0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
154 vues49 pages

Gestion Technique Bancaire

Transféré par

emmanuelgbamou4
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
154 vues49 pages

Gestion Technique Bancaire

Transféré par

emmanuelgbamou4
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Vous êtes sur la page 1/ 49

QUESTIONS AUX CHOIX MULTIPLES

SOLUTION AUX QCM


EXERCICES & CORRIGES
SOMMAIRE

PREMIERE PARTIE ................................................................................................... 2


QUESTIONS AUX CHOIX MULTIPLES ................................................................ 2
I. LE SYSTÈME BANCAIRE .................................................................................. 3
II. LE COMPTE EN BANQUE ................................................................................. 5
III. LES PLACEMENTS .......................................................................................... 7
IV. LES CRÉDITS AUX PARTICULIERS ......................................................... 11
V. LES SERVICES AUX PARTICULIERS .......................................................... 14
VI. GÉNÉRALITÉS SUR LES ENTREPRISES ................................................. 16
VII. LES EFFETS DE COMMERCE .................................................................... 19
VIII. LE COMPTE COURANT ............................................................................... 24
IX. LE FINANCEMENT DES INVESTISSEMENTS ET LE FINANCEMENT
DU COMMERCE EXTÉRIEUR .............................................................................. 27
X. LA GESTION DES EXCÉDENTS DE TRÉSORERIE ................................... 37
XI. GÉNÉRALITÉS SUR LES MARCHÉS DE CAPITAUX............................ 38
DEUXIEME PARTIE ................................................................................................ 40
EXERCICES & CORRIGES .................................................................................... 40
BIBLIOGRAPHIE...................................................................................................... 47

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 1
PREMIERE PARTIE
QUESTIONS AUX CHOIX MULTIPLES

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 2
I. LE SYSTÈME BANCAIRE

A. Répondez aux questions suivantes par Vrai ou Faux

1. Les Établissements de crédit doivent avoir un capital minimum.


2. Les établissements de crédit ne font que des opérations de banque.
3. Le ratio Mac Donough est un ratio de division des risques.
4. Les établissements de crédit doivent respecter certains ratios.
5. Les établissements de crédit doivent adhérer au fonds de garantie des dépôts.
6. Tous les établissements de crédit sont des banques.
7. Seul le Crédit Mutuel est une banque de type mutualiste ou coopératif.
8. Les Caisses de Crédit Municipal font seulement des prêts sur gage.
9. Les sociétés financières font essentiellement du crédit.
10. Les institutions financières font surtout du financement de haut de bilan.
11. Tous les établissements de crédit doivent adhérer à un organe de représentation.
12. Les banques peuvent ouvrir librement de nouveaux guichets.
13. Les banques ne font que du crédit.
14. Les clients des banques ne sont que des entreprises ou des particuliers.
15. Un crédit par signature ne donne pas lieu à décaissement de fonds.
16. Les banques rendent de plus en plus de services.
17. La Poste est un établissement de crédit.
18. La Poste ne fait pas de crédit.

B. SOLUTION AUX QCM

1. Vrai : le capital minimum est fixé par le Comité de la Réglementation Bancaire


: sauf exceptions, il doit être de 5 millions d’euros pour les banques et de 2,2
millions pour les sociétés financières et de 1,1 pour les caisses de crédit
municipal.
2. Faux : les établissements de crédit effectuent à titre de profession habituelle des
opérations de banque, mais ils peuvent effectuer certaines opérations connexes à
leur activité. Avant le début d’exercice, les établissements doivent obtenir
l’agrément délivré par le Comité des Établissements de Crédit.
3. Faux : il s’agit d’un ratio de solvabilité qui prend en compte d’une part les
risques du crédit, les risques de marché et les risques opérationnels et d’autre part
les fonds propres minimum nécessaires pour couvrir ces risques.
4. Vrai : les établissements de crédit doivent respecter certains ratios ; en dehors
du ratio Mac Donough, il y a notamment le ratio de division des risques et la
réglementation des participations.
5. Vrai : le Fonds de Garantie des Dépôts est une personne morale de droit privé
qui gère trois mécanismes de garantie : la garantie des dépôts bancaires, la
garantie des titres et la garantie des cautions.

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 3
6. Faux : les établissements peuvent exister sous les formes suivantes : banque,
banque mutualiste ou coopérative, caisse de crédit municipal, société financière
ou institution financière spécialisée.
7. Faux : les banques coopératives ou mutualistes sont les caisses de Crédit
Agricole, les Banques Populaires, les caisses de Crédit Mutuel, les caisses du
Crédit Coopératif et les caisses d’épargne. Le principe de ces établissements est
que la clientèle détient une large majorité du capital.
8. Faux : les Caisses de Crédit Municipal qui ont longtemps effectué
exclusivement des prêts sur gage se tournent peu à peu vers la clientèle des
particuliers, et plus spécialement celle des fonctionnaires.
9. Vrai : les sociétés financières ne peuvent pas, sauf exception, recevoir du public
des fonds à moins de deux ans de terme. L’activité de ces établissements de
crédit spécialisés consiste à distribuer crédits et services financiers. Pour les
particuliers, ces établissements concourent au financement des besoins
immobiliers et à l’achat de biens d’équipement. Aux entreprises et
professionnels, ces sociétés offrent une gamme de f inancements pour leurs
investissements.
10. Vrai : la catégorie des institutions financières spécialisées regroupe des
établissements très différents à vocation spécialisée.
11. Vrai : la représentation des établissements de crédit s’exerce selon deux degrés :
tout établissement doit adhérer à un organe de représentation (organisme
professionnel ou organe central) et les organes de représentation doivent à leur
tour adhérer à une association des Établissements de Crédit et des entreprises
d’investissement.
12. Vrai : depuis 1966, la liberté est totale dans ce domaine.
13. Faux : les établissements de crédit exercent plusieurs activités. À savoir les
Emprunts, les crédits, les services, Etc
14. Faux : les établissements de crédit offrent leurs services à trois grandes
catégories de clients : particuliers, entreprises et collectivités publiques (État,
régions, départements, communes).
15. Vrai : dans un crédit par signature, le banquier ne s’engage à décaisser qu’en
cas de défaillance de son client.
16. Vrai : c’est dans ce domaine principalement qu’il existe de réelles différences
entre les produits proposés par les banques. On peut distinguer les services
matériels et les services intellectuels.
17. Vrai : les services financiers de la Poste sont devenus la Banque Postale.
18. Faux : la Banque Postale peut faire des crédits aux particuliers, mais elle n’est
pas encore autorisée à faire des crédits aux entreprises.

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 4
II. LE COMPTE EN BANQUE

A. Répondez aux questions suivantes par Vrai ou Faux

1. Tout le monde peut ouvrir un compte en banque.


2. Un banquier peut toujours refuser l’ouverture d’un compte en banque.
3. Le mandataire a toujours les mêmes pouvoirs que le titulaire d’un compte.
4. Le compte joint ne peut être ouvert qu’à un couple marié.
5. On peut retirer des fonds dans n’importe quelle agence bancaire.
6. Le titulaire d’un compte de chèques a droit automatiquement à un chéquier.
7. Un chèque barré n’est jamais payable en espèces.
8. Un chèque est valable un an.
9. Le porteur d’un chèque de banque est sûr d’être payé.
10. Un commerçant peut refuser un paiement par chèque.
11. Le tireur d’un chèque en litige avec le bénéficiaire peut faire opposition au
paiement du chèque.
12. L’émetteur d’un chèque sans provision risque la saisie de ses biens.
13. L’émetteur d’un chèque sans provision est toujours interdit de chéquier pendant
5 ans.
14. Le virement ne peut être fait que pour une opération.
15. Le prélèvement automatique n’est possible que pour des échéances et des
montants réguliers.
16. En acceptant un paiement par carte bancaire, le commerçant est sûr d’être
toujours payé.
17. En cas de perte de sa carte bancaire, le porteur est toujours responsable sans
limite.
18. En déplacement, le titulaire d’un compte en banque peut disposer de fonds sans
carte ni chéquier.
19. Le titre interbancaire de paiement est un moyen de paiement entre banques.
20. Il n’y a pas de différence entre saisie-attribution et avis à tiers détenteur.
21. Un client peut clôturer son compte sans formalités.
22. Un banquier peut clôturer un compte sans préavis.

B. SOLUTION AUX QCM

1. Vrai : toutefois, certains incapables doivent être autorisés par leur représentant
légal.
2. Faux : la Banque de France peut l’obliger à ouvrir un compte.
3. Faux : le titulaire d’un compte peut accorder au mandataire un pouvoir limité à
certaines opérations.
4. Faux : un compte joint peut être ouvert par des personnes n’ayant pas de lien de
parenté.

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 5
5. Faux : les retraits ne sont possibles que dans les guichets de la banque auprès de
laquelle a été ouvert le compte ou, plus rarement, dans les guichets d’un
correspondant de cette banque.
6. Faux : le banquier peut refuser de délivrer un chéquier sans avoir à justifier son
refus et il lui est impossible de délivrer un chéquier à une personne frappée d’une
interdiction d’émettre des chèques.
7. Faux : un chèque barré peut être payé au titulaire du compte qui retire des
espèces ou en cas de paiement d’un salaire.
8. Vrai : plus le délai d’encaissement
9. Vrai : à condition de présenter ce chèque durant son délai de validité (1 an plus
délai de présentation).
10. Vrai : sauf dans certains cas : par exemple pour un achat d’un montant élevé ou
lorsqu’il est adhérent à un centre de gestion agréé (il peut toutefois exiger un
chèque de banque pour éviter le risque de recevoir un chèque sans provision).
11. Faux : l’opposition n’est possible qu’en cas de perte ou de vol, d’utilisation
frauduleuse et de redressement ou liquidation judiciaire du porteur.
12. Vrai : passé un délai de 15 jours, un huissier peut procéder à la saisie des biens
du tireur.
13. Faux : dès qu’il a honoré les chèques impayés et qu’il a éventuellement payé
une amende fiscale, il retrouve le droit d’émettre des chèques.
14. Faux : le virement peut être simple ou permanent.
15. Faux : le prélèvement automatique a lieu aussi très souvent pour des montants
et des échéances variables.
16. Vrai : à condition de respecter une certaine procédure qui nécessite souvent une
autorisation de paiement de la part du centre de traitement.
17. Faux : avant opposition, si le code confidentiel a été utilisé ou si la facturette
comporte la bonne signature, la responsabilité du porteur est engagée à hauteur
d’une somme fixée par la banque. Après opposition, sa responsabilité est
totalement dégagée, sauf négligence, l’opposition tardive ou utilisation par un
membre de la famille.
18. Vrai : il peut utiliser la procédure de la mise à disposition ; il peut aussi emporter
des chèques de voyage.
19. Faux : on peut définir le TIP comme un ordre de prélèvement pour lequel le
client débiteur donne son accord lors de chaque règlement et non par une
autorisation préalable et globale. Le TIP a le format d’un chèque et comporte,
en code, toutes les références de l’opération.
Le processus de fonctionnement est le suivant : le créancier adresse à son
débiteur sa facture ou son avis d’échéance accompagné du TIP en informant
également le centre de traitement des TIP. Le débiteur peut payer en signant le
TIP auquel il joint un RIB et en retournant le tout à son créancier.
20. Faux : la première est déclenchée par un créancier privé alors que la seconde est
initiée par le fisc. Le délai de reversement des fonds est de 1 mois pour la saisie-
attribution et de 2 mois pour l’ATD.

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 6
21. Faux : le banquier doit s’assurer que certaines opérations de débit ne sont pas en
suspens et récupérer les moyens de paiement encore détenus par son client.
22. Faux : le banquier doit laisser à son client un délai pour se retourner.

III. LES PLACEMENTS

A. Répondez aux questions suivantes par Vrai ou Faux

1. Le détenteur d’un compte sur livret retire à peu près ce qu’il veut, quand il veut.
2. Sur un compte sur livret, les intérêts sont calculés par quinzaine.

