer l’autoprotection minérale dans la masse bitumineuse à la
spatule chaude.
B - Autoprotection métallique
On doit délarder (enlever en pelant) la feuille métallique.
À cet effet :

Recouvrement autoprotégé métallique

Les revêtements d’étanchéité


Pente

Parties délardées
Recouvrement
1 à 2 carreaux

57
Figure 4 : Raccordement sur autoprotection métallique

CHAPITRE 5
■ appliquer une réglette sur le bord de la partie à délarder ;
■ découper la pellicule métallique avec la pointe de la spatule sans jamais se servir
d’un couteau qui risquerait de blesser l’armature ;
■ chauffer légèrement la partie à délarder ;
■ enlever, à l’aide de la spatule, la pellicule métallique ;
■ recouvrir la partie délardée augmentée d’un ou deux carreaux de gaufrage du
métal par la feuille suivante soudée au chalumeau ;
■ fermer le joint à la spatule chaude sans chauffer directement le joint et sans
l’écraser.

■ Membranes synthétiques thermoplastiques (PVC-P ou FPO)


Thermosoudure
La thermosoudure est applicable quelles que soient la température ambiante et
l’hygrométrie, pourvu que les surfaces à assembler soient propres et sèches.
La thermosoudure consiste à assembler les lés entre eux, par fusion superficielle du
matériau à l’air chaud avec marouflage simultané à l’aide d’une roulette.
La soudure s’effectue avec un appareil à air chaud automatique ou manuel.
Quel que soit le matériel utilisé, il est indispensable de faire des essais de pelage
(au moins en début de matinée et en début d’après-midi) sur des échantillons pour
régler la température de chauffe en fonction des conditions atmosphériques, de
l’épaisseur de la membrane et de la vitesse de soudage.
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Les indices visibles d’une bonne soudure sont :


■ une surface brillante dans les zones de soudure ;
■ un léger reflux de matière en bordure de soudure.

Soudure à l’air chaud

Air chaud

1
Les revêtements d’étanchéité

Air chaud

Roulette de marouflage 2

58 Roulette de marouflage

3
CHAPITRE 5

PVC-P liquide

+ confirmation éventuelle suivant DTA

Figure 5 : Les étapes de la thermosoudure


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Liaison à froid
La méthode de liaison à froid peut être utilisée pour la réalisation de détails comme
l’assemblage des lés en partie courante.
Roulette de marouflage

Solvant

Roulette de marouflage

Les revêtements d’étanchéité


+ confirmation éventuelle suivant DTA

PVC-P liquide

59
Figure 6 : Soudure au solvant

CHAPITRE 5
Elle n’est applicable que si :
■ la température ambiante est ≥ 5 °C ;
■ l’humidité relative de l’air est ≤ 85 % ;
■ les surfaces à assembler sont parfaitement propres et sèches.
Elle consiste à appliquer le solvant à l’aide d’un pinceau simultanément entre les
deux faces à assembler, puis à maroufler avec une roulette.
Il faut attendre au moins 6 heures avant de contrôler la soudure.
Les indices visibles d’une bonne soudure sont :
■ une parfaite planéité de la membrane sur les jonctions ;
■ un changement de brillance continue le long des jonctions, dû au débord du
solvant.

■ Membrane synthétique vulcanisée (EPDM)


Thermosoudure
Dans le cas où la membrane est revêtue d’un film thermoplastique fusible en usine,
la soudure se fait à l’air chaud.
Liaison à froid
Application primaire et d’une bande auto-adhésive double face.
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3.2 Indépendance
OBSERVATION
Ce mode de mise en œuvre nécessite toujours un lestage (protection
meuble ou dure).

Le domaine d’utilisation de la mise en œuvre en indépendance s’applique pour :


■ les terrasses inaccessibles avec protection lourde meuble ;
■ les terrasses accessibles aux piétons et aux véhicules ;
■ les terrasses jardins.

ATTENTION
Tous les procédés ne sont pas concernés, il convient donc de vérifier les
Les revêtements d’étanchéité

DTA.

L’indépendance se fait, en général, par l’interposition d’un écran en voile de verre de


100 g/m2.
Pour les membranes synthétiques, voir paragraphe : Monocouche en membrane
synthétique thermoplastique (PVC-P ou FPO).
Cet écran est déroulé à sec avec un recouvrement libre de 10 cm.
Certains panneaux isolants peuvent admettre, dans leur Document Technique
60 d’Application, la non présence de cet écran à condition que la sous-face du
revêtement d’étanchéité bitumineux comporte un film thermoplastique et qu’il soit
utilisé du matériel de soudure adapté.
CHAPITRE 5

OBSERVATION
Dans le cas de travaux de réfection avec conservation de l’ancien revêtement
d’étanchéité, l’indépendance se fait :
− soit par deux écrans en voile de verre ou un écran composé d’un voile
de verre 100 g/m2 et d’un papier kraft, dans le cas d’ancien revêtement
bitumineux ou asphalte ;
− soit par un écran composé d’un voile de verre 60 g/m2 au minimum, collé
sur une feuille d’aluminium 0,04 m d’épaisseur minimale + BE 25 VV 50,
joints soudés, dans le cas d’ancien revêtement en ciment volcanique ou
enduit pâteux ;
− soit par un écran composé d’un voile de verre 60 g/m2 au minimum,
collé sur une feuille d’aluminium 0,04 m d’épaisseur minimale dans le cas
d’ancien revêtement en membrane synthétique.

■ Bicouche bitumineux
Cas général
■ Sur l’écran d’indépendance, la première couche est déroulée à sec avec des joints
de recouvrement d’au moins 6 cm soudés au chalumeau.
■ La seconde couche est soudée en plein sur la première, les joints de recouvrement
sont d’au moins 6 cm.
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Les joints de cette seconde couche sont décalés d’au moins 10 cm par rapport à ceux
de la première.

Pente 0 à 5 % Gravillon
Deuxième couche
sous protection meuble

Première couche
Écran thermique

Isolant

Pare-vapeur Cas d’une terrasse isolée (cas général)


sur élément porteur en maçonnerie
Enduit d’imprégnation
à froid

Les revêtements d’étanchéité


Pente > 0 % Gravillon

Deuxième couche
sous protection meuble
Pare-vapeur
Première couche
Écran thermique
+ écran d’indépendance
Isolant Enduit
d’imprégnation 61
à froid
Cas d’une terrasse isolée (cas du PSE)
sur élément porteur en maçonnerie

CHAPITRE 5
Figure 7 : Exemples de mise en œuvre de système bicouche en indépendance

ATTENTION
La mise en œuvre sur support en panneau isolant de polystyrène expansé
nécessite un écran thermique.

Cas du polystyrène expansé sans écran thermique


Dans ce cas, les joints longitudinaux de la première feuille sont auto-adhésifs ou
auto-adhérents.
La première feuille est déroulée à sec, les joints longitudinaux de 6 cm sont autocollés
par marouflage après avoir retiré les papiers pelables des bandes de recouvrement.
Par temps frais, il convient de passer, sur le recouvrement réalisé, le chalumeau avec
une flamme molle sans insister.
L’adhérence complète des joints longitudinaux est confirmée par la soudure à
l’avancement de la deuxième couche soudée en plein.

ATTENTION
Une attention particulière est demandée pour la réalisation des
recouvrements transversaux.
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Papier pelable

Figure 8 : Retrait des papiers des bandes de recouvrement

■ Monocouche bitumineux
Les revêtements d’étanchéité

Sur l’écran d’indépendance, la feuille est déroulée à sec avec des joints de
recouvrement d’au moins 10 cm soudés au chalumeau.
Dans le cas de pente nulle, il est prévu une bande de pontage (minimum une feuille
type BE 25 VV 50) sur les joints longitudinaux et transversaux
Gravillon
Pente > 1 à 5 %

Monocouche
62 sous protection meuble
CHAPITRE 5

Isolant
Écran
d’indépendance
Enduit
d’imprégnation
Pare-vapeur à froid

Figure 9 : Exemple de mise en œuvre de système monocouche en indépendance

■ Monocouche en membrane synthétique thermoplastique


(PVC-P ou FPO)
Pour les membranes synthétiques, il n’y a pas proprement dit d’écran d’indépendance
mais des écrans de séparation mécanique ou de séparation chimique selon les
supports d’étanchéité.
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Tableau 6 : Écrans pour membranes PVC-P ou FPO

Support direct du revêtement Écran


Écran de séparation mécanique
Maçonnerie – Béton cellulaire
(non tissé synthétique de 300 g/m2 minimum)
Laine minérale surfacée bitume
PUR parementé bitume
Écran de séparation chimique
PIR parementé bitume
(non tissé synthétique de 200 g/m2) sauf pour FPO
Autres isolants incompatibles
chimiquement avec PVC-P
PSE nu Écran de séparation chimique (voile de verre 100 g/m2)
Perlite fibrée Écran anti-poussière (voile de verre 100 g/m2)
Anciens revêtements Écran de séparation chimique
(asphalte – bitume membrane synthétique) (non tissé synthétique de 300 g/m2)

Mise en œuvre de l’écran éventuel avec un recouvrement de 10 cm.

Les revêtements d’étanchéité


La membrane synthétique PVC-P ou FPO est déroulée à sec avec des recouvrements
de 5 cm soudés par thermosoudure ou soudure chimique sur une largeur effective
de 40 mm (> 30 mm en tout point).

OBSERVATION
Toutes les soudures doivent être soigneusement contrôlées avec une
pointe sèche (ou similaire) que l’on déplace le long de la jonction après
refroidissement. Les défauts sont notés au passage, puis réparés à l’aide
d’une pièce soudée de membrane de forme adaptée. 63

■ Monocouche en membrane synthétique vulcanisée (EPDM)

CHAPITRE 5
Voir tableau 6.
Mise en œuvre de l’écran éventuel avec recouvrement de 10 cm.
La membrane synthétique vulcanisée est déroulée à sec avec recouvrements de
10 cm thermosoudé s’il y a film thermoplastique en surface ou liaisonnée à froid
avec bande auto-adhésive dans le cas contraire.

OBSERVATION
Toutes les soudures doivent être soigneusement contrôlées avec une
pointe sèche (ou similaire) que l’on déplace le long de la jonction après
refroidissement. Les défauts sont notés au passage, puis réparés à l’aide
d’une pièce soudée de membrane de forme adaptée.

3.3 Semi-indépendance
OBSERVATION
La semi-indépendance ne concerne que les revêtements bitumineux.
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L’assujettissement au support d’étanchéité se fait avec :


■ soit des plots de colle à froid bitumineuse ;

OBSERVATION
Ce type de mise en œuvre est limité à des terrasses de pente au plus égale
à 20 %.

■ soit un écran perforé soudable ;


■ soit une feuille comportant en sous-face des lignes ou plots de liant adhésif.

■ Semi-indépendance par des plots de colle à froid


Bicouche bitumineux
Sur le support non imprégné et sec, on dispose, en évitant les joints de dalles (béton
Les revêtements d’étanchéité

cellulaire) ou de panneaux (panneaux à base de bois), soit un plot de colle de 100 g


environ tous les 50 cm environ et en quinconce (consommation de 400 à 500 g/m2).

OBSERVATION
Les consommations de colle à froid sont données dans les DTA du
revêtement d’étanchéité.

En périphérie et au pourtour des émergences, l’encollage est doublé :


■ la première feuille est déroulée sur la colle à froid avec des joints de recouvrement
64 d’au moins 6 cm, soudés ;
■ la seconde feuille, avec autoprotection minérale, est soudée en plein sur la
première. Les joints de cette seconde couche sont décalés d’au moins 10 cm par
CHAPITRE 5

rapport à ceux de la première.

Pente 0 à 20 %

Deuxième couche autoprotégée

Première couche

Plots de colle à froid

Figure 10 : Exemple de mise en œuvre de système bicouche avec plots de colle à froid

Monocouche bitumineux
Le support est constitué :
■ de maçonnerie (béton ou béton cellulaire) ;
■ de panneaux à base de bois ;
■ de l’ancien revêtement d’étanchéité (asphalte sans protection, bitumineux avec
autoprotection minérale).
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Sur le support non imprégné et sec, on dispose, en évitant les joints de dalles (béton
cellulaire) ou de panneaux (panneaux à base de bois), soit un plot de colle de 100 g
environ tous les 50 cm environ et en quinconce (consommation de 400 à 500 g/m2) ;

OBSERVATION
Les consommations de colle à froid sont données dans les DTA du
revêtement d’étanchéité.

En périphérie et au pourtour des émergences, l’encollage est doublé.


La feuille, avec autoprotection minérale, est déroulée à sec avec des joints de
recouvrement de 8 cm soudés au chalumeau.

■ Semi-indépendance par écran perforé

Les revêtements d’étanchéité


OBSERVATION
L’écran perforé avec film en sous-face est défini dans les Documents
Techniques d’Application des revêtements.

Bicouche bitumineux
Le support est constitué :
■ de maçonnerie (béton ou béton cellulaire) ;
■ de panneaux à base de bois ;
■ de l’ancien revêtement d’étanchéité (asphalte sans protection, bitumineux avec 65
autoprotection minérale).
L’écran perforé est déroulé sur le support imprégné par EIF et sec, le recouvrement

CHAPITRE 5
est facultatif.
Il est soudé en plein sur 50 cm en périphérie des ouvrages et autour des émergences :
■ la première feuille est soudée directement en plein sur l’écran perforé, avec des
joints de recouvrement d’au moins 6 cm ;
■ la seconde feuille, avec autoprotection minérale, est soudée en plein sur la
première. Les joints de cette seconde couche sont décalés d’au moins 10 cm par
rapport à ceux de la première.
Bicouche thermosoudable sur
maçonnerie sans isolation
Deuxième couche autoprotégée

Première couche

Écran de semi-indépendance

Enduit
d’imprégnation
à froid

Figure 11 : Exemple de mise en œuvre de système bicouche


par semi-indépendance avec écran perforé
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Monocouche bitumineux
Le support est constitué :
■ de maçonnerie (béton ou béton cellulaire) ;
■ de panneaux à base de bois ;
■ de l’ancien revêtement d’étanchéité (asphalte sans protection, bitumineux avec
autoprotection minérale).
L’écran perforé est déroulé sur le support imprégné par EIF et sec, le recouvrement
est facultatif.
Il est soudé en plein sur 50 cm en périphérie des ouvrages et autour des émergences.
La feuille, avec autoprotection minérale, est déroulée à sec avec des joints de
recouvrement de 8 cm soudés au chalumeau.
Monocouche thermosoudable sur
maçonnerie sans isolasion
Les revêtements d’étanchéité

Écran de
semi-indépendance

Monocouche

Enduit d’imprégnation
à froid

66 Figure 12 : Exemple de mise en œuvre de système monocouche


par semi-indépendance avec écran perforé
CHAPITRE 5

■ Semi-indépendance par feuille adhésive à froid


Le support est constitué :
■ de maçonnerie (béton ou béton cellulaire) ;
■ de panneaux à base de bois ;
■ de panneaux isolants polyuréthanne avec parements voile de verre bitumé ou
parements composites ;
■ de panneaux isolants polyisocyanurate avec parements simples ou composites ;
■ de panneaux isolants polystyrène expansé dont l’Avis Technique admet ce mode
de pose ;
■ d’ancien revêtement d’étanchéité (asphalte sans protection, bitumineux avec
autoprotection minérale ou autoprotection métallique délardée).
Sur le support propre et sec, la pose se fait, en général, de la manière décrite ci-après.
La première feuille est mise en œuvre selon les opérations suivantes :
■ déroulage du lé et positionnement avec un recouvrement longitudinal de
60 mm et un recouvrement transversal de 15 cm (20 cm dans le cas d’isolant en
polystyrène expansé) ;
■ enlèvement du film de protection de surface de la bande longitudinale de 60 mm
de large du lé à recouvrir ;
■ enlèvement du film de protection de sous-face sur 0,50 m environ en tête de lé et
marouflage de cette zone dénudée ;
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■ enlèvement complet du film sur la totalité du lé et marouflage léger au fur et à


mesure ;
■ marouflage du joint longitudinal auto-adhésif. Il ne doit pas être soudé, sa
fermeture est assurée lors de la soudure de la seconde couche ;
■ soudure du recouvrement en about de lé sur 10 cm à la flamme molle, une
attention particulière est demandée pour la réalisation de ce recouvrement.

