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PFE Coopératives Au Maroc Groupe 88 Final

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Département Economie et Gestion

Option : Gestion

Projet de fin d’étude

Sous le thème :

Les coopératives au Maroc : Evolution et contraintes

‘‘‘‘‘‘

Préparé par : Encadré par :


-Mohamed Etayeb EL HANAFI (21019769) Professeur Abdelkader EL MOUTAOUKIL
- Aymane OUARAB (21020143)
- Ilham JAGRAF (21022447)

Année universitaire : 2023/2024


REMERCIEMENTS

Le présent travail n'est pas seulement le fruit de nos propres efforts, mais aussi les efforts de bien de
personnes à qui nous exprimons nos vifs remerciements. Notre profonde reconnaissance va en premier lieu
à Monsieur Abdelkader El MOUTAOUKIL, professeur à l'université IBN ZOHR AGADIR pour la
confiance qu'il a su nous accorder et témoigner ainsi, par sa constante disponibilité, son suivi, ses conseils
et ses exhortations continues, qui, malgré ses multiples occupations, a bien voulu diriger ce travail. Notre
profonde reconnaissance aussi, à tous les enseignants du Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et
Sociales d 'AGADIR, qui ont assuré notre formation durant le cursus universitaire. Nous ne pouvons pas
terminer, sans remercier à nos collègues de travail et nos camarades de promotion qui n'ont cessé de nous
encourager au cours de notre parcours universitaire. Enfin, à tous ceux qui de près ou de loin ont contribué
moralement ou matériellement à l'aboutissement de ce travail. Nous disons merci.
SOMMAIRE :

Introduction générale 1
Chapitre 1 : Définition et l'évolution historique des coopératives au Maroc : 2
Section 1 : Définition d’une coopérative. 3
Section 2 : L'évolution historique des coopératives au Maroc. 7
Chapitre 2 : Cadre légal et typologie des coopératives au Maroc 10
Section 1 : Cadre légal des coopératives au Maroc. 11
Section 2 : Les différents types des coopératives au Maroc. 19
Chapitre 3 : Principales contraintes du secteur coopératif au Maroc : 27
Section 1 : Le cadre légal entant qu’une contrainte. 28
Section 2 : Le financement des coopératives au Maroc. 38
Section 3 : La compétitivité dans le secteur coopératif marocain. 46
Conclusion générale 48
Bibliographie 49
Introduction générale :

Les coopératives, en tant qu’organisations économiques et sociales, ont longtemps captivé


l'intérêt des chercheurs, des praticiens et des décideurs politiques. Leur modèle unique de
gouvernance démocratique, d'engagement communautaire et de partage des bénéfices a suscité
un intérêt croissant, en particulier dans un contexte où les défis socio-économiques tels que la
pauvreté, l'inégalité et la durabilité environnementale nécessitent des solutions novatrices.
Dans cette introduction, nous pencherons sur l'essence même des coopératives, leur histoire,
leur importance économique et sociale, ainsi que les défis contemporains auxquels elles sont
confrontées. Nous explorerons également les motivations qui poussent les individus et les
communautés à choisir le modèle coopératif, ainsi que les facteurs clés qui contribuent à leur
succès ou à leur échec.
Voici un aperçu des thèmes abordés dans chaque section :
Chapitre 1 : Définition et évolution historique des coopératives au Maroc : Ce chapitre
explore la définition d'une coopérative (Section 1) ainsi que l'évolution historique
spécifique des coopératives au Maroc (Section 2). Il met en lumière l'importance des
coopératives dans le tissu économique et social du pays.
Chapitre 2 : Cadre légal et typologie des coopératives au Maroc : Ce chapitre se
concentre sur le cadre légal régissant les coopératives au Maroc (Section 1), en mettant
en avant la loi 112-12 relative aux coopératives. Il examine également les différents
types de coopératives présents dans le pays (Section 2).
Chapitre 3 : Principales contraintes du secteur coopératif au Maroc : Ce chapitre
analyse les contraintes majeures rencontrées par le secteur coopératif marocain, en
mettant en avant le cadre légal comme une contrainte (Section 1), les défis liés au
financement des coopératives (Section 2), et la question de la compétitivité dans ce
secteur (Section 3).

1
Chapitre 1 : Définition et l'évolution historique des coopératives au Maroc :

Introduction au chapitre :

Pour explorer la définition et l'évolution historique des coopératives au Maroc, il est


essentiel de comprendre leur émergence dans le pays, l'évolution de leur structure et de leur
rôle au fil du temps, ainsi que leur impact sur l'économie et la société marocaine. Les
coopératives au Maroc sont définies comme des regroupements de personnes physiques qui
s'unissent pour créer une entreprise, partageant les responsabilités liées à la propriété et à la
gestion collective.
Historiquement, ces structures ont vu le jour dès 1937, principalement dans les secteurs
agricoles et artisanaux sous le protectorat français, avant de se développer davantage après
l'Indépendance en 1956. La réglementation des coopératives au Maroc est encadrée par la loi
112-12 sur les coopératives, promulguée en 2014, qui définit le cadre légal et réglementaire
pour ce secteur.
Les coopératives jouent un rôle clé dans l'économie sociale et solidaire du pays, favorisant le
développement socio-économique à travers des valeurs telles que la démocratie, le partage, la
solidarité et l'entraide.

Au fil des années, le secteur coopératif marocain a connu une évolution remarquable, avec un
nombre croissant de coopératives créées et un effectif total important d'adhérents.
La loi 112-12 reste une réforme majeure pour ce secteur, mais des lacunes persistent dans la
législation coopérative marocaine, notamment en termes de complexité des procédures de
création et d'exigences d'agrément gouvernemental préalable.

Les coopératives au Maroc représentent un pilier essentiel de l'économie sociale et solidaire du


pays, incarnant des valeurs de solidarité et d'entraide profondément ancrées dans la société
marocaine.
Leur évolution et leur cadre légal sont des éléments clés à explorer pour comprendre
pleinement leur impact sur le développement socio-économique du Maroc. Les défis rencontrés
par les coopératives au Maroc offrent également des opportunités pour renforcer leur
contribution au développement économique et social du pays.

2
Donc on va poser des questionnes : qu’est ce qu’une coopérative ? et quel est l’évolution
historique de cette coopérative ?

a) Définition d’une coopérative au Maroc :

Au Maroc, le tissu coopératif est considéré comme un secteur porteur, dont le développement
peut contribuer à lutter efficacement contre la pauvreté et l’exclusion, à créer de nouveaux
emplois et à organiser le secteur informel. Conscient de ce potentiel que représente
l'entrepreneuriat coopératif dans le développement économique et social des territoires, les
pouvoirs publics ont accordé une attention particulière à la redynamisation du secteur
coopératif. De ce fait, plusieurs mesures d’appui et d’accompagnement ont été adoptées par
l’Etat afin de booster la dynamique de ce secteur. Les coopératives ont bénéficié d’un soutien
croissant des pouvoirs publics, qui s’est intensifié ces dernières années grâce à la mise en place
de plusieurs programmes étatiques et stratégies sectorielles, ayant fortement contribué à la
dynamique des coopératives marocaines. (Didi & Attouch, 2021).

Le concept de coopérative est apparu au début du 19ème siècle et a été officiellement reconnu
par l’Organisation Internationale du Travail (OIT) en 2002. En reprenant la définition, les
principes et les valeurs de la déclaration, adoptée à Manchester en 1995, sur l’identité
coopérative de l’ACI, l’OIT a transformé les normes internes du mouvement coopératif en des
normes officielles au niveau inter-gouvernemental (Roelants, 2003). Elle définit la coopérative
comme « une association autonome de personnes volontairement réunies pour satisfaire
leurs aspirations et besoins économiques, sociaux et culturels communs au moyen d’une
entreprise dont la propriété est collective et où le pouvoir est exercé démocratiquement »
(OIT, 2002).
Et autrement dit la coopérative se définie comme : « un groupement de personnes (physiques
ou morales) qui conviennent de se réunir pour créer une entreprise leur permettant la
satisfaction de leurs besoins économiques et sociaux et qui est gérée conformément aux
valeurs et principes fondamentaux mondialement reconnus en matière de coopération ».

3
Une coopérative est une personne morale regroupant des personnes physiques qui ont des
besoins économiques, sociaux ou culturels communs et qui, en vue de les satisfaire, s'associent
pour exploiter une entreprise conformément aux règles d'action coopérative.

b) Principes du travail coopérative :


➢ Principes coopératifs universels :
Depuis 1895, les coopératives du monde entier sont guidées par des grands principes. Ceux-ci
constituent les lignes directrices qui permettent aux coopératives de mettre leurs valeurs en
pratique.

Ces principes se présentent comme suit :


• Adhésion volontaire et ouverte à tous :
Les coopératives sont des organisations fondées sur le volontariat et ouvertes à toutes les
personnes aptes à utiliser leurs services et déterminées à prendre leurs responsabilités en
tant que membres, et ce, sans discrimination fondée sur le sexe, l'origine sociale, la race,
l'allégeance politique ou la religion.
• Pouvoir démocratique exercé par les membres :
Les coopératives sont des organisations démocratiques dirigées par leurs membres qui
participent activement l'établissement des politiques et à la prise de décisions. Les
hommes et les femmes élus comme représentant des membres sont responsables devant
eux. Dans les coopératives de premier niveau, les membres ont des droits de vote égaux
en vertu de la règle, un membre, une voix ; les coopératives d'autres niveaux sont aussi
organisées de manière démocratique.
• Participation économique des membres :
Les membres contribuent de manière équitable au capital de leurs coopératives et en ont
le contrôle. Une partie au moins de ce capital est habituellement la propriété commune de
la coopérative. Les membres ne bénéficient habituellement que d’une rémunération
limitée du capital souscrit comme condition de leur adhésion. Les membres affectent les
excédents à tous ou partie des objectifs suivants : -ce développement de leur coopérative,
éventuellement par la dotation de réserves dont une partie au moins est impartageable, des
ristournes aux membres en proportion de leurs transactions avec la coopérative et le
soutien d’autres activités approuvées par les membres.

4
• Autonomie et indépendance :
Les coopératives sont des organisations autonomies d'entraide, gérées par leurs membres.
La conclusion d'accords avec d’autres organisations, y compris des gouvernements, ou la
recherche de fonds à partir de sources extérieures, doit se faire dans des conditions qui
préservent le pouvoir démocratique des membres et maniement l'indépendance de leur
coopérative.

• Education, formation et information :


Les coopératives fournissent à leurs membres, leurs dirigeants élus, leurs gestionnaires et
leurs employés, l'éducation et la formation requises pour pouvoir contribuer effectivement
au développement de leur coopérative. Elles informent le grand public, en particulier les
jeunes et les dirigeants d'opinion sur la nature et les avantages de la coopération.

• Coopération entre les coopératives :


Pour apporter un meilleur service à leurs membres et renforcer le mouvement coopératif,
les Coopératives œuvrent ensemble au sein de structures locales, régionales, nationales et
internationales. • Engagement envers la communauté : Les coopératives contribuent au
développement durable de leur communauté dans le cadre d'orientation approuvées par
leurs membres.

• Engagement envers la communauté :


Les coopératives contribuent au développement durable de leur communauté dans le
cadre d'orientation approuvées par leurs membres.

5
c) La différence entre la société et la coopérative :
UNE COOPÉRATIVE UNE ENTREPRISE
Une coopérative est une entreprise fondée par un PRIVÉE
regroupement de personnes qui souhaitent L'entreprise réunit différents partenaires internes
satisfaire leurs besoins communs. Elle est et a des relations avec ses partenaires externes.
détenue par ses membres qui en assument le Organisée autour de grandes fonctions, elle doit
contrôle démocratique et utilisent les services. assurer la coordination efficace des éléments qui
1 membre = 1 vote la composent.