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 7
3. La rémunération versée sur un compte sur livret est nette d’impôts.
4. Il n’y a pas de plafond sur un compte sur livret.
5. Il est possible de détenir un livret A et un livret bleu.
6. Les personnes à charge dans un foyer fiscal ne peuvent pas ouvrir de LDD (Le
livret pour le développement durable).
7. Il est possible de détenir plusieurs LDD (Le livret pour le développement
durable).
8. Un livret d’épargne populaire peut être ouvert en compte-joint.
9. Les intérêts perçus sur un livret d’épargne populaire sont nets d’impôts.
10. Un bon de caisse est une reconnaissance de dette signée par la banque.
11. Le bon de caisse peut être à intérêt progressif.
12. Les bons d’épargne vont de quatre mois à cinq ans.
13. Les bons de caisse sont toujours anonymes.
14. Le prélèvement libératoire sur bons de caisse est toujours de 27 % quelle qu’en
soit la forme.
15. L’ouverture d’un compte à terme n’exige aucune formalité particulière.
16. Le plafond d’un compte à terme est de 150 000 euros.
17. Les intérêts d’un compte à terme sont souvent perçus tous les mois.
18. La rémunération d’un bon de caisse est calculée de la même manière que pour un
compte à terme.
19. Le taux d’un certificat de dépôt n’est jamais variable.
20. Les intérêts d’un certificat de dépôt sont imposables.
21. Le titulaire d’un compte épargne-logement peut effectuer des retraits à tout
moment.
22. Le titulaire d’un compte épargne-logement peut toujours obtenir un prêt au bout
de 18 mois d’épargne.
23. Le titulaire d’un compte ou d’un plan épargne-logement peut céder ses droits
acquis à certains membres de sa famille.
24. Un particulier peut cumuler un le compte épargne-logement (CEL)ou un le plan
épargne-logement (PEL) s’ils sont ouverts dans le même établissement.
25. La prime d’un le plan épargne-logement (PEL)est versée même en cas de
renonciation au prêt.
26. Un PEL peut donner droit à un prêt au bout de 3 ans.
27. Tout retrait d’un le plan épargne-logement (PEL) est interdit.
28. Il l n’est plus possible d’ouvrir un PEP depuis le 25 septembre 2003.
29. Le plan d’épargne retraite populaire est ouvert à tous.
30. Il n’y a pas de différence entre assurance-vie et assurance-décès.
31. L’assurance-vie et l’assurance-décès offrent toutes deux des avantages fiscaux.
32. Les revenus d’un bon de capitalisation sont imposables au même taux quelle
qu’en soit la forme ou la date du remboursement.
33. Un contrat de capitalisation est une forme particulière de l’assurance vie.
34. Le plan d’épargne retraite populaire est un produit d’assurance retraite.

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 8
35. En achetant des parts de SCPI, un épargnant possède indirectement des biens
immobiliers.
36. On peut acheter des parts de SCPI à crédit.
37. L’investissement en parts de sociétés foncières est un placement liquide.
38. Les valeurs mobilières sont émises à la Bourse.
39. L’actionnaire a toujours droit à un dividende.
40. Le taux de prélèvement libératoire est le même pour tous les placements auxquels
il peut s’appliquer.
41. La fiscalité des certificats de dépôts varie selon leur montant.
42. En achetant des parts de SCPI, on paye toujours des impôts sur le revenu de ces
parts.

B. SOLUTION AUX QCM

1. Vrai : à condition d’effectuer des retraits d’au moins 15 € soit sensiblement à


10 000 FCFA et de laisser un solde minimum de 15 € soit sensiblement à 10 000
FCFA.
2. Vrai : les versements sont pris en compte le premier jour de la quinzaine suivante
et les retraits le dernier jour de la quinzaine précédente.
3. Faux : la rémunération versée sur ce compte est imposable : le titulaire peut
opter pour la déclaration avec les autres revenus après prélèvements sociaux de
11 % ou pour le prélèvement libératoire à 27 %.
4. Vrai : aucune limite n’existe en ce qui concerne le montant déposé sur ce type
de compte.
5. Faux : le cumul est interdit.
6. Vrai : seules les personnes fiscalement autonomes peuvent ouvrir un LDD.
7. Faux : il n’est possible d’ouvrir qu’un seul LDD par personne.
8. Faux : le livret d’épargne populaire ne peut être ouvert qu’au nom d’un seul
titulaire.
9. Vrai : comme ceux du livret A, du livret bleu, du LDD et du livret jeune.
10. Vrai : la banque s’engage à rembourser une certaine somme à une date
convenue.
11. Faux : seul le bon d’épargne est à intérêt progressif.
12. Faux : l’échéance est toujours à 5 ans, mais le porteur peut demander le
remboursement dès le quatrième mois.
13. Faux : les bons de caisse peuvent être nominatifs ou anonymes.
14. Faux : les bons anonymes subissent le prélèvement libératoire au taux de 71 %.
15. Faux : le document d’ouverture doit mentionner le montant du blocage, sa durée,
le taux de rémunération, l’option fiscale retenue et les conditions d’un éventuel
retrait anticipé.
16. Faux : il n’y a aucune limite.
17. Faux : les intérêts sont la plupart du temps versés à l’échéance.
18. Vrai : dans le cas où les intérêts sont post-comptés.

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 9
19. Faux : il peut être prévu une indexation
20. Vrai : le porteur peut opter pour la déclaration avec l’ensemble de ses revenus
après prélèvements sociaux de 11% ou le prélèvement libératoire au taux de 27%.
21. Vrai : alors que les sommes sont bloquées sur un plan épargne-logement.
22. Faux : il doit obtenir un minimum d’intérêts acquis ; il peut même obtenir un
prêt au bout de 12 mois s’il bénéficie d’une cession de droits acquis en
provenance d’un CEL ayant eu une durée minimum de 18 mois.
23. Vrai : à condition qu’ils puissent eux-mêmes obtenir un prêt.
24. Vrai : car on ne peut avoir un plan et un compte dans deux banques différentes.
25. Faux : elle n’est versée qu’en cas de mise en place d’un prêt.
26. Vrai : toutefois, dans ce cas, la prime est réduite de moitié.
27. Vrai : un retrait avant terme entraîne la clôture du plan ou sa transformation en
CEL.
28. Vrai : le plan d’épargne populaire a été remplacé par le plan d’épargne retraite
populaire (PERP).
29. Vrai : le PERP est un contrat d’assurance vie destiné à recueillir une épargne
individuelle en prévision de la retraite ;
30. Faux : l’assurance vie permet au titulaire de récupérer un certain capital en cas
de vie à une échéance donnée ou le versement d’un capital à un bénéficiaire en
cas de décès alors que l’assurance décès ne garantit que le versement d’une prime
en cas de décès du souscripteur.
31. Faux : l’assurance décès n’offre aucun avantage fiscal au souscripteur du
contrat.
32. Faux : le régime fiscal dépend du choix ou non de l’anonymat et dans le premier
cas de la date de remboursement.
33. Vrai : le souscripteur bénéficie des avantages fiscaux de l’assurancevie.
34. Vrai : il s’agit d’une formule de placement à long terme ouverte à tous, mais il
n’est plus possible d’ouvrir un PEP depuis 2003.
35. Vrai : puisque les sociétés civiles de placement immobilier ont pour objet
exclusif l’acquisition et la gestion d’un patrimoine immobilier locatif.
36. Vrai : en achetant des parts à crédit, le porteur peut générer du déficit foncier
imputable sur l’ensemble du revenu foncier.
37. Faux : il est très difficile de revendre de telles parts et l’épargnant doit le plus
souvent attendre que le groupement revende son patrimoine pour récupérer son
capital.
38. Faux : la bourse n’est que le marché de la revente.
39. Faux : l’actionnaire peut toucher plus ou moins, voire ne rien toucher.
40. Faux : il varie d’un placement à l’autre et parfois d’une durée à l’autre.
41. Faux : le régime fiscal est le même quel que soit le montant.
42. Faux : si l’épargnant a emprunté pour acheter ses parts, il peut dégager un revenu
net nul ou négatif.

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 10
IV. LES CRÉDITS AUX PARTICULIERS

A. Répondez aux questions suivantes par Vrai ou Faux

1. Un crédit peut être accordé sans objet particulier.


2. Lorsqu’il accorde un crédit, le banquier décaisse systématiquement des fonds.
3. Un crédit est seulement étudié en fonction de l’objet.
4. Le crédit est important pour l’économie.
5. Le crédit comporte des risques spécifiques.

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 11
6. Il y a risque d’immobilisation quand le banquier ne peut plus rien faire pour
récupérer des sommes impayées.
7. Le banquier emprunte et prête toujours à taux fixe.
8. Lorsqu’un banquier étudie le risque lié à la qualité de l’emprunteur, il ne
s’intéresse qu’à l’aspect financier.
9. Un crédit est toujours couvert par une assurance.
10. Il n’existe qu’un taux de l’usure.
11. Une facilité de caisse est une autorisation permanente donnée au particulier
d’être débiteur.
12. Il n’y a pas de différence entre découvert et facilité de caisse.
13. Le prêt personnel est un prêt accordé pour des objets très variés.
14. Les crédits immobiliers se remboursent toujours par échéances constantes.
15. Le banquier prend des garanties à chaque fois qu’il accorde un crédit.
16. Tous les prêts personnels sont amortissables.
17. Les crédits à la consommation sont surtout accordés par les banques.
18. Le crédit gratuit accordé par un magasin est illégal.
19. En cas de location avec promesse d’achat, la société de financement ne court
aucun risque puisqu’elle demeure propriétaire du bien financé.
20. Un bien ne peut jamais être financé à 100 %.
21. Certains crédits immobiliers sont aidés par l’État.
22. Un prêt épargne-logement peut servir à financer un parking.
23. Les prêts consentis au titre de l’épargne-logement peuvent rentrer dans l’apport
personnel.
24. La location avec promesse d’achat évite toujours à un particulier de fournir un
apport personnel.
25. Le cautionnement est toujours solidaire.
26. Sans précisions particulières, en cas de cautionnement, la caution ne garantit que
le capital.
27. L’aval est toujours apposé sur l’effet de commerce lui-même.
28. Le nantissement a toujours lieu sans dépossession.
29. L’hypothèque ne peut être accordée que par contrat.
30. Le privilège est une garantie qui prime toutes les autres.
31. Il n’y a pas de différence entre gage et nantissement.
32. Le droit de rétention permet à un créancier de retenir n’importe quel bien
appartenant au débiteur.
33. Le nantissement du fonds de commerce n’a de réelle valeur qu’en fonction de
celle du droit au bail.
34. S’il y a plusieurs créanciers hypothécaires inscrits sur un même bien, ils ont tous
les mêmes droits.

B. SOLUTION AUX QCM

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 12
1. Vrai : mais le banquier aime généralement savoir pourquoi son client veut
emprunter.
2. Faux : dans un crédit par signature, le banquier s’engage à décaisser seulement
en cas de défaillance de son client.
3. Faux : certains crédits sont accordés en tenant compte essentiellement de la
qualité de l’emprunteur ; d’autres sont accordés en tenant compte essentiellement
de l’objet du crédit.
4. Vrai : car il permet le développement des investissements ou de la
consommation ; il contribue aussi à l’accroissement du volume de la monnaie
avec un risque d’inflation.
5. Vrai : risque de non-remboursement, risque d’immobilisation et risque de taux.
6. Faux : le risque d’immobilisation est le risque que court le banquier de ne pas
pouvoir faire face aux demandes de retraits des déposants à cause d’une mauvaise
gestion de ses crédits.
7. Faux : le banquier court souvent un risque de taux : par exemple en empruntant
à taux variable et en prêtant à taux fixe.
8. Faux : beaucoup d’éléments sont pris en compte par un banquier face à un
emprunteur potentiel : des éléments humains, des éléments juridiques, des
éléments économiques et bien sûr des éléments financiers.
9. Faux : l’assurance n’est pas toujours obligatoire, mais le banquier l’exigera
souvent en cas de crédit important ou d’une durée longue.
10. Faux : il existe six taux différents pour les crédits aux particuliers : trois pour
les crédits immobiliers, trois pour les crédits à la consommation.
11. Faux : la facilité de caisse est une souplesse, en principe, temporaire.
12. Faux : mais, en ce qui concerne le particulier la pratique a tendance à confondre
découvert et facilité de caisse.
13. Vrai : car le prêt personnel est accordé essentiellement en fonction de la
personnalité de l’emprunteur.
14. Faux : les crédits immobiliers peuvent être à remboursements progressifs ou être
assortis d’une période de différé ou de franchise.
15. Faux : fréquente en cas de crédit immobilier, la prise de garantie est plus rare
pour les crédits par caisse.
16. Faux : les prêts personnels permanents sont des crédits dits « revolving » car les
remboursements reconstituent le capital utilisable.
17. Faux : les crédits à la consommation sont surtout distribués par des sociétés
financières spécialisées.
18. Faux : toutefois, le vendeur est tenu de proposer à l’acheteur qui paie comptant
une remise équivalente au coût du crédit.
19. Faux : s’il est vrai que la société de financement est propriétaire du bien, il
n’empêche qu’un certain nombre de risques demeure : le bien financé peut être
mal entretenu, il peut être détruit ou volé et mal assuré, et il ne vaut en général
pas grand-chose comme bien d’occasion.