OBSERVATION
Certains procédés peuvent légèrement différer sur la mise en œuvre de
cette première feuille.

La seconde feuille, avec autoprotection minérale, est soudée en plein sur la première.
Les joints de cette seconde couche sont décalés d’au moins 10 cm par rapport à ceux
de la première.

Les revêtements d’étanchéité


OBSERVATION
La mise en œuvre de la couche de finition doit suivre immédiatement celle
de la première feuille pour assurer correctement l’étanchéité.

3.4 Adhérence
Ce type de mise en œuvre se fait sur des panneaux isolants dits « soudables » ou 67
sur un ancien revêtement d’étanchéité autoprotégé par feuille d’aluminium, cette
dernière ayant été délardée.

CHAPITRE 5
OBSERVATION
Lorsque le panneau isolant est collé à l’EAC exempt de bitume oxydé, il
n’y a pas de justification de tenue au vent à apporter lorsque la dépression
est ≤ 4,712 Pa, au sens des NV65 modifiées. Le DTA du revêtement
d’étanchéité peut donner une valeur moindre.

■ Bicouche bitumineux
■ La première feuille d’étanchéité est soudée directement en plein sur le support
d’étanchéité, avec des joints de recouvrement d’au moins 6 cm.
■ La seconde feuille, avec autoprotection minérale, est soudée en plein sur la
première. Les joints de cette seconde couche sont décalés d’au moins 10 cm par
rapport à ceux de la première.
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Deuxième couche autoprotégée


Pente ≥ 0 %

Première couche

Isolant

Pare-vapeur

Enduit d’imprégnation à froid

Figure 13 : Exemple de mise en œuvre de systèmes bicouches adhérents

■ Monocouche bitumineux
Les revêtements d’étanchéité

La feuille d’étanchéité, avec autoprotection minérale, est soudée directement en


plein sur le support d’étanchéité, avec des joints de recouvrement de 8 cm.

■ Membrane synthétique thermoplastique


PVC-P
Ce mode de mise en œuvre s’applique aux supports suivants :
■ maçonnerie sauf type A avec bac collaborant et type D ;
■ panneaux à base de bois ;
68 ■ perlite expansée non bitumée ;
■ verre cellulaire surfacé EAC exempt de bitume oxydé.
CHAPITRE 5

OBSERVATION
Le support en verre cellulaire surfacé EAC nécessite l’interposition d’une
feuille bitumineuse.

Deux types de membranes sont utilisées :


■ nue (support en panneaux à base de bois et perlite expansée) ;
■ avec sous-face en non tissé de polyester de 300 g/m2 (tous supports).
Application de la colle à froid sur le support :
■ soit par simple encollage (consommation 300 à 500 g/m2) pour support en
maçonnerie et en panneaux à base de bois ;
■ soit par simple encollage (consommation 500 à 700 g/m2) pour support en verre
cellulaire surfacé avec interposition d’une feuille bitumineuse ;
■ soit par double encollage (consommation 500 à 700 g/m2 sur chaque face) pour
support en perlite expansée, en maçonnerie et en panneaux à base de bois. Il faut
enduire le support et attendre le séchage complet.

OBSERVATION
Les consommations de colle à froid sont données dans les DTA du
revêtement d’étanchéité.
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La membrane est :
■ immédiatement déroulée sur la colle encore fraîche, dans le cas de simple
encollage, et marouflée ;
■ enduite en sous-face, dans le cas du double encollage et d’une membrane
nue. Puis, quand la colle ne file plus au doigt, mettre en place la membrane et
maroufler ;
■ immédiatement déroulée sur la colle fraîche mise en œuvre sur la première couche
sèche, dans le cas de double encollage et d’une membrane sous facée et marouflée.
Les recouvrements, propres et exempts de colle, sont soudés sur 30 mm au moins.
Dans le cas de l’utilisation d’une membrane sous facée, le recouvrement transversal
est ponté par une bande à cheval de 100 mm.

OBSERVATION

Les revêtements d’étanchéité


Toutes les soudures doivent être soigneusement contrôlées avec une
pointe sèche (ou similaire) que l’on déplace le long de la jonction après
refroidissement. Les défauts sont notés au passage, puis réparés à l’aide
d’une pièce soudée de membrane de forme adaptée.

FPO
Ce mode de mise en œuvre s’applique aux mêmes supports que ci-dessus. Il y aura
lieu de se reporter aux Documents Techniques d’Application des membranes FPO
pour ce type d’application.
Membrane synthétique vulcanisée (EPDM) 69
Ce mode de mise en œuvre s’applique aux supports suivants :

CHAPITRE 5
■ maçonneries sauf type A avec bac collaborant et type D ;
■ panneaux à base de bois ;
■ perlite expansée non bitumée ;
■ verre cellulaire surfacé EAC exempt de bitume oxydé, avec feuille 25 BE VV 50
collée à l’EAC.
Seule la membrane nue est utilisée. La colle à froid du type néoprène est appliquée sur
les deux surfaces à assembler et il faut laisser évaporer les solvants avant marouflage.
Se reporter aux Avis Techniques spécifiques de chaque membrane pour les détails
d’exécution.
La jonction ou liaison des joints est assurée par une bande auto-adhésive double
face. La largeur des recouvrements doit être supérieure à 100 mm.

3.5 Fixation mécanique


ATTENTION
La fixation mécanique est incompatible avec les locaux à très forte
hygrométrie ; la fixation mécanique ne peut pas être utilisée sur les formes
de pente en béton lourd ou léger, les voiles précontraints, les voiles minces
préfabriqués, les corps creux avec ou sans chape de répartition, les planchers
à chauffage intégré, les planchers comportant des distributions électriques
noyées.
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L’assujettissement à l’élément porteur se fait par un attelage de fixation (vis et


plaquette).

Ø 5,5 Vis pour TAN pleine


Vis pour TAN pleine
Ø 4,8
Ø 4,8

Vis pour TAN perforée ou crevée


Ø 5,5
Ø 6,3
Ø 4,8
Les revêtements d’étanchéité

Vis pour TAN pleine ou bois


Système «dur au pas»
Vis pour TAN pleine
Ø 5,5

Ø 4,8
70
CHAPITRE 5

Figure 14 : Exemples de vis


40 mm

40 mm 40 mm

82 mm

40 mm

Figure 15 : Exemples de plaquettes

Figure 16 : Exemple de fixation à rupture thermique


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OBSERVATION
L’attelage de fixation est défini dans le Document Technique d’Application
du procédé.
Le Document Technique d’Application du procédé donne la densité et
l’entraxe des fixations pour l’élément porteur en tôle pleine d’acier nervurée.
Les autres cas sont traités par l’application des exigences de l’e-Cahiers du
CSTB n° 3563.

Les fixations mécaniques en lisière sont mises en œuvre, en général, suivant une ligne
repère.

ATTENTION
Cette ligne repère, lorsqu’elle existe, sert à positionner la vis et non le bord

Les revêtements d’étanchéité


de la plaquette.

Sur élément porteur en tôle d’acier nervurée, le déroulement de la première


feuille du système bicouche ou de la feuille du système monocouche se fera
perpendiculairement aux nervures du bac, sauf dispositif particulier visé par un Avis
Technique.
Sur élément porteur en bois et panneaux à base de bois, les lés seront mis en œuvre
dans le sens du fil d’eau de la noue.

■ Bicouche bitumineux 71

CHAPITRE 5
≥ 10 mm ≥ 30 mm

≥ 100 mm

Figure 17 : Principe de fixation

Le premier lé de la première feuille est déroulé et positionné, puis fixé


mécaniquement dans la lisière de recouvrement.
La distance entre le bord de la plaquette et le bord du lé ne doit pas être inférieure
à 10 mm.
La distance entre le bord de la plaquette et le bord du lé adjacent doit être supérieure
à 30 mm.

OBSERVATION
Certains procédés d’étanchéité, fixés mécaniquement, peuvent prévoir des
cas particuliers.
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Le lé suivant est positionné, puis réenroulé et ensuite soudé au joint de recouvrement


de 100 mm en le déroulant. Et ainsi de suite.
La seconde feuille, avec autoprotection minérale, est soudée en plein sur la première.
Les joints de cette seconde couche sont décalés d’au moins 10 cm par rapport à ceux
de la première.

OBSERVATION
Pour des densités importantes (> 6 fixations/m2 pour des largeurs de lé de
1,00 m), il convient :
− soit de prévoir une ou deux lignes de fixations en pleine feuille avec
bande de pontage, de largeur 15 m, de même performance du point de
vue résistance au poinçonnement statique ;
− soit de réduire la largeur du lé ;
− soit d’augmenter la bande de recouvrement.
Les revêtements d’étanchéité

A : Standard 100 mm

Lu = 0,90 m (1 - 0,10 m)

B : Augmentation du recouvrement X > 100 mm

72

Lu = 1 - X
CHAPITRE 5

100 mm
C : Diminution Lu de la feuille

Lu = 0,40 m (0,50 - 0,10 m)

D : Avec bande de pontage

Lu = 0,45 m (0,90/2)

Figure 18 : Principe de répartition des rangées de fixation


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■ Monocouche bitumineux

≥ 10 mm ≥ 50 mm

≥ 120 mm

Figure 19 : Principe de fixation

Les revêtements d’étanchéité


Le premier lé de la feuille monocouche, avec autoprotection minérale, est déroulé
et positionné, puis fixé mécaniquement dans la lisière de recouvrement.
La distance entre le bord de la plaquette et le bord du lé ne doit pas être inférieure
à 10 mm.
La distance entre le bord de la plaquette et le bord du lé adjacent doit être supérieure
à 50 mm.

OBSERVATION
Certains procédés d’étanchéité, fixés mécaniquement, peuvent prévoir des 73
cas particuliers.

CHAPITRE 5
Le lé suivant est positionné, puis réenroulé et ensuite soudé au joint de recouvrement
de 120 mm en le déroulant. Et ainsi de suite.

OBSERVATION
Pour des densités importantes (> 6 fixations/m2 pour des largeurs de lé de
1,00 m), il convient :
− soit de prévoir une sous-couche fixée mécaniquement en pleine feuille ;
− soit de réduire la largeur du lé ;
− soit d’augmenter la bande de recouvrement.
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120 mm
A : Standard

Lu = 0,88 m (1 ‒ 0,12 m)

B : Augmentation de recouvrement X >120 mm

Lu 1 ‒ X

C : Diminution Lu de la feuille 120 mm


Les revêtements d’étanchéité

Lu = 0,38 m (0,50 ‒ 0,12 m)

D : Avec sous-couche fixée Feuille monocouche


Sous-couche fixée mécaniquement

Lu
74
Figure 20 : Principe de répartition des rangées de fixation
CHAPITRE 5

■ Membranes synthétiques
OBSERVATIONS
− Les membranes doivent obligatoirement être armées.
− Les principes de pose sur le PVC ou FPO sont les mêmes.
− Il y aura lieu de se reporter aux Avis Techniques pour les spécificités
propres à chaque membrane.

Thermosoudure
≥ 30 mm
≥ 10 mm
Recouvrement
≥ 10 mm

Figure 21 : Principe de fixation en lisière


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La membrane synthétique est déroulée à sec sur le support.


Elle est fixée mécaniquement en lisière du lé.
La fixation est généralement positionnée à 50 mm du bord du lé.
La distance entre le bord de la plaquette et le bord du lé ne doit pas être inférieure
à 10 mm.
La distance entre le bord de la plaquette et le bord du lé adjacent doit être supérieure
à 50 mm.

OBSERVATION
Certains procédés d’étanchéité, fixés mécaniquement, peuvent prévoir des
cas particuliers.

Le lé suivant est positionné et soudé avec un joint de recouvrement de 100 mm

Les revêtements d’étanchéité


dans le sens longitudinal et de 5 cm dans le sens transversal. Il est soudé par
thermosoudure sur une largeur effective de 40 mm (> 30 mm en tout point).
Lorsque l’entraxe des fixations en lisière est inférieur à 0,18 m, il convient de prévoir
des lignes intermédiaires de fixations en pleine feuille avec une bande de pontage ou
des bandes de collage :
Fixations en ligne intermédiaire
150 mm

Thermosoudure 75 mm 75 mm Thermosoudure 75
≥ 30 mm ≥ 30 mm

CHAPITRE 5
Membrane PVC-P Écran éventuel
Fixation mécanique

Figure 22 : Principe des fixations en ligne intermédiaire

Au préalable, la membrane est fixée en lisière comme précédemment.


Une ou plusieurs lignes de fixations mécaniques sont mises en œuvre en pleine feuille.
Les bandes de pontage, de largeur 150 mm, recouvrent les lignes de fixations.
Elles sont arrêtées avant le bord transversal de la feuille de partie courante et
elles sont soudées sur le revêtement de partie courante, longitudinalement et
transversalement.
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Fixations sur bandes de collage


OBSERVATION
Cette technique n’est utilisable qu’en complément des fixations en lisière et
que si la température extérieure est supérieure à + 5 °C avec une humidité
relative inférieure à 85 %.

