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Bien faire l’amour en dix leçons

Mis à jour le 01 août 2024 à 12h28

© Getty
Sauvegarder
Il a vendu plus d’un million d’exemplaires du « Traité des caresses ».
Gérard Leleu, sexologue et thérapeute du couple, s’attaque cette fois à «
L’art de bien faire l’amour ». Ce médecin défend « l’amour haute couture
» et veut absolument faire comprendre aux hommes que « la femme qui
se déshabille en trois minutes et jouit en quatre, on l’oublie ! ». Comment
réussir une fellation ou trouver son point G ? Comment faire l’amour en
lâchant prise ? Nous avons demandé à Gérard Leleu de partager avec
nous ses conseils pour être (encore plus) épanouie au lit.

ÉVEILLEZ-VOUS
Pour être à l’aise sous la couette, rien de tel que la masturbation. Pour
Gérard Leleu, c’est la première règle : « il est essentiel que la femme se
connaisse, du point de vue physiologique et anatomique, qu’elle découvre
son sexe par la vue et le toucher : le capuchon, le clitoris, les petites et
les grandes lèvres… ».

L’autoérotisme permet de mieux connaître son corps et d’apprivoiser sa


jouissance. « La femme doit s’éveiller elle-même. Si sur le plan
clitoridien, c’est presque instantané, il faut être entraînée pour éveiller
son vagin, que je surnomme d’ailleurs "la belle au bois dormant" ! La
méthode classique serait de demander à un ‘prince charmant de l’aider’ !
Mais parfois il n’y connait rien et va faire des va-et-vient ! La femme peut
s’autoérotiser avec des sextoys, car avec le doigt c’est difficile. »

Comment ? « En associant des caresses clitoridiennes pour provoquer le


conditionnement du plaisir qui va alors se greffer derrière, dans le vagin.
» Pour le sexologue, « repérer les points vulvaires ou vaginaux permet
ensuite de guider son partenaire et de lui apprendre qui on est et ce qui
nous donne du plaisir ».

COMMENT FAIRE L’AMOUR ? BRIEFEZ VOTRE


HOMME
Vous venez de changer de partenaire ? N’hésitez pas à lui apprendre les
gestes qui vous font du bien. « L’autre ne peut pas deviner ce que vous
ressentez ! Il faut donc le guider », insiste Gérard Leleu. Caresses,
préliminaires, positions : communiquez ! Mais avec légèreté… « Ne lui
faites pas un exposé mais dites-lui de façon précise : "un peu plus à
gauche", "en haut", "plus fort" ou "moins fort".

Privilégiez des phrases brèves et évitez la critique, au risque que l’autre


se braque. » Soyez stratégique et pensez à des formules du type ‘j’adore
comme tu me caresses merveilleusement mais ce serait mieux si…’.

ABANDONNEZ-VOUS
L’auteur de « L’art de bien faire l’amour » est catégorique : « Si vous êtes
trop crispée, vous ne sentirez rien. Offrir son corps est toujours une
épreuve, on ne se donne que si on s’aime. Sauf que même les plus belles
des femmes ont des complexes ! ». D’où l’utilité d’apprendre à lâcher
prise. Si vous considérez une partie de jambes en l’air comme une séance
de gym, il y a peu de chance que vous vous laissiez emporter par un vent
d’érotisme.

Pour mettre toutes les chances de votre côté, essayez de vraiment


ressentir les caresses de votre partenaire : il n’y a rien de plus relaxant.
Pour vous détendre, contrôlez votre souffle : « Respirez profondément par
le nez en gonflant l’abdomen puis bloquez la respiration et soufflez. C’est
ce qu’on appelle la respiration à 4 temps », indique le médecin.

OUBLIEZ L’ORGASME
C’est peut-être comme cela qu’il viendra ! Gérard Leleu ne cesse de le
répéter à ses patientes : « Il ne faut pas être dans la course à l’orgasme,
c’est le meilleur moyen justement de ne pas en avoir ! La femme est
soumise au terrorisme de l’orgasme, il faut dédramatiser. Si on veut la
fusée, on ne l’aura pas ! Ce qu’il faut attendre lorsqu’on est avec
quelqu’un c’est la tendresse, le contact physique et le plaisir. Et si
l’orgasme arrive, tant mieux ! Il ne faut pas imaginer qu’on est anormale
lorsqu’on n’a pas d’orgasme, ce n’est pas automatique chez la femme. »

Mais que faire lorsque notre partenaire vous assène d’un vigoureux ‘Alors
tu as joui ?’. Simuler… ou pas ? Doit-on prôner la vérité ou s’égosiller à
jouer les simulatrices ? « La simulation a un côté pratique car l’homme
croit alors que tout va bien. Sauf que simuler c’est refuser le progrès,
couper le perfectionnisme de l’homme et se couper du vrai plaisir. »
Comment faire en effet pour améliorer vos câlins sous la couette si votre
homme est déjà persuadé d’être le nouveau Rocco 2010 ?

APPRENEZ-LUI LA CARESSE CLITORIDIENNE


Pour bien faire l’amour, une fois de plus, il faut apprendre à son homme
où se trouve et comment fonctionne notre clitoris. « C’est de la joaillerie,
de la finesse : les mouvements doivent être peu importants en amplitude,
il ne faut pas aborder le clitoris directement sur le gland mais à travers le
capuchon. Surtout, l’homme doit être constant dans les mouvements et
ne jamais s’arrêter, sinon la femme sera folle furieuse ! Le partenaire doit
être complètement à l’écoute de la femme, dans le frémissement, la
respiration. Et quand l’orgasme est arrivé, il faut s’arrêter sinon cela
devient douloureux. »

DÉCOUVREZ LE POINT C
Pourquoi aussi ne pas mettre votre homme au cunnilingus ? Pour Gérard
Leleu, « le baiser vulvaire, caresse subtile de la pointe de la langue, est la
façon la plus somptueuse d’atteindre l’orgasme. »

Pensez aussi à la caresse vaginale, quand l’homme va stimuler le vagin


avec ses doigts ou un objet. « La femme doit être en confiance mais il faut
savoir que la caresse vaginale donne plus de plaisir que la pénétration,
car les muqueuses vaginales sont une véritable constellation érotique. »

Et là, le sexologue nous révèle un secret : le point C ! Comprenez un point


situé dans le cul-de-sac postérieur, c’est-à-dire en arrière du col de
l’utérus. « Le massage du col : les femmes en tombent dans les pommes !
». La mauvaise nouvelle c’est que c’est pratiquement impossible de
l’atteindre seule, le col étant situé à 6 ou 7 cm de l’entrée du vagin…

REDÉCOUVREZ LE POINT G
Nous avons demandé à Gérard Leleu si le point G existait vraiment. «
Absolument ! Mais il peut ne pas être éveillé et ce qui est certain c’est
qu’il est plus ou moins sensible ».
D’où la question : comment trouver son point G ? « Ce n’est pas très
difficile : il se situe sur la face antérieure du vagin, côté vessie, à 4 cm (2
phalanges) de l’entrée. Au toucher, c’est une zone où il y a comme des
plis, je dis souvent comme quand la mer se retire sur le sable. Votre
partenaire doit carrément y aller, par une pression appuyée sur le point
G. S’il se trouve bien sur le point G, la femme aura envie d’uriner : c’est
un signe typique ! »

RÉUSSISSEZ LA FELLATION
Aucune pression ni obligation par rapport à la fellation. Mais si vous
voulez tester « le baiser pénien », Gérard Leleu conseille d’associer la
technique et l’instinctif. « Écoutez votre instinct, oubliez votre peur et
tout ce que vous avez appris. On ne fait pas une fellation à un
homme dans le but qu’il éjacule mais pour le plaisir. »

Côté technique, prenez une position confortable : vous pouvez par


exemple vous agenouiller entre les jambes de l’homme. Avant de se
précipiter sur son sexe, caressez tout d’abord son ventre, son pubis et
l’intérieur de ses cuisses. Caressez ensuite son pénis avec vos mains puis
votre bouche. Puis, « associez le va et vient des lèvres qui suce le gland à
un mouvement d’une des mains à la base de la verge. »

COMMENT FAIRE L’AMOUR : CHOISISSEZ LES


MEILLEURES POSITIONS POUR VOUS
« Seules 3 femmes sur 10 connaissent l’orgasme vaginal, c’est atroce ! »,
s’exclame Gérard Leleu. « Demandez à votre partenaire de faire durer et
d’oublier ‘l’amour coq’ : je te saute dessus et en deux minutes c’est fini !
Le partenaire doit apprendre la maîtrise de l’éjaculation », insiste le
sexologue.

Certaines positions permettent également à la femme de mieux ressentir


le plaisir. Oubliez le missionnaire classique : « le problème c’est que la
femme ne peut bouger ». Testez plutôt le missionnaire amélioré : «
l’homme est à genoux, la femme sur le dos, un coussin sous le bassin, les
jambes pliées sur ses seins. La vulve est présentée à l’homme, il peut
aller profond et stimuler le clitoris de sa compagne ». Pensez aussi à la
levrette, rebaptisée la position de la lionne par Gérard Leleu. « La
pénétration du pénis est profonde, et il y a contact avec le point G si le
dos est droit. L’accès au clitoris pour la femme et pour l’homme est aisé
».

Et si vous aimez avoir le contrôle, privilégiez la position d’Andromaque : «


la femme est au-dessus, aux commandes : elle peut se caresser en même
temps que l’homme la pénètre, lui la regarde et peut caresser ses seins ».

SACHEZ GÉRER LA PANNE


L’homme a parfois peur de ne pas être à la hauteur et les troubles de
l’érection sont sa plus grande inquiétude. Et, selon Gérard Leleu, les
femmes ne savent pas toujours comment réagir quand leur partenaire a
tout d’un coup une panne.

« Déjà, la femme doit arrêter de penser qu’elle est en cause,


narcissiquement parlant ! Elle fait souvent de cette panne un affront
personnel, elle va paniquer alors que celui qui est en difficulté, c’est lui,
son partenaire ! Il faut donc se porter à son secours. »

Et le sexologue de conseiller la psychologie avant la tactique érotique : «


il faut rassurer son partenaire : ‘ne t’inquiète pas, cela arrive’, ‘ce n’est
pas un problème’, ‘si ça ne va pas ce soir, ça ira mieux après’. Si on se
moque d’eux, c’est une blessure à vie ».

Puis le spécialiste conseille des « gestes d’excitation », pourquoi pas une


fellation si vous en éprouvez le désir ou une pénétration dans la position
d’Andromaque : « si le vagin est bien distendu, bien lubrifié, une verge
même pas complètement bandante, on peut l’introduire. L’homme peut
alors se remettre et reprendre de la vigueur ».

10 conseils pour pimenter sa vie sexuelle


Par L'équipe PasseportSanté,
Rédaction

Rédigé le 26/06/2020 | Mis à jour le 13/12/2022

Si les débuts d’une relation sont marqués par des ébats fougueux et récurrents, à la
longue, la routine peut gagner du terrain et les retrouvailles sexuelles devenir moins
fréquentes et trépidantes qu’avant.

Dormir nu

Le pyjama pilou-pilou est certes bien confortable mais il n’est pas des plus
affriolants. Si votre moitié a l’habitude de vous voir toujours dans les mêmes
vêtements de nuit, changez-en pour quelque chose de plus sexy ou dormez nu pour
favoriser les rapprochements.

Passer la nuit ailleurs que chez soi

Pour rompre avec les habitudes, rien de tel que de dormir ailleurs que chez soi.
Dans un environnement nouveau, la (re)découverte de l’autre est plus propice.
Lorsqu’on a des enfants, cela nécessite un peu d’organisation mais les retrouvailles
sont savourées. A défaut de partir, rien que de changer de place dans le lit permet
de changer ses repères.

10 conseils pour une vie sexuelle épanouie après 50 ans

Parler

Se parler en dehors et pendant les relations sexuelles permet de pimenter la relation.


A froid, faire le point sur son couple et s’assurer que les besoins sont satisfaits chez
l’un et l’autre est bénéfique. Durant les ébats, on peut essayer de se parler et de
verbaliser ce qu’on aime, cela renforce la complicité du couple et érotise davantage
la relation.

Pratiquer l’art du massage

Les massages rapprochent et sensualisent la relation. Optez pour des huiles


parfumées pour éveiller les sens et créez une ambiance propice avec des lumières
tamisées et quelques bougies. Déconnectez-vous ensemble en laissant de côté
portables et ordinateurs pour remettre le plaisir et la détente au centre de vos
priorités.

Se donner rendez-vous

Au premier abord, planifier un rapport sexuel semble peu glamour mais lorsque les
journées et soirées sont chargées par un quotidien harassant et contraignant,
s’autoriser une “récréation” est amusant et salutaire. Une soirée, une journée ou un
week-end en fonction de ses disponibilités, s'accorder une pause et laisser libre
cours à son imagination fait du bien et resserre les liens.

Prendre un bain à deux

Prendre un bain à deux rapprochent les corps dans une atmosphère voluptueuse et
intimiste. Pour encore plus de sensualité, pensez au bain moussant, aux bougies et
prévoyez deux coupes de champagne à déguster et de quoi grignoter.
S’adonner aux lectures érotiques

Pour les couples qui cherchent à pimenter leur relation, les lectures érotiques
permettent de réveiller la libido. Il est possible de lire seul(e) pour réveiller son
désir ou de lire ensemble, sous la couette, pour échanger sur le sujet, voire plus si
affinités...

