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3 UTILISATIONS DE L’ENERGIE SOLAIRE

3.1 Production d’eau chaude


La production d’eau chaude sanitaire est à l’heure actuelle l’application la plus développée de l’énergie solaire
thermique. Sous un climat tropical sec, un chauffe-eau solaire performant et bien dimensionné peut permettre de
satisfaire les besoins en eau chaude d’une famille toute l’année. Sous un climat tropical humide, il sera
nécessaire à certaines périodes d’utiliser une énergie d’appoint. Le chauffe-eau solaire permettra quand même
de réaliser d’importantes économies. Il existe plusieurs types de chauffe-eau solaire que nous allons détailler.

3.1.1 Chauffe-eau solaire capteur-stockeur


Ce sont des appareils qui se présentent comme des capteurs solaires à eau classiques avec coffre, vitrage,
isolant et absorbeur. La contenance de l’absorbeur, de l’ordre de 75 l.m-2 permet d’assurer dans le même appareil
les fonctions de captage et de stockage de l’énergie.

Ces appareils sont peu encombrants, peu coûteux et faciles à installer. Ils présentent un bon rendement lors des
journées ensoleillées (résistance thermique négligeable entre l’absorbeur et l’eau : contact sur toute la surface de
l’absorbeur). Cependant les pertes de chaleur sont importantes la nuit et la température de l’eau le matin en
période fraîche (décembre, janvier en climat tropical sec) est souvent trop basse. Des modèles de fabrication
locale bien isolés ont été testés et donnent des résultats satisfaisants. Le problème principal à résoudre est la
réalisation d’un capteur plat d’une épaisseur de l’ordre de 5 mm résistant à la pression d’eau du réseau.

Couverture
transparente

Lame d’air Eau

Isolant thermique

Figure 3.1 : Schéma d’un chauffe-eau solaire capteur-stockeur

3.1.2 Chauffe-eau solaire monobloc


Il s’agit d’appareils dont le ballon de stockage d’eau chaude est solidaire du capteur solaire comme représenté
sur la figure 3.2, la circulation d’eau entre les deux éléments s’effectuant par thermosiphon. La figure 3.3
représente une vue éclatée d’un chauffe-eau solaire monobloc commercialisé.

Pour un bon fonctionnement de ces appareils, les règles suivantes doivent être respectées :
- Eviter les possibilités d’accumulation d’air en un point haut du circuit
- Placer les tubes en parallèle pour éviter les pertes de charge
- Le bas du réservoir doit être situé au-dessus du capteur
- Respecter une inclinaison minimale (>10°, on choisit souvent 30°) pour un fonctionnement correct du
thermosiphon

La figure 3.4 illustre quelques-unes de ces règles d’installation.

39
Figure 3.2 : Schéma de principe d’un chauffe-eau solaire monobloc

Figure 3.3 : Vue éclatée chauffe-eau solaire BP Solar (http://www.apex-bpsolar.com/solaire/chauffeEau)

40
Figure 3.4 : Règles d’installation des chauffe-eau solaires monoblocs

3.1.3 Chauffe-eau solaire à éléments séparés


Ces appareils sont constitués d’un ballon relié à un ou plusieurs capteurs par des tuyauteries de longueur
variable. Le ballon non solidaire du capteur peut être installé à l’intérieur du logement. Ils fonctionnent le plus
souvent en convection forcée (circulation de l’eau assurée par une pompe) ce qui nécessite le raccordement au
réseau électrique. D’une plus grande souplesse d’utilisation, leur bon fonctionnement est davantage tributaire du
soin apporté à leur installation. On trouvera sur la figure 3.5 le schéma de principe d’une installation type et sur
la figure 3.6 le détail des différents éléments constitutifs.

Figure 3.5 : Schéma de principe d’un chauffe-eau solaire à éléments séparés

La différence de masse volumique entre l’eau chaude et l’eau froide conduit à l’établissement d’un gradient de
température dans un ballon de stockage d’eau chaude : la température de l’eau est plus élevée en haut qu’en bas
du ballon ainsi que le schématise la figure 3.6 Le rendement d’un capteur solaire étant d’autant plus élevé que la
température d’entrée du fluide est faible, on a intérêt :
- A choisir un rapport hauteur/diamètre du ballon suffisant (>2) pour obtenir une stratification suffisante,
- A éviter le brassage de l’eau dans le ballon qui « casserait » la stratification,
- A envoyer vers le capteur de l’eau provenant de la partie basse du ballon.

41
Figure 3.6 : Eléments d’un chauffe-eau solaire à éléments séparés

Figure 3.7 : Schématisation de la stratification dans un ballon d’eau chaude (extrait de Bragard S.)

42
3.1.4 Eléments de dimensionnement
L’isolation du capteur et du réservoir est réalisée en laine verre ou en mousse de polyuréthane avec une
épaisseur de 30 à 50mm. Pour des raisons de tenue en température, le polystyrène est à écarter. Le volume de
stockage varie entre 75 et 100 litres par m² de capteur. La surface de capteur retenue varie entre 2 et 4m² pour
une famille de 4 à 6 personnes. Des logiciels tels que SOLO2000® ou SimSol® du CSTB (disponible
gratuitement à l’adresse http://software.cstb.fr/main/home_vl.asp ) permettent de réaliser un dimensionnement
plus précis prenant en compte :
- Les performances du capteur (coefficients B et K à renseigner)
- Les données météorologiques
- Les besoins en eau chaude.
Le logiciel SOLO2000 est exécutable en ligne avec l’avantage de posséder les données de nombreuses stations
météorologiques africaines en bibliothèque à l’adresse : http://www.tecsol.fr/st_fr/plansite.asp?page=gar0.htm

3.2 Froid et climatisation


3.2.1 Réfrigération
L’énergie solaire peut être utilisée pour produire du froid par deux voies :
- Photoélectrique : on utilise l’électricité produite par des panneaux photovoltaïques pour alimenter un
groupe frigorifique à compression ou des éléments Peltier
- Thermique : on utilise la chaleur récupérée dans un capteur solaire pour produire du froid par sorption.
Des réfrigérateurs fonctionnant sur ce principe sont opérationnels comme celui de Flechon et Godmel
dont on trouvera le schéma sur la figure 3.8.

Son fonctionnement repose sur l’utilisation d’un couple absorbant/fluide frigorigène. La substance absorbante
reste dans le capteur solaire. Dans la journée, l’élévation de sa température dans le capteur provoque
l’évaporation du fluide frigorigène qui se condense dans un condenseur placé dans l’air ambiant à l’extérieur de
l’enceinte à réfrigérer. Il est ensuite stocké dans un réservoir.
Pendant la phase nocturne le composé absorbant se refroidit et devient « avide » de fluide frigorigène. Celui-ci
s’évapore donc dans l’évaporateur placé à l’intérieur du caisson isolé à refroidir pour être réabsorbé par le
composé absorbant.
Le cycle peut alors se répéter le jour suivant. La production de froid s’effectuant la nuit, il faut prévoir un
stockage du froid produit pour limiter l’élévation de température de l’enceinte réfrigérée dans la journée. Ce
stockage s’effectue généralement par un volume d’eau glycolée placée dans l’enceinte.
Le facteur limitant la diffusion de ces réfrigérateurs reste un coût élevé.