100 mm mini

50 mm 50 mm
Collé Collé
Les revêtements d’étanchéité

Membrane PVC
Fixation mécanique

Figure 23 : Principe des fixations avec bande de collage

Une ou plusieurs bandes de collage, d’une largeur minimale de 100 mm, disposées
perpendiculairement aux nervures dans le cas d’un élément porteur en tôles d’acier
nervurées, sont fixées mécaniquement. L’entraxe entre deux fixations ne sera pas
inférieur à 18 cm.
76 La membrane PVC-P est déroulée sur les bandes préencollées et fixée mécaniquement
en lisière comme précédemment.
CHAPITRE 5

OBSERVATION
Toutes les soudures doivent être soigneusement contrôlées avec une
pointe sèche (ou similaire) que l’on déplace le long de la jonction après
refroidissement. Les défauts sont notés au passage, puis réparés à l’aide
d’une pièce soudée de membrane de forme adaptée.
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CHAPITRE 6

Les protections d’étanchéité

1. Autoprotection des revêtements


bitumineux
Seules les terrasses inaccessibles et techniques peuvent recevoir un revêtement
autoprotégé.

OBSERVATION
Cas particulier 1 : terrasses jardins et terrasses végétalisées. Elles sont avec
une autoprotection minérale, mais reçoivent une couche drainante, une
couche filtrante et la terre végétale (ou substrat).
Cas particulier 2 :
− Les membranes à base de bitume APP, des systèmes apparents, peuvent
rester sans autoprotection.
− Les membranes synthétiques sont sans autoprotection.

77
1.1 Autoprotection minérale
Elle est constituée de granulats minéraux ou de paillettes d’ardoise.

1.2 Autoprotection métallique


Elle est constituée par une feuille métallique d’aluminium (épaisseur 8/100), de cuivre
(épaisseur 8/100) ou d’inox (épaisseur 5/100).
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2. Protection lourde
sur revêtement bitumineux
et membrane synthétique
2.1 Protection meuble
Seules les terrasses inaccessibles sont concernées.
Dans le cas de terrasses techniques ou de zones techniques, cette protection est
complétée par des dallettes béton.
Elle est constituée par une couche de granulats courants 5/25, roulés ou concassés :
■ de 4 cm d’épaisseur en climat de plaine ;
de 6 cm d’épaisseur ou 4 cm + porte-neige en climat de montagne (lorsque l’Avis
Les protections d’étanchéité

Technique ou le Document Technique d’Application prévoit une utilisation en


climat de montagne).

OBSERVATION
Le porte-neige n’est pas à la charge du lot étanchéité.

Dans le cas où le bâtiment est :


78
■ de hauteur > 28 m en zone 1 tous sites ou zone 2 site normal ;
■ ou de hauteur > 20 m en zone 2 site exposé ou zone 3 site normal ;
CHAPITRE 6

■ ou, quelle que soit sa hauteur, en zone 3 site exposé ou zone 4 tous sites,
la protection est complétée, sur une largeur de 2 m au pourtour de la toiture-terrasse
et des édicules, par des dalles béton (conformes à la norme NF EN 1339) posées à sec
directement sur les granulats ou sur un non tissé synthétique d’au moins 170 g/m2.

OBSERVATION
Pour les membranes synthétiques dans le cas de granulats concassés ou
de granulats de réemploi souillés de bitume et en toiture technique, il
est nécessaire d’interposer un écran de séparation mécanique (non tissé
synthétique de 300 g/m2) sur la membrane.
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2.2 Protection dure sur revêtement bitumineux


et membrane synthétique
Les terrasses accessibles reçoivent obligatoirement une protection lourde dure.
Les terrasses techniques ou les zones techniques peuvent aussi recevoir une
protection lourde dure.

■ Protection des terrasses accessibles aux piétons


DTU 43.1, § 6.6.3.3

Chape en mortier ou en béton coulé en place


Les terrasses accessibles aux piétons peuvent être protégées par une chape de 4 cm
d’épaisseur nominale en mortier armé ou en béton armé, avec revêtement de sol
scellé, mise en œuvre sur couche de désolidarisation constituée par une couche de
granulats courants 3/15, roulés ou concassés, de 3 cm d’épaisseur minimale plus non

Les protections d’étanchéité


tissé synthétique de 170 g/m2 minimum.
L’armature est un treillis soudé, de maille maximale 0,10 x 0,10 m et de masse
minimale 0,250 kg/m2, placé sensiblement à mi-hauteur.

OBSERVATIONS
− En principe, le revêtement de sol n’est pas à la charge de l’entreprise
d’étanchéité.
− Dans le cas des surfaces ≤ 30 m2, cette couche de désolidarisation peut
être constituée par un non tissé synthétique de 170 g/m2 minimum et un 79
film synthétique de 100 µm minimum.

CHAPITRE 6
Protection directe par dalles sur plots
Les dalles en béton, conformes à la norme NF EN 1339, ont des dimensions comprises
entre 0,40 m et 0,60 m.

OBSERVATIONS
− La classe d’appellation des dalles est :
− T7 en terrasses privatives, si la hauteur des plots est ≤ 0,15 m ;
− T11 en terrasses collectives ou en terrasses accessibles au public, ou
privatives si la hauteur des plots est > 0,15 m.
− Les dalles en béton peuvent être remplacées par des dalles en bois
définies dans les Documents Techniques d’Application des revêtements
d’étanchéité.

Elles sont posées, en général, sur des plots réglables définis dans les Documents
Techniques d’Application des revêtements d’étanchéité ou dans un Avis Technique
particulier.
Ces plots réglables ont une hauteur comprise entre 0,05 m et 0,20 m.
La surface d’appui sur le revêtement d’étanchéité est d’au moins 300 cm2.
La surface d’appui des dalles supportées est d’au moins 100 cm2.
Nota : les terrasses avec dalles sur plots nécessitent un entretien spécifique.
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OBSERVATIONS
− Les jardinières non transportables ne sont pas admises sur les dalles sur
plots, ni sur les plots (voir paragraphe 7.3 du fascicule de documentation
FD P 84-204-3/A1).
− Dans le cas de revêtement d’étanchéité en membranes synthétiques, il
sera mis en œuvre sous les plots un écran anti-poinçonnant d’au moins
300 g/m2.
− Dans certains cas, les plots peuvent être coulés en place sur une couche
de désolidarisation (feuille bitumineuse ou non tissé synthétique
de 170 g/m2 minimum + un film synthétique de 100 µm minimum).
Ils sont en mortier ou en béton. Ils peuvent être ponctuels ou linéaires.

Protection par dalles en béton préfabriquées ou en pierre naturelle


Les dalles en béton (de classe d’appellation S4 minimum) sont conformes à la norme
Les protections d’étanchéité

NF EN 1339.
Les dalles en pierre naturelle sont conformes à la norme XP B10-601. Elles ont une
épaisseur minimale de 4 cm.
Ces dalles sont posées, à sec ou sur mortier de 0,03 m d’épaisseur, sur une couche de
désolidarisation constituée :
■ soit d’un lit de sable de 3 cm d’épaisseur minimale ;
■ soit d’une couche de granulats courants 3/15, roulés ou concassés, de 3 cm
d’épaisseur minimale.
80
Les joints peuvent être :
serrés non garnis = pose à sec + couche de désolidarisation en granulats ;
CHAPITRE 6

■ joints larges (environ 2 cm) garnis (mortier de ciment) = pose à sec + couche de
désolidarisation en sable ou en granulats ;
■ joints larges (environ 2 cm) garnis (mortier de ciment) = pose sur mortier +
couche de désolidarisation en granulats avec non tissé au-dessus.
Protection par pavés en béton
Ces pavés en béton, autobloquants ou non, d’épaisseur minimale 0,06 m, sont
conformes à la norme NF EN 1338.
Ils sont posés sur une couche de désolidarisation constituée par un lit de sable de
6 cm d’épaisseur minimale.

■ Protection pour terrasses accessibles aux véhicules légers


DTU 43.1, § 6.6.3.4

Il n’est pas prévu de terrasses accessibles aux véhicules légers avec étanchéité par
membrane synthétique.
Ces terrasses sont protégées par un dallage de béton armé de 6 cm d’épaisseur
nominale. L’armature est au minimum un treillis soudé 150 x 150, ∅ 4 mm ou de
section équivalente. Il est mis en œuvre sur une couche de désolidarisation constituée
d’un non tissé synthétique de 170 g/m2 minimum plus une couche de granulats
courants 3/15, moulés ou concassés de 3 cm d’épaisseur minimale plus un non tissé
synthétique de 170 g/m2 minimum.
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■ Protection pour terrasses accessibles aux véhicules lourds


La membrane synthétique n’est pas utilisée et seuls les revêtements bitumineux
peuvent être mis en œuvre.
Ces terrasses sont protégées par un dallage de béton armé défini dans l’annexe D de
la norme NF P10-203-1, DTU 20.12. La couche de désolidarisation est la même que
pour les terrasses accessibles aux véhicules légers.

OBSERVATION
Cette protection n’est pas à la charge de l’entreprise d’étanchéité.

■ Protection pour terrasses jardins


DTU 43.1, § 9.3

Les protections d’étanchéité


Elle se compose :
■ d’une couche drainante définie dans le Document Technique d’Application du
revêtement d’étanchéité admis en terrasses jardins ;
■ d’une couche isolante définie dans le Document Technique d’Application du
revêtement d’étanchéité admis en terrasses jardins ;
■ d’une couche de terre végétale de 30 cm d’épaisseur minimale après terrassement.

OBSERVATION
La couche drainante et la couche filtrante sont à la charge de l’entreprise 81
d’étanchéité.
La terre végétale est à la charge de l’entreprise paysagiste.

CHAPITRE 6
■ Protection pour terrasses végétalisées
Règles professionnelles pour la conception et la réalisation des terrasses et toitures végétalisées
(ADIVET, CSFE, SNPPA, UNEP - édition n° 2 - novembre 2007)

Elle se compose :
■ d’une couche drainante pouvant être facultative pour une pente supérieure à 5 %.
Les matériaux admis peuvent être :
■ des plaques de polystyrène moulées, alvéolées, décrites dans les Avis Techniques
des revêtements d’étanchéité admis en terrasses jardins,
■ des agrégats minéraux poreux (pouzzolane, argile expansée, roche volcanique
expansée…) ou non poreux,
■ des éléments synthétiques prémoulés pouvant former ou non une réserve d’eau,
■ des matelas de drainage synthétiques ;
■ d’une couche filtrante ;
■ d’une couche de culture (substrat) ;
■ d’une couche végétale.
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CHAPITRE 7

Les points singuliers

1. Relevés d’étanchéité
1.1 Support des relevés
■ Béton ou maçonnerie d’éléments pleins
DTU 20.12, § 7.2

Ces supports sont soit avec engravure, soit avec bandeau saillant en tête, soit avec
un dispositif permettant d’écarter les eaux de ruissellement, bénéficiant d’un Avis
Technique.
Ces travaux ne relèvent pas du lot étanchéité mais du lot gros œuvre.

ATTENTION
Les bandeaux saillants et les profilés métalliques ne sont pas admis en
climat de montagne. 83
A B

h d
d
H’
H h
H’ H

Arase protection
lourde ou C Arase protection
autoprotectrice lourde ou
autoprotectrice

h ≥ 0,04 m
H’
H
Cas d’une terrasse
inaccessible

Figure 1 : Géométrie des reliefs


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Tableau 1 : Dimensionnement des protections en tête de relevé

Épaisseur « e » Dimension « d » Hauteur « h »


Relevés et protection
(en mm) (en mm) (en mm)
Revêtement autoprotégé 40 20
Relevé ≤ 400 mm
30 70 30
avec protection dure
Relevé > 400 mm
50 90 30
avec protection dure
Nota : La cote « d » est à majorer de l’épaisseur de l’isolant éventuel disposé en relevé.

Tableau 2 : Hauteur des relevés en fonction de l’utilisation

Valeur minimale de H
Type de toiture Pente (%)
(en mm)
Nulle 150
De 1 à 5 100
100 : cas général
Les points singuliers

Inaccessible 150 : pour reliefs de noue


située en pied de versant de
>5 pente ≤ 20 %
250 : pour reliefs de noue
située en pied de versant de
pente > 20 %
Nulle 150
Technique
1à5 100
84 Accessible aux piétons avec
protection de l’étanchéité autre 1,5 à 5 100
que dalles sur plots
CHAPITRE 7

100 par rapport à l’assise des


plots :
- lorsque le niveau fini des
dalles est au-dessus du haut
des relevés
- ou lorsqu’un caillebotis est
Accessible aux piétons avec disposé le long du relief
protection de l’étanchéité 0à5 - ou lorsqu’un bardage étanche
par dalles sur plots retombe au-dessous du
niveau inférieur des dalles
100 au-dessus du niveau fini des
dalles lorsque ce dernier est au-
dessous du haut des relevés y
compris en présence d’un écran
démontable
Accessible aux véhicules 2à5 100
150 au-dessus de la terre
Jardin 0à5
végétale
Dans certains cas (départ d’évacuation pluviale latérale) ces valeurs sont augmentées pour permettre la mise en œuvre du
relevé et du dosseret de la platine d’entrée d’eau pluviale.
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Certaines précautions sont à prendre, notamment le respect du délai de séchage,


des conditions hygrométriques de mise en œuvre, l’état du support (faïençage, effet
miroir, planéité).