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 13
20. Faux : rien n’interdit un banquier à financer un bien à 100 % sauf pour certains
crédits immobiliers réglementés.
21. Vrai : il s’agit notamment des prêts conventionnés, des prêts à l’accession
sociale et des prêts à taux zéro.
22. Vrai : à condition qu’il soit l’accessoire d’un logement.
23. Vrai : c’est un de leurs avantages, mais le banquier doit veiller à ce que
l’emprunteur ne se retrouve pas en situation de surendettement.
24. Vrai : toutefois, l’organisme de financement peut exiger un dépôt de garantie ou
un premier loyer relativement important, ce qui revient à exiger une sorte
d’apport personnel.
25. Faux : il peut être simple ou solidaire.
26. Vrai : pour que la caution soit contrainte au paiement des intérêts, l’acte de
cautionnement doit y faire référence et indiquer le taux de ces intérêts.
27. Faux : l’aval peut être donné par acte séparé.
28. Faux : il peut y avoir nantissement sans dépossession (ex. Assurance vie) ou
avec dépossession (ex. Valeurs mobilières).
29. Faux : en dehors de l’hypothèque conventionnelle, il existe l’hypothèque légale
ou judiciaire.
30. Vrai : le créancier privilégié peut le plus souvent primer le créancier nanti ou
hypothécaire.
31. Faux : le gage porte sur un bien meuble corporel et le nantissement sur un bien
meuble incorporel.
32. Faux : le bien doit être détenu par le créancier ou donné en garantie et avoir une
relation avec la créance. De plus, la créance doit être certaine (non contestable)
et exigible (pas de termes ou de conditions).
33. Vrai : le nantissement sur fonds de commerce ne peut s’avérer efficace dès lors
que le droit au bail a de la valeur.
34. Faux : chaque créancier a un rang qui détermine l’ordre de priorités lors de la
vente de l’immeuble. Le rang dépend, sauf exception, des dates respectives
d’inscription des hypothèques. En cas de liquidation d’une entreprise, le
créancier hypothécaire peut être précédé par les créanciers munis d’un privilège
général.

V. LES SERVICES AUX PARTICULIERS

A. Répondez aux questions suivantes par Vrai ou Faux

1. Il n’est pas nécessaire d’avoir un compte en banque pour disposer d’un coffre.
2. Pour accéder à un coffre, il suffit de posséder la clef de ce coffre.
3. En cas d’effraction de coffre, le banquier est responsable sans limite.
4. Le change manuel ne porte que sur des billets de banque.
5. Pour disposer de chèques de voyage, il faut avoir un compte en banque.
6. Il n’y a pas de différence entre devise et monnaie.

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 14
7. Il n’y a pas de différence entre la parité et le cours d’une monnaie.
8. Pour consulter son compte par Internet il suffit d’être abonné à ce service.
9. On peut toujours retirer le solde disponible d’un compte dans un guichet
automatique de banque.
10. Il n’y a pas de différence entre distributeur automatique de billets et guichet
automatique de banque.
11. Il n’y a pas de différence entre garde de titres et gestion de titres.
12. Les banques proposent souvent des contrats d’assurance.

B. SOLUTION AUX QCM

1. Vrai : les banques mettent à la disposition de leurs clients des coffresforts afin
que ces derniers abritent en lieu sûr les biens ou documents qui représentent une
certaine valeur. Ce service est généralement réservé aux bons clients car
l’installation d’une salle de coffres revient très chère et le loyer demandé est
relativement peu élevé par rapport au coût du service.
2. Faux : le locataire est seul à posséder la clef de son coffre. Pour y accéder, il
doit se faire accompagner d’un représentant de la banque qui utilise une clef de
contrôle pour permettre l’ouverture du coffre. Seul le locataire ou son mandataire
peut avoir accès au coffre.
3. Faux : le banquier peut être amené à indemniser ses clients en cas de vol ou de
destruction des valeurs déposées dans ses coffres. Toutefois, la difficulté sera
pour la victime d’apporter la preuve de ce qu’elle aura déposé. Le banquier limite
sa responsabilité à un certain montant, mais le client peut souscrire une assurance
le couvrant pour des montants supérieurs.
4. Faux : lorsqu’une personne désire aller à l’étranger, il doit se procurer des
devises, c’est-à-dire la monnaie du pays concerné. De même, un étranger peut
désirer échanger ses devises contre notre monnaie.
La banque est à même d’assurer à ces deux types de clientèle ce service appelé
change manuel : vente de devises aux nationaux ou résidents, achats de devises
aux étrangers ou non-résidents. Les billets de banque mais aussi les chèques de
voyage peuvent être échangés.
5. Faux : il suffit d’apporter des espèces pour obtenir des chèques de voyage.
Toutefois, certaines banques réservent ce service à leurs seuls clients.
6. Faux : la devise est nécessairement une autre monnaie que la monnaie nationale.
7. Faux : la parité est la valeur officielle d’une monnaie par rapport aux autres
monnaies ; le cours est le prix auquel la monnaie se négocie.
8. Faux : pour utiliser ce service, il faut aussi utiliser un identifiant et un mot de
passe qui permettront de sécuriser les transactions.
9. Faux : même en utilisant les guichets automatiques de sa propre banque, le
titulaire d’un compte ne peut retirer qu’un montant plafonné quotidiennement et
ce pour limiter les risques de fraude ou de vol.

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 15
10. Faux : le distributeur automatique de billets n’autorise que les retraits alors que
le guichet automatique de banque permet d’effectuer les opérations de caisse les
plus courantes.
11. Faux : quand le banquier garde des titres, il n’effectue que des opérations
matérielles (conservation, encaissement des coupons, etc.). Quand il gère un
portefeuille de valeurs mobilières, il prend des décisions modifiant la
composition du portefeuille (achat, vente, etc.).
12. Vrai : les banques proposent souvent à leurs clients de nombreux contrats
d’assurance : assurance des personnes, assurance des biens ou assurances
mixtes ;

VI. GÉNÉRALITÉS SUR LES ENTREPRISES

A. Répondez aux questions suivantes par Vrai ou Faux

1. Toutes les entreprises sont des sociétés.


2. On ne peut jamais constituer une société tout seul.
3. L’associé d’une société ne risque jamais que son apport.
4. Il existe deux modes de gestion de la société anonyme.
5. Les parts d’un associé d’une société sont toujours librement cessibles.
6. Une association n’a pas le droit de faire des bénéfices.
7. Toutes les associations sont reconnues d’utilité publique.
8. L’activité libérale est à dominante intellectuelle.
9. Tous les professionnels libéraux appartiennent à un ordre.

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 16
10. On peut exercer l’activité libérale en se regroupant.
11. Il existe plusieurs formes de groupements agricoles.
12. L’artisan exerce une activité essentiellement manuelle.
13. L’artisan peut bénéficier de certains avantages destinés aux commerçants.
14. Le fonds de commerce ne comprend que la clientèle.
15. L’achalandage est la capacité d’un commerce d’attirer des clients.
16. Le nom commercial est protégé.
17. Le locataire commerçant bénéficie d’un droit au maintien dans les lieux.
18. Pour s’installer comme commerçant, il faut s’inscrire au registre du commerce.
19. Les entrepreneurs individuels ont intérêt à adhérer à un centre de gestion agréé.

B. SOLUTION AUX QCM

1. Faux : il existe les entreprises individuelles, les associations et les sociétés.


2. Faux : il est possible de créer une EURL ou une SAS unipersonnelle.
3. Faux : dans toutes les sociétés, les associés ne souhaitent pas forcément
s’engager de la même manière s’ils sont peu nombreux et se connaissent, ou s’ils
sont très nombreux et anonymes.
4. Vrai : la société anonyme est gérée par des mandataires élus par les
actionnaires ;
5. Faux : tout dépend du type de société. Dans la société en nom collectif, les parts
ne sont ni cessibles (vente) ni transmissibles (succession) sauf accord de tous les
associés ; un mineur ne peut être associé dans ce type de société. Dans la société
anonyme, les actions sont librement cessibles sauf clause d’agrément dans les
statuts. Dans la société à responsabilité limitée, les parts sont transmissibles,
mais elles ne sont cessibles que dans certaines conditions.
6. Faux : l’association se différencie de la société par le fait qu’elle ne recherche
pas le profit. Si l’association fait des bénéfices, elle ne peut pas les distribuer à
ses membres ; elle doit les utiliser conformément à son objet ou en faire profiter
une autre association d’objet similaire.
7. Faux : on distingue trois catégories d’associations. Les associations non
déclarées : Elles n’ont pas de personnalité juridique. Les associations
simplement : Elles ont une personnalité réduite : elles peuvent recevoir des dons
et des subventions et leur personnalité juridique est réduite à la défense des
intérêts des membres. Les associations reconnues d’utilité publique : doivent
faire l’objet d’une reconnaissance après avis du Conseil d’État. Elles ont une
personnalité juridique étendue : elles peuvent agir en justice pour défendre des
intérêts collectifs, elles peuvent recevoir des subventions, des dons, des legs, etc.
8. Vrai : il n’existe pas de définition juridique des membres de professions
libérales. On peut résumer l’activité libérale en disant, pour l’essentiel, que
l’activité intellectuelle joue le principal rôle, qu’elle nécessite une formation
spécifique, qu’elle est exercée à titre personnel en toute indépendance, que les

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 17
recettes constituent dans une large mesure la rémunération d’un travail personnel,
que la clientèle est souvent constituée intuitu personae.
9. Faux : seules certaines professions libérales sont organisées en ordres qui ont
des prérogatives de puissance publique (contrôle de l’accès à la profession et
contrôle disciplinaire). Il s’agit des architectes, avocats, experts-comptables,
géomètres experts, médecins, chirurgiens-dentistes et sage-femmes.
10. Vrai : les professionnels libéraux peuvent exercer leur activité soit seuls soit en
se regroupant. Le regroupement permet notamment de répartir les compétences,
le temps de travail et la mise en commun de moyens. Le regroupement peut se
faire sous forme non sociétaire ou sous forme sociétaire.
11. Vrai : l’exploitation agricole est souvent une entreprise familiale à caractère
personnel et plus rarement constituée sous la forme sociétaire. Une exploitation
agricole peut être constituée sous toute forme juridique : société de fait, société
en participation, société commerciale ou société civile.
12. Vrai : l’artisan est un professionnel qui exerce seul ou avec quelques salariés
une activité, le plus souvent manuelle, pour laquelle il jouit d’un tour de main
particulier. Le statut d’artisan est reconnu aux personnes physiques et aux
personnes morales qui sont immatriculées au répertoire des métiers, tenu par les
chambres des métiers. L’artisan doit, de façon régulière, exercer une activité
professionnelle indépendante de production, transformation, réparation ou
prestation de services, et ne pas employer plus de 10 salariés autres que des
membres de la famille proche, des associés, des apprentis et des handicapés (dans
la limite de 3 pour chacune de ces catégories). Les activités artisanales sont
recensées de façon limitative par arrêté ministériel.
13. Vrai : l’artisan est réputé exercer une activité civile, mais bénéficie de dispositifs
qui sont normalement destinés aux commerçants (droit au bail, location-gérance,
procédure de règlement judiciaire).
14. Faux : le fonds de commerce est constitué d’un certain nombre d’éléments que
l’on a l’habitude de classer en éléments corporels et éléments incorporels.
15. Vrai : un fonds bien achalandé est un fonds bien situé et non pas, comme on le
croit bien souvent, un magasin garni de nombreux produits.
16. Vrai : pour exercer son activité, l’entreprise doit être connue et elle utilise à cette
fin un nom commercial qui peut être différent du nom juridique ; ce nom peut
être complété d’une enseigne. Tous ces éléments sont protégés et ne peuvent être
utilisés par une entreprise concurrente.
17. Vrai : le commerçant est parfois propriétaire de son local d’exploitation, mais il
en est le plus souvent locataire. S’il se trouve contraint par le propriétaire de
quitter le local, il peut perdre sa clientèle. Il est donc nécessaire de lui donner un
droit au maintien dans les lieux : c’est ce que l’on appelle le droit au bail. Ce
droit au bail peut être cédé dans certaines conditions à d’autres commerçants.
18. Vrai : tout commerçant doit s’inscrire au registre du commerce et des sociétés
dans les 15 jours du début de son activité. Toute personne peut demander des
renseignements au registre de commerce. Le commerçant doit aussi ouvrir un

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 18
compte bancaire ou postal, tenir une comptabilité, conserver tous les documents
échangés avec les tiers et ceci pendant 10 ans, délai de la prescription
commerciale. Il doit aussi payer un certain nombre de taxes et cotisations
spécifiques.
19. Vrai : l’adhésion à un centre de gestion agréé permet d’éviter une majoration du
bénéfice imposable (la non-adhésion entraînant une revalorisation automatique
de 25 % du bénéfice imposable).

VII. LES EFFETS DE COMMERCE

A. Répondez aux questions suivantes par Vrai ou Faux

1. Les effets de commerce sont seulement des moyens de paiement.


2. En dehors du chèque, il existe trois types d’effets de commerce.
3. La lettre de change met en présence trois personnes.
4. Un mineur émancipé peut s’engager par lettre de change.
5. La lettre de change comporte des mentions obligatoires.
6. Une lettre de change peut être payable à vue.
7. La domiciliation d’une lettre de change est obligatoire.
8. Une lettre de change non acceptée est nulle.
9. On peut toujours faire opposition au paiement d’une lettre de change.
10. Le porteur d’un effet peut se voir refuser le paiement en cas de litige entre le
fournisseur et son client débiteur de l’effet.
11. L’avaliste est celui qui s’engage en cas d’impayé d’un effet de commerce.