Figure 3.8 : Schéma du réfrigérateur photothermique des Prs Flechon et Godmel

3.2.2 Climatisation
Nous présenterons ici le principe de deux systèmes reposant sur des cycles intermittents
d’absorption/désorption d’eau dans un solide hygroscopique (gel de silice) :

43
Le système conçu par Dannies (figure 3.9) ne comporte aucun mécanisme et ne fait appel qu’aux mouvements
de l’air par convection naturelle. Les murs Est et Ouest du bâtiment contiennent les éléments absorbants au
travers desquels l’air circule selon le processus suivant :
- Le matin le Soleil échauffe le mur Est : le mélange d’air et de vapeur d’eau réchauffé et plus léger
monte dans le mur Est et en sort à sa partie supérieure. Il en résulte une aspiration correspondante
d’air par les orifices supérieurs du mur Ouest dans lequel l’air passe sur l’absorbant régénéré la
veille et s’y dessèche. Un dispositif d’évaporation d’eau placé au pied du mur permet alors de le
refroidir avant son introduction dans la pièce. Durant cette phase, l’échauffement du mur Est
provoque la déshydratation de l’absorbant qu’il renferme.
- L’après-midi, le Soleil échauffe le mur Ouest et la circulation d’air s’inverse.

Ce système expérimenté au Libéria et en Lybie a permis de maintenir les locaux à une température de 5 à 15°C
au-dessous de l’ambiance extérieure, avec une humidité relative comprise entre 65 et 75%.

Un autre système destiné à la déshumidification de l’air en zone humide a été mis au point par Lof aux Etats-
Unis (figure (3.10). L’air à déshumidifier passe à travers une pluie de solution de glycol concentrée et s’y
dessèche. La chaleur latente de condensation et la chaleur d’absorption sont éliminées dans un échangeur à eau :
à la sortie l’air déshumidifié est à la même température qu’à l’entrée.
Le glycol dilué par son échange avec l’air humide est envoyé dans un régénérateur où il tombe en gouttelettes
à travers un courant ascendant d’air sec réchauffé dans un capteur solaire à air.

Ces systèmes restent toutefois au stade de faible diffusion et semblent difficilement adaptables à l’habitat
individuel. Leur avenir se situe plutôt dans une intégration à une centrale de climatisation en vue de réduire la
consommation énergétique.

Figure 3.9 : Schéma du procédé Dannies (d’après IIF)

Figure 3.10 : Schéma du procédé Lof

44
3.3 Distillation
3.3.1 A un étage
C’est le plus simple et le plus répandu, on en trouvera une schématisation sur la figure 3 .11. L’eau placée
dans un bac noirci disposé au fond d’un capteur solaire s’échauffe par absorption du rayonnement solaire
traversant la vitre. Cet échauffement provoque une évaporation superficielle, la vapeur d’eau produite venant
ensuite se condenser sur la vitre plus froide. Il suffit alors de récupérer l’eau distillée ruisselant sur la face interne
de la vitre à l’aide d’un système de gouttières placées de chaque côté de la vitre.

Figure 3.11 : Schéma de principe d’un distillateur solaire à un étage

Figure 3.12: Vues d’un distillateur commercialisé (http://www.watercone.com/product.html)

3.3.2 A plusieurs étages


Pour augmenter le rendement des distillateurs solaires, le Pr Le Goff a imaginé un distillateur à plusieurs
étages où la chaleur libérée par la condensation est récupérée dans un 2ème étage pour servir à évaporer une
masse d’eau supplémentaire suivant le schéma de la figure 3.13.

Figure 3.13 : Schéma du distillateur solaire DIFICAP du Pr Le Goff

45
La production distillée peut théoriquement atteindre 10 à 15 l.m-2 par jour. Les problèmes liés à sa réalisation
n’ont pas jusqu’à présent permis sa vulgarisation.

3.4 Cuisson
La cuisson est une application nécessitant une température plus élevée que les applications précédentes,
l’utilisation de l’énergie solaire est donc a priori moins adaptée à cette application. De nombreux modèles de
cuiseurs solaires ont toutefois été développés, on peut les classer en deux catégories :
- Les cuiseurs solaires à concentration (cf. figure 3.14) : dans ces modèles le récipient à chauffer (noir)
est dans le milieu ambiant au foyer d’une parabole réflectrice. Il capte ainsi tous les rayons de Soleil
parallèles à l’axe de la parabole. Ce type de cuiseur n’utilise donc que le rayonnement direct et ne peut
pas fonctionner en période humide où la part du rayonnement diffus est importante. Par ailleurs, leur
utilisation nécessite de prendre quelques précautions : ils peuvent provoquer éblouissement ou brûlures.
- Les cuiseurs solaires plans (cf. figure 3.15): le récipient à chauffer (noir) est placé dans un caisson dont
les parois internes sont recouvertes d’un réflecteur, sur-isolé et recouvert d’un double vitrage. Il y a
également risque de brûlure en sortant le récipient du cuiseur.

Notons que les cuiseurs solaires présentent l’inconvénient de nécessiter une utilisation en plein soleil et aux
heures d’ensoleillement maximum.

Figure 3.14 : Schéma de cuiseurs solaires à concentration (http://www.mueller-solartechnik.com/fkocher.htm)

Figure 3.15 : Schéma d’un cuiseur solaire plan (http://www.mueller-solartechnik.com/fkocher.htm)

Ces appareils permettent d’atteindre des températures de 120 à 160°C en période d’ensoleillement. Le modèle
plan permet le maintien au chaud du fait de sa forte isolation thermique.

46
4 LE SECHAGE SOLAIRE
4.1 Généralités sur le séchage et définitions

Le but du séchage est de déshydrater un produit de façon à abaisser sa teneur en eau en-dessous d’une valeur
permettant sa conservation à température ambiante. Le séchage a donc pour effet d’alléger le produit. Il
provoque également des modifications d’aspect, de goût, de texture et de qualité nutritionnelle du produit.
L’étude du séchage nécessite la connaissance des définitions et des relations relatives à l’air humide (cf. cours
« L’air humide »).

Tout produit d’origine végétale ou animale contient de l’eau, on peut donc distinguer dans un tel produit de
masse m :
- une masse me d’eau,
- la masse restante ms = m – me appelée masse sèche ou anhydre du produit.
Comme pour l’air humide on définit l’humidité ou la teneur en eau d’un produit (en base sèche) exprimé en
kgeau.kgms-1 par :

me
W= (4.1)
ms

La teneur en eau d’un produit est parfois définie en base humide :

me
mc = (4.2)
m

Les deux grandeurs sont liées par les relations suivantes :

mc W
W= ; mc = (4.3)
1 − mc 1+ W

Exemple :

La teneur en eau du maïs après récolte est Wi = 0,54. On veut le sécher jusqu’à obtenir une teneur en eau finale
Wf = 0,18. Calculer la masse de maïs obtenue après séchage de 100 kg de maïs frais.
m m − ms mi 100
Wi = ei = d’où : m s = = = 64,9 kg
ms ms 1 + Wi 1 + 0,54
m ef
Wf = ⇒ m ef = Wf m s = 0,18 × 64,9 = 11,7 kg
ms
La masse du maïs obtenue après séchage est : mf = me + ms = 64,9 + 11,7 = 76,6 kg.

Activité de l’eau dans un produit

L’activité de l’eau est le rapport entre la pression de vapeur d’eau à la surface du produit et la pression de la
vapeur d’eau sur la surface plane d’un liquide à la même température.

pv
Psat(T)
Produit à T

Figure 4.1 : Représentation de l’activité de l’eau

47
pv
aw = (5.4)
p sat (T )

Considérons maintenant un produit et un air en équilibre l’un avec l’autre, pv, T, pva et Ta étant respectivement
les pressions de vapeur d’eau et les températures du produit et de l’air. L’équilibre impose :
- T = Ta : pas de transfert de chaleur
- pv = pva : pas de transfert de masse

p va
or l’humidité relative de l’air s’écrit : HR = 100 d’où HR = 100 aw .
p s (T )
L’activité de l’eau dans un produit est donc également l’humidité relative d’un air en équilibre avec le produit.
Pour qu’un produit puisse se conserver à température ambiante, son activité aw doit être abaissée en-dessous de
0,6 (les moisissures ne peuvent plus se développer, cf. annexe A.4.1).