S'envoyer des textos

Envoyer un petit message coquin à son partenaire permet de pimenter les ébats et
de faire monter l'excitation avant de se retrouver. Que la distance qui sépare les
deux partenaires soit des centaines de kilomètres ou juste une pièce de la maison, le
sexto crée la surprise et fait un pied de nez à la routine.

Convier la gourmandise

Manger est une activité qui peut être très sensuelle. Se retrouver au restaurant ou
cuisiner à deux à la maison rapprochent les coeurs et les corps. Les mets pimentés
et/ou épicés, feront monter la température, quant au chocolat, à la crème chantilly et
au miel, ils peuvent servir de base de massage pour un moment gourmand et
charnel.

S'embrasser

Les embrassades machinales, ou l'absence d'embrassades n'entretiennent pas le lien


charnel. S'embrasser en conscience en étant à l'écoute de ses sensations à tout
moment de la journée, même et surtout quand l'autre s'y attend le moins, permet de
relancer le désir.

L'équipe PasseportSanté
Comment faire l’amour plus

longtemps ? Les méthodes simples


Rédigé par
Jessica Bouchikhi

Révisé par le Docteur


Gilbert Bou Jaoudé
Mis à jour le
01 juillet 2024

Besoin d'un avis médical pour l'éjaculation précoce ?


Consulter un sexologue
Il existe des produits qui peuvent aider à faire l’amour plus longtemps. Mais avant
de les envisager, on peut considérer certaines techniques qui permettent de
prolonger le rapport sexuel. Par exemple, faire durer les caresses sans sexe
pénétratif, contrôler son excitation sexuelle ou encore contrôler certains muscles,
comme le périnée. Les habitudes et l'hygiène de vie ont également une influence sur
nos performances globales physiques et psychiques. Avant d’entrer dans le détail
des moyens permettant de prolonger le rapport sexuel, recentrons le problème.

Sommaire

1. Pourquoi faire l'amour plus longtemps ?


2. Quelles sont les techniques pour faire l’amour plus longtemps ?
3. Quels sont les facteurs psychologiques qui influencent la durée de la
pénétration ?
4. Quels sont les médicaments pour faire l’amour plus longtemps ?

Pourquoi faire l'amour plus longtemps ?


Un rapport sexuel est une relation entre deux partenaires. Certains hommes -
souvent influencés par les films pornographiques - pensent qu’un rapport réussi doit
nécessairement durer longtemps.

Or, lorsqu'on interroge les femmes, elles avouent souvent pour la plupart que les
rapports sexuels trop longs, souvent ennuyeux, n’apportent pas
nécessairement plus de plaisir.

En clair, si vous faites bien les choses, vous pouvez donner autant de plaisir à une
femme en un court laps de temps !

Souvent, les hommes qui se focalisent trop sur la durée du rapport sexuel en perdent
de vue l’essentiel : la relation avec leur partenaire.
Gardez bien cette idée à l’esprit car, à défaut, vous risquez de perdre en qualité ce
que vous trouverez en durée. N’excluez pas votre partenaire de l’équation !

Quelques chiffres avant de passer à la suite :

Le rapport sexuel moyen dure 5,4 minutes selon une étude scientifique publiée en
2005. Lorsqu’on interroge les Français, on se rend compte qu’un sur trois surestime
la durée moyenne du rapport sexuel moyen.

En 2015, il a été demandé à des sexothérapeutes (experts en sexothérapie) quelle


était selon leur expérience la durée idéale d’un rapport sexuel et leur réponse a été :
entre 7 et 13 minutes.

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toute discrétion 📦

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Quelles sont les techniques pour faire l’amour plus

longtemps ?
Avant d'évoquer certains produits ou traitements de l'éjaculation, détaillons les
différentes techniques qui permettent de faire durer un rapport sexuel.

Faites durer les préliminaires

On n’insistera sans doute jamais assez sur l’importance des préliminaires.

L’image la plus commune d’un rapport sexuel, c’est la pénétration. Mais toutes les
personnes qui se sont intéressées au cours des derniers siècles à la question de la
sexualité nous disent la même chose : une sexualité épanouie est beaucoup plus
étendue que la seule pénétration.
Concernant la question de faire l’amour plus longtemps, les préliminaires présentent
au moins deux avantages :

Le premier a trait à la femme. Le plaisir féminin monte plus doucement que celui de
l’homme. Les femmes ont donc besoin de plus de temps et de stimulations pour faire
monter leur désir. Les préliminaires permettent d’attiser le désir de la femme. Elle
sera donc à un haut niveau d’excitation au début de la pénétration et aura besoin de
moins de temps de pénétration pour parvenir à l’orgasme.

Le second avantage a trait à l’homme, et au couple. Les préliminaires sont un jeu de


recherche de plaisir. Leur côté ludique amène le couple à créer une certaine
complicité. L’ambiance ainsi mise en place par les partenaires au cours des
préliminaires leur permet de se détendre.

Cela a particulièrement son importance pour l’homme, car on sait que le stress a un
impact négatif sur le délai avant l’éjaculation.

Si vous désirez faire l’amour plus longtemps, on ne peut donc que vous inviter à
développer les préliminaires. Votre partenaire prendra plus de plaisir et atteindra plus
rapidement l’orgasme. Pour votre part, vous serez plus détendu et la pénétration
durera par conséquent plus longtemps.

Il existe d’autres facteurs qui influencent la durée de la pénétration. Certains sont de


nature psychologique et peuvent se révéler très efficaces, car comme souvent en
matière sexuelle la psychologie joue un très grand rôle.

D’autres sont plus mécaniques et peuvent également se montrer efficaces.

Les techniques physiques pour faire l’amour plus longtemps

L’aspect psychologique est essentiel et il est recommandé de s’y intéresser. Mais on


peut y associer des techniques physiques qui permettent d’allonger le rapport sexuel
en retardant ou stoppant l’éjaculation.

En premier lieu, il est possible de “s'entraîner” avec la technique du stop-and-


go. Cette technique consiste à effectuer une masturbation (seul ou avec la
partenaire) et à sentir l’excitation monter, à frôler le point de non-retour, mais
s’arrêter juste avant. Cette pratique permet de mieux s’approprier le rapport à son
corps et d’apprivoiser les muscles éjaculatoires.

Il est également possible de se masturber peu de temps avant le rapport sexuel.


Le fait d’avoir eu une éjaculation récente augmente le délai de la prochaine
éjaculation.

On peut pratiquer également la technique du squeeze. Elle consiste à appliquer


un doigt au moment de l’éjaculation entre le scrotum et l’anus, sur la prostate afin de
bloquer le sperme qui ne sort pas de la prostate. L’homme aura une sensation
d’orgasme, mais le sperme n’étant pas expulsé il n’y aura pas de panne sexuelle,
autrement dit de problème d'érection, et la pénétration pourra continuer
normalement.

La respiration est très efficace même si elle semble anodine. La respiration a un effet
direct sur le système parasympathique qui diminue le stress et les battements
cardiaques.

Enfin on peut évoquer la musculation du périnée. Le travail de musculation du


périnée permet de mieux prendre conscience des muscles qui entrent en jeu dans
l’éjaculation. Ce qui permet de sentir un peu mieux lorsque des tensions se créent au
niveau de cette zone.

La musculation du périnée est très simple, l’exercice consiste à s’arrêter d’uriner


plusieurs fois en cours de miction.

Lorsque les techniques décrites ci-dessus ne suffisent pas il est possible de s’aider
avec certains médicaments que nous détaillerons plus bas.

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Quels sont les facteurs psychologiques qui influencent la

durée de la pénétration ?
Le premier facteur et sans doute le plus important est le stress. Un homme stressé
éjacule beaucoup plus vite que lorsqu’il est détendu. C’est une sorte de
mécanisme darwinien : en cas de danger, mieux vaut ne pas trainer pour assurer la
reproduction.

Le stress

Le stress est doublement important. Il influence la vie en général et le système


nerveux ; et le stress de la performance peut entraîner la création d’un cercle
vicieux.

L’homme a peur de jouir trop rapidement et de ne pas satisfaire sa partenaire, ce qui


crée du stress et provoque une éjaculation prématurée.

L’anxiété de la performance isole l’homme dans ses pensées. Il n’est plus connecté
à sa partenaire et tourne en boucle ses pensées d’angoisse. La crispation qui
s’ensuit va favoriser la rapidité de l’éjaculation.

Le maître mot pour faire l’amour plus longtemps est donc de se détendre.

Comme on l’a déjà vu, instaurer une complicité avec votre partenaire, permet de se
détendre, de ne pas couper la relation et enfin de retarder l'éjaculation jusqu'au
moment propice.

La fatigue
La fatigue influe grandement sur le délai d’éjaculation. Les hommes qui manquent
de sommeil sont également plus prompts à l’éjaculation rapide. Sans doute en
partie parce que la fatigue joue négativement sur la gestion du stress.

Respirez. Prenez de grandes inspirations profondes, cela va mécaniquement faire


descendre votre niveau de stress. Il s’agit là en fait presque plus d’un moyen
physique que psychologique tant son fonctionnement est mécanique.

Prenez votre temps. Prenez le temps de faire des préliminaires, d’explorer le corps
de votre partenaire. Lors de la pénétration, allez-y doucement, faites des
mouvements lents et amples.

Prenez soin de sentir votre excitation sexuelle monter. Observez-la et apprenez à


l’apprivoiser. L’excitation sexuelle est un sentiment, il y a une dimension
psychologique, mais il y a un élément physiologique. En effet, le cerveau interprète
l’excitation sexuelle et la transforme en message nerveux.

Techniquement parlant, on ne contrôle jamais son éjaculation, car c’est une


contraction musculaire réflexe, mais on apprend à contrôler son excitation
sexuelle.

Quels sont les médicaments pour faire l’amour plus

longtemps ?
Il existe principalement deux types de médicaments permettant de retarder
l’éjaculation : les crèmes à la lidocaïne et les inhibiteurs de la recapture de la
sérotonine.

Les crèmes anesthésiantes

Il est possible de diminuer les sensations du pénis en utilisant une crème


anesthésiante. Le pénis après application de la crème ressent moins les sensations
du toucher. Il n’est toutefois pas engourdi et l’érection normale est donc possible.

Les crèmes anesthésiantes sont un moyen très efficace de prolonger la durée


du rapport sexuel.
Leur utilisation a fait débat pendant un temps, car elles étaient détournées de leur
vocation première lorsqu’elles étaient utilisées à des fins sexuelles et les médecins
craignaient des effets secondaires indésirables.

Ce n’est plus le cas depuis 2016 et la mise sur le marché du Fortacin qui est la
première crème anesthésiante spécialement conçue pour usage au cours de
rapports sexuels. Composé de Lidocaïne et Prilocaïne, le Fortacin s’avère être un
remède très efficace pour faire l’amour plus longtemps.

Le Fortacin est un médicament disponible sans ordonnance. Toutefois, nous vous


recommandons de rester vigilant et de ne vous le procurer qu'en pharmacie. Il est
sage de ne pas se laisser tenter par des sites internet qui promettent des produits
efficaces sans ordonnance. Il s’agit dans la très grande majorité des cas de
contrefaçons dont les effets peuvent être désastreux.

Si la consultation physique vous rebute, vous pouvez consulter en toute discrétion un


médecin sexologue sur la plateforme de Charles.

A lire aussi : gel retardant, avis des médecins sexologues.

Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (Priligy et dapoxetine)

Il est également de prendre un médicament pour faire l’amour plus longtemps par
voie orale.

La dapoxetine, commercialisée sous le nom de Priligy, est une molécule de la famille


des antidépresseurs. Elle pour effet d’augmenter le taux de sérotonine dans le
cerveau. La Dapoxetine ne reste pas suffisamment longtemps dans le sang pour en
faire un antidépresseur efficace, mais son effet sur l’interprétation des messages
nerveux dans le cerveau en fait un traitement très efficace contre l’éjaculation
précoce.

Les hommes qui éjaculent habituellement en moins de 2 minutes doublent et parfois


triplent cette durée grâce à la prise de dapoxetine.

Les effets se font sentir 4 heures après la prise du comprimé.

Une étude publiée en Juin 2015 dans le Journal of sex medicine a souligné que les
résultats des patients qui prennent de la Dapoxetine sont meilleurs lorsqu’ils suivent
en plus une thérapie comportementale. La thérapie comportementale consiste en la
pratique du stop-and-go au cours de la masturbation, d’abord seul puis avec la
partenaire, ainsi qu’en la pratique du squeeze.

Le Priligy est un médicament délivré uniquement sur ordonnance. Comme pour tous
les produits médicaux, il faut faire très attention à ce qui est vendu sans ordonnance
et sans respecter la législation.
Charles vous propose un service de téléconsultation afin de pouvoir échanger avec
un médecin sexologue français susceptible de vous prescrire le traitement adapté à
votre situation. Alors, n'hésitez pas à consulter un médecin en ligne sur Charles.

9 conseils pour parler sexe à son


homme

Publié par Catherine Marchi, psychologue et coach | Mis à jour le 25 avr.