Les points singuliers


Figure 2 : Préparation des reliefs

■ Costières métalliques
DTU 43,.3, § 6.5

85
0,04 m

CHAPITRE 7
0,20 m

≤ 0,20 m
H ≤ 0,50 m 0,50 m
0,50 m

≥ 0,04 m
Épaisseur
isolant éventuel
t ≥ 0,10 m

Costières métalliques courantes


sur tôles d’acier nervurées

épaisseur ≥ 1,2 mm

Costières support de contre-bardage


Figure 3 : Recouvrement et fixation
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Tableau 3 : Dimensionnement des costières

Épaisseur Hauteur H Talon


Type de costière
(en mm) (en m) (en m)
0,75 ≤ 0,25 ≥ 0,10
Rapportée courante 1,0 ≤ 0,40 ≥ 0,10
≥ 1,2 ≤ 0,60 ≥ 0,10
Support de contre-bardage ≥ 1,2 ≤ 0,60 ≥ 0,10

Les costières métalliques sont en tôles d’acier galvanisé ou protégé contre la corrosion.
Elles doivent être solidaires des tôles d’acier nervurées et sont fixées par des vis tous
les 0,50 m.
Dans le cas de mise en œuvre sur élément porteur en bois massif ou en panneaux à
base de bois, elles sont fixées par clouage de l’aile horizontale au moyen de clous, à
raison de cinq fixations par mètre en quinconce. La longueur des clous doit être telle
qu’ils pénètrent d’au moins 18 mm l’élément porteur.
Les points singuliers

■ Bois
NF DTU 43.4, § 6.1

86 Élément porteur
CHAPITRE 7

0,15 m ≤ h ≤ 0,30 mm

Élément tranversal
h ≥ 0,012
continu

Élément porteur

0,15 m ≤ h ≤ 0,30 mm

h ≥ 0,012 Charpente

Figure 4 : Schémas de relief en bois


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Les costières supports de relevés d’étanchéité peuvent être réalisées en bois


massif (seulement pour une hauteur au plus égale à 0,30 m) ou en panneaux de
contreplaqué.
Dans le cas de costière de hauteur au plus égale à 0,30 m, l’épaisseur doit être au
moins de 22 mm pour le bois massif et de 19 mm pour le contreplaqué. La fixation se
fait sur une pièce de charpente. La hauteur de la costière est au moins égale à 0,15 m
(0,25 m pour les reliefs en bas de rampants de pente ≥ 20 %).
Pour des reliefs compris entre 0,30 m et 1 m de hauteur, les costières seront constituées
d’une ossature sur laquelle sera fixé le contreplaqué.
L’épaisseur minimale des panneaux de contreplaqué doit être au moins égale au 1/50
de l’écartement d’axe en axe des supports sans être inférieure à 15 mm.
La costière doit dépasser l’habillage ou l’avancée de toit de 12 mm au moins pour
former larmier.

■ Isolation thermique

Les points singuliers


Les reliefs peuvent recevoir une isolation thermique. Dans ce cas, seuls sont utilisables,
et en un seul lit, les panneaux isolants pouvant recevoir un revêtement d’étanchéité
adhérent par soudage.
Les fixations mécaniques doivent être à environ 0,15 m du bord du panneau isolant.
La fixation des panneaux est fonction de la hauteur du relevé.
Fixation sur reliefs en maçonnerie ou sur costières en bois massif ou
87
contreplaqué
A - Pour une hauteur ≤ 0,30 m

CHAPITRE 7
■ soit par collage à l’EAC exempt de bitume oxydé, défini dans un DTA de
revêtement d’étanchéité, sur EIF (maçonnerie) ou sur sous-couche bitumineuse
clouée (bois massif ou contreplaqué) ;
■ soit par fixation mécanique à raison d’une ligne de trois fixations pour des
panneaux de largeur comprise entre 0,60 m et 1,00 m ou d’une ligne de deux
fixations par des panneaux de largeur ≤ 0,60 m.
B - Pour une hauteur comprise entre 0,30 m et 0,60 m
Par fixation mécanique à raison de deux lignes de trois fixations pour des panneaux
de largeur comprise entre 0,60 m et 1,00 m ou de deux lignes de deux fixations pour
des panneaux de largeur ≤ 0,60 m.
C - Pour une hauteur comprise entre 0,60 m et 1,00 m
Soit par fixation mécanique à raison de trois lignes de trois fixations pour des
panneaux de largeur comprise entre 0,60 m et 1,00 m ou de trois lignes de deux
fixations par des panneaux de largeur ≤ 0,60 m.
Fixation sur costières métalliques
A - Pour une hauteur ≤ 0,30 m
■ soit par collage à l’EAC exempt de bitume oxydé, défini dans un DTA de
revêtement d’étanchéité, sur EIF ;
■ soit par fixation mécanique à raison de trois fixations par mètre linéaire avec un
minimum de deux fixations par panneaux.
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B - Pour une hauteur comprise entre 0,30 m et 0,60 m


Par fixation mécanique à raison de deux lignes de trois fixations par mètre linéaire
avec un minimum de deux fixations par panneaux et par ligne.

■ Ancien revêtement d’étanchéité


Pour pouvoir servir de support au nouveau relevé d’étanchéité, l’ancien relevé devra
être compatible chimiquement avec le nouveau et être en bon état. Par bon état, on
entend en particulier l’absence des défauts suivants :
■ adhérence insuffisante à l’ancien support ;
■ cloquage important ;
■ décomposition ;
■ humidité dans les armatures putrescibles.
Dans les zones où ces conditions ne sont pas remplies, il faut prévoir :
■ soit de déposer l’ancien relevé ainsi que l’isolant thermique éventuel, support du
relevé ;
Les points singuliers

■ soit de mettre en œuvre un nouveau support de relevé devant l’ancien relevé, par
exemple :
− panneau isolant apte à cet emploi fixé mécaniquement et d’épaisseur
compatible avec le dispositif permettant d’écarter les eaux de ruissellement,
− costière métallique (réservée aux toitures-terrasses inaccessibles ou techniques).

88 1.2 Constitution des relevés


■ Feuilles bitumineuses SBS
CHAPITRE 7

Figure 5 : Recouvrement des éléments de relevés

Les éléments de relevés sont appliqués par longueur maximale correspondant à la


largeur des rouleaux (l) avec un recouvrement latéral (e) de 0,06 m minimum.
Les équerres de renfort peuvent avoir une longueur supérieure.
Pour terrasses inaccessibles ou terrasses accessibles aux piétons avec protection
directe par dalles sur plots dans le cas où la tête du relevé se situe en dessous de la
face inférieure des dalles
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Les relevés sont constitués comme suit :


■ primaire d’imprégnation à froid (EIF) sur la partie verticale ;

OBSERVATION
On n’a pas de primaire quand le support des reliefs est en panneaux isolants
ou en costières bois avec sous-couche bitumineuse clouée.

■ après séchage de l’EIF, soudage d’une équerre de renfort de développé 0,25 m en


feuille de bitume élastomère (classe L3S) de 3,5 mm d’épaisseur minimale, soudée
en ailes pratiquement égales sur la partie verticale et sur la partie horizontale avec
un talon de 10 cm minimum ;

OBSERVATION
Le talon est soudé sur :
− la première couche du revêtement bicouche ;
− la maçonnerie, lorsque la terrasse n’est pas isolée et lorsque le revêtement

Les points singuliers


est monocouche ;
− le panneau isolant, s’il est soudable et lorsque le revêtement est
monocouche ;
− la feuille du revêtement monocouche dans les autres cas.
Dans le cas de revêtement fixé mécaniquement, le talon dépasse d’au moins
5 cm le bord de la plaquette des fixations en pied de relevés.
Dans le cas de climat de montagne, l’équerre de renfort est remplacée par
une première couche, de même composition, soudée sur la totalité de la 89
partie verticale du relief.

CHAPITRE 7
■ soudage d’une couche de finition en feuille de bitume élastomère autoprotégée
de 3,5 mm d’épaisseur minimale, soudée sur la totalité de la partie verticale du
relief et sur la partie horizontale avec un talon de 15 cm minimum dépassant d’au
moins 5 cm celui de l’équerre de renfort.

OBSERVATION
L’autoprotection est réalisée soit par :
− des granulats minéraux ;
− des paillettes d’ardoise ;
− une feuille métallique (aluminium, cuivre, inox) ;
− une feuille métallique (aluminium) surfacée avec de la paillette d’ardoise.
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Couche de finition

≥ 0,04 m Équerre de renfort

Seconde couche
partie courante
≥ 0,02 m
≥ 0,15 m
Première couche

0,125
partie courante
0,125
Imprégnation
à froid

Figure 6 : Principe de constitution de relevés pour terrasses inaccessibles


Les points singuliers

sur élément porteur et relief en maçonnerie

OBSERVATION
Dans le cas de revêtement monocouche, l’équerre de renfort est soudée
soit sur le panneau isolant (système adhérent), soit sur la feuille d’étanchéité
(système indépendant ou semi-indépendant).

90
Couche de finition
≥ 0,04 m
CHAPITRE 7

Équerre de renfort

≥ 0,02 m
Seconde couche
partie courante

≥ 0,15 m

Première couche
0,125

partie courante
Imprégnation 0,125
à froid

Figure 7 : Principe de constitution de relevés pour terrasses inaccessibles


sur élément porteur et relief en maçonnerie
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≥ 0,019 m
≥ 0,022 m

Couche de finition

Contreplaqué 0,15 m ≤ h ≤ 0,30 mm


bois massif
≥ 0,15 m
Sous-couche
clouée

0,125
0,125
Seconde couche
partie courante

Première couche
partie courante

Les points singuliers


Figure 8 : Principe de constitution de relevés pour terrasses inaccessibles
sur élément porteur et relief en bois et en panneaux à base de bois

Costière métallique
avec enduit d’imprégnation
à froid
91

CHAPITRE 7
Couche finition
Seconde couche
Équerre de renfort partie courante

≤ 0,60 mm Première couche


partie courante
≥ 0,15 m
Isolation thermique
0,125

Bac acier
0,125

≥ 0,10 mm

Figure 9 : Principe de constitution de relevés pour terrasses inaccessibles


sur élément porteur en tôle d’acier nervurée et relief en costière métallique
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Pour terrasses accessibles ou terrasses inaccessibles en climat de


montagne
Les relevés sont constitués comme suit :
■ primaire d’imprégnation à froid (EIF) sur la partie verticale ;

OBSERVATION
On n’a pas de primaire si le support des reliefs est en panneaux isolants.

■ après séchage de l’EIF, soudage d’une première couche en feuille de bitume


élastomère (classe L3S) de 3,5 mm d’épaisseur minimale, soudée sur la partie
verticale et sur la partie horizontale avec un talon de 10 cm minimum ;

OBSERVATION
Le talon est soudé sur :
Les points singuliers

− la première couche du revêtement bicouche ;


− la maçonnerie, lorsque la terrasse n’est pas isolée et lorsque le revêtement
est monocouche ;
− le panneau isolant, s’il est soudable et lorsque le revêtement est
monocouche ;
− la feuille du revêtement monocouche dans les autres cas.
Dans le cas de revêtement fixé mécaniquement, le talon dépasse d’au moins
5 cm le bord de la plaquette des fixations en pied de relevés.
92 Dans le cas de climat de montagne, l’équerre de renfort est remplacée par
une première couche, de même composition, soudée sur la totalité de la
partie verticale du relief.
CHAPITRE 7

■ soudage d’une couche de finition en feuille de bitume élastomère autoprotégée


de 3,5 mm d’épaisseur minimale, soudée sur la totalité de la partie verticale du
relief et sur la partie horizontale avec un talon de 15 cm minimum dépassant d’au
moins 5 cm celui de la première couche du relevé d’étanchéité.

OBSERVATION
L’autoprotection est réalisée par une feuille d’aluminium.

Les relevés des terrasses accessibles reçoivent une protection, à l’exception des
terrasses accessibles aux piétons avec protection directe par dalles sur plots dans le
cas où la tête du relevé se situe en dessous de la face inférieure des dalles.
Pour terrasses jardins
Les relevés sont constitués comme suit :
■ primaire d’imprégnation à froid (EIF) sur la partie verticale ;

OBSERVATION
On n’a pas de primaire si le support des reliefs est en panneaux isolants.
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■ après séchage de l’EIF, soudage d’une première couche en feuille de bitume


élastomère définie dans le DTA du procédé, soudée sur la partie verticale et sur
la première couche de la partie horizontale avec un talon de 10 cm minimum ;
■ soudage d’une couche de finition en feuille de bitume élastomère définie dans le
DTA particulier du procédé, soudée sur la totalité de la partie verticale du relief et
sur la partie horizontale avec un talon de 15 cm minimum dépassant d’au moins
5 cm celui de la première couche de relevé.

OBSERVATION
L’autoprotection est minérale.

Les relevés des terrasses jardins ne nécessitent pas de protection.

■ Feuilles bitumineuses APP


La composition des relevés d’étanchéité en feuilles à base de bitume plastomère APP
est définie dans les Avis Techniques particuliers des procédés.

Les points singuliers


La mise en œuvre est analogue à celle des relevés en feuilles à base de bitume
élastomère SBS.

■ Membranes synthétiques
Thermoplastiques (PVC-P ou FPO)
OBSERVATION 93
− Les feuilles de partie courante sont relevées le long du relief de quelques

CHAPITRE 7
centimètres (≥ 5 cm).
− La nature du support (réfection) ou son aspect (par exemple, maçonnerie)
peuvent justifier la mise en œuvre d’un écran de séparation chimique ou
mécanique.
− Se reporter aux Avis Techniques ou Documents Techniques d’Application
pour les spécificités de chaque membrane.

Les relevés utilisent les mêmes feuilles que la partie courante en bandes distinctes
de celle-ci.
Les feuilles de relevés se recouvrent entre elles de 5 cm au moins, soudées sur 3 cm
et recouvrent la partie courante par un talon de 10 cm au moins, soudé sur 3 cm.
Pour des hauteurs au plus égales à 20 cm, les relevés sont généralement libres, fixés
mécaniquement en tête ou soudés en tête, sur une tôle plastée de largeur 5 cm, elle-
même fixée mécaniquement.
Pour des hauteurs comprises entre 20 et 50 cm, la fixation mécanique en tête
est complétée par un collage en plein ou ponctuel ou par une fixation linéaire
intermédiaire (sur tôle plastée) lorsque la hauteur du relevé présente un risque de
battement au vent.
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Pour des hauteurs supérieures à 50 cm, la feuille doit être collée en plein ou
ponctuellement, ou fixée linéairement tous les 50 cm pour éviter le battement au
vent. La feuille est fixée en tête.
Les angles et coins de relevés sont réalisés avec des pièces spéciales préformées ou
façonnées avec une feuille non armée.
Par fixition mécanique Sur tôle plastrée

Exemple de rejet Exemple de rejet


d’eau par bande d’eau par bande
porte solin porte solin

Mastic Mastic
Fixation et rondelle Finition liquide
étanche (PVC) suivant
Avis Technique
Bande solin, zinc
Les points singuliers

ou galva Fixation
Tôle plastrée
Menbrane Menbrane

Béton, bois Béton, bois


ou tôle acier ou tôle acier

94 Figure 10 : Principe d’arrêt en tête


CHAPITRE 7

Angle sortant Angle rentrant

Figure 11 : Pièces préfabriquées pour angles

Vulcanisées (EPDM)
La soudure à l’air chaud des joints ne peut se faire que sur membrane revêtue en
surface et sous-face d’un film thermoplastique.
Dans les autres cas, l’apport de la bande auto-adhésive double face est un travail
minutieux, délicat pour les relevés.
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1.3 Protection des relevés


La protection des relevés est à la charge de l’entreprise d’étanchéité.