4.2 Principe et description du séchage

4.2.1 Principe
Le moyen le plus simple à mettre en œuvre pour sécher un produit est de le ventiler avec un air suffisamment
chaud et sec pour qu’un échange de chaleur et d’humidité s’effectue entre cet air et le produit. Le schéma type
d’une installation de séchage dit convectif est représenté sur la figure 4.1.

Air extérieur Ta, pva, HRa Batterie de chauffage T1, pv1, HR1 Enceinte T2, pv2, HR2
ou de
capteur solaire séchage

Figure 4.1 : Schéma de principe d’un séchoir convectif

L’air subit d’abord un échauffement à pression constante dans une batterie de chauffage ou un capteur solaire
puis une humidification quasi-adiabatique dans l’enceinte de séchage. On a les relations : Ta <T1 , T2 < T1 , x2 >
x1 et Th2 = Th1 si l’enceinte de séchage est parfaitement isolée. Les valeurs des différentes températures (sèche,
humide, de rosée) et humidités (relative, absolue) sont calculables par utilisation d’un diagramme de l’air humide
(cf. annexe A.4.2)

La différence (x2 – xa) correspond à la masse d’eau retirée du produit par kg d’air sec ayant traversé le séchoir.
Pour réaliser une opération de séchage convectif il faut donc :
- Un apport d’énergie Q ,
- Une circulation d’air qui entraîne la vapeur d’eau extraite du produit (on parle aussi de séchage par
entraînement).

4.2.2 Température de séchage

C’est la différence pv – pva qui doit être positive qui provoque l’évaporation de l’eau à la surface du produit.
L’échauffement de l’air ne modifie pas la pression de vapeur d’eau pva. Pour augmenter la vitesse de séchage il
faut donc, à pva constant, augmenter la pression de vapeur d’eau pv à la surface du produit. Si l’on admet que aw
varie peu avec la température, on peut écrire :
p v T1 p
aw = ≈ v T2
p s (T1 ) p s (T2 )

48
où pvT1 et pvT2 sont les pressions de vapeur d’eau régnant à la surface du produit respectivement à T1 et à T2.
On en déduit : T2 ≥ T1 ⇒ p s (T2 ) ≥ p s (T1 ) ⇒ p vT 2 ≥ p vT1
D’où : p vT 2 − p va ≥ p vT1 − p va

La température du produit a donc intérêt à être la plus élevée possible pour obtenir une vitesse de séchage
importante. Elle ne doit cependant pas dépasser une certaine valeur Tmax au-delà de laquelle le produit peut-être
altéré ou détruit. Ceci est particulièrement vrai pour les fruits et légumes dont les éléments nutritifs peuvent être
détériorés. On peut retenir comme ordre de grandeur Tmax ≈ 60°C pour les fruits et Tmax ≈ 50°C pour les légumes
feuilles, des valeurs plus précises sont données en annexe A.4.3.

On notera également qu’une vitesse de séchage trop élevée en début d’opération peut conduire à un
phénomène de croûtage : formation d’une pellicule résistante au passage de la vapeur d’eau qui ralentit ensuite le
séchage. Il convient donc de limiter la température de l’air en début de séchage pour éviter ce phénomène.

4.2.3 Vitesse de séchage

Dans le cas d’une couche mince de produit à sécher, la courbe de séchage du produit ou vitesse d’évaporation
en fonction du temps met en évidence plusieurs phases ainsi que le montre à titre d’exemple les courbes
expérimentales de la figure 4.2 obtenues pour la banane.

a) b)
10,000 0,12
Phase 1 60°C ; 2.0 m/s ; 0.02 kg kgas
50°C ; 2.0 m/s ; 0.02 kg/kgas
Phase 3
1,000 0,09 40°C ; 2.0 m/s ; 0.02 kg/kgas
V s (kg.kgms .h )
Vs (kg.kms-1.h-1)

-1
-1

0,100 0,06 Phase 4


Phase 2 Phase 3
60 °C ; 2.0 m/s ; 0.02 kg/kgas
0,010 0,03
50 °C ; 2.0 m/s ; 0.02 kg/kgas
40 °C ; 2.0 m/s ; 0.02 kg/kgas

0,00
0,001
0,00 0,05 0,10 0,15 0,20
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
W* W*
Figure 4.2 : Vitesse de séchage en fonction de la teneur en eau réduite pour trois températures différentes

1ère phase : Mise en température


Elle dure le temps d’amener le produit de la température Ta initiale à la température Te résultant de l’équilibre
entre le transfert de chaleur convectif air / produit et l’évaporation à la surface du produit.

2ème phase : Vitesse constante


L’eau s’évaporant à la surface du produit est de l’eau libre : elle est sans cesse remplacée par l’arrivée d’eau
liquide provenant de l’intérieur du produit. Durant cette phase, la surface du produit reste constante et égale à la
température humide de l’air. Cette phase n’est pas présente pour tous les produits et en particulier pour les fruits
et légumes. Sur la figure 1, la phase 1 correspond à la mise en température du produit et il n’y a pas de phase à
vitesse constante ainsi que le montre la représentation de l’évolution des températures dans le produit sur la
figure 4.3. Cette phase quand elle existe correspond à un état du produit non hygroscopique.

3ème phase : Vitesse décroissante


Il n’y a plus d’eau libre dans le produit et l’eau se déplace du centre vers la surface sous forme de vapeur. Le
déplacement de cette vapeur est beaucoup plus lent. Le refroidissement de l’air du à l’évaporation devient moins
important, la température du produit tend vers la température sèche de l’air. Cette phase se décompose souvent
en deux sous-phases (phases 2 et 3 sur la figure 4.2).

49
55

50

45
Ts

T (°C)
40 Tair
Tc
35

30

25
0 4 8 12 16 20
t (h)
Figure 4.3 : Evolution de la température de la banane au cours du séchage : Ts = température de surface et
Tc = température au centre.

4.2.4 Rendements relatifs au séchage

4.2.4.1 Rendement massique

La figure 4.4 représente l’évolution de l’air dans un séchage convectif tel que celui schématisé sur la figure
4.1.

i
x

2e
2

1
T
Ta T2 T1

Figure 4.4 : Evolution de l’air lors d’une opération de séchage convectif.

L’air sort de l’enceinte de séchage au point 2, il sortirait au point 2e si l’équilibre avec le produit était atteint,
donc HR2e = aw, aw étant l’activité du produit. Le rendement massique est alors défini par :

x2 − xa
ηm =
x 2e − x a (4.4)

Le rendement massique dépend principalement de la nature et de la taille du produit ainsi que de sa teneur en
eau et de la température et de la vitesse de l’air autour du produit.

Exemple :

Calculer la quantité d’énergie maximale à fournir pour sécher 100 kg de maïs de Wi = 0,54 à Wi = 0,18.
Calculer la masse et le volume d’air minimum à faire passer dans le séchoir pour réaliser cette opération.
Données : Ta = 25°C ; T1 = 50°C ; HRa = 50%.