2023 par Ysabelle Silly
Je lui en parle ou pas ? Je dis tout ou pas ? La sexualité est un sujet délicat
à aborder dans un couple. Si “tout dire” est une erreur car certains sujets
sont risqués, exprimer aussi bien ses envies que ses non-envies est
essentiel pour se sentir épanoui l’un avec l’autre. Voici nos conseils pour
parler vrai de sexe avec votre chéri.
À lire plus tard
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Sommaire
Communiquez avant que les non-dits
contaminent la relation
Ce n’est pas parce qu’on s’aime énormément qu’on est sexuellement
épanouis ensemble. Même si vous avez appris à mieux vous connaître,
à développer une complicité physique et partager du plaisir
sexuel, passé les premiers temps de la folle passion où tout paraît
formidable, il y a dans tous les couples des zones d’ombre, des
insatisfactions, des questionnements que vous n’osez pas aborder avec
votre chéri. Par pudeur, par manque de confiance en vous, par peur de
blesser l’autre, par autocensure liée à votre éducation, par crainte que
dire la vérité sur ce sujet hypersensible ne vous apporte que des ennuis…
Le problème, c’est que garder le silence a des effets
dévastateurs sur la relation en général.
A force d’accumuler les non-dits, les frustrations sexuelles ont un effet de
contagion, et les crises et explosions risquent de se multiplier.
Prenez votre courage à deux mains, et même si ce n’est pas facile, osez
mettre le sujet sur la table. Il en va de votre harmonie sexuelle et
conjugale !

Mettez-y les formes


Si votre partenaire n’est pas assez branché sexe, pas assez sensuel, s’il ne
sait pas vous faire jouir comme vous le souhaiteriez, s’il est maladroit ou
trop pressé, si vous n’avez pas les mêmes envies, bref, si ce n’est pas top
au lit,dites-le-lui, mais pas n’importe comment. Premier point
important : évitez les reproches, les accusations culpabilisantes qui
provoquent vexations et blessures narcissiques. Surtout pas le
genre maîtressed’école qui donne des bons points : « Là tu es moyen, là
vraiment nul, là peut mieux faire… » Le genre autoritaire « Fais ci, comme
ça comme ci, plus haut, plus bas, plus fort… » est également à proscrire.
Pour ne pas tomber dans la culpabilisation, parlez de vos besoins, de
ce que vous ressentez personnellement. Adoptez un ton de douceur
et de bienveillance pour que votre message passe mieux.
Deuxième point, choisissez le bon moment, quand vous êtes au calme
et que votre partenaire semble disponible et ouvert. Pas question de
lancer un “débat sexe” au lit, en pleine action, ou juste après avoir fait
l’amour, car c’est un moment où l’autre est particulièrement
vulnérable. Exprimez-vous, mais laissez votre chéri s’exprimer et
verbaliser aussi tout ce qui le perturbe. Ce dialogue fera émerger les
émotions et permettra de trouver ensemble des pistes sensuelles à
explorer. Prenez l’habitude de réserver régulièrement des moments
intimes, de vous fixer des rendez-vous pour parler de votre
sexualité, même si tout semble ok. C’est toujours bon pour la complicité
physique et amoureuse de faire le point de temps en temps !

Exprimez vos fantasmes si ça vous


amuse tous les deux
Nous avons tous des fantasmes, ces scénarios imaginaires excitants
qui mettent en scène nos désirs cachés de transgression. Avant d’en
parler ensemble, commencez par tester votre chéri sur la question.
Est-ce qu’il est ouvert ou pudique ? Est-ce que la teneur de vos fantasmes
ne risque pas de porter atteinte à l’image qu’il a de vous ? Est-ce
qu’il accepte que tout être humain ait sa part d’ombre, même vous ?
Raconter à votre compagnon hyper jaloux que vous fantasmez sur une
virée dans une boîte échangiste peut déclencher un tsunami émotionnel,
voire une perte de confiance !

En revanche, si vos imaginaires érotiques se correspondent,


raconter vos rêveries coquines peut devenir un jeu très excitant. Nos
fantasmes ne sont souvent pas très originaux, et les classiques voir ou
être vu, dominer ou être dominé, faire l’amour avec un partenaire du
même sexe ou plusieurs, avec un inconnu ou dans un endroit insolite…
sont d’excellentes entrées en matière très émoustillantes…

Manifestez ouvertement votre envie de


faire l’amour, votre envie de lui
Et si vous preniez l’initiative, pour changer ? Voir la femme qu’il
aime assumer son animalité, déclarer haut et fort qu’elle le désire
physiquement est un puissant aphrodisiaque pour un homme. Laissez
parler vos pulsions. Et n’hésitez pas à lui dire que vous vous sentez
comblée et épanouie côté sexe, que vous aimez son corps, sa peau, son
odeur, sa façon de vous faire l’amour... Les caresses verbales sont aussi
excitantes que les caresses manuelles.

Osez dire non quand vous n’avez pas de


désir
Dans un couple, chacun a des périodes avec et des périodes sans, et
les deux ne peuvent pas toujours se désirer au même moment avec la
même intensité. La fatigue, le stress, les contraintes de la vie quotidienne,
du boulot font qu’on n’a pas toujours la tête à ça. La baisse
momentanée du désir est banale et mieux vaut en parler avec
franchise pour éviter qu’elle ne s’installe. Quand la tête pense “non”, dire
ou faire “oui” n’est pas la solution, car se forcer entraîne de la rancœur
vis-à-vis de son partenaire qui ne se rend même pas compte du manque
de désir. Le dialogue est le seul moyen d’éviter les malentendus, la
perte de confiance en soi, le sentiment qu’on est obligé de se forcer pour
ne pas que l’autre se sente moins aimé… Reconnaître qu’on n’a pas envie
de faire l’amour, apprendre à dire non en expliquant pourquoi, rassurer
l’autre sur l’amour qu’on lui porte permet de laisser passer la vague. Ne
pas faire l’amour ne signifie pas renoncer à toute sensualité, quand
votre libido baisse, ne privez pas l’autre de caresses, de tendresse, de
marques d’affection et de mots doux.

Assumez vos envies de tester de


nouvelles pratiques sexuelles
Les femmes ont gagné leur indépendance professionnelle, financière et
familiale, et il est bien loin le temps où l’on considérait qu’une femme qui
assume ses désirs n’est pas respectable. N’hésitez pas à verbaliser à
votre compagnon que vous avez envie de tester de nouvelles pratiques,
préliminaires, positions, caresses, sex-toys et jeux sexuels, que vous
n’avez pas encore essayés ensemble. Ne vous laissez pas paralyser
par la peur de passer pour une fille de mauvais genre. Avant de faire part
de vos désirs, il faut les identifier. Prenez le temps d’imaginer seule,
comment vous aimeriez faire l’amour à votre partenaire, les caresses que
vous aimeriez qu’il vous fasse. Visualisez les scènes torrides des films que
vous avez vus et qui vous ont excitée, inspirez-vous de vos lectures
érotiques. Pensez aux musiques qui vous plairaient, aux odeurs, à la
décoration, aux accessoires, aux caresses, aux massages, à tout ce qui
enchanterait vos cinq sens. Une fois que vous êtes au clair sur vos
envies, lancez-vous. C’est la seule façon d’élargir votre répertoire,
de découvrir des zones érogènes encore inconnues, d’enrichir sa
connaissance de l’autre, d’éprouver plus de plaisir ensemble et d’éviter de
tomber dans une sexualité routinière répétitive et ennuyeuse.

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En vidéo : Peut-on faire l'amour pendant
la grossesse ?
Évitez les sujets trop touchy
Si la communication autour de la sexualité est essentielle, il y a
néanmoins des sujets tabous qu’il vaut mieux que chacun garde à
l’abri dans son jardin secret. Première chose à ne pas dire : à quoi
vous pensez quand vous faites l’amour. Si vous pensez à Brad Pitt, à votre
nouveau collègue ou à son meilleur pote pendant vos ébats, n’en soufflez
pas un mot, même s’il vous le demande par curiosité. Autre sujet à éviter
absolument : votre vie sexuelle avant lui. Même si les comparaisons
avec vos ex sont à son avantage, inutile d’évoquer vos prouesses ou
déconfitures passées. Ce qui compte, c’est ce que vous faites
ensemble. S’il est bienvenu que vous évoquiez votre plaisir sexuel dans
ses bras, ne dites surtout pas qu’il vous arrive de simuler. Un homme
accepte très mal l’idée qu’il ne donne pas de plaisir à sa partenaire, et
encore plus mal l’idée qu’elle fait semblant ! Contournez ce sujet épineux
en parlant des trucs coquins que vous aimeriez essayer… Les plaisirs
en solo font aussi partie du jardin secret de chacun. Inutile de dire à votre
chéri que vous aimez vous caresser dans le bain ou avec votre joujou
vibreur préféré. Cela ne regarde que vous, de même que le fait d’aller sur
des sites sexy ne regarde que lui. La sexualité ne s’arrête pas aux
rapports sexuels du couple, et il n’y a pas de mal à se faire du bien tout
seul !

Osez parler de vos peurs réciproques


On a tous certains blocages, certaines inquiétudes par rapport à la
sexualité, on se pose tous des questions. Pour les femmes, la peur d’être
trop coincée, de ne pas être une bonne amante, de ne pas être dans la
norme. Pour les hommes, la peur de ne pas tenir l’érection, d’être un
amant trop pressé… Toutes ces craintes autour de nos performances
cessent d’être un problème à partir du moment où elles sont dites. Ne les
cachez pas, n’en ayez pas honte, au contraire, évoquez-les ensemble.
Cette sincérité vous permettra de les apprivoiser, de les surmonter et vous
rapprochera encore plus l’un de l’autre.

Donnez-lui des pistes d’amélioration


Comme beaucoup de femmes, vous croyez que parce que votre homme
vous aime, il devinera comment vous donner le maximum
de plaisir. Erreur ! Personne n’a la capacité de savoir ce qui vous plaît le
plus si vous ne le dites pas. Faites-lui des suggestions, confiez-lui le
type de caresses que vous préférez et guidez-le pour qu’il fasse les
ajustements qui augmenteront votre jouissance. Si vous vous contentez
de dire à votre chéri que vous n’aimez pas qu’il vous pétrisse les seins, il
ne saura pas que ce que vous adorez, c’est qu’il les effleure
délicatement… Parlez aussi avec votre corps ! Manifestez vos
attentes par des attitudes suggestives, des regards, un souffle qui
s’accélère. Vous pouvez aussi guider sa main pour lui montrer le
rythme et la pression qui vous conviennent, lui apprendre à caresser
d’autres zones érogènes de votre corps. Bref, ne restez pas passive,
exprimez-vous, donnez-lui le mode d’emploi, et il fera merveille !

Comment apprivoiser sexuellement un


nouveau partenaire ?

Publié par Daisy Le Corre | Mis à jour le 26 janv. 2023 par Manon DuranExperts :
Ellen Weigand, créatrice et responsable du site www.masexualite.ch & Jean-Claude
Piquard, sexologue clinicien
Au début d’une nouvelle relation, pas toujours facile de se confier à l’autre sur sa
sexualité. Par pudeur, on manque parfois d’audace, quitte à laisser traîner des
tabous qui ne devraient pas en être. Conseils de spécialistes pour vous aider à dire
"oui" ou "non" sans tarder.
À lire plus tard
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Sommaire

 Ne pas heurter d'emblée son nouveau partenaire


 Etre attentif aux réactions de l'autre pendant l'amour
 Mettre des mots sur sa sexualité
 Quelques questions que vous pourriez poser à votre partenaire

S’il n’existe pas de méthode miracle ou de notice explicative en la matière, il y a


quand même des choses à faire et à ne pas faire au début d'une nouvelle relation. Et
mieux vaut tôt que tard, au risque de s’ennuyer ou pire, de se faire mal.

Ne pas heurter d'emblée son nouveau partenaire


Gardez ceci en tête : vous ne devez pas heurter ou bloquer l’autre d’emblée.
Simple question de bon sens et de délicatesse ! Évitez pas exemple de lui annoncer
un lundi matin, au détour du premier café de la journée, que vous adorez vous faire
sucer les orteils et tripoter le sexe en même temps…

Certain(e)s aiment les jeux tendres avec des mots d’amour, d'autres
préfèrent des jeux plus brutaux, quitte à se faire insulter. Il faut de tout pour faire un
monde et vous devez le respecter.

Parler de certaines pratiques sans prendre de gants peut rebuter celui ou celle qui
n’aime pas lesdites pratiques, ou qui en a un mauvais souvenir, qui les trouve
immorales, anormales et que sais-je encore, explique Ellen Weigand, créatrice et
responsable du site www.masexualite.ch.

Etre attentif aux réactions de l'autre pendant


l'amour
En matière de sexualité, tout dépend des personnalités, du vécu personnel/sexuel de
chacun, mais aussi de la manière dont la relation se construit. "Il y a des questions
qu’on pose 'indirectement' pendant qu’on fait l’amour : en explorant, tâtonnant,
en étant réceptif aux réactions de l’autre, en le guidant vers nos propres envies et en
le laissant nous explorer. Si chacun est bien dans sa peau/son corps/sa
sexualité, et tout aussi attentif à l’autre, cela devrait très bien se passer",
indique la spécialiste qui estime qu’une discussion plus ouverte sur les pratiques, les
préférences, les envies et non envies de chacun devrait se développer en toute
confiance.

Et c’est plutôt une bonne chose, votre objectif étant de créer un monde (sexuel) avec
votre partenaire. "L’idéal, c’est que chaque couple découvre et construise ses
propres pratiques pour une vie intime harmonieuse", ajoute la sexperte. Et pour
cela, la communication sera votre meilleur atout.

À lire aussi

 Comment savoir si je suis vraiment consentante dans mon couple ?

