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Evolution Et Adaptation - Hygiene

Examen Igiena FR, an universitar 2023-2024

Transféré par

Cătălina Boițeanu
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évolution et

adaptation
Comment les animaux s’ajustent
a leur environnement ?
Plan
1. Mecanismes de l’evolution
2. Autres mecanismes contribuant
a la biodiversite
3. Exemples de cas en faune
sauvage
mécanismes de l’évolution
Les mutations
mécanismes de l’évolution
La selection naturelle
mécanismes de l’évolution
la derive genetique
mécanismes de l’évolution
MIGRATION DES GENES
mécanismes d’adaptation
mécanismes d’adaptation
mécanismes d’adaptation
études
de cas
Le caméléon

Changement de couleur
-> camouflage

Cellules pigmentaires =
chromatophores (lumiere, T°, humeur)
la résistance aux antibiotiques

Pression selective sur les bacteries


-> developpement de souches resistantes

Adaptation rapide car reproduction rapide


les becs des oiseaux

Charles Darwin

Polymorphisme du
bec
LA girafe

Quantite d’herbe au sol a diminue


-> lutte pour la survie
Naissance d’une nouvelle espece
mimétisme des insectes et végétaux

Insectes : protection

Vegetaux : attirer les polinisateurs


mimétisme des poissons

Mimetisme Batesien
Meiacanthus nigrolineatus
Ecsenius gravieri
les rhinocéros et éléphants

Braconnage important
Maintenant un moteur selectif
MAIS evolution negative
Conclusion
Merci pour votre
attention
Bibliographie
https://www.conservation-nature.fr/ecologie/strategies-
adaptatives/#:~:text=Tout%20%C3%AAtre%20vivant%20est%20caract%C3%A9ris%C3%A
9,la%20physiologie%20et%20la%20morphologie
https://www.alloprof.qc.ca/fr/eleves/bv/sciences/les-adaptations-physiques-et-
comportementales-s1215
Livre de SVT Terminale en 99 fiches et schémas par Jean-Yves Nogret
Google Images
Évolution et Adaptation : Comment les animaux s'ajustent à leur
environnement

DIAPO 1

Bonjour à tous,

Aujourd'hui, nous allons vous parler d'un sujet qui est au cœur de la biologie et de la médecine
vétérinaire : l'évolution et l'adaptation des animaux à leur environnement.
En tant que futurs vétérinaires, comprendre comment les espèces évoluent et s'ajustent est crucial
pour notre travail car cela nous permet de mieux traiter et appréhender les différentes espèces.

1) Introduction

L'Évolution et l'Adaptation sont des concepts fondamentaux dans le domaine de la biologie qui
éclairent la manière dont les espèces animales interagissent avec leur environnement en constante
évolution.

L'évolution, selon la théorie formulée par Charles Darwin au XIXe siècle, est le processus par lequel
les espèces animales et végétales changent au fil du temps (notamment avec les variations
génétiques), principalement en raison de la sélection naturelle.
Tandis que l'adaptation représente les ajustements spécifiques que les animaux développent pour
répondre aux défis posés par leur milieu.
Cette dynamique entre l'évolution et l'adaptation offre un aperçu fascinant de la manière dont les
animaux ont exploité les ressources de leur environnement pour assurer leur survie.

DIAPO 2

Dans cette étude, nous explorerons de manière approfondie les mécanismes de l’évolution puis les
mécanismes d’adaptation, et enfin nous verrons des études de cas d’adaptation et d’évolution
d’animaux.

DIAPO 3

2) Les Mécanismes de l'Évolution

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A – Mutation et brassages

Lors de la multiplication cellulaire ou mitose, les cellules d’un organisme se reproduisent à


l’identique. On peut donc obtenir un groupe de cellules, issues d’une seule cellule ancestrale,
génétiquement identiques, qu’on appelle un clone. Cette multiplication à l’identique est à l’origine
de la stabilité génétique.