■ Protection dure des relevés


La protection dure est constituée d’un enduit en mortier dosé à 400 kg environ de
ciment par mètre cube de sable sec.
Cette protection est fractionnée verticalement tous les 2 m environ par un joint sec.

d = environ 2 m

Les points singuliers


95

CHAPITRE 7
E ≥ 0,02 m

Figure 12 : Fractionnement de la protection dure des relevés

Sa réalisation dépend de la hauteur du relevé.


Relevé jusqu’à 0,40 m de hauteur
L’enduit en mortier a une épaisseur moyenne de 0,03 m et est armé d’un grillage
« cage à poules » à maille hexagonale, ou treillis soudé 0,9 x 0,9 mm à maille
50 x 50 mm avec une masse d’environ 220 g/m2, fixé dans le support au-dessus du
relevé d’étanchéité par au moins trois fixations par mètre linéaire.
Dans le cas d’un enduit grillagé de hauteur ≤ 0,20 m et comportant un talon ou un
fruit, cette fixation est facultative.
Relevé de hauteur supérieure à 0,40 m
L’enduit en mortier a une épaisseur moyenne de 0,05 m et est armé de métal déployé
ou de treillis soudé 0,9 x 0,9 mm à maille 50 x 50 mm avec une masse d’environ
220 g/m2, à l’exclusion du grillage type « cage à poules ».
Cette armature est fixée dans le support au-dessus du relevé d’étanchéité par au
moins trois fixations par mètre linéaire.
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Le raccordement avec la protection des parties courantes se fait conformément aux


figures ci-après.
a) Sans talon

b) Avec talon
Les points singuliers

E ≥ 0,02 m

h < 0,20 m

96
c) Cas des dalles sur plots
CHAPITRE 7

E ≥ 0,02 m

Dalle

Plot

Étanchéité

Figure 13 : Principe de raccordement de la protection des relevés


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■ Protection par écran démontable en pied de façade rapportée


La protection est assurée par un écran continu, rapporté, démontable dans la
hauteur du relevé.
Les fixations de l’écran sont disposées au-dessus du relevé.

Les points singuliers


Figure 14 : Exemple de protection des relevés par bardage avec écran démontable 97

CHAPITRE 7
2. Retombées d’étanchéité
≥ 0,20 m

Protection

Retombée d’étanchéité
≥ 0,20 m

Revêtement d’étanchéité

Figure 15 : Retombées d’étanchéité


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2.1 Support des retombées d’étanchéité


Le support est en béton de parement courant selon la norme NF P18-201 (DTU 21),
exempt d’huile de décoffrage ou de produit de cure, ou en maçonnerie de petits
éléments revêtue d’un enduit ciment.
La retombée assure la continuité du revêtement d’étanchéité des parties courantes
au-delà de l’extrémité des planchers : elle retombe d’environ 0,20 m sous la liaison
mur/plancher.

2.2 Constitution des retombées


La composition des retombées d’étanchéité est identique à celle des relevés pour
terrasses accessibles.
Dans le cas où le niveau fini de l’ouvrage sur terre-plein est supérieur ou égal à
celui de la protection d’étanchéité de partie courante (retombées non visibles), la
composition des retombées peut être identique à celle des relevés pour toitures-
Les points singuliers

terrasses jardins.

2.3 Protection des retombées


Dans le cas de retombées constituées d’un revêtement spécifique pour toitures-
terrasses jardins, l’autoprotection de ce revêtement assure sa propre protection.
Dans le cas de retombées constituées du revêtement des relevés des terrasses
98 accessibles, la protection est constituée par un enduit en mortier de ciment de
0,03 m d’épaisseur moyenne, armé d’un grillage « cage à poules » à maille hexagonale
CHAPITRE 7

ou treillis soudé.
Le mortier est dosé à 400 kg environ par mètre cube de mortier avec l’incorporation
d’un adjuvant réducteur d’eau plastifiant ou superplastifiant.
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3. Noues
3.1 Feuilles bitumineuses SBS ou APP
Pour les revêtements bicouches, elles sont réalisées de manière identique aux parties
courantes.
Pour les revêtements monocouches apparents posés en adhérence, on doit prévoir
dans le cas de noue à pente nulle, un renfort par feuille bitumineuse (type BE 25 VV 50
au minimum ou feuille équivalente en APP) soudé en plein.
Pour les revêtements monocouches fixés mécaniquement :
■ pour les noues de rives sur 1,00 m de largeur ;
■ pour les noues centrales sur environ 1,00 m de part et d’autre du fil d’eau, on
doit prévoir un renfort constitué, en général, de la première feuille du procédé
bicouche bitumineux fixé mécaniquement et dont la mise en œuvre et la densité
des fixations sont conformes à ce procédé.

Les points singuliers


3.2 Membranes synthétiques thermoplastiques
ou vulcanisées
Il n’y a pas de renfort particulier à prévoir.

99

CHAPITRE 7
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4. Joints de dilatation
4.1 Sur double costière
OBSERVATION
Le joint de dilatation sur double costière constitue le cas général, les autres
cas ne devant rester que des exceptions.

■ Pour élément porteur en maçonnerie


e ≥ 0,03 m
≥ 0,03 m Bord adouci
Les points singuliers

H ≥ 0,03 m

100
CHAPITRE 7

Figure 16 : Joint de dilatation sur costière

La réalisation des costières est à la charge de l’entreprise de gros œuvre.


Les costières ont environ 15 cm de largeur. Les chanfreins ont une section de 3 x 3 cm.

OBSERVATION
Certains procédés admettent une solution sans chanfrein.

Réalisation par feuilles bitumineuses

Vents dominants

Figure 17 : Réalisation de l’étanchéité du joint de dilatation par feuille bitumineuse


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La réalisation de l’étanchéité du joint de dilatation est faite comme suit :


■ imprégnation du dessus des costières par EIF ;
■ soudage d’une feuille de bitume élastomère SBS du même type que l’équerre de
renfort des relevés ;
■ mise en place du soufflet de dilatation (en général de 33 cm de largeur) en lui
faisant épouser les chanfreins à la main ;

OBSERVATION
Au préalable, la bande de dilatation aura été préconfectionnée pour toute
la longueur du joint.

■ la bande est soudée de part et d’autre du joint ;


■ mise en place d’un cordon dans la lyre ;
■ une couche de protection, réalisée avec une feuille utilisée comme couche de
finition des relevés, est soudée de part et d’autre du joint. Du côté des vents
dominants, elle se prolongera jusqu’au bord de la costière sans être soudée. Elle

Les points singuliers


sera pointée tous les 50 cm par un point de soudure pour la maintenir en place.
Nota : cette réalisation est un exemple. D’autres réalisations sont possibles et doivent
bénéficier d’un Avis Technique favorable pour cet emploi.
Réalisation par membrane synthétique thermoplastique ou vulcanisée
Thermosoudure

Menbrane
101
non armée

CHAPITRE 7
Joint mousse Menbrane
armée

Figure 18 : Exemple de joint de dilatation sur double costière béton

La réalisation se fait comme suit :


■ sur chaque costière, on exécute un relevé qui est fixé sur le dessus des costières
par des fixations mécaniques ou par de la colle ;
■ le soufflet est exécuté par une membrane synthétique thermoplastique non
armée soudée.

OBSERVATION
Chaque réalisation doit tenir compte des caractéristiques thermoplastiques
ou élastomériques de la membrane pour les liaisons et se reporter pour cela
aux Avis Techniques correspondants.
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■ Pour élément porteur en tôle d’acier nervurée

≥ 0,04 m

Figure 19 : Joint de dilatation par costières métalliques


Les points singuliers

OBSERVATION
Ce type de traitement du joint de dilatation peut aussi s’appliquer aux
éléments porteurs en bois ou panneaux à base de bois.

Par feuilles bitumineuses


102
Costières métalliques
CHAPITRE 7

Relevé d’étanchéité

Revêtement
d’étanchéité

Isolant

Tôle d’acier
nervurée

Figure 20 : Réalisation de l’étanchéité du joint de dilatation par feuille bitumineuse

Ils sont traités comme des relevés d’étanchéité sur costières métalliques.
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Par membranes synthétiques


A. Thermoplastiques PVC-P ou FPO

Tôle plastée
Membrane armée

Isolation thermique

Élément porteur

Les points singuliers


Figure 21 : Joint de dilatation sur costières métalliques

La réalisation se fait comme des relevés avec soudage en tête sur des tôles plastées.
B. Vulcanisées (EPDM)
Les tôles sont enduites de primaire, de liant liquide auto-adhésif et la membrane
est ensuite appliquée en adhérence totale par marouflage. Se reporter aux Avis
Techniques de chaque membrane pour les détails. 103
■ Pour élément porteur en bois massif

CHAPITRE 7
ou panneaux à base de bois
≥ 0,03 m
≥ 0,03 m Costière pour relevé
d’étanchéité en bois massif
en 1 ou plusieurs pièces
0,05 m mini permettent la fixation
par le dessus

Élément porteur Panne


Fixation panne
permettant
le déplacement
Arc ou ferme

Figure 22 : Joint de dilatation par costières bois

Le traitement des joints de dilatation se fait comme sur les costières béton avec
en plus l’interposition d’une sous-couche clouée dans le cas de système en feuilles
bitumineuses.
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4.2 Joints plats pour terrasses accessibles


aux piétons
Ce type de joint de dilatation se fait exclusivement sur élément porteur en
maçonnerie avec des costières en béton. Il doit être limité au cas où il n’y a pas
d’autres possibilités, par exemple pour les zones de circulation.

Décaissé Double chanfrein

Forme de pente

Figure 23 : Joint plat : principe de réservation du gros œuvre


Les points singuliers

OBSERVATION
− L’implantation du joint plat ne doit pas couper l’écoulement de l’eau.
− Les tracés non rectilignes (baïonnette, changement de direction) ne sont
pas admis, sauf étude particulière.

104
4.3 Joints plats surélevés
Ce type de joint de dilatation se fait exclusivement sur élément porteur en
CHAPITRE 7

maçonnerie avec des costières en béton.

ATTENTION
C’est le cas général du traitement du joint de dilatation pour les terrasses
accessibles aux piétons. C’est le cas particulier pour les terrasses accessibles
aux véhicules (limités aux zones de circulation).

Un joint plat surélevé correspond à des costières de faible hauteur mais non
inférieure à 50 mm pour les terrasses accessibles aux piétons et 30 mm pour les
terrasses accessibles aux véhicules au-dessus de l’étanchéité.
Plot Plot

≥ 0,05 m
≥ 0,05 m

Terrasse plate sans isolant Terrasse plate avec isolant

Figure 24 : Exemple de joint plat surélevé


Terrasse accessible avec protection par dalles sur plots
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Protection dure disposée Mortier de pose


Dalle directement sur l’étanchéité + couche de désolidarisation

≥ 0,05 m

Forme de pente adhérente

Terrasse plate sans isolant Terrasse plate avec isolant


Figure 25 : Exemple de joint plat surélevé
Terrasse accessible avec protection dure traditionnelle

Le traitement de ce type de joint de dilatation est identique à celui du joint sur


double costière.

Les points singuliers


5. Traversées d’étanchéité
5.1 Dispositifs d’évacuation d’eaux pluviales
■ Entrées d’eaux pluviales 105
≥ 0,12 m

CHAPITRE 7
≥ 0,12 m
≥ 0,12 m

Figure 26 : Entrée d’eaux pluviales

Les entrées d’eaux pluviales (EEP) sont généralement constituées de deux parties : la
platine et le moignon, assemblées entre elles de façon étanche.
Elles ne comportent pas de manchon isolant thermique.
Elles peuvent être :
■ en plomb de 2,5 mm d’épaisseur minimale ;
■ en tôle d’acier inoxydable de 1,0 mm d’épaisseur minimale ;
■ en cuivre de 0,6 mm d’épaisseur minimale ;
■ en aluminium de 1,0 mm d’épaisseur minimale, badigeonné intérieurement d’EIF ;
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■ en matériau adapté (plus particulièrement pour les membranes synthétiques).


La distance entre le bord du trou d’évacuation et le bord extrême de la platine ne
doit pas être inférieure à 0,12 m.
Dans le cas d’entrée d’eaux traversant un relief ou située contre un relief de faible
hauteur, le bord supérieur de la platine doit permettre le raccord de l’étanchéité sur
le relief sur 0,05 m minimum. Pour cela, la valeur de 0,12 m peut être réduite à 0,10 m.
La section des EEP doit être conforme à la norme P40-202, DTU 60.11.

≥ 0,05 m

≥ 0,10 m
Les points singuliers

106 ≥ 0,10 m
≥ 0,15 m
CHAPITRE 7

Figure 27 : Entrée d’eaux pluviales


Dimensions de la platine près d’un relief
Débord du moignon sous une dalle
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Tableau 4 : Valeurs des diamètres minimaux des descentes et des entrées d’eaux pluviales

Cas général
Entrée d’eau avec moignon cylindrique Entrée d’eau avec moignon tronconique

Diamètre Surface en plan


Surface en plan minimal collectée par h
collectée par du tuyau une entrée d’eau D
une entrée d’eau ou d’évacuation dont le moignon
(en m2) du moignon est tronconique
(en cm) (en m2) D

(en cm)
à∅ à∅ à∅ à∅
D d (3) h
normal (1) majoré normal (2) majoré
50 33 8 71 47 8
64 43 9 91 61 9

Les points singuliers


79 53 10 113 75 10
95 63 11 136 91 11
113 75 12 161 107 12
133 88 13 190 127 13
154 103 14 220 147 14
177 118 15 253 168 15
107
201 134 16 287 191 16
227 151 17 324 216 17

CHAPITRE 7
254 169 18 363 242 18
D – 2d
284 189 19 406 270 19 h – 1,5 d
environ
314 209 20 449 300 20
346 230 21 494 329 21
380 253 22 543 362 22
415 277 23 593 394 23
452 302 24 646 430 24
490 327 25 700 466 25
530 400 26 570 26
570 472 27 680 27
615 550 28
660 625 29
700 700 30
1. 1 cm2 de section de tuyaux de descente évacue 1 m2 de surface de toiture en plan.
2. 0,70 cm2 de section de tuyau de descente évacue 1 m2 de surface de toiture en plan.
3. Le diamètre du moignon peut être légèrement inférieur pour tenir compte de l’épaisseur du matériau constitutif.
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OBSERVATION
Pour de petites surfaces telles que balcons et loggias, sur élément porteur
en maçonnerie, il est admis des diamètres de 60 mm (surface collectée
28 m2 avec moignon cylindrique et 40 m2 avec moignon tronconique) et
70 mm (surface collectée 38 m2 avec moignon cylindrique et 55 m2 avec
moignon tronconique).