Mettre des mots sur sa sexualité


"S'en parler avant une première relation serait sûrement un moyen de se réjouir
plus vite. En consultation, je reçois des couples qui sont incapables de s'en parler,
avec parfois des quiproquos surprenants. L'absence de mots pour parler de la
sexualité, la pauvreté de l'actuelle définition de l'orgasme, en sont une cause. Je
crois aussi que trop de personnes estiment que le partenaire n'a qu'à deviner,
voire qu'il devrait savoir… Ce qui est une négation de la diversité humaine et cela
en dit long sur le nombrilisme de certain(e)s", estime Jean-Claude Piquard,
sexologue clinicien.

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Si votre partenaire n’est pas bien dans sa sexualité par manque de confiance
en lui/elle ou parce qu’il/elle a subi des abus sexuels/psychologiques ? "La
découverte de l’autre" sera probablement moins harmonieuse. "Peut-être qu’au
début, certain(e)s partenaires feront des efforts pour éviter de faire fuir
l’autre, ou simplement par "soumission". Mais à moyen terme, cela ne pourra pas
fonctionner sans problèmes. Tout va finir par ressurgir, se traduisant, par exemple,
par un manque de désir, des troubles de l’excitation ou de l’orgasme, par des
réactions incompréhensibles. Dès lors, une franche discussion s’impose, mais ce ne
sera pas forcément facile", prévient Ellen Weigand.

L’essentiel dans tout ça ? L’écoute et la franchise. "Si l’on sent l’autre ouvert, en
confiance, rien n’empêche de lui poser toutes les questions qu’on veut. Et ce n’est
pas parce qu’on n’a jamais fait une chose, qu’on n’est pas prêt(e) à la faire !", lance
Ellen Weigand.

Quelques questions que vous pourriez poser à


votre partenaire
Mais alors par quoi commencer pour s’apprivoiser en douceur ? Nos idées :

 "Quelles sont les zones les plus érogènes de ton corps ?"
 "Les pratiques sexuelles que tu n'as jamais osé essayer mais que tu
aimerais tester un jour ?"
 "Quelles sont les musiques qui te font vibrer ?" (en prévision d’une
playlist pour une soirée en amoureux)
 "Les endroits où tu préfères qu’on t’embrasse ?"
 "Les parties de ton corps que tu préfères ?" (ça peut permettre
d'orienter les caresses par la suite).

A vous de jouer maintenant…

La gestion des conflits dans les


relations de couple
24 juin 2024
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Tous les couples sont confrontés aux mêmes sources de conflits.
C’est la façon de les négocier qui fait qu’un couple survivra et
sera heureux ou non sur le long terme. Certains conflits sont
circonstanciels, d’autres perdurent au-delà du divorce.
Les membres des couples malheureux ou conflictuels s’enlisent
dans des tentatives désespérées de solutionner ces conflits.
Chacun cherchant à prouver qu’il a raison et l’autre tort. Les
couples heureux se mettent d’accord pour vivre avec des
désaccords à vie.
Contrairement à la croyance populaire, le couple ne rend pas
toujours heureux. Le couple est souvent un creuset où se
développent de nombreux conflits qui, parfois, sont insolubles.
C’est donc la façon dont on gère, et non solutionne,
les problèmes qui rend heureux ou malheureux.

Les sources principales de


conflits dans un couple
L’éducation des enfants
Un enfant peut devenir une source de discorde permanente si l’un
des parents est disciplinaire et l’autre permissif. À plus forte
raison si l’un est très autoritaire et l’autre trop laxiste. « Arrête de
le dorloter si tu veux qu’il grandisse » « Ne sois pas aussi rigide,
ce n’est qu’un enfant ».
Le couple malheureux se disputent pour savoir qui de la discipline
ou de la permissivité est le plus bénéfique pour l’enfant. Souvent,
l’un des deux démissionne. Contrairement à ce premier cas, les
partenaires de couples heureux savent que l’enfant a besoin à la
fois d’encadrement et de liberté.
Réussir à s’accorder
Il faut d’abord s’entendre sur des principes éducatifs
communs. Et surtout ne pas défaire ce que l’autre parent vient de
faire (donner ou non une permission) est essentiel.
Paradoxalement, un bon parent est celui qui
reconnaît l’importance de l’autre parent même s’il n’agit pas
comme on le voudrait.
L’argent
Le budget familial ne suscite aucun problème lorsque les deux
partenaires partagent la même attitude face à l’argent. La réalité
est toute autre lorsque le sentiment de sécurité financière n’est
pas partagé et/ou équitablement réparti. L’un met l’accent sur
“vivre ici et maintenant” ; l’autre veut assurer l’avenir. « Qui te
dit que tu vivras assez vieux pour profiter de ta retraite » « Que
ferons-nous si tu perds ton emploi ? ».
Comment s’organiser et gérer un budget en
couple ?
Il faut trois comptes : deux comptes personnels et un compte pour
le couple. Dans le compte conjugal, il faut prévoir deux types de
comptes. Un compte épargne ce qui sécurisera l’un et
un compte loisirs pour satisfaire l’autre. Après avoir déterminé la
part de chacun à mettre dans le compte commun, chacun gère ce
qui lui reste comme bon lui semble.
L’argent et l’éducation des enfants constituent les deux sources
majeurs de conflits conjugaux et post-conjugaux insolubles.
Lorsque vient le temps de partager la garde des enfants et le
patrimoine et de négocier une pension alimentaire le ton monte.
Les quatre autres sources de conflits ci-dessous disparaissent
généralement avec la dissolution du couple.

Les autres sources de conflits


dans un couple
Les belles-familles
De nombreux psychologues considèrent les belles-familles comme
le premier ennemi extérieur du couple, surtout si celui-ci vit dans
l’entourage immédiat de l’une ou l’autre des deux belles-familles.
L’un des partenaires est souvent désireux d’entretenir des
relations serrées avec les deux familles alors que l’autre voudrait
vivre de façon plus indépendante.
Le conflit classique, maintes fois caricaturé, est celui de belle-
maman qui veut enseigner à sa belle-fille comment s’occuper de
son fils et de ses petits-enfants, le fils étant piégé entre sa mère
et sa partenaire.

Trouver un juste milieu


L’idéal est évidemment que les membres des deux belles
familles s’harmonisent et aient plaisir à se visiter . Mais s’il y
a conflit, il faut se rappeler que relations familiales et créer sa
propre famille ne sont pas incompatibles pour un couple. Le
tout est de trouver un équilibre.
Les tâches ménagères
À moins que l’un des deux partenaires décide de rester à la
maison pour s’en occuper et prendre soin des enfants, les tâches
ménagères constituent un autre conflit. La femme sous-estime
généralement l’apport de son partenaire alors que l’homme
surestime ce qu’il fait dans et autour de la maison et quand il y a
dispute, on met l’accent sur ce que l’autre ne fait pas ou ne fait
pas de la bonne façon.
Les membres de couples malheureux cherchent à établir
la formule illusoire du donnant-donnant.
Faire les tâches à deux
Pour gérer cette source de conflit, le couple peut commencer le
travail par faire la liste des tâches ménagères à réaliser. Dans un
deuxième temps, il s’agit de les distribuer selon l’aisance de
chacun et de s’engager à les faire.
Accepter que l’autre les fasse à sa façon est aussi important.
Rien ne sert de repasser derrière, cela entretiendrai le conflit :
« Puisque tu reprends ce que je fais, autant que ce soit toi qui le
fasse ! ».
Il est normal de contribuer à l’entretien de son foyer. La plupart
des problèmes dans les relations de couple surviennent par
un manque de reconnaissance mutuelle. Remercier
régulièrement son partenaire pour tout ce qu’il fait peut permettre
d’éviter les temps de crise.

La vie privée
La conciliation famille – travail constitue un nouveau défi des
couples modernes lorsque les deux veulent, à juste titre, se
réaliser professionnellement. Comment assurer une vie conjugale
et familiale intime si l’un des deux priorise sa vie professionnelle à
sa vie privée ? Comment préserver cette intimité si les deux
travaillent à des horaires différents ou si l’un travaille à domicile ?
Et si un proche parent a besoin d’aide de l’un des deux conjoints ?
S’accomplir personnellement
En réalité, il existe deux conciliations à gérer : travail – vie
personnelle et travail – famille. Chacun est responsable de
rechercher un équilibre temporel entre son travail, son
partenaire, sa famille, tout en se gardant un peu de temps pour
sa vie privée (ses loisirs et amis personnels). Sinon, les deux
amants du début s’éloigneront lentement l’un de l’autre.
La sexualité

La sexualité démontre que les compromis sont difficilement


réalisables lors de conflits conjugaux. Suggérer à un couple de
faire l’amour trois fois par semaine lorsque l’un voudrait cinq fois
et l’autre, une seule fois, ne résoudra pas la différence de libido ;
au contraire, cela pourrait même l’accentuer. Les deux seront
frustrés parce que l’un n’en a pas suffisamment alors que l’autre
trouve qu’il y en a trop.
Sans parler de la façon quelque peu différente des hommes et des
femmes d’aborder la sexualité. Pour l’homme, la sexualité est très
souvent un objectif alors qu’elle est une conséquence pour la
femme.

Comment trouver le bon équilibre ?


Tout allait bien lors de la période de séduction et de la lune de
miel. En effet chacun étant attentif et réceptif à l’autre. Pour
trouver un certain équilibre, prévoir des rendez-vous
galants peut être une solution.
L’observation des couples heureux démontre qu’ils se réservent
cinq heures en tête à tête par semaine pour continuer d’être
attentif et réceptif.

5 conseils pour vous aider à naviguer dans les


conflits familiaux
Entre la rentrée scolaire, le travail et une saison électorale
mouvementée, vous pourriez vous retrouver avec moins de
patience et plus de conflits familiaux. Bien que toute saison
électorale et de vacances puisse présenter un stress
supplémentaire et des opportunités de désaccords, cette année,
certaines personnes ressentent plus de tension. Il est important
de soutenir votre santé mentale et de maintenir de solides
relations familiales en vous engageant dans des stratégies saines
de résolution des conflits familiaux.

Peu importe à quel point votre famille est proche, il y aura


certainement des moments où vous n'êtes pas d'accord ou avez
des points de vue différents. Les conflits familiaux peuvent
affecter n'importe qui, indépendamment de la structure familiale,
de la taille ou de tout autre facteur et de la cause du conflit peut
provenir d'une différence d'opinion, d'expérience, de préférence,
de perspective, de personnalité ou de croyances.

Lorsque les choses deviennent incontrôlables, la santé mentale de


vous-même et des autres membres de votre famille peut se
détériorer en raison du stress, de l'anxiété et de la dépression,
entraînant problèmes de développement émotionnel dans le cas
des enfants régulièrement exposés à des conflits familiaux
hostiles. Lorsqu'il s'agit de naviguer dans une conversation
tendue, ce qui compte, c'est la manière dont vous choisissez
d'aborder le conflit.
Voici quelques conseils pour vous aider à aborder des sujets
difficiles, à avoir des conversations plus calmes et à maintenir la
paix dans votre foyer cette saison.

1. Restez calme
Que vous vous disputiez avec un membre de votre famille des
opinions politiques ou qui est responsable de faire la vaisselle,
vous pourriez ressentir de la colère et de la frustration
s'accumuler. La colère est une réponse émotionnelle normale au
conflit, mais elle ne devrait pas être votre force motrice car elle
peut brouiller votre jugement, ce qui rend plus difficile la
recherche d'une résolution raisonnable de votre conflit. Restez
calme face à des opinions divergentes et rappelez-vous que vous
pouvez toujours faire une pause dans une conversation et y
revenir plus tard si vous sentez que vos émotions vont mal.
Certains des moyens sains de gérer la colère peut inclure une
promenade, la pratique d'une respiration profonde ou même
écrire vos pensées pour les rendre plus faciles à comprendre.

2. Soyez un auditeur actif


Si vous passez la plus grande partie d'une conversation à juger la
déclaration de l'autre personne ou à déterminer ce que vous allez
dire ensuite, vous n'écoutez peut-être pas complètement, ce qui
peut entraîner des interprétations erronées et de la
frustration. Écoute active est un excellent outil de communication
qui implique de la patience, un langage corporel engagé tel que
hocher la tête et le contact visuel, poser des questions et résumer
les messages pour la compréhension. Dans tout conflit, écoutez
sans interrompre et assurez-vous de demander des
éclaircissements si nécessaire pour vous assurer que vous
comprenez le message qui vous est transmis. Vous constaterez
peut-être qu'il est plus facile de voir le point de vue de l'autre
personne ou de trouver un chemin vers une solution mutuelle.

3. Respectez les opinions divergentes


L'empathie et le respect font partie intégrante du maintien de
relations saines avec la famille, les amis et les collègues, même
lorsque vous ne partagez pas les mêmes idées. Chacun a le droit
d'avoir son propre ensemble d'opinions et de croyances, même si
elles ne correspondent pas toujours aux vôtres. Cela signifie
rester concentré sur le problème en cours au lieu de
lancer attaques ad hominem sur l'intelligence, l'intégrité ou le
caractère de la personne que vous rencontrez un conflit. Il est
important de se rappeler que tous les conflits ou désaccords ne
peuvent pas être résolus, mais vous pouvez toujours décider de
traiter le membre de votre famille (ou toute autre personne) avec
respect.

4. Considérez la vue d'ensemble


De nombreux conflits semblent dépendre d'une personne ou d'un
côté qui se présente comme le «gagnant». Cependant, les
conversations avec la famille ne doivent pas être considérées
comme des champs de bataille si vous voulez parvenir à une
solution qui satisfasse les deux parties. Utilisez les conflits
familiaux comme une occasion de développer vos compétences
en communication en équipe et de travailler les uns avec les
autres pour vous assurer de pratiquer le respect, l'écoute active et
l'empathie, même dans les situations où il n'y a pas de résolution
claire.