Les coopératives souscrivent aux 7 mêmes Classification de l'entreprise privée :


principes • Très petite entreprise : 0 et 9 employés ;
• Adhésion volontaire et ouverte à tous ; • Petite entreprise : 10 à 49 employés ;
• Pouvoir démocratique exercé par les membres • Moyenne entreprise : 50 à 499 employés ;
; • Grande entreprise : 500 employés et plus.
• Participation économique des membres ; • Individuelle c'est-à-dire que leur
. Autonomie et indépendance ; Capital n’appartient qu'à une seule personne.
• Éducation, formation et information ; • Société : le capital est donc détenu par plusieurs
• Coopération entre les coopératives ; associés ;
• Engagement envers la communauté • Société anonyme : est réparti entre des millions
d'actionnaires, par exemple : Peugeot, Boeing
Toyota.)
Les VALEURS La VISION
Les valeurs fondamentales des coopératives sont Dans les grandes entreprises sociétaires
la prise en charge et la responsabilité personnelle notamment les sociétés par actions, les
et mutuelle, la démocratie, l'égalité, l'équité et la actionnaires n'ont pas de lien direct avec la
solidarité. Fidèles à l'esprit des fondateurs, les gestion quotidienne. Ils apportent le capital
membres des coopératives adhèrent à une nécessaire à la constitution et au développement
éthique fondée sur l'honnêteté, la transparence, la de l'entreprise et participent à la distribution des
responsabilité sociale et l'altruisme. profits des entreprises.
Les clients sont au cœur de la stratégie de
l'entreprise.
LES AVANTAGES COOPÉRATIF LES AVANTAGES DE L’ENTREPRISE
PRIVEE
La coopérative procure divers avantages Les actionnaires participent à la distribution des
incontestables, tels le partage des coûts ou le profits des entreprises sous forme d'un dividende
versement des ristournes. pour chaque action détenue (1 action - 1 vote).
Par ailleurs, elle offre aussi des satisfactions La qualité de la gestion d'une entreprise dépend
personnelles d'un autre ordre, car le fait de la manière dont les différentes fonctions
d'appartenir activement à une coopérative permet s'articulent les unes aux autres, ce qui suppose la
aux membres propriétaires de solidifier leur rôle fluidité et la clarté de la circulation de
social au sein de leur collectivité et, peut-être l'information entre les différents services de
plus important encore, les unir dans une cause l'entreprise. C'est en effet cette circulation de
commune, réduire leur isolement, et développer l'information qui permet à chacune des
leurs habiletés et leur confiance en eux. composantes de faire preuve de réactivité au
service du projet commun.
https://prezi.com/jzegfnjcrzzq/la-difference-entre-une-entreprise-privee-et-une-cooperative

6
d) L’évolution historique des coopératives au Maroc
La compréhension et l’analyse du coopérativisme au Maroc, son état des lieux, ses
dynamiques ainsi que ses contraintes et opportunités nécessitent, dans un premier temps, de
fouiller dans son histoire et examiner ces racines et faits saillants. L’évolution historique
des coopératives au Maroc est marquée par plusieurs phases fortement influencées par des
circonstances et des changements d’ordre social, économique et politique.
Les marocains s’adonnaient à des pratiques solidaires et coopératives depuis l’antiquité et
ce, pour surmonter les diverses contraintes rencontrées dans leur vie quotidienne. Ces
pratiques revêtaient plusieurs facettes et se distinguaient par leurs modes, leurs mécanismes
et leurs finalités. Elles se sont déployées préalablement dans le monde rural, caractérisé par
la dominance des activités agricoles. Celles-ci, souvent saisonnières et intensives,
nécessitaient une grande mobilisation des ressources humaine.
❖ Historique du coopératif marocain :
1- Etape coloniale :
• 1937 : constitution des premières coopératives par les autorités du protectorat pour des raisons
politiques.
• 62 coopératives ont été fonctionnelles à la veille de l’Indépendance (coopératives agricoles
et artisanales, coopératives céréalières et oléicoles).
2- Etape (1956-1983) :
• Intervention de l’Etat dans la gestion des coopératives par des mesures d’encouragement au
développement.
• Promulgation de plusieurs textes juridiques, création de l’ODCO en 1962 ; octroi de
subventions ; mise à la disposition des coopératives des agents d’encadrement technique.
3- Etape (1984-2000) :
• Adoption d’un nouveau cadre juridique (Loi n° 24.83, portant statut général des coopératives
et missions de l’ODCO) favorisant l’autonomie des coopératives, la formation de l’élément
humain des coopératives, et la création des unions de coopératives.
• Suppression de certains avantages préférentiels octroyés aux coopératives.
4- Etape (2000 à nos jours) :
• Adoption de la loi n° 112 -12.
• Utilisation des coopératives comme instrument de création de l’emploi, intégration de la
femme dans la vie active, organisation du secteur informel.
• Essor du tissu coopératif grâce aux programmes INDH, Maroc Vert.

7
❖ Evolution du secteur coopératif au Maroc :
Dans l’objectif de lutter contre l’exclusion, l’instabilité et le chômage les autorités marocaines
ont donné un soutien intense aux coopératives, ce soutien se manifeste par un engagement
contractuel entre l’Etat et les coopératives via des formations en termes de gouvernance, des
aides matérielles et financières et à la commercialisation des produits des coopératives dans les
grandes surfaces de distribution. Les chiffres communiqués par l’Office du développement de
la coopération (ODCO) démontrent une cadence soutenue de création des entités de
coopératives ces dernières années.

Evolution du nombre des coopératives au Maroc entre 1930 et 2019 :

Année Nombre de coopératives

1930 6

1960 56

1975 310

1990 1595

2005 4895

2008 6286

2014 13882

2015 15735

2019 27262

Source : Evolution des coopératives au Maroc 1930-2019

8
Ce foisonnement remarquable est dû « à plusieurs facteurs tels que l’accompagnement des
acteurs étatiques, des organisations internationales, de la société civile ainsi que l’engagement
de la population locale ».
Dans ce sillage, l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH) et le Plan Maroc
Vert (PMV) ont joué un rôle notoire dans le financement et l’accompagnement du secteur
coopératif. En effet, depuis son lancement en 2005 et afin de sa 2ème phase en 2018, l’INDH
a financé plus de 9.400 activités génératrices de revenus dont la majorité est portée par des
coopératives. Le reste de ces microprojets a été initié essentiellement par des associations qui
se sont engagées à se convertir en coopératives ou bien constituer une coopérative à côté de
l’association mère. Par ces actions et bien d’autres, l’INDH constituait et demeure un catalyseur
de l’économie sociale et solidaire au Maroc.
(Louizi et al, 2021, p.191)

 Conclusion de chapitre :

En Maroc, les coopératives font face à de nombreux risques en raison de la diversité des
domaines de l'association et des objectifs de développement économique, social et humain.
L'Initiative nationale du développement humain (INDH) a encouragé et soutenu le modèle
coopératif, notamment celui des femmes rurales, et a contribué à la création de coopératives et
d'autres formes d'organisations issues de l'économie sociale et solidaire.
Le programme MOURAFAKA, initié par l'Office du développement de la coopération
(ODCO), vise à appuyer les coopératives nouvellement créées et à promouvoir le
développement local, la création d'emplois et l'amélioration des conditions de vie des
populations locales.
Le Plan Maroc vert (PMV) a également contribué au développement des coopératives en
coordonnant l'activité de filières professionnelles et en mettant en œuvre des plans régionaux
de développement de l'économie sociale et solidaire.

9
Chapitre 2 : Cadre légal et typologie des coopératives au Maroc

 Introduction au Chapitre:

Les coopératives jouent un rôle crucial dans le tissu économique et social de nombreuses
sociétés à Travers le monde .En offrant un modèle d'entreprise axé sur la coopération et la
prise de décision collective ,Les coopératives permettent aux individus de s'associer pour
poursuivre des objectifs économiques ,sociaux ou culturels communs .toutefois ,le
fonctionnement de ces entités repose sur un cadre juridique spécifique qui définit leurs droits,
leurs obligations et leur structure organisationnelle.

Ce rapport vise à explorer Les différents types de cadre juridique régissant Les coopératives.
Il examinera comment ces cadres varient d'un pays à l'autre, en fonction des politiques
économiques, sociales et légales en vigueur. En outre, il analysera l'impact de ces cadres sur
le fonctionnement et le développement des coopératives, ainsi que sur leur capacité à répondre
aux besoins et aux défis contemporains.

À Travers cette analyse, nous chercherons à identifier Les meilleures pratiques en matière de
cadre juridique pour Les coopératives, en mettant en lumière les aspects qui favorisent leur
succès et leur durabilité, En fin de compte, ce rapport vise à Fournir des informations
précieuses pour Les décideurs politiques, Les praticiens du droit et les acteurs du secteur
coopératif, afin de promouvoir un environnement propice à l’épanouissement à l'expansion de
ce modèle d'entreprise unique.

10
1) Cadre légal des coopératives au Maroc.

a) La loi 112.12:

La plupart des dispositions des textes promulgués du temps du protectorat, étaient - restées en
vigueur jusqu’à la mise en application de la loi 24-83 en 1993, cette loi, qui était considérée
comme la première loi globale et unifiée pour le mouvement coopératif marocain, et bien que
sa ratification ait eu lieu en 1984, elle n'a vu le jour qu'en 1993. Elle est donc abrogée par la
loi 112-12 relative aux coopératives et mise en application en 2016.

Les pouvoirs publics marocains en procédant à la révision de la loi coopérative visent la


redynamisation des coopératives et leur permettre une meilleure insertion dans l’économie du
marché et une contribution efficace au développement de l’économie nationale, en créant un
climat favorable au développement de l’esprit coopératif et solidaire basé sur la justice ,
l’équité et la démocratie et susceptible de mobiliser les ressources et les énergies pour des
actions intégrées et durables de lutte contre la pauvreté, l’analphabétisme et l’exclusion
sociale.

C’est dans le cadre de cette conviction qu’est venu l’idée d’analyser les dispositions de la loi
112-12 sur proposition de l’Alliance coopérative internationale qui est la plus haute et la plus
ancienne instance internationale des coopératives dans le monde (crée à Londres en 1895) dont
fait partie l’Office du développement de la coopération (ODCO).

11
b) Apports de la loi 112.12 :

Les principales mesures marquant des points de différence entre l’ancienne et la nouvelle loi
réglementant le secteur coopératif sont la suppression des articles n°87 et 88 (Chapitre 9 de la
loi n°24.83) concernant les exonérations fiscales, du fait que la loi n°112.12 avait comme
objectif de laisser l’exclusivité des mesures fiscales au code général des impôts et à la loi
n°47.06.

De plus, les dispositions de la loi n°112.12, ont apporté une certaine simplification à procédure
administrative de création de la coopérative, qui ont été matérialisées par la suppression de
l’agrément préalable à l’exercice, en se limitant à l’inscription au niveau du registre des
coopératives, ce qui démontre une certaine liberté de décision concernant la création qui est
attribuée aux seuls membres de cette dernière.

En outre, un renforcement de la transparence et la promotion de la bonne gouvernance par


l’institution d’un registre national et des registres locaux d’immatriculation des coopératives.

De même, l’exigence d’un minimum au niveau du nombre des adhérents qui a été réduit à 5
membres et du capital dont le minimum de constitution a été fixée à hauteur de 1.000,00 DHS
avec une valeur nominale Minimum de 100,00 DHS. Aussi, l’obligation de se conformer lors
de l’établissement des comptes annuels au plan comptable des coopératives, ce qui renvoie à
la détermination de la nouvelle loi à constituer une assise solide pour la constitution et le
fonctionnement des coopératives au Maroc.