Nous avons calculé précédemment la masse d’eau évaporée lors de cette opération : ∆m= 100 - 76,6 = 23,4 kg

50
La quantité minimale d’énergie à fournir a donc pour valeur : Qmin = ∆m Lv = 23,4 x 2382 = 5,57.104 kJ.
Le diagramme de l’air humide nous donne :
pour le point A : xa = 9,84 g.kg et ia = 50,22 kJ.kg-1
pour le point 1 : xa = 9,84 g.kg et ia = 75,81 kJ.kg-1, Th1 = 25,1°C
Si l’échange de chaleur et de matière air/produit était parfait, l’air sortirait saturé après avoir subi un
refroidissement adiabatique, nous en déduisons les caractéristiques de sortie idéales :
pour le point 2 : T2 = Th2 = 25,1°C, HR2 = 100% et x2 = 20,13 g.kg

∆m 23,4
La masse minimale d’air sec à utiliser est donc : m as = = = 2274 kg
x 2 − x1 0,02013 − 0,00984
Soit une masse d’air humide à l’entrée de : m ah = (1 + x a ) m as = (1 + 0,00984) 2274 = 2296 kg
m 2296
Et un volume d’air humide correspondant de : Vah = ah = = 1950 m 3
ρ ah 1,177

4.2.4.2 Rendement énergétique

On définit pour une opération de séchage deux grandeurs caractérisant l’énergie


consommée :
- La consommation énergétique moyenne CEM qui est la quantité d’énergie nécessaire pour évaporer
1 kg d’eau du produit. Elle s’exprime par :

i1 − i a
CEM = (4.5)
x2 − xa

- Le rapport de consommation énergétique défini par :

CEM
RCE = (4.6)
Lv

où Lv est la chaleur latente de vaporisation de l’eau. D’après ce qui précède, ce rapport peut s’exprimer
par :
i1 − i a (4.7)
RCE =
(x 2 − x a ) L v

4.2.5 Pouvoir évaporatoire d’un séchoir

C’est le débit massique d’eau qui serait évaporé si le rendement massique était de 100%, il est défini par :

& as (x 2e − x a )
PE = m (4.8)

où m& as est le débit massique d’air sec circulant dans le séchoir. Le pouvoir évaporatoire diminue au fur et à
mesure que le produit sèche car le point 2e est défini par Th2e = Th1 et HR2e = 100 aw et aw diminue au cours
du séchage.
Le débit d’eau évaporé peut s’écrire :
∆m
& = η m PE

(4.9)

51
Exemple :
De l’air entre avec un débit de 450 m3.h-1 dans un capteur solaire d’où il ressort à 50°C. Si le rendement
massique est de 50%, calculer le débit d’eau évaporée dans les cas suivants :
1. Ta = 35°C, HRa = 16 %, aw = 1 (début de séchage, saison sèche)
2. Ta = 35°C, HRa = 16 %, aw = 0,6 (fin de séchage, saison sèche)
3. Ta = 35°C, HRa = 40 %, aw = 1 (début de séchage, saison humide)
4. Ta = 35°C, HRa = 40 %, aw = 1 (fin de séchage, saison humide).

Nous calculons d’abord les caractéristiques de l’air aux points A, 1 et 2, les valeurs obtenues sont reportées
dans le tableau 4.1.
Tableau 4.1 : Caractéristiques de l’air humide aux différents points.

T Tha HR x pv i
-1
°C °C % g.kg mmHg kJ.kg-1
1 35 17,8 16 5,54 6,70 49,4
Point A 2 35 17,8 16 5,54 6,70 49,4
3 35 23,9 40 14,03 16,76 71,2
4 35 23,9 40 14,03 16,76 71,2
1 50 22,4 7,3 5,54 6,70 64,6
Point 1 2 50 22,4 7,3 5,54 6,70 64,6
3 50 27,7 18,2 14,03 16,76 86,7
4 50 27,7 18,2 14,03 16,76 86,7
1 22,4 22,4 100 17,0 20,22 65,8
Point 2e 2 28,3 22,4 60 14,5 17,3 65,5
3 27,7 27,7 100 23,5 27,70 87,9
4 34,4 27,7 60 20,6 24,40 87,6
1 36,2 22,4 30,1 11,2 13,46 65,2
Point 2 2 39,2 22,4 22,8 10,0 12,00 65,1
3 38,8 27,7 43,2 18,8 22,28 87,4
4 42,2 27,7 33,4 17,4 20,63 87,2

Les caractéristiques du point 2 ont été calculées à partir des relations suivantes :
x 2 − x1 T − T1
Th2 = Th1 et η m = ≈ 2 d’où l’on déduit : T2 = T1 + η m (T2e − T1 )
x 2e − x1 T2e − T1

& ah
m
Les débits d’eau évaporés calculés par la relation ∆m & as (x 2 − x 1 ) =
& =m (x 2 − x1 ) ont les valeurs
1+ xa
suivantes : 1. ∆m
& = 2,89 kg.h-1
2. ∆m
& = 2,28 kg.h-1
3. ∆m
& = 2,43 kg.h-1
4. ∆m
& = 1,72 kg.h-1

On constate que pour la même quantité d’énergie fournie (même élévation de température de l’air de 35°C à
50°C) la masse d’eau évaporée est plus importante en saison sèche : + 20% en début de séchage et +30% en fin
de séchage.

52
4.3 Les différents types de séchoirs solaires
Il est possible de classer les séchoirs solaires en plusieurs catégories en considérant deux caractéristiques :
- Un séchoir est dit couvert si l’absorbeur est protégé par une couverture transparente, il est dit non-
couvert dans le cas contraire.
- Un séchoir est dit à direct si le rayonnement solaire atteint directement les produits, indirect si les
produits sont à l’abri du rayonnement solaire.
- Un séchoir est dit à convection naturelle si la circulation d’air est assurée par thermosiphon, ventilé si
elle est assurée par une action mécanique.

Chaque type de séchoir présente des avantages et des inconvénients propres cependant tous présentent les
avantages suivants par rapport au séchage naturel (produits exposés au soleil et au vent sans protection, par
exemple sur une natte ou sur une tôle) :
- Produit à l’abri de la poussière et de la pluie
- Produit à l’abri des insectes.

Ils présentent aussi l’inconvénient d’un coût assez élevé : une vitre de 1m2 coûte environ 15000 FCFA alors
qu’une tôle aluminium coûte environ 10 fois moins cher.

4.3.1 Séchoirs solaires à convection naturelle

4.3.1.1 Directs

Exemples (cf. annexe A.4.4) :


- Séchoir à fruits du Brésil
- Séchoir du BRI
- Séchoir ENSIAAC
Avantages :
- Séchage rapide
- Construction simple
Inconvénients :
- Température élevée en fin de séchage
- Oxydation des vitamines A et C par les rayons UV du soleil
- Jaunissement des légumes verts

4.3.1.2 Indirects

Exemples (cf. annexe A.4.5) :


- Séchoir coquille
- Séchoir ENSIAAC
Avantages :
- Produit à l’abri des UV
- Température limitée (55°C)
Inconvénients :
- Séchage moins rapide que dans un séchoir direct

4.3.1.3 Comparaison des modes directs et indirects

Pour les produits que l’exposition directe au rayonnement solaire n’altère pas (fruits en général) on choisira
d’utiliser un séchoir direct du type séchoir ENSIAAC décrit en annexe A.4.4. On réservera l’utilisation des

53
séchoirs indirects moins rapides aux produits sensibles aux rayons UV : cela concerne principalement les
légumes verts qui subissent une décoloration par le rayonnement solaire et les plantes aromatiques. Dans ce cas,
on pourra choisir pour son meilleur rendement un séchoir indirect couvert du type ENSIAAC décrit en annexe
A.4.5 plutôt qu’un séchoir coquille non-couvert.

4.3.2 Séchoirs solaires à convection forcée

Ce type de séchoir est sauf exception de type indirect.

Exemples (cf. annexe A.4.6) :


- Séchoir du BRI
- Séchoir de l’IPM de Dakar
Avantages :
- Séchage plus rapide surtout en début d’opération
- Un pré-séchage peut être réalisé la nuit en saison sèche par simple ventilation
Inconvénients :
- Construction plus complexe
- Coût plus élevé (achat d’un ventilateur)
- Ne peut être envisagé que pour un capteur de taille suffisante (> 5m²)
- Vitesse de séchage non homogène sur toutes les claies (permutation nécessaire).