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 19
12. La provision d’une lettre de change est représentée par les fonds déposés en
compte pour son paiement.
13. Une lettre de change ou un billet à ordre peut être endossé.
14. Tous ceux qui ont apposé leur signature sur un effet de commerce sont tenus
solidairement envers le porteur.
15. Il existe deux types de protêts.
16. Le billet à ordre est émis par le débiteur.
17. Le billet à ordre comporte des mentions obligatoires.
18. Le billet à ordre est toujours un acte de commerce.
19. Les lettres de change et billets à ordre font l’objet d’un traitement automatisé.
20. Le warrant offre une garantie réelle à son porteur.

B. SOLUTION AUX QCM

1. Faux : les effets de commerce présentent trois caractéristiques : ils représentent


une créance d’argent d’un montant déterminé et exigible à court terme ; ils ne
peuvent être payés qu’à celui qui détient matériellement le document ; ils sont
négociables, c’est-à-dire qu’ils peuvent se transmettre par endossement : cette
qualité constitue leur principale utilité en rendant leur circulation rapide et facile.
2. Vrai : en dehors du chèque, les effets de commerce sont la lettre de change, le
billet à ordre et le warrant.
3. Vrai : la lettre de change met en présence trois personnes : le tireur, le tiré et le
bénéficiaire.
✓ Le tireur : c’est lui qui prend l’initiative d’émettre la lettre de change et invite,
de ce fait, le tiré (son débiteur, son client) à payer.
✓ Le tiré : c’est lui qui doit payer à l’échéance la somme indiquée ; il doit avoir
une dette à l’égard du tireur ; c’est cette dette qui constitue la provision.
✓ Le bénéficiaire : c’est à lui que le tiré doit payer ; le bénéficiaire peut être le
tireur lui-même ou une tierce personne désignée par lui et à qui il doit de l’argent
(clause à ordre).
4. Faux : la lettre de change est toujours un acte de commerce, quelle que soit la
qualité de ses signataires ou quel que soit le motif de sa création. Seules les
personnes majeures peuvent s’engager par lettre de change.
5. Vrai : pour être valable, la lettre de change doit comporter un certain nombre de
mentions :
✓ Le mot « lettre de change » inséré dans le texte même du titre et exprimé dans
la langue employée pour la rédaction de ce titre ;
✓ L’ordre de payer une certaine somme (en chiffres et en lettres) ;
✓ Le nom de celui qui doit payer (le tiré) ;
✓ L’échéance ;
✓ Le lieu de paiement ; • le nom du bénéficiaire ;
✓ La date et le lieu de création ;
✓ Le nom et la signature du tireur (celui qui émet la lettre de change).

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 20
À l’exception des trois mentions suivantes : date d’échéance, lieu de paiement et lieu
de création, toute omission dans les mentions obligatoires prévues ci-dessus a pour
conséquence de faire du titre un simple billet négociable, auquel le droit particulier de
la lettre de change ne peut s’appliquer et dont le porteur ne peut, notamment, exercer de
recours contre les endosseurs.
6. Vrai : si l’échéance n’est pas précisée, la lettre de change est supposée être à
vue. On a ainsi plusieurs possibilités d’échéance : à une certaine date ; à un
certain délai de date : le délai court à compter de la date de création ; à vue : dès
la présentation au paiement ; à un certain délai de vue : le délai court à compter
de l’acceptation de la lettre de change.
7. Faux : la lettre de change est de droit payable au domicile du tiré mais, presque
toujours, celui-ci chargera sa banque de la régler par le débit de son compte. On
dit dans ce cas, que l’effet est domicilié. Domicilier un effet, c’est donc faire
assurer le paiement de cet effet par un tiers (Banque, etc.) qui débitera le compte
du tiré du montant porté sur l’effet.
8. Faux : une lettre de change est valable si le tireur est titulaire d’une créance sur
le tiré sans que ce dernier l’ait formellement reconnue sur la traite. L’acceptation
n’est donc pas obligatoire. Toutefois, pour conforter sa créance et surtout pour
faciliter l’escompte de la traite, le tireur demandera au tiré l’engagement de la
payer à échéance. On dit alors qu’il y a acceptation. Accepter une traite c’est
signer pour reconnaître l’existence de la créance et s’engager à régler l’effet à
son échéance.
9. Faux : l’opposition n’est possible qu’en cas de perte, de vol ou de cessation des
paiements du tireur.
10. Faux : le porteur bénéficie de l’inopposabilité des exceptions. L’inopposabilité
des exceptions signifie l’impossibilité, pour le débiteur, d’invoquer des litiges
avec le fournisseur pour refuser de payer au porteur de bonne foi l’effet souscrit
ou accepté.
11. Vrai : comme le tiré peut être défaillant, le tireur pourra souhaiter la garantie
d’un tiers. Lorsque cette garantie est donnée par une signature sur l’effet, on
parle alors d’aval. En général, la signature est précédée de la mention « Bon pour
aval ». Celui qui donne son aval, appelé avaliste ou avaliseur, devra donc payer
la lettre de change au porteur si le tiré refuse de payer ou ne peut pas payer. On
dit que l’avaliste est solidaire du tiré. L’aval peut également être donné sur un
document qui accompagne la traite et que l’on appelle « allonge ».
12. Faux : on appelle provision d’une lettre de change la créance du tireur sur le tiré.
Il y a donc provision lorsque, à l’échéance, le tiré est débiteur à l’égard du tireur
d’une somme au moins égale au montant de la lettre de change. La provision ne
doit donc pas se confondre avec les fonds déposés en compte pour le paiement
de la traite. L’acceptation suppose la provision ; elle en établit la preuve à l’égard
des endosseurs. La propriété de la provision est transmise de droit aux porteurs
successifs de la lettre de change.

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 21
13. Vrai : si un effet de commerce peut être payé au bénéficiaire lui-même, il peut
également être payé à un tiers désigné par lui au moyen de ce que l’on appelle
l’endossement. Endosser un effet, c’est signer au dos pour le transmettre en
ajoutant la mention « payez à l’ordre de… » ; toutefois, la simple signature au
verso vaut endos. Celui qui endosse l’effet est l’endosseur, celui qui en bénéficie
est l’endossataire. L’endos peut être nominatif, au porteur ou en blanc.
L’endossement peut être fait dans des buts différents ; d’où trois sortes
d’endossement :
✓ L’endos translatif de propriété : cet endos transmet la propriété de la créance à
l’endossataire ;
✓ L’endos de procuration : le bénéficiaire de l’endos est simplement mandaté pour
recueillir les fonds pour le compte de l’endosseur ;
✓ L’endos pignoratif : il permet de remettre un effet en garantie à un créancier
quelconque. Si le créancier n’est pas payé, il pourra encaisser les fonds à la place
de l’endosseur. Un endos de procuration ne peut donc pas être suivi d’un endos
translatif de propriété ; un endos pignoratif ne peut être suivi, pour encaissement
à l’échéance, que d’un endos de procuration.
14. Vrai : tous ceux qui ont tiré, accepté, endossé ou avalisé un effet de commerce,
sont tenus solidairement envers le porteur ; on appelle cela la solidarité des
signataires. Le porteur de l’effet a le droit d’agir contre toutes ces personnes,
individuellement ou collectivement, sans être astreint à observer l’ordre dans
lequel elles se sont obligées.
15. Vrai : le protêt est un acte établi par un huissier dans les deux cas suivants : non-
paiement ou refus d’acceptation d’une lettre de change.
✓ Protêt pour non-paiement, L’huissier se présente à la banque sur demande du
porteur, dans les dix jours ouvrables qui suivent l’échéance afin de demander le
paiement de l’effet. Si le paiement ne peut être effectué, il constate le refus de
paiement en dressant protêt pour défaut de paiement.
✓ Protêt pour refus d’acceptation d’une lettre de change Si le tiré d’une lettre de
change refuse de l’accepter, le tireur peut demander à un huissier de présenter
l’effet à l’acceptation. Si le tiré refuse d’accepter l’effet, l’huissier dressera protêt
pour refus d’acceptation qui sera alors assimilé à un refus de paiement. Le recours
au protêt est, en pratique, très rare.
16. Vrai : le billet à ordre est un écrit par lequel une personne appelée souscripteur
(le débiteur, c’est-à-dire le client) reconnaît sa dette et s’engage à payer à une
autre personne appelée bénéficiaire (le créancier, c’est-à-dire le fournisseur, ou
un tiers désigné par lui) une certaine somme à une époque déterminée. Le
débiteur prend l’initiative et établit lui-même le billet à ordre par lequel il
s’engage à s’acquitter de sa dette à une date déterminée.
17. Vrai : pour être valable, le billet à ordre doit comporter les mentions suivantes :
✓ La clause à ordre ou la formule « billet à ordre », insérée dans le texte même du
billet ;
✓ La promesse pure et simple de payer une somme déterminée ;

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 22
✓ L’échéance ;
✓ Le lieu de paiement ;
✓ Le nom du bénéficiaire ;
✓ La date et le lieu de souscription ;
✓ La signature du souscripteur (c’est lui qui émet le billet).
À l’exception des trois mentions suivantes (date d’échéance, lieu de création et lieu de
paiement), toute omission dans les mentions obligatoires prévues ci-dessus a pour
conséquence de faire du titre un simple titre de créance soumis au droit commun, auquel
le droit particulier du billet à ordre ne peut s’appliquer.
18. Faux : à la différence de la lettre de change qui est toujours un acte commercial,
le billet à ordre peut être, selon les cas, soit un acte civil, soit un acte commercial.
19. Vrai : pour faciliter le traitement des effets et leur recouvrement, les banques
ont mis en place une nouvelle procédure obligatoire depuis mai 1994. Les effets
doivent comporter l’indication du relevé d’identité bancaire des tirés. La
transmission des effets entre banques s’effectue par simple échange
d’enregistrements informatiques. Les effets ne sont plus restitués après paiement.
20. Vrai : le warrant est un billet à ordre par lequel le souscripteur s’engage à payer
une certaine somme à une certaine échéance. Il se distingue du billet à ordre
ordinaire par le fait qu’il constitue, en outre, nantissement au profit du créancier
sur des marchandises déposées dans un magasin général. En effet, lorsqu’il a
déposé des marchandises dans un magasin général un commerçant peut souscrire
un warrant au profit de son banquier, qui pourra de ce fait lui consentir un crédit
de trésorerie car il bénéficie de garanties sur les marchandises.

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 23
VIII. LE COMPTE COURANT

A. Répondez aux questions suivantes par Vrai ou Faux

1. Pour ouvrir le compte d’une entreprise il suffit d’avoir les statuts.


2. Le compte courant est un compte forcément débiteur.
3. Toute opération qui transite par un compte courant perd ses caractéristiques
propres.
4. Il y a accord amiable quand le banquier donne son accord pour l’apurement d’un
solde débiteur.
5. Une entreprise en état de cessation des paiements est automatiquement mise en
liquidation.
6. En cas de cessation des paiements, tout ou partie du passif de la personne morale
peut être mis à la charge des dirigeants.
7. Lorsqu’une entreprise est en état de cessation des paiements, le banquier peut
rompre les concours.
8. Un compte courant peut être clôturé par le banquier sans préavis.