Par ailleurs, cette la loi a explicité clairement que la coopérative peut être créée à la fois par
des personnes physiques et morales, permettant à cet égard de dynamiser le secteur coopératif
dans son ensemble et la non-limitation de l’objet de création en la production de biens et
services, mais plutôt à la satisfaction exclusive des besoins économiques et sociaux des
membres, et dont la gestion est faite selon des valeurs et des principes fondamentaux et
universels en matière de coopération.

12
• Contexte général :
La loi 112-12 a été élaborée en collaboration avec les différents intervenants et acteurs
concernés par le secteur coopératif au Maroc, en vue de réorganiser les institutions
coopératives suivant une nouvelle vision, permettant de les inscrire dans la dynamique des
mutations du contexte économique national et international. Ceci a conduit à la refonte des
dispositions de la loi n° 24-83 relative aux statuts des coopératives et des missions de l'office
de développement de la coopération, en vue d'en dépasser les défaillances qu’a connu cette
loi, telles : (Note du ministère des affaires générales et de la gouvernance présentée le 0404-
2012 au chef du gouvernement au sujet du projet de la loi 112-12).

✓ La complication de la procédure de constitution et d'agrément des projets de


coopératives

✓ La multitude des intervenants dans le secteur coopératif et le chevauchement de leurs


attributions ;

✓ Les limites des mécanismes relatifs à l'administration et à la gestion administrative et


financière et au système de gouvernance en général,

✓ Des dispositions dépassées par les changements de la réalité économique des


coopératives.

La révision de cette loi permettra aux coopératives d'atteindre leurs objectifs et de devenir des
entreprises structurées capables de relever des défis.

Ces contraintes ont d'ailleurs constitué pour longtemps une préoccupation des acteurs
professionnels et institutionnels du secteur. Cette loi dote également les coopératives d'un
cadre juridique qui leur Permettra d'atteindre leurs objectifs, d'optimiser leur rentabilité et de
les encourager à se transformer en entreprises structurées et compétitives, dans l'objectif de
faire du secteur coopératif un secteur pourvoyeur d'emploi et à forte valeur ajoutée, Un secteur
qui contribue à lutter contre les principaux problèmes de la société tels que la pauvreté,
l’alphabétisation, le chômage, la fragilité et l’exclusion sociale.

la loi 112-12 du 21 novembre 2014 relative aux coopératives publiée au Bulletin Officiel n°
6318 du 18 décembre 2014 , stipule selon l’article 3 que Les coopératives exercent leurs
actions dans toutes les branches de l'activité humaine ,ce qui permet aux jeunes porteurs de
projets de constituer de nouveaux types de coopératives , tels que les coopératives de main

13
D’œuvres, coopératives de service, coopératives d’exploitation des carrières , coopératives
agricoles de production , coopératives ouvrières de production , coopératives de l’animation
culturelle et touristique , coopératives de transport des marchandises , coopératives des
restaurants mobiles , coopératives de traitement des déchets , coopératives de communication
etc…..

Elle se compose de 14 chapitres et de 108 articles comme le démontre le tableau suivant :


Tableau : les dispositions de la loi 112-12 :

Disposition Articles
1 Dispositions générales 1à6
2 Procédure de constitution 7 à 13
3 Les membres 14 à 25
4 Capital de la coopérative 26 à 32
5 Organisation, gestion et surveillance 33 à 67
6 Dispositions financières 68 à 76
7 Le contrôle et procédure de conciliation 77 à 79
8 Transformation- fusion- scission- dissolution et liquidation 80 à 84
9 Unions de coopératives 85 à 93
10 La fédération nationale des coopératives 94
11 Dispositions pénales 95 à 191
12 L’Office du développement de la coopération 102
13 Dispositions finales 103 à 105

14 Abrogations et dispositions transitoires 106 à 108


Source : La loi 112-12

14
Les dispositions de cette loi ne s’appliquent pas aux coopératives de la réforme agraire qui
sont gérées par le dahir portant loi n° 1-72- 277 du 29 décembre 1972 relatif à l’attribution à
des agriculteurs de terres agricoles ou à vocation agricole faisant partie du domaine privé de
l’’Etat.

c) Création, adhésion aux coopératives et gouvernance :

L’immatriculation de la coopérative au registre de la coopérative est obligatoire (Article 7) il


est institué un registre public dénommé « registre des coopératives »

Le registre des coopératives est constitué d’un registre central, tenu par l’Office du
développement de la coopération (ODCO), et de registres locaux tenus par les secrétaires -
greffes des tribunaux de première instance.

L’immatriculation au registre local des coopératives confère aux coopératives la possibilité


soumissionner aux marchés publics. (Article 9)

Les principales exigences légales pour la création d’une coopérative sont :

✓ La consultation de l’avis de l’Office du développement de la coopération pour la


dénomination de la coopérative,

✓ La signature des statuts par l’ensemble des membres fondateurs ou leurs mandataires,

✓ La souscription de l’intégrité du capital et la libération de chaque part représentative


d’apport en numéraires d’au moins le quart de sa valeur nominale,

✓ La libération, le cas échéant, des apports en nature après leur évaluation,

✓ Le dépôt d’une copie des documents de constitution, auprès de l’autorité


administrative locale,

✓ L’immatriculation de la coopérative au registre des coopératives auprès du tribunal.

15
✓ Les membres fondateurs sont tenus de déposer les fonds récupérés de la libération
des apports dans un compte bancaire bloqué au nom de la coopérative en cours de
constitution.

✓ Le nombre des membres doit être au moins 5 membres physiques et /ou morales, tant
au moment de sa constitution que pendant toute sa vie.

Si le nombre de membres tombe en dessous de ce minimum lors de l’existence de la


coopérative depuis plus d’un an tout intéressé peut demander en justice la dissolution de la
coopérative.

Les coopératives peuvent être gérées, soit par un ou plusieurs gérants, soit par un conseil
d’administration. Sont tenues d’être gérées par un conseil d’administration, les coopératives
dont le chiffre d’affaire annuel, à la clôture de deux exercices successifs, dépasse le montant
de cinq millions de dirhams ou dont le nombre de membres, à la clôture d’un exercice, excède
cinquante. Les gérants sont choisis parmi les membres ou en dehors des membres de la
coopérative. Ils sont désignés par les statuts lors de la constitution ou nommés par l’Assemblée
générale ordinaire.

Dans les coopératives administrées par un CA, ce dernier peut désigner et révoquer à tout
moment un ou plusieurs directeurs personnes physiques qui peuvent être pris en dehors des
membres de la coopérative. Le conseil d’administration fixe les modalités du mandat du
directeur.

La désignation et la révocation du directeur sont soumises à la ratification de la prochaine


Assemblée générale ordinaire statuant à la majorité requise pour les assemblées générale
ordinaire (AGO). Dans le cas où l’assemblée refuse la ratification de la désignation faite par
le conseil d’administration, les actes accomplis par le directeur demeurent valables.

L’acte de désignation fixe le montant et le mode de la rémunération du ou des directeurs.

Il est interdit au directeur d’exercer toute autre activité rémunérée ou incompatible avec ses
fonctions.

Le contrôle des membres de la coopérative est assuré par la loi à travers la création d’un comité
de surveillance, désignés parmi les membres de la coopérative.

Les fonctions du membre du comité de surveillance sont incompatibles avec celles de membre
du CA, de directeur ou de gérant.

16
Le comité de surveillance exerce selon l’article 67 de la loi 112-12 le contrôle permanent sur
la gestion du CA, du ou des gérants et ne peut, en aucun cas, s’immiscer dans la gestion de la
coopérative.

A toute époque de l’année, le comité opère les vérifications et les contrôles qu’il juge opportuns
et peut se faire communiquer les documents qu’il estime utiles à l’accomplissement de sa
mission. Les membres du comité peuvent prendre connaissance de toute information relative
à la vie de la coopérative.
Le comité établit à l’occasion de l’assemblée générale ordinaire annuelle (AGOA) un rapport
contenant ses observations sur le rapport du conseil d’administration (CA) ou du gérant sur la
gestion de la coopérative et le cas échéant, les irrégularités et les inexactitudes qu’il a pu relever
dans le cadre de l’exercice de sa mission de contrôle.

L’assemblée générale se réunit sur convocation du comité de surveillance à l’expiration d’un


délai de 15 jours à compter de la date d’envoi d’une lettre de mise en demeure pour convoquer
l’assemblée générale adressée par ledit comité au président du conseil d’administration ou au
gérant.

17
2) Les différents types des coopératives au Maroc :

Les coopératives au Maroc jouent un rôle crucial dans le développement socio-économique du


pays, en mettant en avant des valeurs de démocratie, de solidarité, de partage et d'entraide. Les
coopératives féminines sont des entités commerciales ayant des objectifs sociaux, où les
excédents sont principalement réinvestis. Elles sont devenues des acteurs importants sur la
scène économique et sociale, tant au niveau international qu'au niveau national marocain. Ces
coopératives mobilisent des pratiques spécifiques de management et possèdent des
compétences distinctes dans leur système de gestion. Les coopératives agricoles marocaines
font face à des défis de survie importants. Malgré leur contribution significative à la création
de richesse et au bien-être social, de nombreuses coopératives ont disparu. Une étude
analytique vise à comprendre ces défis, les stratégies de survie, ainsi que les facteurs clés de
succès pour assurer leur pérennité et leur succès. La gouvernance des coopératives au Maroc
est un aspect crucial de leur fonctionnement. Les coopératives marocaines sont caractérisées
par des mécanismes de gouvernance spécifiques, basés sur des valeurs de démocratie, de
solidarité, de partage et d'entraide. Des études qualitatives ont été menées pour comprendre les
particularités de la gouvernance coopérative dans le contexte marocain, en mettant en lumière
les pratiques de gouvernance au sein de ces structures. Dans le contexte de la mondialisation,
les coopératives marocaines cherchent à développer un avantage concurrentiel inimitable,
notamment à travers leur stratégie de marque. Des études quantitatives ont été réalisées pour
identifier les facteurs qui ont un impact positif sur l'internationalisation de la marque
coopérative marocaine. Les résultats indiquent que les variables qui ont le plus d'impact sur la
réussite de la stratégie d'internationalisation de la marque de la coopérative marocaine sont la
qualité et les labels. Ces sources mettent en évidence l'importance des coopératives au Maroc,
leur contribution au développement socio-économique, et les défis auxquels elles sont
confrontées. Les coopératives marocaines cherchent à se différencier et à réussir sur la scène
internationale grâce à leur stratégie de marque et à des facteurs tels que la qualité et les labels.
Les coopératives féminines et agricoles jouent également un rôle important dans l'économie
marocaine, mais font face à des défis de survie et de pérennité. La gouvernance des
coopératives au Maroc est un aspect crucial de leur fonctionnement, avec des mécanismes
spécifiques basés sur des valeurs de démocratie, de solidarité, de partage et d'entraide.

18
Les coopératives au Maroc sont divisées en plusieurs types, chacun ayant des caractéristiques
et des objectifs spécifiques. Les principaux types de coopératives au Maroc sont les
coopératives agricoles, les coopératives artisanales, les coopératives de logement et les
coopératives de production.

Coopératives agricoles : Ces coopératives sont principalement impliquées dans l'agriculture


et les activités connexes, telles que la transformation et la commercialisation des produits
agricoles. Elles jouent un rôle important dans le développement rural et contribuent à la sécurité
alimentaire, la lutte contre la pauvreté et la promotion de l'auto-emploi. Les coopératives
agricoles sont le type le plus répandu au Maroc, représentant 70% des coopératives nationales.

Coopératives artisanales : Ces coopératives sont dédiées à la production d'articles artisanaux,


tels que les bijoux, les produits en cuir, la poterie, la céramique, etc. Elles contribuent à la
conservation et à la promotion des traditions artisanales marocaines.

Coopératives de logement : Ces coopératives sont spécialisées dans la construction et la


gestion de logements sociaux. Elles visent à améliorer l'accès aux logements pour les personnes
à faibles revenus.