5. Créer des limites sûres


Bien que vous ne puissiez pas contrôler ce que quelqu'un dit ou
fait dans un conflit, vous pouvez contrôler la façon dont vous
réagissez à la situation. Fixer des limites est un moyen efficace de
prendre soin de soi et de se respecter soi-même lorsque vous
commencez à vous sentir dépassé par une conversation. Souvent,
les conflits peuvent mener à des conversations significatives, mais
si le membre de votre famille devient agressif ou si vous vous
sentez trop bouleversé, il est temps de définir une limite
personnelle et de quitter la conversation. Si vous commencez à
vous sentir en danger dans une situation, il est temps de chercher
une aide extérieure telle que les forces de l'ordre, un avocat ou un
thérapeute.

Si le conflit familial devient un problème courant dans votre foyer


ou si vous éprouvez des difficultés à communiquer efficacement
avec les membres de votre famille, il est peut-être temps de faire
appel à un professionnel qualifié. De nombreux thérapeutes se
spécialisent dans counseling familial et peut offrir des conseils à
plusieurs membres d'une même famille pour vous aider à voir les
points de vue de chacun et à trouver une solution.

Des compétences saines en résolution de conflits peuvent vous


aider à surmonter des conversations difficiles et à vous sentir plus
calme et plus satisfait de vos relations importantes intactes. Que
vous soyez confronté à une saison électorale difficile ou à une vie
familiale trépidante, la communication est essentielle pour trouver
un terrain d'entente et travailler à une solution idéale pour toutes
les personnes impliquées.

Si vous êtes en situation de crise, veuillez nous appeler au 720-


791-2735 ou en appelant la ligne de crise au 844-493-8255. Le
centre de crise 24/7 et le programme de gestion du sevrage sont
ouverts au 4643 Wadsworth Blvd, Wheat Ridge, CO 80033.

Comment gérer les


conflits dans le mariage ?
RÉPONSE

Du fait de la nature déchue de l'homme, les conflits dans le mariage font


partie de la vie, même pour ceux qui croient en Christ. La communication
dans l'amour ne nous est pas naturelle et n'est pas facile. Les incroyants
ont du mal à trouver une solution, car sans Christ, les hommes sont
incapables d'un amour dénué de tout égoïsme (Éphésiens 4.22-32). Les
chrétiens, eux, ont la Bible pour les aider dans leurs relations. Appliquer
ses principes nous permettra de gérer au mieux les conflits dans le
mariage.

Le principe fondamental de la résolution de conflits relationnels, surtout


dans le mariage, est de nous aimer les uns les autres comme Christ nous a
aimés (Jean 13.34) et s'est donné pour nous. Éphésiens 5.21-6.4 décrit les
relations familiales : nous devons nous soumettre les uns aux autres par
amour et faire passer les intérêts des autres avant les nôtres, surtout dans
le cadre du mariage, où le mari doit aimer sa femme comme Christ a aimé
l'Église et prendre soin d'elle comme de son propre corps. La femme, pour
sa part, doit se soumettre à son mari et le respecter (Éphésiens 5.22-33).

Cette directive semble assez simple, mais c'est compter sans la tendance
humaine naturelle à nous montrer réactifs plutôt que proactifs dans nos
relations. Les femmes sont généralement avides de se soumettre à un
mari qui les aime comme Christ a aimé l'Église et les hommes sont plus
que disposés à aimer une femme qui les respecte et se soumette à eux. Le
problème est que chacun attend que l'autre fasse le premier pas.
Pourtant, les commandements de Dieu pour le mari et la femme ne sont
pas conditionnés à l'obéissance du conjoint. Faire le premier pas
d'obéissance, indépendamment de l'attitude de l'autre, contribue pour
beaucoup à la résolution de conflits et à l'établissement de nouveaux
modèles comportementaux.

Cela dit, en cas de conflit dans le mariage, la première chose à faire est de
nous examiner nous-mêmes (2 Corinthiens 13.5). Après avoir apporté nos
préoccupations au Seigneur et confessé honnêtement nos manquements
et nos désirs égoïstes, nous pouvons aller vers les autres. Dieu veut aussi
que les croyants répondent aux besoins les uns des autres dans la paix
(Colossiens 3.15). Nous avons tous besoin de grâce pour nos propres
erreurs et pour communiquer nos besoins et préoccupations à d'autres
(Colossiens 4.6).

Dire la vérité dans l'amour est essentiel pour être compris, car, quand
nous communiquons à d'autres la valeur qu'ils ont à nos yeux, ils
accepteront mieux des vérités difficiles (Éphésiens 4.15). Si ceux avec qui
nous parlons se sentent agressés et critiqués, ils se mettront sur la
défensive et la communication s'arrêtera là, tandis que s'ils sentent que
nous nous intéressons à eux et voulons le meilleur pour eux, ils nous
feront confiance pour communiquer dans l'amour, sachant que nous avons
leurs meilleurs intérêts à cœur. Dire la vérité dans l'amour est donc
absolument fondamental pour toute résolution de conflits, encore plus
dans le mariage, où le fait d'être sans cesse en contact étroit avec le
conjoint qui nous a déçus fait souvent jaillir nos pires émotions. Parce que
nous sommes blessés, nous parlons durement et blessons l'autre à notre
tour. Si nous nous entrainons à prier et à bien réfléchir avant de parler,
cela nous aidera à sortir de ce cercle vicieux. La communication selon
Dieu peut se résumer en des termes très simples : « Ce que vous voulez
que les hommes fassent pour vous, faites-le [vous aussi] de même pour
eux. » (Luc 6.31) Jésus a dit : « Heureux ceux qui procurent la paix. »
(Matthieu 5.9) C'est ce à quoi les chrétiens doivent aspirer en tout temps.

Notre communication, nos relations et nos conflits revêtent de nombreux


aspects et la Bible est source de beaucoup de sagesse pour notre vie
quotidienne. Voici des commandements bibliques spécifiques sur
comment nous devons nous comporter l'un avec l'autre.
Choses à faire pour résoudre les conflits dans le mariage :
Soyez en paix l'un avec l'autre : Marc 9.50
Aimez-vous l'un l'autre : Jean 13.34, Romains 12.10, 1 Pierre 4.8, 1 Jean
3.11, 23, 4.7, 11, 12
Édifiez-vous l'un l'autre : Romains 14.19, Éphésiens 4.12, 1
Thessaloniciens 5.11
Vivez en plein accord l'un avec l'autre : Romains 12.16
Faites passer l'autre avant vous : Romains 12.10
Saluez-vous l'un l'autre : Romains 16.16
Considérez l'autre comme meilleur que vous-même : Philippiens 2.3
Servez-vous l'un l'autre : Galates 5.13
Faites-vous accueil l'un à l'autre : Romains 15.7
Soyez consacré l'un à l'autre : Romains 12.10
Réjouissez-vous et pleurez l'un avec l'autre : Romains 12.15
Exhortez-vous l'un l'autre : Romains 15.14, Colossiens 3.16
Prenez soin l'un de l'autre : 1 Corinthiens 12.25
Faites preuve de tolérance l'un envers l'autre : Romans 15.1-5, Éphésiens
4.2, Colossiens 3.13
Faites preuve de bonté l'un envers l'autre et pardonnez-vous l'un
l'autre : Éphésiens 4.32, Colossiens 3.13
Soumettez-vous l'un à l'autre : Romains 12.10, Éphésiens 5.21, 1 Peter 5.5
Consolez-vous l'un l'autre : 1 Thessaloniciens 4.18
Encouragez-vous l'un l'autre : 1 Thessaloniciens 5.11, Hébreux 3.13
Faites preuve de compassion l'un envers l'autre : 1 Pierre 3.8
Priez l'un pour l'autre : Jacques 5.16
Confessez vos fautes l'un à l'autre : Jacques 5.16
Acceptez-vous l'un l'autre : Romains 14.1, 15.7

Choses à éviter pour résoudre les conflits dans le mariage :


Ne vous comportez pas avec orgueil l'un envers l'autre : 1 Corinthiens 4.6
Ne vous jugez pas l'un l'autre : Romains 12.16
Ne vous mentez pas l'un à l'autre : Colossiens 3.9
Ne soyez pas partial l'un avec l'autre : 1 Timothée 5.21
Ne vous provoquez pas et ne vous enviez pas l'un l'autre : Galates 5.26
Ne vous convoitez pas l'un l'autre : Romains 1.27
Ne vous haïssez pas l'un l'autre : Tite 3.3
Ne vous intentez pas de procès l'un à l'autre : 1 Corinthiens 6.1-7
Ne vous manipulez pas l’un l'autre : Galates 5.15
Comment régler un conflit
familial?
AMITIÉ ET FAMILLE › FAMILLE › COMMENT RÉGLER UN CONFLIT FAMILIAL?

Une relation, ça se construit à deux, y compris entre un parent et son


enfant. Tu n’as pas de contrôle sur ce que font et pensent 💭 tes parents ou
les membres de ta famille, seulement sur toi-même. L’important, c’est
donc que tu fasses ton bout de chemin 🛣! Il n’est jamais trop tard pour
travailler certaines attitudes ou en adopter de nouvelles.

Les conseils de base


 Choisis un bon moment et parles-en. Il peut s’agir d’un simple malentendu.
 Fais preuve d’ouverture, de respect et d’intérêt pour l’opinion de l’autre.
 Parle au je, sans accuser ni juger l’autre, et centre-toi sur tes émotions.
 Remets en question tes propres attitudes et comportements, fais preuve d’humilité et
avoue tes torts.

Les étapes pour résoudre un conflit


 Décris le problème. Dès le départ, identifie la situation qui pose problème et ce que tu
aimerais changer.
 Nomme tes émotions. Dis à l’autre ce que tu ressens par rapport à ce problème.
 Identifie tes besoins. Que voudrais-tu? Qu’est-ce que cette situation t’empêche
d’avoir?
 Fais une demande concrète et négociable. Cherche des solutions, seul.e ou avec
l’autre. Tu peux aussi les écrire sur une feuille de papier.
 Évalue la solution avec l’autre. Est-elle réaliste? Est-ce qu’elle satisfait tout le
monde? Est-ce qu’elle règlera le problème efficacement?
 Choisissez la solution que vous préférez ensemble et prenez une entente que chacun
s’engage à respecter.
 Un peu plus tard, vérifiez si l’entente a été respectée et si le problème est réglé.
Prenez le temps d’en parler et de faire un bilan. Si la solution choisie n’a pas
fonctionné, vous pouvez en essayer une autre

Il n’existe pas de formule magique pour régler un désaccord. Mais si tu sais faire face aux
conflits de manière efficace, tu réussiras à bâtir des relations plus solides avec les autres, y
compris avec tes parents, un frère, une sœur ou d’autres membres de ta famille. Trop souvent,
on attend que les autres viennent vers nous pour régler un problème. Sois proactif.ve, tu
verras que c’est payant!

N’oublie pas que, parfois, la résolution d’un conflit peut prendre du temps. Arme-toi de
patience et fais tes preuves pour que tes parents aient confiance en toi!

Comment mieux gérer les conflits ?


Publié le 10 mai 2023 par Emmanuelle BlancExperts : Béatrice Blohorn-Brenneur,
médiatrice, présidente du Conseil international de la médiation ; Jacques Salzer,
maître de conférences à l’université Paris-Dauphine et au Cnam, cocréateur de
formations en gestion de conflits et médiation ; Benjamin Sylvand, philosophe,
coach, formateur, médiateur de conflit.
Au travail, en famille, avec ses amis… les conflits sont inévitables. Comment y faire
face lorsqu’une relation devient électrique et que la discorde gronde ? Quelles
tactiques peuvent permettre d’éviter l’escalade et aider à résoudre le conflit ? Les
conseils de nos experts.
À lire plus tard
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Sommaire

Poser clairement le problème pour le régler


Comme le dit l’adage, “un problème bien posé est à moitié résolu”. Ce que confirme
Benjamin Sylvand, médiateur de conflit : « Le risque à vouloir trouver une solution
avant de poser clairement le problème est non seulement qu’elle ne soit pas
pertinente, mais qu’en plus elle soit perçue comme une contrainte imposée à l’autre,
rajoutant de l’huile sur le feu. » L’idée : formuler explicitement ce qui ne nous va
pas dans la situation, mais en utilisant le “je”, plutôt que le “tu” ou le “vous”
accusateurs.

À son conjoint qui, à chaque fois qu’on lui demande de l’aide, répond : “Je le ferai
plus tard”, on peut dire : “Cela me ferait plaisir de pouvoir compter sur toi lorsque j’en
ai besoin”. À son manager qui nous confie des dossiers sans intérêt : “Je ne me sens
pas employée à la hauteur de mes compétences”. À une sœur qui nous laisse gérer
tous les problèmes de santé de nos parents : “J’ai l’impression d’être la seule à
m’occuper d’eux, alors que j’ai beaucoup à faire par ailleurs”…

Bien que cela ne soit pas toujours facile, factualiser au maximum son point de vue a
d’autres avantages, « cela permet de prendre du recul, d’être acteur et non victime
de la situation, mais aussi d’éclairer l’autre sur les causes du problème car peut-être
n’en est-il pas conscient », dit Benjamin Sylvand.