B. SOLUTION AUX QCM

1. Faux : il faut préciser avant tout que toutes les entreprises ne sont pas des
sociétés. Pour ouvrir un compte, une entreprise doit fournir un certain nombre de
documents :

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 24
✓ Pour toutes les entreprises Numéro d’identification, Pièce d’identité des
dirigeants et principaux associés et des mandataires éventuels, Justification du
domicile de l’entreprise. Et en plus :
✓ Pour les entreprises individuelles Pour les commerçants : extrait Kbis
d’inscription au Registre du Commerce et des Sociétés, Pour les artisans :
attestation d’inscription au registre des métiers, Pour les professions libérales :
document attestant de leur appartenance à un ordre ou autre, Pour les agriculteurs
: attestation d’inscription à la chambre d’agriculture,
✓ Pour les sociétés Copie des statuts Extrait Kbis d’inscription au Registre du
Commerce et des Sociétés, Copie de la publication dans un journal d’annonces
légales Procès-verbal de l’assemblée donnant pouvoir au dirigeant d’ouvrir le
compte si ce pouvoir n’est pas statutaire.
✓ Pour les associations Copie, Copie de la publication au journal officiel, Procès-
verbal de l’assemblée donnant pouvoir au dirigeant d’ouvrir le compte si ce
pouvoir n’est pas statutaire.
2. Faux : il peut être tour à tour créditeur ou débiteur. Le compte courant comprend
quatre éléments essentiels : l’intention des parties, l’existence des remises, la
réciprocité des remises et le croisement ou l’enchevêtrement des remises.
✓ L’intention des parties : c’est un contrat civil ou commercial qui ne peut être
ouvert qu’avec la volonté des parties.
✓ L’existence des remises : c’est-à-dire l’existence de créances du remettant contre
celui qui reçoit, et qui devient, dans le compte, un article de débit ou de crédit.
✓ La réciprocité des remises : le client et son banquier doivent se faire
réciproquement des remises, figurant alternativement au débit et au crédit de
chacun d’eux, afin qu’ils soient tour à tour créanciers et débiteurs l’un de l’autre.
✓ Le croisement ou l’enchevêtrement des remises : la cadence des remises prouve
la répétition fréquente d’un mouvement de créances à dettes et vice-versa entre
parties. Le compte courant a pour effet la novation, l’indivisibilité et le cours de
plein droit des intérêts.
✓ La novation : toute créance portée en compte perd son individualité pour devenir
un simple article de ce compte ; elle perd ainsi les sûretés et garanties dont elle
était assortie.
✓ L’indivisibilité : les articles du compte constituent un bloc et on ne peut en
extraire aucun ; seul le solde fixe la qualité de créancier ou de débiteur pour
chacune des parties.
✓ Le cours de plein droit des intérêts : chaque somme inscrite en compte courant
porte intérêt du jour où elle entre en valeur jusqu’à l’arrêté du compte. Ces
intérêts peuvent être réciproques (toutefois, les banques n’ont pas le droit de
rémunérer les capitaux à vue).
3. Vrai : toute créance portée en compte subit une sorte de novation (il y a
remplacement d’une obligation par une autre) du fait qu’elle perd son
individualité pour devenir un simple article de ce compte ; elle perd ainsi les

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 25
sûretés et garanties dont elle était assortie (ex. : cas des effets escomptés revenus
impayés et débités en compte).
4. Faux : l’accord amiable est un accord pris dans le cadre d’une procédure de
conciliation entre l’entreprise et ses créanciers pour éviter la liquidation de
l’entreprise.
5. Faux : lorsqu’une entreprise est déclarée en état de cessation des paiements, le
jugement d’ouverture désigne un administrateur et fixe une période d’observation
qui conduira au redressement ou à la liquidation. La phase d’observation est close
par un jugement prononçant :
✓ Soit la liquidation de l’entreprise,
✓ Soit l’admission de cette dernière à un plan de redressement (et des mesures
d’apurement du passif) avec continuation de l’activité (avec éventuellement
cession partielle).
6. Vrai : ils peuvent aussi être condamnés à la faillite ou à la banqueroute.
7. Faux : il faut distinguer les crédits accordés avant l’ouverture de la procédure et
les crédits accordés après l’ouverture de la procédure.
✓ Crédits accordés avant l’ouverture de la procédure : Le jugement d’ouverture
d’une procédure collective ne met pas automatiquement fin aux concours
bancaires antérieurement octroyés, mais les crédits ne sont pas nécessairement
maintenus. Toutefois, il faut noter que le banquier peut mettre fin à ses relations
dans les conditions de droit commun (rupture immédiate en cas de comportement
gravement répréhensible ou de situation irrémédiablement compromise ou avec
préavis, sans avoir à se justifier).
Après la phase d’observation, il faut distinguer trois situations :
➢ Un plan de redressement a été arrêté : le banquier y a été associé et a
procédé à la mise en place de nouveaux crédits ;
➢ La liquidation judiciaire a été prononcée : le banquier peut rompre
immédiatement ses concours puisque la situation est alors
irrémédiablement compromise ;
✓ Crédits accordés après l’ouverture de la procédure : Pendant la période
d’observation, le banquier est libre d’accorder ou de refuser les nouveaux crédits
sollicités par l’administrateur pendant la période d’observation. Il peut mettre fin
à ces crédits dans les conditions de droit commun.
Après la période d’observation : dans le cadre d’un plan de redressement, le
banquier peut s’être engagé à consentir des concours et il doit respecter les règles de
droit commun. En cas de résolution du plan, cette dernière ne pouvant conduire qu’à
la liquidation judiciaire ou à la cession de l’entreprise, le banquier est libéré de ses
engagements.
8. Faux : le banquier doit informer son client de sa décision par courrier
recommandé avec accusé de réception et lui laisser un certain délai pour
s’organiser, notamment pour ouvrir un compte chez un confrère. Sauf

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 26
comportement gravement répréhensible de la part du client (actes délictueux,
engagements non tenus, etc.), ou de situation irrémédiablement compromise (le
banquier perd tout espoir d’être remboursé), le banquier doit accorder un préavis
qui doit permettre au client de trouver une nouvelle banque. La pratique a fixé ce
préavis à 60 jours en cas de découvert et à 30 jours en cas de crédits de
mobilisation.

IX. LE FINANCEMENT DES INVESTISSEMENTS ET LE FINANCEMENT DU


COMMERCE EXTÉRIEUR

A. Répondez aux questions suivantes par Vrai ou Faux

1. Investir c’est seulement acquérir de nouvelles machines.


2. Pour financer ses investissements, une entreprise peut seulement utiliser
l’autofinancement ou les concours bancaires.
3. S’autofinancer c’est faire appel aux actionnaires.
4. Faire appel public à l’épargne, c’est essentiellement émettre de nouvelles actions
ou de nouvelles obligations.
5. En cas d’augmentation de capital, les actionnaires disposent d’une priorité pour
souscrire.
6. Un emprunt obligataire peut être remboursé de deux manières.
7. Les banques peuvent rendre des services aux sociétés émettrices.
8. On appelle capital-risque les risques courus par les actionnaires.
9. Les salariés d’une société peuvent, dans certaines conditions, en être aussi
actionnaires.
10. L’introduction en bourse procure immédiatement des fonds à une société.
11. Les banques peuvent financer les investissements seulement par le crédit
classique.
12. Les sociétés de développement régional financent les entreprises de leur région.
13. Le crédit-bail peut financer n’importe quel investissement.
14. Le lease-back finance tous les équipements d’occasion.
15. Le crédit-bail adossé est une formule de crédit-bail assortie d’une garantie.
16. Le crédit-bail ne présente que des avantages.

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 27
17. Les échanges commerciaux avec l’étranger ont pour support des documents
spécifiques.
18. L’encaissement documentaire et le crédit documentaire offrent les mêmes
avantages à l’exportateur.
19. Le crédit documentaire est toujours confirmé.
20. En accordant un crédit documentaire, les banques ne courent que le risque de
non-paiement.
21. L’avance en devises est une technique exclusive de financement des
importations.
22. Tous les importateurs peuvent bénéficier de cautions en douane.
23. Les exportateurs courent de nombreux risques.
24. Presque tous les risques des exportateurs peuvent être couverts par une assurance.
25. Il existe de nombreuses cautions bancaires en faveur des exportateurs.
26. L’exportateur ne peut obtenir de financement avant la facturation de ses clients.
27. Les crédits de mobilisation de créances nées sont des crédits à court terme.
28. Il existe deux types de crédits à moyen ou long terme à l’exportation.
29. Un exportateur ne peut pas se couvrir contre le risque de change.
30. Un exportateur peut obtenir des crédits de trésorerie spécialisés.
31. Les règlements en faveur de l’étranger se font par transfert physique de devises.
32. Le marché des changes est le lieu où se négocient les devises.
33. Les cambistes sont des agents de change.
34. Il n’existe qu’un seul cours de change pour chaque devise.

B. SOLUTION AUX QCM

1. Faux : investir c’est améliorer la capacité de production d’une entreprise. Une


entreprise peut améliorer sa capacité de production par des investissements
matériels (terrains, constructions, matériel de fabrication, etc.) mais aussi par des
moyens immatériels (recherche, formation, etc.).
2. Faux : le financement des investissements peut être assuré par l’auto
financement, les crédits bancaires mais aussi l’appel public à l’épargne et, dans
certains cas, par les aides publiques.
3. Faux : l’autofinancement consiste pour une entreprise à financer ses
investissements sans faire appel à des capitaux extérieurs. Il peut être constitué
par les amortissements de l’exercice, le bénéfice du même exercice ou ceux des
exercices précédents : les réserves.
4. Vrai : les sociétés par actions peuvent faire appel au marché financier c’est-à-
dire émettre notamment des actions, des obligations mais aussi des titres dérivés
ou mixtes.
Une société peut donc augmenter son capital en demandant de nouveaux apports
à ses actionnaires actuels ou à de nouveaux actionnaires.
Elle peut également émettre un emprunt obligataire ou des titres participatifs en
demandant au public de lui prêter des capitaux sur une longue durée.

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 28
Elle peut enfin utiliser d’autres techniques comme le capital-risque, l’actionnariat
des salariés ou enfin se faire mieux connaître par une introduction en bourse.
5. Vrai : une société peut augmenter son capital sans faire appel aux actionnaires
par incorporation des réserves. On parle dans ce cas d’augmentation de capital à
titre gratuit ou d’augmentation de capital par incorporation de réserves. Cette
opération n’apporte évidemment pas de capitaux frais à la société.
Si la société a besoin d’argent frais pour procéder à des investissements, elle va
faire appel à ses actionnaires ou à de nouveaux actionnaires pour qu’ils effectuent
de nouveaux apports. On parle alors d’augmentation de capital à titre onéreux
ou d’augmentation de capital en numéraire.
Sauf exceptions, pour favoriser les actionnaires en place par rapport à de
nouveaux actionnaires, et pour respecter l’égalité en fonction du nombre
d’actions détenues, la société va attribuer à chaque action ancienne un droit de
participer à l’augmentation de capital.
Si l’actionnaire ne veut pas souscrire, il peut céder ses droits.
6. Vrai : un emprunt obligataire peut être remboursé par rachats en bourse ou in
fine.
➢ Rachats en bourse : pour rembourser l’emprunt la société se porte
acquéreur de ses titres sur le marché ce qui peut lui permettre de bénéficier
de cours favorables.
➢ In fine : remboursement en bloc à la fin de l’emprunt ; situation
maintenant la plus fréquente.
7. Vrai : les banques rendent de nombreux services aux émetteurs de valeurs
mobilières. Elles conseillent l’émetteur sur l’opportunité et le volume de
l’émission. Elles mettent à la disposition de ce dernier leurs guichets et perçoivent
à ce titre une commission de guichet. Elles peuvent offrir une garantie de bonne
fin du placement en souscrivant elles-mêmes les titres et en les replaçant auprès
de leur clientèle.
8. Faux : les sociétés de capital-risque ont pour objet d’apporter des fonds propres
aux petites et moyennes entreprises non cotées. On peut distinguer plusieurs
formes de capital-risque :
➢ Le capital-risque création avec intervention dans une entreprise qui a
moins de 3 ans d’existence ;
➢ Le capital-risque développement dans des entreprises ayant déjà fait leurs
preuves ;
➢ Le capital-risque transmission en cas d’intervention pour transmission de
l’entreprise, notamment aux salariés.
9. Vrai : les salariés peuvent devenir actionnaires de leur entreprise dans
différentes situations : participation des salariés aux fruits de l’expansion des
entreprises et plans d’épargne d’entreprise ;
➢ Pour les sociétés cotées en bourse : rachat par les salariés des actions de
leur entreprise ou participation à une augmentation de capital qui leur est
réservée ;

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 29
➢ Souscription ou achats des actions de la société dans des conditions
préférentielles : technique des stocks options ; le prix du titre est fixé lors
de l’octroi de l’option, mais la levée des titres n’a lieu que beaucoup plus
tard, le titre s’étant normalement entre-temps valorisé ;
➢ Rachat de l’entreprise par les salariés (RES) par le biais d’une société
holding créée à cette ocvaloris
10. Faux : l’introduction en bourse est l’opération par laquelle un certain
pourcentage du capital est cédé au public sur le marché : minimum 10 % du
capital. L’introduction en bourse permet à l’émetteur d’acquérir une certaine
notoriété. Elle ne procure à la société concernée aucun apport immédiat de
capitaux frais, mais elle a lieu dans l’optique d’un très proche appel au marché.
11. Faux : les banques peuvent intervenir soit sous forme de crédit classique à
moyen ou long terme, soit sous forme de crédit-bail, soit encore sous forme d’un
prêt participatif.
12. Vrai : les sociétés de développement régional ont pour rôle de participer au
niveau de chaque région à la promotion des PME, en leur accordant des crédits
ou en prenant des participations dans leur capital. Ces sociétés de développement
régional trouvent les capitaux nécessaires sur le marché financier en émettant des
emprunts obligataires.
13. Faux : le crédit-bail est une technique de financement d’une immobilisation par
laquelle une banque ou une société financière acquiert un bien meuble ou
immeuble pour le louer à une entreprise, cette dernière ayant la possibilité de
racheter le bien loué pour une valeur résiduelle généralement faible en fin de
contrat. Ce type de financement est réservé aux biens standards.
14. Faux : le lease-back est une technique de crédit par laquelle une entreprise
transfère à une société de crédit-bail la propriété d’un bien qu’elle rachète
progressivement, suivant une formule de location assortie d’une promesse de
vente. Le lease-back permet à une entreprise de trouver des capitaux en cédant
une immobilisation. Cette opération ne peut avoir lieu en matière de fonds de
commerce ou d’établissement artisanal.
15. Faux : appelé aussi crédit-bail fournisseur, c’est une opération par laquelle une
entreprise vend le matériel qu’elle fabrique à une société de crédit-bail qui le
laisse à sa disposition dans le cadre d’un contrat de crédit-bail. L’entreprise
productrice devenue locataire de ses propres productions sous-loue le matériel à
ses clients utilisateurs dans des conditions qui sont souvent identiques à celles du
contrat de crédit-bail dont elle est bénéficiaire.
16. Faux : le crédit-bail a des avantages mais aussi des inconvénients.
➢ Avantages : Le crédit-bail est d’une grande souplesse d’utilisation. Il
n’exige aucun autofinancement. L’utilisateur étant locataire du bien
financé, il n’a pas à fournir de garantie réelle. Il n’y a pas d’immobilisation
au bilan puisqu’il s’agit de location. Les loyers sont passés en frais
généraux à condition que la durée de location corresponde à la vie
économique du bien loué.