4.4 Méthodes simplifiées de dimensionnement

4.4.1 Séchoirs solaires à convection naturelle

4.4.1.1 Directs

La surface de capteur solaire peut être estimée en considérant un rendement global sur une opération de
séchage de 25% en saison sèche et de 20% en saison humide (zone tropicale).
Le débit d’air n’est pas directement contrôlable, il est fortement influencé par le vent qui créé une aspiration
de l’air dans le séchoir et qui influe autant sur le débit que l’effet de thermosiphon résultant de la différence de
température (donc de masse volumique) entre l’air sortant du séchoir et l’air ambiant.

4.4.1.2 Indirects

La surface de capteur solaire peut être estimée en considérant un rendement global sur une opération de
séchage de 20% en saison sèche et de 15% en saison humide (zone tropicale).

Exemple d’application :

Calculer la surface de capteur nécessaire pour sécher 20kg de bananes en 3 jours dans un séchoir direct à
Ouagadougou au mois de mai. La teneur en eau initiale est de 4 kg.kg-1 et on séchera jusqu’à obtention d’une
activité finale de 0,6.

Les isothermes de sorption représentées sur la figure 5.3 nous donnent la teneur en eau finale à atteindre :
Wf = 0,2 kg.kg-1.
mi 20
La masse sèche est de : m s = = = 4 kg
1 + Wi 1 + 4
La masse d’eau à évaporer est de : ∆m = m i − m f = m s (Wi − Wf ) = 4 (4 − 0,2) = 15,2 kg
Nous lisons sur le tableau des données météorologiques de la station de Ouagadougou en annexe A.4.7 :
En mai : G = 22,4.103 kJ.m-2.
En considérant un rendement global η = 20%, la surface de captation nécessaire pour réaliser le séchage en n =
3 jours est donnée par :

54
∆m Lv 15,2 × 2407
S= = = 2,7 m ²
3 G η 3 × 22400 × 0, 2
On pourra par exemple choisir un séchoir de 3,4m x 0,8m contenant 3 claies de 1,13m x 0,8m chargée chacune
avec 6,7 kg de bananes (soit 5,93 km.m-2) en début de séchage.

4.4.2 A convection forcée


On peut retenir en première approximation pour la zone tropicale qu’un débit d’air de 100 m3.h-1 par m2 de
capteur couvert permet d’évaporer en moyenne 1 kg d’eau.m-2.jour-1 sous des conditions moyennes
d’ensoleillement et de température.

Exemple d’application :

Calculer la surface de capteur d’un séchoir solaire capable de sécher 100 kg de mangues en 2 jours à
Ouagadougou. La teneur en eau initiale est de 5 kg.kg-1 et on séchera jusqu’à obtention d’une activité finale de
0,6.
Les isothermes de sorption représentées sur la figure 5.3 nous donnent la teneur en eau finale à atteindre :
Wf = 0,3 kg.kg-1.
mi 100
La masse sèche est de : m s = = = 16,7 kg
1 + Wi 1 + 5
La masse d’eau à évaporer est de : ∆m = m i − m f = m s (Wi − Wf ) = 16,7 (5 − 0,3) = 78,5 kg
78,5
Une estimation de la surface peut être calculée par : S = ≈ 40 m ² . On peut choisir un capteur de 4m x
2 ×1
10m. On détermine la distance fond/absorbeur de façon à obtenir une vitesse de 5m.s-1 le débit étant fixé à
4000
4000 m3.h-1 ce qui conduit à : b = = 5,5 cm .
3600 × 4 × 5
Les pertes de charge régulières se calculent par :
0,3164 ρ u 2 L
∆ Pr =
1 2 Dh
Re 4
ρ u Dh 4 × 0,05 × 4 1,15 × 5 × 0,099
Re = avec D h = = 0,099 m soit Re = = 29960
µ 2 (0,05 + 4) 1,9.10 −5
0,3164 1,15 5 2 10
∆ Pr = = 34,9 Pa
1 2 0,099
29960 4

On peut faire l’hypothèse que les pertes de charge totales sont le double des pertes de charge régulières soit
∆P = 70Pa. Les pertes de charge étant faibles par rapport au débit on séparera le capteur en deux « demi-
capteurs » accolés de 2m x 10m et on utilisera deux ventilateurs. Les contraintes à respecter sont alors :
Dh = 0,099m ;Re = 29960 et ∆P = 70Pa.

Ceci nous permet de sélectionner par exemple le ventilateur ELCO 3FGB-CO.370-70.3V/4 à 3 vitesses dont
les vitesses 1 et 2 encadrent le débit souhaité (cf. annexe A.3.2).

55
56
BIBLIOGRAPHIE

Ouvrages :

1. AFEDES, Memosol, mémento d’héliotechnique, Editions Européennes Thermique et Industrie, Paris, 1979.
2. Akanbi C.T., Adeyemi R.S., Ojo A., Drying characteristics and sorption isotherm of tomato slices, Journal
of food engineering, vol. 73, n°2, pp. 157-163, 2006.
3. Bernard R., Menguy G., Schwartz M., Le rayonnement solaire, conversion thermique et applications,
Technique et Documentation, Paris, 1980.
4. Bragard S., Le chauffe-eau solaire,
http://www.maison-passive.be/resources/Brochure_technique_solaire.pdf
5. Chassériaux, Conversion thermique du rayonnement solaire, Dunod, Paris, 1984.
6. Czepirski L., Komorowska-Czepirska E., Szymonska J., Fitting of different models for water vapour
sorption on potato starch granules Applied Surface Science, Vol.196, pp.150-153, 2002.
7. Duffie J.A., Beckman W. A., Solar engineering of thermal processes, John Wiley and Sons, New York,
1980.
8. Huet R., Celaire R., Bioclimatisme en zone tropicale, La Documentation Française, Paris, 1986.
9. IIF, Les techniques du froid dans les pays chauds en développement, Paris, 1976.
10. Pagano A.M., Mascheroni R.H., Sorption isotherms for amaranth grains, Journal of Food Engineering, Vol.
67, n° 4, pp. 441-450, 2005.
11. Peri G., Les capteurs convertisseurs héliothermiques sans concentration, Cahier AFEDES n°4, Editions
Européennes Thermique et Industrie, Paris, 1977.
12. Perrin de Brichambaut C., Lamboley G., Le rayonnement au sol et ses mesures, Cahier AFEDES n°1,
Editions Européennes Thermique et Industrie, Paris, 1968.
13. Rohsenow WM , Hartnett JP, Handbook of heat transfer, McGraw-Hill, 1998.
14. Sfeir A.A., Guarracino G., Ingéniérie des systèmes solaires, Technique et Documentation, Paris, 1980.

Sites Web :
1. http://www.tecsol.fr/: Programme de dimensionnement d’un chauffe-eau solaire.
2. http://www.giordano.fr/ : Fabricant de capteurs et systèmes solaires.
3. http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/servlet/com.jsbsoft.jtf.core.SG : un ensemble de ressources pédagogiques
sur l’énergie solaire et ses applications dont un programme de calcul de l’ensoleillement solaire
4. http://www.bpsolar.fr/solaire/index.php : Fabricant de systèmes photovoltaïques.
5. http://boutique.cstb.fr/: logiciels de calcul de chauffe-eau solaires téléchargeables gratuitement
6. http://www.industrie.gouv.fr/debat_energie/site/pdf/rapport-besson1.pdf : Rapport Besson (Jean) sur
l’énergie en France.
7. http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?id=11433&m=3&cid=96: Site de l’ADEME, agence publique chargée
notamment de promouvoir les énergies renouvelables.
8. http://www.systemes-solaires.com/s_accueil.asp : Site de la revue « Systèmes solaires » spécialisée dans le
domaine des énergies renouvelables.
9. http://www.fondem.org/: Site de la Fondation Energies pour le Monde qui réalise des projets d’utilisation
des énergies renouvelables dans les pays du Tiers-Monde.

57
10. http://www.infoclimat.com/ : Données de températures, humidité, précipitations et durée d’ensoleillement
de nombreuses stations météo en France et en Europe.