OBSERVATION
Dans le cas de terrasse accessible protégée par dalles sur plots, la surface
maximale collectée par l’entrée d’eaux pluviales est limitée à 200 m2 et la
distance maximale à parcourir par l’eau de pluie est limitée à 20 m.

Tableau 5 : Valeurs des diamètres minimaux des descentes et des entrées d’eaux pluviales
Cas particulier des toitures-terrasses inaccessibles (sur élément porteur en maçonnerie) dont chaque
descente collecte des surfaces ≤ 287 m2
Les points singuliers

Diamètre minimal du tuyau d’évacuation Surface de projection horizontale collectée


ou du moignon cylindrique (1) par une entrée d’eau
(en mm) (en m2)
80 71
90 91
100 113
110 136
108
120 161
130 190
CHAPITRE 7

140 220
150 253
160 287
1. Le diamètre du moignon de l’entrée d’eaux pluviales peut être légèrement inférieur pour tenir compte de l’épaisseur du
matériau constitutif.

ATTENTION
Le raccord entre le moignon et la descente doit être aisément visitable.
Il est interdit de situer le raccord dans l’épaisseur des dalles, parois ou faux
plafonds non démontables.

Lorsqu’il traverse l’élément porteur, le moignon doit dépasser la sous-face de


0,15 m minimum. Lorsque l’entrée d’eaux pluviales se déverse dans une boîte à eau,
l’extrémité du moignon doit présenter un larmier.
Dans le cas d’élément porteur, les entrées d’eaux pluviales latérales, dites « en
déversoir » ne sont admises que si elles sont de forme rectangulaire (voir figure 28).
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L ≥ 0,20 m
≥ 0,20 m

≥ 0,12 m H
≥ 0,20 m

Figure 28 : EEP latérale – Élément porteur tôles d’aciers nervurées

Les dimensions de l’entrée d’eaux pluviales latérales sont les suivantes :


■ orifice d’évacuation :
− largeur L ≥ 0,10 m ; dans le cas de « section » normale : + 1 cm de largeur
= 5 m2 de surface collectée, dans le cas de « section » majorée : + 1 cm de
largeur = 3,5 m2 de surface collectée,
− hauteur H ≥ 0,10 m ;

Les points singuliers


OBSERVATION
La surface collectée par déversoir est limitée à 350 m2.

■ platine : la distance entre les bords de l’orifice d’évacuation et les bords de la


platine ne doit pas être inférieure à :
− 0,20 m pour les bords latéraux et inférieurs,
− 0,12 m pour les bords supérieurs.
109
Le moignon présente une inclinaison vers l’extérieur supérieure à 20 % pour éviter

CHAPITRE 7
les retours d’eau.

OBSERVATION
Dans le cas de mise en œuvre (en fond de noue ou latérale) sur élément
porteur en tôle d’acier nervurée, la platine doit être fixée mécaniquement
à l’élément porteur.

Toute évacuation doit être munie d’un dispositif destiné à arrêter les débris capables
de provoquer un engorgement des descentes.
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Pare-gravier

Gravillons

Crapaudine

Étanchéité
Les points singuliers

Étanchéité
autoprotégée

Figure 29 : Entrée d’eaux pluviales. Exemple de crapaudine et de galerie garde-grève

Ce dispositif doit permettre l’évacuation des eaux de surface du revêtement


d’étanchéité ainsi que de celles pouvant circuler dans l’épaisseur de la protection,
110
sans entraîner de matériaux constitutifs de celle-ci.
Le niveau supérieur des crapaudines et garde-grèves doit dépasser d’au moins 0,05 m
CHAPITRE 7

le niveau du revêtement d’étanchéité.


Si la galerie comporte un couvercle (ou une grille), ce dernier doit être ajouré et la
section totale des ouvertures du couvercle (ou de la grille) et de la galerie garde-grève
doit être supérieure de 50 % à celle de l’entrée d’eau.

■ Trop-pleins
Les trop-pleins sont constitués d’une platine et d’un moignon assemblés entre eux
par soudure ou tout système d’assujettissement étanche.
Les matériaux constitutifs sont les mêmes que pour les évacuations d’eaux pluviales.
La section d’écoulement est au moins égale à celle de la descente concernée. Elle
peut être répartie en plusieurs trop-pleins.
La section d’écoulement minimale d’un trop-plein est de 28 cm2.
La distance entre le bord du trou d’évacuation et les bords extrêmes latéraux et
inférieurs de la platine doit être au moins égale à 0,12 m.
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≥ 0,12 m ≥ 0,12 m

Section ≥ 28 cm

≥ 0,12 m
Déversoir ≥ 0,12 m
≥ 0,12 m

Les points singuliers


Déversoir ≥ 0,12 m Section ≥ 28 cm

Figure 30 : Dimensionnement d’un trop-plein

La longueur du moignon doit être telle que, une fois posé, il dépasse le parement
extérieur de la paroi de 0,05 m minimum. Sa pente doit être supérieure à 30 % pour
qu’il forme goutte d’eau, sinon un larmier doit être réalisé à la sortie du moignon
pour éviter tout retour d’eau à sa sous-face. 111
OBSERVATION

CHAPITRE 7
La section est de préférence rectangulaire, grand côté horizontal.

Trop-plein

Revêtement d’étanchéité

Isolant

Pare-vapeur

≥ 0,05 m

Figure 31 : Trop-plein
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■ Raccordement d’étanchéité par feuilles bitumineuses


La platine enduite d’EIF est insérée :
■ entre une couche de renfort, dépassant de 10 cm le bord de la platine, et la
première couche d’étanchéité dans le cas d’un revêtement bicouche ;
■ entre deux couches de renfort, dépassant de 10 cm le bord de la platine, dans le
cas d’un revêtement monocouche.

■ Raccordement d’étanchéité par membranes synthétiques


La platine utilisée est :
■ soit en thermoplastique ou vulcanisée semi-rigide ;
■ soit en tôle plastée ;
■ soit traditionnelle (métallique) recouverte d’une feuille synthétique non armée
collée.
La membrane synthétique de partie courante est soudée sur la platine, pour le PVC-P
ou FPO ou collée pour l’EPDM.
Les points singuliers

112
CHAPITRE 7
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5.2 Ventilations isolées


a) Raccord à un tuyau métallique d) Raccord à un tuyau non métallique
de ventilation de ventilation avec dé en béton
1 2 7
2 3
3 0,12 m
5 ≥ 0,04 m 4
≥ 0,15 m

≥ 0,15 m 6

8
≥ 0,15 m 4 1 5
≥ 0,10 m
≥ 0,10 m ≥ 0,15 m
6
1 : Plomb - 2 : Espace entre tuyau et manchon garni de 1 : Dé de béton - 2 : Mastic - 3 : Collier de serrage
produit plastique - 3 : Niveau supérieur de la protection 4 : Collerette - 5 : Fourreau métallique - 6 : Surface
4 : Support - 5 : Étanchéité - 6 : Tuyau métallique de protection - 7 : Tuyau non métallique -
8 : Élément Porteur

Les points singuliers


b) Raccord à un fourreau métallique e) Raccord à un tuyau métallique
avec tuyau prolongés hors terrasse de ventilation avec dé en béton
8 7
1 1 2
2
≥ 0,04 m 3
9 3
≥ 0,15 m 4
113

CHAPITRE 7
7 5 6
≥ 0,10 m
≥ 0,12 m ≥ 0,15 m
1 : Mastic - 2 : Collier de serrage - 3 : Collerette
en plomb - 4 : Niveau supérieur de la protection
5 : Fourreau métallique - 6 : Support - 7 : Étanchéité
8 : Tuyau PVC - 9 : Plomb 4
5
c) Raccord à un manchon raccordé ≥ 0,04 m
lui-même à un tuyau de ventilation 6
1 ≥ 0,15 m 3
0,12 m ≥ 0,15 m 5
2

8 7

4 3 1 : Dé en béton recouvert par l’étanchéité (cas d’un


≥ 0,10 m tuyau métallique) - 2 : Relevé d’étanchéité
≥ 0,15 m
3 : Surface de protection - 4 : Mastic - 5 : Collier de
1 : Tuyau en plomb - 2 : Niveau supérieur de la serrage - 6 : Collerette - 7 : Tuyau métallique
protection - 3 : Plomb - 4 : Support - 5 : Étanchéité 8 : Élément porteur

Figure 32 : Raccordement de l’étanchéité à une ventilation isolée


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Dans le cas où le tuyau débouche en toiture sans dé en béton, le raccordement se fait


par l’intermédiaire d’une pièce en plomb de 2,5 mm d’épaisseur.
Cette pièce comporte une platine et un manchon assemblés l’un à l’autre par une
soudure étanche.
La distance entre le bord de la platine et le manchon est au minimum de 0,12 m.
La hauteur du manchon est telle que son niveau supérieur dépasse d’une hauteur
minimale de 0,15 m le niveau supérieur de la protection.
Le manchon est adossé au tuyau métallique ou au fourreau métallique solidaire du
gros œuvre (voir figures 32 a et b).
Il faut prévoir, au niveau de la partie supérieure du manchon, un dispositif s’opposant
au passage de l’eau le long du tuyau ou du fourreau : garniture mastic et rabattement
du manchon lui-même à l’intérieur du tuyau ou recouvrement par collerette rendue
étanche autour du tuyau se prolongeant vers le haut.
Le manchon peut également constituer le débouché en toiture du conduit de
ventilation (voir figure 32 c) : dans ce cas, la partie inférieure formant moignon
Les points singuliers

déborde la sous-face du plancher de 0,15 m minimum.


Dans le cas de revêtement bitumineux, la platine est insérée entre :
■ les deux feuilles d’étanchéité dans le cas d’un revêtement bicouche bitumineux ;
■ une pièce de renfort et la feuille d’étanchéité dans le cas d’un revêtement
monocouche bitumineux ;
114 Dans le cas de revêtement en membrane synthétique, la membrane de partie
courante est soudée sur la platine (en PVC ou FPO semi-rigide ou en tôle plastée) ou
collée sur celle-ci (en EPDM).
CHAPITRE 7

Dans le cas où le tuyau débouche en toiture dans un dé en béton, les principes sont
les mêmes que dans le cas précédent, le relevé d’étanchéité autour du dé remplaçant
le manchon de plomb (voir figures 32 d et e).

OBSERVATION
La présence d’un dé en béton est obligatoire (voir norme P10-203, référence
20.12) quand le tuyau débouche à moins de 0,25 m d’une émergence. Dans
tous les cas, cette disposition apporte une protection accrue du tuyau vis-
à-vis des chocs.

La hauteur minimale du relevé d’étanchéité sur le dé est de 0,15 m au-dessus de la


protection (ou du revêtement s’il ne reçoit pas de protection).
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5.3 Crosses
≥ 0,12 m
1
3 2

4
≥ 0,15 m 6

5
7

Les points singuliers


1 : Crosse - 2 : Câble - 3 : Platine - ≥ 0,12 m
4 : Nu supérieur de la protection - 5 : Dé en béton
1
6 : Étanchéité - 7 : Fourreau
3 2
4
≥ 0,15 m

115

CHAPITRE 7
7

Figure 33 : Exemples de raccordement à l’étanchéité à l’aide d’une crosse

Les crosses sont généralement constituées à partir de tubes en cuivre soudés à une
platine en cuivre ou en plomb ou à partir de tubes et platines en acier galvanisé.

OBSERVATION
L’usage d’acier galvanisé est limité à l’utilisation sur des locaux à faible et
moyenne hygrométrie.

La distance entre le tube et le bord de la platine est au minimum de 0,12 m.


Les épaisseurs minimales sont les suivantes :
■ pour le plomb : 2,5 mm ;
■ pour le cuivre : 1,0 mm ;
■ pour l’acier galvanisé conforme à la norme P34-310 : 1,0 mm.
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6. Bandes métalliques associées


aux revêtements d’étanchéité
Ce sont des bandes métalliques façonnées.
Les épaisseurs nominales minimales sont les suivantes :
■ acier galvanisé prélaqué avec des revêtements adaptés aux conditions
atmosphériques : 0,75 mm ;
■ acier inoxydable : 0,75 mm ;
■ zinc : 0,65 mm ;
■ aluminium : 0,80 mm ;
■ cuivre : 0,50 mm.
La longueur maximale d’une bande est de :
■ 2 m pour l’acier galvanisé prélaqué, pour l’acier inoxydable, pour l’aluminium et
pour le cuivre ;
■ 1 m pour le zinc.
Les points singuliers

L’aile horizontale (partie destinée à être insérée) a une largeur minimale de 0,10 m.
Cette largeur minimale est ramenée à 0,07 m dans le cas d’un acrotère de largeur
inférieure à 0,12 m revêtu jusqu’à son arête extérieure.
Si cette bande comporte une retombée, celle-ci n’excédera pas :
■ 0,15 m pour l’acier ;
■ 0,10 m pour le zinc, l’aluminium et le cuivre.
116
OBSERVATION
CHAPITRE 7

L’usage d’acier galvanisé est limité à l’utilisation sur des locaux à faible et
moyenne hygrométrie.

Les bandes sont insérées dans le revêtement avec un recouvrement de 0,05 m environ,
puis fixées mécaniquement tous les 0,25 m environ, une fixation étant obligatoire à
chaque recouvrement.
Elles sont insérées entre deux couches de matériaux d’étanchéité constituées de :
■ la première couche et une bande de renfort dans le cas d’un revêtement bicouche ;
■ deux bandes de renfort dans le cas d’un revêtement monocouche ou d’un dessus
d’acrotère.
La bande de renfort déborde d’au moins 0,05 m la bande métallique.
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CHAPITRE 8

Climatologie applicable
aux toitures-terrasses
1. Vent
OBSERVATION
Les ouvrages d’étanchéité sans protection lourde et non fixés mécaniquement
sont limités à une dépression au plus égale à 4 712 Pa, soit l’équivalent de
l’action du vent sur un bâtiment de hauteur 20 m à versants plans en zone 4
et site exposé.

1.1 Régions de vent

117

Zone 1
Zone 2
Zone 3
Zone 4*

Figure 1 : Carte « vent » selon règles NV 65 (février 2009)


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OBSERVATION
Pour les constructions situées au voisinage des lignes de délimitation de
zones, il convient de se référer au tableau des départements appartenant
à plusieurs zones, avec découpage selon les cantons, des Règles NV 65
(tableau R-III-1 des Règles NV, février 2009).

1.2 Sites de vent


Climatologie applicable aux toitures-terrasses

À ces zones, on superpose les effets résultant de la situation locale, d’où, dans
chaque zone de vent, la subdivision en trois types de sites. Les sites correspondent
à des surfaces localisées de faible étendue par rapport aux zones. Les Règles NV 65
(avril 2000) définissent les trois types de sites de la façon suivante :

■ Site protégé
Exemple : fond de cuvette bordé de collines sur tout son pourtour et protégé ainsi
pour toutes les directions du vent.