Quelle est la meilleure attitude pour résoudre un


conflit ? S’écouter mutuellement
Très souvent, dans un dialogue conflictuel, on se coupe l’un l’autre, car chacun veut
faire entendre son raisonnement. Jacques Salzer, maître de conférences et
cocréateur de formations en gestion de conflits et médiation, propose alors de se
fixer un timing : pendant 1 à 2 minutes ou plus si nécessaire, l’un parle et l’autre
l’écoute de façon active, puis, montre en main, on échange les rôles.

Jacques Salzer : Rien que le fait de ne pas être interrompu, de pouvoir aller jusqu'au
bout de ses arguments, peut vraiment aider à désamorcer un conflit.

Très importante aussi, « la vérification de la compréhension réciproque, de façon


à laisser le moins d’ambiguïté possible ». On peut ainsi reformuler ce que l’autre
vient de dire, même si l’on n’est pas d’accord, et terminer par une question telle que
“Est-ce bien cela ?”. Et c’est encore mieux si l’autre fait de même. « Chacun peut
ainsi expliquer sincèrement ce qu’il a retenu du point de vue de l’autre, ce qui permet
souvent de désamorcer le conflit et de gagner du temps. »

Éviter d’ajouter du conflit au conflit pour ne pas


aggraver la situation entre les deux personnes
Alors que l’on partait d’un seul problème, il suffit que l’un fasse une réflexion sous le
coup de l’énervement, pour que l’autre renchérisse. S’ensuit un va-et-vient de
reproches et d’attaques mutuels : « D’autres querelles, parfois plus anciennes et
non digérées, se greffent alors à la source du conflit, la situation se brouille et finit
par s’envenimer », explique Jacques Salzer.

Son conseil : décider, ensemble, de traiter séparément chacun des problèmes en


les échelonnant dans le temps : « Prendre l’initiative de s’excuser sincèrement si l’on
a été blessant, reconnaître notre erreur si on en a fait une, pardonner à l’autre s’il a
été un peu trop loin dans ses mots, peut aussi aider à aller vers une désescalade du
conflit, à mieux le gérer et faciliter sa résolution. »
Que faire face à un conflit
conjugal ?
Un couple étant une entité dynamique, les deux partenaires peuvent
parfois se trouver en désaccord ou vivre une situation délicate. Les
soucis du quotidien, la vie en cohabitation ou le manque de
communication peuvent ainsi mener à un conflit conjugal. Comment
celui-ci se définit-il ? Quelles en sont les causes possibles ? Et
surtout, comment gérer ces conflits dans le couple ?
CONFLIT CONJUGAL : DÉFINITION

Ce type de conflit survient au sein d’un couple, entre les deux


partenaires. Leurs points de vue se retrouvent en opposition qui se
manifeste par exemple par des cris, des injures, des menaces… Attention
à ne pas le confondre avec les violences conjugales qui sont, elles, un
rapport de domination physique d’un partenaire sur l’autre.

Dans un conflit conjugal, les deux partenaires restent sur un rapport


d’égalité, en cherchant à faire valoir respectivement leur point de vue,
mais sans y parvenir. Aussi, alors que la violence conjugale est
pénalement répréhensible, le conflit au sein d’un couple ne l’est pas.
Néanmoins, mal gérer celui-ci entraîne des répercussions non
négligeables sur, et entre les deux partenaires et leur entourage (ex :
enfants).
En plus de générer du stress et de créer un climat austère, un lourd
conflit ou une peut exercer de graves conséquences physiologiques et
psychologiques. Il en va de même pour une relation conflictuelle, c’est-
à-dire où les conflits conjugaux sont fréquents.
Mal gérer un conflit ou ne pas chercher à en traiter la cause peut ainsi
mener à un manque de respect dans le couple où l’un des partenaires se
met en position de force par rapport à l’autre.
Introduction
Des difficultés à communiquer peuvent naître des différends entre la famille et l’équipe. Les
conflits supposent une opposition forte entre les parties. Ils s’inscrivent souvent dans la durée
et peuvent être marqués de paroxysmes. Ils alourdissent le climat de façon irréversible et
détruisent tout lien de confiance. Ils sont à distinguer des mouvements d’humeur, des accès de
colère transitoires; ceux-ci font éventuellement l’objet d’autocritique spontanée et n’altèrent
pas la poursuite de la relation entre l’équipe soignante et la famille.

Lorsqu’une maladie tumorale résiste au traitement ou qu’une complication aboutit à un décès


rapide, l’entourage est confronté à deux dilemmes:

 comprendre ou ignorer la gravité de la maladie et la mort prochaine du patient;


 accepter ou refuser cette réalité.

«Plaquée» contre la mort de l’autre, la famille dispose d’un nombre réduit d’interlocuteurs
pour en parler: le patient – mais le dialogue avec lui n’est pas toujours possible –, et l’équipe
médico-soignante sous réserve qu’elle soit disponible et correctement structurée.

Une étude [1] a montré la faible fréquence des conflits; ce qui n’exclut pas d’en comprendre
la signification et de rechercher comment apaiser les tensions.

I – De la crise à l’affrontement ou comment


naît un conflit
Les conflits naissent souvent de situations de crises: incompréhension des familles, manque
de communication, saturation des équipes, avec, pour conséquence, l’expression de la
souffrance dans un climat de violence.

1 – Incompréhension d’une famille


Une incompréhension naît quand une famille ne comprend pas ou n’accepte pas la réalité de
la situation. De telles situations non comprises ou mal acceptées peuvent être à l’origine de
pathologies du deuil.

a – Une situation non comprise


Un décalage est souvent constaté entre la réalité telle qu’elle est connue par l’équipe et la
perception qu’en a la famille: dans un même temps, les proches revendiquent le droit de ne
pas savoir («ils ne posent pas de questions!») et reprochent un manque d’informations («on ne
nous dit rien!»).
L’incompréhension est alors totale. La famille ne comprend plus la logique des soins. Les
résultats d’examens sont perçus comme des sentences; les traitements comme des sanctions;
l’évolution fluctuante comme une erreur de prévision du médecin. Chacun se réfugie dans ses
craintes et ses certitudes: crainte d’affronter l’autre, d’affronter la vérité; certitude d’avoir
raison et de faire pour le patient davantage que l’autre; certitude de s’arroger le droit de
décider au nom du patient.

b – Une situation mal acceptée


Le refus de la vérité s’exprime dans la violence pour masquer la peur: «Je veux qu’il s’en
sorte!».

La culpabilité accroît le malaise des proches. Ils ne supportent pas de se sentir coupables:
coupables de ne pas avoir vu à temps la progression de la maladie, coupables de ne pas être là
tout le temps, de ne pas se sentir à la hauteur… Dans ces conditions, le pas est vite franchi de
rendre à tout prix les autres coupables.

2 – Saturation d’une équipe


Le conflit peut être le fait d’une équipe épuisée, qui n’arrive plus à communiquer.

a – Perte de patience
La saturation fait perdre aux soignants la patience indispensable au maintien d’une relation
harmonieuse avec les familles.

Le manque de sérénité est induit par de multiples éléments: stress, charge de travail, pressions
des familles, de l’institution. Il empêche l’équipe de prendre le recul suffisant pour faire face à
des situations complexes.

Le stress se traduit par la nervosité, l’agacement de soignants qui travaillent sous la pression
et deviennent incapables de prendre en considération les problèmes de l’autre.

L’épuisement est lié à une situation de carence: manque de temps, manque de personnel,
distorsion de l’écoute, mauvaise utilisation des ressources, perte de sens du travail accompli.

Le détachement va de pair avec l’indifférence d’un personnel démotivé: manque de


reconnaissance, sentiment d’échec, formations inadaptées, impression de ne pas pouvoir
s’exprimer, de ne pas être écouté.

b – Défaut de communication
Un défaut de communication avec les équipes engendre la colère des familles. L’absence de
dialogue entre l’équipe et la famille entretient le doute. Chez les proches, elle exacerbe le
sentiment d’isolement, de peur. L’angoisse de la famille, quand elle atteint son paroxysme,
entraîne un sentiment de révolte. La famille se sent alors écartée, ignorée, méprisée: «Ils se
fichent de nous!».

La mauvaise identification des interlocuteurs est parfois invoquée par la famille pour justifier
l’absence de contacts avec l’équipe: «On ne savait même pas qui était le médecin, qui était
l’infirmière!».

3 – Souffrance et violence
La souffrance des familles et des soignants s’exprime parfois dans un climat de violence.

a – La violence des familles


La violence des familles découle souvent d’une souffrance incontrôlée: la colère se retourne
alors contre l’équipe: propos désagréables à l’encontre du personnel («si je n’étais pas là!»),
critique systématique de l’institution («ailleurs, ils feraient autrement!»), critique des
personnes les plus vulnérables, recherche d’un bouc émissaire pour essuyer le trop-plein de
souffrance.

Les canaux d’expression de la violence sont diversifiés et paradoxaux:

 le mutisme et l’abattement qui cachent certainement beaucoup de non-dits;


 l’évitement, c’est-à-dire le refus de tout contact avec des soignants dépositaires
d’informations pessimistes; les familles repliées sur elles-mêmes prennent souvent le
masque du reproche affiché au lieu d’être exprimé;
 l’explosion de toutes les frustrations accumulées qui est un risque permanent.
Dans certaines circonstances, un conflit d’une exceptionnelle gravité est dû au
comportement de la famille. Ces comportements peuvent être:
 des comportements asociaux (agressions physiques, agressions verbales violentes,
alcoolisation excessive, usage de stupéfiants) qui sont une entrave à l’aide que
l’équipe pourrait apporter aux malades; les personnes qui ont ce genre de
comportement sont alors inaccessibles à tout mode de raisonnement;
 des comportements imprévisibles qui neutralisent les bonnes volontés de l’équipe; ce
qui aboutit à une paralysie de la prise en charge et à l’auto-exclusion de la famille;
 des comportements critiques, voire obsessionnels, qui font perdre à la famille son rôle
de référent privilégié. Le patient est alors l’objet d’un chantage. Il devient même un
sujet de convoitise lorsque se profile une indemnisation (sang contaminé, maladie
professionnelle, mise en jeu de la responsabilité médicale);
 des comportements procéduriers (plaintes, climat de suspicion exacerbé) qui
participent à la dégradation de la relation de certaines familles submergées par la
souffrance: «je saurais à qui me plaindre! je refuse qu’on lui fasse ce traitement! c’est
inadmissible que vous n’ayez pas encore fait de scanner!», etc.;
 des comportements de rejet qui résultent d’une crise de confiance envers l’équipe. La
rupture brutale et définitive en est une illustration. Le malade est exclu de la prise de
décision. La famille peut avoir fait preuve d’un activisme forcené: recherche d’un
autre avis, organisation d’un changement d’équipe, constitution d’une bibliographie,
recours aux médecines parallèles.
Ces situations de crise exacerbent l’animosité de la famille à l’encontre de l’institution.

b – La violence des soignants


La violence des soignants est la conséquence de leur souffrance et de leur épuisement.

Les maladresses ne sont jamais anodines. Les proches perçoivent certains gestes, ressentent
des propos, non pas à contre-sens, mais avec leur sensibilité mise à mal: le télescopage des
événements (la maladie, les traitements, les complications) et des sentiments incontrôlables
(la souffrance, l’injustice, la révolte, l’incompréhension) leur est insupportable.

Les dérapages sont des comportements excessifs difficiles à justifier (paroles ou attitudes
brutales, perçues comme des insultes, agacement, escalade dans l’agressivité, exaspération,
etc.).

La rupture est l’incapacité, pour le soignant, de poursuivre une relation destructrice. Il souffre
de n’être plus crédible aux yeux de la famille. Cette éventualité, difficilement réversible,
s’exprime par la fuite (arrêt de travail, changement de service) ou par des querelles inutiles au
lit d’un malade.

Le malaise des soignants retentit sur l’état de leurs relations avec les familles. L’incapacité à
écouter, à comprendre, à respecter la souffrance de l’autre fragilise l’équipe et obère sa
crédibilité.

II – Du traitement à la prévention des


conflits
Pour apaiser les tensions avec les familles, il est proposé d’améliorer l’organisation des soins,
de mieux comprendre les familles et d’éviter de créer les conditions d’un conflit.

1 – L’organisation des soins


La qualité des soins et l’organisation du dialogue au sein des équipes sont des éléments
déterminants.

a – La qualité des soins


L’organisation cohérente des soins participe à la gestion des conflits. Une technique maîtrisée
est rassurante. Le contrôle de la douleur apaise le patient et son entourage. Pour être
pleinement efficaces, les conditions de soins ont besoin d’être régulièrement évaluées et
améliorées (matériel adapté, ratios de personnels suffisants).

Des effectifs suffisants limitent les risques d’épuisement. Les patients et leurs familles n’ont
pas à être pénalisés par une mauvaise organisation: «il n’y a pas assez de…!». Des phrases
font mouche alors qu’il suffit de se taire… devant la famille, y compris en cas de surmenage!
Des formations ciblées sur la douleur, les soins palliatifs et la qualité contribuent à une
meilleure approche de ces problèmes par l’ensemble des soignants. Les indications
thérapeutiques sont posées en respectant les principes d’une réflexion éthique (principe de
proportionnalité, principe de futilité). Lorsque se posent ou lorsque ne se posent pas certaines
indications thérapeutiques particulières (transfusions sanguines, remplissage vasculaire,
transfert en réanimation), il est préférable de ne pas exclure la famille du champ de la
discussion: des parents mis devant le fait accompli se sentent complètement rejetés. Une
réflexion pluridisciplinaire permet de trouver la juste thérapeutique entre une obstination
déraisonnable et une limitation inappropriée des soins. L’argumentation de la décision et la
mise à jour régulière du dossier participent à la protection des soignants et de l’institution.

b – L’organisation du dialogue
L’organisation du dialogue au sein des équipes aide au rétablissement du sentiment de
confiance.