58
ANNEXES

59
A.0.1 : Corrélations pour le calcul des coefficients de transfert en convection
forcée
θp + θ∞
Caractéristiques du fluide calculées à θf =
2

Géométrie Corrélation

Nu(x) : Nu à la distance x du bord du plan


Nu L : Nu moyen sur la longueur L du plan

Ecoulement turbulent :

Nu(x ) = 0,0288 Re(x )


0,8
Pr1 / 3
Ecoulement sur un Re > 5.105 et Pr ≥ 0,5
0,8
plan NuL = 0,035 ReL Pr 1/ 3

Ecoulement laminaire :

Nu(x ) = 0,324 Re(x )0,5 Pr1 / 3


Re < 5.105 et 10 ≥ Pr ≥ 0,5
0,5
NuL = 0,628 ReL Pr 1/ 3

Ecoulement turbulent : Nu = 0,023 Re0,8 Prn

n = 0,3 si θfluide > θparoi


Re > 5000 et 0,6 < Pr < 100
n = 0,4 si θfluide < θparoi

Ecoulement dans Re calculé pour DH = 4S / P où : S = section de passage du fluide


un tube P = périmètre de contact fluide/paroi
0,14
 D 
1/ 3
 µ 
Ecoulement laminaire : Nu = 1,86 (Re Pr ) 1/ 3
   
 L   µp 
 
D
Valable pour Re Pr ≥ 10 , µp calculé à θp
L
n 1/3
Nu = C Re Pr , vitesse u∞ calculée en amont du tube

Ecoulement Re C n
perpendiculaire à 0,4 – 4 0,989 0,330
un cylindre 4 – 40 0,911 0,385
circulaire 40 – 4000 0,683 0,466
4000 – 40000 0,193 0,618
40000 - 250000 0,0266 0,805

Géométrie Re C n
Ecoulement u∞
perpendiculaire à d 5 103 - 105 0,102 0,675
un cylindre non
circulaire u∞
d 4 103 – 1,5 104 0,228 0,731

60
A.0.1 : Corrélations pour le calcul des coefficients de transfert en convection
forcée

θ p + θ∞
Caractéristiques du fluide calculées à θf =
2

Géométrie Corrélation

Nu = C Ren Pr1/3 , vitesse uS∞n calculée en amont du tube


d
Sp 1,25 1,5 2,0 3,0
d C n C n C n C n
Disposition en ligne
0,
1,25 38 0,592 0,305 0,608 0,111 0,704 0,070 0,752
6
1,5 0,407 0,586 0,278 0,620 0,112 0,702 0,075 0,744
2,0 0,464 0,570 0,332 0,602 0,254 0,632 0,220 0,648
3,0 0,322 0,601 0,396 0,584 0,415 0,581 0,317 0,608
Disposition en quinconce
0,
- - - - - - 0,236 0,636
Ecoulement 6
perpendiculaire à 0,9 - - - - 0,495 0,571 0,445 0,581
un faisceau de 10 1,0 - - 0,552 0,558 - - - -
tubes
1,125 - - - - 0,531 0,565 0,575 0,560
1,25 0,575 0,556 0,561 0,554 0,576 0,556 0,579 0,562
1,5 0,501 0,568 0,511 0,562 0,502 0,568 0,542 0,568
2,0 0,448 0,572 0,462 0,568 0,535 S0,556 0,498 0,570
p Sp
Sp d

Sn Sn

Disposition en ligne Disposition en quinconce

hn
Ecoulement N=
h10
perpendiculaire à
un faisceau de n
Nombre rangées 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
rangées de tubes
(n ≤ 10) N en ligne 0,64 0,80 0,87 0,90 0,92 0,94 0,96 0,98 0,99 1,0

N en quinconce 0,68 0,75 0,83 0,89 0,92 0,95 0,97 0,98 0,99 1,0

61
A.0.2 : Corrélations pour le calcul des coefficients de transfert en convection
naturelle

Corrélations valables pour tous fluides : Nu = C (Gr Pr) m

Géométrie Gr Pr C m

104 - 109 0,59 1/4


Plaques et cylindres verticaux 9 13
10 - 10 0,021 2/5

10-10 - 10-2 0,675 0,058


10-2 - 102 1,02 0,148
Cylindres horizontaux 102 - 104 0,850 0,188
104 - 107 0,480 0,25
107 - 1012 0,125 0,33

Face supérieure d’une plaque chaude ou 2.104 - 8.106 0,54 0,25


face inférieure d’une plaque froide 8.106 - 1011 0,15 0,33

Face inférieure d’une plaque chaude ou


105 - 1011 0,27 0,25
face supérieure d’une plaque froide

Relations simplifiées pour de l’air à pression atmosphérique

Laminaire Turbulent
Géométrie
104 < Gr Pr > 109 Gr Pr > 109

1/4
 ∆θ 
Plaque ou cylindre vertical h = 1,42   h = 1,31 (∆θ )1/3
 L 
1/4
 ∆θ 
Cylindre horizontal h = 1,32   h = 1,24 (∆θ )1/3
 D
Face supérieure d’une plaque horizontale 1/4
 ∆θ 
chaude ou face inférieure d’une plaque h = 1,32   h = 1,52 (∆θ )1/3
froide  L 
1/4 1/4
Face inférieure d’une plaque chaude ou  ∆θ   ∆θ 
h = 0,59   h = 0,59  
face supérieure d’une plaque froide  L   L 

62
A.0.2 : Corrélations pour le calcul des coefficients de transfert en convection
naturelle (suite)

Cellule fermée rectangulaire inclinée

L
d
T1 Convection
naturelle

T2 i T1 < T2

Ra = Gr Pr (Nombre de Rayleigh)

  1 
 1− ln  Ra 3 / k 2   *
*  1   
  1 
 1708    Ra 3   Ra  − 1
3
Nu = 1 + 1 − k
 1 + 2   +
 
 Ra    k2    5803  
  
 
 
Cellule horizontale
1,44
k1 =
0,018 0,00136
1+ +
Pr Pr 2

(
k 2 = 75 exp 1,5 Pr −0,5 )
[ ]
*
 1708 sin (1,8 i )1,6   Gr Pr cos (i )  3 
* 1
 1708 
Nu = 1 + 1,44 1 −  1 − 
+   − 1
 Gr Pr   Gr Pr cos (i )   5830  
Cellule inclinée, 0° < i < 60°  
Les expressions suivies d’un astérisque [ ]* sont prises égales à
zéro si leur résultat est négatif

1
 0,0936 Ra 0,314  7 0,5
Nu 60 1
= 1 +  avec G =
 1+ G    Ra  20,6 
0,1
1 +   
  3165  
Cellule inclinée, 60° < i<
90°  L
Nu 60 2 = 0,1044 + 0,1750  Ra 0, 283
 d

{
Nu 60 = max Nu 601 , Nu 60 2 }
Nu(i) calculé par interpolation linéaire entre Nu60 et Nu90
0, 5
  1 
  0,0665 Ra 3  
Nu = 1 +
 0, 25  
Cellule verticale  1 + (9000 / Ra )  
Valable pour Pr ≈ 0,7 ; Ra < 106 ; L/d >40

Source : Rohsenow WM , Hartnett JP, Handbook of heat transfer, McGraw-Hill, 1998.