Coopératives de production : Ces coopératives sont impliquées dans la production de divers


types de biens et de services, tels que les produits textiles, les produits de la mer, les services
de transport, etc.

Chaque type de coopérative au Maroc a des objectifs spécifiques et joue un rôle différent dans
le développement économique et social du pays. Ensemble, elles constituent un important
vecteur de développement, contribuant à la sécurité alimentaire, à la lutte contre la pauvreté et
à la promotion de l'auto-emploi.

On distingue dans les types de coopératives les suivantes :

a) Classement par type règlementaire :


o Coopératives agricoles :

Règlementation qui régit ce type : Loi 112.12.


Exemples de secteurs d’activité :
• Agriculture (Elevage, Apiculture, Oléiculture, maraîchage, Pompage,
• Approvisionnement, collecte et commercialisation du lait, etc…)

19
• Exploitation de plantes aromatiques et médicinales
• Agriculture (Elevage, Apiculture, Aviculture, Cuniculture, etc.…)
• Arganiers
• Forêt (Madriers, Bûcherons-charbonniers)
• Collecte des plantes aromatiques et médicinales
o Coopératives réforme agraire :
Règlementation qui régit ce type : Dahir portant loi n° 1-72-277.
Exemples de secteurs d’activité :
• Les coopératives de réforme agraire
o Coopératives de services :
Règlementation qui régit ce type : Loi 112.12.
Exemples de secteurs d’activité
• Artisanat (Poterie-Céramique, Travaux de bâtiment)
• Artisanat (Textiles-Tapis, Couture-Broderie, Tailleurs-Confection, etc.…)
• Transport
• Centres de gestion
• Pêche (Collecte des Coquillages etc.…)
• Denrées alimentaires (Couscous, Pâtisserie etc.…)
• Alphabétisation
b) Classement par population visée :
o Coopératives des fellahs :
Ce sont des coopératives créées exclusivement pour les agriculteurs ayant comme objectif
d’améliorer leurs conditions de vie en les faisant bénéficier du droit à un revenu suffisant et
d’un pouvoir de prise de décision, ce qui aura des répercussions sur leur vie de famille.

o Coopératives de femmes:

Ce sont des coopératives créées exclusivement entre femmes ayant comme objectif d’améliorer
leurs conditions de vie en les faisant bénéficier du droit à un revenu suffisant et d’un pouvoir
de prise de décision, ce qui aura des répercussions sur leur vie de famille et l’éducation de leurs
enfants.

20
o Coopératives des lauréats diplômés :

Sont désignées comme coopératives des lauréats diplômés, les projets coopératifs productifs
qui réalisent des activités génératrices de revenus (Les coopératives de consommation et de
l’Habitat ne sont pas concernées dans ce cadre) et dont 50% au moins des adhérents détiennent
un diplôme de Baccalauréat et plus.

o Coopératives d’habitat:

Ce sont des coopératives créées pour gérer des projets habitat pour le compte de leurs
adhérents.

o Artisanat (Textiles-Tapis, Couture-Broderie, Tailleurs, Confection, etc.…) ;


o Arganiers ;
o Denrées alimentaires (Couscous, Pâtisserie) ;
o Collecte de plantes médicinales et aromatiques ;
o Alphabétisation ;
o Transport ;
o …

21
Pourcentage de coopératives par secteur au Maroc:

Source : Répartition des coopératives par secteur (ODCO,2020)

66.3% : 17582 coopératives

18.6% : 4939 coopératives

8.5% : 2246 coopératives 2%


4.5%
4.5% : 1200 coopératives

2% : 540 coopératives

22
➢ La dynamique sectorielle des coopératives :

Conscient du potentiel du modèle coopératif en matière de développement socio-


économique, le Maroc a mesuré d’importants développements du secteur et de la promotion
de l’activité des coopératives. Depuis, le lancement de l’initiative nationale du
développement humain (INDH) en 2005, et la stratégie du Plan Maroc Vert (PMV) en
2008, le secteur coopératif marocain a enregistré ces derniers temps une véritable
dynamique sectorielle représentée par l’évolution du nombre de création des coopératives
dans les différents secteurs d’activités.

La répartition des coopératives par secteur d’activités au titre de 2020 :

Source : Répartition des coopératives par secteur (ODCO,2020)

23
D’après les données avancées dans ce tableau, nous constatons que les coopératives se
sont formées dans les divers secteurs d’activités, avec une différence au niveau de
l’effectif de coopératives par secteur et du nombre d’adhérents. Plus globalement, cette
dynamique sectorielle concerne aussi bien les secteurs classiques tels que l’agriculture,
l’habitat, l’artisanat, la forêt, la pêche et le transport, que les nouveaux créneaux tels que,
l’huile d’argan, l’alphabétisation, les plantes aromatiques et médicinales, les denrées
alimentaires, les forêts et tourisme, etc.

Répartition des coopératives par secteur en 2020 :

Source : Coopératives par secteur en 2020 (ODCO)


Cette nouvelle dynamique sectorielle des coopératives s’explique par plusieurs facteurs dont
principalement le dynamisme de la population locale dans le secteur agricole et artisanal, ainsi
que, par les appuis financiers et les formations dispensées au profit des coopératives dans les
programmes de plusieurs instances concernées par le développement des AGR et organisées
dans des coopératives. Ainsi, en plus des efforts déployés par l’ODCO dans la vulgarisation de
la formule coopérative, le nombre de coopératives a atteint le chiffre de 40 531 fin 2020, avec
une forte présence dans les différentes branches d’activités.

24
➢ La dynamique territoriale des coopératives au Maroc :

Au Maroc, le rôle primordial que joue le secteur coopératif dans l’évolution des conditions
économiques et sociales, en particulier au niveau territorial, n’est plus à démontrer. En
effet, ce secteur a ouvert de grands horizons, d’une part, pour la création des projets
économiques et sociaux dont l’ambition principale est de combattre la pauvreté,
l’exclusion, et l’intégration des petits producteurs dans le marché et d’autre part, pour
l’identification d’opportunités de réponse à des besoins spécifiques d’une population
vulnérable et marginalisée par l’économie capitaliste, par la concrétisation de ces
opportunités à travers la mise en œuvre de solutions entrepreneuriales adaptées. (Mergoum
& Hinti,2016) Dans ce cadre, des plans régionaux de développement de l’économie sociale
et solidaire (PDRESS), ont été adoptés pour doter chaque région du royaume d’un cadre
régional pour le développement du secteur de l’économie sociale et solidaire, afin
d’encourager les porteurs de projets et des activités génératrices des revenues à développer
leurs projets dans le cadre de structures de l’ESS, notamment les associations et les
coopératives. De même, certaines régions ont réservé des chapitres budgétaires spéciaux
pour encourager la constitution des coopératives et l’organisation de salons régionaux dans
le but de promouvoir les coopératives et leurs produits au niveau local et régional. A cet
égard, le tissu coopératif marocain a enregistré dynamique régionale au niveau national.
La figure suivante représente :

25
La répartition régionale des coopératives et leurs adhérents au titre de l’année 2020 :

Source : Coopératives par secteur en 2020 (ODCO)

 Conclusion du chapitre :
Le Maroc a une longue histoire de coopératives, avec les premiers textes législatifs
remontant à 1922. Cependant, les lois précédentes étaient restrictives et présentent des
imperfections. La loi 112-12 relative aux coopératives au Maroc a été adoptée en 2014 pour
remodeler les dispositions de la loi n° 14-83 et dépasser les défaillances et les contraintes qui
handicapaient le développement du secteur coopératif. Cette loi s'applique sur toutes les

Catégories de coopératives, à l'exception des coopératives liées à la réforme agraire, et définit


la coopérative comme un groupement de personnes physiques et/ou morales qui conviennent
de se réunir pour créer une entreprise, leur permettant la satisfaction de leurs besoins
économiques et sociaux, et qui est gérée conformément aux valeurs et principes fondamentaux
mondialement reconnus en matière de coopération. La loi 112-12 a introduit des mesures
importantes pour favoriser l'autonomie et le développement des coopératives, améliorer leur
viabilité et leur compétitivité, et introduire des avantages fiscaux pour les coopératives.
Cependant, plusieurs insuffisances et inconvénients ont émergé au fil du temps, tels que la
circonscription territoriale, la gestion administrative, la tenue des comptabilités des petites

26
coopératives, et la transformation de coopératives en société. De plus, des limites
institutionnelles persistent, telles que la faiblesse des moyens affectés aux organismes
d'accompagnement des coopératives, la défection de coordination entre les intervenants, et
l'absence de suivi rapproché pour les coopératives regroupant les petits exploitants.
La typologie des coopératives au Maroc est diverse et variée, avec des coopératives présentes
dans de nombreux secteurs d'activité, y compris l'agriculture, l'habitat, l'artisanat, la forêt, la
pêche et le transport, ainsi que dans de nouveaux créneaux tels que l'huile d'argan,
l'alphabétisation, les plantes aromatiques et médicinales, les denrées alimentaires, les forêts et
le tourisme. La loi 112-12 a permis aux coopératives d'assurer des services à des non-membres
ou de vendre les produits des tiers, et a autorisé leur participation aux marchés publics.
Cependant, des ambiguïtés juridiques et des limites institutionnelles persistent, ce qui nécessite
une attention et un suivi accrus pour assurer le développement et la viabilité des coopératives
au Maroc.
En conclusion, la loi 112-12 relative aux coopératives au Maroc a introduit des mesures
importantes pour favoriser l'autonomie et le développement des coopératives, améliorer leur
viabilité et leur compétitivité, et introduire des avantages fiscaux pour les coopératives.
Cependant, plusieurs insuffisances et inconvénients ont émergé au fil du temps, ce qui a conduit
à l'adoption d'une nouvelle loi relative aux coopératives en 2014. Malgré ces mesures, des
ambiguïtés juridiques et des limites institutionnelles persistent, ce qui nécessite une attention
et un suivi accrus pour assurer le développement et la viabilité des coopératives au Maroc.

27
Chapitre 3 : Principales contraintes du secteur coopératif au Maroc :

▪ Introduction au chapitre :

Les principales contraintes du secteur coopératif au Maroc peuvent être multiples et variées,
reflétant les défis rencontrés par ces organisations dans un contexte économique, social et
institutionnel spécifique. Voici quelques-unes de ces contraintes : (faible de financement,
Problèmes de cadre légal, La compétitivité dans le secteur coopératif marocain, etc.…).
En comprenant ces aspects du paysage économique marocain, il devient plus clair que les
coopératives font face à des défis particuliers qui nécessitent des solutions adaptées à leur
contexte spécifique. En identifiant ces contraintes et en travaillant à les surmonter, les acteurs
du secteur coopératif peuvent contribuer de manière significative à la croissance économique,
à l'inclusion sociale et au développement durable du Maroc.
Dans la première partie, nous aborderons le cadre juridique en tant que contrainte, puis nous
passerons en revue la question du financement des coopératives au Maroc, et en conclusion,
nous aborderons la compétitivité dans le secteur coopératif marocain.