Cependant, parfois, au sein des cellules issues d’un clone, des mutations peuvent survenir, puis se
transmettre à la descendance de la cellule mutée. Ces mutations sont à l’origine de cellules
génétiquement différentes de la cellule ancestrale, qui se multiplient à leur tour pour créer une
lignée de sous-clones. L’accumulation de mutations au sein de la lignée d’un clone modifie ainsi
l’information génétique et entraîne une diversification génétique.

A l’image de la mitose la fécondation est également à l’origine de la diversité génétique via les
brassages.

Il existe 2 types de brassages :

– un brassage interchromosomique, qui correspond à une séparation aléatoire des chromosomes


homologues lors de l’anaphase 1 de la méiose ;

– un brassage intrachromosomique ou crossing-over, qui correspond à un échange entre


chromatides de chromosomes homologues lors de la prophase 1 de la méiose et qui est responsable
d’échanges d’allèles des paires homologues.

Les brassages génétiques permettent de produire des gamètes différents pour les gènes présents à
l’état hétérozygote. Plus les gènes d’une cellule sont présents à l’état hétérozygote, plus le nombre
de combinaisons de gamètes différents est grand. La fécondation fusionnera ensuite deux génomes
indépendants, ce qui augmente encore la diversité allélique.

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B - Sélection Naturelle

Les populations sont formées d’individus présentant une variabilité intraspécifique, en raison de la
diversité des allèles (à cause notamment des mutations). Cette variabilité est le support de
l’évolution : elle entraîne la variation des fréquences d’allèles représentés dans la population au
cours du temps.

L’une des forces évolutives à l’origine de la modification des fréquences d’allèles dans les populations
est la sélection naturelle. Dans un milieu donné, un allèle peut se montrer avantageux ou
désavantageux pour l’individu qui le porte. Celui-ci pourra donc mieux (ou moins bien) survivre et se
reproduire, transmettant (ou non) ses allèles à la génération suivante.

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C - Dérive Génétique

La plupart des allèles sont néanmoins neutres vis-à-vis de la survie et de la reproduction des
individus. Par conséquent, les variations de fréquences des allèles dans une population sont
majoritairement attribuées aux effets du hasard de rencontres des individus et donc des allèles (dans
le cadre de la reproduction) : c’est la dérive génétique.

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D – Migration GENETIQUE

Une espèce peut être considérée comme une population d’individus isolés génétiquement d’autres
populations. Cet isolement implique des barrières génétiques entre les individus.
Ces barrières sont généralement de nature géographique (distance, montagnes…), mais elles
peuvent aussi être anatomiques, comportementales ou chromosomiques, empêchant
l’accouplement (périodes de reproduction différentes, par exemple), voire la fécondation.

Ces barrières sont des conditions favorables à la diversité génétique. (expliquer avec schema)

Ces barrières sont souvent limitées dans le temps, ainsi après avoir évolué les deux populations
peuvent se retrouver à nouveau réuni pour créer de nouveaux hybrides.

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3) Autres mécanismes contribuant à la biodiversité

La diversification du monde vivant n’est pas seulement liée à des modifications génétiques. D’autres
mécanismes participent au « phénotype étendu » des individus.

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A - L’utilisation d’éléments du milieu

Certains organismes réalisent des constructions (terriers, nids…) à partir d’éléments du milieu pour
assurer leur protection. D’autres éléments peuvent être utilisés pour attirer des individus du sexe
opposé.

Prenons l'exemple du bowerbird, un oiseau originaire d'Australie et de Nouvelle-Guinée. Les mâles


de certaines espèces de bowerbirds sont connus pour construire des structures appelées "bower"
dans le but d'attirer les femelles pendant la période de reproduction.

Chaque espèce de bowerbird a son propre style de bower, mais en général, il s'agit d'une
construction complexe faite de brindilles, d'herbes, de feuilles et parfois d'objets colorés tels que des
fleurs, des plumes ou même des morceaux de plastique ou de verre. Les mâles utilisent ces éléments
pour créer une "scène" qui met en valeur leur ingéniosité et leur capacité à collecter des objets
attrayants.