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 30
➢ Inconvénients : Il s’agit d’une technique de financement d’un coût élevé
surtout pour les petits investissements. Ce type de financement est réservé
aux biens standards. Les biens financés ne peuvent être donnés en
garantie. Le locataire en rachetant le bien, même pour une valeur
résiduelle faible, doit l’amortir à l’issue du contrat. Par ailleurs, la mise en
œuvre des clauses de sortie prévues en cas de rupture anticipée du contrat
peut avoir des conséquences financières assez lourdes pour le crédit-
preneur. Il en est de même en cas de non-paiement des loyers.
17. Vrai : les opérations effectuées avec l’Étranger, appelées opérations du
commerce extérieur, sont rendues très complexes du fait de l’éloignement, des
problèmes de langue, des usages, des monnaies et des disparités de législations.
Le vendeur doit préciser ce qu’il vend et l’acheteur connaître ce qu’il achète ; on
utilisera pour cela les documents commerciaux suivants :
➢ Documents commerciaux Facture : cette facture définit la marchandise
en quantité, qualité, et prix. Certificat d’origine : attestation de qualité
délivrée par des organismes officiels. Certificat sanitaire : garantie de
bonne santé des animaux.
➢ Documents d’assurance : La marchandise qui voyage court de nombreux
risques de destruction, détérioration, perte, vol, etc. Ces accidents doivent
être assurés soit au profit du vendeur, soit au profit de l’acheteur selon que
c’est l’un ou l’autre qui court le risque du transport. L’attestation
d’assurance certifie de la couverture des risques mentionnés.
➢ Documents de transport : Le transporteur à qui le vendeur confie la
marchandise lui remet un titre de transport qui est adressé à l’acheteur
pour qu’il puisse retirer la marchandise à l’arrivée. Ce document peut être
une lettre de voiture s’il s’agit de transport par route ou par rail, une lettre
de transport aérien s’il s’agit de transport par avion, ou un connaissement
s’il s’agit de transport maritime ou plus couramment le connaissement de
transport combiné s’il s’agit de transport multimodal.
18. Faux : l’encaissement documentaire assure à l’exportateur que les documents
permettant le retrait des marchandises ne seront remis à l’importateur qu’en
contrepartie d’un règlement effectué auprès de la banque de l’acheteur.
Toutefois, le vendeur ne peut envoyer les documents qu’après expédition des
marchandises, et il court alors le risque de voir l’acheteur ne pas pouvoir payer
ou ne pas vouloir des marchandises. Le vendeur est quasiment sûr d’être payé s’il
respecte les termes de l’ouverture du crédit.
19. Faux : le crédit documentaire est l’engagement pris par la banque de
l’importateur de garantir à l’exportateur le paiement des marchandises contre la
remise de documents attestant de l’expédition et de la qualité des marchandises
prévues au contrat. Le crédit documentaire peut être révocable ou irrévocable,
notifié ou confirmé.

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 31
➢ Révocable : le banquier peut revenir sur son engagement avant expédition
des marchandises. L’exportateur conserve un risque tant qu’il n’a pas
expédié ses marchandises.
➢ Irrévocable : le banquier ne peut revenir sur son engagement, quelle que
soit l’évolution de la situation de son client, à moins d’un accord de toutes
les parties concernées.
➢ Notifié : le banquier de l’importateur est seul engagé. L’exportateur est
alors couvert contre le risque commercial, mais il n’est pas protégé en cas
de risque politique, catastrophique ou de non-transfert.
➢ Confirmé : l’engagement du banquier de l’importateur est conforté par un
banquier correspondant dans le pays de l’exportateur. L’exportateur qui
respecte entièrement ses engagements est totalement assuré d’être payé.
20. Faux : il existe deux types de risques : les risques documentaires et le risque de
non-paiement.
➢ Risques documentaires : Avant de payer les banques doivent vérifier la
conformité des documents présentés à ceux qui ont été exigés par
l’importateur, si elles règlent l’exportateur alors que les documents ne sont
pas conformes, elles ne pourront pas se faire rembourser par l’importateur.
Toutefois, si les banques sont responsables de la vérification des
documents, elles ne le sont pas de la non-conformité des marchandises
reçues avec celles qui sont annoncées dans les documents.
En cas de doute au moment de la vérification des documents, les banques
doivent interroger l’importateur afin d’obtenir son accord avant de payer.
➢ Risque de non-paiement : Dans le cas d’un crédit notifié, la banque de
l’importateur risque de ne pas être remboursé par son client ; pour éviter
ce risque, elle peut bloquer les fonds à l’avance ; pour le limiter, elle peut
prendre des garanties comme de faire faire établir les documents
permettant de retirer les marchandises à son nom. Dans le cas d’un crédit
confirmé, la banque confirmatrice risque de ne pas être remboursé en cas
de défaillance de son confrère ou de risque pays. Au risque de non-
paiement, il faut ajouter éventuellement le risque de change si une
couverture à terme n’a pas été prévue.
21. Faux : il existe l’avance en devises à l’importation et l’avance en devises à
l’exportation.
➢ Avance en devises à l’importation : Un importateur peut obtenir de sa
banque une avance en devises qui se substitue à un crédit. Les devises
avancées sont affectées immédiatement et directement, éventuellement
après arbitrage (c’est-à-dire par vente d’une devise contre une autre), au
règlement du fournisseur étranger. Le remboursement peut intervenir par
l’achat de devises au comptant ou par l’utilisation des devises reçues par
le client.
➢ Avance en devises à l’exportation : L’avance en devises à l’exportation se
substitue le plus souvent à une ligne de mobilisation de créances nées sur

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 32
l’étranger, mais peut aussi se substituer à tout autre crédit. Le
remboursement peut s’effectuer : soit par affectation directe des devises,
éventuellement après arbitrage, des sommes reçues de l’étranger (lorsque
le rapatriement a lieu avant la date d’échéance de l’emprunt, les devises
reçues peuvent être conservées jusqu’à l’échéance, quel que soit le délai
restant à courir, ou utilisées pour un remboursement anticipé) ; soit par
achat de devises au comptant (impayés, annulation de contrat commercial,
erreur matérielle).
➢ Avantages et inconvénients Sur certaines devises, l’écart des taux
d’emprunt par rapport à l’euro est à l’avantage de l’avance en devises. Il
y a annulation de tout risque de change dans le cas où la monnaie de
règlement est la même que celle de l’avance. Le risque de change existe
chaque fois que la monnaie de règlement est différente de celle de
l’avance.
22. Faux : les cautions en douane ne peuvent être obtenues par un importateur que
lorsque l’administration admet le paiement différé ou le nonpaiement en cas de
réexportation des produits importés.
23. Vrai : l’exportateur doit faire face à trois types de risques : le risque commercial,
le risque pays et le risque de change.
➢ Risque commercial Il s’agit du risque de ne pas être payé par
l’importateur.
➢ Risque pays : Le risque provient de la situation du pays importateur.
Le politique : les dirigeants du pays acheteur peuvent interdire tout
transfert de fonds vers l’étranger ou vers tel ou tel pays ;
Le risque catastrophique : une catastrophe quelconque (inondation,
tremblement de terre, etc.) peut désorganiser l’économie d’un pays et
empêcher les acheteurs d’honorer leurs engagements ;
Le risque de non-transfert : pour des raisons techniques ou tenant à la
situation de la monnaie, les règlements en faveur de l’étranger ne se font
plus.
➢ Risque de change Si l’exportateur n’est pas payé dans la monnaie
nationale, il peut être victime d’une baisse des cours entre la date de
facturation et la date de règlement.
24. Vrai : les risques que courent les exportateurs peuvent, en grande partie, être
couverts par la souscription d’une assurance. L’assurance-change ou couverture
de risques divers.
➢ Assurance-crédit L’assurance-crédit couvre les entreprises exportatrices
contre les risques de non-paiement (ou d’interruption de marché pendant
la période de fabrication) de leurs acheteurs étrangers auxquels elles ont
consenti un crédit.
➢ Assurance-change L’assurance-change permet aux entreprises de facturer
en devises sans risque de perte de change. Les exportateurs sont couverts
sur la base du cours garanti jusqu’aux paiements. Certaines garanties

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 33
donnent même la possibilité de récupérer une partie du bénéfice de
change.
➢ Risques divers–Garantie des investissements porteurs d’exportation :
lorsque l’entreprise procède à une implantation physique à l’étranger, elle
peut être garantie contre les risques extra-commerciaux et plus
particulièrement les risques politiques à l’étranger.–Garantie des risques
économiques : l’exportateur réalisant une opération dont la durée
d’exécution est longue encourt des risques d’augmentation excessive des
éléments de son prix de revient ; la garantie des risques économiques
limite la perte financière qu’il peut ainsi enregistrer.
25. Vrai : l’exportateur peut bénéficier de cautions bancaires soit pour permettre la
bonne exécution des marchés, soit pour garantir ses engagements financiers.
➢ Cautions pour assurer la bonne exécution des marchés : Caution
d’adjudication ou de soumission : pour garantir la capacité à prétendre à
un marché ; caution de bonne fin ou de bonne exécution : pour soutenir
la capacité à mener à bien un marché ; caution de retenue de garantie :
pour éviter le blocage de fonds avant la réception définitive de travaux.
➢ Cautions pour garantir les engagements financiers :Caution de
remboursement d’acomptes : en garantie des acomptes versés par les
clients avant réalisation des travaux ; caution de remboursement de
découvert local : les concours consentis par un autre banquier à l’étranger
seront contre-garantis par la banque de l’exportateur ; caution de
remboursement des douanes du pays acheteur : pour garantir le paiement
des droits de douane en cas d’exonération sous condition de rapatriement
ou de réexportation.
26. Faux : il peut obtenir des crédits de préfinancement avant toute facturation.
Les crédits de préfinancement d’exportations sont des crédits de découvert
consentis par un banquier à un industriel pour faciliter l’exécution d’une ou
plusieurs commandes se rapportant à un marché déterminé : ce sont les crédits
de préfinancement spécialisés consentis dans le cadre global d’une activité
exportatrice appelés aussi crédits de préfinancement revolving.
Ils peuvent également être accordés à des conditions fixes : ce sont les crédits à
taux stabilisé.
27. Vrai : le banquier peut proposer à l’exportateur des crédits de mobilisation à
court terme. La créance de l’exportateur prend naissance lors de l’expédition des
marchandises ou de la livraison des travaux ou prestations.
Elle est à court terme si elle n’excède pas 18 mois. L’entreprise peut mobiliser
les créances de ce type à 100 % ; la mobilisation se fait le plus souvent sous forme
de l’émission de billets souscrits à l’ordre du banquier. Les créances inférieures
à 6 mois sont mobilisables sans accord de la Banque.
Les créances à plus de 6 mois doivent faire l’objet d’un accord de la Banque pour
mobilisation. L’entreprise doit justifier de ses créances par l’apposition de
références précises portées sur les billets de mobilisation.