■ Site normal
Exemple : plaine ou plateau de grande étendue pouvant présenter des dénivellations
peu importantes, de pente inférieure à 10 % (vallonnements, ondulations).

118 ■ Site exposé


Exemples : au voisinage de la mer ; le littoral en général (sur une profondeur d’environ
5 km) ; le sommet des falaises ; les îles ou presqu’îles étroites. À l’intérieur du pays : les
CHAPITRE 8

vallées étroites où le vent s’engouffre ; les montagnes isolées ou élevées (par exemple,
Mont Saint-Vincent) et certains cols. C’est ainsi que des sites comme Angoulême,
Langres, Millau, Mont Saint-Vincent sont considérés comme des sites exposés.
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2. Neige

Climatologie applicable aux toitures-terrasses


Zone de neige
1A
1B
2A
2B
3
4

119

CHAPITRE 8
Figure 2 : Carte « neige » selon règles NV 65 (février 2009)

OBSERVATION
− Conventionnellement, la limite entre climat de plaine et climat de
montagne se situe à 900 m d’altitude.
− Comme pour de nombreuses simplifications proposées dans ce guide, le
calcul selon l’ensemble des dispositions prévues par les textes codificatifs
eux-mêmes (en l’occurrence, DTU et Règles NV) est le seul qui fasse foi.

La carte « neige » définit les quatre zones de neige (de 1 à 4) considérées par les
Règles NV 65 (avril 2000). Elle introduit une distinction nouvelle dans les zones 1 et
2 pour tenir compte de phénomènes qui ont été constatés de façon occasionnelle
et qui ont conduit à retenir la notion de « charge accidentelle » (indice B des zones 1
et 2).

OBSERVATION
Pour les constructions situées au voisinage des lignes de délimitation de
zones, se référer au tableau des départements (chapitre 2, paragraphe 2.1)
des Règles NV 65, avril 2000.
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Annexe : Informations
sur les SEL (Systèmes
d’étancheité liquide)
Il existe deux types de résine :
■ résine polyuréthanne ;
■ résine polyester.

1. Système d’étanchéité liquide


en résine polyuréthanne
Système d’étanchéité liquide qui est fondé sur la mise en œuvre d’une résine
polyuréthanne bi-composant formant après polymérisation un revêtement étanche
à l’eau, teinté et adhérent au support.
Le revêtement est apparent ou sous protection.
121
Les supports admis sont :
■ les éléments porteurs et les supports en maçonnerie conformes à la NF P10-203
(DTU 20.12), à l’exception des planchers de type D et des bacs collaborants ;
■ les anciens revêtements d’étanchéité bitumineux ou asphalte conservés.
Les toitures-terrasses sont inaccessibles ou accessibles.
En climat de montagne, le système est mis en œuvre sur support en béton, en
balcons ou loggias privatifs.
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2. Système d’étanchéité liquide


en résine polyester
Système d’étanchéité liquide qui est fondé sur la mise en œuvre d’une résine polyester
Annexe : Informations sur les SEL (Systèmes d’étancheité liquide)

insaturée armée formant après polymérisation un revêtement étanche à l’eau, teinté


et adhérent au support.
Le revêtement est apparent ou sous protection.
Les supports admis sont :
■ les éléments porteurs et les supports en maçonnerie conformes à la
NF P10-203 (DTU 20.12), à l’exception des planchers de type D et des dalles avec
bacs collaborants ;
■ les anciens revêtements d’étanchéité bitumineux ou asphalte conservés.
Les toitures-terrasses sont inaccessibles ou accessibles, autoprotégées ou sous
protection en carrelage scellé ou collé.

122
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Glossaire
Autoprotection Écran thermique
Protection mince réalisée en usine sur Couche disposée entre l’isolant
un matériau d’étanchéité en feuille. thermique et le revêtement
d’étanchéité destinée à protéger
APP certains isolants des effets thermiques
Polymère polypropylène atactique. lors de la mise en œuvre à chaud du
revêtement.
BE 25 VV
Bitume élastomère épaisseur 2,5 mm, EEP
voile de verre. Entrée d’eau pluviale.
Costière métallique EIF
Tôle d’acier destinée à recevoir les Enduit d’imprégnation à froid.
relevés d’étanchéité.
Élément porteur
Couche de désolidarisation Élément constitué par de la
Couche disposée entre le revêtement maçonnerie, des tôles d’acier nervurées,
d’étanchéité et sa protection. du bois massif ou des panneaux à base
de bois. 123
Couche de diffusion
Couche ménagée sous le pare-vapeur, EPDM
destinée à répartir la pression de la Éthylène-propylène-diène-monomère.
vapeur d’eau.
F.I.T.
Couche de semi-indépendance F : fatigue, I : indentation
Couche disposée entre le revêtement (poinçonnement), T : tenue à la
d’étanchéité des parties courantes et température.
son support, destinée à assurer une
adhérence partielle uniformément FPO
répartie. Polyoléfine flexible.
Couche d’indépendance Isolation inversée
Couche disposée entre le revêtement Panneaux isolants disposés au-dessus
d’étanchéité des parties courantes et de revêtement d’étanchéité.
son support.
Isolation thermique
DTA Ouvrage constitué par une ou plusieurs
Document Technique d’Application. couches de panneaux isolants, destiné
à réduire les échanges thermiques entre
EAC l’intérieur et l’extérieur des bâtiments.
Enduit à chaud.
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Noue Revêtement d’étanchéité


Ligne rentrante formée par en système adhérent
l’intersection de deux versants (noue Revêtement d’étanchéité adhérant de
centrale) ou par l’intersection d’un manière continue à son support.
versant et d’un relief (noue de rive).
Revêtement d’étanchéité
Ossature
en système semi-indépendant
Élément de la construction sur lequel
Revêtement d’étanchéité adhérant de
sont directement fixés les éléments
manière discontinue à son support.
porteurs en tôles d’acier nervurées, en
bois massif ou en panneaux à base de Revêtement d’étanchéité
bois.
en système fixé mécaniquement
Pare-vapeur Revêtement d’étanchéité adhérant
Écran de protection contre la migration à l’élément porteur par des fixations
de la vapeur d’eau, placé sous l’isolation mécaniques.
thermique.
Rive sans acrotère
Protection lourde dure Élément de la construction en
Protection rapportée à base de mortier périphérie de la toiture ne comportant
ou béton coulé sur le chantier ou pas d’acrotère.
constituée d’éléments préfabriqués.
SBS
124 Protection lourde meuble Styrène-butadiène-styrène.
Protection rapportée constituée par
Support d’étanchéité
des granulats.
Élément de la construction sur lequel
PVC-P est appliqué directement le revêtement
Polychlorure de vinyle plastifié. d’étanchéité.

Relief Toiture inaccessible


Ouvrage émergent sur lequel Toiture qui ne reçoit qu’une circulation
l’étanchéité est relevée. réduite à l’entretien normal des
ouvrages d’étanchéité et d’appareils
Retombée ou installations nécessitant des
Partie d’une construction étanchée interventions peu fréquentes.
située en limite d’un terre-plein.
Toiture-terrasse accessible
Revêtement d’étanchéité aux piétons
Ouvrage continu destiné à assurer Toiture-terrasse qui reçoit une
l’étanchéité à l’eau. circulation piétonne éventuellement
assortie d’un séjour. Par séjour, on
Revêtement d’étanchéité
entend la présence de charges statiques
en système indépendant autres que celles liées à la circulation.
Revêtement d’étanchéité sans liaison
avec son support.
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Toiture-terrasse accessible Toiture-terrasse végétalisée


aux véhicules Toiture-terrasse qui reçoit une
Toiture-terrasse qui reçoit une végétation extensive.
circulation et/ou un stationnement de Tôles d’acier nervurées
véhicules légers ou lourds.
Éléments métalliques en tôle d’acier
Toiture-terrasse jardin protégée nervurée, fixés sur l’ossature
Toiture-terrasse qui reçoit un jardin et assemblés entre eux de façon à
planté. fournir un platelage continu destiné à
recevoir les panneaux isolants supports
Toiture-terrasse technique du revêtement d’étanchéité.
ou à zones techniques Tôle plastée
Toiture-terrasse qui reçoit une Tôle en acier galvanisé revêtue d’une
circulation due à la présence d’appareils membrane thermoplastique.
ou d’installations nécessitant des
interventions fréquentes. VV
Voile de verre.

125
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Réglementation, normes
et autres documents
de référence
1. DTU
DTU 20.12 – Maçonnerie des toitures et d’étanchéité – Gros œuvre en maçonnerie
des toitures destinées à recevoir un revêtement d’étanchéité
■ Partie 1 : Cahier des clauses techniques (NF P10-203-1), septembre 1993.
Amendement A1 au CCT (NF P10-203-1/A1), juillet 2000.
Erratum au CCT, février 1994.
Amendement A2 au CCT (NF P10-203-1/A2), novembre 2007.
■ Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (NF P10-203-2), septembre 1993.
DTU 43.1 – Étanchéité des toitures-terrasses et toitures inclinées avec élément
porteur en maçonnerie en climat de plaine (1)
Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques (NF P84-204-1-1), novembre 2004.

127
■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (NF P84-204-1-2),
novembre 2004.
Amendement A1 au CGM (NF P84-204-1-2/A1), septembre 2007.
■ Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (NF P84-204-2), novembre 2004.
Amendement A1 au CCS (NF P84-204-2/A1), septembre 2007.
■ Partie 3 : Guide à l’intention du maître d’ouvrage (NF P84-204-3), septembre 2004.
Amendement A1 au FD (FD P84-204-3/A1), août 2007.
NF DTU 43.3 – Mise en œuvre des toitures en tôles d’acier nervurées avec
revêtement d’étanchéité
■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (NF DTU 43.3 P1-1), avril 2008.
■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (NF DTU 43.3 P1-2), avril 2008.
■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (NF DTU 43.3 P2),
avril 2008.

1 Le principal référentiel pour la conception et la réalisation des couvertures étanchées ou toitures-


terrasses situées au-dessus d’un plancher maçonné était composé de deux documents : le DTU 43.1
(NF P84-204) de juillet 1994 concernant les toitures dont la pente ne dépasse pas 5 % et le DTU 43.2
(NF P84-205) de mai 1993 qui intéresse les autres toitures dont les pentes sont plus élevées.
Ces deux documents ont été refondus pour ne plus constituer qu’un seul document : le DTU 43.1
(NF P84-204) de novembre 2004 pour ce qui concerne le climat de plaine, c’est-à-dire jusqu’à une
altitude de 900 m au plus. Les dispositions de DTU 43.1 (NF P84-204) de juillet 1994 relatives au climat
de montagne, altitude supérieure à 900 m (chap. 9 notamment) subsistent tant qu’une nouvelle
norme (en cours de rédaction) ne les remplace pas.
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NF DTU 43.4 – Toitures en éléments porteurs et en panneaux dérivés du bois avec


revêtements d’étanchéité
■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (NF DTU 43.4 P1-1), octobre 2008.
■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (NF DTU 43.4 P1-2),
octobre 2008.
■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (NF DTU 43.4 P2),
Réglementation, normes et autres documents de référence

octobre 2008.
DTU 43.5 – Réfection des ouvrages d’étanchéité des toitures-terrasses ou inclinés
■ Partie 1 : Cahier des clauses techniques (NF P84-208-1), novembre 2002.
Amendement A1 au CCT (NF P84-208-1/A1), septembre 2007.
■ Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (NF P84-208-2), novembre 2002.
NF DTU 43.11 – Étanchéité des toitures-terrasses et toitures inclinées avec
éléments porteurs en maçonnerie en climat de montagne
■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (CCT) (P84-211-1-1), avril 2014.
■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (CGM) P84-211-1-2),
avril 2014.
■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (CCS) (P84-211-2),
avril 2014.
■ Partie 3 : Guide à l’intention du maître d’ouvrage (P84-211-3), mars 2014.

128
2. Normes
NF EN 13162 : « Produits isolants thermiques pour le bâtiment – Produits
manufacturés en laine minérale (MW) – Spécification » (indice de classement
P75-403), août 2002.
NF EN 13163 : « Produits isolants thermiques pour le bâtiment – Produits
manufacturés en polystyrène expansé (EPS) – Spécification » (indice de classement
P75-404), août 2002.
NF EN 13165 : « Produits isolants thermiques pour le bâtiment – Produits
manufacturés en mousse rigide de polyuréthane (PUR) – Spécification » (indice
de classement P75-406), août 2002.
NF EN 13167 : « Produits isolants thermiques pour le bâtiment – Produits
manufacturés en verre cellulaire (CG) – Spécification » (indice de classement
P75-408), août 2002.
NF EN 13169 : « Produits isolants thermiques pour le bâtiment – Produits
manufacturés en perlite expansé (EPB) – Spécification » (indice de classement
P75-410), août 2002.
NF EN 13707 : « Feuilles souples d’étanchéité – Feuilles bitumineuses armées pour
l’étanchéité de toiture – Définitions et caractéristiques » (indice de classement
P84-138), mai 2005.
NF EN 13956 : « Feuilles souples d’étanchéité – Feuilles d’étanchéité de toiture
plastiques et élastomères – Définitions et caractéristiques » (indice de classement
P84-141), décembre 2005.
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NF EN 13970 : « Feuilles souples d’étanchéité – Feuilles bitumineuses utilisées


comme pare-vapeur – Définitions et caractéristiques » (indice de classement
P84-145), avril 2005.
NF EN 13984 : « Feuilles souples d’étanchéité – Feuilles plastiques et élastomères
utilisées comme pare-vapeur – Définitions et caractéristiques » (indice de
classement P84-146), avril 2005.

Réglementation, normes et autres documents de référence


NF P84310 : « Étanchéité – Barrière à la vapeur en aluminium bitumé » (indice de
classement P84-310), avril 1981.
NF P84316 : « Étanchéité – Chapes souples de bitume armé à armature en tissu
de verre autoprotégé par feuille métallique thermostable TV th) » (indice de
classement P84-316), mars 1992.
NF P84352 : « Revêtements d’étanchéité – Essai de poinçonnement statique »
(indice de classement P84-352), décembre 1988.
NF P84353 : « Revêtements d’étanchéité – Essai de poinçonnement dynamique »
(indice de classement P84-352), décembre 1988.