1) Le cadre légal entant qu’une contrainte :

Les coopératives sont généralement soumises à diverses obligations fiscales et légales, qui
peuvent varier en fonction de la législation du pays où elles opèrent. Voici quelques-unes des
obligations fiscales et légales courantes auxquelles les coopératives peuvent être soumises :

a) Impôts sur les bénéfices :

Les coopératives au Maroc bénéficient d'exonérations d'impôts sur les bénéfices dans
certaines circonstances, mais sont assujetties à l'impôt sur les sociétés sur les activités réalisées
avec des tiers ou des associés non-coopérateurs, ainsi que sur les activités non conformes aux
28
dispositions régissant les coopératives. Les coopératives qui émettent des certificats coopératifs
d'investissement (CCI) sont également assujetties à l'impôt sur les sociétés sur la fraction de
ces résultats qui dépasse 50 % du capital, à condition que la part du capital détenue par les
titulaires de CCI et les associés non-coopérateurs dépasse 50 % du capital. Les coopératives de
services et leurs unions bénéficient par assimilation du même régime fiscal que les sociétés
coopératives de production ou de transformation, telles que les coopératives d'insémination
artificielle et les coopératives d'utilisation en commun de matériel. Les coopératives ne sont
pas imposables au titre de l'impôt sur le bénéfice industriel et commercial (BIC) au Maroc car
elles ne sont que des mandataires de leurs membres. Elles collectent et commercialisent la
production pour leur compte, ce qui signifie que leur activité est une prestation de services de
collecte et de vente des produits de leurs membres. Les coopératives sont exonérées de l'impôt
sur le bénéfice industriel et commercial (BIC) en vertu des articles 1, 3 et 4.4o du CGI.
Cependant, elles sont tenues de retenir 5 % des sommes versées à des transporteurs et de les
reverser aux impôts. Les coopératives qui louent des biens immobiliers sont soumises au droit
de timbre de 18 000 FCFA sur le contrat de bail, tandis que le droit de timbre sur la lettre de
voiture a été supprimé et remplacé par le DUT (Droit unique de transport), au tarif unique de
2 500 FCFA. Les coopératives agricoles d'approvisionnement et d'achat doivent, le cas échéant,
être assujetties à l'impôt sur les sociétés sur la fraction des résultats réalisés avec des tiers ou
des associés non-coopérateurs, ainsi que sur les activités non conformes aux dispositions
régissant les coopératives. Les coopératives agricoles et leurs unions qui émettent des
certificats coopératifs d'investissement (CCI) sont assujetties à l'impôt sur les sociétés sur la
fraction de ces résultats qui dépasse 50 % du capital, à condition que la part du capital détenue
par les titulaires de CCI et les associés non-coopérateurs dépasse 50 % du capital. Les
coopératives de services et leurs unions bénéficient par assimilation du même régime fiscal que
les sociétés coopératives de production ou de transformation, telles que les coopératives
d'insémination artificielle et les coopératives d'utilisation en commun de matériel.
En résumé, les coopératives au Maroc bénéficient d'exonérations d'impôts sur les bénéfices
dans certaines circonstances, mais sont assujetties à l'impôt sur les sociétés sur les activités
réalisées avec des tiers ou des associés non-coopérateurs, ainsi que sur les activités non
conformes aux dispositions régissant les coopératives. Les coopératives qui émettent des
certificats coopératifs d'investissement (CCI) sont également assujetties à l'impôt sur les
sociétés sur la fraction de ces résultats qui dépasse 50 % du capital.

29
b) TVA (taxe sur la valeur ajoutée) :

Cette extension de l'exonération de la TVA aux coopératives fournissant des services liés aux
activités agricoles, comme le prévoit la Loi de finances 2024, est une mesure significative qui
vise à soutenir et à renforcer le secteur coopératif agricole au Maroc. En réduisant les charges
fiscales pour ces coopératives, le gouvernement cherche à favoriser leur développement et à
améliorer leur compétitivité sur le marché.

Les implications de cette mesure sont multiples et bénéfiques pour l'économie marocaine.
Tout d'abord, en réduisant les coûts de production des coopératives agricoles, cette
exonération peut contribuer à augmenter leur rentabilité et leur capacité à investir dans
l'expansion de leurs activités, dans l'amélioration de la qualité de leurs produits ou dans
l'adoption de technologies plus efficaces.

De plus, en proposant éventuellement des prix plus compétitifs aux consommateurs, les
coopératives peuvent stimuler la demande pour leurs produits, ce qui pourrait avoir un impact
positif sur les revenus et les débouchés des agriculteurs coopérants.

Enfin, cette mesure peut également encourager la création d'emplois supplémentaires dans le
secteur coopératif agricole, en favorisant sa croissance et son expansion.

Cependant, il est important de noter que cette exonération ne concerne pas toutes les
coopératives, notamment celles qui commercialisent des produits agricoles transformés et qui
sont donc tenues de facturer et de reverser la TVA aux autorités fiscales. Il est donc essentiel
que les coopératives comprennent les implications spécifiques de cette mesure et s'assurent
de respecter les obligations fiscales qui leur incombent en fonction de leur activité

c) Obligations comptables et de reportant :

Les obligations comptables et de reportant des coopératives au Maroc sont régies par la loi
n°112-12 relative aux coopératives et le Code général des impôts (CGI). Les coopératives sont
exonérées de l'impôt sur les sociétés (IS) en vertu des articles 1, 3 et 4.4o du CGI, mais sont
tenues de retenir 5 % des sommes versées à des transporteurs et de les reverser aux impôts. Les
coopératives qui louent des biens immobiliers sont soumises au droit de timbre de 18 000 FCFA
sur le contrat de bail, tandis que le droit de timbre sur la lettre de voiture a été supprimé et
remplacé par le DUT (Droit unique de transport), au tarif unique de 2 500 FCFA. Les
coopératives agricoles d'approvisionnement et d'achat doivent, le cas échéant, être assujetties
30
à l'impôt sur les sociétés sur la fraction des résultats réalisés avec des tiers ou des associés non-
coopérateurs, ainsi que sur les activités non conformes aux dispositions régissant les
coopératives. Les coopératives agricoles et leurs unions qui émettent des certificats coopératifs
d'investissement (CCI) sont assujetties à l'impôt sur les sociétés sur la fraction de ces résultats
qui dépasse 50 % du capital, à condition que la part du capital détenue par les titulaires de CCI
et les associés non-coopérateurs dépasse 50 % du capital. Les coopératives de services et leurs
unions bénéficient par assimilation du même régime fiscal que les sociétés coopératives de
production ou de transformation, telles que les coopératives d'insémination artificielle et les
coopératives d'utilisation en commun de matériel. Les coopératives sont tenues de respecter les
obligations comptables et de reportant, y compris la tenue d'une comptabilité régulière, la
préparation de comptes annuels et le dépôt de déclarations fiscales. Les coopératives sont
également soumises à des obligations de transparence et de communication financière,
notamment en ce qui concerne la publication de leurs comptes annuels. Les coopératives
doivent également se conformer aux exigences de la loi n°112-12 relative aux coopératives,
qui prévoit des règles strictes en matière de fonctionnement, de gestion et de contrôle des
coopératives. Les coopératives sont également tenues de respecter les obligations découlant
des accords internationaux en matière de protection de l'environnement et de développement
durable.

d) Impôts sur les salaires :

Les impôts sur les salaires des coopératives au Maroc sont régis par le Code général des
impôts (CGI) et concernent principalement la masse salariale des coopératives, y compris les
salaires versés au personnel administratif et agricole. Le gérant de la coopérative qui fait
office de directeur de l'entreprise coopérative est soumis à l'impôt sur les salaires aux termes
de l'article 115 du CGI. Les coopératives sont également soumises à la patente de transport de
marchandises au titre des produits agricoles, ainsi qu'à l'impôt foncier si des biens
immobiliers figurent à leur actif. Les coopératives qui louent leurs biens immobiliers sont
soumises à l'impôt des patentes et de la taxe urbaine. Les coopératives d'habitation
bénéficient d'avantages fiscaux, notamment en matière d'impôt sur les sociétés, de taxe sur la
valeur ajoutée et de droits d'enregistrement. Les coopératives à but non lucratif peuvent être
exemptées d'impôt si elles respectent les critères prévus à la loi, les positions des autorités
fiscales et la jurisprudence. Les coopératives doivent respecter les obligations comptables et
31
de reportant, y compris la tenue d'une comptabilité régulière, la préparation de comptes
annuels et le dépôt de déclarations fiscales. Les coopératives sont également soumises à des
obligations de transparence et de communication financière, notamment en ce qui concerne la
publication de leurs comptes annuels. Les coopératives doivent se conformer aux exigences
de la loi n°112-12 relative aux coopératives, qui prévoit des règles strictes en matière de
fonctionnement, de gestion et de contrôle des coopératives. Les coopératives sont également
tenues de respecter les obligations découlant des accords internationaux en matière de
protection de l'environnement et de développement durable.

e) Déclarations fiscales et comptables :

Les coopératives au Maroc sont soumises à des obligations comptables et de reportant, y


compris la tenue d'une comptabilité régulière, la préparation de comptes annuels et le dépôt de
déclarations fiscales. Les coopératives sont également tenues de respecter les obligations
découlant des accords internationaux en matière de protection de l'environnement et de
développement durable. Les coopératives agricoles d'approvisionnement et d'achat doivent être
assujetties à l'impôt sur les sociétés sur la fraction des résultats réalisés avec des tiers ou des

Associés non-coopérateurs, ainsi que sur les activités non conformes aux dispositions régissant
les coopératives. Les coopératives agricoles et leurs unions qui émettent des certificats
coopératifs d'investissement (CCI) sont assujetties à l'impôt sur les sociétés sur la fraction de
ces résultats qui dépasse 50 % du capital, à condition que la part du capital détenue par les
titulaires de CCI et les associés non-coopérateurs dépasse 50 % du capital. Les coopératives de
services et leurs unions bénéficient par assimilation du même régime fiscal que les sociétés
coopératives de production ou de transformation, telles que les coopératives d'insémination
artificielle et les coopératives d'utilisation en commun de matériel. Les coopératives doivent
respecter les obligations comptables et de reportant, y compris la tenue d'une comptabilité
régulière, la préparation de comptes annuels et le dépôt de déclarations fiscales. Les
coopératives sont également soumises à des obligations de transparence et de communication
financière, notamment en ce qui concerne la publication de leurs comptes annuels. Les
coopératives doivent se conformer aux exigences de la loi n°112-12 relative aux coopératives,
qui prévoit des règles strictes en matière de fonctionnement, de gestion et de contrôle des
coopératives. Les coopératives agricoles sont soumises à l'impôt sur les sociétés, mais cette
imposition est fortement atténuée pour les coopératives qui sont exonérées. Les coopératives
doivent respecter leurs statuts et les dispositions du CRPM qui les régissent pour bénéficier de
32
ces avantages fiscaux. Les coopératives agricoles doivent également respecter les obligations
fiscales et comptables, y compris la tenue d'une comptabilité régulière, la préparation de
comptes annuels et le dépôt de déclarations fiscales. Les coopératives agricoles doivent
également respecter les obligations découlant des accords internationaux en matière de
protection de l'environnement et de développement durable. Les coopératives agricoles
possèdent des statuts juridiques « sui generis » qui impliquent des règles de fonctionnement
très spécifiques définies par la loi du 10 septembre 1947 et le code rural et de la pêche
maritime. Si elles fonctionnent conformément aux règles qui les régissent, elles sont
notamment exonérées de l'impôt sur les sociétés pour les activités réalisées avec les associés
coopérateurs. Les principaux fondements de ces structures sont la gouvernance démocratique
avec le principe « un associé, une voix », l'exclusivisme de son objet social et de son sociétariat,
la circonscription territoriale dans laquelle elles sont implantées, l'a-capitalisme : les associés
n'ont aucun droit sur les réserves, la redistribution du résultat proportionnellement à l'activité
réalisée par les associés coopérateurs avec la coopérative, le double engagement de l'agriculteur
adhérant à la coopérative.