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 34
Toutefois, si l’activité exportatrice de l’entreprise est importante et porte sur de
nombreuses créances, elle peut être dispensée de références après accord de la
Banque.
28. Vrai : les crédits à moyen ou long terme exportation financent des produits de
prix unitaire élevé ou pour des travaux importants.
Il existe deux techniques de financement : le crédit fournisseur et le crédit
acheteur. Ces crédits peuvent être accordés en FCFA ou en autres devises. Le
crédit fournisseur est un crédit accordé au fournisseur qui a consenti à son
partenaire étranger des délais de paiement ; le crédit lui permet d’encaisser au
moment de la livraison (partielle ou totale) le montant des sommes qui lui sont
dues à terme par l’acheteur. Le crédit acheteur est un prêt consenti directement
par une banque à un acheteur étranger afin de lui permettre de régler au comptant
son fournisseur.
29. Faux : la gestion du risque de change est pour les sociétés exportatrices une
réalité quotidienne. Une entreprise peut se couvrir contre ces risques spécifiques
par la vente à terme, l’avance en devises ou l’utilisation d’options.
➢ Vente à terme Les opérations réalisées par l’entreprise peuvent être
schématisées comme suit : à l’origine :
➢ L’entreprise s’engage à livrer des devises à une échéance déterminée ;
➢ La banque s’engage à payer un prix convenu d’avance en échange de ces
devises ; à l’échéance, levée du contrat à terme par :
➢ Livraison des devises par l’entreprise (elle a été livrée) ;
➢ Achat au comptant (contrat annulé) ;
➢ Prorogation du contrat (retard de livraison ou de paiement). La vente à
terme permet donc à l’exportateur d’obtenir par anticipation un cours de
change ferme et garanti pour une transaction future. Avances en devises
L’exportateur peut mobiliser par une avance en devises ses ventes à
l’étranger, dès l’expédition des marchandises ou en préfinancement. Il
bénéficiera ainsi, sur certaines monnaies, d’un taux avantageux par
rapport à celui des crédits en FCFA.
Par la même occasion, si l’avance en devises est contractée dans la
monnaie de facturation, l’exportateur se couvrira contre le risque de
change ; il aura arrêté le cours de conversion de sa créance.
Options de change L’option permet de couvrir le risque de change afférent
aux ventes à l’étranger en pouvant acheter le droit d’acheter ou de vendre
une devise à un cours convenu à l’avance, moyennant le paiement d’une
prime qui représente le coût de l’assurance contre le risque de change que
prend la contrepartie.
Les options d’achat confèrent à l’acquéreur le droit (et non l’obligation)
d’acheter un certain montant de devises étrangères à une échéance donnée
et à un prix défini à l’avance. Les options de vente confèrent à l’acquéreur
le droit (mais non l’obligation) de vendre des devises à une échéance
donnée et à un prix d’exercice également convenu à l’avance.

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 35
En échange de ces droits, l’acquéreur paie immédiatement une prime au
vendeur : c’est le prix de l’option. L’acheteur d’une option a toujours la
possibilité de la revendre avant l’échéance s’il estime que l’évolution des
cours lui est favorable.
30. Vrai : les crédits de trésorerie spécialisés sont destinés :
➢ Soit à faciliter les recherches de nouveaux débouchés extérieurs (crédits
de prospection) ;
➢ Soit à améliorer la rapidité de leurs livraisons (financement de stocks à
l’étranger) ;
➢ Soit à pallier une charge de trésorerie en cas de sinistre couvert par
l’assurance-crédit
31. Faux : les règlements en faveur de l’étranger se font par jeu d’écritures ; on parle
de transferts. Pour pouvoir transférer les fonds à l’étranger, il faut procéder en
deux temps :
➢ Acheter de la monnaie étrangère, cette monnaie sera payée avec de la
monnaie locale.
➢ Transférer cette monnaie étrangère dans le pays où le règlement doit avoir
lieu.
32. Vrai : le marché des changes est le « lieu » où se négocient les devises. Il assure
la confrontation de l’offre et de la demande de devises, et donc la détermination
du prix d’une devise dans l’autre : le cours de change. Il n’y a pas transfert
d’espèces sur le marché des changes. Toutes les transactions y sont enregistrées
par des jeux d’écriture. Le marché des changes ne connaît pas de frontières. Les
transactions sur une devise se font aussi bien et en même temps Aux USA, en
Russie ou en Chine. Le marché des changes est à la fois interbancaire et
international.
33. Faux : les cambistes ont pour rôle d’assurer la négociation des devises. Certains,
les cambistes clientèles, sont en relation avec les clients de la banque, c’est-à-
dire les entreprises qui, parce qu’elles traitent de grands montants, interrogent
directement la table de change sans passer par le réseau bancaire. D’autres, les
cambistes de marché, procèdent aux transactions interbancaires.
34. Faux : compte tenu des multiples transactions, il n’y a pas, sur le marché
interbancaire, un cours unique auquel se feraient toutes les transactions de la
journée. Il y a, au contraire, une multitude de cours successifs. Les opérations
peuvent d’ailleurs avoir lieu au comptant ou à terme.

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 36
X. LA GESTION DES EXCÉDENTS DE TRÉSORERIE

A. Répondez aux questions suivantes par Vrai ou Faux

1. Une entreprise peut placer sa trésorerie seulement auprès des banques.


2. Un bon de caisse anonyme peut être souscrit par une entreprise.
3. Le compte à terme est un placement réservé aux particuliers.
4. Le montant minimum d’un certificat de dépôt est de 15 000 €.
5. Les sociétés peuvent opter pour le prélèvement libératoire en ce qui concerne
l’imposition de leurs placements.
6. Le placement en obligations à taux fixe est sans risque.
7. Tous les placements en parts d’OPCVM sont adaptés à la gestion des excédents
de trésorerie d’une entreprise.
8. Les entreprises peuvent se prêter des capitaux.

B. SOLUTION AUX QCM

1. Faux : une entreprise peut placer ses excédents de trésorerie en produits


bancaires, placements financiers ou placements monétaires.
2. Vrai : le principe de l’anonymat est que l’identité du souscripteur est inconnue
du fisc. Un entrepreneur individuel ou une société peut donc souscrire un bon de
caisse anonyme en prenant le risque d’un contrôle fiscal.
3. Faux : le compte à terme est une formule par laquelle le déposant demande à sa
banque de bloquer une certaine somme pour un certain temps, moyennant
rémunération. Un compte à terme peut être souscrit par une entreprise comme
par un particulier ; ce type de placement est d’ailleurs beaucoup plus fréquent
pour les entreprises que pour les particuliers.
4. Faux : le prélèvement libératoire est réservé aux personnes physiques.
5. Faux : l’évolution des taux d’intérêt à long terme entraîne de sensibles variations
du cours des obligations négociées sur le marché secondaire ; en cas de hausse
des taux, le porteur d’une obligation risque de voir le cours de son obligation
baisser.
6. Vrai : ils ont été créés dans le but de financer la trésorerie des entreprises sans
que ces billets aient à être causés (ils représentent un prêt d’argent et non une
créance commerciale). Les billets de trésorerie sont émis par les grandes
entreprises ; ils peuvent être détenus et négociés sur le marché monétaire par

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 37
toute personne morale ou physique. Leur durée est de 1 jour à 1 an. Le taux
d’intérêt est librement fixé à l’émission. Le régime fiscal est identique à celui des
certificats de dépôts.

XI. GÉNÉRALITÉS SUR LES MARCHÉS DE CAPITAUX

A. Répondez aux questions suivantes par Vrai ou Faux

1) Il n’existe qu’un seul marché de capitaux.


2) Le marché monétaire comprend deux compartiments.
3) Il existe plusieurs catégories de titres négociables.
4) Les particuliers peuvent emprunter sur le marché monétaire.
5) Tous les titres de créances négociables ont la même durée.
6) La politique monétaire est déterminée par la Banque centrale.
7) Le marché financier est appelé couramment la Bourse.
8) Les banques jouent un rôle important sur le marché primaire.
9) L’État est la seule collectivité publique à émettre des emprunts.
10) Le marché hypothécaire est le marché de tous les crédits accordés avec
hypothèque.

B. SOLUTION AUX QCM

1. Faux : il existe trois marchés de capitaux :


➢ Le marché monétaire qui est le marché des capitaux à court terme,
➢ Le marché financier qui est celui des capitaux à long terme
➢ Le marché hypothécaire qui permet le refinancement des crédits
immobiliers au logement.
2. Vrai : le marché monétaire comprend un marché interbancaire réservé aux seuls
professionnels et un marché de titres négociables ouvert à tous les agents
économiques.
3. Vrai : les titres de créances négociables sont des formules de placement à
échéance fixe, d’une durée minimum de 1 jour, sauf les bons à moyen terme. De
montant unitaire minimum élevé (150 000 €), ils sont rarement souscrits par des
particuliers mais plutôt par les grands investisseurs, notamment les compagnies
d’assurance, les caisses de retraite, les fonds de pension et les organismes de
placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM). Il existe différents titres de
créances négociables.
➢ Les certificats de dépôts (CD) : ils sont émis par les établissements de
crédit.

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 38
➢ Les billets de trésorerie (BT) : ils sont émis par les entreprises, hors
établissements de crédit, ayant plus de 2 ans d’existence (sociétés par
actions pouvant faire appel public à l’épargne, entreprises du secteur
public, sociétés coopératives agricoles et leurs unions,
➢ Les bons du Trésor négociables (BTN) : ils sont émis par le Trésor par
adjudication à la Banque de France et sont gérés en compte courant à la
Banque.
➢ Les bons à moyen terme négociables (BMTN) : ils ont une échéance
minimale supérieure à un an ; il n’y a pas de durée maximum.
4. Faux : ils ne peuvent qu’être prêteurs en souscrivant des titres de créances
négociables.
5. Faux : la durée varie selon la catégorie du titre émis. Les certificats de dépôts
et les billets de trésorerie ont une durée comprise entre 1 jour et 1 an. Les bons
du Trésor négociables (BTN) sont émis pour une durée comprise entre 13
semaines et 5 ans. Les bons à moyen terme négociables ont une échéance
minimale supérieure à 1 an.
6. Vrai : la politique monétaire est assurée au niveau européen par une autorité
monétaire unique : la Banque centrale européenne. La définition de la politique
monétaire ainsi que les grandes décisions opérationnelles sont du ressort de la
BCE (Banque centrale européenne), les BCN (Banques centrales nationales)
mettant en œuvre cette politique. Cette organisation obéit au principe de
déconcentration. Les orientations de la politique de change restent du ressort du
Conseil européen, donc des autorités politiques.
7. Faux : le marché financier qui est le marché des capitaux à long terme comprend
un marché primaire, celui des émissions, et un marché secondaire, celui de la
revente, appelé plus communément la Bourse.
8. Vrai : les demandeurs et les offreurs de capitaux sont mis en relation par les
établissements de crédit et les sociétés d’investissement qui assurent les
émissions grâce à leur réseau et, dans une moindre mesure, les caisses du Trésor
public. Les intermédiaires conseillent l’émetteur sur l’opportunité et le volume
de l’émission. Ils mettent à la disposition de ce dernier leurs guichets et
perçoivent à ce titre une commission de guichet. Ils peuvent offrir une garantie
de bonne fin du placement en souscrivant eux-mêmes les titres et en les replaçant
auprès de leur clientèle. Cette garantie est pratiquée moyennant la perception
d’une commission.
9. Faux : les collectivités locales (départements, régions, communes) émettent
aussi des emprunts.
10. Faux : le marché hypothécaire a pour fonction de permettre aux établissements
de crédit le refinancement des crédits qu’ils ont accordés pour le financement de
logements aux particuliers assortis d’une garantie hypothécaire et à un taux
maximum ; l’apport personnel de l’emprunteur doit être au minimum de 20 %.
Les établissements prêteurs émettent des billets hypothécaires qu’ils peuvent
refinancer à tout moment auprès de la Caisse de Refinancement Hypothécaire

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 39
(CRH). La CRH émet en continu des titres obligataires cotés en bourse et de
durée de vie très longue. La garantie de l’État est accordée aux titres émis par la
CRH.

DEUXIEME PARTIE
EXERCICES & CORRIGES

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 40
Exercice 1 :
L’activité bancaire est en interaction avec son environnement.
1. Lister les menaces de l’environnement bancaire.
2. Trouver les solutions apportées par la mercatique bancaire pour déjouer ces
menaces.
Solution 1 :
1. Les menaces de l’environnement bancaire sont :
La Saturation et la croissance lente du marché bancaire, La concurrence vive, La
multiplication des canaux de contact, La relation de plus en plus virtuelle entre le
banquier et son client, La multibancarisation des clients, L'autonomie accrue des
clients dans leurs opérations bancaires, La clientèle très informée et avisée, la
clientèle exigeante, infidèle et zappeuse, difficulté de faire venir la clientèle en
agence, déplacement des lieux de vie de la clientèle.
2. Les solutions apportées par la mercatique bancaire pour déjouer ces menaces :
✓ Les banques surfent sur les tendances de la société (prêt sur 30 ans pour
les jeunes pour qu’ils accèdent à la propriété …) et adaptent leur offre à la
demande,
✓ La segmentation de la clientèle parfait la connaissance du client et permet
la mise en place d’une stratégie adaptée à chaque segment,
✓ La gestion de la relation client (GRC) favorise le suivi des événements de
la vie du client et ainsi de ses attentes, formalise la relation individualisée
avec le client,
✓ Le métier de banquier se recentre sur le conseil,
✓ Les canaux de contact (téléphone, mobile, Internet. ...) dont le but initial
était de fidéliser la clientèle de l’agence et la clientèle distanciée sont tous
devenus de véritables acteurs de la vente de produits bancaires : ouverture
de guichets en ligne,
✓ Les banques recherchent la proximité géographique avec les clients d’où
des déménage ments d’agences pour suivre les mouvements de
population.
Exercice 2 :
Les besoins du client sont influencés par son âge, sa situation familiale, son mode de
vie, son environnement technologique.
Les attentes du client varient selon des facteurs quantitatifs (âge, revenus) et qualitatifs
(psychologie, sociologie de l’individu).