3. Autres documents de référence


« Conditions générales d’emploi des dalles de toiture en béton cellulaire autoclavé
armé », Cahier du CSTB n° 2192, octobre 1987.
129
« Guide des toitures en climat de montagne », Cahier du CSTB n° 2267-2,
septembre 1988 (pour les éléments porteurs autres que la maçonnerie).
« Classement F.I.T des étanchéités de toitures », Cahier du CSTB n° 2358,
septembre 1989.
« Guide d’agrément technique européen n° 006 – Systèmes de feuilles souples
d’étanchéité de toitures fixés mécaniquement », Cahier du CSTB n° 3408, mai 2002.
« Étanchéités de toitures par membranes monocouches synthétiques en PVC-P non
compatible avec le bitume faisant l’objet d’un Avis Technique ou d’un Document
d’Application – Cahier des Prescriptions Techniques Communes de mise en œuvre »,
e-Cahiers du CSTB n° 3502, avril 2004.
« Résistance au vent des systèmes d’étanchéité de toitures – Dispositions techniques
pour l’évaluation des systèmes d’étanchéité fixés mécaniquement en vue de la
délivrance d’Agréments Techniques Européens », e-Cahiers du CSTB n° 3532,
juillet 2005.
« Panneaux isolants non porteurs supports d’étanchéité mis en œuvre sur éléments
porteurs en tôles d’acier nervurées dont l’ouverture haute de nervure est supérieure
à 70 mm – Cahier des Prescriptions communes minimales pour la conception et la
réalisation de toitures avec isolation sur ces éléments porteurs », e-Cahiers du CSTB
n° 3537_V2, janvier 2009.
« Guide technique UEAtc pour l’agrément des systèmes d’étanchéité de toitures en
feuilles de bitume polymère polypropylène atactique (APP) ou styrène-butadiène-
styrène (SBS) armées », e-Cahiers du CSTB n° 3539, janvier 2006.
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« Guide technique UEAtc pour l’agrément des systèmes d’étanchéité de toiture en


EPDM (caoutchouc-éthylène-propylène-diène) non armés, armés et/ou sous-facés »,
Cahier du CSTB n° 3540, décembre 2001.
« Guide technique UEAtc pour l’agrément des systèmes d’étanchéité de toiture en
polyoléfines flexibles (FPO) non armés, armés et/ou sous-facé », Cahier du CSTB
n° 3541, décembre 2001.
Réglementation, normes et autres documents de référence

« Guide technique UEAtc pour l’agrément des systèmes d’étanchéité de toitures en


PVC (polychlorure de vinyle) non armés, armés et/ou sous-facés », e-Cahiers du CSTB
n° 3542, janvier 2006.
« Résistance au vent des systèmes d’étanchéité de toitures fixés mécaniquement »,
Cahier des prescriptions techniques concernant la délivrance et l’application des
documents techniques d’application approuvé par le groupe spécialisé n° 5 le 7 mars
2006, e-Cahiers du CSTB n° 3563, juin 2006.
« Résistance au vent des isolants, supports de systèmes d’étanchéité de toitures »,
Cahier des prescriptions techniques concernant la délivrance et l’application des
documents techniques d’application approuvé par le groupe spécialisé n° 5 le 7 mars
2006, e-Cahiers du CSTB n° 3564, juin 2006.
« Éléments permettant la détermination des valeurs Rcs et ds afin de définir ces
valeurs dans un document technique d’application du GS n° 5 sur un isolant associé
à une étanchéité de toiture-terrasse », e-Cahiers du CSTB n° 3230-V2, novembre 2007.

130

4. Règles professionnelles
« Règles professionnelles pour l’aménagement des toitures-terrasses jardins »,
éditions CSNE et UNEP, juin 1997.
« Règles professionnelles pour la conception et la réalisation des terrasses et toitures
végétalisées », éditions CSFE – ADIVET – SNPPA, édition 2, novembre 2007.
Règles Professionnelles « Travaux d’étanchéité réalisés par application de systèmes
d’étanchéité liquide sur planchers extérieurs en maçonnerie », édition CSFE,
janvier 1999.
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Index
Ancien revêtement d’étanchéité — 12, 44, 50, 60, 63 à 67, 88, 121, 122
Autoprotection — 8, 12-13, 31, 33-34, 45-46, 51-52, 54, 57, 64 à 68, 72-73, 77, 89,
92-93, 98, 123

Bandes métalliques — 8, 116


Béton cellulaire — 12 à 14, 17, 32-33, 39-40, 44, 50, 63 à 66, 129
Bicouches à base de bitume élastomère SBS — 51
Bicouches à base de bitume modifié APP — 53
Bitume élastomère SBS — 51

Constitution des relevés — 88, 90-91


Crosses — 115

Domaine d’utilisation des panneaux isolants — 27, 41

Élément porteur — 7, 8, 11 à 18, 22, 27, 32, 36, 39, 40, 43-44, 50, 53, 61, 70-71, 76, 86,
90-91, 100, 102 à 104, 108-109, 113, 121 à 124, 127 à 129
Entrées d’eaux pluviales — 105 à 110, 123
131
Feuilles à base de bitume modifié — 45

Joints de dilatation — 8, 11, 48, 100 à 105

Laine minérale — 27, 39 à 42, 50, 52, 63, 128

Maçonnerie — 11 à 15, 28 à 32, 39, 40, 43-44, 50, 52-53, 61, 63 à 66, 68, 69, 83, 87, 89,
90, 92-93, 98, 100, 104, 108, 121 à 123, 127 à 130
Membranes synthétiques — 12-13, 28-29, 31, 37-38, 44, 47-48, 54, 57, 59, 60, 62-63,
68, 69, 74-75, 77 à 81, 93, 99, 101, 103, 106, 112, 129
Mise en œuvre des panneaux isolants — 41
Mise en œuvre d’un revêtement — 8
Monocouche — 60, 62-63

Noues — 8, 71, 84, 99, 109, 124

Panneaux à base de bois — 12-13, 17 à 19, 21, 33, 40, 44, 64 à 66, 68-69, 71, 86, 91,
102-103, 128
Pare-vapeur — 28, 32, 33, 34
Pente — 8, 11, 13-14, 23, 42, 44, 50-51, 53, 61-62, 64, 69, 81, 84, 87, 99, 104, 111, 118
Perlite fibrée — 37 à 41, 43, 63
Polyisocyanurate — 38, 40, 42
Polystyrène expansé — 37, 40 à 42, 50, 52, 61, 66, 128
Polyuréthanne avec parements composites — 38, 40, 42
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Polyuréthanne avec parements voile de verre bitumé — 40, 42, 66


Protection des relevés — 9, 95 à 97
Protection d’étanchéité — 8, 11-12, 77, 84, 98
Protection lourde — 12, 23, 28, 35, 38 à 40, 42-43, 52 à 54, 60, 78-79, 83, 117, 124

Retombées d’étanchéité — 98
Revêtement d’étanchéité — 7 à 9, 11-12, 28, 32-33, 35, 37, 39-40, 45, 49, 60, 64-65, 67,
79 à 81, 87, 97-98, 102, 110-111, 116, 123 à 125, 127 à 129

Support des relevés — 83, 87-88


Support d’étanchéité — 7, 11, 12, 27, 49, 62, 64, 67-68, 124, 129

Tôle d’acier nervurée — 7, 8, 11 à 14, 22-23, 25, 27, 34 à 36, 39, 40, 42, 44, 71, 76, 85,
86, 91, 102, 109, 123 à 125, 127, 129
Trop-pleins — 8, 110, 111

Ventilations isolées — 113


Verre cellulaire — 27, 39, 40, 43, 68, 69, 128
Index

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thomas coldefy - [email protected]

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Ouvrages en plaques de plâtre


Collection Guide Pratique avec ou sans isolation
Plafonds, habillages, cloisons, doublages,
Fondations parois de gaines techniques
Conception, dimensionnement et réalisation
Maisons individuelles et bâtiments assimilés
Pose collée de carrelage en travaux neufs
Carreaux céramiques ou assimilés – pierres naturelles
Ossatures métalliques
Maisons individuelles, bâtiments résidentiels, Revêtements de sol scellés en intérieur
locaux industriels et bureaux et extérieurs
Carreaux céramiques ou assimilés - Pierres naturelles
Maçonneries
Murs intérieurs et extérieurs Les sous-couches isolantes sous carrelage
Mise en œuvre sous carrelage scellé
Les enduits de façade ou sous chape et carrelage collé
Mise en œuvre des enduits minéraux sur supports
neufs et anciens Pose flottante des parquets
Revêtements de sol à placage bois et stratifiés
Le ravalement de façade
Par application de revêtements Les peintures et revêtements muraux collés
En intérieur
Façades rideaux
Performances, mise en œuvre, entretien Garde-corps de bâtiments
et maintenance Fonction, conception et dimensionnement

Salissures de façade : comment les éviter ? Les couvertures en tuiles


Exemples de solutions techniques Tuiles de terre cuite - tuiles en béton
Diagnostic des causes de salissures et solutions pour
les prévenir ou y remédier Écrans souples de sous-toiture
Conception et mise en œuvre
Planchers et rupteurs de ponts thermiques
Conception et mise en œuvre Les vérandas
Conception, construction, entretien, maintenance
Plafond Rayonnant Plâtre (PRP)
Installations de gaz dans les bâtiments
Plancher Rayonnant Electrique (PRE) d’habitation
Les escaliers Installations électriques et de communication
Conception, dimensionnement, exécution : des bâtiments d’habitation
escalier en bois, métal, verre, maçonnerie,
pierre naturelle… Procédés de traitement des eaux
À l’intérieur des bâtiments individuels ou collectifs

Plomberie et raccordements aux appareils


Conception, mise en œuvre et entretien des réseaux
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thomas coldefy - [email protected] Ventilation double-flux dans le résidentiel
Collection Guide Pratique Conception, mise en œuvre et entretien
Développement durable
Construction d’une cheminée
Âtres, appareils à foyer ouvert, inserts et poêles
Installation d’assainissement autonome à bois. Conduits maçonnés et métalliques
Pour maison individuelle
Chauffe-eau solaire individuel
Procédés non traditionnels d’assainissement Conception, mise en œuvre et entretien
autonome
Procédés compacts de filtration, micro-stations et Pompe à chaleur géothermique
filtres plantés de roseaux Chauffage et rafraîchissement en maison
individuelle
Perméabilité à l’air de l’enveloppe
Conception, mise en œuvre et entretien
Réglementation, risques, mesure et amélioration
Plancher chauffant - rafraîchissant basse
Les ponts thermiques dans le bâtiment
Mieux les connaître pour mieux les traiter température
Conception, mise en œuvre et entretien
Fenêtres en travaux de rénovation
Aluminium, bois, PVC Collection Guide Pratique
Conception et mise en œuvre Aménagements urbains durables
Fenêtres en travaux neufs
Aluminium, bois, PVC Aires de jeux
Conception et mise en œuvre Conception, installation, entretien

Les volets roulants Conception et mise en œuvre


Conception et mise en œuvre des clôtures et portails
Réalisation, entretien et sécurité
Isolation thermique extérieure par enduit sur
isolant PSE L’arbre en milieu urbain
Choix, plantation et entretien
Bardage rapporté sur ossature secondaire
en bois Les haies urbaines et péri-urbaines
Mise en œuvre sur murs en béton banché ou en Fonctions, choix des espèces, mise en œuvre
maçonnerie d’éléments et entretien

Bardage rapporté sur ossature secondaire Collection Guide Pratique


métallique Droit & construction
Mise en œuvre sur murs en béton banché
ou en maçonnerie d’éléments
L’Assurance construction
Isolation des combles aménagés Mieux comprendre le système de l’assurance
Produits en rouleaux, panneaux construction

Isolation des combles perdus Risques et litiges des marchés privés


Produits en rouleaux, panneaux et en vrac de travaux
Passation des marchés, exécution et réception
Isolation en sous face des planchers bas des travaux et garantie de parfait achèvement
Bâtiments neufs et existants
Responsabilités et garanties des constructeurs
Isolation des toitures-terrasses après réception
Conception, mise en œuvre et entretien Mieux comprendre les régimes de responsabilités et
d’assurances des constructeurs
Les toitures végétalisées
Conception, réalisation et entretien Sécurité et prévention sur les chantiers

Murs végétalisés Les diagnostics immobiliers


Conception, mise en œuvre, entretien et maintenance Diagnostics obligatoires ou quasi-obligatoires

Ventilation mécanique contrôlée dans le


résidentiel
Conception, mise en œuvre et maintenance
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L’étanchéité des toitures-terrasses


Conception et réalisation
Avec la collection Guide Pratique, le CSTB offre aux professionnels du bâtiment une lecture plus facile
des règles techniques de construction. Recueils de détails d’exécution présentant un large éventail
de situations possibles de mise en œuvre, ces guides ne remplacent pas les textes de référence,
qu’ils soient réglementaires (lois, décrets, arrêtés…), normatifs (normes, DTU ou règles de calcul) ou
codificatifs (Avis Techniques, DTA, CPT…) mais en constituent un complément indispensable.

Le domaine de l’étanchéité est un domaine particulièrement complexe pour lequel aucune étape, de
la conception à la mise en œuvre, en passant par le choix des produits, ne doit être négligée.
- Comment choisir, mettre en œuvre les éléments porteurs ?
- Quelle pente choisir ? Comment dimensionner et mettre en œuvre les supports ?
- Dans quel cas et comment installer des panneaux isolants ?
- Comment choisir et mettre en œuvre les revêtements d’étanchéité ?
- Comment traiter les points singuliers (relevés et retombées d’étanchéité, noues, joints de
dilatation, etc.) ?
Ce sont ces points et bien d’autres (climatologie, étanchéité réalisée in situ, etc.) que détaille le Guide
Pratique « L’étanchéité des toitures-terrasses ».

En un seul guide, toutes les techniques d’étanchéité sont présentées tant du point de vue de leur
domaine d’application que de leur mise en œuvre.

Avec ses 130 pages richement illustrées (plus de 100 schémas et dessins) et son format pratique, ce
guide est l’outil indispensable à tout professionnel de l’étanchéité (entreprise, maçon, architecte, BET,
bureau de contrôle, etc.) mais aussi aux maîtres d’ouvrage.

Pour réaliser ce guide, le CSTB s’est assuré la collaboration de Daniel Rémolu, ingénieur expert de
l’étanchéité, ancien directeur technique de la société MEPLE.

SIÈGE SOCIAL
8 4 , AV E N U E J E A N J A U R È S | C H A M P S - S U R - M A R N E | 7 74 4 7 M A R N E - L A -VA L L É E C E D E X 2
T É L . ( 3 3 ) 0 1 6 4 6 8 8 2 8 2 | F A X ( 3 3 ) 0 1 6 0 0 5 7 0 3 7 | w w w. c s t b . f r

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