Le dialogue entre professionnels est indispensable à la cohérence des soins. Les échanges
informels entre professionnels, les réunions pluridisciplinaires, les groupes de paroles sont des
espaces où sont mis en mots, le stress, les émotions, mais aussi la fatigue, la colère. Des sujets
difficiles à formaliser sont abordés sans réserve: le surmenage; la peur; l’incapacité d’aller
plus loin… Les raisons d’une situation complexe sont analysées ensemble. De telles synthèses
aident à prendre du recul et à élaborer des mesures de protection adaptées. Chaque soignant
chemine à son rythme et apprend à respecter le cheminement de l’autre.

La prévention des risques de divergence entre soignants est ainsi assurée. Des avis
contradictoires sont générateurs d’angoisse, au niveau de l’équipe soignante et à celui des
relations entre cette équipe et la famille.

Un minimum de retours positifs est nécessaire aux soignants, eu égard à leur investissement
individuel et collectif. Pour eux, il est plus gratifiant de travailler dans la sérénité, de
manifester à l’égard de la famille ou d’échanger avec elle des marques d’attention discrètes et
réconfortantes.

Des dispositifs de conciliation sont mis en place dans tous les établissements de soins pour
éviter qu’une réclamation ne devienne une procédure contentieuse. L’écoute et le dialogue
sont alors proposés par décret!

Une meilleure organisation du dialogue contribue à l’amélioration de la qualité des soins.

2 – Comprendre les familles


La compréhension des situations de crise rétablit le lien avec les familles.

a – Comprendre la révolte
Comprendre la révolte des familles en détresse, c’est prendre le temps de les écouter, de les
laisser «vider leur sac». Donner du temps, même un peu de temps, est un acte positif. Un
dialogue de quelques minutes est préférable aux heures passées à résoudre une procédure pré-
contentieuse ou contentieuse. Il n’est jamais bon de fuir une famille de contact difficile.

b – Comprendre la perte de sens


Comprendre la perte de sens de tous les efforts déployés, c’est prendre la mesure de
l’investissement émotionnel et physique de la famille. Un accompagnement familial épuisant,
marqué par un engrenage de contraintes et de sacrifices, débouche sur un sentiment d’inutilité,
de frustration, de culpabilité, de perte de temps…

La notion d’injustice est douloureusement ressentie par les familles: injustice du destin,
injustice liée au manque de reconnaissance de la famille quand celle-ci se plaint. Une équipe
préalablement idéalisée peut être rejetée lorsqu’une famille ne supporte pas la rechute ou
l’inefficacité des traitements de rattrapage. Pour éviter le rejet d’une équipe par une famille
découragée, un effort d’explications est utile à toutes les étapes de la maladie. Une traçabilité
des informations données à la famille est donc recommandée, lors d’un changement de
stratégie thérapeutique ou lors de la survenue d’une complication évolutive.

c – Comprendre les doutes


Comprendre les doutes et les interrogations des familles, c’est les accepter telles qu’elles sont,
y compris avec leurs excès de sollicitations, de récriminations et parfois de ruminations
délirantes. Une aide personnalisée et pluridisciplinaire repose sur le respect du cheminement
de chacun face à la maladie de l’autre.

d – Comprendre le stress
Comprendre le stress des proches, c’est leur apporter en temps réel les réponses qui limitent
les risques de rupture d’une relation fragile. C’est admettre de ne pas pouvoir tout faire alors
que la maladie s’aggrave de façon irréversible. C’est atténuer l’angoisse qui use, au jour le
jour, en raison du caractère imprévisible des complications. C’est respecter le besoin d’un
parent d’accompagner, dans le calme, un malade en fin de vie:«je n’en peux plus de tout ce
vacarme, de tous ces rires, de toutes ces portes qui claquent».

2 – Ne pas créer les conditions d’un conflit


La prévention consiste également à ne pas créer les conditions d’un conflit.

a – Privilégier une relation d’aide


La relation d’aide évite l’effritement du sentiment de confiance.

L’anticipation sur l’aggravation programmée d’une maladie tumorale est nécessaire. La


communication est renforcée pour évoquer l’avenir, un avenir hypothéqué. Cette démarche
épargne à la famille de découvrir, sans y être préparée et sans s’y attendre, une dégradation
brutale, irréversible de l’état du patient. La connaissance du contexte familial, psychologique
et social du patient et de son entourage aide à ne pas commettre d’erreur d’appréciation. C’est
là qu’interviennent les psychologues mais aussi les assistantes sociales. Il faut clairement
identifier et noter les personnes que le patient souhaite tenir informées, ou ne pas tenir
informées, de son état. L’accompagnement des proches requiert de la rigueur mais aussi de la
simplicité.

Un accueil personnalisé, normalement aimable, désamorce bien des tensions. Lorsque le


séjour des familles est facilité, la qualité de l’accompagnement est meilleure; c’est pourquoi
de nombreux services disposent d’une structure d’hébergement et donnent la possibilité aux
familles de prendre leur repas sur place.

Un soutien effectif apporte à la famille la preuve qu’elle est partie prenante de la relation
établie en faveur du malade. Une main tendue, une information claire, une écoute patiente
offrent un réel soulagement. Un geste las, un rendez-vous manqué, un propos tenu dans le
stress et sous la pression sont les détonateurs d’une relation conflictuelle.

Les équipes ont à se prémunir contre la tentation de s’approprier un patient. Les soignants
n’ont pas à se poser en rivaux de la famille. Une attitude «professionnelle» est celle qui évite
les tensions. Toute ambiguïté est préjudiciable, notamment lorsque se mêle à la technique un
trop-plein d’émotion. Le risque est alors de générer, chez la famille, un sentiment de jalousie:
«il ne nous appartient plus!».

L’attitude de la famille n’a pas à être jugée. La famille peut être présente (et parfois sa
présence est perçue comme étant pesante). Elle peut également être absente pour des raisons
qui ne regardent qu’elle.

Une famille accompagnant un malade grave perçoit les hésitations et toutes les tensions qui
agitent une équipe. La famille est, a contrario, sensible à la rigueur et au savoir-faire d’une
équipe calme et discrète. Des formations à la relation d’aide améliorent la pratique
quotidienne des soignants.

b – Réfléchir à ses pratiques


La reconnaissance des familles en souffrance suppose une réflexion sur ses propres pratiques.
Une introspection sur ses propres pratiques et ses propres attitudes a pour but d’éviter de
prêter le flanc à la critique d’une famille angoissée, donc irritable et stressée. L’identification
des familles conflictuelles porte sur l’identification des signes de souffrance (la provocation),
d’angoisse (la suspicion), de culpabilité (l’agression délibérée), de surinvestissement
(l’activisme). La recommandation est faite aux équipes d’éviter toute implication affective
déraisonnable, de percevoir les comportements hostiles comme étant le fait de la souffrance et
de l’usure.

Conclusion
Le patient est au centre des préoccupations de chacun. Les soignants essuient souvent des
critiques de la part des familles; et leur amour-propre en est parfois touché. Mais, dans
certaines circonstances, il est difficile au personnel de ne pas laisser éclater son énervement
notamment lorsqu’il se sent remis en cause. Certaines remarques émanant des familles sont
fondées mais leur mode d’expression peut être excessif. D’autres critiques sont injustes.
Quand l’équipe cherche à se justifier, elle prend le risque d’attiser les tensions et de
s’engouffrer dans la spirale des réclamations et des plaintes. Quand l’équipe fait face, elle
continue son œuvre de soins en comprenant la souffrance de l’autre. Sa faculté d’acceptation
n’est pas de la faiblesse: elle est un hommage rendu au patient et à son courage.

Problèmes familiaux : causes,


conséquences et solutions
Une vie de famille peut être rythmée par des problèmes familiaux. Les
avis divergent, le ton monte et un conflit est vite arrivé. Comment faire
pour apaiser ces tensions ? En quoi la médiation est-elle une solution
intéressante pour aider à régler ces différends ?
Sommaire de l’article :

Qu’est-ce qu’un problème familial ?


Quelles sont les causes des problèmes familiaux ?
Quelles sont les conséquences des problèmes familiaux ?
Comment régler les problèmes de famille ?
QU’EST-CE QU’UN PROBLÈME FAMILIAL ?

On qualifie de problème familial tout conflit qui éclate au sein de


la sphère familiale et entre ses membres. Les problèmes familiaux
peuvent se manifester par des disputes, des propos blessants,
des tensions larvées ou des comportements d’évitement.
La famille est constituée de différents membres qui interagissent entre
eux souvent au quotidien. Ceux-ci sont amenés à changer avec les enfants
qui grandissent, l’arrivée de nouveaux membres ou au contraire le départ
de membres qui la composent (séparation, décès). Étant en perpétuelle
évolution, la famille est un lieu de vie, d’interactions, mais aussi de
conflits, et ce pour plusieurs causes.

Problème familial, que faire ?


NotreAccord vous met en relation avec des médiateurs familiaux qualifiés
pour rétablir la communication entre les membres de la famille et trouver
des solutions.

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QUELLES SONT LES CAUSES DES PROBLÈMES FAMILIAUX
?

Les problèmes familiaux peuvent survenir entre conjoints, entre


enfants ou encore entre les parents et leurs enfants. Une famille est
un groupe complexe où se côtoient quotidiennement des personnes aux
âges et mœurs différents. Les soucis du quotidien, le fossé des
générations ou des évènements externes à la famille peuvent provoquer
des conflits.
Problèmes familiaux entre conjoints
Les deux partenaires d’un couple ne vont pas forcément avoir la même
vision de ce qu’est un couple. Très subjective, cette vision est d’abord le
fruit de l’éducation (modèle parental), mais aussi de l’expérience
amoureuse de chacun des conjoints. Aussi, construire quelque chose de
commun (acheter une maison, fonder un foyer) en couple se heurte
souvent aux avis et croyances personnelles de chaque partenaire.

Une relation de couple saine se bâtit


à l’aide de compromis et d’échanges sans rapport de force par l’un ou
l’autre des conjoints. À l’inverse, un désaccord ne donnant pas lieu à un
échange constructif ou un compromis va faire apparaître des tensions. Un
manque de communication ou des ressentis trop négatifs vont alors
transformer ces tensions en véritables conflits au sein du couple. L’un des
conjoints peut alors décider de quitter le domicile conjugal, voire
demander le divorce.
Problèmes familiaux entre les enfants
La cohabitation entre frères et sœurs n’est pas toujours simple au
quotidien. Il faut apprendre à partager son espace de vie, mais aussi ses
affaires, prendre de son temps pour par exemple aider l’un de ses frères
et sœurs, etc. Les enfants vont inconsciemment chercher à obtenir le
maximum d’attention de leurs parents, ce qui peut mener à des
conflits en raison d’un sentiment de rivalité.
On parle alors de conflits dans la fratrie pour désigner ce type de
problèmes familiaux. Une trop grosse différence d’âge peut accentuer
l’arrivée de conflits entre les enfants, car leur mode de vie respectif va
creuser un certain écart (exemple : entre un enfant de 8 ans et un
adolescent de 16 ans).

Problèmes familiaux entre les parents et les enfants


L’éducation est un sujet complexe qui va souvent donner lieu à
des désaccords entre parents et enfants. Il est en effet difficile de
trouver un juste équilibre entre la protection de son enfant et son
autonomie. L’autorité parentale, bien que nécessaire, peut-être très mal
vécue d’un enfant à l’autre. Les problèmes familiaux survenant entre
parents et enfants résultent généralement de difficultés de
communication. Les relations sont également très marquées par l’affect,
ce qui risque de transformer un conflit presque anodin en véritable
querelle.
Problèmes familiaux entre parents et adolescents

L’adolescence est une période tumultueuse synonyme de gros


bouleversements aussi bien physiques que psychologiques. Une phase
de transition entre l’enfance et l’âge adulte qui n’est pas facile tant les
changements sont nombreux. L’adolescent veut prendre son envol sans
avoir la maturité ni les capacités d’être totalement autonome, et cherche
souvent à repousser ses limites.
Les parents ont moins d’influence sur leur enfant et risquent de tomber
dans des schémas surprotecteurs, trop autoritaires ou au
contraire trop lestes. Par ailleurs, à l’âge de l’adolescence, l’enfant prend
conscience de nombreuses réalités parfois lourdes à accepter, ce qui peut
rendre son adolescence difficile.
Cette perte d’insouciance va elle aussi favoriser le risque de conflit
envers soi-même et aussi envers l’autorité parentale. L’adolescent garde
encore en lui une part enfantine et ne comprend pas toujours la fixation de
certaines limites pourtant nécessaires à son épanouissement.
Ce décalage et ce sentiment d’injustice vont eux aussi être sources de
conflits et de problèmes familiaux entre parents et adolescents.
QUELLES SONT LES CONSÉQUENCES DES PROBLÈMES
FAMILIAUX ?

Comme tous les conflits, les différends familiaux sont lourds de


conséquences. Les membres de la famille cohabitant sous le même toit,
des conflits ou tensions vont peser sur chacun au quotidien.