63
A.0.3 : Emissivité de certains corps

Albédo = facteur de réflexion par rapport au rayonnement solaire (λ < 3 µm)

64
A.1.1 : Diagramme solaire cylindrique

Détermination de l’azimut a et de la hauteur h en fonction de la latitude L

Latitude : 10° Nord

Latitude : 30° Nord


F1-2
F1-2

65
A.1.2 : Valeurs de l’albédo

(Coefficient de réflexion global vis-à-vis du rayonnement solaire)

Valeurs de l’albedo pour le rayonnement solaire global

Albedo

TERRE (Planète) 0,20 à 0,60

SOL
Couverture de neige fraîche 0,80 à 0,90
Couverture de neige tassée et vieillie 0,50 à 0,70
Terre cultivée nue 0,08 à 0,25
Prairie et herbages verts 0,12 à 0,25
Terre sableuse 0,15 à 0,25
Sable clair, sec ou mouillé 0,25 à 0,45
Forêts d’arbres à feuilles caduques en été 0,10 à 0,20
Forêts d’arbres à feuillage persistant en été 0,05 à 0,15
Forêt et neige 0,25 à 0,50
Herbe et végétation sèche 0,28 à 0,33

ETENDUES D’EAU (MERS, LACS)


Eau parfaitement calme, h > 30° 0,0,6 à 0,02
Eau parfaitement calme, h < 10° 0,35 à 0,60
Mers et océans, h > 30° 0,02 à 0,05
Mers et océans, h < 10° 0,02 à 0,20
Vastes surfaces glacées 0,25 à 0,40

MATERIAUX DIVERS
Argent poli 0,94
Argent oxydé 0,50
Aluminium poli 0,97
Aluminium oxydé 0,85
Béton 0,50
Charbon 0,15
Graviers 0,25
Asphalte 0,18
Chaux blanche 0,75
Papier blanc 0,85
Peintures blanches 0,90
Peintures noires mates 0,07
Verre à vitres 0,10
Plâtre blanc sec 0,90
Fibrociment 0,20

NUAGES
Stratiformes 0,40 à 0,75
Cumuliformes 0,60 à 0,85

66
A.3.1 : Formules de calcul des pertes de charge singulières

Pertes de charges par changement de direction

ρu2
∆p = R
2
Avec : ρ masse volumique du fluide
u vitesse du fluide
R coefficient donné dans les tableaux ci-dessous.

Conduites circulaires
α
r 10° 20° 45° 60° 90° 120°
d
0,5 0,18 0,33 0,59 0,70 0,86 0,97
0,6 0,13 0,26 0,48 0,55 0,68 0,72
0,8 0,10 0,19 0,33 0,39 0,48 0,52
1 0,07 0,15 0,27 0,32 0,38 0,43
2 0,04 0,09 0,17 0,19 0,23 0,26
5 0,03 0,05 0,12 0,13 0,14 0,16
10 0,03 0,05 0,09 0,10 0,12 0,14

Conduites rectangulaires
r/d
0,5 0,6 0,7 0,8 1,0 1,5
h/c

0,5 1,3 0,8 0,55 0,41 0,3 0,2


1 1 0,65 0,44 0,35 0,25 0,16
2 0,8 0,5 0,35 0,28 0,2 0,13

Coefficient multiplicateur k à appliquer à R pour α ≠ 90°

α 15° 30° 45° 60° 90° 135° 180°


k 0,31 0,53 0,69 0,81 1,00 1,21 1,34

Pertes de charges par changement brusque de direction

Elargissement brusque

(u 1 − u 2 )2  S u 2
u1 u2 ∆p = ρ = ρ 1 − 1  1
2  S  2
S1  2 
S2

Rétrécissement brusque

ρ u2
2
∆p = R
S1
2
u1 u2
S2
S1/S2 0,01 0,1 0,2 0,4 0,5 0,6 0,8 1
R 1,5 1,45 1,35 1,2 1,1 0,9 0,5 0

67
A.3.2 : Courbe caractéristique de fonctionnement d’un ventilateur

68
A.4.1 : Activité de l’eau dans certains produits

69
A.4.2 : Diagramme de l’air humide

70
A.4.3 : Températures maximales de séchage de certains produits

71
A.4.4 : Séchoirs directs couverts à convection naturelle

72
A.4.5 : Séchoirs solaires indirects à convection naturelle

73
A.4.6 : Séchoirs solaires indirects ventilés

Surface de capteur : 2m²

La température en sortie de capteur varie 36 à 58°C si la température extérieure varie entre 30 et 34°C

Les faces Est, Sud et Ouest de l’enceinte sont vitrées.

74
Séchoirs solaires indirects ventilés (suite)

Installation destinée au séchage du poisson par un groupe de pêcheurs

Capacité : séchage de 250kg de poisson frais en 2 jours

Surface du capteur solaire : 100 m²

Débit d’air : 12 000 m3.h-1 assuré par un ventilateur électrique

75
A.4.7: Données météorologiques de Ouagadougou (moyennes 1982-1987)

Température sèche (°C) Température humide (°C)


heure heure
0 3 6 9 12 15 18 21 0 3 6 9 12 15 18 21
1 21 18,9 17,2 22,5 29,8 32,1 29 23,9 1 11,7 10,7 9,9 11 13,8 14,9 14,5 12,9
2 24,5 22,4 20,7 26,2 33,4 35,4 33,4 27,4 2 13,7 12,7 12,6 12,7 15,6 16,6 16,5 14,9
3 28,2 26,3 24,8 29,9 35,5 37,3 35,2 30,7 3 16,5 15,8 15,3 16,2 17,8 18,5 18,2 17,5
4 30,7 29 27,6 32,1 37,5 39,2 37,1 32,9 4 19,7 19,6 19,6 21 21,6 21,2 20,6 20,3
5 30,4 28,9 27,8 30,3 34,9 37,2 35,3 32,5 5 22,9 22,7 22,8 23,5 24,1 23,8 23,1 23,1
6 27,9 26,6 25,6 28,9 32,1 33,4 31,9 29,8 6 23,3 22,8 22,6 23,3 24 24 23,7 23,6
Mois Mois
7 26,3 25,2 24,3 26,7 29,9 31,5 30,3 27,6 7 23,2 22,8 22,4 23 23,8 24 23,9 23,4
8 25,1 24,4 23,8 26,3 29,4 30,2 28,9 26,5 8 23,3 22,9 22,6 23,2 24 24,1 24,1 23,5
9 25,4 24,5 23,7 26,8 30,3 31,7 29,5 26,9 9 23,2 22,6 22,3 23,2 24 24,4 23,9 23,6
10 26,3 24,7 23,7 28,8 33,8 34,8 31,5 28,1 10 21,3 20,9 20,8 22,3 22,9 22,3 22 21,5
11 24,1 22 20,4 28,3 34,4 35,6 31,4 26,7 11 16,5 15,7 15,3 16,7 18,1 18,4 18,3 17,1
12 21,2 19,2 17,6 24,4 30,4 32,1 28,2 23,7 12 12,4 13,3 10,7 12,4 14,5 15,4 15 13,6

-1
Humidité relative (%) Vitesse vent (m.s )
heure heure
0 3 6 9 12 15 18 21 0 3 6 9 12 15 18 21
1 32 36 39 22 14 13 19 27 1 1,3 1,1 1,1 3,7 4,3 3,2 2,1 1,5
2 29 32 40 19 13 12 16 27 2 1,1 1,4 1 3,4 4,1 3,1 2,2 1,3
3 30 33 37 24 16 15 18 27 3 1,1 1,4 1,3 3,5 3,6 2,6 2 1,1
4 37 42 48 37 24 20 22 32 4 2,1 2,2 1,6 3 3,5 2,9 2,6 1,7
5 54 60 66 57 41 34 36 46 5 3 3 2 4 3 3 2 2
6 68 73 78 63 52 47 51 61 6 2,7 2,2 2,1 3,3 3,1 2,6 2,4 2,4
Mois Mois
7 78 82 86 74 61 65 59 71 7 2 2 1,7 3 2,9 2,6 2,3 1,8
8 86 88 91 77 64 61 68 78 8 1,3 1,4 1,4 2,6 2,9 2,5 2,1 1,7
9 84 86 89 74 60 56 64 76 9 1,7 1,3 1,3 2,5 2,5 2,2 2,1 1,3
10 65 72 78 58 40 34 44 57 10 1,2 1 0,7 1,9 2,3 2,4 1,5 1,2
11 47 53 59 30 19 18 28 39 11 1 0,4 0,4 2,1 3,1 2,5 1 0,6
12 36 39 43 22 15 15 23 32 12 0,9 0,7 0,8 3,6 3,9 3,1 1,6 1,1