Les coopératives doivent faire face à des enjeux majeurs en raison de leurs particularités de
fonctionnement, notamment maintenir un niveau élevé de rémunération des associés
coopérateurs en diversifiant son activité en amont et en aval via le développement de filiales,
prendre en compte les contraintes environnementales, étendre leur chaîne de valeur, étendre
leur périmètre ou s'internationaliser pour s'imposer dans un secteur de plus en plus compétitif,
repenser leur financement et leur modèle de gouvernance pour accroître leur compétitivité tout
en préservant leurs spécificités. Les coopératives doivent respecter les obligations comptables
et de reportant, y compris la tenue d'une comptabilité régulière, la préparation de comptes
annuels et le dépôt de déclarations fiscales. Les coopératives sont également tenues de
respecter les obligations découlant des accords internationaux en matière de protection de
l'environnement et de développement durable. Les coopératives doivent se conformer aux
exigences de la loi n°112-12 relative aux coopératives, qui prévoit des règles strictes en matière
de fonctionnement, de gestion et de contrôle des coopératives. Les coopératives doivent
respecter leurs statuts et les dispositions du CRPM qui les régissent pour bénéficier de ces
avantages fiscaux. Les coopératives doivent également respecter les obligations fiscales et
comptables, y compris la tenue d'une comptabilité régulière, la préparation de comptes annuels
et le dépôt de déclarations fiscales. Les coopératives doivent respecter les obligations
comptables et de reportant, y compris la tenue d'une comptabilité régulière, la préparation de

33
comptes annuels et le dépôt de déclarations fiscales. Les coopératives sont également tenues
de respecter les obligations découlant des accords internationaux en matière de protection de
l'environnement et de développement durable. Les coopératives doivent se conformer aux
exigences de la loi n°112-12 relative aux coopératives, qui prévoit des règles strictes en matière
de fonctionnement, de gestion et de contrôle des coopératives. Les coopératives doivent
respecter leurs statuts et les dispositions du CRPM qui les régissent pour bénéficier de ces
avantages fiscaux. Les coopératives doivent également respecter les obligations fiscales et
comptables, y compris la tenue d'une comptabilité régulière, la préparation de comptes annuels
et le dépôt de déclarations fiscales. Les coopératives doivent respecter les obligations
comptables et de reportant, y compris la tenue d'une comptabilité régulière, la préparation de
comptes annuels et le dépôt de déclarations fiscales. Les coopératives sont également tenues
de respecter les obligations découlant des accords internationaux en matière de protection de
l'environnement et de développement durable. Les coopératives doivent se conformer aux
exigences de la loi n°112-12 relative aux coopératives, qui prévoit des règles strictes en matière
de fonctionnement, de gestion et de contrôle des coopératives. Les coopératives doivent
respecter leurs statuts et les dispositions du CRPM qui les régissent pour bénéficier de ces
avantages fiscaux. Les coopératives doivent également respecter les obligations fiscales et
comptables, y compris la tenue d'une comptabilité régulière, la préparation de comptes annuels
et le dépôt de déclarations fiscales.

Les coopératives doivent respecter les obligations comptables et de reportant, y compris la


tenue d'une comptabilité régulière, la préparation de comptes annuels et le dépôt de déclarations
fiscales. Les coopératives sont également tenues de respecter les obligations découlant des
accords internationaux en matière de protection de l'environnement et de développement
durable. Les coopératives doivent se conformer aux exigences de la loi n°112-12 relative aux
coopératives, qui prévoit des règles strictes en matière de fonctionnement, de gestion et de
contrôle des coopératives. Les coopératives doivent respecter leurs statuts et les dispositions
du CRPM qui les régissent pour bénéficier de ces avantages fiscaux. Les coopératives doivent
également respecter les obligations fiscales et comptables, y compris la tenue d'une
comptabilité régulière, la préparation de comptes annuels et le dépôt de déclarations fiscales.
Les coopératives doivent respecter les obligations comptables et de reportant, y compris la
tenue d'une comptabilité régulière, la préparation de comptes annuels et le dépôt de déclarations
fiscales. Les coopératives sont également tenues de respecter les obligations découlant des
accords internationaux en matière de protection de l'environnement et de développement

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durable. Les coopératives doivent se conformer aux exigences de la loi n°112-12 relative aux
coopératives, qui prévoit des règles strictes en matière de fonctionnement, de gestion et de
contrôle des coopératives. Les coopératives doivent respecter leurs statuts et les dispositions
du CRPM qui les régissent pour bénéficier de ces avantages fiscaux. Les coopératives doivent
également respecter les obligations fiscales et comptables, y compris la tenue d'une
comptabilité régulière, la préparation de comptes annuels et le dépôt de déclarations fiscales.
Les coopératives doivent respecter les obligations comptables et de reportant, y compris la
tenue d'une comptabilité régulière, la préparation de comptes annuels et le dépôt de déclarations
fiscales. Les coopératives sont également tenues de respecter les obligations découlant des
accords internationaux en matière de protection de l'environnement et de développement
durable. Les coopératives doivent se conformer aux exigences de la loi n°112-12 relative aux
coopératives, qui prévoit des règles strictes en matière de fonctionnement, de gestion et de
contrôle des coopératives. Les coopératives doivent respecter leurs statuts et les dispositions
du CRPM qui les régissent pour bénéficier de ces avantages fiscaux. Les coopératives doivent
également respecter les obligations fiscales et comptables, y compris la tenue d'une
comptabilité régulière, la préparation de comptes annuels et le dépôt de déclarations fiscales.

Les coopératives doivent respecter les obligations comptables et de reportant, y compris la


tenue d'une comptabilité régulière, la préparation de comptes annuels et le dépôt de déclarations
fiscales. Les coopératives sont également tenues de respecter les obligations découlant des
accords internationaux en matière de protection de l'environnement et de développement
durable. Les coopératives doivent se conformer aux exigences de la loi n°112-12 relative aux
coopératives, qui prévoit des règles strictes en matière de fonctionnement, de gestion et de
contrôle des coopératives. Les coopératives doivent respecter leurs statuts et les dispositions
du CRPM qui les régissent pour bénéficier de ces avantages fiscaux. Les coopératives doivent
également respecter les obligations fiscales et comptables, y compris la tenue d'une
comptabilité régulière, la préparation de comptes annuels et le dépôt de déclarations fiscales.
Les coopératives doivent respecter les obligations comptables et de reportant, y compris la
tenue d'une comptabilité régulière, la préparation de comptes annuels et le dépôt de déclarations
fiscales. Les coopératives sont également tenues de respecter les obligations découlant des
accords internationaux en matière de protection de l'environnement et de développement
durable. Les coopératives doivent se conformer aux exigences de la loi n°112-12 relative aux
coopératives, qui prévoit des règles strictes en matière de fonctionnement, de gestion et de
contrôle des coopératives. Les coopératives doivent respecter leurs statuts et les dispositions

35
du CRPM qui les régissent pour bénéficier de ces avantages fiscaux. Les coopératives doivent
également respecter les obligations fiscales et comptables, y compris la tenue d'une
comptabilité régulière, la préparation de comptes annuels et le dépôt de déclarations fiscales.
Les coopératives doivent respecter les obligations comptables et de reportant, y compris la
tenue d'une comptabilité régulière, la préparation de comptes annuels et le dépôt de déclarations
fiscales. Les coopératives sont également tenues de respecter les obligations découlant des
accords internationaux en matière de protection de l'environnement et de développement
durable. Les coopératives doivent se conformer aux exigences de la loi n°112-12 relative aux
coopératives, qui prévoit des règles strictes en matière de fonctionnement, de gestion et de
contrôle des coopératives. Les coopératives doivent respecter leurs statuts et les dispositions
du CRPM qui les régissent pour bénéficier de ces avantages fiscaux. Les coopératives doivent
également respecter les obligations fiscales et comptables, y compris la tenue d'une
comptabilité régulière, la préparation de comptes annuels et le dépôt de déclarations fiscales.
Les coopératives doivent respecter les obligations comptables et de reportant, y compris la
tenue d'une comptabilité régulière, la préparation de comptes annuels et le dépôt de déclarations
fiscales. Les coopératives sont également tenues de respecter les obligations découlant des
accords internationaux en matière de protection de l'environnement et de développement
durable. Les coopératives doivent se conformer aux exigences de la loi n°112-12 relative aux
coopératives, qui prévoit des règles strictes en matière de fonctionnement, de gestion et de
contrôle des coopératives. Les coopératives doivent respecter leurs statuts et les dispositions
du CRPM qui les régissent pour bénéficier de ces avantages fiscaux. Les coopératives doivent
également respecter les obligations fiscales et comptables, y compris la tenue d'une
comptabilité régulière, la préparation de comptes annuels et le dépôt de déclarations fiscales.
Les coopératives doivent respecter les obligations comptables et de reportant, y compris la
tenue d'une comptabilité régulière, la préparation de comptes annuels et le dépôt.

f) Divulgation financière et gouvernance :

En résumé, les coopératives au Maroc sont un secteur en croissance, avec une augmentation
significative du nombre de coopératives et de coopérateurs entre 2015 et 2019. L'action
publique de l'État a été un levier important pour la promotion de l'entrepreneuriat coopératif et
la création d'un environnement propice à leur développement. Les coopératives sont souvent
plus grandes que les entreprises conventionnelles dans plusieurs pays et secteurs, et peuvent
acquérir un pouvoir de négociation et surmonter les problèmes liés à leur petite taille grâce à

36
la création de groupes coopératifs et à la coopération avec d'autres coopératives et organisations
locales. Les coopératives au Maroc sont régies par la loi n° 112-12, qui établit le principe
d'exclusivisme, et sont soumises à un régime fiscal spécifique comprenant l'impôt sur les
sociétés, la taxe sur la valeur ajoutée et la fiscalité locale. Les coopératives d'habitation
bénéficient d'avantages fiscaux, notamment en matière d'impôt sur les sociétés, de taxe sur la
valeur ajoutée et de droits d'enregistrement. Les coopératives à but non lucratif peuvent être
exemptées d'impôt si elles respectent les critères prévus à la loi, les positions des autorités
fiscales et la jurisprudence. Les coopératives doivent respecter les obligations comptables et de
reportant, y compris la tenue d'une comptabilité régulière, la préparation de comptes annuels
et le dépôt de déclarations fiscales. Les coopératives sont également soumises à des obligations
de transparence et de communication financière, notamment en ce qui concerne la publication
de leurs comptes annuels. Cependant, il existe des problèmes fiscaux spécifiques aux
coopératives, tels que la question de savoir si les 30% de chiffre d'affaires réalisés avec des
tiers doivent être considérés comme des actes commerciaux passibles de l'impôt sur les sociétés
et de la taxe sur la valeur ajoutée. Les propositions d'amendement du code général des impôts
(CGI) comprennent la clarification de l'exonération de l'impôt sur les sociétés et de la taxe sur
la valeur ajoutée pour les coopératives de services, et l'actualisation de l'article 7 du CGI pour
prévoir trois types de coopératives au lieu de deux. Le faible niveau d'éducation peut rendre
difficile la compréhension et le suivi des affaires coopératives, et les présidents des
coopératives ont expliqué qu'il est difficile d'avoir de l'influence sur les membres et d'être pris
au sérieux. De nombreux membres expriment leur besoin de plus de crédits et leur déception
vis-à-vis de leur coopérative qui a toujours du mal à accéder au financement. Les coopératives
dans le sous-secteur maraîcher ont enregistré des performances significatives depuis 2003, avec
une valeur ajoutée passant de 3 milliards de dirhams à plus de 5,2 milliards de dirhams. En
général, les coopératives au Maroc sont un secteur important en croissance, avec un potentiel
de développement significatif. Cependant, il existe des défis à surmonter, tels que les
problèmes fiscaux spécifiques et le faible niveau d'éducation, qui peuvent rendre difficile la
compréhension et le suivi des affaires coopératives.

g) Législation spécifique aux coopératives :

La législation spécifique aux coopératives au Maroc est régie par la loi n° 112-12, qui établit
le principe d'exclusivisme et un plan comptable spécifique aux coopératives validées par un
arrêté du Ministre de l'économie, des finances et de la réforme de l'administration. Les

37
coopératives sont soumises à des obligations comptables et de reportant, y compris la tenue
d'une comptabilité régulière, la préparation de comptes annuels et le dépôt de déclarations
fiscales. Les coopératives sont également soumises à des obligations de transparence et de
communication financière, notamment en ce qui concerne la publication de leurs comptes
annuels. Le contrôle des coopératives est assuré par l'ODCO, qui est habilité à s'assurer que les
coopératives et leurs unions sont gérées conformément aux dispositions de la loi 112-12 et des
textes pris pour son application. Les coopératives peuvent se transformer en sociétés, quelle
que soit leur forme juridique. La fiscalisation des coopératives au Maroc a été introduite par la
loi de finances de 2005. Les coopératives sont encouragées à coopérer entre elles pour favoriser
l'inter-coopération, établir des relations commerciales avec les organismes coopératifs
étrangers, instaurer des jumelages entre coopératives et leurs unions marocaines et étrangères.