Les problèmes familiaux entre parents vont se répercuter sur les enfants
en altérant notamment leur sentiment de sécurité. Un climat où règnent
disputes et cris n’est clairement pas sécurisant, ce qui va amener
l’enfant à perdre confiance en l’avenir, en ses parents, mais aussi en lui-
même. Ces conséquences peuvent se manifester concrètement par des
troubles psychologiques comme des insomnies, de la dépression, des
crises d’angoisse ou encore des difficultés cognitives de concentration et
d’apprentissage. Enfants et parents vont développer un sentiment de
culpabilité et de stress constant au sein du foyer qui est, au contraire,
censé être un lieu de vie, d’échanges et de réconfort.
Les problèmes familiaux ne sont donc pas à minimiser, car un
dysfonctionnement dans la sphère familiale peut lourdement impacter
parents et enfants, et ce, sur le long terme. Il en va du développement
cognitif et de la stabilité psychologique des enfants.

COMMENT RÉGLER LES PROBLÈMES DE FAMILLE ?


Problèmes familiaux, à qui en parler ? La réponse est complexe, car il est
tentant d’en parler à des proches, néanmoins, ces personnes auront du
mal à rester objectives, et là aussi, l’affect entre en ligne de compte. Une
personne totalement extérieure à la sphère familiale comme un médiateur
vous aidera à communiquer sur vos problèmes familiaux pour vous aider à
les résoudre.

La médiation familiale
Faire appel à un médiateur consiste à solliciter une tierce personne, un
professionnel dans la gestion des conflits. La médiation pour les conflits
familiaux permet d’ouvrir le dialogue, atténuer les animosités
et restaurer le lien familial brisé par l’accumulation des tensions et
disputes.
La médiation familiale peut traiter de nombreux sujets comme
l’organisation en cas de divorce (garde, pension alimentaire), mais aussi
les activités du quotidien, les problèmes liés à la scolarité ou la gestion
d’un trouble chez l’un des enfants.

Problème familial, que faire ?


NotreAccord vous met en relation avec des médiateurs familiaux qualifiés
pour rétablir la communication entre les membres de la famille. Le
médiateur permet à chacun de s’exprimer librement pour trouver des
solutions concrètes.

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Comment se déroule une médiation familiale ?
Une médiation peut commencer par un entretien d’information visant à
présenter le processus et le rôle du médiateur. Ce dernier a un rôle très
différent de celui d’un avocat, psychologue ou encore conciliateur.
Les séances se déroulent ensuite via des entretiens confidentiels avec
le médiateur familial. Une séance dure environ 1h. A la suite des
entretiens individuels qui permettent à chaque partie de s’exprimer et
indiquer les sujets qu’elle souhaite aborder avec l’autre partie, des
séances plénières sont mises en place.
Le nombre total de séances est très variable selon la complexité du
dossier et le nombre de personnes impliquées. À l’issue de celles-ci, une
fois que les parties ont trouvé un accord convenant à tous, un projet
d’accord pourra alors être officiellement rédigé puis signé par les
différentes parties.

Vous faites face à des problèmes familiaux et la communication est


difficile ? Réglez ces conflits différemment avec la médiation. En favorisant
une méthode amiable vous préservez ainsi les liens. Pour en savoir plus
n’hésitez pas à nous contacter.
Que faire face à un conflit
conjugal ?
Un couple étant une entité dynamique, les deux partenaires peuvent
parfois se trouver en désaccord ou vivre une situation délicate. Les
soucis du quotidien, la vie en cohabitation ou le manque de
communication peuvent ainsi mener à un conflit conjugal. Comment
celui-ci se définit-il ? Quelles en sont les causes possibles ? Et
surtout, comment gérer ces conflits dans le couple ?
CONFLIT CONJUGAL : DÉFINITION

Ce type de conflit survient au sein d’un couple, entre les deux


partenaires. Leurs points de vue se retrouvent en opposition qui se
manifeste par exemple par des cris, des injures, des menaces… Attention
à ne pas le confondre avec les violences conjugales qui sont, elles, un
rapport de domination physique d’un partenaire sur l’autre.

Dans un conflit conjugal, les deux partenaires restent sur un rapport


d’égalité, en cherchant à faire valoir respectivement leur point de vue,
mais sans y parvenir. Aussi, alors que la violence conjugale est
pénalement répréhensible, le conflit au sein d’un couple ne l’est pas.
Néanmoins, mal gérer celui-ci entraîne des répercussions non
négligeables sur, et entre les deux partenaires et leur entourage (ex :
enfants).
En plus de générer du stress et de créer un climat austère, un lourd
conflit ou une peut exercer de graves conséquences physiologiques et
psychologiques. Il en va de même pour une relation conflictuelle, c’est-
à-dire où les conflits conjugaux sont fréquents.
Mal gérer un conflit ou ne pas chercher à en traiter la cause peut ainsi
mener à un manque de respect dans le couple où l’un des partenaires se
met en position de force par rapport à l’autre.
Gérer le conflit: Comment se
chicaner de manière constructive
avec votre partenaire
septembre 29, 2017 - De Couple

Shutterstock

Les mésententes et les conflits sont inévitables dans les relations amoureuses.
Lorsqu’ils sont bien gérés, c’est correct, voire même sain, de se chicaner avec votre
partenaire. Les études démontrent que les couples qui s’engagent dans une
communication positive suite à un conflit expérimentent une satisfaction plus élevée
malgré le fait d’avoir eu un conflit[1]. Gérer un conflit demande de la conscience de
soi et de l’effort, mais cela peut changer le résultat du conflit entre une distance
émotionnelle qui s’est agrandit vers une proximité encore plus profonde.

La détresse émotionnelle émerge dans une relation amoureuse lorsque les besoins
de proximité, d’intimité ou d’engagement de l’un des membres ne correspondent pas
avec les besoins ou les attentes de l’autre[2]. Nous transportons tous un bagage
unique d’expériences reliées à l’attachement, donc c’est naturel que des différences
prennent place et activent des mécanismes de défense. De cette façon, le conflit est
en fait une porte d’entrée vers l’atteinte d’un sens d’intimité et de connexion plus
profond. Plutôt que d’éviter tout conflit, essayez de voir cela comme une opportunité
pour atteindre une compréhension et une croissance plus profondes dans votre
relation amoureuse. Ce simple recadrage pourrait amener un changement significatif
dans la manière que vous et votre partenaire répondez au conflit.
Voici 5 trucs sur comment se chicaner de manière constructive:

1. Sachez reconnaître les schémas destructeurs à surveiller et essayez de les


interrompre lorsqu’ils se déploient.

Durant un conflit, les émotions tendent à s’escalader. Lorsque les émotions sont
intenses et incontrôlables, nous avons tendance à distorsionner nos interprétations
des actions de notre partenaire, ainsi que nos propres revendications3. Ces
distorsions se manifestent typiquement en comportements de défense tels que la
justification, le mépris, l’accusation, la critique, l’exagération, les attributions
négatives et le rejet de toute responsabilité. Une manière d’interrompre cette
dynamique négative est de pratiquer la conscience de soi. Dites-vous des choses
simplement pour rendre votre partenaire furieux ou en colère? Exagérez-vous ou
dénaturez-vous les faits pour gagner un point? Faire une enquête à l’intérieur de
vous-même et prendre note de ces tendances est la première étape pour être
capable d’interrompre ces distorsions improductives. Éviter ces comportements de
communication destructeurs est également une composante essentielle pour
expérimenter du succès dans la gestion des conflits.

Selon un chercheur sur le couple, John Gottman, la critique, être sur la défensive, le
mépris et faire de l’obstruction sont toxiques dans un couple4. Concentrez-vous
plutôt sur l’expression de vos sentiments sans blâmer, reconnaissez votre rôle dans
le conflit, gardez en tête ce que vous admirez et appréciez de votre partenaire même
lorsque vous vous sentez en colère envers lui/elle ou blessé par lui/elle. Finalement,
communiquez votre besoin d’espace si vous ressentez le besoin de vous calmer.

2. Faites un effort pour comprendre la perspective de votre partenaire et


communiquez-leur ce que vous comprenez.

Une émotion incontrôlée peut mener au piège de devenir coincé dans votre propre
expérience émotionnelle. Les émotions telles que la colère et la souffrance sont très
puissantes et peuvent submerger la partie de notre cerveau qui nous permet de
penser de manière rationnelle et objective. Faire un effort pour prendre un pas de
recul sur votre propre situation et d’essayer de faire du sens de l’expérience de votre
partenaire peut favoriser la désescalade des émotions négatives intenses ressenties
par vous-mêmes et par votre partenaire. La capacité de voir la perspective d’autrui a
été démontrée comme permettant de réduire les réactions émotionnelles négatives,
d’améliorer le désir et la capacité de faire des compromis et d’améliorer
l’harmonisation l’un à l’autre5. Soyez curieux, poser des questions, démontrez que
vous vous intéressez à l’expérience émotionnelle de votre partenaire. Simplement
transmettre le message que vous voulez comprendre la perspective de votre
partenaire peut lui signaler qu’il/elle n’est pas menacé et qu’il/elle peut baisser ses
défenses. Essayez d’aller à la prochaine étape et communiquez dans vos propres
mots à votre partenaire comment vous comprenez sa détresse. Ça prend une seule
personne qui tend la main vers l’autre pour atteindre une meilleure compréhension et
ainsi transformer le conflit en connexion. Faites en sorte que voir la perspective de
l’autre devienne un but mutuel au sein de votre relation.

3. Prenez soin de porter un regard positif l’un sur l’autre.


Savoir que votre partenaire vous octroie de la valeur est reconnu pour avoir un effet
positif sur la gestion des conflits6. Lorsque nous nous sentons valorisé et respecté,
nous nous attendons que notre partenaire soit sensible à notre détresse. À notre
tour, alors que nous nous attendons à la démonstration de cette sensibilité de la part
de notre partenaire, nous serons davantage enclins à communiquer notre détresse
ou insatisfaction d’une manière ouverte et empathique qui ne déclenchera pas de
réponse défensive de sa part. En d’autres mots, en encourageant un cycle positif
d’attention prévoyante et de sensibilité, le conflit est plus susceptible de mener à une
compréhension mutuelle et une résolution de celui-ci.

4. Accédez aux sentiments et aux besoins les plus vulnérables qui se cachent
sous votre détresse et tentez également de comprendre les besoins de votre
partenaire.

Nous avons tous un besoin de proximité et de connexion. Ce besoin intrinsèque


nous aide à assurer notre survie en faisant en sorte que nous ayons quelqu’un en qui
nous avons confiance et sur qui nous pouvons compter. Lorsque cette proximité est
menacée, nous revenons tous à des comportements que nous croyons protecteurs
lorsque nous ressentons la menace d’abandon, de négligence ou de rejet. Les
mécanismes de défense habituels sont l’évitement, le détachement ou l’attaque. Une
fois que nous commençons à percevoir nos propres mécanismes de défense comme
une réaction en réponse à une menace, il devient possible d’identifier ce dont nous
avons besoin. À partir d’une perspective évolutionniste, nos comportements
défensifs servent à nous aider à faire en sorte que nos besoins de base soient
répondus. Lorsque nous percevons de la négligence, nous pouvons avoir un besoin
fondamental que notre partenaire nous démontre qu’il/elle est investi(e) dans la
relation amoureuse en nous démontrant de l’affection ou en communiquant
davantage ; par contraste, lorsque nous percevons une attaque, nous pouvons avoir
besoin que notre partenaire adoucisse ou mette fin à sa position menaçante7. À
partir de la perspective de la théorie de l’attachement, nous avons un besoin
fondamental pour la proximité, et la détresse émotionnelle survient lorsque nous
percevons que notre figure d’attachement est indisponible pour nous. En réponse à
ce sentiment d’insécurité, nous pouvons soit protester ou éviter dans le but de nous
protéger[3]. Développer une conscience de ces sentiments sous-jacents à vos
mécanismes de défense vous aidera à comprendre ce qui semble menaçant à
propos des comportements de votre partenaire, et à votre tour, ce que vous avez
besoin de sa part pour vous sentir plus sécure et émotionnellement stable. En
communiquant nos besoins plutôt que nos défenses, nous donnons l’opportunité à
notre partenaire d’y répondre plutôt que de l’entraîner dans une position d’opposition.

5. Faites des suppositions généreuses.

Si vous êtes dans une relation amoureuse, vous pouvez assumer que votre
partenaire se préoccupe de vous et qu’il/elle ne souhaite pas vous blesser. Le fait
d’attribuer des motivations négatives à notre partenaire nous conditionne à
rechercher des preuves de son manque de considération ou de son hostilité.
Essayez plutôt de recadrer le comportement blessant de votre partenaire comme
l’expression de sa propre souffrance. Cette technique de recadrement dévie
automatiquement l’attention à l’extérieur de nous et se concentre sur les besoins de
notre partenaire, ce qui mène vers l’empathie, la compréhension et la dissolution du
conflit.

Lorsque les couples gèrent les conflits d’une manière saine, ils fonctionnent comme
des partenaires d’équipe avec un but commun de se comprendre plutôt que d’être
des adversaires. Ce n’est pas destructeur en soi de se chicaner; en fait, cela peut
permettre d’évoluer et d’atteindre une connexion plus profonde. La chose importante
à reconnaître, lorsque la communication est tombée dans un cercle vicieux
d’attaque-défense, est de se concentrer sur la compréhension et l’expression de vos
sentiments les plus vulnérables, de pratiquer l’empathie et de se mettre à la place de
l’autre, ainsi que d’apprendre à écouter et être attentif aux besoins de votre
partenaire.

Par: Alexa Leon, Centre de thérapie de Montréal

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