Pression atmosphérique (mmHg)


heure Irradiation journalière Pluviométrie
-3 -2 -1
0 3 6 9 12 15 18 21 10 G kJ.m .j mm
1 734 734 734 734 734 733 732 733 1 20,2 0
2 733 732 732 732 732 732 731 732 2 22,9 0
3 731 731 731 731 731 731 730 731 3 22,6 1,2
4 730 730 730 730 731 730 728 729 4 22,7 15,2
5 731 731 731 731 731 730 729 730 5 22 79
6 733 733 733 733 733 732 731 732 6 21,8 93,4
Mois Mois
7 733 733 733 733 734 733 732 733 7 20,9 160,6
8 734 733 733 734 734 733 732 733 8 19,7 163,8
9 733 733 733 733 734 733 732 733 9 21,4 122,8
10 733 733 733 733 733 732 731 732 10 21 23,2
11 733 733 733 733 732 732 732 732 11 20,7 0,4
12 734 734 734 734 734 733 733 733 12 18,7 0

76
A.4.8 : Données météorologiques de Cotonou

77
78
EXERCICES
1. Calcul de la constante solaire

En supposant que le soleil rayonne comme un corps noir à la température de 5762 K et en ne considérant que
les échanges radiatifs Terre / Soleil :
a) Calculer la fraction de flux émise dans le domaine du rayonnement visible.
b) Montrer que l’on peut considérer que tout le flux solaire est émis dans des longueurs d’onde inférieures
à 2,5 µm.
c) Calculer la constante solaire = éclairement solaire sur 1 m2 de la surface de la Terre.
d) Calculer la température moyenne de la Terre en ne considérant que les échanges radiatifs.
e) L’atmosphère émet également un rayonnement que l’on caractérise par la « température du ciel » Tciel :
c’est la température du corps noir qui émettrait la même densité de flux que l’atmosphère. On peut
prendre en première approximation Tciel = Ta –12, où Ta est la température de l’air à la surface de la
Terre. Calculer la densité de flux émis par l’atmosphère si Ta = 20°C et si Ta = 35°C et montrer que ce
flux est entièrement émis dans des longueurs d’ondes supérieures à 2,5 µm.
Données : rayon du Soleil : 696 700 km ; distance Terre / Soleil : 149 637 000 km.

2. Calcul de l’éclairement d’une surface quelconque

Calculer la durée du jour et l’irradiation journalière maximale G0 à Ouagadougou le 25/12 et le 14/07.


Calculer l’heure solaire, la hauteur du Soleil, l’azimut à12 h (temps civil) ces mêmes jours.
Calculer l’éclairement solaire d’une surface inclinée d’un angle i = 10° et faisant un angle γ = 0° avec la
direction Sud située à Ouagadougou à 12 h si :
- La fraction d’ensoleillement est de 0,6.
- L’irradiation globale journalière est de 6,5 kWh.m-2
Données : Ouagadougou, latitude = 12,23 N , longitude = 1,30 O

3. Calcul de l’orientation et de l’inclinaison optimale

- Calculer l’inclinaison et l’orientation permettant de maximiser le flux solaire reçu par un capteur. On
pourra maximiser soit le flux total reçu sur l’année soit le flux reçu au cours d’une journée du mois le
moins ensoleillé.
- Calculer l’orientation permettant de minimiser le flux solaire reçu par un bâtiment parallélépipédique de
dimensions 10 x 5 x 3m. On pourra minimiser soit le flux total reçu sur l’année soit le flux reçu au cours
d’une journée du mois le plus ensoleillé.

Données :
- Lieu = Ouagadougou, latitude = 12,23 N , longitude = 1,30 O
- Albedo = 0,2
- Données météorologiques :

mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Τra (°C) 2,5 3,5 8,0 14,0 19,5 21,0 21,5 22,0 22,0 19,0 11,0 5,0
G (kJ.m-2.jour-1) 20,2 22,9 22,6 22,7 22,4 21,8 20,9 19,7 21,4 21,0 20,7 18,7

4. Etude du refroidissement nocturne

Un récipient de section rectangulaire parfaitement isolé contient une hauteur x cm d’eau à la température
initiale de 18°C. Il est ouvert sur sa face supérieure et exposé à l’extérieur à partir de 22h, les conditions
atmosphériques sont : Ta = Tra= 5°C (humidité relative de 100%) et vitesse du vent v = 0,5 m.s-1.
- Déterminer l’expression de la température de l’eau en fonction du temps (entre 22h et 6h) si l’on
considère les conditions atmosphériques constantes.
- Quelle est l’épaisseur maximale d’eau pour que l’on puisse observer un début de congélation à 6h ?

5. Etude de la formation de la rosée

On se propose d’étudier la formation de rosée sur une toiture que l’on supposera en tôle en acier galvanisé
d’épaisseur 1 mm parfaitement isolée sur sa face inférieure avec un isolant de masse nulle. On considérera que

79
les conditions nocturnes extérieures suivantes : Ta = 20°C, HRa = 80% que l’on considérera constantes entre 22h
et 6h. Calculer le temps au bout duquel de la rosée va apparaître sur la tôle.

6. Calcul du rendement d’un capteur à eau

Calculer le rendement d’un capteur à eau non-couvert fonctionnant dans les conditions suivantes :
- h =20 W.m-2.°C-1
- L = 2m ; l = 1m
- Absorbeur : tôle acier épaisseur 1mm , tubes diamètres 15/21mm , distance tube/tube = 10cm.
- Facteur d’absorption = 0,9 sur tout le spectre
- Débit d’eau = 0,0035 kg.s-1, température d’entrée = 32°C
- Coefficient d’échange fluide/tube = 1500 W.m-2.°C-1
- Conditions météorologiques : Ta = 35°C ;HRa = 40% ;V = 2m.s-1 ;G* = 750W.m-2

7. Dimensionnement d’un capteur à air

Un capteur à air non-couvert possède les caractéristiques suivantes :


- Longueur : 4m, largeur : 1,5m
- Distance fond absorbeur : 2,5cm
- Absorbeur : facteur d’absorption = 0,9 sur tout le spectre
- Isolant : 5cm de laine de verre
- Débit d’air : 450m3.h-1
- Conditions météorologiques : Ta = 35°C ;HRa = 40% ;V = 2m.s-1 ; G* = 750W.m-2

Calculer le rendement du capteur et la température de sortie de l’air.

Reprendre le calcul avec :


- Un capteur recouvert d’une vitre : τci = 0 ; αci = 0,88 ; τcs = 0,85 ; αcs = 0,08 distante de 3cm de
l’absorbeur
- Un capteur recouvert d’un film de polyéthylène : τci = 0,3 ; αci = 0,5 ; τcs = 0,9 ; αcs = 0,05 distant de
3cm de l’absorbeur
- Un capteur vitré avec un absorbeur sélectif : τps = 0,9 ; τpi = 0,1

8. Dimensionnement d’un chauffe-eau solaire

Dimensionner à l’aide du programme SIMSOL un chauffe-eau capable d’assurer la production de 100l d’eau
chaude à 50°C par jour à Cotonou. Comparer les résultats avec les valeurs approchées proposées dans le cours.
Un appoint électrique est-il nécessaire ? Proposer un schéma et un dimensionnement complet d’une installation.

9. Dimensionnement d’un séchoir solaire

Estimer la surface de capteur nécessaire pour sécher 20 kg de mangues en 3 jours dans un séchoir direct à
convection naturelle à Ouagadougou au mois de mai.

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