- Il est important pour les coopératives de se tenir au courant des obligations fiscales et légales
qui leur sont applicables et de s'assurer de leur conformité pour éviter des sanctions ou des
litiges éventuels. Dans certains cas, il peut être utile de consulter des experts juridiques ou
fiscaux spécialisés dans les coopératives pour obtenir des conseils appropriés.
2) Le financement des coopératives entant qu’une contrainte :
Dans la mesure où nous ne pouvons pas aborder les défis sans jeter un petit coup d'œil sur le
concept du financement. Le financement des coopératives au Maroc sont régis par la loi
régissant les coopératives, qui établit les principes et les conditions de fonctionnement de ces
structures économiques. Une coopérative est définie comme une entreprise autonome, créée
volontairement par des personnes unies par un intérêt commun, dans le but de satisfaire leurs
besoins économiques, sociaux et culturels. En ce qui concerne le financement, les coopératives
peuvent mobiliser différentes sources telles que les apports des membres, les subventions
gouvernementales, les prêts bancaires et le financement participatif. Ces fonds permettent aux
coopératives de développer leurs activités et de répondre aux besoins de leurs membres, tout
en favorisant la solidarité et la participation démocratique. La finance d'entreprise est le
domaine de la finance qui traite de la structure financière d'une entreprise, de ses choix et
opérations financières, de ses stratégies de financement et de son équilibre financier.
Lorsqu'une entreprise a une opportunité d'investissement, elle a des besoins financiers
considérables. La pertinence stratégique du choix de la structure financière est soulignée par la
pléthore d'options de financement disponibles et leurs diverses caractéristiques, notamment en
termes de rentabilité et de risque. Ainsi, l'étude de la structure financière captive les théoriciens
et les praticiens depuis plus d'un siècle, ce qui en fait un sujet clé de la finance d'entreprise.

38
L'entreprise est un agent économique qui occupe une position importante dans le réseau
économique national et contribue à sa croissance. Afin de financer ses activités
d'investissement et d'exploitation, l'entreprise communique ses besoins de financement, qui
doivent être satisfaits par de nombreuses modalités de financement. Il s'agit des modalités
d'indépendance, d'endettement et de découvert (ElOuafy & Ed-dafali, 2014).
Les modes de financement utilisés par les coopératives au Maroc et aux défis qu’elles
doivent surmonter, cela nous le verra dans cette section. Cependant, l'activité
économique des coopératives ne se distingue pas de manière significative de celle des
autres types d'entreprise
➢ L’INDH, nouvelle orientation vers l’entrepreneuriat :

L’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), lancée par le Roi en


2005, est un programme de développement qui accorde de l’importance à
l’amélioration du revenu et à l’inclusion économique par l’impulsion du capital humain
en faveur des plus démunis. L’INDH accompagne des projets issus de l'analyse des
chaînes de valeur et des coopératives, ainsi que d'autres organisations professionnelles
dans le domaine de l'économie sociale et solidaire. Ce soutien vise à améliorer
l'inclusion économique des jeunes et des femmes en créant des opportunités d'emploi
et de travail indépendant. Un exemple en est la " Coopérative Fan aljalssa Almaghribia
", qui a reçu un financement de l'Initiative Nationale pour le Développement Humain.
Une coopérative née grâce à la mutualisation des efforts de cinq femmes bien
déterminées à réinventer l’artisanat marocain et à lui apporter une touche de modernité,
tout particulièrement dans la filière de la tapisserie, jusque-là un domaine réservé aux
hommes. Cinq femmes artisanes qui ont aussi réussi à innover dans le design d’intérieur
avec des créations inspirées de l’artisanat national et le patrimoine culturel marocain.
Soutenir l'initiative nationale lui a permis d'augmenter le volume de production de la
coopérative, indique-t-elle, visiblement satisfaite avant d'exprimer sa reconnaissance à

39
cette plate-forme pour son soutien matériel et moral depuis le lancement du projet. la
coordinatrice des projets de la plate-forme Erchad, Zahira Belassi a confié à la MAP
que le financement de ce projet s’inscrit dans le cadre de la troisième phase de l’INDH
portant sur l’Amélioration du revenu et l’inclusion économique des jeunes dans son
volet réservé à l’économie sociale et solidaire, indiquant que cette coopérative
spécialisée dans la tapisserie et le design d'intérieur a bénéficié d'une aide de plus de
131.000 dirhams dont une contribution de l'ordre de 78.627 dirhams apportée par
l'INDH contre un apport en nature des porteuses de projet qui s’élève à 52.418 dirhams
(Février 2024).
Elle note enfin que ce projet a permis de créer cinq emplois directs, outre 7 à 8
emplois saisonniers et indirects, soulignant que la coopération a bénéficié de sessions
de formation ainsi que d’un accompagnement technique sur la création d'un site Web
et de pages sur les réseaux sociaux destinés à la promotion de leurs produits.

Est une entreprise coopérative marocaine qui se spécialise dans la production et la


commercialisation de produits artisanaux, notamment le tissage, la couture de
couvertures, de coussins et de rideaux pour la décoration intérieure, elle a été créée par
un groupe de femmes qui ont uni leurs compétences en broderie et en décoration
intérieure pour créer une entreprise socialement responsable. Elle a été créée dans la
commune urbaine de Moulay Rachid dans la région de Casablanca le 19 juin 2019

40
➢ L’autofinancement :
L'autofinancement est l'un des mécanismes traditionnels utilisés par les coopératives
pour la capitalisation. Cependant, ce mode de financement peut présenter des difficultés
pour les projets de grande envergure, car les coopératives peuvent manquer de fonds
nécessaires pour verser des ristournes annuelles. Les membres contribuent
financièrement à leur coopérative par le biais de cotisations sociales, qui varient d'une
coopérative à l'autre (Noli, 1987 ; ACI, 2007) (2) . Selon la Déclaration sur l'identité
internationale des coopératives de 2007 de l'ACI, le principe d'autonomie et
d'indépendance s'étend également à la limitation des financements externes et à la
conclusion d'accords avec d'autres institutions, y compris les agences
gouvernementales, afin de préserver l'indépendance des coopératives (Prakash, 2003).
➢ La Banque Populaire :
La Banque Populaire du Maroc joue un rôle important dans l'accompagnement des
coopératives au niveau du financement au Maroc. En tant qu'acteur majeur du
développement économique et social du pays, la banque offre une gamme de produits
et de services financiers adaptés aux besoins des coopératives, en particulier dans les
secteurs de l'agriculture, de l'artisanat et du tourisme. La Banque Populaire du Maroc
offre des crédits à moyen et long terme pour le financement de projets de
développement et de modernisation des coopératives. Elle propose également des
crédits à court terme pour le financement du cycle d'exploitation et des besoins de
trésorerie. En outre, la banque offre des services de conseil et d'accompagnement pour
aider les coopératives à améliorer leur gestion financière et à accéder à de nouveaux
marchés. Elle organise également des formations pour les membres des coopératives

41
sur des sujets tels que la gestion financière, la gestion des risques et la planification
stratégique. La Banque Populaire du Maroc est également engagée dans des initiatives
visant à promouvoir l'entrepreneuriat et l'innovation dans les coopératives. Elle a lancé
plusieurs programmes pour soutenir les jeunes entrepreneurs et les femmes
entrepreneurs dans les coopératives, en leur offrant des financements, des formations
et des conseils. En résumé, la Banque Populaire du Maroc joue un rôle crucial dans
l'accompagnement des coopératives au niveau du financement au Maroc, en offrant des
produits et des services financiers adaptés, des conseils et des formations, et en
soutenant l'entrepreneuriat et l'innovation dans les coopératives.

➢ Ministère de l'Agriculture et de la Pêche :


Le ministère de l'Agriculture et de la Pêche au Maroc joue un rôle crucial dans
l'accompagnement des coopératives en matière de finance. Il coordonne la mise en
œuvre de diverses politiques de développement agricole et rural, notamment en
soutenant les coopératives à travers des initiatives telles que le Plan Maroc Vert. Ce
plan vise à moderniser le secteur agricole et à en faire un moteur de croissance
économique, en encourageant les agriculteurs à se tourner vers des cultures à forte
valeur ajoutée. Le ministère, à travers le Plan Maroc Vert, met l'accent sur
l'investissement dans l'irrigation et favorise le développement de chaînes de valeur
spécifiques, telles que la production d'olives, de dattes, d'amandes et de figues. De plus,
le ministère est impliqué dans la promotion de l'irrigation, une pratique courante dans
de nombreuses zones rurales, et supervise le secteur de la pêche, y compris
l'aquaculture. En outre, il collabore avec d'autres entités gouvernementales et
institutions pour assurer la coordination et la mise en œuvre efficace des programmes
de soutien aux coopératives agricoles. Il existe également d'autres sources de
financement des coopératives au Maroc :

42
Source : rapport d’activité de l’ANAPEC 2018

a) Les défis et les obstacles au développement du secteur coopératif :


Malgré le soutien financier apporté par tous ces organismes, les coopératives souffrent
toujours de problèmes de financement. En matière de financements, les coopératives
comptent principalement sur les excédents non distribués et le crédit. On estime
cependant qu’environ 90 pour cent des coopératives actuellement enregistrées au
Maroc n’ont pas accès au crédit.
❖ Accès au crédit par les coopératives agricoles et les GIE :
TEF représente une avancée et une référence régionale en matière de fourniture de
crédit aux entreprises rurales ; sur le millier de coopératives au total bénéficiant d’un
crédit octroyé par une des diverses filiales du GCAM, 365 sont clientes de TEF. Au 31
décembre 2016, TEF avait déboursé un volume de crédit de 160 millions de dollars à
70.000 clients, dont plus de 10.000 ont bénéficié d’un crédit par l’intermédiaire de
coopératives. Chaque mois, TEF répond aux besoins d’environ 1.600 petits
agriculteurs. Son portefeuille est réparti principalement entre irrigation (27%), viande
rouge (23%), lait (13%), horticulture (12%) et fruits (8%). La marge de progression est
cependant encore substantielle : des 750.000 exploitations agricoles que le GCAM
considère comme appartenant au segment de TEF, seulement 9,3 pour cent environ
avaient accès au crédit au 31 décembre 2016 (Ramirez et Hernandez (2016) donnent

43
une description détaillée de Tamwil El Fellah). Selon laquelle le ratio crédit privé / PIB
du Maroc est inférieur à celui des pays ayant un revenu par habitant plus élevé et qu’il
est encore difficile d’atteindre une large part des acteurs du secteur agroalimentaire,
notamment les petits exploitants. TEF est une initiative récente qui a connu une
croissance soutenue au cours des dernières années (le volume de crédit déboursé a
augmenté de 40 pour cent en 2014 et 2015 et de 24 pour cent en 2017 par rapport à
l’année précédente). Une telle initiative semble donc avoir le potentiel de contribuer à
résoudre les difficultés en matière d’accès au crédit, mais elle n’est pas exempte de
défis à relever, comme expliqué ci-dessous. Les investissements sur le long terme dans
le développement des capacités sont nécessaires afin d’améliorer l’accès au crédit pour
les coopératives et les GIE généralement considérés comme non solvables. Il n’est pas
facile de surmonter cet obstacle à l’échelle appropriée. Un certain nombre de
mécanismes ont été mis en place, tous avec des limites spécifiques :

• Développement d’un partenariat avec les programmes et organismes


gouvernementaux : des programmes gouvernementaux fournissent aux
coopératives et aux GIE des actifs (et donc des garanties) et un appui technique
par le biais de subventions. Cependant, l’objectif principal des programmes
gouvernementaux n’est pas de faciliter l’accès des entreprises agricoles au
crédit.
• Développement d’un partenariat avec l’ONCA : l’ONCA est confronté à une
énorme demande d’appui technique dans le cadre du PMV et, comme indiqué
plus haut, il n’est pas toujours en mesure de répondre à des demandes
techniques spécifiques, en plus d’avoir ses propres difficultés de capacités (en
termes de réponse à la demande à grande échelle).
• Développement d’un partenariat avec des associations et des ONG
(associations de commerçants et d’agriculteurs) opérant dans les zones
géographiques où aucun programme du gouvernement n’est présent: ces
organisations sont les plus susceptibles de se spécialiser et de devenir des
fournisseurs d’appui technique clés dans chaque sous-secteur, mais à l’heure
actuelle, il s’agit généralement de petites structures qui ne peuvent répondre à
l’ampleur, la diversité et la spécialisation des besoins en matière d’assistance
technique.