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 41
1. Citez les besoins liés à la bancarisation du particulier et les attentes de ce dernier
envers sa banque.
2. Montrez en quoi le consommateur bancaire est en train de changer profondément.
3. Pour faire face à la mutation comportementale du client, quelles compétences le
conseiller se doit de développer ?
SOLUTION 2 :
1. Les besoins de bancarisation du particulier sont :
✓ Commodité et sécurité du compte en banque.
✓ Argent au quotidien (moyens de paiement. . .)
✓ Épargne et Services.
✓ Financement des projets.
✓ La Constitution de patrimoine et la Valorisation de patrimoine.
✓ La Prévoyance et Assurance de son patrimoine.
✓ La Préparation de la retraite à travers la recherche de revenus
complémentaires.
✓ Préparation de la succession.
Les attentes du particulier envers sa banque sont :
✓ Des conseils et Une transparence des conditions tarifaires.
✓ Des services de banque à distance.
✓ Une grande disponibilité et Des crédits faciles.
✓ Un bon suivi.
✓ Des espaces en libre-service.
✓ Des frais réduits et Une valorisation de son épargne.
✓ Des produits d’épargne

2. Changement Profonde de comportement du consommateur


Cause du changement de comportement du consommateur :
➢ Les aléas de la vie (peur de l’avenir, sentiment d’insécurité)
➢ Une médiatisation négative autour des banques (discours basé sur la tarification
excessive)
➢ Le rythme de la vie qui s’accélère autour du client -Les nouvelles technologies
dans le quotidien du consommateur.
➢ Une information de plus en plus accessible à un faible coût.
Manière dont le consommateur change de comportement :
➢ Expression d’un besoin de protection, de prise en charge
➢ Profil plus opportuniste, plus zappeur
➢ Exigence accrue en termes de coût, de qualité et de transparence -Profil plus
impatient -Profil plus individualiste, plus avide de personnalisation

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 42
➢ Sentiment d’être déjà bien informé entraînant un refus de se déplacer à l’agence
pour faire un point
➢ Volonté d’obtenir une information ou une confirmation rapidement auprès de son
conseiller (besoin d’immédiateté)
3. Le conseiller se doit de développer les compétences suivantes : La
communication sous toutes ces formes, la pratique de l’écoute active, l’analyse,
l’orientation client de son discours, la curiosité permanente, la transmission de la
confiance, l’adaptation aux changements, la pratique des nouvelles technologies,
l’expertise client « à la carte », la capacité à négocier et à conclure, la flexibilité
« intellectuelle »

Exercice 3 :
Quand un réseau bancaire décide d’implanter une agence de proximité, quels sont les
éléments d’information qu’elle va rechercher pour réaliser une analyse externe du fond
de commerce ?
Solution 3 :
Les éléments d’information qu’elle va rechercher pour réaliser une analyse externe du
fond de commerce sont :
✓ L’offre : Les concurrents directs et indirects (assureurs, sociétés de crédit ...),
leur politique commerciale, leur positionnement, leur part de marché, leur
ancienneté dans la zone de chalandise, leurs atouts, les prescripteurs (agences
immobilières, notaires)
✓ La demande Clients actuels et potentiels : Les revenus (aisés, modestes ... ) de
la population résidente dans la zone de chalandise la répartition de la population
par tranche d'âge {-15 ans; 15/24 ans; 25/34 ans; 35/54 ans; 55/64 ans; +65 ans),
l'évolution de la population (stable, en augmentation ou en déclin?), la répartition
de la population en PCS (agriculteurs, ouvriers, professions intermédiaires et
employés, cadres supérieurs et professions indépendantes) la tendance de
fréquentation des agences bancaires (faible ou forte), leurs attentes envers la
banque, leur image sur l'établissement bancaire commanditaire de l'étude?
✓ Son environnement :
➢ Économique : étude des indicateurs de richesse (nombre de foyers
fiscaux, nombre de foyers assujettis à l'ISF ...), de l'emploi (forte
concentration de quelle PCS ? ...), des taux (taux d'intérêt de crédit
immobilier favorable à l’achat ? ...), des commerces et industries
implantés (création d'entreprises, tissu économique dynamique ? ...), de
l'immobilier (prix moyen des loyers, prix de vente du m²).
➢ Juridique : réglementation en vigueur (nouvelle mesure favorable à
l'épargne ...).

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 43
➢ Démographique : étude de la population (apparition d'une clientèle
jeune).
➢ Concurrentiel : étude des concurrents directs et indirects (maillage des
réseaux concurrents ...) voir l’offre.
➢ Culturel : connaissance des communautés étrangères implantées dans la
zone ? événements locaux culturels ?
➢ Social : repérage des infrastructures communales (école, maison de
retraite ...), existence ou projet de logements sociaux ? tissu associatif
développé ?
➢ Géographique : zone rurale profonde, rurale sous influence urbaine,
urbaine ou semi-urbaine ? repérage du sens de circulation dans le quartier
de l'agence, des voies de communication, des barrières naturelles, des
pôles d’attraction.,. Politique : étude des familles politiques représentées,
de l'influence sur la vie locale des personnalités politiques.
En conclusion d’une analyse externe d’un fonds de commerce bancaire, la réponse à la
question suivante doit être apportée : Le marché de l’agence est-il très porteur,
moyennement porteur, sa tu ré ou en déclin ?

Exercice 4 :
Face au besoin d’immédiateté de son client, le conseiller doit-il répondre spontanément
au SMS de ce dernier ?
Solution 4 :
Non, le conseiller doit prendre le temps de la réflexion. Sinon, il prend le risque de
formuler un conseil juridique peu fiable. Mais il faut faire savoir au client que sa
demande est bien prise en charge même si la réponse lui parviendra ultérieurement.

Exercice 5 : le compte bancaire et son ouverture


1. Rappelez les précautions qu’un banquier doit prendre avant de procéder à
l’ouverture d’un compte et de mettre à disposition des moyens de paiement.
2. La banque peut-elle refuser l’ouverture d’un compte ?
3. Que doit-elle alors remettre au prospect ?
4. Que doit alors faire le prospect ?
5. Quelles sont les principes de base du compte joint ? Quel intitulé faut-il
préconiser pour un couple marié ?
SOLUTION 5 :
1. Avant de procéder à l’ouverture du compte, la banque doit procéder à un certain
nombre de vérifications d’usage. Elle doit en premier lieu s’assurer de l’identité

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 44
du futur client, s’assurer de sa capacité bancaire, vérifier la capacité juridique de
la personne souhaitant ouvrir le compte.
2. La banque peut refuser de procéder à l’ouverture du compte. Elle doit alors en
faire part par écrit au client et lui indiquer les moyens à sa disposition pour faire
valoir son droit au compte.
3. La banque remet au prospect une attestation de refus d’ouverture du compte. La
banque peut également s’occuper des formalités.
4. Le prospect doit alors se présenter à la Banque qui désignera un établissement
bancaire qui devra alors procéder à l’ouverture du compte dans le cadre de la
procédure du droit au compte.
5. Le compte joint entraîne une solidarité active et passive. Un seul Co-titulaire peut
disposer seul des fonds déposés qui appartiennent pour moitié à chacun d’eux.
Le compte doit être alimenté proportionnellement à la capacité contributive des
Co-titulaire. La solidarité passive implique une totale responsabilité des Co-
titulaire quant aux opérations effectuées au débit du compte. Dans l’hypothèse de
l’émission d’un chèque sans provision les deux Co-titulaire se retrouvent interdits
bancaires (sauf si un responsable avait été préalablement désigné). L’intitulé à
recommander est « Monsieur ou Madame »

Exercice 6 : le compte bancaire et son ouverture


Vous recevez Madame GKB. Elle dispose d’un livret A et d’un compte joint ouvert avec
son mari. Ce dernier a quitté le logement familial et a vidé le compte joint. Que pouvez-
vous conseiller à Madame GKB ?
Solution 6 :
Vous devez lui conseiller d’engager une procédure de désolidarisation du compte joint.
Cette demande doit être faite par lettre recommandée. Le compte se transforme alors en
compte indivis. Il n’y a donc plus de solidarité active.

Exercice 7 : le chèque
La situation d’un de vos clients attire votre attention. En effet, son compte présente un
solde débiteur de 425 000 FCFA et son autorisation de découvert est de 400 000 FCFA.
Le 8 juin 2022, les opérations suivantes se présentent pour paiement :
✓ Chèque N°1139665 ; 67 000 FCFA émis le 02 juin 2022
Prélèvement opérateur téléphonie mobile : 34 000 FCFA
✓ Chèque N°1139664 ; 8 000 FCFA émis le 05 mai 2022
✓ Chèque N°1139666 ; 42 000 FCFA émis le 3 juin 2022.

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 45
Vous avez déjà eu à rejeter un chèque en février dernier pour insuffisance de provision.
Depuis l’incident avait été régularisé.
1. Quelles sont les opérations que vous pouvez rejeter ?
2. Comment ce client peut-il régulariser sa situation ?

SOLUTION 7 :
1. Toutes les opérations peuvent être rejetées y compris le chèque de moins de
10 000 FCFA qui a été émis il y a plus de 30 jours.
2. Le client pourra régulariser sa situation après représentation des chèques par le
bénéficiaire. Le client aura alors approvisionné son compte ou fait procéder au
blocage de la provision sur son compte ou encore restituer à sa banque les
chèques. Cette restitution témoigne que le bénéficiaire a été réglé par un autre
moyen (espèce, virement).

Exercice 8 : les cartes bancaires


Votre client GKB est titulaire d’une carte bleue Mastercard. Il vient de se rendre compte
qu’il n’a plus la carte en sa possession. Il a immédiatement fait opposition auprès du
Centre National. S’agissant d’une carte associée à un compte chèques utilisé à des fins
professionnelles, il ne s’est pas aperçu immédiatement qu’il ne l’avait plus en sa
possession. C’est un compte qu’il utilise moins fréquemment, uniquement à l’occasion
de ses déplacements professionnels.
1. Quels conseils pouvez-vous donner au titulaire d’une carte bancaire ?
2. Rappelez à votre client la procédure d’opposition et les conséquences financières
de cette mise en opposition de la carte.
Solution 8 :
1. Les conseils sont les suivants : ne jamais communiquer son code confidentiel pas
même à sa banque. Conserver sa carte, redoubler de vigilance à l’occasion d’un
paiement chez un commerçant ou d’un retrait dans du GAB, avoir en sa
possession le numéro de téléphone de sa banque ou du centre des oppositions et
enfin pointer toutes les opérations apparaissant sur le relevé envoyé par la banque
afin de détecter rapidement tout débit frauduleux.
2. L’opposition sera faite en téléphonant au centre des oppositions et sera confirmée
ensuite par écrit. L’opposition exonère le porteur de carte de toute responsabilité
pour les opérations réalisées après la mise en opposition. Avant l’opposition sa
responsabilité est limitée à un montant de 100 000 FCFA (somme fixée par sa
banque) sauf si le client a fait preuve de négligence. Une opposition tardive peut
être considérée comme une négligence constitutive d’une faute lourde.
Exercice 9 :

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 46
Un de vos clients vous indique qu’une somme de 120 000 FCFA a été débitée de son
compte en fin de mois avec les autres débits cartes. Cette somme correspond à un achat
effectué sur un site marchand Internet. Or votre client vous affirme qu’il n’a jamais
contracté sur ce site et n’a donc jamais acheté le bien objet du prélèvement.
La banque doit-elle recréditer le compte de ce client ?
Solution 9 :
Il s’agit ici d’une utilisation frauduleuse de la carte dans le cadre d’une vente à distance.
Le code confidentiel n’ayant pas été utilisé et la carte étant toujours physiquement en
possession du client ; la banque dispose d’un délai de 30 jours pour créditer le compte
du client de 120 000 FCFA.
De son côté, le client dispose d’un délai de 13 mois pour contester les opérations à
compter de la date de réalisation de ladite opération.

Exercice 10 : Les autres services de paiement


1. Quelles sont les modalités de mise en place d’un prélèvement ?
2. Quelles sont les conséquences du rejet d’un prélèvement ?
SOLUTION 10 :
1. La mise en place d’un prélèvement suppose de compléter un imprimé
d’autorisation de prélèvement automatique. Ce document permet d’identifier le
débiteur et le compte sur lequel les sommes seront prélevées ainsi que le créancier
et ses coordonnées.
2. Le rejet d’un prélèvement crée un impayé : le débiteur peut être pénalisé par le
créancier qui peut mettre un terme au contrat. La banque va prélever des frais.
Cependant, à la différence du rejet de chèque, aucune interdiction bancaire ne
sera prononcée.

BIBLIOGRAPHIE
➢ Principe et Technique Bancaire ; Luc Bernet-Rolland ; 25e édition ; Dunod

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 47
➢ ISBN 978-2-10-054423-3 www.dunod.com

GONGA KAOKAMLA
[email protected] 48

Vous aimerez peut-être aussi