0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
41 vues6 pages

Redresseurs PD3

cours redresseurs

Transféré par

Keltoum maroua Benyoub
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
41 vues6 pages

Redresseurs PD3

cours redresseurs

Transféré par

Keltoum maroua Benyoub
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Vous êtes sur la page 1/ 6

Electronique de Puissance Redresseurs PD3 page 1

_________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Dans ce type de redresseur, on trouve trois branches de deux diodes en parallèle.

1- Redresseur à diodes

iCh

D1 D2 D3 L
L1 iP1 is1
L2 R
uCh
L3
D’1 D’2 D’3

Concernant les 3 diodes à Anode commune, c’est celle dont la cathode est au
potentiel le plus bas qui conduit : voir le diagramme des Conductions.
De ce diagramme, on déduit l’allure de uCh(t) en considérant les diodes identiques à
des interrupteurs fermés. On donne sur la courbe qui suit les allures correspondantes

uCh

u12 u23 u31

v1 v2 v3
180 360

uD1

D3 D1 D2 D3
D’2 D’3 D’1 D’2
u32 u12 u13 u23 u21 u31 u32

RiCh

uL

ID1 iD’1

30 150 210 330


iS1
Electronique de Puissance Redresseurs PD3 page 2
_________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

On a aussi dessiné les allures de la tension aux bornes de la résistance de charge


(courant supposé parfaitement lissé) et de la tension aux bornes de l’inductance (on
y retrouve toute l’ondulation de la tension aux bornes de la charge).
di
On remarque que uCh et L Ch sont des signaux de fréquence 300 Hz…, et de
dt
période π/3.
3 +π / 6 3
U Chmoy = ò 2 U cosα dα = 2U
π −π / 6 π
VDmax = U max comme pour le montage P3
I Ch I Ch 2
I Dmoy = ; ID = ; IS = I Ch
3 3 3

Mais on peut observer que Ismoy = 0

Donc i P1 = m i S1 sont de mêmes allures.

3
Et par conséquent, f PS = f PP = = 0,95
π

1- Redresseur mixte PD3

Rappel : amorçage d’un thyristor par un générateur d’impulsions vGK à condition que
vT soit > 0

v
Τ
θο
iT
α
v
T
v
GK
v
GK
θ
α

Définitions : θ0 est l’instant (durée nulle) où le thyristor devient amorçable. (une


diode en lieu et place deviendrait passante).
θ est le retard à l’amorçage : c’est le temps qui s’écoule entre θ0 et
l’apparition de la première impulsion. θ < π (sinon vT < 0 au moment où l’impulsion
arrive).

Bien qu’une impulsion suffise, on envoie un train d’impulsions pour assurer


l’amorçage du thyristor à tout coup sur charge inductive et/ou avec fém.
Electronique de Puissance Redresseurs PD3 page 3
_________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Soit le schéma du montage :

iCh

T1 T2 T3 L
iP1
L1 R
L2 uCh
L3
D’1 D’2 D’3

uCh (t)

1- Les instants d’amorçage naturel sont les instants θ0 où une diode en lieu et place
de chaque thyristor deviendrait passante. Les 3 thyristors sont à cathode
commune. Si c’étaient des diodes, ce serait celle d’anode la plus positive qui
conduirait.

2- diagramme des conductions en appliquant à chaque thyristor le même retard à


l’amorçage θ.

3- Lire à chaque instant uCh dans le diagramme des conductions.

VT1 (t)

Hypothèse : l’inductance L lisse parfaitement le courant, donc un thyristor est


passant à chaque instant :
T1 passant implique vT1 = 0
T2 passant implique vT1 = u12
T3 passant implique vT1 = u13

Remarque 1 : vT1 passe > 0 en θ01

Remarque 2 : l’amorçage de T2 provoque vT1 < 0, par conséquent le réseau bloque


T1 dès l’amorçage de T2 : il y a commutation assistée par le réseau.
Electronique de Puissance Redresseurs PD3 page 4
_________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Envisageons tout d’abord le cas où θ ≤ π/3

θ01 θ02 θ03

θ uCh θ θ

u12 u23 u31

v1 v2 v3
180 360

uT1

T3 T1 T2 T3
D’2 D’3 D’1 D’2
u32 u12 u13 u23 u21 u31 u32

iT1 iD’1

30+θ 150+θ 210 330


iS1

Calcul de UChmoy

On constate que uCh (t) est de période 2π/3.


On fait un changement d’origine des temps de telle sorte que :
π
2U é π /6 + +θ ù
U Chmoy = ê ò− π +θ cos α dα + ò−π6/ 6 cos α dα ú
2π / 3 ë 6 û
Observer que :
• La commutation de thyristor implique que θ apparaisse dans la borne
d’intégration.
• La commutation de diode implique une borne d’intégration fixe

3U max æ 1 + cosθ ö
U Chmoy = ç ÷
π è 2 ø

Le courant es parfaitement lissé : donc PCh = (pCh)moy = iCh (uCh)moy

3U max I Ch æ 1 + cosθ ö
PCh = ç ÷
π è 2 ø
Electronique de Puissance Redresseurs PD3 page 5
_________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Etude des Courants

Chaque T et D conduit pendant 1/3 de période.


I
I Tmoy = I Dmoy = Ch
3
I Ch
IT = I D =
3
Courant dans la ligne 1 :
iS1 = iT1 − iD i
Il est évident que I S1moy = 0 ;
Donc, le transformateur est facultatif.

Cas où θ > π/3

On reprend le raisonnement précédent :

1- Amorçages naturels en θ0.


2- Diagramme des conductions
3- Lecture de uCh (t)

θ01 θ02 θ03

θ uCh θ θ

u12 u23 u31

v1 v2 v3
180 360

uT1

T3 T1 T2 T3
D’2 D’3 D’1 D’2
u32 0 u13 0 u21 0 u32

iT1 iD’1
150+θ
30+θ 210 330
iS
Electronique de Puissance Redresseurs PD3 page 6
_________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Lorsque T1 et D’1 conduisent : uCh = 0 (phénomène de roue libre)

Dès qu’on amorce T2, vT1 < 0 : le réseau bloque T1.

T1 et D1 conduisent toujours pendant 2π/3. On constate de plus que iS1 = 0 pendant


la phase de roue libre.

Dorénavant la valeur moyenne de la tension aux bornes de la charge est de 2π/3 :


π
U
U Chmoy = max ò sin α dα
2π / 3 0 +θ

3U max æ 1 + cos θ ö
U Chmoy = ç ÷
π è 2 ø

Inchangé ! Avec deux oscillogrammes pourtant bien différents, on obtient


rigoureusement la même équation !

Vous aimerez peut-être aussi