44
En plus des limites de capacités pour fournir un appui technique aux emprunteurs potentiels,
l’initiative TEF du GCAM fait face à une limitation de son offre sous la forme d’un plafond au
montant de près par client. Ramirez et Hernandez (2016) soutiennent que pour environ 25 pour
cent de la population le montant maximum actuel est trop bas pour couvrir les besoins en
financement des fonds de roulement et des investissements. Ce plafond sur le montant des prêts
ne peut pas être facilement augmenté étant donné la couverture de garantie obligatoire de 60
pour cent du portefeuille de TEF et la taille fixe du fonds de garantie (Ramirez et Hernandez,
2016). Cependant, les représentants du CERCAM avancent que jusqu’à présent, ce problème
de plafond n’a pas réellement entravé l’attribution de crédit aux coopératives, les insuffisances
générales en matière de capacités de gestion et d’orientation entrepreneuriale des coopératives
constituant une contrainte beaucoup plus sévère. Et quelques autres contraintes comme :
➢ Gestion des flux de trésorerie :
La gestion des flux de trésorerie est l'une des contraintes majeures auxquelles sont confrontées
les coopératives au Maroc. Il s'agit de la gestion des entrées et des sorties d'argent de
l'organisation. Les coopératives doivent surveiller attentivement leurs flux de trésorerie pour
s'assurer qu'elles disposent toujours des liquidités nécessaires pour couvrir leurs dépenses
quotidiennes, telles que les salaires, les fournitures et les frais de fonctionnement. Une
mauvaise gestion des flux de trésorerie peut entraîner des difficultés financières et même la
faillite de la coopérative.
➢ Endettement excessif :
L'endettement excessif constitue un autre défi financier pour les coopératives au Maroc.
Certaines coopératives se retrouvent dans une situation d'endettement insoutenable en raison
de prêts contractés pour financer leurs activités. Les charges de remboursement élevées et les
intérêts accumulés pèsent lourdement sur leurs finances et limitent leur capacité à investir dans
de nouveaux projets. Cette contrainte financière peut entraîner une détérioration de la situation
économique des coopératives, les mettant en danger de faillite et compromettant leur pérennité.

➢ Manque de capitale initial :


Le manque de capital initial constitue l'une des principales contraintes financières auxquelles
les coopératives au Maroc sont confrontées. Les coopératives ont souvent du mal à mobiliser
les fonds nécessaires pour démarrer leurs activités. Cela limite leur capacité à acheter des
équipements, à louer des locaux adaptés, à embaucher du personnel qualifié et à développer

45
leur production. Les entrepreneurs coopératifs sont souvent contraints de recourir à leurs
propres fonds personnels ou de solliciter le soutien financier de leurs membres.
• L'instabilité des revenus aussi est un problème majeur pour les coopératives, car elles
dépendent peuvent varier considérablement d'une année à l'autre, ce qui rend difficile la
planification financière à long terme. En effet, le manque de confiance entre les membres des
coopératives souvent des fluctuations du marché et des conditions climatiques. Cela signifie
que leurs revenus limitent leur capacité à collaborer efficacement, à partager des ressources et
à innover. Ceci entrave le potentiel de croissance et de prospérité du secteur coopératif au
Maroc, qui pourrait bénéficier grandement d'une atmosphère de confiance mutuelle et de
coopération.
3) La compétitivité dans le secteur coopératif marocain :
La compétitivité peut en effet être perçue comme une contrainte dans le secteur coopératif
marocain, mais elle peut également être un moteur de développement et de croissance. Voici
quelques points à considérer :
• Ressources limitées :

Les coopératives marocaines peuvent faire face à des défis importants en termes de
ressources, ce qui peut affecter leur compétitivité sur le marché.
✓ Ressources financières limitées
Les coopératives ont souvent des difficultés à accéder au financement, que ce soit auprès
des banques ou d'autres sources de financement.
Le manque de fonds peut les empêcher d'investir dans les équipements, la production ou la
commercialisation, limitant ainsi leur capacité à s'adapter aux évolutions du marché.

Certaines coopératives n'ont pas les moyens financiers pour produire et exporter en grandes
quantités, ce qui les rend plus vulnérables face à la concurrence.

✓ Ressources humaines insuffisantes


Les coopératives peinent parfois à attirer et retenir des compétences en gestion, marketing
ou innovation, faute de moyens pour rémunérer correctement le personnel.

Le faible niveau de qualification des dirigeants et adhérents des coopératives peut aussi
nuire à leur gouvernance et leur gestion.

46
Le manque de formation et d'accompagnement des coopératives sur ces aspects est un frein
à leur développement.

✓ Accès limité aux technologies


Les coopératives ont souvent un accès restreint aux nouvelles technologies (numériques,
de production, etc.) qui pourraient améliorer leur compétitivité.
Le manque d'investissements dans l'innovation et la modernisation des outils de production
ou de commercialisation peut les désavantager face à la concurrence.

• Taille et échelle :
Les coopératives sont souvent de petite ou moyenne taille, ce qui peut les rendre moins
compétitives par rapport aux grandes entreprises qui bénéficient d'économies d'échelle.
• Accès aux marchés :
La compétitivité des coopératives peut être entravée par des obstacles à l'accès aux
marchés, tels que des barrières commerciales, des réglementations complexes ou des
difficultés logistiques.
• Innovation et technologie :
Les coopératives qui ne parviennent pas à investir dans l'innovation et à adopter les
nouvelles technologies peuvent se retrouver à la traîne par rapport à leurs concurrents.
• Qualité et différenciation :
Pour rester compétitives, les coopératives doivent offrir des produits ou des services
de haute qualité et se différencier de leurs concurrents, ce qui peut nécessiter des
investissements importants en termes de formation, de recherche et de développement.
• Gestion efficace :
Une gestion efficace est essentielle pour optimiser les ressources disponibles et
maximiser la compétitivité des coopératives.

Malgré ces défis, les coopératives marocaines ont également des atouts, tels que leur capacité
à mobiliser les ressources locales, à promouvoir le développement durable et à contribuer à la
création d'emplois dans les communautés rurales et urbaines. En investissant dans l'innovation,
la formation et le développement des compétences, les coopératives peuvent renforcer leur
compétitivité et jouer un rôle important dans l'économie nationale.
47
Conclusion générale :

Le secteur coopératif marocain a connu une progression significative ces dernières années,
passant de 303 coopératives en 2005 à plus de 27 000 en 2019. Cette expansion s'explique par
divers facteurs, notamment les programmes gouvernementaux de soutien et l'adoption de
nouvelles réglementations visant à faciliter la création et le développement des coopératives.
Ces organisations jouent un rôle crucial dans l'économie marocaine en contribuant à la
réduction de la pauvreté, à la création d'emplois et à l'amélioration des conditions de vie,
notamment dans les zones rurales et pour les populations vulnérables telles que les femmes et
les jeunes.
Néanmoins, le secteur coopératif est confronté à plusieurs défis qui entravent sa croissance et
sa compétitivité. Sur le plan juridique et institutionnel, des ambiguïtés persistent et le soutien
des autorités publiques demeure insuffisant. Sur le plan socio-économique, l'accès au
financement est difficile, l'adaptation aux exigences du marché est complexe et la protection
sociale des membres est souvent inadéquate.
La taille modeste et le manque de ressources financières, humaines et technologiques de
nombreuses coopératives les désavantagent par rapport aux grandes entreprises bénéficiant
d'économies d'échelle.
Des initiatives ont été lancées pour remédier à ces problèmes, notamment à travers la réforme
du cadre juridique coopératif en 2014 et la mise en œuvre de programmes d'accompagnement.
Cependant, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour permettre aux coopératives de
jouer pleinement leur rôle de moteur du développement économique et social.
Il est crucial de renforcer la formation et les compétences des dirigeants coopératifs afin
d'améliorer la gestion et la compétitivité à long terme de ces entreprises collectives. De plus,
un soutien accru des autorités publiques est indispensable pour faciliter l'accès au financement
et aux nouvelles technologies.
En conclusion, bien que le secteur coopératif marocain présente un fort potentiel, il doit relever
des défis importants en matière de gouvernance, de ressources et d'adaptation au marché. Un
accompagnement adapté sera déterminant pour permettre aux coopératives de devenir des
acteurs économiques et sociaux plus compétitifs et influents

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Bibliographie et webographie :
• Définition :
https://revuealmanara.com/le-cadre-juridique-de-la-cooperative-au-maroc/?amp=1 12—03--2024
• (ATTOUCH & DIDI, 2021). 15—03—2024

• Rapport de BENSGHIR NOUREDDINE

• ELCADI LATIFA Enseignant- Chercheur – FPJ 10—03—2024

• ElOUAFY & ED-DAFALI, 2014

• NOLI, 1987 ; ACI, 2007

• (OIT, 2002). 14—03—2024

• RAMIEEZ et HERNANDEZ, 2016

• Principes du travail coopérative :


http://www.woasjournals.com/index.php/ijfaema 21-03-2024

• International Journal of Financial Accountability, Economics, Management, and Auditing


(IJFAEMA) - ISSN 2788-7189 16—03—2024

• La différence entre la société et la coopérative :


https://prezi.com/jzegfnjcrzzq/la-difference-entre-une-entreprise-privee-et-une-cooperative/ 17—03--2024
• Données cartographiques clés – Maroc ICA-EU PARTNERSHIP 22-03-2024

• Livre de la loi des associations et coopératives

• La répartition des coopératives par secteur d’activités au titre de 2020 :

Coopératives par secteur en 2020 (ODCO) 22—03--2024

• La répartition régionale des coopératives et leurs adhérents au titre de l’année 2020 : Répartition
régionale des coopératives et leurs adhérentes, en 2020 (ODCO,2020)

• La répartition des coopératives par secteur en 2020 :


Répartition des coopératives par secteur (ODCO,2020)

• Les types des coops :


https://groupecceinternational.com/fr/lescooperatives/#:~:text=Sont%20d%C3%A9sign%C3%A9es%20comme
%20coop%C3%A9ratives%20des,dipl%C3%B4me%20de%20Baccalaur%C3%A9at%20et%20plus. 04—04—
2024

• Pourcentage de genres des coopératives :


LES COOPÉRATIVES – Cabinet Consulting Expertise International (groupe-cceinternational.com)

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