La construction du bower sert de lieu de rencontre où le mâle effectue des danses et des exhibitions
complexes pour impressionner les femelles. Chaque mâle a son propre style distinct, et les femelles
choisissent souvent leur partenaire en fonction de la qualité et de l'esthétique de la construction,
ainsi que des performances de parade nuptiale du mâle.

Ainsi, chez les bowerbirds, la construction d'une structure artistique et l'utilisation d'objets pour
créer un lieu de séduction sont des comportements fascinants qui illustrent comment certains
organismes utilisent la créativité architecturale pour attirer un partenaire.

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B - Adaptations comportementales

Les chants d’oiseaux jouent un rôle dans la reconnaissance entre individus. La réalisation d’un
nouveau chant est donc un facteur d’isolement de populations. L’utilisation d’outils chez les primates
ou les pratiques culturelles dans les sociétés humaines peuvent avoir les mêmes conséquences.
Ces comportements participent ainsi à la diversification du vivant sans modifier leur génome.
Transmis de génération en génération par apprentissage, leur pratique peut être sélectionnée si elle
apporte des bénéfices aux individus les réalisant.

DIAPO 11

C - Des associations entre êtres vivants

Certains organismes s’associent durablement, s’assurant ainsi une meilleure survie et une meilleure
reproduction. Ces associations, non héréditaires, sont dites obligatoires (les organismes ne peuvent
pas survivre séparément).

Ces associations peuvent être à bénéfices réciproques pour les deux partenaires : on parle alors de
symbiose mutualiste. Exemple : microbiote aidant la digestion de l’hôte, qui l’héberge en retour.

Dans certains cas, l’un des partenaires se développe aux dépens de l’autre : on parle alors de
parasitisme. Exemple : cynips (guêpe parasite) pondant ses œufs sur les feuilles de chêne et
entraînant la formation d’une galle.

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4) Études de Cas

Pour illustrer un peu ce qui vient d’être dit, il est judicieux de se pencher sur quelques études de cas.

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- Le camouflage du Caméléon

Les caméléons sont célèbres pour leur capacité à changer de couleur et à se camoufler dans leur
environnement. Cette adaptation leur permet de se fondre dans leur habitat et d'éviter les
prédateurs tout en chassant leurs proies. Le changement de couleur est contrôlé par des cellules
pigmentaires spéciales appelées chromatophores, et il est déclenché par des facteurs tels que la
lumière, la température et l'humeur de l'animal.

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- L'Évolution de la Résistance aux Antibiotiques

Les bactéries sont également soumises à un processus d'évolution et d'adaptation. L'utilisation


fréquente d'antibiotiques a créé une pression sélective sur les bactéries, favorisant le
développement de souches résistantes aux médicaments. C'est un exemple d'adaptation rapide due
à la reproduction rapide des bactéries et à la transmission de gènes de résistance. Cette résistance
aux antibiotiques est un défi majeur en médecine

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- Le bec des oiseaux

L'une des observations les plus célèbres de Charles Darwin concerne le polymorphisme du bec.

L’oiseau omnivore aura un bec puissant, de longueur et de grosseur moyennes. Cela lui permet de
manger de tout : graines, insectes, fruits, etc.
Le bec de l’oiseau insectivore est plutôt large et pointu, ce qui permet à l’oiseau de se nourrir
d’insectes en vol. D'autres insectivores, comme le pic, peut creuser dans l'écorce des arbres pour y
saisir des insectes.

Les oiseaux nectarivores, comme le colibri, ont le bec très fin qui leur permet d'aller s'abreuver du
nectar dans les fleurs.

Le long bec du flamant rose, qui est un carnivore filtreur, lui permet de filtrer les eaux de surface à la
recherche de nourriture (petits poissons, vers, larves, etc.).

L’oiseau granivore, quant à lui, possède un bec court, large et très puissant, ce qui lui permet
d'exercer une forte pression afin de briser les graines.

Les différents oiseaux de proie carnassiers ont tous la caractéristique de posséder un bec court,
crochu et puissant qui leur permet de déchirer et d'arracher la chair de leurs proies pour s'en nourrir.

C’est donc un exemple classique d'adaptation au régime alimentaire en réponse aux conditions de
l'environnement.

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- La Girafe

L'exemple le plus souvent utilisé pour illustrer l'évolution d'une espèce est celui de la girafe.

L'ancêtre de la girafe, qui vivait il y a de cela très longtemps, ne possédait ni un long cou ni de
longues pattes. Cet ancêtre se nourrissait probablement d'herbe au sol. Lorsque la quantité d'herbe a
diminué, une lutte pour la survie a débuté. Certains individus ancestraux, ceux qui en avait la
capacité, ont commencé à se nourrir des feuilles des arbres plutôt que de l'herbe. Donc, les individus
ancestraux qui étaient plus hauts sur pattes et ceux qui avaient un cou plus long que les autres
avaient un avantage par rapport aux autres individus de l'espèce. Se nourrissant mieux, ces individus
avantagés sont en meilleure forme et peuvent donc se reproduire plus efficacement. Les parents qui
ont un long cou et de longues pattes ont transmis ces caractères hériditaires à leurs descendants. Au
fil des générations, les girafes ayant de petites pattes et un cou plutôt court ont disparu et une
nouvelle espèce est née, celle de la girafe que l'on connaît aujourd'hui.

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- Le mimétisme chez les insectes et les végétaux

De nombreux insectes présentent des adaptations de mimétisme, où ils ressemblent à d'autres


organismes, comme des feuilles, des branches ou même d'autres insectes toxiques. Cela leur permet
d'éviter d'être détectés par les prédateurs ou de tromper leurs proies.

Le mimétisme chez les végétaux est principalement utilisé pour attirer les animaux pollinisateurs. Par
exemple, les fleurs de la famille des Orchidées ressemblent à l'individu femelle d'une espèce
d'insecte et donc l'individu mâle sera attirée vers la fleur. Certaines fleurs vont également dégager
une odeur similaire à celle du sexe opposé de certaines espèces d'insectes.

DIAPO 18

- Mimétisme des poissons


On va s’intéresser ici au mimétisme Batésien décrit par Henry Bates en 1862. C’est le principe qu’un
poisson comestible donc non toxique va mimer une espèce de poisson toxique.

Ici, on a un individu toxique de l’espèce Meiacanthus nigrolineatus (à gauche) et un individu


inoffensif de l’espèce Ecsenius gravieri (à droite). L’individu de E. gravieri est dit « mimétique
batésien » de l’individu de M. nigrolineatus : non toxique. Le premier exploite en effet le
détournement des prédateurs dû à la toxicité du second.

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- Les rhinocéros et éléphants face au braconnage

Une étude scientifique montre que la pression subie par les éléphants et les rhinocéros en termes de
braconnage s’est transformé en adaptation évolutive. La taille de leurs défenses et de leurs cornes
s’est réduite, voire même a totalement disparu chez certaines espèces.

En effet, le braconnage exerce une forte pression : -60% de la population des éléphants dans la
savane en 50 ans et + de 86% en 30 ans dans la forêt. Il est maintenant considéré comme moteur
sélectif. On peut voir aujourd’hui plus éléphants d’Afrique naissant sans défenses et plu de
rhinocéros avec de petites cornes.

Mais cette évolution n’est pas une bonne nouvelle car les cornes des rhinocéros sont très utiles. Ils
s’en servent pour prendre de la nourriture et pour se défendre contre les prédateurs. Avoir des
cornes plus petites pourrait donc nuire à leur survie.

5) Conclusion

En résumé, l'évolution et l'adaptation sont des processus fondamentaux qui façonnent la vie sur
Terre. Les animaux développent des caractéristiques spécifiques pour survivre et réussir dans leur
environnement.

Je vous remercie de votre attention. Avez-vous des questions ?

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